mardi 11 octobre 2022 - par Hamed

De l’existence à la guerre, comment la pensée est en train de diriger le monde vers un monde plus humanisé ? Vers un monde de paix

 « Que sont-nous ? Qui sommes-nous ? » Force de dire que nous relevons de l’Essence dont nous ne savons rien. Sinon que l’Essence en nous nous dit que vous êtes vous, vous êtres « je » je parle pour moi, vous êtes nous, je parle pour nous tous ; vous êtes des enfants, vous deviendrez des hommes, des femmes qui Nous vous avons créés et continuons de vous créer et, après une temps, vous disparaîtrez comme si vous n’êtes jamais venu à la vie, comme si vous n’êtes jamais venu sur terre. Cette Essence nous dit que « Nous sommes l’univers par notre essence, une partie de cet univers ; l’univers est en nous et par nous dans notre essence. » L’univers constitue le tout. Ce tout est nous, ce nous est l’univers. L’homme ne pense que par l’univers et l’univers ne pense que par lui combien même l’homme n’en est qu’un microcosme. Et l’Essence, la Providence divine est au-dessus de nous, parce que c’est Elle qui a pensé ce monde, créé ce monde et créé notre monde. Parce que le monde est nécessaire à l’existence et à toute existence ; le monde ne peut pas être néant ; il est impossible que le vide soit ; il est impossible que le monde soit ; il est aussi impossible que l’impossible soit. Le vide et le monde sont ce qui caractérise l’univers et l’homme dans cet univers, qui est à la fois le vide qui se remplit du monde.

 Nous sommes comme les éléments de l’atome qu’est ce monde. Nous ne sommes pas le noyau mais des éléments qui participent à la construction, à l’existence de l’univers combien même nous sommes infinitésimalement petits dans ce monde. Nous participons en existant dans ce infinitésimalement grand, cet univers. Telle peut être la réponse à nos questions sur le sens métaphysique de notre être. L’homme ne peut détenir la vérité absolue, mais il a ce pouvoir de savoir à son échelle et à l’échelle du tout mais toujours à ce qui la pensée dont il ne sait rien lui donne de savoir.
 

  1. La Nature est à l’œuvre dans la nature humaine

 Qui ne s’est pas posé la question sur son essence, ou « qui est-il ? » Certes, la réponse est « je suis un être humain », mais pas de réponse sur ce qu’il est réellement ; il « est » tout simplement, il est créé « être » avec des facultés de compréhension humaine ; il est donc humain, c’est tout ce qu’il peut dire et ça lui suffit parce qu’il ne peut aller au-delà de lui-même. En clair, dans l’absolu, il ne se sait pas, il ne se sait que par sa conscience et, à travers elle, ce que sa pensée lui dit. Il est donc « être, conscience et pensée », un triptyque, un peu comme un bios d’un ordinateur, mais un ordinateur biologique-monde, d’essence divine.

Oui, dans notre absolu humain, nous savons ce que nous sommes, nous sommes réels ; dans l’absolu dépassant ce que l’être peut dépasser, nous ne savons pas exactement ce que nous sommes. Et heureusement car si nous le savons, nous ne serons plus nous, et même la vie ne serait pas la vie, nous transcenderons la vie et deviendrons autres que des humains. Et tout ce qui fait le bonheur et le sens de l’existence disparaîtrait combien même nous en souffrirons. Parce que même la souffrance quel que soit le degré témoigne de notre humanité de notre existence « terrestre ».

Dans notre liberté de pensée, le prodige que certains humains qui existent réellement en chair et en os peuvent malgré tout dire que nous n’existons pas réellement. Pourquoi ? C’est le doute humain qui fait qu’il n’arrive pas à se concevoir qu’il est un tout humain, parce qu’il est conscient qu’il est un donné de la Nature tant son corps comme il est constitué biologiquement que son esprit où trône sa pensée.

Et ces êtres humains qui le clament n’auront pas tort de le dire puisqu’ils avancent que ce que leur pensée leur donne de leur être, du sens de leur être. Et là, on ne peut les contredire que d’accepter ce qu’ils disent d’une vérité possible puisque nous-mêmes ne pouvons dire que nous existons que parce que notre pensée s’impose à nous, en est le témoin, et nous l’affirme par essence que nous existons. Et cela suffit pour être, y compris ceux qui pensent le contraire puisque tout compte fait nous pensons, nous dépendons de nos pensées pour affirmer ou pour contredire parce que nous n’y pouvons rien, nous sommes tous des êtres mais libres de penser ce que l’on veut. Ou du moins, dans les faits, on croit qu’on est libre d’avoir des idées, de dire oui à une question comme de dire non, mais en fait, et toujours dans l’absolu, ce n’est pas nous, ce sont nos pensées qui nous guident.

L’homme sensé, par exemple, dira qu’ils perdent leur temps, leur pensée ne leur est pas accessible ; le sensé aura raison en fin de compte de penser que ceux qui veulent penser, libre à eux de penser ; le dilemme qui se pose pour l’homme sensé est que lui aussi pense sa pensée, bien sûr tout en étant conscient qu’il n’a pas besoin de trop penser.

Si nous regardons l’absolu humain, i.e. entre le sensé tout court ne cherchant pas trop penser et celui qui cherche à penser sa pensée, c’est que tous les deux pensent leurs pensées. Et toujours dans l’absolu relatif vu que l’Absolu réel n’est pas et peut être accessible à l’être humain, dès lors, celui qui disant n’est pas très sensé dans le sens qu’il cherche trop, qu’il cherche à comprendre et se comprendre, est-ce lui qui pense sa pensée ? « Et si c’est sa pensée qui pense en lui ? Qu’au fond il n’y est pour rien, dans le sens qu’il n’est pas fautif parce qu’il pense trop, c’est plus fort que lui, il pense sa pensée ; il cherche sa pensée, et sa pensée le guide à elle. Aussi peut-on, celui qui perd son temps à chercher – selon le raisonnement du sensé qui se suffit à lui-même – n’est pas mû par lui-même mais par quelque essence en lui qui le commande ; donc il n’est pour rien s’il pense plus qu’il ne doit penser. »

Prenons maintenant le sensé qui lui n’a pas besoin de penser, il pense tout simplement, et il pense l’utile, le terre à terre, il est pratique ; il pense tout simplement et surtout qu’il fait, qu’il travaille, qu’il vit bien ou mal, peu importe ; il pense l’essentiel, il peut se remettre en question, il peut même gémir sur soi, il n’est pas heureux, mais il laisse passer, il n’a pas le choix, il relativise ou non, mais cela s’arrête là. La pensée globalement ne signifie rien pour lui. Nous ne prenons pas en compte celui qui a fait de longues études ou celui qui a fait moins, peu importe où il s’est arrêté, peu importe l’échelle sociale, qu’il soit riche, pauvre, de classe moyenne, ou haut placé, tous se sentent très sensés et n’ont pont besoin de pensées profondes sur l’essence de leur être. Ils sont ce qu’ils sont, et cela relève de leur nature comme celui qui pense trop sa pensée ou inversement c’est sa pensée qui le fait trop penser, cela aussi relève de sa nature. Il n’y a donc que la Nature qui est à l’œuvre dans la nature humaine.
 

