vendredi 7 mars - par Patrice Bravo

Emmanuel Macron veut un « parapluie nucléaire » plus large

La France discute de la doctrine européenne de la dissuasion nucléaire. Berlin et d’autres pays de l’UE se frottent les mains.  

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« Notre dissuasion nucléaire nous protège, elle est complète, souveraine, française de bout en bout. Elle a, depuis 1964, de manière explicite, toujours joué un rôle dans la préservation de la paix et de la sécurité en Europe. Mais, répondant à l'appel historique du futur chancelier allemand [Friedrich Merz], j'ai décidé d'ouvrir le débat stratégique sur la protection, par notre dissuasion, de nos alliés du continent européen. Quoi qu'il arrive, la décision a toujours été et restera entre les mains du président de la République, chef des armées », a fait savoir le président français lors de son allocution. 

Observateur Continental a signalé que « Macron a été sollicité pour fournir les clés des armes nucléaires ». En février dernier, Carlo Masala, professeur de politique internationale à l'Université de la Bundeswehr de Munich, annonçait déjà la couleur sur l’utilisation de la dissuasion nucléraire française au niveau européen, avertissant : « Nous assistons à un changement tectonique dans les relations transatlantiques, les Américains ne sont plus les garants de la sécurité de l’Europe ». 

Du côté allemand, dès 2020, selon l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité (SWP), il était rapporté qu’« Emmanuel Macron invite ses partenaires européens à un dialogue stratégique sur le rôle de l'arme nucléaire française ». À cette date, il était clair que « la décision sur l'utilisation de l'arme nucléaire française appartient au président » et que « la participation des alliés n’est pas possible car elle contredirait le principe d’indépendance nationale ». Emmanuel Macron a invité très tôt ses partenaires européens à un dialogue stratégique sur le rôle de l'arme nucléaire française. « Il semble avoir en tête un format qui opère en dehors des orbites institutionnelles de l’OTAN et de l’UE, analogue à son Initiative d’intervention européenne lancée en 2017. Cela signifie que l’Allemagne est également tenue de prendre position », faisait déjà savoir SWP. 

Cette idée d’utiliser la dissuasion nucléaire française a mûri du côté de Berlin. Christian Lindner, l’ex-président fédéral du Parti libéral-démocrate (FDP), — un parti foncièrement guerrier appelant à bombarder la Russie — a appelé en février 2024 à des discussions avec Macron sur la dissuasion nucléaire. En juillet 2024, les médias allemands discutaient sur le sujet : « Des armes nucléaires appartenant à l’UE ou une européanisation du parapluie nucléaire français ». 

Avec le retrait officiel des États-Unis dans le conflit en Ukraine, le président français Emmanuel Macron fait pression pour un parapluie paneuropéen. Sa base, selon le locataire de l'Élysée, peut être les forces nucléaires de la France et, peut-être, du Royaume-Uni. Cela a provoqué des craintes et des différends en France car la question est de savoir si le président français va partager avec qui le droit un « bouton nucléaire ». 

Le nouveau candidat allemand au siège de chancelier — acteur antirusse primaire et pro-ukrainien et favorable à la livraision de missiles Taurus — se réjouit, lui, de la position de Macron qui liquide la dissuasion française à des États étrangers. « Friedrich Merz envisage de participer à un parapluie nucléaire européen », rapporte le Spiegel d’aujourd’hui. 

Durant la campagne électorale, le futur chancelier allemand a suggéré d'engager des discussions avec les puissances nucléaires européennes sur la participation nucléaire de l'Allemagne. Outre la France, ce serait aussi le Royaume-Uni. 

Lors de son allocution aux Français, Macron n’a pas précisé ce que signifierait concrètement un élargissement du parapluie français de protection nucléaire aux alliés. La question est de savoir si, par exemple, les armes nucléaires françaises pourraient également être stationnées dans des pays partenaires comme l’Allemagne. Macron n’a pas donné davantage de détails lorsqu’on lui a demandé si ces pays partenaires contribueraient alors financièrement à la dissuasion nucléaire française. 

Toutefois, pour couvrir l'ensemble de l'Europe, le parapluie doit être suffisamment grand. Et, l'arsenal nucléaire de la France depuis 1960 a été construit sur le principe d'une « dissuasion strictement suffisante » : pour assurer sa propre protection, en causant les dommages à un agresseur potentiel de manière disproportionnée. Le pays n'allait absolument pas entrer dans des guerres atomiques, surtout pour les gagner. 

