vendredi 22 novembre 2019 - par Daniel MARTIN

Croissance démographique, un péril majeur trop ignoré

Aujourd’hui, la question démographique reste l’une des données fondamentales de l’écologie qui impacte le plus. Même si l’on réduisait considérablement les émissions de CO2, ce qui est souhaitable, alors que la démographie poursuivrait sa croissance, il n’en résulterait aucun impact positif significatif, notamment pour le climat.

 

Quelques rappels concernant la Démographie

Il nous a fallu 200 000 ans pour atteindre 1 milliard d’humains (1800 ans de notre ère). Puis à peine plus de 200 ans seulement pour arriver à 7,7 milliards. En 2009 nous étions 6,7 milliards, en 2019 (10 ans plus loin) nous sommes 7,7 milliards et sauf grave pandémie, accident nucléaire majeur ou télescopage avec un astéroïde, les 8 milliards seront atteints en 2020, soit une augmentation d’un milliard d’habitants en une décennies. Si ce rythme se poursuivait ainsi, en 2050 il y aurait 11 milliards d’habitants… Et 16 milliards en 2100 soit une augmentation de 10 milliards en un siècle... Si on y ajoute la perte annuelle moyenne de 100 000 km² de terres arables, qui correspond à l’étude de B. SUNDQUIST de l’institut du Minesota, étude un peu ancienne, mais toujours d’actualité et nullement contestée par les experts du climat. C’est, par exemple, la superficie totale de la France qui disparaît tous les 5 ans… Et en 40 ans, c’est presque la totalité de la superficie des 28 pays actuels de l’UE...

Population mondiale en pourcentage par régions du monde en 1960 et 2017

Afrique : en 1960 c'est 9,4 % - en 2017 c'est 16,6 %

Afrique du Nord   en 1960, 2,1 % - en 2017       3,1 %

Afrique subsaharienne  en 1960, 7,3 % - en 2017 13,5 %

Amérique en 1960  14,1% - en 2017  13,5 % 

 Amérique Nord- USA  en 1960, 6,8 % - en 2017    4,8 %

Amérique latine    en 1960,  7,3 % - en 2017       8,6 %

Asie      en 1960  56,1 % - en 2017    59,7 %

Asie centrale  en 1960,    0,8 % -  en 2017 0,9 %

Asie de l’Est   en 1960   26,5 % - en 2017   21,8 %

Asie de l’Ouest en 1960   2,2 % -  en 2017 3,5 %

Asie du Sud    en 1960   19,6 % - en 2017   24,8 %

 Asie du Sud Est en 1960 7,0 % -   en 2017      8,6 %

Europe     en 1960    20% - en 2017   9,8%

(UE, Russie et autres pays)

Océanie    en 1960     0,5 % - en2017 0,5 %

(Source Wikipédia)

Comme on peut le constater par ces données, on ne peut pas dire que les pays les plus impactant sur le plan écologique que sont l’Europe (UE + Russie et autres pays) et les USA aient eu une progression démographique sensible, bien qu’ils représentent 14,6 % de la population mondiale en 2017 (4,8 % pour les USA, 9,8 % pour l’Europe), quand en 1960, les USA représentaient 6,8 % et l’Europe 20 % de la population mondiale ( soit un total de 26,8%). Imaginons si cela avait été l’inverse. Sauf que la population Mondiale était de 3 milliards d’habitants en 1960 et 7,4 milliards en 2017. Ce qui signifie par exemple que pour l’ensemble de l’Europe cela faisait 20 % de la population mondiale de 3 milliards soit 600 millions d’habitants, quand en 2017 avec 9,8 % de 7,4 milliards cela représente 725 millions, soit quand même une progression de 125 millions d’habitants.

L’exemple Européen est aussi valable pour les autres régions du monde. Et que dire de l’Asie,qui dans sa globalité avec 56,1 % de 3 milliards en 1960 soit 1,9 milliard d’habitants passe à 59,7 % de 7,4 milliards en 2017, soit 4,4 milliards en 2017. avec une population d’Asie multipliée par 2 fois et demi soit une très forte explosion démographique, bien qu’elle n’ait progressé en pourcentage que de 3,6 % entre 1960 et 2017, ou encore de l’Afrique, notamment subsaharienne. Pour l’ensemble de l’Afrique avec 9,4 % de 3 milliards en 1960 on a 306 millions d’habitants. En 2017 c’est un bond à 16,6 % pour 7,4 milliards, soit une population de 1,2 milliard d’habitants. Même si pour les pays Africains subsahariens, l’impact écologique est inférieur de 15 % de celui des USA et de l’Europe, sauf que leur population aspire aussi à vivre comme le modèle Occidental, ce qui est physiquement impossible, d’autant que les bouleversements climatiques vont participer aux migrations massives de ces population, avec pour nombreux d’entre eux une fin de vie tragique en mer méditerranée et des conflits régionaux en perspectives.

Réalisme et sombres perspectives si l’on n’inverse pas les processus démographiques dans tous les pays

Soyons réalistes, on ne le rappellera jamais assez, nous sommes entrés dans l’ère post - croissance économique, poursuivre ainsi sans décroissance démographique équitable et choisie est raisonnablement suicidaire, il suffit de se référer à l’écologie Science. Aucune espèce ne peut proliférer indéfiniment au détriment des autres espèces, notamment par l’épuisement des ressources naturelles, la dilapidation de leur territoire et la destruction de leur Biotope, comme le fait l’Homme, sans se mettre elle même en danger et disparaître.

Contrairement aux cinq précédentes extinctions des espèces, Pour la première fois l’homme est le seul responsable de la sixième extinction massive des espèces. Jusqu'à un million d'espèces animales et végétales sont menacées d'extinction, dont beaucoup « dans les prochaines décennies », selon un projet de rapport de l'ONU sur la biodiversité. Même s’il est compliqué de savoir si une espèce a définitivement disparu, comme l’oiseau redécouvert en Birmanie, il y a bel et bien des animaux que nous ne reverrons plus sur cette planète que l’Homme, par son nombre et son économie productiviste, détruit progressivement. Malheureusement, nous ne pouvons pas faire l’inventaire de toutes les espèces qui disparaissent. C’est d’ailleurs pour cette raison que certains anciens animaux sont plus connus que d’autres, comme le dodo.

Avec les énergies fossiles et les nouvelles révolutions numériques, un plus pour l’homme qui par sa croissance démographique est aussi le pire pour la planète

Par exemple, aujourd’hui, avec la révolution numérique des nouvelles «  intelligences artificielles » : Il s’agit d’un ensemble d’algorithmes conférant à une machine des capacités d’analyse et de décision lui permettant de s’adapter intelligemment aux situations en faisant des prédictions à partir de données déjà acquises. En se substituant ainsi à l’homme pour des opérations complexes, les robots changent de statut. Dans tous les domaines : entreprises, services, santé, hôpitaux, enseignement, transports, militaires etc. désormais l’Intelligence artificielle s’installe partout avec des applications de substitution totale de l’intervention humaine aux robots par phases successives. Il est évident que les « Intelligences artificielles » vont susciter des espoirs, parfois surréalistes, mais aussi des craintes apocalyptiques, dont certaines peuvent être justifiées.

