vendredi 11 décembre 2020 - par siatom

Foot, Anti Racisme et ‘’Cancel Culture’’

Le délire anti raciste vient de virer encore une fois à la paranoïa avec la tartufferie moliéresque qui s’est emparée du parc des princes lors du match PSG-Istamboul interrompu le mardi 8 novembre après des propos prétendument racistes du 4ème arbitre Sebastian Coltescu à l’endroit de l’entraineur adjoint du club stambouliote le camerounais Pierre-Achille Webo dont il trouvait l’attitude trop agressive..

Il aurait alors demandé à son compatriote Ovidio Hategan l’arbitre principal d’intervenir pour calmer les ardeurs contestataires de l’individu en ces termes « C’est le Noir [negru, en roumain] ici. Va voir et identifie-le. »,

C’est alors qu’intervient le joueur sénégalais Demba Ba qui croit entendre ‘’négro’’ et devient instantanément la nouvelle icône de l’antiracisme, l’hystérie gagne le banc de touche, le terrain se vide, tout le monde regagne les vestiaires.

On suppose que le malheureux 4ème arbitre ne connaissait pas le nom de l’entraineur adjoint et qu’il n’a trouvé comme moyen d’identification que ce qui pouvait distinguer Pierre Achille Webo des autres membres du staff de l’équipe turque majoritairement blancs, sa couleur de peau.

Mal lui en a pris, et c’est sans doute semble-t-il la grande misère de la langue roumaine comme celle de l’espagnol de ne pas disposer d’un autre terme pour désigner les personnes de couleur noire au contraire de la nôtre.

Le concert d’indignation entonné par le chœur des vierges effarouchées débute alors, avec comme solistes vedettes l’humaniste Erdogan, et la ministre des sports Roxana Maracineanu qui, pour l’occasion, en oublie sa langue natale.

Il fait tomber en pamoison extatique Lilian Thuram et donne l’occasion à l’insoumis de pacotille Vikash Dhorasoo de se livrer à de pathétiques élucubrations en comparant le sort des footballeurs noirs à celui des esclaves en déclarant « avant ils couraient pour éviter le fouet, aujourd’hui ils courent pour éviter les tacles ».

Heureusement, la raison nous vient d’outre manche avec la réaction de l’ancien joueur de Liverpool John Barnes, d’origine jamaïcaine très investi dans la lutte contre le racisme qui déclare « Qu'est-ce qui ne va pas avec le mot noir  ? » en ajoutant ». «  S’il y avait eu cinq entraîneurs noirs et un entraîneur blanc, il aurait indiqué ‘le blanc’. Que peut-il dire d’autre ?  »

Probablement devrons nous sous la pression des parangons de vertu autoproclamés de la ‘’cancel culture’’, nouveau cancer sociétal, et dont l’un des principaux symptômes est l’anti racisme aveugle remplacer très bientôt le mot noir par mélanoderme et en retour demander aux ‘’personnes racisées’’d’avoir la bonté de désigner les êtres de type caucasien sous le charmant vocable d’individus déficients en mélanine, (melanin impoverished).

Comme si nous n’avions pas assez du coronavirus made in China, les Etats-Unis qui ne veulent pas être en reste nous exporte le virus de la ‘’cancel culture’’ qui se répand comme une trainée de poudre sur le continent européen et qui n’a d’autre objectif que de réduire au silence les voix dissidentes.

Dans ce cas, il n’est pas souhaitable de compter sur l’immunité collective qui présuppose une infection préalable à cette virose de la culture de la censure mais peut être quelques gestes barrières de bon sens comme un usage raisonné des réseaux sociaux peut aider à éviter l’infection.



37 réactions


  • Rantanplan KADOR 11 décembre 2020 17:56

    La « cancel culture » n’est rien d’autre qu’un système de délation au service du « politiquement correct » qui instaure la tyrannie d’une minorité. On peut le vérifier par le fait que, la plupart du temps, le politiquement correct heurte en réalité l’opinion, car il est le fait de minorités actives et de groupes d’influence comme le LGBT ou le CRIF que de l’opinion elle-même.

