samedi 25 juillet 2015 - par Dan

Crise Grecque : Michel Onfray prémonitoire...

JPEG Il est clair que Tsipras a craqué sous le joug du terrorisme de la troïka (les agents du capital) qui l'ont balayé. Que pouvait-il faire, les banquiers ayant pris le pouvoir depuis longtemps sinon sortir de la monnaie l'Euro ? Il a manqué de clarté dans son message référendaire. Il a mal apprécié la vacuité de sa communication en demandant naïvement si OUI ou NON son gouvernement devait accepter un nouveau plan d'austérité.

Pourquoi a-t-il flanché ? mais il n'a pas flanché à proprement dit. C'est juste qu'il n'a pas été au combat avec les armes nécessaires. Il est intellectuellement victime des dogmes en pré-supposés qui sont régulièrement débités (avec acharnement thérapeutique dans le cas grec) dans le débat sur la sortie de l'euro.

Il a fait de "l'Economie politique" au lieu et place de la "Politique économique".

1- RAPPEL DU SCENARIO

Au préalable (mais Tsipras n'était pas dans cette démarche) il eut été plus judicieux d'associer les électeurs aux conséquences du NON c'est à dire "une probabilité" d'une sortie de la monnaie avec retour à la drachme ; ainsi les gens auraient choisi la voie en toute responsabilité, le peuple choisissant son destin. Et son dessein OUI/NON.

Stratégiquement il n'y avait pas d'autre choix efficient, et Tsipras le savait intimement, et il savait que les autres savaient. Car, demander si on est POUR ou CONTRE une nouvelle austérité... il va de soit que des gens "normaux" déjà appauvris singulièrement depuis 5 ans, un salaire minimum diminué de 30 %, idem pour les pensions de retraites, un chômage supérieur à 25%, plus de 50 % chez les jeunes, un PIB qui s'écroule, une dette de 180 %, les gens ne vont pas dire oui, OK, c'est d'accord MM Merkel et Hollande, ont vous fait confiance "on en remet une p'tite couche". Donc 61 % de NON bien sûr mais ...qu'est ce que cela vaut ?!

Tsipras a rêvé, il a cru que l'euro-groupe aurait peur de son soutien, de son plébiscite populaire. Mais les eurocrates de Bruxelles savaient que cela était seulement démagogique. Eux ce sont des vieux briscards de la politique, trente ans de métier minimum au compteur. Et avec le président des "paradis fiscaux européens" comme président de l'Eurogroupe, monsieur Junker, qui vous étreint dans ses bras, him self dans le rôle principal d'un film d'horreur hors compétition au festival d' Avoriaz. Un vrai cauchemar. Alors ces derniers ont joué l'attaque plutôt que la défense. Les allemands (adoubés par tous les autres gouvernements il faut le rappeler) lui ont dit :

" OK nous on est prêts pour le Grexit, alors... tu dis quoi ?"..

Sauf que lui n'avait pas vraiment les cartes pour tenter de déstabiliser les mandataires de la zone euro. En réalité il a bluffé. Il n'était prêt en rien (les eurocrates savaient que les machines à fabriquer la drachme avaient été démontées depuis des années). Un petit indice : On a TOUS été surpris qu'au soir du succès du NON avec 61%, paradoxalement Varoufakis, lui le battant idéologue, donne sa démission.. Personne ne comprenait cela. Varoufakis savait que Tsipras ne pouvait rien avec ce résultat ; il a dû dire à peu près cela :

"Stop pour moi, fin du match. Si tu n'inclus pas le challenge de la sortie de la monnaie, on le sait, tu ne leur feras "même pas peur" avec ton référendum, ils ont l'émission systémique de la monnaie, les crédits, les taux, l'appui du FMI, ils sont 27 nations, alors que nous, on n'a même pas les cylindres !..il n'y a plus de salles de machines à imprimer, il aurait fallu créer une monnaie intermédiaire et le temps presse dans 48 h c'est cuit, les distributeurs sont déjà à sec"...

Enfin quelque chose comme ça. Alors, peur d'un embrasement ? d'un scénario à la Allende ? le souvenir qu'il avait de la prise de pouvoir par les Colonels fin des années 60 ? Peur d'être isolé sur la scène internationale ? peur d'avoir à d'écrire l'histoire ? Peur d'envoyer le peuple grec au clash ? Lui seul le sait vraiment. Moralité question mal posée donne... C'était trop tard...en réalité c'était déjà joué, les cours de la bourse ré-augmentaient le vendredi soir avant la fameuse nuit du dimanche du 13 juillet. Fin d'une belle histoire. Qui n'a jamais primitivement existé.

2- LE CHOIX ICONOCLASTE

On imagine bien que c'est une responsabilité que de quitter l'Euro ; sauf que si les gens, les citoyens, acceptent le chalenge ils deviennent les acteurs et alors il faut lancer le plan (le véritable B). Il y a nombre d'économistes de renommés qui sont sur cette position, avec des simulations de calculs qui s'appuient sur une relance de l'économie provenant d'une hausse du pouvoir d'achat, une dévaluation compétitive, une dépréciation mécanique de la dette, donc des intérêts. Bien entendu il y avait à mettre en place des mesures de salubrités, celles-ci impopulaires pour le grand capital, et non pour les classes populaires (pour une fois).