Faut-il rappeler qu’actuellement on est en mesure de confier des taches sélectives de décision, notamment, pour la justice, la médecine, l’enseignement, mais aussi faire déplacer des véhicules sans chauffeur ou des drones-taxis sans pilote. Y compris faire fonctionner des « entreprises 4.0. « sans aucune intervention humaine, grâce aux interconnexions de l’intelligence numérique entre les machines, avec toutes les conséquences d’éthique, sociales et sociétale que cela suppose. Par exemple, s’agissant de la justice pour désengorger les tribunaux, lorsque cela ne relève pas de décisions concernant des jugements dans des situations complexes, où elles doivent être prises en « son âme et conscience », les robots peuvent très bien suppléer les magistrats pour prononcer des sanctions en fonction de critères très précis.

Si la nouvelle révolution numérique peut également participer à la restructuration des territoires, tout en participant à des politiques locales de décroissance et rééquilibrages démographiques entre grandes zones urbaines et zones rurales actuellement délaissées, notamment dans certaines régions du monde où se concentrent de gigantesques mégapoles avec une extrême misère dans les campagnes, souvent à cause des problèmes climatiques ou du pillages des ressources fossiles, Il ne s’agit pas pour autant de nier les problèmes d’approvisionnement énergétique à plus long terme en métaux issus des « terres rares » (qui ne le sont pas toutes).

En effet, la demande de terres rares est explosive, notre dépendance totale. Il n´existe peu de matières premières, dont la demande, a été multiplié par 30 fois en 50 ans. Mais aussi avec les besoins d’électricité et vu l'explosion de la croissance démographique, la demande ne fera que croître. En 1968 la population mondiale est estimée à 3,5 milliards ( http://www.politologue.com/population-mondiale/ ) elle est passée à 7,6 milliards en 2018 et atteindra très probablement les 8 milliards en 2020 ( https ://www.planetoscope.com/natalite/5-croissance-de-la-population-mondiale-naissances---deces-.html )

La Chine, c'est 90 à 95% de la production mondiale, alors qu’elle ne détient que moins de 30 % des réserves mondiales. Elle alimente à elle seule toute la planète en terres rares. En 10 ans, elle a éradiqué la quasi-totalité de ses concurrents occidentaux par une guerre de prix destructive. Elle est devenue totalement « maître du jeu ».

Plus de croissance démographique c’est aussi plus de consommation moyenne d’électricité par habitant

La consommation mondiale d’électricité est passée en moyenne par habitant de 1525,2 kw heure en 1978 ( https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/EG.USE.ELEC.KH.PC ) à 3130 kw heure en 2018 soit une augmentation de plus du double, quand la population mondiale a augmenté de près de 83 % pendant la même période (ce qui est considérable). Il y a toutefois des écarts considérables entre pays riches et pays pauvres, mais tous, sans exception ont enregistré des progressions continues.

A l’échelle mondiale, en 1978 si la consommation moyenne annuelle par habitant était de 1525,2 Kw heure, cela fait une consommation totale moyenne de 1525,2 x 4,3 milliards d’habitants soit 6558, 4 milliards de kw heures. En 2018 avec une consommation moyenne annuelle de 3130 kw heure X 7,6 milliards d’habitants, cela fait un total de 23 788 milliards de Kw heures.

Concernant la consommation de pétrole

En 1978 la consommation la consommation mondiale de pétrole se situait à 78, 9 millions de barils jours. En 2018 elle se situe à 99,2 millions de barils jours. Selon les dernières données de l’AIE (+ 1,3 Mb/j par rapport à 2017). Elle pourrait continuer à augmenter à un rythme « modeste  » de 1,2% par an, pour atteindre 106,4 Mb/j en 2024 d’après les projections de l’Agence qui n’envisage « pas de pic en vue  » pour la demande mondiale, ce qui est loin d’être approuvé par de nombreux spécialistes, y compris par l’AIE concernant le pétrole conventionnel.

Fin 2018, l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) a apporté ses précisions. La production mondiale de pétrole conventionnel aurait franchi un pic en 2008 avec 69 millions de barils produits par jour. Elle aurait décliné, depuis, de moins de 3 millions de barils par jour. Mais pendant un temps, le pétrole de schiste a pris le relais, avec les dégâts environnementaux que l’on sait.

La situation semble aujourd'hui plus délicate. Selon l'AIE en effet, il faudrait multiplier par 2 ou par 3 les extractions de pétrole de schiste pour éviter aujourd'hui que le pic pétrolier ne soit atteint en 2025. mais à ce jour, la plupart des entreprises qui exploitent le pétrole de schiste aux États-Unis, investissent déjà plus qu'elles ne gagnent. Elles ne semblent donc pas disposées à augmenter leurs productions. D'autant que dans un contexte de lutte contre le réchauffement climatique, la demande pourrait bien finir par partir à la baisse. Une autre sorte de pic pétrolier qui arrivera, selon les spécialistes, entre la fin des années 2020 et la fin des années 2030.

La croissance de la consommation mondiale de pétrole dans les 5 ans à venir viendra en grande majorité de l’Asie (la Chine et l’Inde comptant à elles seules pour 44% de cette hausse attendue) selon l’AIE, tandis que la consommation européenne est appelée à diminuer très légèrement sur cette période (- 0,1 Mb/j entre 2018 et 2024).

Il y a également les rejets de CO2, bien que l’augmentation soit faible entre 1978 et 2018, avec la croissance démographique le volume global croît considérablement

- 4,32 tonnes en 1978 ( https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/EN.ATM.CO2E.PC ) soit pour 4,3 milliards d’habitants un rejet total de 19,5 milliards de tonnes

- 4,37 tonnes en 2018 (agence internationale de l’énergie AIE). Malgré le très faible écart de 0,05 tonnes, mais pour 7,6 milliards d’habitants X par 4,37 tonnes, c’est un rejet total de 32, 2 milliards de tonnes, soit une augmentation de 65 % ;

Avec le niveau actuel de croissance démographique et les besoins économiques minimaux qui l’accompagne, il s’avère impossible de réduire les émissions globales de CO2.

Telle est la conclusion sans appel de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE). Compte tenu des projets des pays en développement, 80 % de l’énergie utilisée sur la planète continuera à provenir des hydrocarbures au milieu du présent siècle. Les mêmes rapports de l’AIE montrent que, pour réduire les émissions globales de CO2, il faudrait que les pays riches stoppent leurs émissions, ce qui ne peut se faire par une baisse drastique du niveau de vie et que les pays pauvres deviennent encore plus pauvres, ce qu’ils refusent évidemment et serait de surcroît moralement inadmissible.

Telle a aussi été la conclusion de la « Fondation Hulot » elle-même à la veille de la Conférence de Paris de 2015 (COP 21), qui a constaté avec effarement que, loin d’être divisées par deux d’ici 2050 comme le demandait le GIEC, les émissions mondiales allaient continuer à augmenter au cours des décennies à venir (Réf. : Fondation Nicolas Hulot : Thermomètre des engagements, 29 octobre 2015).

Pour conclure

Pendant ce temps dans le monde les dirigeants politiques ne semblent guère se soucier de la question démographique. Dans des pays Européens, tels la France, on poursuit des politiques natalistes et dans la plupart l’on continue imperturbablement à construire des centrales électriques à charbon, développer les industries et des parcs de véhicules terrestres, maritimes ou aériens qui ne peuvent se passer d’hydrocarbures. La question se pose alors de savoir pourquoi ces faits incontestables et incontestés ne sont jamais pris en compte par la quasi-totalité des institutions internationales et nationales qui traitent du climat.

 



73 réactions


  • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 22 novembre 2019 14:04

    Avec tout ce qui est prévu comme ravage dans l’Apocalypse, ça va sérieusement diminuer.

    Dans Apo 6 :8, le quart de la terre périt.

