samedi 26 novembre 2016 - par ouragan

Faune sauvage, climat, biodiversité, tout est bon pour les multinationales

Devinez qu'elles sont les IDÉES de l'agro industrie et de l'industrie tout court pour pouvoir continuer à polluer en toute conscience ? Le tout avec l'aval des associations environnementales qui y trouvent des fonds pour alimenter leurs idéologies. Surtout que le WWF qui les chapeaute avec ses 2 millions de dollars de chiffre d'affaire quotidien est partie prenante !

Tout d'abord l'accaparement des terres... Les coopératives agricoles en France essayent de faire passer un texte de loi pour pouvoir acquérir le foncier de leurs adhérents en échange d’un apurement des dettes... ensuite les coopératives seront vendues à des fonds d'investissement français ou étrangers....

On paye pour pouvoir détruire : Le projet de loi sur la biodiversité crée par ailleurs des banques d’un nouveau genre, des « réserves d’actifs naturels » gérées par des acteurs privés, auxquelles les opérateurs pourront faire appel pour satisfaire « leurs obligations de compensation » en achetant des "actions de compensation environnementales"

Pendant la Cop 22, on discute pour que ces Banques puissent acquérir le droit de proposer des actions de compensation pour la production de gaz à effet de serre !

Arrêtons de parler de « capital naturel », la nature n’a pas de prix !

Tous les moyens sont bons pour inciter les derniers ruraux, vivant de et avec la nature dans le respect, à baisser les bras : normes draconiennes, concurrence déloyale, stigmatisation des petits agriculteurs traditionnels par les associations de protection de la nature qui font le jeu des multinationales, réintroduction des prédateurs dans les zones de petits élevages,...

 

                 Déclaration de la confédération paysanne :

            NOS TERRES VALENT PLUS QUE LEUR CARBONE

"Presque un an après le grand raout de la COP21, c’est bien plus discrètement que les représentants de 196 États sont réunis au Maroc pour la COP22, aussi appelée parfois « COP de l’agriculture ». Le risque est grand pour les paysannes et paysans du monde de voir leurs terres confisquées sous prétexte de lutte contre les dérèglements climatiques.

Alors que le mot « agriculture » est absent du texte de l’accord de Paris, les terres agricoles y sont présentées comme un outil, un « puits de carbone » pour compenser les émissions de gaz à effet de serre. La production d'alimentation passerait donc au second plan, au profit des promoteurs de fausses solutions qui feront des bénéfices en s’accaparant les terres sous prétexte de stocker du carbone.

Il y a là un véritable danger pour les paysannes et paysans qui seront une nouvelle fois victimes de la financiarisation et de l’industrialisation de leur métier alors que c'est l’agro-industrie qui est source d’une large part des dérèglements climatiques. C’est elle qui doit être remise en cause. La compensation n’est pas une solution, elle n’est que l’alibi de politiques qui refusent de s’engager pour faire face à l'urgence de cette crise.

Seule une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre permettra de contenir la crise climatique. Les terres ne sont pas à vendre, elles sont fondamentales pour les paysans qui pratiquent une agriculture paysanne à même de répondre aux enjeux et garantes de la souveraineté alimentaire des peuples !"

 

La déclaration complète « Nos terres valent plus que du carbone », initiée par la Confédération paysanne et le CCFD-Terre Solidaire et signée par plus de 50 organisations. 

 https://drive.google.com/file/d/0B9HT6mzNQ__VUEZrTlRhOEcyd2c/view?usp=sharing

 



32 réactions


  • Sozenz 26 novembre 2016 14:44

    Très bonne alerte , et article , car Nos Vies, bien que nombres de personnes ne s en rendent pas encore très bien compte ;vont dépendre complètement de ces systèmes qui se mettent en place progressivement . Ils détruisent nos autonomies primordiales qui sont vitales.
    Quand j étends des personnes qui disent , que la terre ne vaut rien . ce sont des fous , car c est ce qu il y a de plus important à sauvegarder.

    Il est plus qu essentiel de faire groupe avec nos petits agriculteurs traditionnels pour lesquels nous devons avoir le plus grand respect .


  • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2016 14:52

    En complément à cet article, cet autre dont voici le chapeau : 


    ’’Il y a quarante ans, en 1974, André Gorz publiait dans la revue Le sauvage un texte fameux, intitulé Leur écologie et la nôtreLe Monde diplomatique a réédité en avril 2010 des extraits de ce texte. Et on comprend pourquoi : la préscience de Gorz, sa capacité à anticiper l’évolution des rapports entre le capitalisme et la nature, est tout simplement stupéfiante. Gorz décrit dès 1974 le monde qui est en passe de devenir le nôtre.’’
     