Un contrôle des mouvements en devises, des capitaux flottants, une nationalisation des banques et des secteurs clés, les banques devenant un instrument au service de l'Etat et des citoyens. Autre éventualité était de faire un défaut sec pendant une période transitoire (moratoire). Mais ceci suppose une volonté politique. Avec la fonction régalienne de battre monnaie.

C'est ce que font la majorité des Etats dans le monde, et en tout premier lieu, les américains, les anglais, les russes, les chinois. Les chinois tiens...ne sont-ils pas cités comme une "grande puissance économique" malgré une monnaie dont la contre valeur est dérisoire (parité) ? Au contraire, ils en jouent comme un avantage compétitif. Donc ces différents leviers pouvaient êtres des avantages par un changement de paradigme. Il faut choisir sa "clientèle" amigo. Un paradigme légitime si le peuple en donne mandat. En s'appuyant sur un élan populaire et citoyen de la citadelle assiégée avec : un cadastre, une TVA normalisée et respectée, un impôt réquisitionné sur les armateurs et sur le foncier de l'église orthodoxe ainsi que des leviers contraignants contre la fraude fiscale et autres optimisations en exonérations d'impôts locaux ou sectoriels. C'est bien là un exercice démocratique attendu si l'on se réfère au programme annoncé de Syriza de Janvier, non ?

C'est le courage politique minimum, ce qui diffère évidemment du passé. Ce n'est pas en désignant éternellement "la pression de l'Allemagne" les méchants, ou de la B.C.E. sur la Grèce. Si les grecs veulent se prendre en mains ils doivent d'abord compter sur une volonté politique dans l'esprit du CNR à la libération en France. Ainsi Tsipras s'est mis tout seul dans une impasse, sans réel pouvoir de négociation ; même son plan B à lui -qui était une renégociation du montant de la dette- a été royalement rejeté. Rien à voir, circulez ! Dans l'hexagone il y avait Meluch qui piaffait sur le 61 % (un rêve) mais il est lui aussi sur la ligne de Tsipras (ou Iglesias de Podemos) il s'accroche à l'Euro depuis toujours, il est inaudible. Il a pourtant eu le "test" grandeur nature qu'un référendum qui dit NON, après celui de 2005 en France, n'inverse pas un rapport de force. Il ne suffit pas de critiquer l'Allemagne le croque mitaine..

Le diagnostic ne suffit pas : il faut les moyens. Ils ont vérifié "en live" que l'on ne tord pas le bras aux allemands par des référendums, sachant que le Parlement européen est "à droite toutes" avec le PPE majoritaire et pour longtemps. L'Europe à pour matrice le libéralisme et la compétitivité, c'est dans le marbre de l'accord de Lisbonne et du dernier traité budgétaire avec zéro déficit. En France ce n'est ni la droite, ni le PS ni le centre, ni les écolos, ni le FDG, ni même le NPA. qui ont cette volonté économique de revenir au Franc pour prendre le problème à bras le corps. Et on sait que les classes populaires sont dégoûtées par des élections qui ne changent la vie en rien.

Le "changement" ah oui, on l'avait oublié c'est quand déjà ? Celui-ci, s'il a un sens, doit se donner les moyens économiques révolutionnaires -et non pas réformistes- adaptés aux enjeux en renversant ce carcan européen qui étouffe les peuples. "Le changement" ce n'est pas le problème de l'impôt à la source ; si c'est pour continuer sur des exonérations ou laisser la fraude fiscale prospérer. Ce n'est pas en ouvrant des lignes d'autocars ou sept dimanche par an. Ce n'est pas en taxant le l'activité de trading des banques de dépôt jusqu'à..0,5 % des flux. C'est en quittant cette monnaie féodale et sa bureaucratie, ces barons de l'entre soi bruxellois et des lobbys des affaires infiltrés à Strasbourg, qui préparent le TAFTA. Cela commence comme ça.

Le manque de maturité de Tsipras dans cette guerre économique d'aujourd'hui doit servir de leçon à tous les progressistes qui veulent retrouver la souveraineté d'un Etat/nation, libre parce que indépendant et non aligné. Et il faut accepter de casser des oeufs pour faire une omelette. On peut toujours s'en remettre au saint esprit, en ce moment ça redevient à la mode.

Sinon il faudra attendre la catastrophe systémique des marchés qui finira par poindre. Le boulot de nettoyage, le collapse de l'Euro, sera produit par les artificiers eux mêmes, les apprentis sorciers. Beau bordel en perspective.

Voir la vidéo 3 jours avant le référendum

La veille du référendum en Grèce Onfray avait déjà anticipé le scénario ... http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/michel-onfray-face-a-ruth-elkrief-578084.html



46 réactions


  • Le p’tit Charles 25 juillet 2015 10:36

    Tous les économistes et tous les politiciens du monde connaissaient le problème de ce pays depuis des dizaines d’années...Aujourd’hui ils viennent de trouver enfin le robinet d’eau chaude.. ?

    Ce n’est que la « PREUVE » de la compromission de ces gens avec l’argent.. !