  1. La pensée ne peut être perverse ? Elle est l’essence dans le bien comme du mal dans la nature humaine

 Se pose la question entre les sensés qui pensent utile, pratique et les penseurs qui pensent beaucoup c’est plus fort qu’eux ; cela ne signifie pas que ceux qui pensent beaucoup ne sont pas sensés, bien au contraire ils peuvent être même plus sensés dans le sens qu’ils sont plus sensibles, plus responsables des problèmes du monde. Mais il demeure qu’il existe une différence entre les êtres qui pensent.

La pensée est « une », et elle l’est pour tous les êtres humains de la terre quelle que soit leur race, leur ethnie, leur religion. Tous les êtres humains pensent leur pensée, la même pensée pour tous, mais ils la pensent différemment ; ce que nous avons dit dans l’absolu humain sur celui qui cherche à penser sa pensée, qui est bien sûr sensé et donc « sensé pensant », peut-on le définir ainsi pour le distinguer du « sensé tout court, qui pense utile, qui est pratique », que même celui qui ne s’embarrasse de questionnement sur sa pensée, ne fait au final que suivre sa pensée.

Ce qui signifie que tant les êtres « sensés pensants » que les êtres « sensés tout court » sont tous deux assujettis à leurs pensées ; qu’ils pensent leurs pensées comme elles leur enjoignent de penser. En clair, ni les êtres sensés pensants ne sont libres de leurs pensées, ni les sensés tout court ne sont libres de leur pensées. C’est comme si la pensée s’adapte à chaque être, et fait d’eux ce qu’ils sont. Et ce point est très important, ce ne sont pas les hommes qui font leur pensée mais la pensée qui fait les hommes.

La seule différence, c’est l’approche que fait la pensée en eux, soit elle les fait trop penser soit elle les fait penser moins. Et cette vision de l’être humain est capitale dans la compréhension de notre humanité, de notre évolution. Pour étayer cette approche, prenons, par exemple, un être qui est devenu criminel. Dans les documentaires d’histoires vraies, souvent des criminels déclarés sains d’esprit, donc responsables de leurs actes par des experts, racontent, en plein tribunal, qu’ils ne savent pas pourquoi ils ont commis leurs crimes. Ou devant l’horreur de leurs crimes, ils se taisent, presque s’ils ne sont pas présents dans les salles de tribunaux. Ces criminels ne sont pas fous, pourtant ils commettent des crimes horribles que la raison n’arrive pas à accepter, et pourtant des experts, des psychiatres les jugent sains et responsables de leurs actes. Mais quelle force de la pensée les a amenés à commettre de tels crimes ? Est-ce la pensée qui leur a intimé de commettre des crimes consciemment ? Ou inconsciemment ?

 La question se pose : « La pensée peut-elle être perverse ? » Il est évident que la pensée, dans l’absolu humain, ne peut être perverse puisque la pensée est l’essence par laquelle l’être est être ; la pensée le fait mouvoir, le fait penser, le fait « s’affirmer », lui constitue une « personnalité » et peu importe bienveillante, malveillante, dans une multitude de traits humains entre les deux. En lui faisant prendre conscience de sa réalité humaine, la pensée l’assure de facultés pour qu’il puisse répondre aux besoins qu’exige son existence. C’est donc la « pensée » qui ouvre à l’homme le monde et tout ce qu’il y a dans le monde, évidemment à son échelle, en rapport strict avec sa nature humaine. L’homme ne peut savoir plus qu’il ne doit savoir, e qui nous fait dire que l’homme n’est pas seulement « pensée », il est aussi par elle « agissant » dans le bien comme dans le mal.

Que cet être humain ait commis un crime, combien même il dit qu’il ne sait pas pourquoi il l’a commis, ou ne dit rien, c’est parce que des forces négatives sommeillaient en lui, vivaient en lui. Quand un être passe à l’acte criminel, qu’il sait ou ne sait pas qu’il commet un acte criminel, il demeure qu’il obéit à ses penchants que tout humain a dans le bien et le mal. Et cette dualité du bien et du mal qui relève de la Genèse, et sont cités dans toutes les religions monothéistes du monde, parlent d’elle-même, parlent de ses racines originelles. Ce qui nous fait dire que le mal est plus qu’un penchant, il est même l’antithèse du bien. Sans le mal, le bien ne peut avoir raison d’être ; sans le mal comment pouvons-nous différencier un être humain de bien d’un être humain qui commet du mal. Donc le mal participe intrinsèquement dans la nature humaine, il est ce par quoi est le bien. On ne peut plus parler seulement de penchant dans l’être humain, « le mal régit et est régit dans l’essence même de la nature humaine », il donne l’essence même du bien. Et c’est ce que doit comprendre tout être humain dans sa quête vers le bien et sa lutte contre le mal.

Dans l’absolu, un être humain qui commet du bien, le commet-il par lui-même ? Il est évident qu’il le commet par sa pensée, et s’il le commet c’est que sa pensée le prédispose. De même un être humain qui commet du mal, le commet-il par lui-même ? Comme l’homme du bien, il le commet par sa pensée, et s’il le commet c’est que sa pensée le prédispose. L’horreur du crime est donc en rapport avec cette pensée du mal ; et les pires crimes peuvent être commis par les êtres humains parce qu’il leur est permis de le faire, et ils le font parce que c’est aussi et ainsi est leur nature humaine. Et c’est pourquoi Dieu est miséricordieux et charitable envers l’humain, du moins dans un certain degré.