    Extrait : « La prise en compte des exigences écologiques (…) a déjà assez de partisans capitalistes pour que son acceptation par les puissances d’argent devienne une probabilité sérieuse. [La lutte écologique] peut créer des difficultés pour le capitalisme et l’obliger à changer ; mais quand, après avoir longtemps résisté par la force et la ruse, le capitalisme cédera finalement parce que l’impasse écologique sera devenue inéluctable, il intégrera cette contrainte comme il a intégré toutes les autres » (André Gorz, cité dans l’article)

    • manu manu 26 novembre 2016 18:54

      @JL

      Le capitalisme à intégré toutes les contraintes sauf l’écologie ?

      Et il va intégré l’écologie. Vous avez des argument ?
      Vous pouvez nous en dire plus sur le raisonnement qui mène à cette conclusion ?


    • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2016 19:06

      @manu
       

      ’’Vous avez des argument ?’’
       
      donnez vous la peine de lire l’article que j’ai mis en lien ; tout y est : http://www.contretemps.eu/keucheyan-gorz-ecologie/&nbsp ;

    • Francis, agnotologue JL 27 novembre 2016 08:57

      @manu,

       
       votre question c’était du trollage ? 

       
      Ou bien vous êtes vraiment incapable de suivre un lien pour avoir des réponses à vos interrogations ?

    • manu manu 27 novembre 2016 23:35

      @JL

      J’avais pas lu le texte entier, Je l’ai lu est je n’ai pas vu d’arguments solides.

      Vous cité gorz et dans le liens l’article est de quelqu’un d’autre et c’est qu’un discours.

      Je crois qu’il dit en gros que pour que l’économie intègre l’écologie rapidement et intelligemment il faut plus de démocratie. Là je suis d’accord, mais avec les tensions internationales actuelles pas sur qu’on aille vers plus de démocratie. Et si on a d’autres priorité (réelles ou juste en apparences) que l’écologie... 

      Gorz dit : « il (le capitalisme) intégrera cette contrainte comme il a intégré toutes les autres »

      Toutes les autres c’est à dire, lesquelles ? je crois pas qu’elles soient nombreuses, quelques capitalistes pourraient vivre seuls, servis par des robots, sur une planète à moitié détruite par la pollution qui produit juste de-quoi les nourrir ; non ?

      Et il l’intégrera quand ? quand la plupart des gens seront malades, quand il y aura beaucoup d’argent à se faire sur la survie de l’environnement.

      C’est pas un peu bizarre cette phrase venant d’un communiste ? 


    • Francis, agnotologue JL 28 novembre 2016 00:08

      @manu,

       
       ’’C’est pas un peu bizarre cette phrase venant d’un communiste ? ’’
       
      Je suppose que vous parlez de Gorz ? De fait, nous savons que le capitalisme se nourrit de ses contradictions. Je dirais même : le capitalisme est le système le plus résilient qui soit, car il est le seul à se nourrir de ses contradictions. On pourrait en faire une définition. La phrase, je la comprends comme ça : Le capitalisme étant le système dominant et capable de résister à tout, il faudra l’abattre ou nous mourrons avec lui. 
       
       

       ’’Je crois qu’il dit en gros que pour que l’économie intègre l’écologie rapidement et intelligemment il faut plus de démocratie.’’
       
       Si vous avez lu l’article, vous aurez noté ça : 
       
       ’’Pourquoi Gorz dit-il cela (*) ? Si le capitalisme a pu exister depuis trois siècles, c’est parce qu’il a bénéficié d’une nature gratuite, une nature qu’il n’était pas nécessaire de « reproduire ». Cette nature gratuite, le capitalisme l’a utilisée à la fois comme input et comme output. La nature a constitué une source d’inputs gratuits pour le capitalisme, car ce système ne cesse depuis qu’il existe de capter des ressources naturelles « brutes » pour les transformer en marchandises. Mais la nature a aussi constitué un output pour le capitalisme, une « poubelle globale » où déverser les déchets de l’accumulation du capital, ce que les économistes néolibéraux appellent pudiquement les « externalités négatives ». 
       
       Le libéralisme est la parade du capitalisme face au danger que représente pour lui la démocratie dès lors qu’il est en phase terminale, précisément avec la fin de la gratuité de la nature qui se profile à l’horizon, ce que l’auteur appelle l’impasse écologique devenue inéluctable. Le libéralisme c’est la mise à mort de la démocratie dans ses implications économiques.
       
