mercredi 1er avril 2020 - par delepine

Essai Discovery et protocole Raoult. Comparaisons et urgence de traitement pour les patients actuels !

 

Essai Discovery et protocole Raoult. Comparaisons et urgence de traitement pour les patients actuels !

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Gérard Delépine chirurgien orthopédiste et statisticien et Nicole Delépine cancérologue pédiatre

 

Il n’y a pas besoin d’un essai randomisé pour vérifier les résultats de l’association prônée par l’équipe du professeur Raoult ! Il suffit de reproduire son protocole !

 

 

CONCEPTION ET LIMITES DE L’ESSAI DISCOVERY[1] [2]

 

L’essai Discovery, tel qu’il est annoncé, vise à mettre en évidence la meilleure thérapeutique à prescrire contre le coronavirus. Mais il semble réitèrer toutes les erreurs décrites dans la saga de l’ostéosarcome, que nous allons vous conter plus bas, et de nombreux autres essais multicentriques. Il risque ainsi de diminuer les chances de guérison des malades inclus et qui plus est, d’autres patients en attente de décisions du Gouvernement pour l’autorisation des traitements.

 

Sa finalité est à l’évidence de permettre la mise sur le marché contre le COVID19 des molécules de Gilead (Remdésivir)[3], et d’Abbvie (Lopinavir/Ritonavir)[4] , voire de stimuler les ventes d’interféron de Merck. Il a été initié par des médecins dont beaucoup, par leur agressivité envers le professeur Raoult et les liens d’intérêts étroits qu’ils entretiennent avec les firmes Gilead et Abbie, se comportent comme de véritables représentants de commerce et/ou lobbyistes de ces firmes.[5] [6] [7] [8]. Le sponsor de l’essai est l’Inserm.

 

 Il ne s’adresse qu’aux malades hospitalisés, en détresse respiratoire (graves et pour certains intubés). Il est classé phase 3.

 

1 Le bras pudiquement appelé « soins standard » est en réalité un bras témoin sans traitement antiviral actif, limité à la réanimation habituelle. Compte tenu des résultats actuellement médiocres de ce « traitement standard » sur les malades en détresse respiratoire, les patients de ce bras (20% des malades de l’essai) seront, de fait, sacrifiés pour permettre éventuellement à un médicament anti viral, même très peu actif, de paraître efficace.

 

2 Le bras Remdésivir a suscité initialement quelques espoirs, car la molécule est active in vitro contre le virus. Il a malheureusement très peu de chances d’apporter le moindre progrès aux malades souffrant de formes graves. En effet, les résultats d’un essai anglais de cet antiviral viennent d’être publiés et se sont révélés très décevants (aucune différence entre les malades témoins non traités et ceux qui recevaient du Remdésivir).

 

3 Le bras Lopinavir/Ritonavir = « kaletra » est lui aussi peu susceptible de grande efficacité si on en croit les résultats très médiocres (aucune différence entre les malades témoins non traités et ceux qui recevaient le kaletra) d’un essai randomisé coréen portant sur 199 malades et publié récemment[9].

Ce médicament LOPINAVIR 200 mg + RITONAVIR 50 mg (KALETRA) comprimés est commercialisé et indiqué, en association avec d'autres médicaments antirétroviraux, pour le traitement des adultes, des adolescents, des enfants âgés de plus de 2 ans infectés par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH-1) d’où l’espoir qu’il puisse être efficace contre ce coronavirus. Ce ne semble pas être le cas, d’où la tentative de l’associer à un interféron, potentiel antiviral actif (bras 4).

 

4 Le bras « tout en un » associe Lopinavir/Ritonavir à l’interféron ß1a

L’efficacité de l’interféron Béta (mais aussi interféron alpha utilisé par les cubains) est certaine dans de nombreuses maladies virales. Si ces médicaments exercent une synergie entre eux, on peut espérer qu’ils puissent apporter quelques bénéfices. Malheureusement les études de D Raoult et de nombreuses études internationales montrent qu’au moment où les malades passent en détresse respiratoire, la charge virale a beaucoup baissé et l’efficacité des antiviraux quels qu’ils soient est peu probable.

 

 5 Le bras censé vérifier les résultats de l’équipe Raoult

 Le bras « chloroquine » n’a pas du tout repris le protocole de l’équipe de Marseille.

Il ne prévoit pas d’associer l’Azithromycine (ni même un autre antibiotique antiviral) alors que la synergie entre Azithromycine et chloroquine est essentielle dans l’efficacité sur les formes précoces. Et contrairement aux rumeurs sur la toxicité prétendue de cette association, il faut savoir qu’elle est utilisée avec succès chez les femmes enceintes en zone d’endémie palustre et très bien tolérée.[10]

De plus, la chloroquine sera donnée seule à une dose quotidienne inférieure de 33% (400mg) à celle du protocole marseillais (600mg). Elle est administrée trop tardivement, dans les cas les plus sévères, évolutifs, à un moment où la charge virale s’effondre et que la maladie se résume à une pneumopathie grave évoluant pour son propre compte. A ce stade la chloroquine ne peut plus guère être efficace.

 

Le traitement de ce bras n°5 a déjà été testé par un petit essai randomisé chinois utilisant la chloroquine sans antibiotique associé, trop tardivement et à ces doses insuffisantes. Cet essai a conclu que dans ces conditions la chloroquine ne sert à rien [11] ! Alors pourquoi le bras chloroquine de l’essai Discovery reprend-il ce protocole inefficace au lieu du protocole Raoult original ? L’intéressé commentant ce bras de l’essai Discovery constate : « si on avait envie de prouver que ça ne marche pas, on ne s’y prendrait pas autrement ».[12]

 

Au total et sans prendre de risques (contrairement aux cobayes qui y participeront), on peut prédire que malheureusement, rien d’utile aux malades ne sortira de cet essai Discovery.

 

 

Un essai contre l’éthique, et le bien des patients

 

 Les commentaires de patrons de maladies infectieuses, français ou étrangers sont nombreux à contester l’éthique de cet essai qui fait courir des risques aux patients dans l’attente des résultats, sans chance théorique de les sauver. Le Professeur Perronne, chef de service de maladies infectieuses à l’hôpital R Poincaré de Garches, résume bien les reproches faits à cet essai que tous les médias progouvernementaux et les médecins des centres participants veulent nous imposer à longueur de messages sur France info et autres.

 

 Heureusement d’autres journalistes font leur travail [13] : « Sur LCI, le 25 mars, ce dernier (le Pr Perronne déclarait que « le médicament devait être donné aux personnes avant qu'elles n'entrent dans des cas graves », et avoir été « estomaqué » par ce choix alors que « les Chinois nous disent qu'il faut faire l'inverse ». L'infectiologue contestait aussi l'utilité du test Discovery, lourd et mené en pleine urgence sanitaire : « Certains vont être testés par un placebo, auront signé un document dans lequel ils acceptent ne recevoir éventuellement aucun traitement. Je ne trouve pas cela éthique alors que le Plaquénil (médicament à base d'hydroxychloroquine) marche. » 

Ni éthique, ni pratique : « En plus, tous les stocks de Plaquénil vont être réservés à ce test Discovery. Stop, ce n'est pas éthique. On ne peut pas attendre un test dont les résultats vont arriver dans trois mois. Moi, je suis très choqué en tant que citoyen, médecin. À partir d’un moment, il y a des limites. »

COMMENT EN EST - ON ARRIVE LA, EN 40 ANS : LE PATIENT OUBLIE, DEVENU COBAYE, OBJET, TRACEUR …

 

Petite Histoire des essais thérapeutiques multicentriques internationaux

 

Trucage de la soi-disant reproduction des essais : l’histoire se reproduit ! Malheureusement, nous avons vécu en notre jeunesse une tragédie du même genre ayant conduit à de nombreuses morts évitables et amputations superflues. Tout cela pour de l’argent et le règne de Big pharma et affidés qui commençait dans les années 80[14]. Cela concernait des enfants et adultes jeunes atteints de cancer des os et donc une population plus restreinte (quelques milliers de malades). Ce scandale majeur n’a pas pu atteindre la population générale. La crise du Covid19 va enfin informer le monde entier des pratiques, parfois perverses, brandies au nom de la science, être virtuel qui ne peut se défendre. Science, que de crimes commet-on en ton nom !

L’exemple du traitement des ostéosarcomes montre que la religion des essais thérapeutiques randomisés peut être dangereuse pour les malades et trompeuse pour les médecins sincères et les patients. Le mot miracle « randomisé » = tirage au sort, ne garantit pas à lui seul la pertinence de l’étude. Le problème est de savoir ce qu’on tire au sort !

 Lorsque les vrais scientifiques (mathématiciens, physiciens ou chimistes) doutent des résultats d’une expérience, ils la vérifient en la reproduisant à l’identique. Les médecins ne travaillent pas sur des entités virtuelles, toujours identiques et comparables, mais sur l’Homme, ce qui rend notre domaine à la fois plus humain et moins « scientifique ». L’acte médical n’est pas une expérience scientifique ; il traite des humains tous différents, tous uniques ; il utilise des données scientifiques qu’il doit adapter aux caractères uniques de chaque individu. Tenter de le faire croire aux auditeurs qu’il s’agit d’une science dure est manipulation [15]. Le médecin fait un diagnostic sur un faisceau d’arguments cliniques et examens complémentaires, puis propose un traitement, le meilleur connu en l’état actuel de la science[16], aujourd’hui, pas dans trois semaines ou trois mois.

 La « révolution » supposée scientifique de la médecine arrive avec Thatcher et la volonté de transformer les systèmes de santé en « entreprises » en appliquant les méthodes des grandes entreprises (dont on mesurera la nocivité avec les suicides chez Orange, France Telecom, puis les hôpitaux à leur tour dès les années 2000). On prétend « rationaliser » les pratiques médicales et le remplissage des tableaux Excel, les évaluations multiples récurrentes remplacent le temps consacré à l’examen clinique et à l’échange réel avec le patient. En matière de progrès, l’étalon or devient l’essai clinique le plus large possible, multicentrique, international. On se gave de concepts et bientôt ce sont les technocrates assistés par les « sociologues » et les commerciaux qui vont décider de l’alpha et l’oméga de la médecine, jusqu’à la loi Touraine (janvier 2016) qui consacre dans son article 1 que l’état décide, au lieu de contrôler comme auparavant. Fini l’exercice d’Hippocrate, les politiques écouteront plus volontiers leurs « experts » des Mines ou de Polytechnique que les praticiens au lit du patient. Aujourd’hui encore cette dérive mortifère se traduit dans le choix des membres du « conseil scientifique » du Président. Davantage de sociologues, anthropologues, chercheurs que de médecins cliniciens dans son aéropage destiné à guider la politique d’une affaire proprement médicale. On y trouve d’ailleurs le sociologue D. Benamouzig, dont la thèse de 2000 sur « l’utilisation massive des méthodes quantitatives », montre bien le choix du pouvoir de la médecine quantifiée, rentable, industrielle, qui n’est plus médecine au sens propre.

C’est effectivement depuis qu’il y a confusion des genres que la médecine clinique déraille clairement. On ne peut être à la fois réellement « chercheur » et clinicien. Interne en chirurgie le matin et généticien l’après-midi ; cela ne marche que pour quelques cerveaux extrêmement brillants peut-être, et encore ne confondra-t-il pas l’affect de son patient et le ressenti de la mouche Tsétsé. Sur le papier, oui mais en réalité non. Ce n’est pas le même métier. Nous pouvons travailler ensemble, mais ne sommes pas capables de tout faire en même temps. C’est depuis les années 85 -90 que le cursus d’un futur professeur clinicien doit être bardé d’études théoriques plutôt que d’articles cliniques très mal cotés dans les épreuves de titres et travaux. Être un bon scientifique, là où le patient cherche un bon médecin selon Hippocrate ! Erreur de stratégie médicale qui aboutit aux drames actuels, mais choix politique ! Un élément du Titanic. 