  • philippe baron-abrioux 25 juillet 2015 10:58

    vous souvenez vous de de Gaulle ,lors d’une conférence de presse : « l’Europe ,l’europe ,l’europe ;ils n’ont que cela à la bouche et, à ce mot , bondissent sur leurs chaises comme des cabris ! » ?
    vous parlez du C.N.R à la libération de la France ,période où ,lui ,le Général , avait eu le « culot » de prendre dans son cabinet des communistes (pour avoir participé à la Résistance ) et travaillé avec eux à reconstruire le pays . choquant et incompréhensible pour la Droite .

     Tsipras a lui intégré dans son gouvernement des membres de la droite pour lui aussi (bien que dans des conditions différentes ) tenter de reconstruire non ce qui était détruit par la guerre mais par accumulation de mensonges ,d’erreurs , de fraudes en tous genres et de pratiques malhonnêtes en particulier concernant l’admission de la Grèce dans l’Europe et dans la zone Euro .

     il a sans aucun doute commis des erreurs ,les conditions matérielles pour qu’ un plan B puisse exister n’étaient pas réunies et la mauvaise évaluation du rapport de force ne lui permettait pas (malgré le référendum ) d’aboutir :il n’était plus audible , ni crédible aux yeux de ceux qui avaient déjà tout verouillé .

    de Gaulle avait ainsi qu’Adenauer une « vision de la France » (et de l’Europe) dans un contexte et des équilibres qui ne sont plus . j’ai 2 atlas :1 qui date de mes études (bac en 1970 ) et 1 qui date de 2000 . impossible de ne pas voir les évolutions des frontières si ce mot a, à 30 ans d’écart, le même sens .

    plus encore ,les zones d’influence des pays ,les zones d’investissements de capitaux étrangers (pour autant qu’on puisse en identifier l’origine et les migrations opportunistes ) .

    vous attendez le « grand soir » et vous vous déclarez « indigné » .

    pour ma part , j’attends le« moment de la raison triomphante » ,utopie je le sais , mais je persiste à y croire et je suis aussi indigné au point de coller sur mes vitres et donc à la vue de tous, mes écoeurements devant les renoncements ,les barbaries,l’ignorance et le bourrage de crânes .

    un 21 AVRIL 1967 ,début du coup d’état des colonels , ou un 21 septembre 1973 doivent rester en mémoire . vigilance !

    pour le moment ,les jeux semblent faits .


  • Blé 25 juillet 2015 12:48

    Les banquiers rêvaient de pouvoir maintenir les peuples sous leur joug, la construction européenne telle qu’elle est (dominée par l’ Allemagne), ce rêve des banquiers et des transnationales a été réalisé. La crise grecque n’est qu’un hors d’œuvre, un exemple pour le cas où d’autres pays oseraient tenir tête à la troïka, à Merkel, Schaüble et compagnie.

    Entre les mensonges des élites politiques, médiatiques, économiques, leurs trahisons, leur cynisme, les travailleurs n’ont pas beaucoup de choix. Ils se laissent faire et il faudra toujours plus se serrer la ceinture ou ils reprennent en main leur destin quitte à secouer un bon coup le cocotier :
    Grève générale, grève des achats dans les grandes surfaces, occupation pacifique des espaces publics, etc..., etc... pendant plusieurs jours. En face, les oligarques ont le temps pour eux et le pouvoir, la seule chose qu’ils craignent c’est que les gens d’en bas s’organisent vraiment et leur fasse perdre quelques millions.


  • mmbbb 25 juillet 2015 12:57

    etre professseur et ecrire des conneries ainsi est detestable Il merite d’etre licencie Il est toujours etonnant de constater que l’extreme gauche se fait le complice de la mafia qui a gangrene ce pays Les banques grecques sont vides les comptes numerotes doivent etre credites de l’argent detournes par ces grecs sans foi ni loi et n’ayant rien a foutre de leur pays puisque l’auteur oublie que des milliards ont ete verses L’argent debloque n’est pas celui des banques mais de de fonds structurel donc de nos impots . Onfray est paye par le contribuble s ’il etait grec il lecherait desormais les cailloux comme desormais le feront les fonctionnaires grecques


    • philippe baron-abrioux 25 juillet 2015 16:57

      @mmbbb

      n’auriez vous pas un dent contre les profs ?

       et une autre contre l’extrême gauche ?

      une encore contre Michel Onfray ?

      quand même pas contre les fonctionnaires payés par nos impôts ?

      voudriez vous aussi supprimer les impôts et découvrir le coût réel (et donc à payer) de ce qui est mis à notre disposition par cet état qui paye ses fonctionnaires : à tenter si vous aimez vraiment les surprises .

      je ne suis pas sûr que vous apprécieriez .

       


    • Laulau Laulau 26 juillet 2015 17:30

      @mmbbb
      Bon vous n’aimez pas les professeurs, cela se lit dans votre orthographe. Par ailleurs, même si je n’aime pas beaucoup Onfray, je dois vous signaler qu’il n’est pas fonctionnaire et que vous ne le payez donc pas, alors soyez heureux et retournez à votre boutique.


  • bakerstreet bakerstreet 25 juillet 2015 13:06

    "...C’est ce que font la majorité des Etats dans le monde, et en tout premier lieu, les américains, les anglais, les russes, les chinois. Les chinois tiens..