      (*) cf. mon post du 26

    • Francis, agnotologue JL 28 novembre 2016 00:19

      @Gatinais33
       

       ’’Je me demande dans quelle mesure un capitaliste peut croire à la capacité régulatrice de son système, face aux évolutions environnementales qui seront plutôt du type décrit par Thom ’’
       
      Le capitaliste ne croit pas à la capacité régulatrice de son système, il croit en sa capacité à l’enrichir. Et cela lui suffit.
       
       C’est bien ce que vous dites quand vous écrivez : ’’Il est vrai qu’il n’imagine rien d’autre.’’
       
       Pour les évolutions environnementales qui seraient plutôt de type thomien, je suis d’accord, et c’est pourquoi je me marre quand j’entend pérorer au sujet du contrôle du réchauffement climatique : voilà un bel exemple de récupération, je veux parler des projets d’ingénierie climatique ; le contrôle capitaliste du climat n’a pas pour but la régulation du climat mais la production de profits.

    • JC_Lavau JC_Lavau 28 novembre 2016 09:28

      @Gatinais33 : tes « enjeux du changement climatique » n’existent que dans ta tête d’intoxiqué par les menteurs aux ordres.

      Ce canular est une escroquerie à l’échelle planétaire, rien de plus.
      Le climat a toujours varié, à toutes les échelles, et il continuera de même.
      Particularité de notre Quarternaire : il y a des glaciations, car nous traversons un bras galactique mineur. C’est très minoritaire dans l’histoire de la Terre.

    • JC_Lavau JC_Lavau 28 novembre 2016 20:11

      @JL. Quand César a assiégé les gaulois dans l’oppidum d’Alésia, il faisait bien plus chaud qu’à présent. Explique nous les excès des capitalistes qui ont produit l’optimum romain. Merci d’avance !


    • JC_Lavau JC_Lavau 28 novembre 2016 20:14

      @JC_Lavau. Bug de SPIP : je répondais à gatinais, qui croit mordicus aux salades carbocentristes que nous déverse la presse aux ordres.
      Gatinais, quand César a assiégé les gaulois dans l’oppidum d’Alésia, il faisait bien plus chaud qu’à présent. Explique nous les excès des capitalistes qui ont produit l’optimum romain. Merci d’avance !


    • manu manu 29 novembre 2016 22:00

      @JL

      Ok j’avais pas bien compris parce que j’ai pas l’esprit communiste, la fin du capitalisme en France aujourd’hui je pense que c’est une idée vraiment naïve quand on voit comment tourne le monde depuis des milliers d’années. Certains pays s’en passe, ils se passent aussi de beaucoup de choses et sont souvent soumis ou pillé par d’autres.


  • hunter hunter 26 novembre 2016 16:21

    Salut Ouragan,

    On s’est pris la tête par le passé, et souvent en haute altitude (là où il y a des noms d’oiseaux), mais là je tiens à vous féliciter pour cet article, qui est juste excellent !

    Comme quoi, vous voyez, j’essaie toujours d’être honnête !

    Donc merci, j’ai plussoyé sans retenue.

    Adishatz

    H/


  • alinea alinea 26 novembre 2016 19:21

    Les paysans sont très peu attachés à leur terre ; une fois à la retraite, puisque leurs enfants n’ont pas repris l’exploitation, ils vendent au plus offrant, sans état d’âme !
    Terre de Liens qui a de bonnes intentions affichées, ne se comporte pas toujours en rapport avec elles.
    Un nouveau cycle viendra dans lequel travailler la terre sera une distinction, alors, on pourra se battre à nouveau pour : la terre appartient à celui qui la travaille !
    Pour l’instant, branler dans un bureau est plus valorisé !


