Crac, Cracks, Krach... ! Trump, Macron, Lombard, les « Mozart » de la finance sont lâchés sur la planète !
« Si ça va mal en France c’est pas à cause de Trump », c’est évidemment l’idée à retenir de la récente analyse de Marc Touati sur le « choc » trumpiste mondial « contre » l’économie : il ne faut néanmoins pas avoir peur des mots à ce sujet.
Mais dans l’immédiat, pour nos « dirigeants » français qui ont amené depuis des décennies notre pays au bord de l’abîme, où il l’ont même déjà carrément engagé avec les deux quinquennats Macron, c’est une occasion de plus de dissimuler leur propre faillite et celle qu’ils infligent au pays derrière un nouveau prétexte, après ceux de la « lutte contre le covid » et maintenant du « réarmement face à la Russie ».
Même Apolline de Malherbe, qui n’est pourtant pas une foudre de la contestation, arrive à faire admettre à Eric Lombard, le nouveau « Mozart en second » de la finance française, après l’« inoubliable » Bruno Le Maire, que le « choix » de laisser se creuser encore davantage le déficit budgétaire de la France est bel et bien une « option » sérieusement envisagée par ce monsieur…
Pour aller plus loin, il est difficile de pronostiquer sérieusement quoi que ce soit, mais on ne voit pas que la situation internationale puisse se redresser dans les prochains jours, ni même dans les prochains mois, sauf retournement d’humeur de Trump lui-même, confronté aux effets dévastateurs de sa propre initiative, dont il avait vraisemblablement sous-estimé les conséquences.
Mais dans la mesure où les intérêts économiques et financiers de l’Amérique profonde risquent d’être impactés à court ou moyen terme, la constitution d’une opposition conséquente interne aux USA, venant même éventuellement du camp « républicain » lui-même, n’est pas à exclure, avec des effets également « imprévisibles » à tous points de vue, sans écarter aucun des « scénarios » que ce pays a déjà connu…
Ce qui reste à espérer, c’est que le processus de paix engagé en Ukraine puisse aboutir avant un éventuel séisme économico-politique aux USA qui le remettrait probablement en cause.
Comme quoi le destin du monde n’est jamais tout à fait écrit à l’avance, ce qui peut paraître rassurant, mais l’est un peu moins quand on voit à quoi peut mener l’exercice de son « libre-arbitre » de la part d’un puissant de ce monde : le meilleur et le pire, voire les deux à la fois !
Ce qui reste tragique, finalement, c’est donc bien toujours que les populations, dans leurs grandes masses, se laissent manipuler sans jamais que les rares analyses lucides et rationnelles qui leurs sont sporadiquement présentées n’aient la moindre influence significative sur leur comportement et sur le cours de l’histoire, partagé entre ses tendances profondes, que l’on peut analyser, mais donc sans y influer, et les sautes d’humeurs irrationnelles de tel ou tel potentat, qui n’a que le « mérite » très relatif de remettre en cause l’ordre établi, même si c’est pour un autre encore pire…
Si du moins cela pouvait être une occasion de réflexion étendue et de remise en mouvement de nouvelles forces sociales et politiques « éclairées » par cette nouvelle expérience, on pourrait donc le considérer comme « un mal pour un bien », mais pour l’instant non seulement ce n’est encore qu’un « vœux pieux » de plus, mais il y a donc bien un « cumul », en quelque sorte, de deux sources de conflictualité à l’échelle mondiale, entre l’assaut trumpiste contre l’économie mondiale et la situation en Ukraine.
Et deux sources qui jaillissent, quant au fond, de la même "nappe souterraine", celle de l’échec d’une mondialisation initialement promue par les USA eux-mêmes en vue d’étendre leur domination économique sur la planète.
Une domination dont le premier pilier, le pilier monétaire dollar, censé être le centre de l’édifice, est en fait rongé à la base par le déficit US que Trump cherche donc désespérément, en réalité et malgré ses rodomontades, à éradiquer en quasi "urgence" par des moyens parfaitement illusoires sur une échelle de temps manifestement décalée entre causes et effets.
Le deuxième pilier, la force militaire, dépend essentiellement du premier, et l’évolution de la situation en Ukraine montre donc qu’il est également déjà largement rongé à sa base par le même mal du déclin financier US.
La réalité (ou non) et l’ampleur du déclin US, telle est la question de fond de la confrontation des deux analyses d’Emmanuel Todd et de Pierre Lellouche, qui tiennent chacune à des éléments essentiels, tout en « priorisant » chacune comme facteurs déterminants des données qui semblent formellement les opposer même s’il y a une convergence sur quelques grandes lignes d’approche réaliste et pragmatique.
Globalement, il est désormais impossible de penser la situation en Ukraine autrement que comme une défaite de l’Occident placé sous l’égide des USA : toute l’industrie occidentale coalisée n’est pas parvenue, même avec une escalade constante dans l’engagement de nouveaux moyens, à faire reculer la Russie derrière les frontières d’avant 2014 et le Maïdan, ce qui était son but politique et stratégique annoncé. En ce sens c’est donc d’abord et avant tout une défaite des USA, en tant que pilier central de l’Occident, tant sur le plan économique que militaire.
Si l’on évalue cette situation à l’aune de ce qu’était la puissance des USA au sortir de la deuxième guerre mondiale, avec sa capacité industrielle et militaire à submerger la moitié du monde, mais pas encore la nouvelle sphère d’influence soviétique, la situation globale est donc bien celle d’une défaite globale non seulement de ce pays, les USA, mais bien aussi de toute sa sphère d’influence qui n’avait cessé de s’étendre, depuis la fin « officielle » de la guerre froide décrétée par l’effondrement de l’URSS.