    Vrai, mais petit problème de taille : La Grèce n’a pas d’économie réelle, contrairement à ces grandes puissances..Le Grexit, c’est la saut ( ou seau ?) dans le vide, mais cette fois ci sans élastique ni parachute. Plus d’accés au credit, comment voulez vous en sortir ?...Bon, le citoyen grec pourra peut être voter une nouvelle fois la fin de l’austérité..C’est ce raisonnement de base, que comprend un enfant de 5 ans, et qui n’est pas admis par certains, tout à leur interprétation manichéenne de la crise grecque, ne veulent pas entendre....

    Croyez vous sérieusement que ceci est la victoire d’un clan ? C’est la défaite de tous, y compris des allemands qui voulaient être beaucoup plus pragmatiques. le vent du boulet n’est pas passé loin. N’en déplaise à certains, la Grèce n’a été conservée que par rapport à une décision politique, pas économique( on chercherait en vain laquelle) Tant mieux pour elle, apparemment les grecs ne voulaient pas autre chose.
    Quand à l’europe l’europe l’europe, elle est le produit mercantile de tous les pays, une addition de toutes les avantages espérées, moins la soustraction de tout à ce qu’on veut pas renoncer au plan national. Ca nous donne cette amicale des commerçants, qui veut lutter contre les supermarchés. Je reste européen car comme les grecs je pense qu’il n’existe pas d’autre avenir, mais il va falloir nous bouger le cul pour que ça marche. 

  • alberto alberto 25 juillet 2015 13:07

    Dany, ton article est bien.

    Mais, je pense que Tsipras avait un joker qu’il n’a pas su utiliser : l’option « Poutine » !

    La Grèce est un pays fortement ancré dans l’OTAN, avec de nombreuses bases militaires, et si Tsipras avait fait mine ouvertement d’un rapprochement avec Moscou : Obama serait sorti du bois pour souffler dans les bronches de Merkel et de son sinistre des finances...

    Nous savons qu’il est allé voir Poutine durant la crise : que se sont-ils dit ? Sans doutes que les propositions russes étaient-elles insuffisantes ? Va savoir, n’empêche qu’à son retour de Moscou, je pensais qu’il aurait tenté le coup. Dommage, non  ?


  • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 25 juillet 2015 13:12

    Onfray est totalement à coté de la plaque :

    - Il veut une UE socialiste et non pas neolibérale (doublement sot car l’UE n’est pas par définition néolibérale)
    - Il se demand pourquoi Syriza n’a pas fait de réformes de gauche sachant que toute réforme est exigée comme caution par l’UE et que l’UE s’opposait à la taxation des riches et du clegé (contrairement à Syriza)
    ...

    Et surtout il n’envisage absolument pas la sortie de la Grèce de l’Europe ou de l’UE, alors que ce qu’il préconise aurait sorti la Grèce de facto.

    Quant à la mythologie du plan B, elle était totalement arrivée par surprise : le plan A semblait parfaitement raisonnable, qu’il aurait du être aménagé juste pour que les politicards ne perdent pas la face. Et on a appris que les fonctionnaires européens sont en réalité de dangereux incompétents.


    • Aldous Aldous 25 juillet 2015 13:20

      @La Voix De Ton Maître
      En bref, il n’est pas prémonitoire, juste suppositoire ? smiley 


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 25 juillet 2015 20:09

      @La Voix De Ton Maître
      Ce ne sont pas les fonctionnaires, mais les non élus de la Troïka qui ont mené les négociations.


      Onfray ne fait que répéter les mantras du PCF/FDG et de la Gauche réformiste européenne :
      - humaniser le capitalisme (le réguler par des lois ne leur traverse pas l’esprit)
      - mettre l’euro et la BCE au service des peuples ( Comment faire, la BCE est indépendante et l’euro est irréversible ?)
      - harmoniser les salaires vers un salaire minimum européen, ( ce sont les Traités qui ont organisé le dumping social et fiscal et les travailleurs détachés )
      - et autres billevesées...

      Tout ce qu’ils proposent est interdit par les Traités.
      Il faudrait entièrement changer le contenu des Traités, ce qui n’est pas possible.

      Les 9 Partis de la Gauche européenne ne sont, comme le FDG, et le FN, que des Partis leurre, destinés à faire rêver et à éviter que les Français ne se rassemblent pour sortir de l’ UE.

    • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 26 juillet 2015 10:54

      @Fifi Brind_acier

      La trollka, c’est trois institutions internationales, Chistine Lagarde (failli mettre un c a la place du d) est une fonctionnaire internationale française.

      Et c’est encore une bonne raison de dire que il ne peuvent pas de nature néolibérale tout en étant payés par l’état. Il ne sont pas de vrais socialistes non plus. Et je pense qu’il est temps que les gens s’en rendent compte : la dualité gauche/droite communisme/capitalisme n’est plus d’actualité.

      Et comme vous dites, Onfray parle mais ne peut rien


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 26 juillet 2015 20:44

      @La Voix De Ton Maître
      Les Institutions fonctionnent toutes avec l’argent du contribuable.
      Aussi bien l’OTAN, que le FMI, la BCE ou la Commission européenne.


      La Commission européenne a un budget qui vient de tous les contribuables européens, elle ne produit rien, mais aspire et répartit le budget, avec une grosse partie liée au fonctionnement de cette usine à gaz. « L’ Europe, c’est la PAIE ».