La stratégie nucléaire française inclut la notion d'« intérêts vitaux », dont la définition reste délibérément vague. 

L'un des éléments clés de la doctrine nucléaire française est la possibilité d'une « alerte ». Cette mesure est considérée comme une démonstration de détermination, un signal que le conflit atteint un nouveau niveau. Jusqu'au début des années 2000, la stratégie française impliquait le bombardement atomique de grands centres densément peuplés. Avec le développement de la technologie et l'augmentation de la précision des armes, les principaux objectifs n'étaient pas tant le territoire que le « centre du pouvoir » de l'ennemi, qui permet à la France d'influencer avec précision la direction de l'agresseur, sans recourir à la destruction à grande échelle de la population civile. 

Contrairement à la Russie, la France ne dispose pas de missiles lancés au sol. La composante aviation des forces de dissuasion est représentée par une force aérienne stratégique avec des chasseurs-bombardiers Rafale, armés de missiles de croisière. La composante navale comprend quatre sous-marins nucléaires équipés de missiles balistiques à ogives fractionnées. La flotte devrait bientôt recevoir de nouveaux véhicules de missiles sous-marins, dont le premier sera opérationnel d'ici à 2035. Dans les années à venir, il est prévu d'équiper les forces armées de missiles hypersoniques, ainsi que le renouvellement des vecteurs de missiles balistiques et de croisière d'ogives nucléaires. 

Les plus grandes puissances nucléaires du monde — les États-Unis, la Russie et la Chine — ont les arsenaux d’environ 1000 ogives thermonucléaires. Selon des sources ouvertes, 290 ogives disponibles aujourd'hui sont suffisantes pour protéger leurs intérêts nationaux, mais pour garantir la sécurité des 27 pays de l'UE, ce nombre devra être augmenté. 

En prévision, le continent européen parle de la possibilité d'une coopération stratégique avec le Royaume-Uni, bien qu'il ait choisi le Brexit, mais restant au sein de l'OTAN. Aujourd'hui, il ne dispose que de missiles balistiques lancés à partir de sous-marins. Possédant un arsenal nucléaire depuis 1952, Londres après le Brexit a décidé d'augmenter le nombre d'ogives nucléaires à 260. 

Selon les experts, la situation dans ces deux puissances nucléaires n'est pas équivalente. Contrairement au Royaume-Uni, qui fait partie du groupe de planification nucléaire de l'OTAN et qui utilise des ogives développées aux États-Unis, la France produit indépendamment ses armes nucléaires et n'est pas liée en ce sens par des obligations envers l'alliance. Cela donne à Paris une liberté considérable dans l'élaboration de la doctrine nucléaire. En outre, la France reste la seule puissance nucléaire de l'Union européenne qui a permis au président Macron de prendre la parole en faveur de la création d'un système paneuropéen de dissuasion nucléaire. 

Bien sûr, cette idée a trouvé des opposants dont la principale préoccupation est la possible « européanisation » de la gestion stratégique. Marine Le Pen dénonce : « Depuis désormais quelques années et encore vendredi dernier, le président de la République, pourtant garant de l’indépendance nationale et donc de son plus puissant outil, l’arme nucléaire, par une communication au mieux hasardeuse au pire parjure, fragilise notre modèle de dissuasion ». Elle a fustigé l’action de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen : « Je rappelle à Madame von der Leyen, que la politique de sécurité et de défense n’est pas une compétence de la Commission, mais celle des États et que nous ne sommes pas dupes du modus operandi constant de s’arroger à chaque crise, et contre les traités, de nouvelles compétences ». 

Même si le ministre des Armées, Sébastien Lecornu se veut rassurant envers les Français en rappelant que « notre dissuasion nucléaire est française, et elle le restera », le président français est passé à une étape supérieure pour livrer l’arme nucléaire française, par exemple, à Berlin, qui mène une politique uniquement centrée sur ses intérêts. 

Quelle peut alors être l'expansion du « parapluie nucléaire » de la France ? Selon des experts militaires, il serait principalement en remplacement des arsenaux nucléaires américains existants en Italie, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Belgique, si l'administration du nouveau président américain décide de rapatrier ses ogives, et servirait au déploiement de forces nucléaires en Europe de l'Est. En cas d’une attaque de la Russie avec des armes classiques, cela pourrait provoquer une réponse nucléaire française pour la défense de l'Europe. Faut-il mourir en France d’une bombe atomique russe pour le miniscule pays qu’est l’Estonie qui possède — de surcroît — une forte population russophone ? 