    • chantecler chantecler 27 novembre 2016 06:58

      @alinea
      Bonjour,
      Pas vraiment d’accord : les paysans sont très attachés à la terre .
      Un m 2 est un m 2 et un chou est un chou .
      Vivant en zone rurale je peux vous le confirmer .
      Par contre ils se séparent assez facilement de vieilles bâtisses car les familles paysannes ont changé et peu d’enfants décident , ou peuvent reprendre l’exploitation , car y vivre en générations , est difficile aujourd’hui face à la concurrence mondiale et déloyale avec l’industrialisation de la culture et de l’élevage et les moyens de transport infinis.
      Associées à la mécanisation à outrance : cf les engins agricoles ...
      Donc ils vendent des bâtisses , chères à entretenir et sans utilité pour se loger , quitte à construire une station de stabulation, une grange etc etc ...
      Ils les vendent , mais pour laisser un peu de terrain avec , c’est nettement plus difficile : ils ne lâchent rien .
      Sans doute ils savent que la terre est un bien non dépréciable , à l’inverse , de l’argent, du $ , des placements en en banque, de la spéculation , etc etc ...
      Et pour revenir à l’article nous savons effectivement que des sociétés spécialisées en investissement, internationales mettent la main sur de grandes surfaces cultivables , ou boisées , dans notre pays et ailleurs (Afrique).
      D’autant qu’en France grâce au néolibéralisme et à la mondialisation apparemment tout est à vendre à l’international : ports, aéroports, hôtels , châteaux , terre etc etc ...
      Pour terminer l’écologie qui devrait être un mouvement fondamental pour préserver, améliorer les modes de vie , la qualité de l’alimentation, de l’eau , bref les valeurs de base , se fourvoie avec le « réchauffement climatique » qui semble être devenu l’unique obsession , avec la production de CO2 .
      C’est d’autant plus curieux qu’avec la désindustrialisation , la crise économique intense , et des moteurs moins gourmands , cette production sur le plan national n’augmente pas .
      L’arnaque fondamentale me semble t’il est de faire croire que ce réchauffement n’est déterminé que par l’activité humaine alors que bien évidemment elle n’en est que peu responsable : notre planète a connu X cycles de glaciation et de réchauffement ,cycle de longs et moyens termes , confirmés par toutes les études basées sur les carottages de glace, de sédiments , d’analyses d’arbre, etc etc ...


    • baldis30 27 novembre 2016 08:44

      @chantecler
      C’est d’autant plus curieux qu’avec la désindustrialisation , la crise économique intense , et des moteurs moins gourmands , cette production sur le plan national n’augmente pas .
      L’arnaque fondamentale me semble t’il est de faire croire que ce réchauffement n’est déterminé que par l’activité humaine alors que bien évidemment elle n’en est que peu responsable : notre planète a connu X cycles de glaciation et de réchauffement ,cycle de longs et moyens termes , confirmés par toutes les études basées sur les carottages de glace, de sédiments , d’analyses d’arbre, etc etc ...

      Bien vu, parfaitement vu ....Alors qu’il y a au moins quatre sinon cinq paramètres importants qu’on ne maîtrise pas on crie sur l’air des lampions CO2, CO2....

      La dynamique terrestre comprend au moins quatre sinon cinq dynamiques différentes non maîtrisables :

      a) dynamique interne constituée de deux dynamiques quelquefois proches mais assez indépendantes de fait ; la dynamique volcanique et la dynamique tectonique.

      b) la dynamique océanique liée à la circulation tant dans les fonds océaniques - exemple entre Islande et Groenland - que dans les grands détroits ( Béring, Torrès, Indonésie, etc.....)

      c) la dynamique de l’atmosphère, liée en partie à la nature des sols et aux cycles solaires, donc liée au Soleil

      d) depuis peu mais j’attends encore des confirmations bien que les études déjà parues soient intéressantes à la dynamique des cycles de Milankovitch : des carottages en plein Atlantique ont mis en évidence - pour l’instant- que les apports sédimentaires - donc l’état du sol saharien suivrait le cycle court de 22.000 ans.

      Il faut conclure .... et la conclusion tient dans la théorie des catastrophes de Thom, sur les phénomènes à quatre (ou cinq) paramètres indépendants : il n’y a aucune stabilité et la variation d’une seule donnée peut faire évoluer rapidement.

      Dernière chose : la catastrophe qui a marqué le plus le territoire et qui si elle se reproduisait le marquerait encore plus c’est ...... Rochechouart


    • ouragan ouragan 27 novembre 2016 10:31

      @alinea
      « une fois à la retraite, puisque leurs enfants n’ont pas repris l’exploitation, ils vendent au plus offrant, sans état d’âme ! »

      Dans la majorité des cas des petites exploitations, familliale qui ne sont pas transmise, les terres sont louées à des voisins, ou laissée en friches si pas de demandeurs, puis vendues par les héritiers à la mort des parents qui les ont souvent suppliés de les garder. 
      la rhétorique n’est pas valable dans l’agriculture industrielle, mais dans nos montagnes, plus la terre est ingrate, plus on s"y attache.