La « pseudo » rationalisation » du système de santé débutée en 1984 [17] a détruit le rôle du médecin devenu OS (ouvrier spécialisé, sa rémunération en témoigne), technicien sommé d’obéir et non de penser. Déprofessionnalisation, prolétarisation dont témoigne la féminisation de la profession. L’autonomie, le rapport privilégié au patient en un dialogue singulier disparaissant, l’attractivité de la vocation qui devient métier comme un autre, disparait avec cette pratique collective imposée au nom de la productivité, de l’efficience. Les déserts médicaux n’en sont qu’une des conséquences visibles.

 

Science, recherche, et propagande
Les grands laboratoires pharmaceutiques ont de brillants chercheurs et ne s’y trompent pas. Les virologues et infectiologues « professeurs » que l’on voit actuellement beaucoup dans les médias ne sont le plus souvent que des intermédiaires payés pour signer les articles rédigés par les départements communication des entreprises du médicament (ghost authors, auteurs fantômes) et de faire la promotion de « nouveaux médicaments » et/ou vaccins dans le public et parmi leurs élèves. Ce sont des communicants chargés de faire vendre les médicaments. Ce que ressentent si bien les familles d’enfants soumises au diktat du professeur, « ça ou rien, sinon vous serez sur liste rouge et mort dans trois semaines ». Où sont passées l’empathie et la compassion, qui caractérisaient la consultation médicale dans la majorité des cas ?

 

 Entre « science », médecine, et les patients qui meurent aujourd’hui, qu’attendre de l’essai Discovery pour traiter le Covid19

 

Les chercheurs européens (non pas « docteurs » dans ce costume-là) privilégient un essai randomisé, le Discovery démarré il y a une semaine et affiché récemment sur le site Clinicaltrials.gov[18] avec force publicité médiatique. Or cet essai, tel qu’il est conçu, risque fortement de nuire aux malades inclus en ne leur donnant pas « le meilleur traitement » connu, dont on dispose à ce jour, alors qu’ils sont en risque vital.

 

Depuis que l’équipe de Marseille a décidé de traiter tous les malades atteints de Covid19 qui pourraient (et voudraient) en bénéficier par l‘association Plaquenil + azithromycine, l’OMS[19], le ministère, de nombreux leaders d’opinion médecins[20] ou non[21], les trolls[22] des laboratoires et certains confrères sincères et formatés, plus soucieux de la forme d’une étude que du fond[23], prétendent qu’il serait dangereux d’autoriser un traitement sans qu’il n’ait été préalablement validé par un essai thérapeutique. Cet essai devrait selon eux être prospectif multicentrique et randomisé (tiré au sort).

Les malades attendent, meurent. Le décompte des victimes leur est cruellement imposé chaque soir et ils devraient attendre en regardant les listes de victimes s’allonger, alors qu’un médicament, la chloroquine pris par plus d’un milliard d’individus dans le monde et donc presque sans risque, pourrait les sauver si on le donne TOT ? AU NOM DE QUOI les en prive-t-on ?

 

L’illusion perdue de l’Evidence base medicine ou médecine fondée sur les preuves [24] [25]

 

Ces essais, fondements de la médecine abusivement appelée « médecine des preuves » (Evidence Based Medicine ou EBM) se caractérisent par le tirage au sort des traitements appliqués. Car l’EBM refuse d’analyser tous les articles reposant sur des études non tirées au sort.

Les patients cobayes acceptent un « protocole » ou schéma de traitement, sans en connaître les modalités précises. Le but est de fabriquer des groupes de malades en principe parfaitement comparables (ce ne sont que des humains toutefois…). La méthodologie est théoriquement parfaite (pour des souris). Mais l’analyse objective de leurs résultats réels chez l’homme montre qu’ils souffrent de très nombreux biais qui rendent leurs conclusions souvent aussi incertaines que celles des essais dits ouverts (sans groupe témoin, avec comparaison historique).[26]

 

C’est oublier que les médicaments essentiels, les plus basiques, dont nous nous servons tous les jours (aspirine, pénicilline, cortisone) ont exceptionnellement subi de tels essais avant commercialisation. L’aspirine ne passerait d’ailleurs certainement pas avec succès l’épreuve d’un tel essai.

 

 Les mises sur le marché sans essai randomisé sont légion : exemple du Keytruda, célèbre immunothérapie

C’est aussi ignorer qu’en 2019, la Food and Drug Administration (FDA) n’a pas demandé d’essai randomisé pour accorder une autorisation de mise sur le marché (AMM) au Keytruda pour le traitement de « toute tumeur présentant une anomalie génétique particulière ». Le keytruda est pourtant une molécule récente dont on connait encore mal les effets secondaires ! Deux essais qui l’utilisaient ont dû être interrompus parce que les malades qui le recevaient mourraient davantage et plus vite que ceux qui y avaient échappé !

Les critiques sans vergogne sur tous médias, des études du Professeur Raoult n’ont guère protesté contre la publicité énorme faite à ce traitement dit « d’immunothérapie » que les patients réclament et que les cancérologues prescrivent largement en dépit de résultats médiocres.

 

 Scoop  ! À la suite de l’autorisation de l’usage de la chloroquine par le président Trump, fin mars 2020, la FDA vient d’autoriser le traitement du Covid 19 par Remdésivir et le Kaletra le 29 mars, sans essai avec tirage au sort.

 

Que vont dire les délateurs du Pr Raoult ? Deux poids, deux mesures probablement.

 

 Essais multicentriques randomisés, trop longs, trop lourds, le Graal des années 2000 déjà largement en déclin

Déjà abandonnés au bénéfice des « tests » ou études pivots basées sur de petits nombres de patients et une durée courte sur lesquels la grande majorité des nouvelles drogues sont acceptées par les agences du médicament et commercialisées.[27]

Comme nous l’écrivions dans les années 2000, « les essais thérapeutiques multicentriques randomisés n’ont permis que très exceptionnellement de faire progresser la médecine. Ils ne font que confirmer les progrès qu’un médecin novateur a mis au point. Ils agissent comme des moyens de contrôle qui constatent les progrès que les autres ont inventés dont ils s’attribuent parfois le mérite sans vergognes ».

Les professeurs Debré et Even le rappellent dès le début des années 2000[28] :« toute l’histoire de la médecine montre que jamais aucun de ces essais n’a été la source d’un progrès sensible … la plupart d’entre eux n’aboutissent qu’à des résultats incertains ou erronés  ». « Toutes les grandes thérapeutiques des années 1950 à 1975, comme celles du sida se sont imposées par leur efficacité même sans le besoin de cet appareillage dont la lourdeur n’auraient fait que les retarder. »

Plus récemment S Every Palmer constatait[29] « la médecine fondée sur les preuves a été annoncée au début des années 1990 comme un "nouveau paradigme" pour améliorer les soins aux patients. Pourtant, il n'y a actuellement que peu de preuves que la « médecine fondée sur les preuves » ait atteint son objectif. Depuis son introduction, les coûts des soins de santé ont augmenté alors que l'on manque toujours de preuves de qualité suggérant que la médecine EBM a entraîné des gains substantiels en matière de santé au niveau de la population  Le potentiel de la médecine fondée sur les écosystèmes pour améliorer les soins de santé des patients a été contrecarré par des biais dans le choix des hypothèses testées, la manipulation de la conception des études et une publication sélective. Les preuves de ces failles sont les plus claires dans les études financées par l'industrie. Nous pensons que l'acceptation aveugle par l'EBM des "preuves" produites par l'industrie revient à laisser les politiciens compter leurs propres votes. Étant donné que la plupart des études d'intervention sont financées par l'industrie, il s'agit d'un problème sérieux pour la base de données globale. Les décisions cliniques fondées sur ces preuves risquent d'être mal informées, les patients recevant des traitements moins efficaces, plus nocifs ou plus coûteux ».

 

Les essais randomisés peuvent nuire gravement aux malades inclus : la saga de l’ostéosarcome

La nocivité de certains essais thérapeutiques est illustrée par l’épopée du traitement de l’ostéosarcome.

Au début des années 1970, ce cancer des os était traité par amputation et moins de 20% des malades survivaient plus de 2 ans. Norman Jaffe montra que le Méthotrexate donné à forte dose pouvait guérir des malades même métastatiques. Gérald Rosen publia dans la foulée[30] (1979) qu’en donnant la chimiothérapie avant l’opération et en adaptant cliniquement la dose à chaque malade, on pouvait en guérir 80% et, le plus souvent leur éviter l’amputation. Huit malades sur 10 !

 

Haro sur le Rosen, qui ne peut que mentir !

Ses résultats, comme actuellement ceux de D. Raoult, furent immédiatement mis en doute par les partisans des essais randomisés avec les mêmes arguments (« la méthode n’est pas bonne, ça ne prouve rien, ce n’est pas de la science ») opposant leur (pseudo) « science » à la médecine.

A l’époque de la polémique « Rosen »[31], ils ont même prétendu que la maladie se serait spontanément améliorée, comme aujourd’hui les malades guéris par le schéma Raoult auraient tous guéri spontanément… Le soleil de Marseille probablement.

 

Ces chercheurs, représentant une majorité d’institutions tenant le haut du pavé (Mayo Clinic en tête), ont osé réaliser un essai thérapeutique multicentrique randomisé (Multi Institutional Osteosarcoma Study : MIOS) alors que 3 ans plutôt Rosen guérissait beaucoup de patients sans amputation[32]. Dans cette étude de chercheurs- médecins, oubliant la première recommandation d’Hippocrate[33], la moitié des malades ne devaient recevoir aucune chimiothérapie et l’autre moitié ne recevoir qu’une chimiothérapie insuffisante (pas le véritable protocole Rosen [34]), sans que les comités de protection des personnes n’aient refusé[35].

Heureusement, les protestations des médecins soucieux d’éthique avaient obligé les investigateurs à permettre aux malades inclus de choisir leur bras thérapeutique. Les malades, clairvoyants, avaient opté très majoritairement pour le bras avec chimiothérapie. Dans cet essai MIOS de 1982-84, le taux de survie en première rémission des malades sans chimiothérapie ne pas dépassa 11% alors que le Rosen T10 leur aurait permis d’obtenir plus de 80% de guérison. Que de vies brisées par un entêtement des dits « scientifiques » ? Les décennies n’améliorent pas le libre choix des malades  : les cobayes Covid19 qui accepteront de rentrer dans l’essai n’auront pas le choix du bras de traitement et leur consentement éclairé sera très relatif.[36]

 

En 1991, lorsque les résultats de l’essai MIOS furent enfin publiés[37], confirmant la nécessité de la chimiothérapie, ils ne présentaient plus aucun intérêt pour la pratique clinique, la quasi-totalité des cancérologues donnaient déjà de la chimiothérapie à leurs malades. Les promoteurs de cet essai n’ont jamais reconnu leurs erreurs. C’est le cas de grand nombre d’essais multicentriques trop lourds dont les résultats arrivent le plus souvent trop tard et la conclusion est automatiquement : il faut refaire un essai.[38]

 

Il est difficile et dangereux d’être novateur en France

Le même phénomène s’est reproduit pour l’acte chirurgical. Le Dr G Delépine raconte : « Je me suis battu depuis 1978 contre les amputations inutiles en cancérologie, ce qui m’a valu d’être poursuivi en 1986 par le conseil de l’ordre des médecins à la suite d’une plainte d’un professeur lyonnais. N’ayant pu m’appuyer que sur mes premiers cas et publications, et n’ayant pas pu produire des articles d’autres auteurs confirmant mes idées[39] aux confrères chargés de l’instruction, j’allais être condamné pour utilisation « de traitements dont l’efficacité n’a pas été prouvée scientifiquement [40] » (en gros charlatanisme). Je n’ai dû mon salut (et la poursuite de mes activités chirurgicales) qu’à la parution, 2 mois avant le jugement d’un audit du ministère américain confirmant que l’amputation pouvait être évitée sans risques particuliers pour les malades. La lenteur de la justice est parfois utile… »

 

Les conclusions des essais thérapeutiques sont souvent fausses ou mal interprétées

Le combat pour éviter des amputations inutiles n’était pas terminé ! Les croyants en l’infaillibilité des essais randomisés multicentriques, analysant les premiers protocoles austro- allemand (COSS 77 et COSS 80) ont prétendu que la chirurgie conservatrice diminuait les chances de guérison ; cette conclusion erronée a conduit beaucoup de malades à l’amputation, avant que toutes les autres études confirment que l’amputation n’offrait aucun avantage cancérologique. Et le combat n’est toujours pas gagné. Au lieu d’utiliser comme G Rosen des doses adaptées à chaque malade et à chaque tumeur, les promoteurs des essais thérapeutiques ont voulu démonter qu’un protocole plus simple était aussi efficace.