    Dand Apo 8 :9, le tiers des navires furent détruit.

    Dans Apo 8 :11, beaucoup d’hommes moururent par le tiers des eaux changé en Absinthe.

    Dans Apo 9 :18, le tiers des hommes fut tué par les 3 fléaux, le feu, la fumée, le soufre.


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 22 novembre 2019 16:15

    Merci à l’auteur pour la mise en lumière de ces évidences (*) qui sont chaque jour niées (pas seulement ignorées) par la grande majorité de ceux qui ont accès aux grands médias.
    (*) je ne parle pas du détail des chiffres, que je n’ai nulle envie de vérifier, même si j’en étais capable.


    • sweach 25 novembre 2019 14:11

      @Pierre Régnier
      Il est marrant de voir que pour vous ceux qui n’y croit pas, ils nient l’évidence, mais qu’en même temps vous ne vous donnez pas la peine de vérifier ces chiffres.

      Actuellement la croissance de la population mondial est sur le déclin, à cette vitesse la population mondial ne va plus croître et va même décliner, le maximum est estimé vers les 2050.

      Ce déclin démographique est déjà en route pour les Nations occidental, le remplacement ethnique due aux mouvement migratoire limite ce phénomène.


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 25 novembre 2019 15:28

      @sweach

      Si, comme c’est probable, vous avez vérifié tous les chiffres qui sont dans l’article votre remarque est justifiée.


    • sweach 25 novembre 2019 18:02

      @Pierre Régnier
      Il faut juste voir ce que vous appelez « vérifier »

      Après j’aurais tendance à donner plus de crédit à une étude scientifique de l’Université de Madrid qu’à l’ONU.

      Prédire l’avenir est un exercice difficile, surtout que la sélection naturel réprime les personnes qui se reproduisent le moins.
      Impossible de prédire si les causes qui justifie la chute de fécondité aujourd’hui seront les même demain.

      En attendant 17 Milliard en 2100 est hautement improbable et une chute démographique vers les 2050 est plus probable.


  • Claude Courty Claudec 22 novembre 2019 16:59

    @ l’auteur

    En y succombant, les êtres humains douteront encore du premier de leurs maux ; l’intérêt manifesté pour votre article vous le confirmera, au moins en ce qui concerne les habitués d’Agoravox.

    La transition démographique est pourtant telle, qu’après que la population humaine mondiale ait augmentée, en moyenne, d’environ 10 500 individus quotidiennement depuis le début de notre ère, ce chiffre se “réduira” à 125 000 dans moins d’un siècle, cette augmentation étant actuellement de 250 000 chaque jour.

    La question super-prioritaire – dont l’immense majorité se soucie moins que du dernier match ou de son feuilleton TV habituel – est la suivante  : Vaut-il mieux le progrès et un bien-être inégal pour 3 ou 4 milliards d’humains pratiquant – combien de temps ? – une ÉCOLOGIE DÉNATALISTE, dans le respect de leur environnement social et environnemental, ou une indigence égalitariste et le saccage de la planète, par très bientôt 11 milliards et plus de super-prédateurs  ?

    https://pyramidologiesociale.blogspot.com


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 23 novembre 2019 21:16

      @Claudec

      Il est si évident que l’explosion démographique est le probleme le plus grave qui confronte l’humanité que je me refuse à en parler : ceux qui ne le comprennent pas sont si sots qu’il est inutile de penser le leur faire comprendre en ajoutant quoi que ce soit.

      PJCA


  • exocet exocet 22 novembre 2019 18:04

    Bonjour, Daniel Martin.

    Quelle témérité, quelle imprudence d’aborder ce sujet tabou de la natalité dans notre Pays :

    La note de votre article avant mon vote était de 1.33 sur 5.

    .

    Aussi fort que Lionel Jospin lorsqu’il a voulu rendre imposables les allocations familiales.

    .

    Ah, les « allocs », héritées de l’après guerre, appelées outre-mer « l’argent braguette », ces allocations familiales sont responsables en grande partie du baby-boom de l’après guerre. Et donc du papy-boom actuel et des problemes de budget retraite.

    .

    Et pourtant, lorsqu’un enfant nait dans l’un de nos Pays industrialisés, il consomme en moyenne 17 fois plus qu’un enfant du Tiers Monde. Le Tiers monde, il fait plus d’enfants mais nous, les notres consomment tout ce que peut donner la planète.

    .

    On leur enlève le pain de la bouche, aux habitants du Tiers Monde, et plus nous faisons d’enfants, plus nous serons nombreux les occidentaux, plus nous affamerons les habitants des Pays en voie de développement pour satisfaire nos apétits.

    .

    Celà sans compter que notre Terre ne peut donner plus que ce qu’elle a. deja avec la quasi totalité des terres cultivables exploitées de façon industrielle il n’y a pas assez pour tous, demain sera pire si nous n’acceptons pas de modérer, tous, notre natalité. sans parler du bilan carbone de nous autres, individus de pays développés, ça ne sert à rien de vouloir consommer un peu moins si de grosses pondeuses multiplient notre nombre à l’infini comme des lapins...

    .

    Mais allez faire entendre celà au bon Français de base, avec les allocs non imposables qui lui paient les traites du 4X4 ou de la maison, le complément de traitement familial pour les fonctionnaires, la prime de rentrée scolaire, les allocations logement familiales non imposables, les confortables parts fiscales pour les impôts, le bonus pour enfants pour la retraite......tout ça le bon Français de base sait qu’il risque de les voir écornés, ces « avantages familiaux » si on opte pour une moindre incitation nataliste...

    .

    D’ou la notation de votre article à 1.35 sur 5, la disparition du paysage politique, en son temps, de Lionel Jospin....

    Eh oui, le tiers Monde affamé, la Planète qui brûle, ceux-là n’en ont rien à faire tant qu’on leur donne les moyens de rouler 4X4 ou SUV, d’acheter le dernier écran plat ou la maison plus grande que celle du voisin...

    .

    Je crains, cher et courageux Daniel Martin, que vous ne préchiez dans le désert ou quasiment... smiley


    • Eric F Eric F 24 novembre 2019 21:38

      @exocet
      « lorsqu’un enfant nait dans l’un de nos Pays industrialisés.... »
      Eh bien justement, presque tous les pays industrialisés sont en dénatalité (taux inférieur au renouvellement des générations), et même en France la natalité baisse depuis 4 ans (même si le taux reste encore positif, surtout du fait des populations d’implantation récente dans le pays). C’est pourquoi les pays développés font appel à la « croissance externe » de population pour suppléer au déficit de naissances et continuer à croitre en population (pour tirer le PIB, selon Attali).
      Au niveau planétaire, la croissance démographique occidentale est donc quasi nulle, le taux de croissance économique est faible, la proportion dans les rejets globaux se réduit par rapport au reste du monde.


  • Claude Courty Claudec 22 novembre 2019 19:46

    Ce pic s’établira entre 11 et 16 Milliards, au début du prochain siècle ; donc un retour à 4 ou 5 en 2100 est d’autant plus improbable que toute question de population – a fortiori de surpopulation – est tabou, chez les écolos comme ailleurs, sauf rares exceptions.

    Sauf bien entendu intervention d’une nature jamais avare de surprises, ou désordres ravageurs et généralisés d’origine humaine.


  • Un des P'tite Goutte un des P’tite Goutte 22 novembre 2019 20:41

    Bonjour Daniel MARTIN

    En réalité, je crois sincèrement, factuellement, que la démographie est LE problème N°1.

