Et la finance dit à Macron d’aller à Canossa...
Certains pensent que Macron, président de la République Française, prend seul ses décisions.
J’entends : « Macron ne va pas céder. »
Mais il n’en est rien.
Il n’est qu’un sbire de cette finance mondialiste qui règne sur la moitié du globe, l’Union Européenne étant une de ses garnisons.
Cette finance, la maison Rothschild ayant adoubé le mouflet, était au demeurant ravie de sa trouvaille. On se souvient de cette vidéo historique où François Henrot, directeur gérant chez Rothschild, bavait du plaisir d’avoir rencontré « ce trentenaire aux capacités intellectuelles extra-ordinaires. » (On a pu en juger.) Parlant de l’art de la banque comparé à la politique, il dissertait élégamment :
« On y apprend l’art de la négociation, on y apprend ce qui est, heureusement ou malheureusement, utile en politique… à communiquer c’est à dire… à raconter des…une histoire… On y apprend des techniques, pas de manipulation de l’opinion heu… enfin si un peu… »
Je ne sais pas ce que pense aujourd’hui François Henrot ainsi que toute la clique Rothschild, ainsi que toute la haute finance atlantiste, de leur poulain qui, prévu pour être un étalon s’est avéré un canasson.
Certes, très utile dans un premier temps puisqu’il a pillé à une vitesse inattendue les classes pauvres et moyennes françaises.
Manque de bol, il a tué le malade à force de ponctions.
C’est alors que les Gilets Jaunes, fantômes de ces malheureux égorgés sur l’autel de la finance mafieuse, (quand on blanchit l’argent de la drogue, appelons quand même les choses par leur nom, c’est mafieux !) sortis de nulle part et n’étant guidés par aucune tête pensante, mirent sur pied une stratégie à la Sun-Tsé. Etre partout et nulle part, eux qui étaient pauvres, appauvrir l’ennemi, bloquer les centres de production et de vente, rallier la sympathie de tout un peuple et avoir pour emblème, trait de génie, un bout de chiffon qu’on leur avait imposé ! Ainsi, un mois avant Noël, sur toutes les routes, ils devinrent de vraies guirlandes de joie, le grand espoir de la naissance d’un nouveau monde !
Le printemps de l’hiver et de la vie, sur notre planète fracassée, c’était eux !
Mais quittons la poésie pour en venir aux rudes réalités.
La campagne des gilets jaunes mit à bas, en un temps record de trois semaines, non seulement le commerce, mais aussi le tourisme, mais aussi l’image de la France à l’étranger et ce qui est le pire, les élections européennes approchant, l’image de la sainte Europe, qui est la paix !
Là, c’était trop.
Que de réunions il dut y avoir dans le saint de saints pour savoir que faire de ce Macron qui les avait tant déçus et jetés dans une si cruelle impasse !
La première décision fut de lui demander de se taire, puisque chacun de ces discours le dispute au précédent par son vocabulaire de cuistre, ses airs de matamore et ses insultes diverses et variées.
La bestiole est ingérable et donne du sabot de tous les côtés. Donc, « tais-toi » pour commencer.
Ils ont ensuite dû se mettre à 25 pour lui composer un discours qui essaierait de duper ces gilets jaunes, leur cédant des broutilles en leur donnant l’impression de leur accorder le paradis.
C’est le défaut des puissants des époques décadentes, on l’a vu avec François Henrot qui étale sa stratégie comme du beurre de prisunic, de se croire intelligents quand ils sont avachis dans la facilité de leurs boudoirs et ont en face d’eux des adversaires que la vie rude a endurcis.
Ainsi, ce qui frappe quand la clique des thuriféraires de BFM and C° reçoit des gilets jaunes, c’est que ces hommes et ses femmes du peuple sont plus intelligents, plus brillants qu’eux. La cour des toutous les interroge, selon sa tactique pour les ridiculiser, et ce sont les toutous qui se prennent des passings de revers à la Borg qui font se dresser tout un peuple ! C’est ainsi que, récemment, l’impératrice Elkrief s’est fait éventrer en public par le prince de Conti, Xavier Mathieu, qui l’a bousculée dans le décor pour l’éternité. En face d’eux, ces pitoyables LREM sortent leurs éternels éléments de langage stupides et menteurs. Mais ils sont bien coiffés, il faut le reconnaître, sauf Schiappa qui confond brushing et attaque sur le périphérique. Mais passons.
Nous en sommes donc là.
Macron vient à Canossa sur ordre du saint empire atlantico-germanique et va se mettre à genou devant son peuple en retenant son tempérament joueur.
Que va-t-il annoncer ?
Quoi qu’il dise, je lui fais confiance.
Il a ce don taquin d’exaspérer ces fameux gilets jaunes dont l’Histoire chuchote :
« Gloire à vous, peuples d’or, qui deviendrez des mythes ! »
(La suite sur Netflix : « Games of people », le feuilleton qui enchante le public autant que « La casa de papel » avec la même musique « Bella Ciao » !!!)