Reste maintenant la défense des criminels qui disent devant le tribunal qu’ils ne savent pas pourquoi ils ont commis le crime ; souvent ce sont des aliénés, des malades qui, prenant conscience de leurs actes, ne savent pas pourquoi ce qui les a poussés à ces crimes. Peuvent-ils inventer l’ignorance de leurs penchants criminels ? Non, ils ont commis des crimes en pleine conscience, mais il demeure qu’ils y ont été poussé par quelque force, par quelques instincts en eux qu’ils n’ont pas pu réprimer. Dès lors, leur défense peut être vraie mais n’est pas acceptable. Ce qui explique pourquoi les sociétés humaines partout dans le monde doivent sévir et enfermer les criminels, pour éviter de mettre en danger d’autres vies humaines.
 

  1. La guerre entre les humains, un mal « nécessaire et provisoire » dans l’humanisation du monde

 Prenons le mal extrême entre les hommes, les guerres, par exemple. Comment peut-on comprendre les guerres qui surviennent puisqu’elles mettent, sur un simple prétexte, des nations contre des nations, des armées humaines contre des armées humaines. Évidemment, les êtres humains ont cherché à comprendre le phénomène des guerres qui surgissent souvent spontanément et bien qu’elles ont des causes profondes, elles donnent presque jamais qu’elles étaient attendues, pourtant elles surviennent. Pour les grandes guerres qui mettent des nations au pluriel contre des nations, c’est toute une destinée du monde qui est en jeu. Et pourtant, au départ des guerres de grande ampleur, rien ne laissait présager que le monde allait être bouleversé.

L’étude des guerres, pour la compréhension des causes et de leur finalité, a été toujours pluridisciplinaire mettant en lien la biologie, l’anthropologie, la psychologie, la sociologie, la démographie, l’économie et même la philosophie. Et rien n’y fait, elles restent toujours incompréhensives pour la plupart du temps.

Beaucoup d’analystes militaires, d’observateurs tentent de comprendre le sens des guerres, et surtout les circonstances qui ont favorisé ou donné ces guerres. Et par favorisé ou donné, le sens est le même puisque la guerre était déjà sous-jacente dans les relations conflictuelles entre nations. On essaie d’assimiler les guerres entre nations à l’instar des sociétés de primates, qui comme des bandes de chimpanzés, en conflits ouverts, affrontent d’autres bandes de chimpanzés. Mais l’exemple du primate ne peut s’adapter à l’homme du fait que l’homme est pensant, découvreur par sa pensée, créateur par sa pensée, évoluant par sa pensée, ce que le primate animal n’a pas, il est régi par une pensée animale, une pensée-instinct qui n’est pas créatrice. Donc l’animal chimpanzé n’a rien à voir avec l’animal humain si ce n’est quelques ressemblances, par la position de bout, par les organes des sens, par la pensée-instinct dans l’animalité pure.

L’animalité chez l’être humain est pensante avant d’être instinctive. Qu’un criminel tue sans raison est simplement qu’il n’a pas de raison ; une société humaine, par exemple, une tribu humaine qui entre en guerre contre une autre tribu ne le fait que par calcul, par intérêt, de même pour l’autre qui est agressé, de se défendre, et même plus tard si elle est vaincue de prendre sa revanche si elle en trouve les moyens. Donc il existe au centre du conflit une pensée et une raison humaine qui régit la guerre interhumaine. Et cette pensée et cette raison qui sont propres à l’humain n’appartiennent pas à l’humain. Et dès lors qu’elles lui sont octroyés, et les êtres humains en font des instruments de guerre, dès lors, les guerres qui se jouent entre les êtres humains, entre les nations, les dépassent, ils ne voient pas l’arrivée.

Les nations qui se lancent dans des guerres, quels que soient les prétextes, en réalité, relèvent déjà du cours de l’histoire, dans le sens que les guerres devaient éclater parce qu’elles étaient « nécessaires ». La guerre est incoercible, elle ne relève des humains qu’en apparence, et c’est ce que l’on doit comprendre. Il existe un ordre métaphysique qui régit l’humanité. Souvent dans les guerres, les stratèges militaires n’arrivent pas à comprendre l’irruption des guerres et pourquoi les guerres dans la marche du monde. Ils se lancent dans les conjectures, se perdent dans le brouillard de l’incertitude, se mettent en en expectative et attendent que les guerres sanglantes et destructrices s’éclaircissent. Ils tentent d’aider les décideurs de chaque camp sur tel ou tel aspect du théâtre des guerres, sur tel ou tel résultat, mais, les guerres continuent, poursuivent sa marche parce que des objectifs qui ne sont pas visibles sont logés, inscrits dans les guerres. Et c’est valable pour toute guerre.

L’espoir de remporter la guerre est omniprésent pour toutes les parties belligérantes, et c’est cet espoir qui alimente la guerre et la fait poursuivre pour des objectifs qui n’apparaîtront qu’ultérieurement lorsque toutes les forces qui « ont fait » la guerre s’épuiseront. Et pourquoi la polémologie se trouve impuissante à rendre compte sur le sens des guerres ? Précisément parce qu’elle n’arrive pas à discerner la finalité des guerres et les motifs qui les ont provoqués. Alors qu’elles ne s’attardent que sur l’ordre économique, l’ordre idéologique, la psychologie individuelle de chaque camp, les intérêts et ambitions politiques de chaque camp.

Les desseins de la guerre ne servent pas, comme on le croit, les intérêts d’une nation ou un groupe de nations. En réalité, bien que ces intérêts ont été à l’origine des guerres, il faut dire que ces intérêts nationaux ou plurinationaux ne sont en fait qu’un moyen pour canaliser les forces de l’histoire humaine. Au-delà des violences, des pertes humaines et des destructions qui sont un passage obligé pour toute guerre, les guerres ont ce paradoxe de participer précisément dans l’éclosion d’une nouvelle marche du monde. Un tournant qui peut être national, régional ou mondial selon les théâtres de guerre.