    Je cherche et imagine d’innombrables raisons pour lesquelles il n’est pas sur le tout devant de la scène : sentiments d’impuissance + ou - inconscients, sujet non porteur politiquement, littérairement, trop réaliste pour être « communiqué », etc.

    J’ai parcouru, l’article, veuillez m’en excuser, mais il y est peut être question d’une relation plausible, de nature à déterminer et à être étudiée ; peut-être invisible, en partie, inconsciente, entre surdémographie et éclosion de conflits et guerres ? En plus bien sûr des facteurs factuels, historiques, connus.

    Accessoirement, j’avais pensé qu’une entité politique comme un état, mais pas que, pourrait conditionner des bienfaits accordés à une population (commerciaux, sociaux, d’immigration, financiers-taxes-, etc.,) avec laquelle elle est en cheville à l’adoption d’un programme sérieux de (dé)natalité...

    Cordialement.


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 22 novembre 2019 21:09

      @un des P’tite Goutte

      Ce que vous suggérez à la fin de votre commentaire me paraît être, sur le plan mondial, une nécessité absolue. Les pays riches doivent aider - beaucoup plus que maintenant - les pays les plus pauvres adoptant un programme sérieux de dénatalité.


    • Claude Courty Claudec 23 novembre 2019 08:25

      @un des P’tite Goutte

      Cordiale invitation à visiter : https://pyramidologiesociale.blogspot.com/

      et à lire Surpopulation humaine – La cause de tous nos maux” https://www.amazon.fr/dp/B07HQ1CQ8M


    • Claude Courty Claudec 23 novembre 2019 08:29

      @Pierre Régnier

      C’est la seule issue offerte – pour combien de temps encore ? – aux difficultés de l’humanité ... et de la planète.


    • jjwaDal jjwaDal 23 novembre 2019 20:31

      @un des P’tite Goutte
      Non. L’auteur se trompe et vous aussi.
      La première raison est que le taux de croissance de la population mondiale est en train de décliner et qu’on table sur une augmentation de l’ordre de 50% par rapport à maintenant avant une stabilisation et probablement un déclin. Donc on sait qu’on va passer, quasiment quoi qu’on fasse (il fallait s’y prendre avant) de un peu moins de 8 milliards à 11 ou 12. Une multiplication par 1,5 donc.
      Par contre, vu la différence énorme des consommations de biens et services entre la majorité de la population mondiale à venir et une minorité très riche (nous), on sait que dans de nombreux domaines la consommation de ces individus serait multipliée par un facteur bien supérieur (4 à 5 disons), s’ils adoptent notre mode de vie.
      Or, la pression agrégée d’une population sur son environnement est le produit de ses effectifs par les demandes per capita.
      En concentrant notre attention sur le facteur le plus prévisible, le moins facile à corriger et le plus faible dans l’équation, on se condamne à déchanter gravement.
      Je conviens que c’est pratique, puisque cela revient à dire que le problème ce sont les autres et nullement notre mode de vie dont nous sommes des publicités vivantes. Le tout en sachant que c’est intransposable à l’humanité entière.
      On a refusé en temps et heure de venir en aide aux pays demandant une aide massive pour introduire l’éducation et la contraception chez eux. On l’a fait. On nie être le problème par notre mode de vie, on refuse même d’envisager qu’il faille le modifier pour tenir compte de notre taille par rapport à notre environnement.
      Cet aveuglement nous coûtera bien plus cher, que l’évolution de nos effectifs globaux.
      Conseiller simplement à un proche de devenir végétarien pour diviser par 4 ses besoins en terres agricoles, par 10 les besoins en énergie et eau pour le nourrir. Il vous traitera de terrorisme ou de fanatique. A service identique rendu, on hurle de l’intrusion dans les choix individuels. Alors à services diminués je vous laisse imaginer.
      On n’est pas dans le caca...


    • Un des P'tite Goutte un des P’tite Goutte 24 novembre 2019 01:27

      @jjwaDal

      Oui, c’est mal barré. Mais j’ajoute que tout n’est pas perdu si on considère : qu’il n’est pas forcément si difficile de s’adapter et de changer. En tout cas, j’ai personnellement eu des grosses disparités de revenus sur plusieurs années, (à en habiter dans une cave, exple, ou à pouvoir me payer un voyage-routard-à l’autre bout du monde), pas si difficiles à surmonter, passages à vide, mais réalisation que tel besoin passé n’en était pas vraiment un, en fait ; aspiration à la sobriété, la simplicité, tout cela peut aider.
      L’idéal serait il me semble de se faire un « viatique », de se donner pour objectif : « remplacer le besoin d’avoir par le besoin de ne pas avoir »* ;
      ...à enseigner à ses enfants ou autres pourquoi pas ?
      Mais, ça n’est encore que de l’expérience perso. donc infime, il y a aussi les forces, les qualités (pédagogie, persuasion etc.) de gens porteurs de mouvements : j’ai en tête des vidéos, lectures, relations, schémas... (de l’empreinte carbone des habitants selon leurs continents par exemple) qui sont gravés à jamais et ressortent, comme des outils, pour franchir des pas actuels et à venir.
      Ah tiens, je réalise que vous avez fait ressurgir une dose d’optimisme.

      *Michel Potay (présenté valablement par michelpotay.info)


    • Claude Courty Claudec 24 novembre 2019 19:18

      @jjwaDal

      La transition démographique est telle qu’après que la population humaine mondiale ait augmentée, en moyenne, de 10 500 individus quotidiennement depuis le début de notre ère, ce chiffre se “réduira” à 125 000 dans moins d’un siècle, après avoir dépassé les 250 000 à notre époque.

      À quoi bon dès lors quelques efforts de frugalité que ce soit ? D’autant que l’aspiration légitime des moins favorisés est d’améliorer autant que possible leur condition.

      https://pyramidologiesociale.blogspot.com


    • Eric F Eric F 24 novembre 2019 22:21

      @jjwaDal
      il y a eu une aide médicale et sanitaire considérable vers les pays en développement qui a conduit à une forte baisse de mortalité, ce qui a fait bondir la croissance démographique puisque la natalité tarde à baisser. En occident les deux aspects ont été simultanés : baisse de natalité et de mortalité, d’où une faible augmentation globale de population et (aspect négatif) un vieillissement.
      L’écart du mode de vie entre les pays développés et le reste du monde se réduit (la fameuse « courbe de l’éléphant »), certains pays naguère en développement puis émergents sont désormais développés. Ceci dit, effectivement notre mode de consommation devrait viser à réduire le prélèvement de ressources naturelles et de rejets dans la nature. Mais nos dirigeants sont schizophrènes en annonçant sur les tribunes une division par 2 des rejets de combustion d’ici à 2050 tout en développant les transports intercontinentaux de marchandises ou encore le transport aérien de manière massive. Ce qu’on économise avec l’isolation thermique et les voitures économiques est contrebalancé par ce qui s’accroit dans les autres domaines -technologies de l’information et des communications compris, actuellement près de 15% de l’électricité en France-.


    • Zolko Zolko 25 novembre 2019 10:16

      @Pierre Régnier :

      Les pays riches doivent aider les pays les plus pauvres adoptant un programme sérieux de dénatalité.

       
      Surtout pas : on va encore nous accuser de colonialisme. Ces crétins d’XR accuseront le blanc Européen de vouloir dominer le monde au détriment du pauvre Africain. En rappelant que l’Européen consomme 17-fois plus de ressources que l’Africain. Mais en oubliant de dire que si ledit Africain vivait en Europe il ferait pareil : ce n’est pas que les noirs sont plus économes, c’est que la vie est plus rude chez les blancs.