 

Les résultats des essais peu satisfaisants ne sont pas publiés ou trop tardivement

Le rapport de l’IGAS de 2003[41] souligne que lorsque les résultats d’un essai sont publiés, c’est exceptionnellement avec la célérité indispensable à l’utilisation efficace de leurs résultats. Les résultats des protocoles européens EIO n’ont été publié que près de dix ans après notre alerte. Demandant en 1985 une publication intermédiaire rapidement, les coordinateurs de l’essai ont répondu : « il n’est pas question que nous présentions des résultats préliminaires maintenant, car cela pourrait nuire à la bonne poursuite de l’essai »  : ils privilégiaient l’intérêt de l’essai à celui des malades. Le moyen devient le but et est jugé sur la forme. On a depuis longtemps oublié le malade.

 

Les essais thérapeutiques multicentriques nuisent souvent aux malades inclus, car ils leur ne permettent généralement pas de bénéficier du meilleur traitement connu, diminuant ainsi leurs chances de guérison

Dans l’essai MIOS, le taux de survie en première rémission des malades du bras témoin n’a pas dépassé 11% contre plus de 80% à ceux traités à l’époque par Rosen ! Dans les essais européens de (IEO 1 et 2) réalisés 5 à 12 ans après la publication des résultats de Rosen, la moyenne de survie en 1ère rémission des malades inclus n’a pas dépassé 46% ! 36% de pertes de chances de survie !

Les pertes de chances de survie des malades inclus dans des essais randomisés multicentriques sur l’ostéosarcome ont ainsi directement été responsables de la mort de plusieurs centaines de malades, sans qu’aucun promoteur n’en ait assumé les conséquences scientifiques, morales ni judiciaires. 

 

 En France actuellement, des essais imposés aux familles et aux adultes. Perte totale de la liberté de choix par le médecin et/ou la famille

 

L’application autoritaire du plan cancer impose en France d’inclure les malades dans des protocoles décidés par l’Institut National du Cancer. Le taux de rémission des malades souffrant d’ostéosarcome n’atteint plus les 60% à 5 ans alors que 90% de nos malades non métastatiques et traités de première main sont encore vivants après plus de 25 ans de recul. Et les ARS[42], à la demande de certaines équipes bien en cour, interdisent à des médecins plus efficaces de prendre en charge certains malades, par une simple lettre (de cachet ?). Ces équipes dénoncent ceux qui proposent d’autres interventions, imposent d’accepter des amputations évitables ou des interventions handicapantes. Ces malades sont alors contraints d’aller à l’étranger à leurs frais, pour être traités de manière plus humaine[43]. [44]

 

Quelle sont les finalités habituelles des essais multicentriques randomisés ?

 

 Selon le rapport de l’IGAS « la finalité des essais ne correspond pas forcement à l’intérêt des malades » « dans 76% des cas le promoteur est un industriel ». Les professeurs Evin et Debré sont plus clairs « Le thème de l’essai est trop souvent déterminé par des raisons commerciales. L’objectif est d‘étendre le marché. Presque jamais de s’attaquer à un problème de santé publique ».

 

Les essais thérapeutiques ne font guère avancer la science car, selon le rapport de l’IGAS « Leurs résultats ne sont publiés que si l’intérêt du promoteur le commande ». « Lorsque les résultats ne correspondent pas à celui escompté le promoteur n’a aucun intérêt à ce que ses résultats soient connus et commentés ».

 On comprend ainsi pourquoi plus 20 ans après leur début, les données complètes des essais OS 87, OS 94, EW93 et EW97 de la Société Française d’Oncologie Pédiatrique (SFOP) n’ont pas été publiés ou partiellement. « Une telle attitude expose de nouveaux malades à des risques qui pourraient être évités  ».

 

 

CONCLUSION CONCERNANT LE COVID19

 

« Soyons directs. Vouloir apprendre à Didier Raoult la méthodologie scientifique, c'est un peu comme si un joueur de babyfoot voulait apprendre son sport à Zidane »[45]

 

 Il est clair que la meilleure façon de sortir de la tragédie que nous vivons est d’appliquer la médecine d’urgence et le bon sens, si toutefois le but est de sauver les patients et non de faire régner la peur et la dictature via le confinement.

 

Le traitement proposé par le PR Raoult et son équipe est non toxique (au max un électrocardiogramme chez le sujet cardiaque et/ou âgé) donné à plus d’un milliard de personnes au monde sans précaution. L’hydroxychloroquine était en vente libre en France jusqu’en janvier 2020.

 

 Il doit être prescrit à l’apparition des premiers signes cliniques faisant évoquer le covid19

(asthénie, toux sèche, gêne respiratoire, fièvre oscillante) par le généraliste ou tout autre médecin[46]. Sans certitude, sur présomptions, puisque ce traitement anodin est bien donné en prévention du paludisme ! Si on peut avoir un test, c’est mieux pour la science, mais son impossibilité ne doit pas empêcher le traitement au premier ou deuxième jour pour éviter l’apparition de formes graves, certes rares mais incurables trop souvent dès que la détresse respiratoire est apparue.

Bien sûr, on traitera des patients qui auraient guéri seuls, mais tant qu’on n’aura aucun critère pour deviner qui va déclencher une forme grave, pas d’autre solutions. Même l’âge n’est pas un critère rassurant.
On traite bien tout le monde en prévention de paludisme sans état d’âme pour ceux qui n’en auraient pas fait ou auraient guéri facilement sous traitement.

 

De plus, en traitant ainsi tous les infectés cliniques, on diminuera vite leur degré de contagiosité en faisant diminuer la charge virale en quelques jours. Tout le monde est gagnant.

 

Il nous semble même qu’un traitement préventif des sujets très exposés comme les soignants pourrait bénéficier être positif. Un traitement préventif systématique en continu, peut-être par chloroquine seule comme pour le paludisme, quitte à les traiter comme les autres en cas de manifestation clinique. A envisager.

 

 En ce qui concerne la population, il faut la protéger partout et tout le temps par ports de masques éventuellement fabriqués selon les nombreux tutos sur internet. Confiner les gens sains et les laisser rencontrer au supermarché ou dans les transports tassés des personnes infectées relève soit de la bêtise, soit de la perversion dans d’autres objectifs.

 

Les personnes cliniquement atteintes doivent être isolées les quelques jours de la baisse de la charge virale ainsi que les personnes contacts.

 

 Le confinement global, absurde ou pervers ou les deux. Mesure dictatoriale, discriminatoire, dangereuse pour les français et l’économie

 

 Par contre, le confinement global est une aberration sanitaire et une décision politique destinée à masquer les insuffisances du gouvernement, masques, gel, personnel, respirateurs et pire encore la gestion bureaucratique, sectaire des agences régionales de santé qui préfèrent laisser mourir des plus de 70 ans, voire moins parfois, transférer des malades par avion ou TGV, plutôt que de coopérer avec le secteur privé auquel a néanmoins été imposé une annulation de tous les actes non urgents, annonciatrice de faillites de petites structures et de paramédicaux et médecins sans revenus qui risquent d’abandonner la profession déjà en sous-effectif .

 

 Ses nombreuses conséquences délétères tant sur l’économie que sur la santé mentale des confinés doivent être largement dénoncées pour que s’élève la voix du peuple, jusqu’à présent tétanisé par la peur et conditionné à croire en l’efficacité sanitaire du confinement global aveugle. Mensonge majeur à ajouter à la liste des mensonges quotidiens du gouvernement. Les français doivent le savoir et résister via associations, élus etc. Résister !

 

[1] Trial of Treatments for COVID-19 in Hospitalized Adults (DisCoVeRy) pour le descriptif intégral de l ’essai sur https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT04315948?term=discovery&cond=COVID-19

[2] « Brief Summary :

This study is a multi-centre, adaptive, randomized, open clinical trial of the safety and efficacy of treatments for COVID-19 in hospitalized adults. The study is a multi-centre/country trial that will be conducted in various sites in Europe with Inserm as sponsor. Adults (≥18 year-old) hospitalized for COVID-19 with SpO2 ≤ 94% on room air OR acute respiratory failure requiring supplemental oxygen or ventilatory support will be randomized between 4 treatment arms, each to be given in addition to the usual standard of care (SoC) in the participating hospital : SoC alone versus SoC + Remdesivir versus SoC + Lopinavir/Ritonavir versus SoC + Lopinavir/Ritonavir plus interferon ß-1a versus SoC + Hydroxychloroquine. Randomization will be stratified by European region and severity of illness at enrollment (moderate disease : patients NOT requiring non-invasive ventilation NOR high flow oxygen devices NOR invasive mechanical ventilation NOR ECMO and severe disease : patients requiring non-invasive ventilation OR high flow oxygen devices OR invasive mechanical ventilation OR ECMO). The interim trial results will be monitored by a Data Monitoring Committee, and if at any stage evidence emerges that any one treatment arm is definitely inferior then it will be centrally decided that that arm will be discontinued. Conversely, if good evidence emerges while the trial is continuing that some other treatment(s) should also be being evaluated then it will be centrally decided that one or more extra arms will be added while the trial is in progress. The primary objective of the study is to evaluate the clinical efficacy and safety of different investigational therapeutics relative to the control arm in patients hospitalized with COVID-19, the primary endpoint is the subject clinical status (on a 7-point ordinal scale) at day 15”

[3] Ce candidat-médicament analogue de nucléosides n'avait pas réussi à faire la preuve de son efficacité contre l’Ebola. Gilead espère écouler les stocks qui lui sont restés sur les bras depuis lors.

[4] La combinaison Lopinavir / Ritonavir est un antirétroviral qui permet d’empêcher la reproduction du virus dans les cellules infectées. Cette combinaison de molécules a été initialement brevetée par Abbvie sous le nom de Kaletra utilisée dans les infections HIV.

[5] Jean-François Timsit chef du service de réanimation infectieuse de Bichat AP-HP de Paris a bénéficié de dons de Pfizer, Merck, 3M, Astellas, Biomerieux, a participé aux Board de Maat Pharma, Merck, Bayer pharma, Medimune, Gilead, VenatoRx, Nabriva, Paratek et a présenté des exposés pour Merck, Pfizer, Biomerieux contre rémunérations

[6] Yazdan Yazdanpana INSERM, a reçu des honoraires de AbbVie, Bristol-Myers Squibb, Gilead, MSD, Pfizer, Johnson & Johnson, and ViiV Healthcare

[7] Karine Lacombe a été conseiller d’Abbvie, BMS, Gilead Remdésivir, Janssen et Merck.

[8] Roland Tubiana a reçu en 5 ans plus de 22000 euros de cadeaux et rémunération des firmes pharmaceutiques dont Gilead et Abbvie et a signé 35 conventions !

[9] B. Cao A Trial of Lopinavir–Ritonavir in Adults Hospitalized with Severe Covid-19 / NEJM 2020 caobin_ben@163. Com

[10] Rmchico : azithromycin + chloroquine combination therapy for protection against malaria and sexually transmitted infection in pregnancy Ext OPIN drug metab toxical 2011, 7 -9 - 1153-1167

[11] Zhaowei Chen Efficacy of hydroxychloroquine in patients with COVID-19 : results of a randomized clinical trial https://subject.med.wanfangdata.com.cn/UpLoad/Files/202003/43f8625d4dc74e42bbcf24795de1c77c.pdf

[14] Avec Thatcher et Mitterrand qui suit dès 1983

[15] Comme les médias au service du pouvoir et dont les actionnaires sont les mêmes que Gilead etc., tentent de le faire croire.