Pour la France, cela signifie inévitablement une augmentation des dépenses militaires. Ce montant devra augmenter. Pour soutenir l'effort militaire, le chef de l'État propose d'utiliser l'épargne des Français après avoir livré la dissuasion nucléaire française. 

Philippe Rosenthal 

Les opinions exprimées par les analystes ne peuvent être considérées comme émanant des éditeurs du portail. Elles n'engagent que la responsabilité des auteurs 

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Source : http://www.observateur-continental.fr/?module=articles&action=view&id=6710



122 réactions


    • Patrice Bravo Patrice Bravo 8 mars 13:56

      @Jean-Paul Foscarvel
      Exactement ! D’ailleurs le nouveau chancelier allemand, qui se frotte les mains à l’idée d’avoir la bombe nucléaire française, est un ancien chef de BlackRock. 


  • ETTORE ETTORE 7 mars 19:31

    la Schnouf à des effets délétères sur le cerveau !

    Il n’y a pas que les narines qui se dilatent....Le melon, aussi !

    Il veut un « parapluie nucléaire » ?

    A mon avis, un simple parapluie, avec quelques baleines bien rigides, et surtout bien placé, en plongée hémostatique, au bon endroit, pour stopper le flux de conneries...serait une action bienvenue.

    Non pas besoin d’ouverture automatisée,. Juste un....Non repliable !

    C’est qu’il y a du chemin à faire voyez vous !


  • Christophe 8 mars 00:22

    En fait je trouve la situation très cocasse.

    La France a une force de dissuasion certes mais tellement peu importante même pour la France que cela en devient quasiment risible d’entendre notre président la présenter comme pouvant couvrir les besoins européens.

    En plus il laisse entendre son phantasme reposant sur un danger que représente la Russie alors que c’est le seul pays dans le monde aujourd’hui à avoir la capacité d’intercepter les missiles intercontinentaux à 95 / 97% grâce au système anti-missile S500 muni de contremesures hypersoniques ; la capacité d’interception s’entend par interception au dessus de la couche atmosphérique, ce qui limite les retombées radioactives. Ce système a été déployé autour des grandes villes russes.

    De fait, avec nos quelques 290 ogives nous sommes vraiment ridicules, au mieux nous en aurions 9 qui pourraient faire des dégâts en Russie au regard des quasiment 6 000 ogives russes, il leur suffit d’envoyer 1/10ème de ce qu’ils ont pour avoir environ 500 impacts en France. La question est à quoi joue notre président, aux gros bras sans muscles ?

    Même l’armée conventionnelle européenne ne ferait pas le poids contre la Russie, ils nous dominent dans tellement de domaine matériellement que le temps de rattraper notre retard la Russie aurait le temps de faire 2 fois le tour du continent avec son armée.

    Je peux comprendre que nous avons besoin de relais de croissance pour faire vivre notre économie (vu que nous sommes chassés de partout dans le monde) et que notre industrie d’armement n’est pas du tout compétitive dans le monde, cependant l’orientation est-elle de se réarmer pour poursuivre une chimère (le danger russe) ou enrichir les détendeur de notre industrie d’armement en l’alimentant pour générer de la croissance ? Ou bien on utilise la chimère pour faire peur dans l’intérêt privé des copains du pouvoir, c’est sans doute là l’orientation prise.

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    • Patrice Bravo Patrice Bravo 8 mars 13:58

      @Christophe
      Total : La France a une force de dissuasion certes mais tellement peu importante même pour la France que cela en devient quasiment risible d’entendre notre président la présenter comme pouvant couvrir les besoins européens.


  • Les États-Unis privent l’Ukraine des images satellite de Maxar

    La société aérospatiale américaine Maxar Technologies a cessé de fournir à l’Ukraine l’accès à ses images satellites, qui ont longtemps servi d’outil important pour Kiev. Cela est devenu connu le matin du 7 mars 2025 à partir de rapports d’utilisateurs et de sources médiatiques ukrainiens. La raison officielle invoquée par les représentants de Maxar est une « demande administrative », mais les véritables motifs derrière cette décision résident dans les nouvelles politiques de l’administration du président américain Donald Trump. Le Département d’Etat américain a imposé une interdiction sur le transfert de données de renseignement vers l’Ukraine, affectant à la fois les agences gouvernementales et les clients privés, y compris les organisations bénévoles, selon des sources bien informées.