Une idée de destinée, de finalité existe dans les guerres ; des signes avant-coureurs d’une marche forcée du monde, toujours orientée dans le sens du progrès du monde. Vers plus d’humanisation du monde

Les deux Guerres mondiales n’ont-elles constitué un tournant radical pour l’humanité ? N’ont-elles pas libéré des continents entiers ? D’une quarantaine de nations, le monde est passé à plus de 190 nations en l’espace de quelques décennies. La « guerre froide » qui a suivi n’était-elle pas mondiale ? Elle était nécessaire et même les conflits et guerres qui restent encore relèvent de l’ordre mondial hérité de la Deuxième Guerre mondiale. Donc les guerres qui ont joué dans la guerre froide étaient nécessaires ; un monde instable sorti de la décolonisation devait se stabiliser par la résolution subsidiaire des conflits. La guerre en Ukraine aujourd’hui entre dans cette catégorie de guerre subsidiaire.
 

  1. Vers un monde plus humanisé, vers un monde de paix

Mais le monde se dirige immanquablement vers la paix ; le monde aujourd’hui a besoin de paix et il vise la paix ; il ira vers la paix, certes une paix armée mais néanmoins une paix. Les théories de Gaston Bouthoul ou de Clausewitz sont dépassées dans la nouvelle ère du monde. Pourquoi ? Parce que le monde est entré dans une ère nucléaire qui interdit les guerres entre les grandes puissances. Et l’arme nucléaire, l’arme absolue qui peut si une guerre nucléaire mondiale, et plus de 1000 missiles nucléaires tirées de part et d’autre faire disparaître en moins d’une heure un milliard d’êtres humains n’est plus une guerre mais une « apocalypse ».

 Une guerre nucléaire de faible intensité est permise mais elle reste toujours un avertissement à l’humanité à ne pas franchir la ligne rouge. Et combien même l’humanité franchirait la ligne rouge, elle ne serait encore que la pensée qui a guidé les humains dans cette voie insensée pour les réveiller comme ce qui s’est passé pour Nagasaki et Hiroshima. Donc, il ‘y a pas de danger que les humains dépasseraient la mesure qui leur est accordé par la pensée qui leur est sécrétée par l’Esprit qui gouverne le monde.

Et la réponse vient de la question : « Sinon pourquoi l’arme nucléaire a été permise à la pensée de l’homme ? L’homme n’a découvert l’arme absolue, la puissance nucléaire, que parce qu’elle est moyen d’humaniser réellement le monde. Le monde est « un » ; le monde, l’univers sans les humains ne sont pas le monde, l’univers ; les humains sans le monde, sans l’univers ne sont pas les humains ; le monde, l’univers et les humains sont un tout. Et ce tout, à l’ère nucléaire, à l’ère d’internet qu’a permis la pensée du monde se dirige immanquablement vers quelque chose d’universel dont les humains ne savent ce qui en ressortira. A voir plusieurs continents et sous-continents en paix, l’Amérique du Nord et le lien de l’ALENA entre les États-Unis, le Mexique et le Canada, l’Amérique du Sud et le MERCOSUR, dans deux sous-continents plus de guerre depuis des lustres, et il n’y a rien qui inquiète la paix de ces deux sous-continents. L’Europe en paix, elle est unie depuis 1945 ; la guerre en Ukraine n’est qu’un accident de l’histoire. Elle n’aura certainement pas de suite ; une guerre tout au plus de stabilisation dans les rapports entre grandes puissances.

L’Asie mis à part les guerres récentes en Afghanistan, en Irak, en Syrie, et le conflit palestinien qui perdure, est globalement en paix. Même le conflit de la Chine avec Taïwan ne fait pas peur, il se résoudra d’une manière ou d’une autre et probablement pacifiquement. La Chine est une grande puissance du monde, et elle ne peut donner une mauvaise image d’elle en envahissant Taïwan. Probablement le conflit se résoudra pacifiquement. Le Cachemire, un contentieux entre deux puissances nucléaires se résoudra certainement un jour d’une manière pacifique. Reste l’Afrique et le monde arabo-musulman. Les conflits, crises et guerre se résoudront avec le temps au fur et à mesure que ces pays se développent.

Pourquoi tous ces pronostics ? Parce que le monde est un ; les grandes puissances qui trônent sur ce « un » sont les garants par leurs pensées qui n’est pas à eux sur ce « un ». Et c’est ce qui n’est pas perçu, par les progrès réels auxquels est arrivé l’humanité, c’est bien la pensée qui est en train de diriger le monde vers un monde plus humanisé, vers un monde de paix.

Medjdoub Hamed
Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale,
relations internationales et Prospective



23 réactions


  • Clark Kent Clark Kent 11 octobre 2022 10:37

    C’est beau comme un Berliet.

    Mais cette « nature » dont la « nature humaine » serait un analogon, ça ne serait pas un petit peu « dieu », pour vous, par hasard ?


    • Hamed 11 octobre 2022 10:49

      @Clark Kent

      Merci Kent. C’est effectivement un Berliet-Dieu, et savez-vous que vous êtes, je pourrais dire, un élu de ce Berliet-Dieu ? Pourquoi, il n’est pas aisé du tout de lire ce texte et vous l’avez lu avec cette formidable pensée en vous qui a si bien dit :
       Oui ! Oui ! Oui ! « C’est beau comme un Berliet. »

      Et : "Mais cette « nature » dont la « nature humaine » serait un analogon, ça ne serait pas un petit peu « dieu », pour vous, par hasard ?"

      Merci pour votre pensée qui a parlé en vous ! Soyez heureux Clark Kent pour votre pensée qui a si bien jugé, qui a si bien dit, qui a si bien exprimé la Pensée..


    • JPCiron JPCiron 11 octobre 2022 12:23

      @Clark Kent

      La Nature, un petit dieu ?

      Mais non ! Une Création de Grand Dieu.

      Et ils sont plusieurs sur les rangs pour le podium.

      La guerre serait-elle un ’’mal nécessaire’’ ? Sûrement si on pense (comme cela se vérifie naturellement) que Dieu est d’ordinaire pour les grands bataillons contre les petits. Ce qui fait que la Paix finale sera celle du Dieu le plus puissant parmi tous les Dieux.

      Même si le gagnant est le plus tordu, le plus meurtrier, le plus amoral, le plus fourbe, agissant derrière le paravent de la Forme du Droit divin.


    • Hamed 11 octobre 2022 14:23

      @JPCiron

      Quand vous dîtes « La Nature, un petit dieu ? ... »

      Et vous adressez à Kent alors que ce n’est pas lui qui est l’auteur de cette analyse, et donc vous évitez l’auteur.