    • alinea alinea 27 novembre 2016 11:17

      @ouragan
      Il y a ça aussi ! des paysans sans terres qui travaillent celles abandonnées des autres ; mais par chez moi, les terres appartiennent à des milliardaires, soit avec régisseurs et ouvriers, soit louées ; les terres louées sont littéralement pillées sans souci de l’avenir, sinon la propriété s’agrandit dès qu’un lopin est à vendre. C’est la génération d’après qui vend, c’est vrai ! mais je connais des paysans qui ont bossé toutes leur vie et qui ont vendu ; beaucoup en terrains constructibles, vous voyez ce que je veux dire !
      Le sud a ceci de bien c’est que la nouvelle industrie est le tourisme, et les villages deviennent dortoir !
      Vendre un hectare en constructible, c’est gagner dessus plus que la terre n’a jamais rapporté !!
      Je veux bien croire que ceci est spécifique à ici ; dans les campagnes agricoles, loin des villes et non constructibles, la terre garde sa valeur.


    • ouragan ouragan 27 novembre 2016 18:40

      @alinea

      « dans les campagnes agricoles, loin des villes et non constructibles, la terre garde sa valeur. » n’oubliez pas de préciser sa valeur intrinsèque et non vénale, car financièrement ça ne vaut rien. 
      D’autre part il est difficile d’en vouloir à un agriculteur dont la terre devient constructible de résister à la pression de sa famille et de l’extérieur.
       Il faut aussi prendre en considération que garder un hectare en constructible est quasi impossible pour un petit agriculteur en retraite. Le système est ainsi fait que la taxe foncière d’un ha constructible vous oblige à vendre. Pire, si vous possédez un ha qui devient constructible dans une zone de très haute pression financière, vous devenez imposable sur la grande fortune et il faut avoir les moyens financier de l’assumer. Mais pourquoi l’assumer ?

      J’ai remarqué que vous voyez toujours le mal chez les paysans, alors que moi je vois et je vis toujours le bien. 
      Les écologistes qui défendent le retour du loup dans nos zones d’élevage ont, de nous, la même vision que vous ! C’est pourquoi ils estiment ne pas avoir à tenir compte de notre réalité. J’irai même jusqu’a dire qu’ils se sentent supérieur moralement, alors que en y regardant bien, ils sont souvent les pions de ceux qu’ils sont censé combattre.



    • JC_Lavau JC_Lavau 27 novembre 2016 21:24

      @Shawford. Tu te déguises sous tant de pseudos, mais sans jamais quitter ta dinguerie.


    • JC_Lavau JC_Lavau 27 novembre 2016 21:34

      @ouragan. Electoralement, la paysannerie ça ne compte pas à l’échelle nationale, ça ne compte plus dans notre pays. Pas de conscience de classe mobilisable non plus, tant le terroir est divers, et les intérêts souvent divergents.

      En Finlande, Danemark, Suède, Norvège, Pays Bas, des partis agrariens ont existé, voire existent encore. Sur le plan rural, chacun de ces pays est nettement plus homogène que la France. Le président Uhro Kekkonen était un agrarien, dans une coalition.
      Le temps où Alexis Gourvenec prenait d’assaut la sous-préfecture de Morlaix, ce folklore n’a qu’un temps.

    • alinea alinea 27 novembre 2016 22:19

      @ouragan
      C’était sous-entendu puisque je venais de parler du prix du constructible !
      La tradition paysanne, l’attachement à la terre, la connaissance traditionnelle, j’ai bien peur qu’elle soit devenue rarissime, après l’exode rural, après la « révolution verte », depuis la soumission à la FNSEA et au CA !
      Ceux que je connais, à la Conf, qui sont très attachés à un mode de culture respectueux et ceux que je connais ici, n’ont absolument pas le sens du sacré ; cette espèce de fierté a complétement disparu et s’il s’en trouve encore pour le ressentir, je ne suis pas sûre qu’ils trouvent interlocuteurs.
      Nous sommes trop modernes ici, ça, c’est un truc du tiers-monde ! il se trouve que c’est comme ça que je suis ! Les vieux que j’ai connus et qui étaient comme ça, sont morts.
      Je ne dis pas que les autres ne savent pas travailler ni qu’ils sont insensibles mais je doute fort qu’il y en ait beaucoup qui ne soient pas que pragmatiques !