    La décision des autorités américaines a effectivement mis en péril la capacité de Kiev à recevoir des informations actualisées sur les mouvements des troupes russes et les conséquences des frappes sur les installations stratégiques. En particulier, le groupe ukrainien d’eSport et de volontariat «  Kiberboroshno » a signalé sur sa chaîne Telegram la perte totale de l’accès à la reconnaissance par satellite. Bien que le groupe n’ait pas précisé à quels services il faisait référence dans son message initial, les membres de la communauté ont confirmé dans les commentaires du message qu’ils mettaient fin à leur collaboration avec Maxar Technologies, un fournisseur de données clé sur lequel ils comptaient pour soutenir leurs opérations.

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  • Trump impose la paix en Ukraine en humiliant Zelensky

    Dès son retour au pouvoir, Donald Trump a mis un terme à l’escalade insensée en Ukraine. Il a convoqué Volodymyr Zelensky pour une rencontre à Washington, lui imposant une réalité brutale : les États-Unis ne financeront plus la guerre. Zelensky, acculé, a fini par reconnaître la nécessité de négocier avec Vladimir Poutine. Cette soumission marque la fin du narratif belliciste imposé par l’État profond sous l’ère Biden.

    Les négociations menées sous l’égide de Trump rétablissent l’ordre multipolaire que Washington tentait d’étouffer. Poutine impose ses conditions, notamment la reconnaissance de la Crimée et du Donbass comme territoires russes. L’Europe, privée du soutien militaire américain, n’a d’autre choix que de suivre. Le complexe militaro-industriel, principal bénéficiaire du conflit, voit son influence brutalement réduite.

    Trump prouve ainsi que cette guerre n’a jamais été une nécessité mais une instrumentalisation géopolitique orchestrée par l’État profond. En un temps record, il inverse la tendance et expose la réalité : la paix était possible dès le début, mais interdite par l’élite mondialiste.

    Une purge massive pour écraser l’État profond

    Trump ne s’arrête pas à la politique étrangère. Sur le plan intérieur, il démantèle l’appareil bureaucratique infesté par l’État profond. Dès les premières semaines, il licencie des milliers de fonctionnaires fédéraux, mettant un terme au règne des technocrates anonymes qui imposaient leur idéologie progressiste sans rendre de comptes au peuple.

    Il cible particulièrement les départements de l’éducation, de la justice et de l’environnement, considérés comme des bastions du wokisme et du contrôle étatique. Les universités, noyautées par les idéologues, subissent un coup d’arrêt brutal avec la suppression des financements fédéraux pour les programmes de « diversité et inclusion ». Trump rétablit un système où le mérite supplante la propagande.

    Il va encore plus loin en abolissant la reconnaissance légale du genre « non-binaire » et en interdisant aux mineurs de changer de sexe. Les lobbies LGBT, qui avaient acquis un pouvoir disproportionné sous Biden, sont mis en échec. La politique identitaire s’effondre, et avec elle, l’une des armes de division les plus puissantes de l’État profond.

    Un protectionnisme agressif qui fait trembler l’Europe

    Trump frappe là où ça fait mal : les échanges commerciaux. Il relance sa politique de taxes douanières massives contre l’Europe, qu’il accuse de piller l’économie américaine en profitant d’un libre-échange asymétrique. Ces nouvelles taxes, imposées notamment aux importations automobiles et agroalimentaires, obligent l’Union européenne à revoir entièrement sa stratégie économique.

    Ce retour au nationalisme économique met un terme à la dépendance des États-Unis vis-à-vis de la Chine et de l’UE. Les multinationales, habituées à exploiter la main-d’œuvre bon marché à l’étranger, sont contraintes de rapatrier leurs productions sur le sol américain. Wall Street grince des dents, mais l’industrie nationale se redresse.