      Je vous comprends Ciron et ce n’est point de votre faute, la faute est à votre pensée qui ne vous éclaire pas ; elle vous amuse avec le « petit dieu » en lettre minuscule pour le premières lettres ; elle vous fait dire ensuite "Mais non ! Une Création de Grand Dieu. Et ils sont plusieurs sur les rangs pour le podium."

      Ne savez-vous pas que votre pensée se joue de vous ? Vous ignorez votre pensée ; vous croyez être intelligent et vous voulez faire rire la galerie ; mon ami, réveillez-vous, ne soyez pas stupide. Ah, pardon, je ne m’adresse pas à vous mais à votre pensée que je conjure qu’elle ne vous rend pas plus stupide que vous n’êtes.

      A suivre.






    • Hamed 11 octobre 2022 14:25

      @JPCiron

      Suite

      Et mon ami Ciron, vous êtes très intelligent comme vous le prouvez " La guerre serait-elle un ’’mal nécessaire’’ ? Sûrement si on pense (comme cela se vérifie naturellement) que Dieu est d’ordinaire pour les grands bataillons contre les petits. Ce qui fait que la Paix finale sera celle du Dieu le plus puissant parmi tous les Dieux." Sauf qu’elle ne vous dit pas assez.

      La « pensée » est commune à tous les bataillons petits ou grands, elle a besoin du petit comme du grand ; s’il n’y avait que des petits, ou encore que des JPCiron identiques, la vie n’aurait aucun sens, une humanité qui n’existe pas.

      Et "Paix finale sera celle du Dieu le plus puissant parmi tous les Dieux.", ici vous ne faîtes que transposer votre nature humaine à celle des Dieux qui ’existent pas, ou existent dans votre pensée qui ne fait que refléter votre intelligence. 

      Aussi, ami JPCiron, dîtes à votre pensée "Assez de bêtises ; si vous m’éclairez OK, et si vous me tournez en ridicule, « perestanie ou xvatit micle », c’est en russe en phonétique qui signifie : Arrêtez, ça suffit « pensée »


    • Clark Kent Clark Kent 11 octobre 2022 15:17

      @JPCiron

      Je n’ai pas écrit « un petit dieu », mais "un petit peu dieu". Ça ne signifie pas la même chose. Et je n’ai pas mis de majuscule à « dieu ».


    • Hamed 11 octobre 2022 15:38

      @JPCiron

      En effet, ce n’est pas la même chose. Mais peu importe dieu ou Dieu, Jéhovah, Allah ou n’importe appellation ne viennent pas des hommes, ceci dans l’absolu, mais de leurs pensées qui leur font dire ce qu’il faut dire.

      Comme JPCiron, notre ami commun, sachez seulement Kent, que vous avez compris ; c’est ce qui importe et vous le devez à votre pensée. Et c’est le plus important.


    • Hamed 11 octobre 2022 15:40

      @Clark Kent

      Le dernier message n’est pas à JPCiron mais à Clark Kent


    • JPCiron JPCiron 11 octobre 2022 21:47

      @Hamed

      Le dernier message n’est pas à JPCiron mais à Clark Kent >

      C’est vrai.
      Mais cela n’a pas d’importance.


    • JPCiron JPCiron 11 octobre 2022 21:55

      @Clark Kent

      la nature serait < un petit peu ’’dieu" > mais pas < un petit dieu >
      C’est possible. L’inverse aussi.


  • Taverne Taverne 11 octobre 2022 14:46

    « L’homme est un animal social » est une citation attribuée à Aristote.

    J’en retiens surtout l’idée suivante : l’homme est resté un animal (confirmé plus tard par « l’homme est un loup pour l’homme »).

    Mais seul l’homme est bête car il est le seul à se faire la guerre (et, au sein de l’espèce : c’est plus l’homme que la femme).

    La bêtise, à vrai dire, est le propre de l’homme et l’on peut dire qu’il ne se prive pas d’en faire le plus large usage. 

    L’homme est censé être sensé dit Descartes en résumé : le bon sens est bien partagé mais nous en faisons mauvais usage. Le bon sens ne serait ainsi qu’un outil, en quelque sorte. Alors Descartes s’interroge sur ce qu’il y a de plus essentiel que ce simple outil : il y a la conscience.

    Le propre de la conscience est de douter. Elle peut douter au point de douter de sa propre existence (expérience du cogito). Dès lors, sachant cela, des esprits pervers s’emploient à convaincre des individus ou des peuples qu’ils n’existent pas après s’être eux-mêmes convaincus de l’inexistence de ces autres sur le plan humain (« ce sont des barbares, des nazies, des terroristes » : le vocabulaire varie selon les époques).

    Après le bon sens et la conscience, de quoi serait-il question ? Ah oui, la pensée. Ici, d’autres philosophes (Montaigne, Spinoza) ont bien expliqué que notre pensée est formée par les informations physiques que nous recevons. L’origine du bien et du mal même en découle : est bien ce qui nous réjouit, mal ce qui nous répulse. Puis, inversion chrétienne : est mal ce qui nous réjouit. Mais le lien avec les sensations primaires demeure dans la définition du bien et du mal.

    Cette pensée, ainsi forgée par les informations physiques du corps, doit être réexaminée à l’aune de la conscience et du bon sens cartésien.

    L’insensé est celui qui ne met pas en oeuvre ces trois dons de la nature : la pensée, la conscience et le bon sens.


    • Taverne Taverne 11 octobre 2022 14:54

      Je résumerai par cette trilogie : 

      Il faut un esprit de méthode (le bon sens), un esprit de profondeur (la conscience) et un esprit en lien physique avec le Vivant (la pensée).


    • Hamed 11 octobre 2022 16:17

      @Taverne

      Merci Taverne pour ce développement méritant et méritoire. J’adhère absolument à ce que vous dîtes. Vous êtes juriste, comme vous l’écrivez, et par passion, poète et philosophe, en clair vous êtes gâté par la pensée.

      En ce qui me concerne, je ne sais pas, je crois être gâté par la pensée, et elle me fait réellement penser non par passion par but je crois ; quel but seule elle le sait.

      Vous me dîtes « l’homme est resté un animal (confirmé plus tard par « l’homme est un loup pour l’homme »).

      Mais seul l’homme est bête car il est le seul à se faire la guerre (et, au sein de l’espèce : c’est plus l’homme que la femme).

      La bêtise, à vrai dire, est le propre de l’homme et l’on peut dire qu’il ne se prive pas d’en faire le plus large usage. »

      A mon sens, l’homme n’est pas resté un animal, il est un animal à l’image d’un animal, à l’image de ce qu’il fait bien ou en mal, mais l est un animal pensant. 