  • Spartacus Lequidam Spartacus 22 novembre 2019 21:08

    Beaucoup de Maltusianisme et ses erreurs dans le texte.

    Ressources naturelles :

    Le cliché des ressources naturelles en diminution est tout simplement fausses dans un monde à économie de marché.

    On ne vit pas avec des ressources « naturelles » mais « transformées » et « alternatives ». 

    On a peur de manquer de cuivre, mais un jour il est remplacé par de la fibre optique...

    On a peur de manquer de pétrole, mais on a creusé plus loin et trouvé du pétrole non conventionnel de roche (Schiste).

    Démographie :

    La démographie est liée à de nombreux agrégats. Systèmes de retraite, culture et religions, éducation, niveau de développement, moyens contraceptifs, taux de survie à la naissance, guerres, génocides ou catastrophes naturelles etc....

    Extinction des espèces :

    En quoi la disparition des insectes (palludisme, chicungugna, maladie de charci), des crocodiles et serpents (1 morsure toute les minutes sur terre) nous sera t-il néfaste ?

    C’est une vision écolo idéaliste de croire que la nature est jolie et sympatrique et idée à la mode en ce moment, mais c’est factuellement totalement faux.


    • pemile pemile 22 novembre 2019 21:23

      @Spartacus « On a peur de manquer de cuivre, mais un jour il est remplacé par de la fibre optique. »

      Les circuits électriques et les bobinages des moteurs ou alternateurs fonctionnent maintenant avec de la fibre optique ?

      "C’est une vision écolo idéaliste de croire que la nature est jolie et sympatrique et idée à la mode en ce moment, mais c’est factuellement totalement faux."

      Oui, vous nous avez déjà expliquer votre phobie des ptites bêtes et votre envie de les éradiquer !

      Vous n’avez juste aucune conscience des équilibres systémiques de la vie sur terre. C’est pas vous qui pensez que la disparition des abeilles sera compensée par une pollinisation à la main ou par des mini-drones ? smiley


    • Spartacus Lequidam Spartacus 23 novembre 2019 02:09

      @pemile
      La moitié du monde voudrait vivre sans moustiquaire et les bobos européens veulent des moustiques.
      En Amazonie toutes les familles ont un parent ou connaissance qui a traversé un fleuve et c’est fait bouffer par un caïman ou des piranhas, et les bobos européens voudraient pas qu’ils nettoient le fleuve.
      Chaque minute une personne est piqué par un serpent et les bobos viennent expliquer que c’est terrible si ils disparaissent.

      Les bobos ils pleurent si un coq chante a la campagne.

      Ici les bobos ecolos ont fait interdire une ferme de mille vaches au motif qu’il y avait un risque de nuisance par les mouches et odeurs animales et ça réclame la bio-diversité... Quelle farce.
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/eure/projet-ferme-aux-1000-vaches-houlbec-cocherel-eure-commissaire-enqueteur-rend-avis-defavorable-1751457.html

      Comme Hulot et ses 6 voitures et son 4x4 qui vient expliquer que c’est formidable les voitures électriques.
      Les arguments ecolos sont de la pure hypocrisie.


    • mmbbb 23 novembre 2019 09:51

      @pemile il est obtus , Le fer les metaux les materiaux de base pour la construction des villes et des infrastructures seront utlisees encore pendant longtemps , Je n ai pas encore vu un projet de tour de 1000 metres d ehaut en fibre de carbone !
      Quant a l electricite il est vrai qu EDF a un projet de transport d electricite de haute tension par la fibre optique Sacre Spart , il n est jamais a une idiotie pret 


    • mmbbb 23 novembre 2019 10:07

      @Spartacus En Afrique , les africains ont des problemes avec les hippopotames et autres bestioles , a la Reunion les surfeurs avec les requins , En Arctique avec les ours blancs etc ect eradiquons tout cela et bétonnons cette nature .si ingrate et faisons de la terre une surface minerale telle la Surface de Mars ,
      les marsiens ont resolu le probleme avec brio 
      En France , puisque tu es un liberal, nous avons le frelon asiatique , et le moustique tigre et puis mon pote ce n est pas nouveau , ce sont les les effets pervers des echanges, la peste qui avait ravage l europe Mais il plus facile de tuer les loups que ces insectes ! 

      Tu cites N HULOT , c est un ecolo bobo hedoniste , la je suis d accord .
      Mais ce n est pas un scientifique , juste un opportuniste,l ecologie est phagocyte par ces politques comme Esther Benbessa ; il est vrai que l ecologie est plutot mal defendue par ces gens la .


    • Spartacus Lequidam Spartacus 23 novembre 2019 10:35

      @mmbbb
      La fibre de carbone pour remplacer le cuivre est un exemple.
      L’idiotie est de ne pas comprendre que le monde est cornucopien, et ne pas tenir compte des réalités.

      Tous les utilisateurs des ressources naturelles savent que toutes les ressources naturelles sont devenues plus disponibles que moins rares, comme le démonte la chute de leurs prix au fil du temps.

      Le marché libre, améliore l’incitation a proposer des alternatives aux matières qui signalent par leur prix qu’elles deviennent plus rare et donc il y a toujours des création naturelles d’alternatives, d’économies ou des innovations de rupture.

      Une ressource n’est pas « naturelle », une ressource n’est ressource que si l’homme en fait une utilisation. Elle est donc pas « naturelle » mais 100% arbitraire ou « utile ».
      Avant la découverte du kerozene, le pétrole n’était pas une ressource. 
      On n’utilise plus de chevaux pour se déplacer. 
      Les mammouths ressource principale de milliers d’années de nos ancêtres ont disparu, ils sont passé à autre chose après.....


    • mmbbb 23 novembre 2019 12:35

      @Spartacus la fibre de carbone est difficile a mettre en oeuvre Elle est reservee a des usages hautes technologies aéronautiques Elle trouve la son domaine de predilection 
      Elle est utilise dans le sport les voitures formule 1 et haut de gamme Ferrari.
      Pour les voitures ordinaires c est encore de l acier 
      Quant au cuivre il est infiniment plus facile a utiliser et a produire Cela fait plus le néolithique qu l est employé 
      Les nouveaux materiaux notamment compose de carbone fullerene dt de nano technologie ne seront qu employés que dans des domaines specifiques 
      Il aura fallu attendre les années 1990 afin que le kelvar et fibre de carbone soient disponible dans le grand public.
      Les pompiers sont desormais de veste en kevlar , Le cycliste peut s offrir un veli en fibre de carbone 
      Si ces materiaux etaient d usage simple et de cout modere , nous aurions resolu des problemes notamment le transport d electricite sure des grands distance avec les supraconducteurs 
      Les materiaux basiques seront la normes encore pendant longtemps avec des ameliorations constantes tel le beton 


    • Spartacus Lequidam Spartacus 23 novembre 2019 16:02

      @mmbbb
      « plus facile a utiliser et a produire  »
      Comme quoi j’ai raison. C’est la preuve que des alternatives aux matières premières existent, et ce qui les fait découvrir, c’est l’évolution des prix de production de facilité d’utilisation qui font la motivation pour passer de l’un à l’autre et qu’on a rien a craindre de la fin d’une matière première.

      Il y a toujours quelque chose qui remplacera. Les matières premières sont « alternatives », et donc les pénuries ne sont pas un problème.
      Le problème, c’est de croire que c’est un problème si les ressources d’une matière première vient a s’épuiser. En fait elle sera toujours remplacée. Tout simplement.