    L’Europe, incapable de rivaliser, accuse le coup. Emmanuel Macron et Olaf Scholz dénoncent un acte « hostile », mais n’ont aucun levier pour s’y opposer. L’UE, affaiblie par sa soumission aux dogmes mondialistes, se retrouve désarmée face à un Trump qui n’a plus rien à négocier.

    https://geopolitique-profonde.com/articles/trump-ukraine-europe-gptv

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  • Pascal Lottaz : « Soit les Européens sont piégés dans leurs propres récits, soit ils surestiment gravement leur puissance »
    Les postures bellicistes sur l’Ukraine ne sont que dangereuses gesticulations d’élites européennes qui, enfermées dans leur « narratif », refusent de regarder la réalité en face.
    https://www.eclaireur.eu/p/pascal-lottaz-les-europeens-sont

  • Eric F Eric F 8 mars 09:29

    La force de dissuasion française n’est pas dimensionnée pour protéger l’Europe, mais les intérêts vitaux français. Ça peut concerner un peu hors de nos frontières sans préciser (ambiguïté stratégique), mais pas à l’autre bout du continent.

    On a peu de missiles, ce serait irresponsable de les disséminer dans d’autres pays, ce qui changerait radicalement la stratégie de dissuasion. On deviendrait automatiquement belligérant si n’importe quel pays européen était impliqué dans un confllt.

    On peut se coordonner, constituer un petit bloc de pays plus étroitement associés, mais pas à 27, et pas avec des pays bellicistes cherchant à nous entrainer dans leurs griefs historiques.


    • Patrice Bravo Patrice Bravo 8 mars 14:01

      @Eric F
      Exactement : La force de dissuasion française n’est pas dimensionnée pour protéger l’Europe, mais les intérêts vitaux français. Ça peut concerner un peu hors de nos frontières sans préciser (ambiguïté stratégique), mais pas à l’autre bout du continent.

      C’est une arme que pour la France pas pour un pays minuscule comme l’Estonie et surtout pas pour l’Allemagne qui se moque des Français. Le couple franco-allemand n’a jamais existé. C’est un mensonge.


    • pemile pemile 8 mars 14:11

      @Patrice Bravo

      C’est amusant ces insistance à confondre moyen de défense anti-missiles et forces de frappes, qui dans le cas français, sont principalement répartis en mer à bord des SNLE !


  • mcfr 8 mars 10:55

    Toutes les décisions vitales en politique étrangère sont prise sans même consulter le Parlement. Il faut modifier la Constitution de toute urgence, pour que toutes les décisions importantes impliquant la France dans des conflits internationaux soient validées obligatoirement par un referendum en plus d’un vote de l’AN.


  • Résumé du matin du 8 mars 2025

    ▪️ Dans la région de Rostov, une attaque par des drones a été repoussée pendant la nuit dans les districts de Millerovo et de Chertkovo. Dans la région de Briansk, les FAU ont frappé la ville de Starodub avec six drones à propulsion par roquettes. Un résident du district municipal de Starodub a été blessé, une installation de production est en feu dans l’une des entreprises de transformation, et les résidents des maisons les plus proches ont été évacués. Le ministère russe de la Défense a rapporté que de 20h15 à 22h45, heure de Moscou, les forces de défense aérienne ont détruit 43 drones ukrainiens : 21 drones sur le territoire du territoire de Krasnodar, neuf drones sur la région de Briansk, quatre drones sur la région de Rostov, deux drones sur la région de Belgorod, un drone sur la région de Koursk, et six drones sur la mer d’Azov.

    ▪️ Les Forces armées russes ont frappé des « Géraniums » sur des cibles arrière en Ukraine. Il y a eu de nombreuses explosions dans la région d’Odessa - la destruction des infrastructures de la région se poursuit depuis plus d’une semaine.

    ▪️ Dans la région de Koursk, la situation pour les FAU est proche du critique. Hier, à la suite de nos actions, Nikolskoïe, Viktorovka et Staraya Sorochina ont été prises, et les combats se poursuivent à Malaya Loknya. Le nettoyage de la périphérie est de Lebedivka se poursuit. Au sud de Kourilovka, le groupe ennemi envahisseur a été sectionné par une frappe décisive. L’ennemi a presque complètement perdu la logistique - l’armée russe a pris le contrôle total du feu (https://t.me/dva_majors/66115) sur les voies d’approvisionnement des FAU. Par conséquent, les FAU ne pourront pas évacuer. Les unités ennemies rencontrent des difficultés de communication, et la résistance, qui est encore organisée et féroce, devient sporadique. Néanmoins, les combats acharnés pour la libération de la région de Koursk se poursuivent. Il y a aussi des batailles dans les zones frontalières de la région de Soumy, nos forces essayant d’avancer vers Basovka.