[16] Arrêt Mercier 1936

[17] Le statut et la notoriété enviés du « médecin des Hôpitaux » est supprimé et le médecin devient simple « praticien hospitalier » aux ordres du directeur de l’hôpital. Le déclin a débuté par ce décret de 1984.

[18] Inscription obligatoire pour pouvoir ensuite publier les résultats dans les grandes revues internationales. Site accessible à tous si vous voulez voir le schéma du protocole, les centres qui y participent etc.

[19] Jadis le financement de l’Organisation Mondiale de la Santé -OMS- dépendait uniquement des Etats. Depuis trente ans ce financement public s’est rarifié laissant la belle part à des financements privés « fléchés » qui sont conditionnés à une action précise. De plus les experts sont de plus en plus liés aux firmes pharmaceutiques sans que ces liens ne soient publiés. Les avis de l’OMS sont donc loin d’être toujours philanthropiques et ses positions pro vaccinales majeures dépendent des faits des dons de Bill Gate et de Soros.

[20] De nombreux médecins (Karine Lacombe, Tubiana Roland…) liés aux firmes qui tentent d’obtenir l’AMM de produits concurrents de la chloroquine. Ces liens comprennent des cadeaux (avantages), des conventions et des rémunérations (déclarés sur transparence santé gouv) mais surtout des contrats commerciaux très bien rémunérés qui échappent à toute déclaration du fait de l’arrêté d’application scélérat de M Touraine (contrats relèvent du droit des affaires et soumis au secret des affaires)

[21] Comme Martin Hirsch, directeur de l’AP-HP responsable en grande partie de la misère des hôpitaux parisiens

[22] Anonymes des réseaux sociaux payés par les firmes pour désinformer la population lorsqu’elles craignent qu’un de leur marché lucratif ne soit menacé par la vérité. Assez actifs par leurs commentaires sur Agoravox mais bien combattus par la communauté.

[23] Essentiellement ceux formés depuis les années 80 et formatés par la manipulation des labos via les « leaders d’opinion » (largement rémunérés) par les mythes des essais thérapeutiques actuels.

[25] La médecine factuelle ou médecine fondée sur les preuves fait son apparition en 1992 au Canada. Elle propose une nouvelle forme de pratique médicale basée sur des données de la science étudiés et prouvés".

Le premier piège est la notion de preuves ! On verra qu'un des pièges majeurs de cette technique est que ladite preuve est très suspecte. Il va s'agir de choisir dans la littérature médicale publiée donc déjà biaisée, les articles qui serviront de base à une étude dite objective permettant de déduire la meilleure conduite à tenir devant un ensemble de symptômes : quel(s) examen(s), il est ou non justifié de pratiquer. Une fois le diagnostic établi, quel est le meilleur traitement à proposer en passant rapidement du meilleur traitement, à proposer au traitement à imposer à tous puisqu’ après ce travail on est sûr d'avoir raison et que donc cela justifie de l'imposer à tous au nom de l'égalité des chances, des économies de santé et du pouvoir qui vous est conféré, pape de la cancérologie, de la psychiatrie etc... (…)

Nombreux biais du système. Les grandes revues médicales sélectionnent les articles en fonction du fait que les études sont randomisées ou non. Tout ce qui date d'avant les années 50-60 est à jeter aux chiens. Nos illustres aînés inventeurs de la neurologie par exemple de la psychanalyse etc.… doivent se retourner dans leurs tombes. (..)Les revues médicales sont à 80% financées par l'industrie pharmaceutique et ne sont publiés dans ces revues le plus souvent que les essais "positifs" en faveur de telle ou telle drogue

[26] Cf « le cancer un fléau qui rapporte » N Delepine 2013 Ed. MICHALON

[27] Médicaments anticancer peu efficaces souvent toxiques et hors de prix N et G Delépine éditions Michalon 2016

[28] Savoirs et Pouvoir Pour une nouvelle politique de la recherche et du médicament PR Philippe Even et PR Bernard Debré éditions le cherche midi 2004

[29]S Every-Palmer Comment la médecine basée sur des preuves échoue en raison d'essais biaisés et d'une publication sélective, Journal of Evaluation in Clinical Practice 2014

[30] Rosen G, Marcove RC, Caparros B, et al : Primary osteogenic sarcoma : The rationale for preoperative chemotherapy and delayed surgery. Cancer 43 :2163-2177, 1979

[31] Selon la formule consacrée médecin contesté, dérangeant, position polémique, voire plus gourou, fou ou sectaire …

[32] Rosen G, Nirenberg A, Caparros B : Preoperative chemotherapy for osteogenic sarcoma : Selection of postoperative adjuvant chemotherapy based on the response of the primary tumor to preoperative chemotherapy. Cancer 49 :1221-1239, 1982

[33] Primun non nocere « d’abord ne pas nuire »

[34] Comme dans l’essai Discovery dont le bras chloroquine ne reprend pas l’association utilisée à Marseille, dose insuffisante, pas d’antibiotique associé et prescription beaucoup trop tardive.

[35] Qu’a dit le comité de protections des personnes pour autoriser le Discovery. Pourrait -on disposer du compte rendu et des présents ?

[36] L’état des maladies choisis pour inclusion en grande détresse respiratoire, intubés laisse mal préjuger d’un véritable « consentement éclairé. Quant aux familles, comment résister à l’aura du grand professeur qu’on voit à la télé ?

[37] Link MP the effect of adjuvant chemotherapy on relapse-free survival in patients with osteosarcoma of the extremity. N Engl J Med. 1986 Jun 19 ;314(25):1600-6.

[39] Cela démontrait la persistance de l’esprit du moyen-âge « Si la Aristote l’a dit c’est vrai, sinon c’est hérétique » et aussi hélas qu’un français n’a plus le droit d’inventer en médecine

[40] Exactement ce que ses détracteurs reprochent à Raoult

[41] Essais cliniques en pédiatrie 2003

[42] Agences nationales de santé, bras armé du ministère en lien étroit avec l’industrie comme l’histoire actuelle du Covid19 le démontre.

[43] Situation qui existait dans l’Est de la France au début les années 80 et que Gerard Delepine avait alors dénoncé, s’attirant les foudres d’un mandarin local. Le totalitarisme bureaucratique des ARS aboutit ainsi à un grand saut (40 ans !) en arrière.

[44] L’association Ametist peut en témoigner car tente de les aider dans ces démarches pas évidentes en cas de drame familial induit par le cancer. Présidente Line Turco [email protected]

[45] Ibid. 11

[46] La perte brutale du goût et de l’odorat semble bien très caractéristique (pathognomonique selon notre jargon médical)



138 réactions


  • Baron de Risitas Jean Guillot 1er avril 2020 08:45

    Je ne veux plus participer aux discussions au sujet du Dr Raoult , ce type cherche à attirer les projecteurs sur lui et dire moi j’ai trouvé , tous les autres sont des imbéciles.

    Des sauveurs de l’humanité y en a plein les cimetières smiley.


    • troletbuse troletbuse 1er avril 2020 08:50

      @Jean Guillot
      T’as raison. On se passera de tes conneries. smiley


    • Et hop ! Et hop ! 1er avril 2020 14:49

      @Jean Guillot : «  Je ne veux plus participer aux discussions au sujet du Dr Raoult »

      C’est pourtant ce que tu es en tain de faire.


    • vesjem vesjem 1er avril 2020 20:41

      @Jean Guillot
      tu as été payé pour dire ces âneries ?


    • JP 2 avril 2020 13:45

      @troletbuse
      oui, ça ne devrait pas être trop difficile.
      Un conseil jean guillot, un cachet de chloroquine et au lit !


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 6 avril 2020 02:53

      @Jean Guillot

      J’ai déjà ecrit plusieurs fois, dont sur ce site  et donc accusé publiquement les responsables du retard a utilliser correctement le protocole de traitement du Dr Raoult d’être des meurtriers tirant profit de leur opposition injustifiée à cette démarche... et donc l’équivalent de tueurs a gage pour certains éléments de l’industrie pharmaceutique.

      J’attends avec sérénité une éventuelle poursuite en diffamation, qui permettrait de faire connaître à la population tous les détails de cette affaire monstrueuse.

      Pierre JC Allard, avocat à retraite, membre du Barreau pendant 45 ans
       


  • jmdest62 jmdest62 1er avril 2020 09:20

    Conflits d’intérêt et enjeux de pognon (le système libéral dans toute sa splendeur !!) font que l’on ne sait plus qui croire .

    Par contre , on sait depuis les confessions de « La Buzin » et les magouilles de son « Levy » en qui il ne faut plus faire confiance.

    Par contre on voit bien depuis plus de 3 semaines que ce gouvernement ne cherche qu’à gagner du temps et à se défausser de ses responsabilités , à grand coup de com.

    Un milliard de masques mais.......sur quatorze semaine

    Des milliers de tests mais ....d’ici fin avril

    Un grand plan pour l’Hôpital public mais....après la crise

    « On mettra tous les moyens » mais ....un seul hôpital militaire. etc etc .....

    °

    Il va falloir nettoyer les « écuries d’augias ».

    @+


  • caillou14 rita 1er avril 2020 09:27

    La France dispose du matériels du XXI siècle, mais les utilisant ont une mentalité du XIX ?

    On transfère des malades en provinces alors que les Hôpitaux disposent des salles nécessaires (mais fermées) ? un simple nettoyage pour leur réouverture !

    Il serait plus intelligent de remonter le matériels nécessaires sur les Hôpitaux qui sont en manques ?

    NON les gouvernants préférant ces lourds transferts coûteux et inutiles en délestant les soignant de leurs postes dans l’Hôpital (des centaines ?)

    Gestion toujours calamiteuse de cette crise par la Macronie !


    • Eric F Eric F 1er avril 2020 13:52

      @rita
      « Il serait plus intelligent de remonter le matériels nécessaires sur les Hôpitaux qui sont en manque »


      Les places existent en effet, le Covid utilise actuellement 6% du total des 400 000 lits existants.
      Les « opérations non urgentes » ont été décalées pour libérer des lits par dizaine de milliers, le personnel de ces services, et prioriser les médicaments et appareils d’assistance.

      On sait faire de la réa sous tente, dans un train, dans certains pays dans un hall transformé, la question essentielle est donc celle du matériel, il faut alors reventiler (c’est le cas de le dire) les respirateurs en parc où qu’ils se trouvent vers les régions saturées -avec garantie de retour lorsque les régions d’origine seront à leur tour atteintes-, et reclasser avec formation expresse du personnel médical à l’assistance en réa (notamment les fameuses 6 personnes pour retourner le patient intubé).

      L’hôpital de campagne de 30 places de l’armée, le transport aérien d’une dizaine de patients, cela relève davantage de la théâtralisation et de la communication que d’un véritable « effort de guerre », et de la rationalité.


    • vesjem vesjem 1er avril 2020 21:03

      @Eric F
      l’hôpital de campagne militaire sert au soutien de nos militaires partis , sur ordre, semer la terreur démocratique au bout du monde


    • Goldored Goldored 1er avril 2020 21:48

      @Eric F
      Quelle rapport entre 400 000 lits et ceux de la réa ?
      Vous mélangez tout.


  • CN46400 CN46400 1er avril 2020 10:20

    En refusant de tester le protocole Raoult dans sa totalité, l’essai Discovery perd sa sincérité, d’autant qu’il est incapable de trouver des patients volontaires pour constituer les groupes témoins (non traités...). Et ce alors que l’IHU de Marseille affiche 1DC pour 1283 (31/3/20) patients traités....

    La conduite de cette affaire est ubuesque....


    • François Vesin François Vesin 1er avril 2020 12:23

      @CN46400
      « La conduite de cette affaire est ubuesque.... »
      .
      Elle est surtout criminelle, à l’image de Macron !
      Les technocrates « experts » ont gangrené la Haute Administration
      parce que les politiciens incompétents et corrompus les y ont promus
      .
      L’excellence, la compétence et l’éthique sont quotidiennement ridiculisées
      et l’agriculteur, l’instituteur, l’infirmière, le gendarme...etc..finissent pendus
      entre deux « blagues » d’Hanouna et les pitreries de Cymes...