    • Eric F Eric F 24 novembre 2019 22:26

      @Spartacus
      Si l’ensemble de l’humanité consommait autant qu’un étasunien, il faudrait six fois les ressources produite par la planète. Et rejeter dans la nature 6 fois plus d’effluents et de déchets.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 25 novembre 2019 08:48

      @Eric F
      Vous en avez pas marre de vivre dans les clichés gauchistes anti-americains qu’on vous a endoctriné sans avoir fait l’effort de les vérifier ?

      Comme si aux USA le recyclage n’existait pas et la lutte contre la pollution n’existait pas. La qualité de l’air et l’eau ne cesse de s’améliorer aux USA..
      https://www.dailysignal.com/2018/07/31/epa-key-air-pollutants-drop-73-percent-since-1970/

      Les USA sont proportionnellement à l’Europe un pays ou la qualité de l’air et l’eau sont de plus en plus saint. Les villes plus vertes avec de grand espaces et la lutte contre les pollutions bien plus efficientes que chez nous... 
      Il existe le clean air act, le clean water act.

      Avant de diaboliser les Américains, commencez par voir la France et l’europe et ces politiques ecolos qui salissent nos espaces sauvages par des éoliennes, appauvrissent nos habitants par les taxes, envoient en chine le plastique à recycler, et soviétise la société. Ecolos qui oni fait de l’Allemagne un pays pollué en supprimant les centrales nucléaires remplacé par de l’énergie plus polluante.

      Aux USA le gaz remplace le charbon et le CO2 et polluants diminuent. 
      En Europe ça augmente....
      Mais va exposer le factuel aux opinions idéologiques qui sont dans le dénis des faits qui dérange les clichés bobos.


    • Eric F Eric F 25 novembre 2019 10:11

      @Spartacus
      « Aux USA le gaz remplace le charbon et le CO2 et polluants diminuent. 
      En Europe ça augmente... »

      vous plaisantez, le rejet de CO2 par habitant est de près de 15 tonnes par an aux USA, et de 5 en France.


    • JC_Lavau JC_Lavau 25 novembre 2019 11:02

      @Eric F. Et en quoi atténuer la pénurie en dioxyde de carbone atmosphérique serait une nuisance ?
      Ouvre un cours de physiologie végétale une fois dans ta vie, mille sabords !


    • merthin 25 novembre 2019 12:03

      @Spartacus

      « On a rien a craindre de la fin d’une matière première  »

      Je dirai que ça dépend de notre niveau de dépendance d’une ressource et de la capacité à trouver une alternative aussi bon marché.

      Le pétrole est l’exemple type de la ressource énergétique qui n’a pour l’instant aucun équivalent. Les gens sérieux qui chiffrent le fonctionnement de l’économie mondialisée le savent.
      Le pétrole est le sang de l’économie mondialisée, il est le seul à permettre des échanges rapides de matières première.
      Sans pétrole il serait économiquement impensable et injustifiable de produire des tomate en Espagne, de les transformer en Pologne et de les revendre en Espagne.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 25 novembre 2019 13:27

      @Eric F
      Non je ne plaisante pas.
      Le CO2 baisse largement aux USA, stagne en France et augmente en Europe en général.
      Par ailleurs, mesurer à la surface par habitant est bien plus logique que par habitant pour le CO2.
      Le CO2 n’est pas un polluant, et n’entraîne pas une baisse de qualité de vie.

      La pollution, a qualité de l’air de l’eau est bien meilleure.


    • merthin 25 novembre 2019 14:14

      @Spartacus

      La pollution, a qualité de l’air de l’eau est bien meilleure.

      queuuuooaaa  smiley

      Le CO2 baisse largement aux USA, stagne en France et augmente en Europe en général.

      En France, on reste bien en deça des niveaux d’émission des USA (grâce au Mix nucléaire/hydroéclectrique). Mais ça ne devrait pas être un critère quelconque d’une supériorité des USA sur la France puisque vous êtes climato-sceptique.


    • merthin 25 novembre 2019 14:17

      @Eric F

      Le CO2 par habitant baisse aux USA car ils remplacent leurs centrale au charbon par des centrales à gaz (principalement du « Shale Gas »).

      A unité d’énergie équivalente, la combustion du gaz génère 2 fois moins de CO2. 


    • JC_Lavau JC_Lavau 25 novembre 2019 14:39

      @merthin. Et en quoi atténuer la pénurie en dioxyde de carbone atmosphérique serait une nuisance ?
      Ouvre un cours de physiologie végétale une fois dans ta vie, mille sabords  !


    • merthin 25 novembre 2019 14:55

      @JC_Lavau

      Je ne doute pas qu’une atmosphère à 1000 ppm serait très profitable à la geande majorité des espèce végétale.

      Je reste plus mesurée sur l’impact sur notre civilisation et donc notre confort.


    • JC_Lavau JC_Lavau 25 novembre 2019 15:09

      @merthin. Plutôt 1200 ppm.
      N’hésite pas à d’une part énoncer ta thèse quant à « impact sur notre civilisation et donc notre confort », d’autre part argumenter en faveur de ta thèse.
      Jusqu’à plus ample informé, nous dépendons avant tout de la production végétale ; marine inclusivement. 


    • merthin 25 novembre 2019 16:21

      @JC_Lavau

      « Jusqu’à plus ample informé, nous dépendons avant tout de la production végétale »


      Il ne vous sera donc pas étranger qu’en plus du CO2 pour fabriquer des sucres, les végétaux ont également besoin d’eau et que certains sont adaptés à des cycles saisonniers stables tant en terme de précipitation que de température.

      Je n’ai pas exemple pas ramasser beaucoup de mûres dans les bosquets proches de chez moi : mois d’août et de septembre trop chaud et/ou trop sec.

      A priori, un dérèglement climatique devrait également poser quelques soucis à l’agriculture humaine... 


    • Eric F Eric F 25 novembre 2019 17:51

      @JC_Lavau
      je répondais factuellement à l’affirmation de Spartacus que les rejets des USA de CO2 et autres effluents diminuaient alors que les nôtres augmentent, or ceux des USA sont trois fois supérieurs aux nôtres. Alors si c’est bien, allons y gaiement en faisant feu de tous schistes bitumineux et compagnie...


    • Eric F Eric F 25 novembre 2019 18:02

      @merthin
      Le remplacement du charbon par le gaz est certainement bénéfique pour la réduction des particules, oxydes d’azote, soufre etc. Après ça, s’il s’agit de gaz de schistes, comme vous indiquez, il y a d’autres nuisances à l’extraction.


    • JC_Lavau JC_Lavau 25 novembre 2019 23:04

      @merthin. N’hésite pas à documenter quand diable tu aurais aperçu un climat « réglé ».
      J’ai pris six jours de vacances en août, et cela a suffi pour faire de la mortalité dans mes tomates : jours de sécheresse, et pas de jardinier pour arroser. Mais ça, des années « exceptionnelles » et « déréglées », c’est la routine depuis des millénaires. Jamais le climat n’a cessé de changer, à toutes les échelles, à tous les rythmes, et beaucoup plus fort en notre Quaternaire où il y a des glaciations.