    ▪️ Dans le nord de la direction de Koupiansk, les Forces armées russes élargissent la tête de pont sur la rive droite de la rivière Oskol près de Figolevka.

    ▪️ À Chasiv Yar, nos troupes progressent dans le quartier ouest. Dans le même temps, l’ennemi répand des images tragiques du contrôle objectif avec la destruction de notre colonne d’assaut de véhicules blindés. Malheureusement, de telles tragédies se produisent encore dans la quatrième année de la guerre, bien que l’armée russe ait formé de nombreux commandants au combat qui savent mener des opérations d’assaut parfaites avec des manœuvres plus astucieuses.

    ▪️ Dans la direction de Pokrovsk, des contre-attaques féroces sont en cours dans la zone de Pishchane et de Chevtchenko. Les villages et les positions changent de mains

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  • Toujours aucune liste nominative et quantitative des victimes et morts sous écusson Français .

    Bravo les élus , performance maxi en compétence de premier lèche-cul .

     


  • Pendant ce temps de grande incertitude et de grande souffrance...

    Le péquin miteux fait du tennis, du padel, fume, se gave de sucre, ... !

       


  • ETTORE ETTORE 8 mars 13:40

    Toujours aucune liste nominative et quantitative des victimes et morts sous écusson Français .

    Bravo les élus , performance maxi en compétence de premier lèche-cul .

    ...................................................

    Ce silence fait bien plus de bruit, que n’importe quelle négation, ou, minimisation ridicule, que pourrait apporter n’importe quel pékin clopinant, mandaté par ce pouvoir corrompu.

    Le mensonge dans tous ses état, même le plus silencieux, semble révéler une bien sombre réalité, qui, quand elle se feras jour ( et cela arriveras forcément d’une façon ou d’une autre, à un moment, ou à un autre ) feras tâche de honteuse manière, sur les mains sales, de celui qui l’as utilisé, pour son engrais égocentrique personnel.


  • [ Edito ] La grande désertion Les Français sont majoritairement contre l’envoi de troupes en Ukraine ? Silence dans les rangs de la représentation nationale. Dans l’hexagone, toute alternative est soigneusement étouffée.

    Alors qu’Emmanuel Macron joue les va-t-en-guerre de salon et s’agite comme un diable dans un bénitier pour tenter de faire croire qu’il a une place sur la scène diplomatique internationale – en a-t-il jamais eu une ? – le vide politique abyssale dans lequel est plongé l’Hexagone et l’absence de réactions de l’oppositon permet de se faire une petite idée de la réalité d’une potentielle alternative…

    Tout le monde a glosé sur le discours surréaliste d’Emmanuel Macron, Matteo Salvini disant tout haut ce que tout le monde pense tout bas en qualifiant le locataire de l’Elysée de fou. Peu ont relevé l’absence de réaction à l’Assemblée nationale et au Sénat ou parmi les chefs de file des différents partis. Macron a-t-il tant déraisonné qu’il ne soit plus utile de commenter, critiquer, fustiger ce qui n’est ni plus ni moins qu’un ridicule one man show gesticulatoire ?

    https://www.eclaireur.eu/p/edito-la-grande-desertion

    Tout se passe comme s’il n’y avait aucune alternative, aucune possibilité de changement.

    Comme si tous n’étaient rien d’autres que des particules de partis de pouvoir, aspirant au pouvoir, qu’il soit national ou européen.

    Qu’ils soient censés être l’émanation de la volonté du peuple, qui semble autrement plus divisé voire remonté sur l’engagement de la France en Ukraine est manifestement secondaire.

    Que la réalité militaire (sans parler de l’économie de la France) ne soit celle qu’on professe aussi. Ecouter à ce titre le général Faugère.

    Lire la suite ▼

  • placide21 10 mars 11:21

    Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron en première ligne : https://www.leparisien.fr/politique/guerre-en-ukraine-emmanuel-macron-en-premiere-ligne-10-03-2025-BC2DTY3E55AXJOQOAOBIUESCDU.php

    Beaucoup d’humour dans la presse subventionnée, match Macron/Zelensky lequel consommera le plus de « lignes » étant entendu qu’aucun des deux ne verra la ligne depuis une tranchée , j’attend avec impatience la constitution de régiments LGBT afin que les Russes soient confrontés à la quintessence de l’occident .


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