      Qui a dit que l’animal est un animal ? L’homme ? Non, ce n’est pas l’homme, mais sa pensée qui ne lui appartient pas mais lui est donné qui l’a affirmé. Et là, il y a une grande différence de ce qu’il affirme et de ce qui est affirmé.

      « Seul l’homme est bête car il est le seul à se faire la guerre (et, au sein de l’espèce : c’est plus l’homme que la femme). » Ou encore « « l’homme est un loup pour l’homme », là encore, ce ne sont que des affirmations que la pensée veut bien les laisser penser. La »guerre est un passage obligé« pour les êtres humains pour qu’ils s’épuisent au fur et à mesure de l’histoire, au fur et à mesure des générations, au fur et à mesure qu’ils se civilisent et sortent de la barbarie ; donc c’est un long processus historique et générationnel.


      Viendra un jour où le monde sera réellement civilisé, policé, règlementé ouvert à tous les possibles, et pourquoi pas habitera d’autres planètes... Pourquoi ? Parce qu’il est humain, il est pensant, il est découvreur, il est créateur et ses qualités sont innées, i.e. lui sont données. Sinon pourquoi il envoie des sondes spatiales sur Mars parce que c’est le monde demain. Et qu’est-ce que un siècle, deux siècles, on est en 2022, demain, en 2122, demain encore... en 2422. 

      Vous ne serez plus Taverne, et moi non plus, mais en 2122, ou avant ou après, on se rencontrera quelque part dans l’univers, et je vous rappellerais ces mots, et ce n’est pas qui vous les dit, mais »ma pensée qui est éternelle.« 

      Quant à »L’homme est censé être sensé dit Descartes en résumé : le bon sens est bien partagé mais nous en faisons mauvais usage. Le bon sens ne serait ainsi qu’un outil, en quelque sorte. Alors Descartes s’interroge sur ce qu’il y a de plus essentiel que ce simple outil : il y a la conscience.

      Le propre de la conscience est de douter. Elle peut douter au point de douter de sa propre existence (expérience du cogito)."

      Tout homme serait sensé même s’il ne l’est pas suffisamment, parce que c’est inscrit dans nature humaine, bon ou mauvais usage, c’est ainsi ; c’est aussi le propre de la diversité dans l’unité de l’humanité. L’humanité est une, elle ne se commande pas, elle est ce qu’elle doit être, chaque en est une partie, une composante. Nous sommes des êtres humains tout simplement avec ce qui est bien et ce qui est mal. Nous sommes ainsi créés et nous devons, Taverne, nous assumer comme vous avec vos passions et moi avec mes buts.

      Voilà Taverne, sinon merci pour votre commentaire enrichissant.


    • Hamed 11 octobre 2022 16:20

      @Taverne

      Je corrige : « et ce n’est pas moi qui le dit, mais ma pensée qui me le souffle qui est éternelle. »


    • JPCiron JPCiron 11 octobre 2022 22:12

      @Hamed
      @Taverne

      < un esprit en lien physique avec le Vivant (la pensée). > (Taverne)

      < J’adhère absolument à ce que vous dîtes.> (Hamed)

      Hamed semble être d’accord avec le fait que la pensée est issue de la matière vivante (à moins que Taverne veuille dire autre chose que ce qui semble être exprimé ?)


      < ce n’est pas moi qui le dit, mais ma pensée > (Hamed

      < ma pensée qui me le souffle qui est éternelle.> (Hamed)

      Ici, la pensée de Hamed est externe au ’moi’ de Hamed.

      Et la pensée de Hamed a existé avant le ’moi’ de Hamed, et lui survivra aussi.


      Nous semblons vivre dans une pluralité de Mondes, chacun suivant ses propres règles physico-chimico/temporelles.

      En fait, ces mondes croient s’ entr ’apercevoir sans jamais se rencontrer.


    • Hamed 11 octobre 2022 23:47

      @JPCiron

      J’attendais votre réponse. Merci. 
      Vous dîtes : « Hamed semble être d’accord avec le fait que la pensée est issue de la matière vivante (à moins que Taverne veuille dire autre chose que ce qui semble être exprimé ?) »

      Ma pensée que je ne connais pas ne me dit pas si elle est issue de la matière vivante ; donc je ne peux savoir. Quant à Taverne, il ne fait que nommer un esprit en lien physique avec le Vivant, et le lien est réellement physique puisque le Vivant pense et agit. Taverne l’exprime par la parenthèse qui est en fait le trait d’union entre la pensée provenant d’un esprit ou d’un Esprit qui gouverne le monde, et le Vivant, l’humain que nous sommes tous et vivant par cette pensée qui nous « assure » la vie.

      Sans la pensée, il n’y a pas d’existence, de vivant, ni d’Hamed, ni de Taverne, ni de JPCiron. Nous sommes la pensée, par cette faculté terrestre qui en fait n’est pas terrestre mais éternelle. Et donc, il y a de l’éternité en nous ce qui signifie que nous ne mourons pas totalement, nos corps oui, mais pas nos pensées.

      Et que sont nos corps dussent-ils être les plus beaux, les plus forts s’ils ne sont pas mus par nos pensées qui leur donnent tout le sens.  

      « Ici, la pensée de Hamed est externe au ’moi’ de Hamed.

      Et la pensée de Hamed a existé avant le ’moi’ de Hamed, et lui survivra aussi. »


      Non Ciron, ma pensée est en moi, je la sens interne, bien qu’elle m’apparaît aussi externe puisque je ne sais où elle est sinon qu’elle me fait penser. Quant à exister avant le moi, je le pense certainement, tout être qui naît et commence à vivre, à respirer, à bouger ne le fait que quelque essence qui fait mouvoir son corps, fait battre son cœur. Un bébé est un être pensant sauf que sa pensée est au stade encore du nouveau-né et qu’au fur et à mesure qu’il se développe, qu’il grandit, la « pensée » est là pour l’assister. La pensée n’a pas d’âge, n’a pas de temps, elle est éternelle, elle se met toujours au stade auquel est l’humain.


      Oui « Nous semblons vivre dans une pluralité de Mondes, chacun suivant ses propres règles physico-chimico/temporelles.