      Il y a une différence entre les fonctionnaires européens, recrutés par concours, et les dirigeants, qui se cooptent entre eux, n’ont passé aucun concours, viennent souvent de chez Goldman Sachs, et ne sont élus par personne.

      Les seuls qui soient élus, sont les députés européens, mais ils n’ont qu’un pouvoir consultatif.
      En résumé, ceux qui sont élus ne décident de rien, et ceux qui décident ne sont pas élus.


  • franc tireur 25 juillet 2015 14:15

    Onfray est comme tous ces néo marxistes francais :croyant que les autres peuples européens ont envie de socialisme, de gauche, d egalitarisme ..

    et bah non, la France est une exception en Europe ( excepté les grecs..) , un ilot keynesiano marxiste dans un ocean libéral .il suffit de voyager pour s en rendre compt.
    nos voisins croient en la liberté, les francais en l egalité . voila l irreconciable ,et la rupture tot ou tard. 

    • escoe 25 juillet 2015 17:14

      @franc tireur
      Onfray est comme tous ces néo marxistes francais

      Qualifier Onfray de néo-marxiste est pour le moins audacieux...


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 25 juillet 2015 20:17

      @franc tireur
      La liberté n’a pas le même sens chez les américains et en France.
      Pour nous, il s’agit des libertés publiques.
      Pour les américains, il s’agit de liberté du commerce.


      1812, Andrew Jackson qui deviendra Président des USA en 1829, définit la doctrine :
      « Nous allons nous prévaloir de notre droit au LIBRE échange et ouvrir le marché (mondial), aux produits de notre sol, AFIN D’ÉGALER LES EXPLOITS DE ROME. »
      Rome était un empire, c’est la définition même de l’ impérialisme.

      Sur les billets d’ 1 dollar, est inscrite la devise, sous la pyramide :
      « NOVO ORDO SECLORUM »
      Pour le nouvel ordre des siècles = le Nouvel ordre mondial.

    • franc 26 juillet 2015 21:20

      @escoe

      Oui, Onfray est plutôt antimarxiste


  • julius 1ER 25 juillet 2015 14:42

    Le manque de maturité de Tsipras dans cette guerre économique d’aujourd’hui doit servir de leçon à tous les progressistes qui veulent retrouver la souveraineté d’un Etat/nation, libre parce que indépendant et non aligné


    @l’auteur,
    arrêter de répéter comme une litanie que revenir à l’Etat-nation sans changer quoique ce soit aux règles du Capitalisme financier, sera notre rédemption... 

    c’est d’abord une escroquerie intellectuelle avant d’être une escroquerie tout court !!

    d’autant plus que si l’on garde les mêmes politiciens sortis du même moule avec les mêmes fondements idéologiques (on peut aussi inclure le FN) eh bien je ne vois vraiment pas ce qu’il pourrait y avoir de différent par rapport à ce que l’on vit aujourdhui ???????????????

  • leypanou 25 juillet 2015 15:05

    Erreur : Varoufakis n’a pas démissionné, il a été démissionné sur injonction de l’aile droite de Syriza, et dont le représentant est le négociateur en chef de la délégation grecque et en plus très écouté de Tsipras. (cela fait une certaine ressemblance entre F Hollande et Tsipras, qui a nommé le plus à droite du PS à Matignon).


    • bakerstreet bakerstreet 25 juillet 2015 15:38

      @leypanou

      C’est juste, mais on finirait pas de dresser les invraisemblances et les partis pris de l’article, oubliant que ce parti n’est qu’un agglomérat hétéroclite, un bricolage entre radicaux de gauche, déçus d’aube dorée. Pas besoin d’être grand clerc pour savoir comment tout cela allait tourner ; en dépit des effets de théâtre, et d’hystérie, la réalité reste ce qu’elle est et autant arrivisme de certains populistes, qui ont profité à fond de l’"échelle de la crise pour monter sur le toit, et se forger une petite carrière

  • Pascal L 25 juillet 2015 15:05

    Tsipras est un politique comme les autres ; incapable d’imaginer un avenir qui ne soit pas une extrapolation du présent. Vafourakis avait un plan de sortie et Tsipras a eu peur et l’a refusé. Pour une fois qu’il y avait un ministre des finances qui était visionnaire et tout a été gâché.


    Nous allons vers la même débâcle en France, car personne ne veut voir la catastrophe qui arrive. Cette catastrophe pourrait être évitée, mais elle arrivera parce que aucun politique en France n’a le courage de faire le nécessaire. Ceux qui ont reconstruit la France après la guerre n’étaient pas issus des partis politiques et cela fait une grosse différence.

  • Attilax Attilax 25 juillet 2015 15:42

    Tsipras a révélé sa vraie nature. Je pense qu’il a lui-même été surpris par le résultat du référendum, et à présent, il n’a plus d’autre choix que de faire tomber le masque : c’est un traître, un européiste béat de plus, qui vient de livrer pieds et poings liés son peuple à la finance internationale quand il avait les moyens de tout péter... C’est triste et désolant, d’autant qu’il avait de nombreux atouts dans son jeu, et une vraie légitimité populaire. Terminé, Syriza. Merci et bravo pour le boulevard qu’ils offrent à Aube Dorée...