Pour autant, et en ce qui concerne strictement la situation en Ukraine, jusqu’à présent, la situation n’est encore qu’une victoire relative de la Russie, qui reste loin de ses objectifs annoncés concernant une véritable neutralisation de cette partie stratégiquement essentielle du continent européen dans le rapport de force Est/Ouest. L’échec de 2022 à déstabiliser rapidement le régime de Kiev, suivi des replis successifs jusqu’à la stabilisation du front au cours de l’hiver, consacrée au printemps 2023 par la victoire de Wagner à Bakhmout, premier acte de l’échec de la « grande contre-offensive » ukrainienne, a laissé des traces et des cicatrices qui prendront du temps à se refermer dans la société russe. Cette situation de « demi-victoire » implique donc que la Russie ne peut plus faire de concessions sur ses objectifs militaires adossés à un « minimum vital » qui reste la neutralisation de la partie « occidentale » de l’Ukraine, et donc autrement que comme un bastion crypto-otanien.
A cet égard, l’enjeu de savoir qui contrôlera, in fine, Odessa et sa région maritime reste bien une sorte de pivot stratégique du futur statut de « neutralité » de l’Ukraine, ou plus exactement, de ce qu’il en restera.
C’est, en quelque sorte, le « curseur » du nouveau rapport de force en voie de « stabilisation » plus ou moins durable.
A cet égard, encore, la « stabilisation » de cette situation militaire et géostratégique en Europe reste tributaire de l’évolution de la nouvelle situation géoéconomique mondiale créée par l’assaut trumpiste « contre » l’économie mondiale, visant à restaurer une économie endogène aux USA, ce qui reste manifestement un « pari » risqué et donc susceptible de ramener une situation de conflictualité aigüe, dans laquelle, en cas de destitution de Trump, l’Ukraine redeviendra un abcès de fixation ouvert et sanglant du nouveau rapport de force.
A court ou moyen terme, de façon pragmatique et réaliste, l’effondrement du front ukrainien serait donc, en toute logique, un facteur de paix et de stabilité enfin retrouvée en Europe, en hâtant l’évolution des négociations vers un compromis de paix avant que la crise mondiale en gestation ne puisse le remettre en cause.
Luniterre
L’Europe a-t-elle peur de la paix ? - Débat Todd/Lellouche sur QG :
Cliquer ici pour télécharger la vidéo en MP4
Zonebourse - Et si les marchés avaient raison de paniquer ?
Donald trump déclenche un Tsunami boursier mondial !
Tarifs douaniers, dette française & Bourse | Décryptage avec Marc Touati
Apolline de Malherbe - Interview intégrale d’Éric Lombard
************************************
Sources de l’article et de la compilation :
https://cieldefrance.eklablog.com/2025/04/crac-cracks-krach.trump-macron-lombard-les-mozart-de-la-finance-sont-laches-sur-la-planete.html
https://cieldefrance.eklablog.com/2025/04/ukraine-la-france-veut-elle-la-paix.html
https://cieldefrance.eklablog.com/2025/04/crac-cracks-krach.trump-macron-lombard-les-mozart-de-la-finance-sont-laches-sur-la-planete-edition-agoravox-7.html
************************************************************
L’actu récente sur Ciel de France :
L’indépendance nationale est par définition un bien
qui ne se partage pas,
sa garantie en dissuasion nucléaire non plus !
Déjà endettée jusqu’au cou, et appelée par la Führerin Von der Leyen à s’endetter encore plus pour « participer » à l’ « effort de guerre commun » de l’UE, la France de Macron en est à mettre à l’encan son dernier « bijou de famille », le fameux « parapluie nucléaire » hérité du Général De Gaulle !
Quelles que soient les circonlocutions et formules alambiquées employées, l’idée de « vendre » notre force de dissuasion nucléaire contre une hypothétique « sécurité en Europe » est un leurre encore bien plus dangereux que le « Quoi qu’il en coûte ! » qui a déjà plus que largement hypothéqué notre indépendance nationale sur l’autel de la « dette européenne ».
[…]
Par définition l’indépendance nationale est à la fois un bien et une qualité qui ne se partage pas. L’indépendance nationale étant la condition sine qua non de la liberté du peuple, la dissuasion nucléaire est la seule garantie intangible de l’une comme de l’autre. Seule garantie réelle en dernier ressort, le parapluie nucléaire n’abrite qu’un seul pays et il n’a qu’un seul manche. Celui qui le tient ne peut pas et ne doit pas être un traître à la nation. Dans le cas contraire non seulement le peuple a tous les droits pour s’en débarrasser, mais il en a même le devoir.
******************************************
De Marc Touati :
Bonjour à toutes et à tous !
Pour tout vous dire : Chaque semaine, je me dis, ça y est, là on a touché le fond, le cauchemar va s’arrêter.
Et malheureusement ! C’est de pire en pire !
Ainsi, après la récession, l’effort de guerre, l’économie de guerre ou encore le kit de survie, on veut désormais nous faire investir dans un fonds d’investissement pour la défense bloqué au moins 5 ans et sans aucune garantie.
Nous allons évidemment en parler dans cette vidéo et répondre aux nombreuses questions que vous m’avez posées sur ce thème.
Figurez-vous qu’en préparant les slides de cette vidéo, j’ai fait une découverte incroyable, qui pourrait s’apparenter à un délit d’initiés… A suivre…
Nous parlerons également des pertes de la Banque de France et de la BCE qui seront lourdes de conséquences.
[…]
Nous parlerons également des indices des directeurs d’achat qui confirment que la récession s’installe en France.
[…]
Le tout, bien entendu, avec des graphiques et tableaux explicites, pédagogiques et réalisés sans trucage…
L'arnaque du "Fonds Défense" : Macron fait de la France un avion sans pilote et sans carburant !
*********************************************