lundi 11 janvier 2010 - par Dominique TONIN

Dépensiers/Payeurs comme Pollueurs/Payeurs

Ou comment résorber la dette de l’Etat.

Sur la base qui avait été avancée pour la fameuse taxe carbone, POLLUEURS/PAYEURS, je pense qu’il serait tout à fait urgent et opportun, par les temps qui courent, d’appliquer sans retenue, la formule DEPENSIERS/PAYEURS afin de commencer à résorber la dette de l’Etat.
 
Au grand désespoir de nos gouvernants, de droite comme de gauche, sur ce plan là ils se valent, il est désormais impossible, grâce notamment à internet, de nous cacher le montant de la dette de l’Etat qui flirtera en ce début 2010 aux alentours des 1 500 milliards d’€uros. Même si l’on ne sait pas exactement à quoi a bien pu servir ce pognon depuis tant d’années (y a-t-il quelqu’un qui le sait ?), on connaît, par contre, les noms de ceux qui ont largement entretenue cette dette depuis des décennies. Ce sont précisément tous ceux qui, de près ou de loin, ont été en charge des destinées et des affaires de l’Etat de GISCARD à SARKOZY.
 
En clair et en gros, que ceux qui nous ont mis dans la merde, nous en sortent !
C’est fort de ce postulat, qu’aujourd’hui, les DEPENSIERS doivent être les PAYEURS. Non pas les Français tout désignés qui, en plus de la crise devront rembourser la dette de l’Etat.
 
Que tous les gouvernements qui se sont succédés, à ce jour, et les 15 000 hauts fonctionnaires qui, bon an mal an, gravitent autour de ces derniers, en activité ou en retraite, mettent la main à la poche pour réparer leurs avidités et leurs "conneries".
 
Je propose qu’ils reversent, tous les mois, 30 % de leurs émoluments (frais, indemnités et primes comprises), jusqu’à effacement de la dette. Eux (les 15 000 hauts fonctionnaires) qui en cette période de crise et de récession, n’ont même pas eu le geste, auguste, non seulement de réduire de manière significative leurs dépenses (un hauts fonctionnaires coûte environ au contribuable 2400 € par jour), mais aussi leurs émoluments plus que confortables !
 
Cette mesure, de dépensiers/payeurs, aurait un triple objectif ; 1- Apprendre à désormais mieux utiliser l’argent public, 2- Participer au désendettement de l’Etat, 3- Faire acte de repentance et de solidarité vis-à-vis de leurs compatriotes déja malmenés.
 
Alors, somme toute, ne rêvons pas, ces gens là sont peu enclin à l’autoflagellation, et les députés et sénateurs, pour le coup, tomberaient tous d’accord pour rejeter, à l’unanimité, un tel projet, pourtant salvateur pour les finances de la France.
 
Même si cette idée est du domaine du "politiquement incorrect et inconcevable", elle est calquée sur une "justice" et je suis quasi certain qu’elle remporterait un vif succès vu par nos compatriotes-vaches à lait-payeurs à merci !
 
Alors, s’ils ne sont pas capables de prendre de telles décisions, ce sera au peuple français de le faire, par une volonté et un geste démocratique celui là, le VOTE en 2012.
 
Ce gros coup de gueule de votre serviteur, n’est qu’une mesure, parmi tant d’autres, qu’il avance sur son site internet.
 


8 réactions


  • Francis, agnotologue JL 11 janvier 2010 13:07

    Sur cette proposition je voudrais dire deux choses : d’une part, concernant la taxe carbone, il est patent que les plus gros pollueurs en sont ou seront éxonérés.

    Sur les hauts fonctionnaires qui seraient les dépensiers - 15000 dites-vous ? - en revanche il est probable qu’il vaudrait mieux en virer la moitié, cela permettrait de conserver au moins 75 000 postes de fonctionnaires de base.

    Pour ce qui concerne les autres, il faut tout simplement abolir le bouclier fiscal et instaurer un authentique impôt progressif sur les revenus ;

    Je doute que votre proposition ait une autre vocation que celle d’atterrir dans la corbeille de l’oubli. Désolé.


    • titi titi 11 janvier 2010 15:14

      « our ce qui concerne les autres, il faut tout simplement abolir le bouclier fiscal et instaurer un authentique impôt progressif sur les revenus ; »
      Turlututu

      Vous proposer d’adapter la recette à la dépense. Or c’est ce que font tous les gouvernements depuis 30 ans : taxer, taxer et taxer encore car ils n’ont pas le courage de dire que lorsqu’on a gagné 20ans d’espérance ce ne peut pas être seulement du temps de détente.
      Nous sommes le pays le plus taxé au monde et nous ne nous en sortons pas.
      Les recettes ne sont plus extensibles.

      Il faut donc adapter les dépenses aux recettes.

      Celà passe par moins de fonctionnaires ; celà passe aussi par un controle du fonctionnement des collectivités territoriales et toute la clique de gens payés à regarder infuser leur tisane (spéciale dédicasse à la secrétaire de ma mairie)


    • Francis, agnotologue JL 11 janvier 2010 15:54

      ce que perçoit la secrétaire de mairie n’est que l’argent de poche pour un haut fonctionnaire. Tout ce petit personnel comme vous dites fait marcher la boutique. Qu’on les vire, mais qu’on vire aussi et en proportion la hiérarchie, le nombre de hauts fonctionnaires et les élus.