    • alinea alinea 27 novembre 2016 23:30

      @Gatinais33
      le volet foncier me paraît très très important ! mais l’acquisition de terres agricoles par les étrangers est déjà un fait acquis, depuis longtemps ! le sud appartient aux Anglais, Allemands, Belges, et Hollandais ; le prix des terres,qui défie toute concurrence, est inabordable pour le Français qui voudrait les travailler !
      moi ça me rend malade que la terre n’appartienne pas à ceux qui la travaillent, mais je suis la seule en France à en être malade ; c’est sans doute que j’anticipe...


    • JC_Lavau JC_Lavau 28 novembre 2016 09:29

      @Shawford. La guerre de onze ans d’un chtarbé incurable.


  • Alice Alice 26 novembre 2016 19:22

    "Tous les moyens sont bons pour inciter les derniers ruraux, vivant de et avec la nature dans le respect, à baisser les bras : normes draconiennes, "
     

    Normes que les petits ont du mal à respecter ; ajoutons les audits obligatoires. Peu de chose pour les gros.
     
    Ajoutons : impôts et taxes exagérés les forçant à vendre à des gros  smiley


    • hunter hunter 26 novembre 2016 19:53

      @Alice

      Tout à fait exact Alice, parfaitement exact !

      Le but du jeu caché : les exploitations vendues aux géants de l’agro-business, Nestlé, Danone and co, et les anciens paysans indépendants salariés à 1500 balles par mois, pour pas d’heures : c’est le plan de l’UE : tout ce qui est petit/moyen et indépendant doit disparaître, pour être racheté par les très gros !

      Adishatz

      H/


  • JC_Lavau JC_Lavau 27 novembre 2016 05:29

    Vraiment dommage d’avoir cédé à la mythologie « bouleversements climatiques, gaz à effet de serre ».

    Ce bobard aussi est dirigé par nos ennemis, pour vous rendre idiots.

    • ouragan ouragan 27 novembre 2016 10:20

      @JC_Lavau
      Le bouleversement climatique ou les gaz a effet de serres ne sont pas le problème de fond soulevé par cet article. 

      Le problème de fond est l"’accaparement de nos terres les plus préservées de notre planète, sous touts les prétextes possibles et inimaginables et avec l’aval des environnementalistes. et des militants lobotomisés. 
      Quand au réchauffement, quel que soit sont origine, il nous faut impérativement réduire cette folie industrielle qui chapeaute tout le système.
      Après on pourra toujours discuter pour savoir si ça a un impact ou non sur le climat.. 


    • JC_Lavau JC_Lavau 27 novembre 2016 10:51

      @ouragan. L’état des sols, et leur érosion, les restanques qui partent en ruine, et sont si difficiles voire dangereuses à restaurer, ça les zécolos des villes ne s’en préoccupent pas. Trop de connaissances nécessaires, et trop d’efforts concrets et physiques, qu’on ne sait pas comment payer.


    • baldis30 27 novembre 2016 17:37

      @JC_Lavau

      « les restanques qui partent en ruine, et sont si difficiles voire dangereuses à restaurer, ça les zécolos des villes ne s’en préoccupent pas. »

      et en matière de ruissellement et de rétention des terres on n’a jamais rien fait de mieux depuis des millénaires.


    • ouragan ouragan 27 novembre 2016 18:47

      @JC_Lavau
      Défendre le loup, animal emblématique, au dépends de millions d’autre sujets plus importants mais moins gratifiant sans avoir à lever le petit doigt est autrement plus valorisant pour les écologistes que de venir partager ce que les prédateurs impliquent aux ruraux. 


  • Lemaïsjekiff 27 novembre 2016 23:47

    Salut,

    « Les coopératives agricoles en France essayent de faire passer un texte de loi pour pouvoir acquérir le foncier de leurs adhérents en échange d’un apurement des dettes... ensuite les coopératives seront vendues à des fonds d’investissement français ou étrangers.... »

    Voila ... Si une telle loi passe il y aura encore plus de suicide ... Comme si il n’y en avait déjà pas assez !

    Les gens ne comprennent parfois pas les paysans ... Comme ceux qui sont nés sur leurs terres et qui vivent dans la même maison depuis leur naissance ... Ils y ont parfois vu leurs arrières grands parents, leurs grands parents, comme leurs parents, leurs tantes et leurs oncles et maintenant ils y voient leurs enfants et petits enfants ... Les souvenirs sont là bien présents autour de cette cheminée qu’ils ont un jours ou l’autre chacun alimenté ... Les terres pour les paysans c’est sacré, c’est comme l’Amazonie pour les indigènes ...


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