    • Et hop ! Et hop ! 1er avril 2020 14:52

      @CN46400

      Exiger que des patients reçoivent un placebo est complètement absurde puisque 90 % des patients ne reçoivent aucun traitement, ce qui permet de faire des comparaisons.


    • Sozenz 1er avril 2020 21:27

      @CN46400
      ce n est pas ubuesque ; c est criminel .


    • Garibaldi2 2 avril 2020 08:12

      @Et hop !

      Vous voulez dire que la majorité ne reçoit pas le traitement hydroxychloroquine + azithromicine.

      Votre remarque c’est du bon sens. Mais le bon sens dans cette affaire ..... !


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 6 avril 2020 03:12

      @CN46400

      Pas ubuesque. Simplement criminelle. Il faudra engager les pousuites au plus tôt et voir a ce que les coupables soient condamnés a des peines de prison exemplaires Les entreprises impliqueés devront être condannées à des dommages punitifs, et l’industrie pharmaceutique  qui exploite et déshonore la France - devrait être nationalisée sans atermoiements.

      PJCA


  • Bertrand Loubard 1er avril 2020 11:24

    La preuve que ces Raoult et autres Delepine sont des charlatans de foires c’est qu’ils sont toujours vivants. S’ils disaient vraiment la vérité ils seraient déjà morts accidentellement ou suicidés. Faut pas être con à la fin. !!
    Ils sont même illogiques avec eux-mêmes, en plus. « Il nous semble même qu’un traitement préventif des sujets très exposés comme les soignants, pourrait bénéficier, être positif »... avec de la chloroquine à 5 balles ! ...Ils sont fous ! ... Alors qu’un bon vaccin à 1.000 balles administré à toute la population à la naissance donnerait de meilleurs résultats, à long terme, dès qu’il sera disponible .... Non ? Peut-ëtre ? Ton avis ? Dis-le seulement  !!!!


  • leypanou 1er avril 2020 11:45

    Lorsque les vrais scientifiques (mathématiciens, physiciens ou chimistes) doutent des résultats d’une expérience 

     : il y a beaucoup de domaines des mathématiques où le mot expérience ne veut pas dire grand-chose.

    Bref, quand on fait des mathématiques dans beaucoup de domaines, on ne cherche pas tellement à s’attendre à ce que cela soit validé par une expérience.


    • leypanou 1er avril 2020 11:58

      @leypanou
      Par contre, le confinement global est une aberration sanitaire et une décision politique destinée à masquer les insuffisances du gouvernement 

       : d’autres experts disent la même chose mais ce n’est pas sur les chaînes en France que l’on risque de les entendre.
      Ici, sur beaucoup de sujets -vaccin par exemple- , une seule ligne a droit de cité.


    • Bertrand Loubard 1er avril 2020 12:26

      @leypanou
      Vous dites : « Il y a beaucoup de domaines des mathématiques où le mot expérience ne veut pas dire grand-chose ».
      La vérification de la troisième assertion de Fermat, par exemple, relève cependant de recherches, de mise à l’épreuve et de création de notions nouvelles et d’outils innovants. Il y a eu quantité de tentatives de « démonstrations » depuis 350 ans environ. Mais il n’y a jamais eu de chasses aux sorcières, de mise à l’index, de condamnation de tous ceux qui pensaient avoir pu exprimer ce qu’il croyait être la solution recherchée ... Il n’y avait pas beaucoup d’argent autour de cette « compétition ». Seulement les prix Abel, Schock, Ostrowski, Fermat, Wolf, Cole, Clay Mathematics Institute et Shaw et ce pour un certain Andrew John Wiles, en 1994. Ce dernier n’est pas forcément une idole people, un label de marketing ni un argument de campagne électorale. Bien à vous.


    • Et hop ! Et hop ! 1er avril 2020 14:54

      @leypanou

      Les mathématiques ne sont pas une science expérimentales, les démonstrations sont logiques.


    • Bertrand Loubard 1er avril 2020 16:46

      Je crois que les démonstrations mathématiques procèdent du même cheminement mental que celles de la recherche scientifique. Le domaine de la logique stricte des « calculs » et celui de la logique floue des « jeux » s’intersectent et se recouvrent pour donner l’éthique et l’esthétique des langages mathématiques et scientifiques. (Si c’est moi qu’il dit, ce doit être vrai !). Bien à vous.


    • Bertrand Loubard 1er avril 2020 16:52

      @Djam

      L’avantage de la situation actuelle de confinement, c’est qu’elle incite à retrouver la griserie de prendre ses virages à du 3km/h. Et en plus, certainement, à réapprendre à ne pas s’« emmerder » en tentant de développer au mieux un culte pour une « intense vie intérieure » .... Bien à vous.


    • Ecométa Ecométa 1er avril 2020 18:13

      @Bertrand Loubard

      En tant que les théorèmes des mathématiques se réfèrent à la réalité ils ne sont pas exacts. En tant qu’ils sont exacts, ils ne se réfèrent pas à la réalité. (Albert Einstein)

      Je crois qu’il s’y connaissait en mathématiques...
      L’esthétique des mathématiques tous les mathématiciens en parlent ... quant à L’Éthique des mathématiques...c’est une autre paire de manches !


    • Bertrand Loubard 1er avril 2020 21:06

      @Ecométa
      Ethique = bon. Esthétique = beau. Dans les mathématiques, « on » peut avoir tout bon ou tout faux. Il y va des fautes de calcul comme des fautes d’orthographe. On peut les corriger. Comme il en est de la langue écrite (titre d’un tableau d’Alechinsky ?).
      Dans la recherche scientifique il y a des erreurs qui sont humaines, mais qui elles-mêmes conduisent parfois à de belles découvertes, fortuites, mais acceptables dans leurs conséquences (Marie Curie). De la météorologie à la tectonique des plaques, des théories de la téléportation à celles du chaos .... de quelle réalité parle-t-on ? Bien à vous.


    • njama njama 2 avril 2020 11:46

      @leypanou
       : d’autres experts disent la même chose mais ce n’est pas sur les chaînes en France que l’on risque de les entendre.

      Il y a une traduction de l’article en français sur strategika.fr, et les sous-titrages en anglais peuvent être activés dans les vidéos qui sont en VO allemand..

      Douze experts s’interrogent sur la panique autour du coronavirus [Strategika]
      30 mars 2020

      Voici une liste de douze experts médicaux dont les avis diffèrent de la narration officielle sur l’épidémie de coronavirus.

      https://strategika.fr/2020/03/30/douze-experts-sinterrogent-sur-la-panique-autour-du-coronavirus-strategika/


    • signéfurax 2 avril 2020 16:41

      @njama
      quoi ! l’ arbre qui cache la foret du crach boursier , pas possible !


  • troletbuse troletbuse 1er avril 2020 12:35

    Une vidéo de 11ans et toujours d’actualité.

    https://www.dailymotion.com/video/xaipyt


  • Pic de la Mirandole Pic de la Mirandole 1er avril 2020 12:53

    Souvenez-vous du TAMIFLU...


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 1er avril 2020 12:58

    Vidéo du Pr. Didier Raoult qui déclare que l’utilisation de la chloroquine doit se faire dés qu les symptomes de la maladie apparaissent , c’est-à-dire au tout début du traitement ; ( à partir de la 6 eme mn)

    vidéo


    lu ce commentaire ( plein de sagesse ) en réponse à cette vidéo :

    .

    « Les masques ne servent à rien, les tests ne servent à rien, fermer la frontière ne sert à rien, la chloroquine ne sert à rien,ou : Macron ne sert à rien ? »



    J’ai un copain son père a été militaire de carrière au Maroc du temps du Protectorat.

    Il est né au Maroc en 1945, et enfant ( il se souvient vers les 3-4 ans ben comme ses parents pour se protéger du paludisme , il prenait des cachetons de quinine, et ce jusqu’au retour de la famille en France vers la fin du protectorat en1956.

    Pour l’instant, il a toujours « bon pied bon œil » !


    La quinine comme tous médocs à des effets secondaires, concernant son utilisation contre le Covid-19, c’est à l’équipe médicale d’évaluer le ratio : avantages/risques.s

    Effets secondaires[modifier | modifier le code]

    La quinine peut causer une thrombopénie ainsi qu’une microangiopathie thrombotique pouvant être grave, même si elle est absorbée dans le cadre d’une boisson rafraîchissante17. Le mécanisme immunologique serait la formation d’un complexe quinine-anticorps qui peut interagir avec une protéine de surface plaquettaire, entraînant la destruction de cette dernière1 :Wikipédia.

    Je trouve qu’il y a beaucoup de bruits sur les décès causés par l’utilisation de la chloroquine, d’abord un certains nombre de morts du à l’auto-médication (dose trop élevée, patients présentant des problèmes cardiaques) !.. et à contrario, peu de tapage sur les malades « tirés d’affaire » !

    @+ P@py


    • Traroth Traroth 1er avril 2020 17:19

      @Gilbert Spagnolo dit P@py
      Votre dernier point est particulièrement important : on ne parle pas de ceux que la chloroquine a sauvé !


    • CRICRI59 CRICRI59 1er avril 2020 19:05

      @Gilbert Spagnolo dit P@py
      Bonjour je confirme pedant la guerre d’Algérie et perdant 3 ans j’ai pris de la NIVAQUINE et je m’en porte très bien, j’ai 80 ans


  • caillou14 rita 1er avril 2020 13:30

    Pr.Christien Perronne mardi 31 Mars 2020

    « ça marche...il y a quasiment plus d’hospitalisations quand c’est utilisé précocement !

    Mais il en faudrait des millions de doses ?

     »ça fait 15 jours qu’il n’y a pas eu d’ordre pour en fabriquer en France ?


    • Eric F Eric F 1er avril 2020 14:13

      @rita
      en effet, une alternative aurait été, en absence de tests de dépistage, de confier aux praticiens le soin d’évaluer s’il y a présomption de covid19 chez son patient, vérifier qu’il n’a pas d’incompatibilité avec le traitement (cardiaque, etc) et prescrire le traitement défini par le Dr Raoult. S’il faut prioriser du fait de pénurie partielle du médicament, il faudrait définir des critères en fonction de la probabilité d’aggravation -évidemment booster en parallèle la production pour viser de pouvoir traiter chaque cas.


    • Et hop ! Et hop ! 1er avril 2020 14:56

      @rita

      C’est surtout l’Azithromycine qui va manquer gravement, les antibiotiques sont plus longs à fabriquer que les médicaments chimiques.


  • Eric F Eric F 1er avril 2020 14:07

    Le confinement global résulte en effet des insuffisances des actions antérieures et des moyens de protection et dépistage, mais le problème est que les moyens nécessaires pour une solution alternative (des centaines de millions de masques et des millions de tests) n’arriveront ...qu’en mai et juin !

    Donc à court terme, on est contraint de nous y résoudre. Mais comme les conditions de sortie ne seront pas résolues dans 15 jours, ils vont faire durer, au risque de l’asphyxie générale du pays.

    .......

    Les essais discovery ne testent pas le moins du monde le protocole du Dr Raoult. Alors ils démontreront peut-être que, dans une autre modalité d’utilisation, la molécule n’est pas efficace.
    Le problème est que pour traiter dès les premiers jours de la maladie, il faut dépister et prescrire rapidement. Il n’est pas sûr que ça marche en préventif à dose normale, mais en curatif avec le strict protocole décrit et les précautions (test cardiaque et potassium, etc.), le « retour de terrain » de l’IHU est probant.


    • CRICRI59 CRICRI59 1er avril 2020 19:11

      @Eric F
      Bonjour j’ai pris de la NIVAQUINE en préventif pendant 3 ans en Algérie et je m’en porte très bien.