  • David Heyo 25 juillet 2015 15:59

    Olivier Delamarche l’a bien résumé récemment, en disant que l’UE avait envoyé des petites frappes à Tsipras, et que ça avait marché. L’excuse du manque de matériel pour fabriquer la drachme est peu concevable, quand on sait que les grecs eux-mêmes, sans moyen, ont créé une monnaie alternative et font du troc. Le gouvernement devait prévoir la possibilité de fabriquer une nouvelle monnaie peu importe son nom,et ce n’est pas trop difficile pour un état de préparer le matériel. Tsipras s’est peut-être fait avoir, mais il a démontré n’être pas à la hauteur, malgré des circonstances favorables. A sa décharge, le problème est que les grecs ont du mal à se défaire de l’euro, barrière psychologique, et peur de « redevenir un pays des balkans ». Mais maintenant on se dirige lentement vers une prise de pouvoir militaire, le jeu politique étant bouché et le pays est toujours incapable de pays une dette illégitime


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 25 juillet 2015 18:50

    Onfray ferait mieux de fréquenter un peu plus le site de l’ UPR, il saurait que l’ UE n’est pas réformable. Il faudrait que les 29 pays, dont l’ Allemagne, soient d’accord à l’unanimité pour changer totalement les contenus des Traités.
    Ce qui n’arrivera jamais, ils ne sont d’accord sur rien. 


    Dès 2011, l’ UPR avait annoncé que la Troïka envisageait le pillage des biens publics grecs. En 2011, la Troïka parlait déjà de 50 milliards d’euros de ventes diverses au bénéfice du privé.

    L’UPR dès le 26 janvier 2015 avait annoncé que Syriza était un Parti leurre, qui n’obtiendrait pas l’arrêt de l’austérité en restant dans l’ UE et dans l’ euro.

    D’ailleurs Tsipras n’a pas menti.
    Il avait donné toutes les garanties qu’il aiderait à sauver l’ UE et l’euro :
    - Il rassure les investisseurs de son attachement à l’UE & à l’euro.
    - Il rassure les lecteurs allemands de Die Zeit : « 
     »Sortir de l’euro serait la fin de l’idée européenne, nous devons les défendre, peu importe le prix". Le prix, ce sont les Grecs, qui vont le payer.
    Mais l’ UE & l’euro sont provisoirement sauvés, What else ?


    Ce sont les médias, le FN et le FDG qui ont laissé entendre autre chose, pas Tsipras.
    La seule chose qu’on puisse lui imputer, c’est d’avoir fait un referendum, pour le violer quelque jours après. Comme Sarkozy et Hollande avec le referendum de 2005.

    • Attilax Attilax 25 juillet 2015 22:09

      @Fifi Brind_acier
      Exact. Vous devez donc adhérer au mouvement du 14 juillet, qui déclare constitutionnellement illégitimes tous les députés qui ont voté pour le traité de Lisbonne malgré le « non » clair et sans appel de leurs électeurs ?


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 26 juillet 2015 07:44

      @Attilax
      Si on faisait la liste de tout ce qui est illégitime, il y aurait de quoi remplir un annuaire...
      La question est de savoir pour quelle raison se rassembler ? Pour l’ UPR, c’est pour sortir de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN, et que la France retrouve sa souveraineté.
      Le mouvement du 14 juillet n’a pas ces objectifs, donc, il ne m’intéresse pas.
      Merci quand même !


    • simplesanstete 26 juillet 2015 19:31

      @Fifi Brind_acier

      dites moi Fifi, avez vous été viré, évincé, du blog « les crises ». Moi, oui.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 26 juillet 2015 20:07

      @simplesanstete
      Je suis censurée quasiment tous les jours par la modération du site de Berruyer, les Crises !! Mais je pense qu’il fait pareil avec tous les Partis politiques, sauf le FDG qui avait pignon sur rue pendant toutes les négociations de la Grèce.


      Il est d’accord avec Jacques Sapir sur la sortie de l’euro, mais ne veut pas entendre parler de sortie de l’ Union européenne. Il disserte sur tout, sauf sur le contenu des Traités européens et ne supporte pas d’entendre parler de l’article 50 !

      Quasiment tous les commentaires UPR sont censurés.
      Je dois avoir 3 ou 4 posts par semaine qui sont acceptés, pas plus...
      Ce matin, allez savoir pourquoi, mon commentaire est passé.
      Trois de mes commentaires ont été acceptés le 22 juillet, sur ce texte : « La Gauche et l’euro ».
      Mais je continue à visiter son site, il publie des articles intéressants.

    • simplesanstete 26 juillet 2015 22:48

      @Fifi Brind_acier
      Merci de votre réponse je me doutais de quelque chose dans le genre de limite.