      Fluctuation contraire au dogme, hiver 2013 ; une randonneuse pyrénéenne avait jugé superflu d’emporter un piolet. Les vautours ont trouvé son cadavre plus vite que les secours n’en ont été capables : en deux heures.
      http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,2000.0.html

      Justement l’ONERC a cessé d’afficher un graphique démontrant la régression « dramatique » de l’enneigement au Col de Porte : la tendance avait changé, ce qui contredit la raison sociale de cet organisme. Hop ! Secret ! Quand on est fraudeur institutionnel, il faut faire attention à ne pas se couper publiquement, que diable !


    • JC_Lavau JC_Lavau 25 novembre 2019 23:06

      @Eric F. Tu ne prendras donc jamais les moyens de t’extraire du bobard aux ordres ?


    • Spartacus Lequidam Spartacus 26 novembre 2019 00:59

      @Eric F

      Non les rejets de CO2 des USA ne sont pas supérieurs. Et en plus ils diminuent comme indiqué sur le lien.

      Simplement l’échelle de mesure comparative est idéologique et corrompue. Elle est inexacte. Les USA ont une densité bien plus faible.

      Prendre un ratio rejet/habitant comparé est absurde pour une mesure aux conséquences exposées comme planétaires.

      Le ratio a prendre est rejet/km² par pays ou région, et les USA dans ce cas sont en dessous de l’Europe.


    • merthin 26 novembre 2019 10:10

      @JC_Lavau

      Une température moyenne stable à  0.5°C depuis 10 000 ans. C’est ce qu’on appelle un climat stable.

      Etrange que ce soit pendant ce laps de temps que la sédentarisation ait pu apparaitre...


    • Eric F Eric F 28 novembre 2019 09:58

      @JC_Lavau
      si tu considères comme ton pote Spartacus que l’extraction des gaz de schiste par fractionnement hydraulique est bénéfique pour la planète, je ne peux rien pour toi.


  • Esprit Critique 22 novembre 2019 23:49

    C’est le péril majeur, déjà trop largement amorcé. Pour nous divertir, heureusement un deuxième péril le suit de prés L’Islam, nous avons donc le choix du mur qui nous attends. Elle est pas belle la vie ?


    • leypanou 23 novembre 2019 09:54

      @Esprit Critique
      On compte sur vous ainsi qu’à l’auteur pour donner le bon exemple


    • Esprit Critique 23 novembre 2019 12:59

      @leypanou
      Choisi ton mur camarade !
       Les pas nous, pas nous, aurait-il une légère tendance a attendre des autres ?


    • leypanou 24 novembre 2019 18:54

      @Esprit Critique
      ceux qui pensent qu’on est trop nombreux sur la terre, devraient commencer par se suicider.
      Ce dont je suis sûr par contre c’est que les cr.tins sont trop nombreux.


    • Claude Courty Claudec 24 novembre 2019 19:24

      @leypanou

      Crétin ou pas, chacun ferait bien de méditer le récent effondrement du pont de Mirepoix. Excellente illustration du principe de collapsologie, dans laquelle un camion surchargé a été à un pont ce que la population humaine est à son habitat.

      https://pyramidologiesociale.blogspot.com/


    • Eric F Eric F 24 novembre 2019 22:28

      @Claudec
      Intéressante métaphore, le pont surchargé (on a aussi l’image du radeau de la Méduse).


    • leypanou 25 novembre 2019 10:21

      @Claudec
      votre hypothèse de surpopulation ne veut pas dire grand-chose : il y a des pays qui sont surpeuplés, d’autres non.
      L’Europe, d’une manière générale, n’est pas surpeuplée, l’Afrique, oui : le Niger, le Nigéria, etc, etc.
      Vous ne pouvez rien sur le surpeuplement du Niger ou du Nigéria, c’est à eux de régler le problème.
      C’est pour çà que je considère que c’est criminel de vouloir récupérer ceux qui viennent de pays surpeuplés car on n’aura jamais fini de régler le problème qui doit incomber en priorité à leurs dirigeants.


  • Waspasien 23 novembre 2019 13:36

    Avec la promiscuité, le brassage des populations, la résurgence des virus et bactéries, la résistances au antibiotiques, la désorganisation des systèmes médicaux et pharmaceutiques et financiers ; avec les confits internationaux , nulle doute que la nature va nous équilibrer tout ça et revenir à des proportions plus raisonnables smiley

    Mais nous ne serons plus là mon frère...


  • foufouille foufouille 23 novembre 2019 14:18

    Il suffirait d’un bon virus ciblant les lapins africains et les autres lapinou.

    Pour le niveau de vie de Greta, c’est possible de le baisser.


    • microf 23 novembre 2019 15:24

      @foufouille

      Comme habitude bravo mon très cher @foufouille « Il suffirait d’un bon virus ciblant les lapins africains et les autres lapinou. »

      C´est très simple, votre pseudo c´est foufouille, certainement c´est parceque vous fouiller beaucoup que vous l´avez adopté.
      Alors en entrant dès aujourd´hui au laboratoire pour fouiller soit dans vos recherches, soit dans le laboratoire, vous trouverez ce virus qui ciblera les africains et les autres lapinou.


    • foufouille foufouille 23 novembre 2019 16:20

      @microf

      vu le niveau de crasse de ces pays dont le tien ( il faut se torcher le cul avec la main gauche dans le chiotte collectif ), le nombre de médecins et leur niveau, tout virus bien mortel et contagieux tuerait de nombreux lapinous avec leur 5 à 10 petits.

      la peste et le choléra existe toujours par manque d’hygiène et de chats bouffés par les débiles lapinous.

      les chinois ont bien essayé de vendre des capotes mais comme le chinois a une petite bite et le black une grande, beaucoup se plaignent.

      tu pourras l’ouvrir quand tu seras capable de nourrir ton afrique sans aide des blancs.


  • JPCiron JPCiron 23 novembre 2019 22:06

    On sait depuis 70 ans (William Vogt  H. Fairfield Osborn) que l’on court à la catastrophe. La Science était à l’époque la solution espérée. Mais elle a été utilisée pour exploiter plus à fond les « ressources » de manière plus scientifique.

    Le premier problème est l’accroissement de la population humaine. (pour toute autre espèce vivante, on dirait ; une infestation)

    Le second problème est ce que René Passet (L’économique est le vivant) décrit : le Vivant est passé sous la domination de l’un de ses sous-systèmes (la sphère des activités économiques humaines). Cela ne peut pas fonctionner sur le long terme.

    Mais nous ne pouvons changer volontairement de mode de vie. Car notre mode de vie s’appuie sur des Règles fondées sur des Valeurs qui sont sous-tendues par des Croyances enracinées dans l’histoire de nos sociétés. Il sera bien difficile de s’en dépêtrer... 

    Il semble que l’équation n’a pas de solution.

    Mais ce n’est pas une raison pour ne pas essayer.

    .


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 24 novembre 2019 10:24

      @JPCiron

      Des Croyances qui engendrent des Valeurs fondant des Règles sur lesquelles s’appuie notre mode de vie, je pense que c’est bien comme ça, en effet, que la situation se présente.Mais je ne pense pas que cet état de fait soit inébranlable. Votre démonstration, si comme je le crois est juste, entraîne simplement la nécessité de s’attaquer prioritairement aux Croyances néfastes. On croit toujours, majoritairement, que la société de consommation/compétition capitaliste  est une bonne chose, mais la première composante a tout de même des observateurs critiques et des adversaires de plus en plus nombreux. Ils peuvent encore augmenter, et entraîner la critique sérieuse et la volonté de détruire les deux autres composantes. Mais je crois qu’il faut souligner et combattre surtout le plus néfaste : la confusion entre augmentation de la culture et de l’information avec la multiplication des moyens de cultiver et informer. Ceux-ci sont au contraire, aujourd’hui, utilisés comme des moyens de désinformer et de détruire la culture.