      En fait, ces mondes croient s’ entr ’apercevoir sans jamais se rencontrer. »

      C’est votre pensée qui le dit peut-être que votre pensée vrai, peut-être que non. Quant à moi, je ne sais que répondre ; ma pensée ne me souffle rien. Voilà JPCiron, j’ai été heureux de vous lire. Merci pour votre commentaire enrichissant.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 11 octobre 2022 18:23

    Freud était clair : la haine précède l’amour. Cette guerre mondiale peut-être comparée à celle de la fin Babylone et était totalement prévisible avec la tentation totalitaire du mondialisme. La fusion et la confusion (théorie du genre, mariage homosexuel...) sont un danger bien plus grand pour l’humain que la guerre qui a pour fonction de séparer face au risque de sombrer dans la fusion psychotique et au retour vers le néant qui est le lieu de notre origine : la matrice maternelle... Mieux vaut la séparation des nations, des langues, ou autre que la fusion. Car la fusion, c’est la mort de la pensée. Ne dit-on pas du psychotique que sa plus grande crainte est le morcellement de son univers mental. Autre forme d’apocalypse. Victor Hugo :

    « Il faut la clef de voûte et la pierre angulaire ;
    Il faut le point d’appui, le pivot, le milieu.
    À la roue univers il faut bien un essieu »
    Victor Hugo, « Le hibou », La légende des siècles.Dit autrement : la guerre est l’empêchement de psychoser puisqu’elle opère des séparations (individuation de Jung). Car mieux vaut encore la guerre que la néantisation de la pensée : LLes qualificatifs ne manquent pas pour désigner l’angoisse – ou les angoisses – psychotique(s) : angoisse de morcellement, angoisse de néantisation, d’éclatement, de démantèlement, de liquéfaction, de mort, angoisse de l’Autre, du changement, d’effondrement, de catastrophe ou de fin du monde, etc. Faire la guerre, c’est rétablir les frontières. Dont la première est la différence sexuelle qui est notre pierre angulaire. Ce n’est pas par hasard que la guerre de Troie fut appelée ainsi... La dualité, c’est la guerre. Mais en introduisant un TIERS, le père dans la tentation fusionnelle indifférenciée avec la mère (retour au néant), il faut trianguler... Chiffre 3. Au tarot l’impératrice, le triangle du sexe féminin est perçu d’abord comme un danger pour l’homme, car il suppose le tiers séparateur, l’enfant... En hébreux : c’est Gimel ou le BERGER. ou chameau. 

     - La Grâce divine

     - La puissance du Don

     - Le Berger ( Jésus et Moïse...)

     - La traversée de l’ultime désert

    Origine

    Le tracé de la lettre (proto-sinaïtique) est formée de deux barres formant un angle, symbolisant le sommet de la tête et le cou du chameau.

     

    Signification

    La racine du mot : gamal ouvre deux directions essentielles :
    - le fait de témoigner quelque chose à quelqu’un, de rendre (en bien ou en mal).
    - sevrer, faire mûrir.

     

    Langue hébraïque

    mûrir, sevrer, faire mûrir.

    Dans la relation unité, dualité, le nombre 3 vient légiférer, ainsi thèse et antithèse sont réunies par la synthèse.
    Le 3 introduit le concept esprit, âme, corps associé physiquement par le séfer yetsirah à la tête, le tronc et l’abdomen.
    Le mot guimel, de valeur 73, est numériquement équivalent au mot beloulah, signifiant mélanger.

    Donc en résumé : pour qu’il y ait synthèse (paix) il faut la thèse et l’antithèse..
     



    • Hamed 11 octobre 2022 20:07

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Vous dîtes « Freud était clair : la haine précède l’amour. » Il n’est pas clair du tout. Freud est Freud, Freud est une pensée et rien ne dit que sa pensée est juste ; certes il était en avance sur le conscient, l’inconscient, le moi, le ça ; mais il reste toujours une pensée octroyée à un humain qui peut être très juste ou qui n’est pas juste.

      S’il dit comme vous l’affirmez, Freud dit que la haine précède l’amour, c’est faux. Pourquoi ? Le mal peut-il précéder le bien. L’amour n’est-il pas le bien ? Un homme ou une femme peuvent être aimants, mus par un amour authentique ; l’amour n’est pas ce qu’on veut qu’il soit, l’amour est lui qui décide ce qu’on soit.

      Vous tombez amoureuse de quelqu’un, est-ce vous qui tombez ? Non, bien sûr, c’est un sentiment, une pensée qui survient en vous qui vous pousse vers l’autre. L’amour est magique. Rien à voir avec la haine.

      La légende de Mélusine et la condition qu’elle met avec son samedi avec l’être aimé ne fait qu’attester qu’elle n’aime pas ; elle met plus son corps en avant que l’être aimé. Et si rupture il y a ensuite, c’est elle qui l’a provoqué parce que la haine était déjà en elle, et l’amour dont elle se pare était calculé ; en fait elle n’a jamais aimé. Et il y a des êtres calculateurs en amour, mais ce ne sont pas tous heureusement sinon on aurait eu une humanité malheureuse qui ne connaît pas l’amour, et donc serait une « inhumanité ».

      Vous dîtes Mélusine : « La fusion et la confusion (théorie du genre, mariage homosexuel...) sont un danger bien plus grand pour l’humain que la guerre qui a pour fonction de séparer face au risque de sombrer dans la fusion psychotique et au retour vers le néant qui est le lieu de notre origine : la matrice maternelle... Mieux vaut la séparation des nations, des langues, ou autre que la fusion. Car la fusion, c’est la mort de la pensée. » Tout d’abord, la théorie du genre, le mariage homosexuel ne relève pas de l’homme ou de la femme, mais de leurs pensées.

      Et donc, les homosexuels femmes ou hommes, s’ils se marient, leur acceptation vient du plus grand nombre, et ce grand nombre est un cumul de pensées. Ce sont leurs pensées, à un moment donné, qui ont instauré, officialisé le mariage sexuel. Et ces pensées sont venues à un moment donné, au XXe siècle, et donc une reconnaissance acceptée. La question est pourquoi ? Ce processus existe surtout en Occident, et pourquoi l’Occident ? Parce que, après deux Guerres mondiales, les hommes occidentaux repus de bienfaits scientifiques, d’une hausse du niveau de vie, de la télévision en noir et blanc, ensuite en couleur, et les femmes s’émancipant, travaillant dans des usines avec pratiquement les mêmes tâches que les hommes, tous ces changements ont bouleversé la structure sociétale. Y compris la politique.