  • alinea alinea 25 juillet 2015 23:56

    J’ai idée que Tsipras a voulu s’adresser aux dirigeants de l’UE, d’égal à égal ; Un pays, une voix ; il peut faire capoter une décision qui doit se prendre à l’unanimité. Il a décrié les punitions faites aux Russes qui punissent tant d’européens.
    J’ai idée que pour les Grecs, être dans l’Europe est très important ; on dit le gain, peut-être, mais aussi une famille, une protection, une promotion.
    Ce refus viscéral d’imaginer sortir de l’UE ne peut s’expliquer que par l’importance symbolique que lui appartenir représente.
    Il y a ça, qui me paraît important, et aussi, plus pragmatique, le gouffre réel au bord duquel ils sont.
    Petit pays débordé, se retrouver seul, et réaliser qu’il s’est fait détruire par ceux qu’ils avaient voulus comme amis, comme égaux.
    Un désespoir, une tâche immense à accomplir, et ce foutu destin qui leur colle à la peau.
    Tsipras n’avait pas imaginé que l’UE ferait ce qu’elle a fait à l’annonce du référendum ; pourquoi avait-il oublié sa réaction à l’annonce du référendum de Papandreou ?
    Ils n’ont pas encore les armes létales des grands de ce monde ; ils sont encore humains, et dieu les préserve de jamais les obtenir.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 26 juillet 2015 07:59

      @alinea
      Leur entrée dans l’UE a correspondu avec une manne financière que l’ UE n’a pas pu, ou pas voulu, contrôler. Depuis leur entrée dans l’ UE, la Grèce a reçu 81 milliards de fonds structurels européens, dont une partie a servi aux grands travaux, à construire des routes, des ponts etc.
      Exemple d’usage des fonds structurels qui ont aidé les Grecs.


      Mais une autre partie s’est volatilisée dans la corruption et le clientélisme. Ce qui n’a pas été perdu pour tout le monde.. Les Jeux olympiques ont coûté 13 milliards d’euros, pour des installations laissées à l’abandon.

    • alinea alinea 26 juillet 2015 11:10

      @Fifi Brind_acier
      Toutes choses très utiles au peuple qui maintenant raque !! Ah !! Il a voté pour les corrompus, j’ai lu ça dans un commentaire ! C’est sûr que la corruption faisait partie de leur campagne et que le peuple a trouvé ça au poil !! smiley


    • bakerstreet bakerstreet 26 juillet 2015 11:13

      Il y a des secteurs économique qui marchent, tout de même, en grèce. 

      http://bit.ly/1eq4uLa : Mais où vont les juteuses subventions européennes pour l’immigration...Et si le spectre de l’immigration était utilisé en Grèce pour continuer à recevoir des aides de l’Europe ? 

      Autre curiosité, mais il en est tant : Selon le ministère des Finances, quelques 900.000 personnes doivent à l’Etat une estimation 41,1 milliards d’euros en impôts impayés. Toutefois, 5% des fraudeurs doivent 85 % du montant impayé. Cela représente 14 700 individus, entreprises ou organisations qui doivent 37 milliards d ‘euro, selon le ministère.Chacune d’eux doit plus de 150.000 euros.

      On voit là même que l’état grec reconnaît parfois ses incapacités criantes... Ce n’est pas pour rien que l’europe veut réformer l’institut des statistiques. Impossible de savoir exactement combien il y a de fonctionnaires par exemple, dans le pays. ( entre 30 et 40% de la population) Mais il faut vraiment se donner la peine de chercher pour trouver ce genre d’information pour ne rien trouver de probant. La plupart du temps on préfère faire dans le mécanisme de déni, ou le bottage en touche, évoquer l’Europe indigne, Merkell et la dette odieuse. 

      Et montrer coté vitrine Tsipras, révolutionnaire acceptable. Mais ne pas trop le montrer avec d’autres ministres de Syriza, rivalisant en déclarations aussi extrêmes que contradictoires, tel que l’nnénarable Panos Kammenos, ministre de la défense, aux valeurs d’extrème droite, qui avait menacé en forme de chantage, d’inonder l’europe d’immigrants clandestins et de djihadistes. 

      Mais les limites de ce verbiage sont limités par la manne que représente l’immigration, un secteur attractif, et on revient au début de ce billet


    • bakerstreet bakerstreet 26 juillet 2015 11:18

      « Tant que le problème existe », l’argent coulera à flot....


      Une phrase qui fait sens, tout de même, dans ce lien étonnant et révélateur de l’étendue d’une corruption étonnante, et hautement ingénieuse, n’hésitant pas à s’étendre dans le domaine humanitaire. 

    • simplesanstete 26 juillet 2015 19:33

      @Fifi Brind_acier

      dites moi Fifi, avez vous été viré, évincé, du blog « les crises ». Moi, oui.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 26 juillet 2015 20:13

      @simplesanstete
      Je vous ai répondu plus haut.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 26 juillet 2015 20:17

      @alinea
      Jacques Sapir analyse les mensonges de Pierre Laurent sur la Grèce.