    • JPCiron JPCiron 24 novembre 2019 12:06

      @Pierre Régnier

      je ne pense pas que cet état de fait soit inébranlable. >

      Effectivement, rien n’est éternel.

      Cependant, j’observe un parallélisme (filiation ?) entre la Foi Judéo-Chrétien >>> et notre attitude devant le Système Economique occidental.

      > Relation individuelle à Dieu >>> individualisme
      > Libre Arbitre >>> Liberté (individuelle)
      > Foi en l’Au-Delà >>> Confiance dans le Futur (croissance)
      > La Divine Providence >>> La main invisible du Marché

      Notons que les « règles » du monde économique ignorent l’aspect moral.


    • Eric F Eric F 24 novembre 2019 22:34

      @JPCiron
      Le libéralisme à l’origine avait en effet des racines protestantes, mais le système économique n’est plus occidental depuis des lustres, il est désormais mondial, et le grand leader est désormais la Chine, dont la culture n’est pas judéo-chrétienne, pas plus qu’en Inde ou au Japon.


    • JPCiron JPCiron 25 novembre 2019 08:59

      @Eric F

      Le libéralisme à l’origine avait en effet des racines protestantes, mais le système économique n’est plus occidental depuis des lustres, il est désormais mondial, et le grand leader est désormais la Chine, dont la culture n’est pas judéo-chrétienne, pas plus qu’en Inde ou au Japon.>
      .
      Oui, et je ne dis pas autre chose, si vous me relisez.

      C’est un peu comme les virus, qui franchissent allègrement les frontières, et vont ainsi s’installer ailleurs.
      Et sont « acceptés », sans doute pour d’autres motifs que les nôtres initiaux.

      .


  • Gasty Gasty 24 novembre 2019 11:43

    116 millions de personnes pourraient encore survivre, je dis bien survivre sur un minimum requis par habitant dans notre hexagone mais juste avant de sombrer progressivement. Les effets dévastateurs sur notre environnement ne permettra pas que qu’on puisse s’en relever de sitôt.

    Nous en sommes pas très loin, c’est même l’urgence absolu.


    • Gasty Gasty 24 novembre 2019 11:47

      On peut toujours intensifier le pillage et le chaos ailleurs pour repousser l’échéance.


  • HELIOS HELIOS 24 novembre 2019 21:07

    ...l’ennui, c’est que ce ne sont pas les occidentaux qui doivent réduire leur population, qui a demeurant est déjà bien basse, mais aux pays qui explosent.

    L’Europe est nettement en perte de densité humaine, comme les USA. D’autres, comme le pacifique et l’Am latine sont loin d’avoir atteint la densité acceptable il reste a réduire les autres :

    L’Afrique, le Moyen-Orient, l’Asie.

    Je ne parle pas de pays je garde la vision continentale parce que la surpopulation n’est pas un probleme de frontieres lorsqu’on etablit les taux.

    Il faut que d’une part on etablisse des règles imperieuses... :

    Immigration zero en provenance des pays surpeuplés ou n’ayant pas encore atteint leur point d’equilibre

     Mecanismes protecteurs des diversités (je ne vous fais pas un dessin)

     Controle global de l’utilisation des ressources en affectant des poids écologiques a chacune d’entre elles et en établissant un équilibre des echanges (y compris sur les déchets)

     Préservation obligatoires, par des quotas et des systemes d’assolement ou jacheres pour les parties terrestres et marines (prelevement des differentes especes cycliquement avec sanctuarisation)... bien sur au niveau mondial.

    ... et il y a encore d’autres points...

    En bref, tant qu’on acceptera que les japonais et les chinois « lessivent » les especes marines loin de chez eux autorisés par des gouvernements complaisants on y arrivera pas, pas plus qu’autoriser les africains en voie de surpeuplement a s’installer pour combler les vides en Europe... et de même autoriser les europeens a vider certains pays de leurs ressources sans compensation autres que financieres . La France a besoin de l’uranium, le Niger a besoin de beaucoup d’autres choses et la compensation -peu importe l’unité de compte qui regit les termes de l’echange- l’equilibre doit etre réalisé et controlé par ces mecanismes d’équilibre. 


    • Eric F Eric F 24 novembre 2019 22:40

      @HELIOS
      en effet, pour réduire l’épuisement des ressources et l’empoisonnement de la nature, il faudrait un système rationalisé, où chaque grande région soit au maximum autosuffisante, et les échanges focalisés sur l’essentiel et équilibrés (synallagmatiques).


  • SPQR audacieux complotiste chasseur de complot SPQR Sono Pazzi Questi Romani 25 novembre 2019 10:09

    Cela fait tellement longtemps que les statistiques démontrent les menaces engendrées par la croissance démographique.

    Et par conséquence, la croissance immobilière devient une véritable menace sur les équilibres des éco-systèmes .....

    Donc en parler aujourd’hui c’est déjà trop tard.

    Qui fera du porte à porte afin de faire machine arrière ?........

    Le capitalisme et ses financiers ne le permettront pas....

     smiley


  • sweach 25 novembre 2019 13:59

    Blablabla ...

    En réalité on a exactement le problème inverse.

    Pour notre avenir vers les années 2050, on va être confronté à un problème mondial de dénatalité, avec un fort vieillissement de la population (avec un age moyen supérieur à celui de la procréation), suivie d’une forte chute de la démographie et un remplacement progressif des ethnies et culture justement par le bié de la démographie.

    La sélection naturel va être sans pitié et nous allons connaitre une chute intellectuel et culturel par manque de natalité des personnes intelligentes et cultivées.

    *Si ce rythme se poursuivait ainsi, en 2050 il y aurait 11 milliards d’habitants… Et 16 milliards en 2100 soit une augmentation de 10 milliards en un siècle.*

    FAKE NEWS !!!

    C’est bien parce que ce « rythme » est en déclin qu’on atteindra jamais ces chiffres.

    L’homme a trouvé le moyen de nourrir 7 Milliard d’être humain et se paye même le luxe d’avoir plus d’habitant en surpoids que ceux qui souffre de la faim.

    Nous sommes capable de trouver beaucoup de ressource sur une courte échelle de temps, l’explosion de la chine illustre parfaitement cela.

    Aujourd’hui avec nos ressources actuelle qu’on n’exploite pas, nous serions capable de nourrir 15 milliards d’habitants.

    Cette PEUR de la démographie est un argument politique et géopolitique, qui affecte nos vies bien plus qu’on pourrait le croire et son impact est très négatif pour nos civilisations.


    • HELIOS HELIOS 25 novembre 2019 16:36

      @sweach

       bref, si on vous écoute, l’avenir, c’est ça ???


    • sweach 25 novembre 2019 17:41

      @HELIOS
      Heuu ??? Si vous m’écoutez non justement.

      Mon commentaire informe que nous n’allons pas vers une croissance de la population, mais vers un déclin.

      En toute logique et si nous n’inversons pas la tendance actuel, la pollution mondial en 2100 sera plus basse qu’aujourd’hui, les proportions et répartissions des différentes ethnie sera également très différent.

      Pour cela il faut se tourner vers le taux de fécondité (actuellement à 2,33), suivre son évolution (il chute) et regarder son impact sur la démographie.

      J’essaie juste d’informer que la conséquence de la peur de la démographie est un remplacement ethnique.
      A court et moyen terme cette peur est infondé pour nos ressources naturel et visiblement fausse pour le long terme.


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