    • njama njama 1er avril 2020 22:50

      @Alcyon

      Arrêtez de colporter des conneries, en préventif du paludisme la dose Nivaquine ou Plaquenil (que des millions de personnes ont pris) dans les zones palustres c’est un comprimé par jour, soit 200 mg.
      Le médoc anti-palu, utile accessoirement dans le cas de lupus, ou de polyarthrite rhumatoïde était d’ailleurs en vente libre avant janvier 2020.

      Dans le protocole IHU Marseille c’est 600 mg / jour (+ antibiotique Azythromycine) , soit 3 comprimés de 200 mg / jour répartis en 3 prises dans la journée, x 10 jours, et non pas DEUX FOIS 600 mg PAR JOUR comme vous dites.

      "· Pour tous les patients infectés, dont un grand nombre peu symptomatiques ont des lésions pulmonaires au scanner, de proposer au plus tôt de la maladie, dès le diagnostic :
      – un traitement par l’association hydroxychloroquine (200 mg x 3 par jour pour 10 jours) + Azithromycine (500 mg le 1er jour puis 250 mg par jour pour 5 jours de plus), dans le cadre des précautions d’usage de cette association (avec notamment un électrocardiogramme à J0 et J2), et hors AMM. Dans les cas de pneumonie sévère, un antibiotique à large spectre est également associé."

      https://www.mediterranee-infection.com/epidemie-a-coronavirus-covid-19/


    • JC_Lavau JC_Lavau 1er avril 2020 22:58

      @Alcyon. Pour le RCA aussi, tu pratiques la fraude avec passion. C’est une constante chez toi.


    • zingiberofficinale777 2 avril 2020 12:03

      @Alcyon au mieux vous vous trompez au pire vous mentez comme un arracheur de dents Les doses préconisées par Raoult sont de 500mg par jour, les études chinoises parlent de 600mg par jour


  • vachefolle vachefolle 1er avril 2020 14:27

    C’est dommage que l’Auteur ne se renseigne pas avant d’ecrire ce qu’il ecrit.

    Alors voici les points factuellement FAUX de son article, sauf a considérer que l’INSERM ment de façon explicite et volontaire :

    https://www.apmnews.com/freestory/10/349159/l-atout-de-l-essai-clinique-europeen-sur-le-covid-19-est-sa-rigueur-methodologique-(florence-ader)

    « Aucune sélection sur la gravité »
    Florence Ader a souligné que l’essai Discovery permettait l’inclusion d’un « large panel de patients », sans critère d’âge et sans « aucune sélection sur la gravité ».
    "On échantillonne et on stratifie : il y a des formes modérées à sévères et des patients en réanimation", a-t-elle noté, précisant qu’à ce stade, respectivement 58% et 42% des inclusions avaient été réalisées en hospitalisation conventionnelle et en réanimation.

    Maintenant, de façon evidente, en hopital, ils ne vont tester que les patients hospitalisés.........donc avec des maladies clairement déclarées.

    D’autre part, ils contestent explicitement l’utilisation de PLACEBO :

    Plusieurs fausses informations circulent concernant l’essai clinique Discovery : on administrerait un placeboplaceboMédicament composé de substances neutres, sans effet pharmacologique dans la maladie considérée. à 20% des patients choisis au hasard et laissés sans soins par ailleurs. De plus, l’hydroxychloroquine ne serait donnée qu’aux patients déjà en réanimation. Ces affirmations sont fausses.

    ce qui est vrai est que il y a une branche « standard » ce qui ne sert pas a grand chose car il y a deja des milliers de patients en branche standard..... Cela permet néamoins de comparer la situation dans les mêmes établissements/toubibs, ce qui est fondamental.

    ce qui est aussi vrai est que le cocktail avec l’antibio de raoult n’est pas utilisé, mais si le HCQ a vraiment un apport, on devrait tout de même le voir apparaitre.


    • Et hop ! Et hop ! 1er avril 2020 15:00

      @vachefolle : « Aucune sélection sur la gravité »

      C’est faux puisque ce ne sont que des patients hospitalisés, donc arrivés à un stade aigu de la maladie.

      Le docteur Raoult fait des tests à tous ceux qui le demandent, et traite tous ceux qui sont positifs.


    • vachefolle vachefolle 1er avril 2020 19:16

      @Et hop !

      L’étude DISCOVERY est fait en HOPITAL sur des personnes Hospitalisées.
      Mais Les patients ne sont tous pas mourrants non plus..........

      Est-ce que cette étude va répondre a la question :
      Faut-il donner ce produit a des patients pas graves (en esperant que cela les empeche de se dégrader) ?
      NON.

      Est-ce que cette étude va répondre a la question :
      Faut-il donner ce produit a des patients graves ?
      OUI

      Mais dans le premier cas c’est la distribution que fait Raoult a Marseille qui va y répondre.

      Donc ne demandons pas a cette étude de répondre a des questions qu’elle n’adresse pas.


    • Et hop ! Et hop ! 2 avril 2020 02:23

      @vachefolle

      L’étude DISCOVEY est un artefact, il donne à l’expérience des co,ditions qui faussent le résultat.

      Le traitement du Dr Raoult consiste à donner dès qu’un malade est infecté de l’hydrochloroquine associée à de l’azythromycine pour que le patient ne développe pas de symptômes pulmonaires et n’ait pas besoin d’être hospitalisé.

      Donc le traitement qui est testé par DISCOVERY n’a rien à voir avec celui de Raoult.

      C’est comme si vous testiez l’aspirine comme fébrifuge en attendant que le malade ait 42° de fièvre.


    • zingiberofficinale777 2 avril 2020 12:06

      @vachefolle dès lors que les gens sont en réa c est que le stade de la maladie n est plus du tout modéré. C est juste effroyable quand on sait que le risque majeur de ce médicament est cardiaque


    • signéfurax 2 avril 2020 16:47

      @vachefolle
      ils auraient mieux fait de l’ appeler colombia , leur protocole ....
       la finalité est la même .
       cela n’ a servi a pas grand chose , et il y a eu plein de morts !


  • njama njama 1er avril 2020 16:17

    Il est d’autant plus débile de confiner tout le monde que cette épidémie est essentiellement une maladie gériatrique. Les chiffres n’ont pas beaucoup de sens si on considère chaque contaminé ou chaque décès comme une unité mathématique sans tenir compte de son état de santé avant contamination.

    Les personnes (très) âgées sont les plus exposées et les principales victimes de ce coronavirus. L’Italie est un cas d’école en l’espèce, c’est très clairement ce qu’indique d’ailleurs ce rapport italien très officiel de manière.

    L’âge moyen des personnes décédées était de 79,5 ans (3 ans de moins que l’espérance de vie à la naissance) et seulement 0,8% des victimes n’avaient pas de pathologies antérieures. Un quart en avait une (25,1%), un autre quart (25,6%) deux et la moitié (48,5%) trois. Dans l’ordre, les plus fréquentes étaient l’hypertension artérielle, le diabète et les cardiopathies ischémiques. Dans 20% des cas, il y avait présence d’un cancer et dans 13% des cas, celle d’une BPCO (Bronchopneumopathie Chronique Obstructive).

    Avec quelques graphiques intéressants qui ne nécessitent pas connaissance de l’italien.

    Report sulle caratteristiche dei pazienti deceduti positivi a COVID-19 in Italia Il presente report è basato sui dati aggiornati al 17Marzo 2020
    de l’Istituto Superiore di Sanità

    https://www.epicentro.iss.it/coronavirus/bollettino/Report-COVID-2019_17_marzo-v2.pdf


    • Eric F Eric F 1er avril 2020 18:22

      @njama
      Effectivement, lors de son premier discours, Macron avait « demandé » aux personnes de plus de 70 ans ou vulnérables de rester « autant que possible » à domicile, focalisant alors sur la tranche d’âge où la mortalité est considérablement plus forte que la moyenne. Pour les autres âges, une « distance de sécurité » et une limitation des rassemblement était recommandée. Mais les jours suivants, l’exécutif s’est acheminé vers un confinement général, sous la triple pression de l’OMS, de l’Italie (Renzi, correspondants de presse...), et des courants influents du corps médical.
      Le confinement sélectif des populations à plus fort risque de complication (âge, pathologies sensibles), ET de celles détectées contagieuses, aurait pu être mis en place, mais alors de manière bien plus drastique qu’une simple « demande » comme celle du 12 Mars, en particulier il aurait alors fallu instituer la distribution de nourriture à domicile (comme à Wuhan pour ces populations), car les hyper sont facteurs de brassage / contamination. Prendre l’air seul est moins risqué et pouvait être maintenu.
      Cela aurait permis par ailleurs de ne pas mettre à plat l’économie, ce qui aurait facilité les approvisionnements, y compris de matériel hospitalier.
      Mais il aurait alors fallu être en mesure de dépister les actifs, pour une « mise en quatorzaine » en cas de contamination, afin d’éviter une propagation trop rapide, car le flux vers les urgences des patients plus jeunes aurait sinon été supérieur à ce qu’il est actuellement.
      Plus encore que le taux de décès, c’est la proportion de détresses respiratoires aigues qui caractérise cette épidémie.


    • pemile pemile 1er avril 2020 18:33

      @Eric F « Plus encore que le taux de décès, c’est la proportion de détresses respiratoires aigues qui caractérise cette épidémie. »

      Oui, et pour laquelle l’échelles des âges est bien plus étendue, le taux de décès plus faible est à compter après détresse respiratoire nécessitant quand même plusieurs jours de soins intensifs.


    • vachefolle vachefolle 1er avril 2020 19:20

      @njama
      Je ne savais pas qu’on tombait dans la catégorie Senile a l’age de 12, 13 ou 14 ans. allez dire ca aux familles de ados qui viennent de mourir.

      Mais avec ce critère Je suis donc sur que vous etes dans la catégorie SENILE ce qui explique votre remarque.

      Alors pour votre gouverne sachez qu’Aujourdhui la moirtié des malades en réanimation a moins de 65 ans !

      => au 1 Avril en france :réanimation, 49 % ont moins de 64 ans et 51 % ont 65 ans et plus


    • vachefolle vachefolle 1er avril 2020 19:21

      @vachefolle
      Il faut compléter que l’avantage d’accepter que tous les plus de 60 y passent et que ca va résoudre le financement des retraites......


    • njama njama 1er avril 2020 22:31

      @vachefolle
      Faut pas croire que toutes les personnes en réa sont des covid-19, le seul problème de ce « gros rhume » qui peut provoquer des SRAS c’est la saturation de tel ou tel service de réa, une question de flux très variable selon les régions.
      En réa on trouve 36 sortes de cas à longueur d’année, des post-opératoires, des cas cardios, des palliatifs, ...


    • pemile pemile 1er avril 2020 22:57

      @njama « Faut pas croire que toutes les personnes en réa sont des covid-19 »

      Mais les chiffres donnés sur covid19.data.gouv.fr sont bien le nombre de covid-19 en réa.


    • Xenozoid Xenozoid 1er avril 2020 23:03

      @pemile

      on se demande si le fait d’aller en rea ne vous donne pas le virus,il serait aussi pausible que les hopitaux sont devenue la source du virus vu qu’on ne teste que ceux a l’hosto,non ?


    • Et hop ! Et hop ! 2 avril 2020 02:29

      @vachefolle

      Le problème vient uniquement de l’incapacité du gouvernement à procurer des tests et des masques, et de la décision aberrante prise par Salomon de s’en passer en confinant toute la population active.


  • tiers_inclus tiers_inclus 1er avril 2020 16:22

    Merci d’élever substantiellement le niveau déclinant d’agoravox par des articles de la sorte, c’est à dire documentés, argumentes, et professionnels. 

    Félicitations pour votre courage, votre assiduité au serment prononcé et in fine l’humanité rafraîchissante et désintéressée que vous traduisez. 


  • panpan 1er avril 2020 16:27

    Au vu de tout ce que je lis, je finis par me poser une SEULE question : Quand les soignants vont-ils se révolter et exiger le traitement du Pr Raoult ?


  • njama njama 1er avril 2020 16:42

    La comptabilisation des décès Covid-19 d’un pays à l’autre soulève de grosses questions  !