  • izarn izarn 26 juillet 2015 12:51

    Le pire, c’est désormais de pouvoir désormais mettre en doute les gens se disant de gauche, comme Syriza et Podemos...Ne parlons plus de Méluche totalement carbonisé. Hollande peut se rassurer sur sa gauche. Merci Tsipras.
    Grosso modo, ce sera la débacle totale de cette gauche en Grèce, vu le résultat économique épouvantable depuis 6 mois, bien pire dans un an : Grèce encore plus misérable, dont la souveraineté n’est plus que peau de chagrin. Il est sur que les grecs vont applaudir les résultats de Syrisa et son chef économiste Varoufakis...Belle réussite, faire encore pire que Papandréou.
    C’est tellement grotesque, irréaliste, que j’y vois carrement une manipulation destinée à détruire en Europe toute volonté populaire de s’attaquer à l’euro.
    Car finalement le comportement de Tsipras et de Varoufakis, sont en tous les points suspects : Ils ont organisé méticuleusement leur défaite. Le forfait accomplit, le Maitre économiste, a quitté les lieux...Prudent. Le lynchage n’est pas loin.
    Donc Varoufakis n’a jamais controlé les flux de capitaux s’enfuyant hors de Grèce. N’a t-il pas compris, que les banques grecques seraient ainsi et trés rapidement sous la coupe de la BCE par manque de liquidité ?
    En clair Tsipras va détruire tout moyen de sortir de la zone euro : Plus d’argent dans les banques. Plus le moyen de réimprimer mécaniquement des drachmes, ce dont il se vantera !
    Sapir doit etre épouvanté, car la sortie de l’euro désormais programmée, inévitable, se fera dans des conditions déplorables. Une vraie démonstration pour dissuader les autres peuples. But de la manip. La démonstration, la leçon de l’eurogroupe n’est pas terminée ! Accrochez vous à la rambarde citoyen ! Ca va vous enlever le désir de sortir de l’euro !

    Ainsi pendant le referendum on a organisée de toute pièce une pseudo sortie de l’euro, pourtant dans l’euro, destinée aux gogos : Blocage de la BCE refusant d’alimenter les banques grecques. Scénario totalement ridicule en cas de véritable sortie de l’euro bien préparée :
    -Controle des capitaux en sortie, ce qu’avait fait Roosevelt dans les années 1930. La on fait l’inverse, toute la richesse de la Grèce va se planquer en Allemagne !
    -Passage de l’euro à la drachme. Bien entendu par vengeance, la BCE ou la Fed se seraient acharnée contre la nouvelle monnaie, si elle était betement cotée en bourse. Ce que ne font toujours pas les chinois avec la leur. Alors ?
    Mais il faut analyser les exemples précedents comme l’Argentine : Ca marche !
    Ensuite l’aide hautement probable de la Russie, et de la Chine pour soutenir la drachme et l’économie grecque. Gazoduc passant par la Grèce : La manne salutaire !
    En fait le scénario avait été décrit par Jacques Sapir comment étant réaliste et trés bénéfique pour la Grèce. Alors ? Pourquoi Tsipras a fait exactement l’inverse ?

    Donc il faut bien voir n’en déplaise aux gauchistes, qu’ils se sont fait avoir en première grandeur. Y compris Lordon, Sapir, et meme Delamarche qui fait semblant de s’etre trompé pour en rajouter une couche...
    Pourtant c’était simple à deviner : Rester dans l’euro c’était vouloir rester en prison.
    Syndrome de Stockholm, manipulation de naifs, trahison ?


  • smilodon smilodon 26 juillet 2015 14:15

    @ l’auteur : Dommage que ce mec craigne autant pour sa peau qu’il est revenu sur sa vision de l’islam !... Mais bon !.. Il protège sa famille !... On rigole pas avec l’islam !..... Ceux qui ne le savent pas encore, l’apprendront !......Adishatz.


  • georges 26 juillet 2015 20:01

    Le problème de tsipras et de la grèce en général est que le peuple grec, dans sa grande majorité et s’il faut en croire les médias européens, le peuple grec donc ne veut pas sortir de l’euro... de là, il n’y a aucune possibilité de changer quoique ce soit au dictat de la troika...
    En outre, comment penser que Merkel ou, aussi bien Hollande, puissent vouloir être conciliant sur la question des mesures d’austérité à l’égard du peuple grec alors que le RSA, en france, s’élève à 531 euros, pour une personne seul(e) et, en Allemagne, que les lois HartzIV ne concède tout au plus que 400 euros mensuel à une personne précarisée concernée par celles-ci...
    Pourquoi merkel ou Hollande accorderais au peuple grec ce qu’elle/il n’accorde pas à leur propre peuple ?!?
    La solution aux mesures d’austérité en grèce est donc à l’inverse de ce qui est considéré, à savoir que ce soit déjà et d’abord dans des pays comme l’allemagne et la france que les minimas sociaux remontent pour qu’ils puissent aussi s’élever en faveur du peuple grec et donc inverser les mesures d’austérité qui y sont appliquer...
    Ceci dit, sans constitution d’un cadastre, imposition effective des armateurs et de l’église orthodoxe comme une perception effectif de la TVA, il ne sera alors y avoir une résolution de la dette grecque... dans ou hors de l’union européenne...
     


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 27 juillet 2015 10:56

    Tout cela est bel et bien beau, mais je n’ai pas vu le rapport entre Tsipras, la Méluche, et notre sémillant philosophe ou historien des philosophes hexagonal :

    Michel Onfray, oui, mais on frétille pour quoi à Paris dans cette affaire grecque ?
    À moins qu’on veuille se mettre le cerveau au frais, par temps de canicule hellène ?


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 27 juillet 2015 11:01

      @Olivier Perriet

      à mince, la réponse à ma question était dans les 3 derniers mots de l’article ; ridicule tout ça :
      la tronche d’Onfray en accroche, pour 3 mots à la fin et 15000 sur les fantasmes grecs d’un gaucher romantique


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