      Et demain, nous ne serons plus une nation mais un pays livré aux mafias.

      pour renvoyer le discours libéral au musée des idéologies  : « L’expression « les impôts financent les dépenses publiques » est trompeuse. L’ambiguïté provient de la confusion entre financement et paiement. La production capitaliste est financée par les avances de capital en investissements et salaires, avances dont la croissance sur le plan macroéconomique est permise par la création monétaire ; et les consommateurs paient. Quel rôle joue l’impôt vis-à-vis de la production non marchande ? Il en est le paiement socialisé. Le contribuable ne « finance » pas plus l’école ou l’hôpital que l’acheteur d’automobile ne « finance » les chaînes de montage d’automobiles. Car le financement est préalable à la production, que celle-ci soit marchande ou non marchande. Et le paiement, privé ou socialisé, lui est postérieur. Enfin, l’activité productive supplémentaire engendre un revenu et donc une épargne supplémentaire qui vient s’ajuster à l’investissement déclencheur, tant privé que public. Il convient donc d’apporter une réponse logique à un problème d’ordre également logique : l’économie capitaliste étant une économie monétaire, pourrait-on effectuer des prélèvements sur une base qui n’aurait pas encore été produite et, pis, qui devrait résulter de ces prélèvements ? Puisque c’est logiquement impossible, le retournement s’impose : la production non marchande et les revenus monétaires qui y correspondent précèdent les prélèvements. Autrement dit, et c’est là le point crucial pour renvoyer au musée des idéologies le discours libéral : les travailleurs des services non marchands produisent le revenu qui les rémunère. »


    • Dominique TONIN dume 11 janvier 2010 17:26

      @ JL, de l’auteur,
      Accordez au moins le mérite d’essayer ! Vs savez EDISON, en son temps, il lui était dit que le téléphone ne marcherait jamais !
      Vos théories et vos discours grandiloquents ne font pas plus avancer la machine et atteriront, également, dans la corbeille d’AV !
      S’épancher comme ns le faisons sur AV ou ailleurs, peut être jubilatoire, et nous calmer un temps, mais seule l’action pourra être le moteur et le début du changement. Avec vous, sans problème. MERCI


  • Cipango 11 janvier 2010 14:59

    Bonjour,
    Votre proposition est plaisante bien qu’un peu utopiste. En fait, on peut imaginer beaucoup d’autres solutions qui permettraient au moins d’arrêter certains gaspillages. Mais bon, ceux qui pourraient mettre en place de telles politiques sont justement ceux qui n’ont rien à y gagner. Je crains qu’en ce domaine, il ne faille une vraie révolution qui nettoie pour un temps ces comportements.
    Mais peut être n’est-ce pas seulement nos dirigeants qu’il faut accuser mais l’ensemble de notre société ?


    • Dominique TONIN dume 11 janvier 2010 17:35

      @ CIPANGO, de l’auteur,
      Les autres solutions se trouvent sur notre site : www.peuplefrancais.fr et la liste est non exhaustive.
      Le problème c’est qu’aujourd’hui pratiquement ts les politiques st trempés ds des magouilles, certes pas forcément méchantes et destructrices, mais des magouilles d’influences, qui débouchent nécessairement sur des « mouvement d’argent ». Qd vs pensez que ce sont les lobbies qui rédigent les amendements des parlementaires, il y a de quoi se poser des questions, NON ?
      Peut être également faire en sorte que tt homme politique n’excède pas 1 ou 2 mandats consécutifs. En fait il y a tte une réflexion à mettre en place, qui ne pourra pas venir de ceux qui sont en place actuellement, car peu enclins à l’autoflagellation !
      Du changement, il en faudra nécessairement, ns ne pouvons plus continuer comme cela. Ds tte mutation événementielle, il y a tjrs eu à la base un ou des précurseurs. Pourquoi le « PF » n’en serait-il pas ! A vous CDLT


  • décurion 11 janvier 2010 18:25

    Il ne faut pas se leurrer avec des mots. Toute notre économie, repose exclusivement sur la consommation des ménages. Peu importe les qualificatifs qui collent aux impots et aux taxes, ce n’est que du vent, et il n’y a qu’un seul véritable payeur : c’est celui qui perçoit un revenu fixe qu’il ne peut faire évoluer selon ses besoins. Celui là paye deux fois la taxe, alors que probablement, ceux qui ont oeuvrés sur la marchandise qu’il achète, se contenteront tout juste d’avancer la somme.
    La taxe carbone ! Si elle est payée par les entreprises, elle sera indexée dans les coûts, et gonflera les prix, ce qui obligera les consommateurs à payer deux fois cette putain de taxe. Si les entreprises sont éxonérées de cette taxe, les consommateurs ne la paieront qu’une fois.
    CQFD : In ne peut y avoir d’égalité devant l’impot, sans égalité devant le revenu.
    Prendre aux riches pour donner aux pauvres, est un voeu pieux, impossible à mettre en oeuvre, tant que les riches pourront légalement prendre aux pauvres.


  • Michel DROUET Michel DROUET 11 janvier 2010 18:41

    Chacun y va de sa petite solution qui consiste à taper sur celui qu’on montre du doigt : le « haut » fonctionnaire, la secrétaire de mairie, le parlementaire, l’élu local... etc, etc,

    On essaye d’oublier que c’est notre société, le sytème libéral et l’économie financière qui gouvernent réellement qui doivent être réformés de fond en combles.

    Pendant que les citoyens de base se tapent sur la figure, les banquiers, les spéculateurs de tout poil et les adeptes des paradis fiscaux se marrent...


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