    Ainsi à titre d’exemple au 31 mars 2020 l’Italie enregistrait 11.591 décès pour 101.739 infectés soit 11,39 %. L’Espagne 8189 décès pour 94.417 infectés, soit 8,67 %. La France 3.024 décès pour 45.209 infectés soit 6,7 %. La Belgique 705 décès pour 12.775 infectés, soit 5,5 %. La Suisse 373 décès pour 16.176 infectés, soit 2,3 %. L’Autriche 128 décès pour 9.974 infectés, soit 1.28 %. L’Allemagne 682 décès pour 67.051 infectés soit 1,02 %.

    S’il existe des disparités de qualité des système de santé et d’assurance sociale entre ces pays de tels écarts statistiques de 1 à 10 ne sauraient les justifier. Il y a donc forcément dans l’hystérie médiatique de nombreux décès qui sont « attribués à corona » sans la moindre certitude que le virus en fut la cause morbide.

    Difficile dès lors d’établir un taux de létalité fiable... en attendant ce genre de chiffres sans valeur alimentent les rumeurs et les peurs...

    https://fr.statista.com/statistiques/1101324/morts-coronavirus-monde/

    https://fr.statista.com/statistiques/1091585/morts-infections-coronavirus-monde/


    • Eric F Eric F 1er avril 2020 18:33

      @njama
      il y a un double facteur de disparité : d’une part le taux de dépistage plus ou moins large (en France, on ne dépistait jusqu’ici que les cas graves), et d’autre part l’attribution ou non des décès au coronavirus en cas de pathologies multiples (l’Allemagne ne compte manifestement pas comme l’Italie).
      Il semble qu’un indicateur plus homogène pourrait être le nombre de cas graves nécessitant réanimation (en incluant ceux pour qui on renonce par pénurie d’équipement). Cela permettrait de suivre l’évolution.

      En France, on va dépister de plus en plus largement, le nombre de cas « détectés » va forcément s’accroître bien plus vite.
      Par contre le confinement devrait produire ses effets : avec en moyenne une semaine d’incubation et une semaine de déroulement avant aggravation éventuelle, les contaminations d’avant le confinement devraient désormais s’être manifestées ; le flux d’hospitalisation devrait diminuer en fin de semaine, sinon le confinement aura été inopérant (et ce n’est pas en faisant un jogging seul sur les quais qu’il y aura eu contamination).


    • Et hop ! Et hop ! 2 avril 2020 02:34

      @Eric F

      Il serait possible de connaître le % de personnes contaminées en faisant des sondages, mais cela suppose de dépenser un pogon de dingue pour acheter des tests et tester des pannels de la population.

      En Grande Bretagne ils ont trouvé que plus de 50 % de la population avait déjà été infectée, ce qui change considérablement le taux de létalité.


    • nono le simplet 2 avril 2020 03:57

      @Et hop !
      En Grande Bretagne ils ont trouvé que plus de 50 % de la population avait déjà été infectée
      50% ? soit 33 000 000 ? et ils n’affichent que 28474 cas confirmés ...
      encore une info de bar-tabac-PMU smiley


    • nono le simplet 2 avril 2020 08:09

      @Eric F
      c’est vrai, on en est encore à l’espoir de la diminution de l’augmentation de la vitesse ... diminution qui semble probante en Italie et naissante en Espagne ... par contre il faudra sûrement attendre une bonne semaine avant de voir la lumière au bout du tunnel ...


  • republicain 1er avril 2020 16:49

    merci pour cet excellent travail je republie


  • njama njama 1er avril 2020 16:56

    En attendant la fin de cette très anecdotique pandémie médiatique qui occulte toutes les autres causes de décès, la grande faucheuse continue son œuvre comme chaque année plus ou moins dans les mêmes proportions.

    Données du Cepidc_Inserm (Centre d’épidémiologie sur les causes médicales des décès) France entière Années : 2016 / 2015 / 2014 / 2013 / 2012 / 2011 / 2010 / 2009 / 2008 / 2007 / 2006 / 2005 / 2004 / 2003 / 2002 / 2001 / 2000

    Décès toutes causes confondues : 591357 / 591163 / 556467 / 567078 / 568902 / 544885 / 549962 / 545852 / 541118 / 528885 / 524802 / 536233 / 517433 / 560497 / 543191 / 538759 / 538374 /

    Total Maladies de l’appareil respiratoire :
    41289 / 42710 / 35413 / 37626 / 38640 / 34555 / 32534 / 34445 / 33193 / 32547 / 31066 / 35571 / 30717 / 36447 / 34169 / 32524 / 36087 /

    Grippe : 960 / 1915 / 341 / 715 / 777 / 337 / 140 / 532 / 205 / 248 / 127 / 1009 / 159 / 475 / 555 / 173 / 1588 /

    Pneumonie : 13295 / 13365 / 11058 / 12056 / 12293 / 10636 / 10563 / 11368 / 10788 / 10498 / 9824 / 11332 / 9658 / 12074 / 11294 / 10688 / 11493 /

    Asthme : 924 / 888 / 851 / 883 / 920 / 863 / 963 / 1013 / 944 / 1053 / 1038 / 1186 / 1150 / 1398 / 1419 / 1498 / 1636 /

    Autres maladies chroniques des voies inférieures : 10406 / 10741 / 9008 / 9657 / 9291 / 8621 / 8210 / 8169 / 8330 / 8119 / 7756 / 8500 / 7553 / 8398 / 7608 / 7326 / 7970 /

    Autres maladies de l’appareil respiratoire : 15704 / 15801 / 14155 / 14135 / 15359 / 14098 / 12658 / 13363 / 12926 / 12629 / 12321 / 13544 / 12197 / 14102 / 13293 / 12839 / 13400 /

    (Inserm Cépidc > (dans Menu) Causes médicales décès > Interroger les données de mortalité > dans la Page cliquez sur consultez les principaux indicateurs produits à partir de la base de données des causes médicales de décès.)

    (les dernières données disponibles sont celles de 2016). Sur ces dernières années on constate une augmentation assez significative des décès par maladies respiratoires à pondérer toutefois puisque la mortalité toutes causes confondues à augmenter (génération baby boomers ?)


    • Eric F Eric F 1er avril 2020 18:40

      @njama
      oui, mais encore une fois, la « jauge » en terme de criticité d’une épidémie, c’est la surmortalité par rapport à la même époque les années précédentes. En moyenne 1600 ou 1700 morts par jour « en standard », on en est désormais à environ 400 décès par jour lié à l’épidémie, c’est loin d’être dans l’épaisseur du trait.
      On verra en fin d’année (quoiqu’on aura évité des centaines de décès sur la route et accidents du travail pendant le confinement, les statisticiens devront établir la synthèse « toutes choses égales par ailleurs »).


    • njama njama 1er avril 2020 22:58

      @Eric F
      Oui tout à fait « toutes causes confondues » c’est environ 1600 / 1700 décès par jour, et 50.000 / mois (800.000 naissances par an pour 600.000 décès).

      Pour la grippe, suivant ces données Cepidc c’est une moyenne de 600 décès par an sur les 17 années citées, et non pas des 8000 ou10000 comme ont peut lire dans la presse, comme sur le site de Santé Publique France.

      La surmortalité hivernale est plutôt une constante, l’estivale pour cause de canicule l’exception.


    • Julyo Julyo 2 avril 2020 13:34

      @Eric F

      https://www.liberation.fr/checknews/2020/04/01/covid-19-comment-l-italie-et-l-espagne-comptent-elles-leurs-morts_1783560

       

      Mais, localement, maires et médias dénoncent malgré tout des chiffres sous-estimés. C’est le cas de la province de Bergame, en Lombardie, la plus touchée par l’épidémie. Ainsi, le journal local l’Eco di Bergamo a décidé de comptabiliser les victimes du Covid-19, partant du constat que « les chiffres officiels des décès pour Covid-19 ne représentent qu’une petite partie des cas réels dans la province de Bergame ». Le journal demande à chaque mairie de l’informer des morts des résidents au cours des trois premiers mois de 2020 afin de comparer la mortalité par rapport aux années précédentes. Dans la ville même de Bergame, le quotidien explique : « De 45 morts par semaine en moyenne au cours des dix dernières années, on est passés à 313 par semaine, soit presque sept fois plus que pendant les sept jours du 15 au 21 mars. Du 1er au 21 mars, en revanche, le ratio est quatre fois supérieur à la moyenne des dix dernières années. »

      Ainsi, le maire de la commune de Seriate ajoutait, le 22 mars  : « Dans notre cas, les documents officiels disent que le coronavirus a causé 9 décès, mais depuis le début du mois, notre bureau d’enregistrement en a recensé environ 60. En l’absence de prélèvement, les médecins écrivent « pneumonie », mais les symptômes sont clairs et les données sont donc irréalistes. »

       

       https://www.insee.fr/fr/information/4470857


    • signéfurax 2 avril 2020 16:59

      @njama
      salut
       hausse plus que significative de 2014 a 2015 , n’ est ce pas ? " RWE et E.ON, 1er et 3e plus gros pollueurs d’ europe en 2014 

      "
       le charbon et la lignite allemande peut etre .....
       leurs voeux pieux : tout arreter en 2038 !
       a la vitesse ou l’ on va , je serai mort bien avant ....
       au plaisir de vous lire .


  • Jean-Pascal SCHAEFER Jean-Pascal SCHAEFER 1er avril 2020 17:00

    Magnifique travail. Merci.


  • njama njama 1er avril 2020 17:16

    L’Agence fédérale russe de biomédecine suggère un traitement équivalent à celui de l’IHU de Marseille à base de Méfloquine (un autre antipaludique commercialisé sous le nom de Lariam - bcp moins sûr en raison de risques neuropsychiatriques indiqués dans le Vidal, et documentés par Cochrane ) également associé à des antibiotiques.

    Selon l’agence, ce « médicament à haute sélectivité bloque l’effet cytopathique du coronavirus dans les cellules et inhibe sa réplication, alors que les effets immunosuppressifs du Méfloquine bloquent l’inflammation provoquée par le virus ».
    « L’ajout de macrolides [ molécules à propriété antibiotiques dont l’Azythromicine en fait partie ] et de pénicillines synthétiques empêchera non seulement la formation d’un syndrome bactérien et viral secondaire, mais permettra également d’augmenter la concentration d’agents antiviraux dans le plasma sanguin et les poumons », ce qui fournira « un traitement efficace aux patients atteints de coronavirus de gravité variable ».
    https://fr.sputniknews.com/russie/202003281043417673-la-russie-devoile-son-medicament-pour-traiter-le-coronavirus/

    Le Plaquenil (HCQ) doit à priori avoir la propriété de bloquer « l’effet cytopathique » (ECP) de ce coronavirus, et d’autres virus peut-être (?) …

    ainsi se dessinerait une explication scientifique qui mettrait fin aux polémiques sur ce traitement.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_cytopathique


    • arthes, Britney for ever arthes 1er avril 2020 18:34

      @njama
      Remarque : Juste que la méflaquine ne doit pas avoir d’effets neuropsychiatriques pires que l’interféron qui est aussi, actuellement préconisé en France afin de soigner les patients atteints par le virus 19, interféron pas seul bien sur, associé à d’autres principes., comme il le fut avec la ribavirine pour traiter l’hépatite C, à une époque.


    • Et hop ! Et hop ! 2 avril 2020 02:41

      @njama

      Ne pas oublier que le traitement préconnisé par le Dr Raoult comprend aussi de l’azithromycine, et que la complication qui provoque la mort prend la forme d’une pneumonie.

      Du reste, dans lesstatistiques de mortalité que vous avez ressorties, il est probable que beaucoup des morts de pneumonie aient d’abord eu une grippe, compliquée en pneumonie, et n’aient pas été imputées à la grippe.


    • njama njama 2 avril 2020 11:39

      @Et hop !
      Contrairement aux autres rubriques je pense que pour les décès enregistrés comme grippe il n’y a pas de causes de comorbidité apparente, hormis l’âge qui s’accompagne d’un affaiblissement du système immunitaire plus ou moins prononcé suivant les personne. Et combien de vacciné(e)s parmi eux ?