      Et c’est là où a commencé la dépravation sociétale, la pornographie, les hommes perdant de leur libido progressivement de même pour les femmes pour les hommes, et ainsi c’est poursuivi le processus.

      Si on fait le compte, personne n’est responsable, cette dépravation sexuelle a été dictée par le progrès, l’histoire et la pensée qui n’a fait qu’orienter les êtres humains avec leurs penchants naturels.

      Est-ce la faute d’un homosexuel ou d’une homosexuelle d’être ce qu’ils sont ? 

      Voilà Mélusine, j’espère vous avoir répondu et merci pour vos longs commentaires.

       


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 octobre 2022 15:22

      @Hamed Merci, Mélusine est un mythe fondateur et on ne peut donc lui attribuer de sentiments « humains ». Avez-vous le film : les Ailes du désir.... Ce n’est pas par hasard qu’elle s’envole un samedi. Le samedi étant le jour du shabbat (saturne) et donc du détachement vers la zone spirituelle (sublimation des pulsions sexuelles et matérielles) et d’ailleurs le mot « tomber enceinte » ou tomber "amoureux en dit long. L’amour au contraire : le vrai, nous élève....


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 octobre 2022 15:43

      Et justement, le tabou mélusinien porte sur la vision. Vous qui parlez de pornographie. La vision sur internet de scènes sexuelles à un âge précoce est un véritable traumatisme. Car n’intégrant pas le tabou du « voir », il n’évoluera pas vers le « ça » voir et donc la déviation des pulsions primaires comme le crime vers des activités créatives ou la recherche scientifique (pulsions épistémophiles). C’est bien de cela dont manque le criminel, la capacité à déplacer la pulsion immédiate.... Alors qu’il existe du Karaté, du judo ou d’autres sports. au mieux, l’écriture ou la peinture...


    • Hamed 13 octobre 2022 09:39

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      Bonjour, C’est vrai « Mélusine est une légende, un mythe mais elle a néanmoins un lien avec la nature humaine, en particulier de la femme. Et la femme est complexe, bien plus complexe que l’homme, parce que sa force se trouve dans sa faiblesse.

      Ne dis-on pas que derrière chaque homme se trouve une femme, dusse-elle n’être que sa mère ; et la mère est la source par où jaillit la vie ; et la vie est exigeante, elle ne laisse pas l’homme libre de lui-même ; et on comprend le lien qui lie l’homme à la femme, qui est objet des désirs de l’homme.

      Maintenant »qu’elle s’envole un samedi. Le samedi étant le jour du shabbat (saturne) est un mystère que l’homme ne peut percer, et c’est ce qui fait la force de la femme face à l’homme. Il demeure cependant qu’une harmonie lie les deux êtres dans le bien comme dans le mal parce que ces deux êtres ne se sont pas choisis, ils sont simplement. La vie est ainsi.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 13 octobre 2022 10:06

      @Hamed Mélusine est toujours présente pour marquer la fin d’une ère ou civilisation. Il est dit qu’avec l’envol de Mélusine la lignée des Lusignan s’est éteinte. Mais le feu peut toujours se ralluMer. Excepté un, ses enfants avait des difformités, ce qui marquait leur origine divine (comme Oedipe et son pied enflé, ou Héphaïstos le laid forgeron avec des jambes maigres, les juifs, c’est la marque de la circoncison ou le nez fourchu)...... Moïse, c’était ses cornes.... La queue de Mélusine n’a rien à voir avec la vision d’une femme phallique. Mais marquait au contraire son essence divine.... Ce qu’elle voulait cacher à son mari. C’est très complexe. Ce n’est pas par hasard que Mélusine est le modèle des surréalistes, car elle représente la faculté de création et de sublimation. d’où la présence des ailes quand elle s’envole. Elle pas qu’une queue de poisson (ou Anguille selon Rabelais).....


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 11 octobre 2022 19:17

    Le criminel est simplement dans la dualité : c’est moi ou l’autre. Il utilise souvent un couteau signifiant par là, qu’il introduit un tiers pour sortir du deux de la fusion. D’où l’expression troisième couteau.....Bernard lavilliers

    Paroles
    Devant nous l’an 2000, quelques heures nous séparent
    N’en parlez pas m’a-t-on dit
    Et pourtant ce silence a comme un balancement maudit qui vous met la pendule à l’heure
    C’est l’moment, c’est pas trop tôt
    Pour parler des troisièmes couteaux
    Ils ne font rien, ils se situent
    Ils sont consultants ambigus des hydres multinationales
    Pas de nom, que des initiales
    Ils ont de grands ordinateurs, poules de luxe, hommes de paille
    Requins, banquiers, simples canailles
    Pas de nom et pas de photo, leurs sociétés sont étrangères
    Plus compliqué est le réseau qui les relie à leurs affaires
    Il était grand, il était beau
    Il sentait bon son Lugano
    Mon gestionnaire
    Justement près de Lugano était la banque Ambrosiano
    Là où les vierges vaticanes faisaient fructifier leur magot
    Loge P2 dans ses arcanes à deux massifs cardinaux
    Pour les consultations diaphanes avec de joyeux mafiosos
    Le fameux compte à numéro, passe de Zurich à Lausanne
    De Bâle à Londres, près de Soho rencontra le troisième couteau
    Il était chauve, il était gros
    Il portait des fringues de chez Smalto
    Mon mercenaire
    Les politiques, drôles d’oiseaux, prennent toujours pour plan de vol les bulletins de la météo
    Ils vont toujours où il fait beau
    Il fait beau dans les audimats dans les sondages du Figaro
    Il fait très beau chez la misère et dans les œuvres humanitaires
    Il fait beau sur les droits de l’homme, il fait beau chez l’intégration
    Le plein emploi, l’immigration, on se les gèle dans le pognon
    Politiquement leurs idéaux
    Sont très ciblés sur deux critères
    Entre Mad Max et l’abbé Pierre
    Pas de nom et pas de photo, leurs sociétés sont étrangères
    Plus étonnant est le réseau qui les réunit entre frères
    Ils ne font rien, ils se situent
    Ils prennent, ils se gavent, ils se tuent
    Trivialité derrière les mots
    La réussite dans les crocs
    Ils sont là à tous les niveaux
    C’est le règne des troisièmes couteaux

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