      Sexe Total <1 1-4 5-14 15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75-84 85-94 95+
      pour l’année 2016
      Maladies de l’appareil respiratoire
      M 20767 13 14 16 25 44 115 398 1420 3136 6129 8141 1316
      F 20522 11 16 17 14 24 81 230 686 1416 4214 10507 3306
      T 41289 24 30 33 39 68 196 628 2106 4552 10343 18648 4622

      Grippe
      M 446 1 6 6 2 3 10 22 66 101 90 121 18
      F 514 1 5 3 2 3 10 29 25 60 101 190 85
      T 960 2 11 9 4 6 20 51 91 161 191 311 103


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 1er avril 2020 17:18

    Ce gouvernement de super branquignols devra à la fin de cette tragédie rendre de sérieux comptes !


    Pour info le 26 février, j’ai proposé à la modération ; mais la coterie des modérateurs l’a hélas superbement blackboulé !


    Contre le Coronavirus, un vieux médicament la « Chloroquine » de 3 francs 6 sous , serait très efficace, la « tronche » des grands labos !



    Le 28/02, j’ai envoyé a site un message interne Agoravox via nous contacter, où je m’étonnais de sa non parution. Dans ce message, j’ai bien indiqué que les travaux du Pr. Didier Raoult présentaient de réels et sérieux espoirs. Parution de mon article NIET !

    Bon, sur Agoravox, les modérateurs ont superbement blackboulé l’article, d’où questions sur ce site sur cette XXXXX de coterie( s ) parmi les modérateurs .

    De toute façon depuis quelques temps ce site par carrément en couille, des deux boss Carlo Revelli (son dernier article date d’avril 2012, c’était un hommage émouvant à un ancien Paul Villach qui venait de décédé.Sa page auteur sur Agoravox :Ici ), quand à Joël de Rosnay son dernier article idem même date:Sa page auteur sur Agoravox :Ici .

    Sûr qu ’avec ce genre d’écrits, que je ne vais pas me faire des potes chez certains modérateurs, mais je n’en ai rien à secouer, car personne ne m’empêchera de dire ce que je pense ( agoravox ou politiques )

    Comme dit l’autre l’histoire jugera !Le lien de ma réponse :Ici.

    Vous ne pouvez pas imaginer la force de ma détermination, et de toute façon cette affaire me tient à cœur, et je verrais tout pour savoir le pourquoi du comment !

    @+ P@py




    • dimitrius 1er avril 2020 18:22

      @Gilbert Spagnolo dit P@py
      Ben ouais , si t’es pas LFI , UPR ou vert tu peux aller te rhabiller . Tous ce que tu peux dire , ils s’en cognent , le ver est dans le fruit .


    • vachefolle vachefolle 1er avril 2020 21:04

      @Gilbert Spagnolo dit P@py
      Ben je suis d’accord avec toi !, la modération sur AGORAVOX devient délirante, on est dans la censure.

      Perso j’ai fait 3 articles sur le VIRUS depuis 2 mois.

      LE 2 FEVRIER j’ai expliqué tout ce qui allait arrivé en mettant les liens vers les docs scientifiques. J’ai ete refusé parce que a l’epoque ce n’etait pas agoravo-compatible de dire que le virus allait etre une catastrophe. Maintenant je rigole quand je vois les mêmes qui expliquent que le contraire alors qu’il y a un mois je me faisais insulté a cause de la grippette.

      J’ai expliqué DEBUT MARS comment allait se finir le confinement, et les options. ARTICLE refusé.

      J’ai ecrit dans le dernier article publié le 17 Mars tout le calendrier du confinement et le fait que nous arrivons dorénavant au pic de mortalité (je copie) :

      Dans ce calendrier morbide le nombre de morts journalier en France va donc continuer à augmenter encore jusqu’au 1 Avril, avec à ce moment autour de 4000-4500 morts avec un pic journalier dans les 600, avant de baisser ensuite. Si l’on regarde la courbe Chinoise, on peut estimer que le nombre de morts final sera de l’ordre du double du pic obtenu soit entre 8000 et 9000.

      Article encore refusé.

      AGORAVOX est devient une usine a merdo-complotiste ou les mêmes auteurs en boucle s’auto valident leurs articles qu’ils ne lisent même pas eux-memes.


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 1er avril 2020 23:07

      @vachefolle

      Entièrement en phase avec toi.

      Demain je te réponds plus longuement .


      @+ P@py

      P.S.


      Tout baigne, du moment que certains ont parfois deux (voir trois ) articles le même jour !




    • Et hop ! Et hop ! 2 avril 2020 02:45

      @vachefolle

      Ce qui est une catastrophe, c’est pas le virus qui n’a tué que 3000 personnes âges ou malades en France, c’est le confinement général de la populatin active qui va faire 30 000 morts chez les personnes en bonne santé.


    • vachefolle vachefolle 2 avril 2020 08:25

      @Et hop !
      Et comment les gens en bonne santé vont-elles mourir en confinement ?
      A cause d’une chute dans leur canapé en regardant la télé ?

      Il faut voir que psychologiquement ce n’est pas terrible, surtout suivant la taille des appartements, mais n’importe qui dans sa vie qui s’est cassé une jambe ou qui a été opéré est resté chez lui pendant Un mois sans sortir, et n’est pas mort a la fin !

      Ce qui est sur c’est que le nb d’accidents de la Route et d’accidents de travail a plongé durant la période, ce qui permet de libérer de la place aux urgences.


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 2 avril 2020 11:03

      @Gilbert Spagnolo dit P@py



      Tu as des articles que la coterie de modérateurs refusent, et bien fait comme moi ouvre un blog, et là tu est le seul maître à bord !


      Pour info, depuis la création de mon blog en janvier 2007 suite à déjà à des refus d’articles qui ne semblaient intéressants, alors que selon moi des articles « nian-nian » étaient eux dans le même temps validés


      Sur mon blog, j’ai eu en nombre de lecteurs ces chiffres :Ici, et j’ai un article qui lui a fait plus de 145.000 lectures :Ici.

      Je suis certainement pas le meilleurs des rédacteurs rédacteur sur Agoravox, néanmoins dans le palmarès auteurs, je suis le 6 eme :Ici. Il y a un an, j’étais 5 eme,.. mais les « grands ciseaux » ont fait leur œuvre !


      De toute façon ne nous cassons pas le cul, avec cette merde de Covid-19, où serions nous dans 6 mois ????????????


      @+P@py



  • njama njama 1er avril 2020 17:29

    En plus des essais DISCOVERY menés sous l’égide d’un groupe public-privé Aviesan REACTing_Inserm

    KEVZARA (sarilumab), un anticorps monoclonal humain, inhibiteur de l’interleukine 6 (IL-6) prescrit en 2eme intention dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde ce qui est un point commun thérapeutique avec le Plaquenil - rentre dans la compétition « corona ».

    Coronavirus. Sanofi et Regeneron amplifient les essais d’un traitement potentiel

    Le programme mondial d’essais cliniques utilisant du Kevzara (ou sarilumab), développé par Sanofi et la firme américaine de biotechnologies Regeneron pour traiter le Covid-19, vient d’être lancé en Italie, en Espagne, en Allemagne, en France, au Canada, en Russie et aux États-Unis.

    […] Sanofi dirige les essais en dehors des États-Unis et Regeneron ceux menés aux États-Unis.
    https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-sanofi-et-regeneron-amplifient-les-essais-d-un-traitement-potentiel-6795259

    Il est vrai que l’on est rarement mieux servi que par soi-même !

    Son prix de vente (hors honoraire de dispensation) s’élève à 849,01 euros (1 stylo ou 1 seringue préremplie, quel que soit le dosage) source sarilumab Vidal.fr.


    • Et hop ! Et hop ! 2 avril 2020 02:47

      @njama

      A 849 euros la dose, ils vont pouvoir acheter tous les journalistes et beaucoup de hauts fonctionnaires pour qu’ils en fassent l’éloge.


  • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 1er avril 2020 17:31

    Masque respirateur à partir d’un masque de plongée Décathlon :

    https://francais.rt.com/international/73218-penurie-respirateurs-italie-masques-plongee-au-secours-des-malades

    Reportage de francetvinfo avec une vidéo sur l’hôpital de Nord Franche-Comté qui utilise ce masque pour le personnel hospitalier

    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-des-masques-de-plongee-utilises-dans-les-hopitaux-a-travers-leurope_3893693.html

     

    Article dans La Croix :

    https://www.la-croix.com/Economie/Entreprises/Decathlon-met-disposition-masques-plongee-Easybreath-2020-03-31-1201087126

     

    Masque modifié par Isinnova en Italie

    https://www.isinnova.it/easy-covid-19-fr/


    • Et hop ! Et hop ! 2 avril 2020 02:51

      @Daniel PIGNARD

      Ca fait déjà une semaine, Decathlon a proposé de fabriquer le kit sous licence, mais le gouvernement français refuse de donner un agrément, il exige de suivre la procédure bureaucratique d’agrément qui dure deux ou trois ans.


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 3 avril 2020 09:05

      @Et hop !

      Oui, ce que dit aussi Valérie Bugault :

      « En outre, je ne fais qu’effleurer rapidement, car l’énumération en serait vraiment trop longue, toutes les décisions politiques actuelles prises en opposition ouverte à l’objectif officiel d’enrayement de l’épidémie, qui passent par la classification début 2020 d’un médicament en vente libre depuis des décennies en substance vénéneuse, par le refus d’octroyer des autorisations administratives à des chercheurs proposant des tests pour détecter l’infection au coronavirus, par le refus de l’aide proposée par des industriels pour la fabrication de respirateurs… Ajoutons à cela, pour compléter le tableau, la déconstruction méthodique du service de santé publique, allant de la liquidation des stocks de matériels aux restrictions de lits et de personnels hospitaliers, aggravée depuis la présidence Sarkozy. » (Valérie Bugault)

      https://www.medias-presse.info/coronavirus-et-nouvel-ordre-mondial-lanalyse-de-valerie-bugault/119357/


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 2 avril 2020 08:49

      @Furax

      Les grands scientifiques officiels qui ont besoin de protocoles à n’en plus finir alors qu’il n’y a aucun autre remède connu sont moins doués en sciences appliquées que ne le sont les Africains.

      Y a-t-il un prix Nobel de sciences appliquées ?


    • Furax Furax 2 avril 2020 13:26

      @Daniel PIGNARD
      Ca vaudrait la peine effectivement. Surtout que ces protocoles ne sont qu’une mode que l’ont doit aux labos comme argument publicitaire (ce qu’expliquait le docteur Raoult sur France Culture : on sait très bien comment évolue une charge virale sans traitement, il n’est pas difficile de comparer avec son évolution avec traitement !)

      J’insiste sur l’aspect criminel des « enquêtes » style « Les Crises » qui ne veulent que se faire de la pub, quitte à servir d’argument à ceux qui retardent... retardent et laissent mourir.
      Bruno Gaccio relaie ce genre de connard. Très décevant. La justice populaire arrivera !


    • Furax Furax 2 avril 2020 17:52

      @Alcyon
      1300 malades soignés à Marseille selon la protocole Raoult : 1 mort
      5OO malades soignés par Dr Zelenko à New York selon le même protocole : totale réussite.
      « Israël adopte la vision du Dr. Raoult »
      La Russie adopte un traitement similaire.
      PUTAIN, DES DEBILES !




    • Pensez-vous 2 avril 2020 23:42

      @AlcyonLe « Dans ma propre expérience, j’ai déjà mis au point dix traitements différents, dont la plupart se retrouvent dans tous les livres de médecine rapportant les maladies sur lesquelles j’ai travaillé, sans jamais avoir fait d’essais randomisés. » 
      Professeur Raoult

      Ce professeur est sérieux, compétent et le monde commence à lui donner raison.

      La Chloroquine fonctionne dès qu’elle est administrée au début des symptômes et les explications scientifiques arrivent...

      ...c’est con hein !


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