    On ne dit pas : vieux boulet dont l’employeur voudrait bien se débarrasser

    On dit : senior confirmé

    On ne dit pas : gros patapouf

    On dit : personne en surcharge pondérale

    On ne dit pas : Roms

    On dit : gens du voyage

    On ne dit pas : cancer

    On dit : longue maladie


  • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon 11 décembre 2020 19:42

    Quand j’allais en Italie je me régalais d’un négroni un cocktail à base de gin, de vermouth et de campari (3 fois 3 cl) avec glaçons et 1/2 tranche d’orange

    C le meilleur cocktail du monde (mais attention de pas souffler dans le ballon après)

    Bon vu le climat united colors of ducon qui règne je vais devoir dire un gin/vermouth/campari comme pour les meringues au chocolat ! smiley


    • siatom siatom 11 décembre 2020 20:01

      @Bendidon

       je vais devoir dire un gin/vermouth/campari 

      Cela prendra un peu plus de temps mais je suppose que le plaisir sera identique.


  • Jonas Jonas 11 décembre 2020 20:38

    Le militant raciste Demba Ba profite d’une maladresse d’un arbitre roumain pour justifier le racisme anti-blanc de l’organisation propagandiste politique américaine Black Lives Matter.

    Toute la bien-pensance se couche, se met à genoux, car personne n’ose redresser la tête, de peur d’être cloué au piloris par la caste médiatico-politique totalitaire, et montré du doigt comme facho d’extrême-droite catholique néo-nazi et identitaire.

    « Les Blancs doivent s’excuser »
    « J’ai honte de ce que nous avons fait aux Noirs »

    Pep Guardiola, entraîneur de Manchester City, sur Bein Sports

    « Aucune forme de raison ne peut s’opposer à l’enthousiasme meurtrier que nous excitons chez l’individu, qui prévaut sur toute autre valeur, en particulier celles qu’il se fait fort de défendre (tolérance, modération, dialogue, honnêteté, liberté d’expression, etc...).
    La guerre c’est la paix.
    Ces armées de tolérants, ces légions de libertaires, ces bataillons de démocrates, ces régiments d’ouverts d’esprit consacrent leur temps libre à interdire par tous les moyens l’expression de pensées divergentes. Nous sommes par essence intolérants. Nous n’admettrons jamais l’existence, ni même la possibilité d’un individu qui ne pense pas comme nous. Il est un saboteur, un agent de l’ennemi, un malade. Il faut lui rompre en visière, le terroriser, l’exclure, le marquer, le punir, le traîner sur la claie, aux gémonies, en faire un infâme exemple, bref, lui faire subir tout ce qui dissuade, tout ce qu’on ne fait plus aux délinquants. »

    « La France Big Brother » - Laurent Obertone p94-95


    • siatom siatom 11 décembre 2020 21:08

      @Jonas

       car personne n’ose redresser la tête, de peur d’être cloué au piloris par la caste médiatico-politique totalitaire

      A une exception notable : John Barnes


    • velosolex velosolex 11 décembre 2020 21:31

      @Jonas
      « Les Blancs doivent s’excuser »
      « J’ai honte de ce que nous avons fait aux Noirs »

      C’est dans le gout d’e l’époque qui se caricature dans sa médiocrité. Il faudrait faire repentance d’une historie instrumentalisée. Mais je doute que l’invitation au calme et à la réflexion ne soit pas pris pour une injure grave, en ces temps qui courent étrangement, balle au pied, sur le bord du covid. 
      Il y avait dans cette exagération théâtrale du joueur, toute la théâtralité qu’on trouve sur scène dans les performance de rappeurs. Une technique oratoire basée sur la harangue, le raccourci percutant, l’interpellation. M’est venu l’idée à tort ou à raison que le show avait été envisagé bien avant le début des 90 minutes, avec ordre de se saisir de tout motif pour pourrir ce match se passant dans un pays détesté d’Erdogan, la France. 
      Ce qui se passe ensuite obéit au suivisme le plus ordinaire, conceptualisé par l’art de la manipulation des foules. C’est ainsi que certains farfelus parviennent aussi à convaincre la meute, pas très douée en histoire, et peu disposée à la relativité, qu’il faut abattre la statue de Colbert, et de tant d’autres après, coupables de ne pas rentrer dans l’orthodoxie moderne. 
      Que beaucoup de médias suivent ensuite, me laisse interdit. 


    • sylvain sylvain 12 décembre 2020 15:13

      @Jonas
      je suis allé voir votre lien BLM . Soutenir que BLM est une émanation du marxisme du début du siècle est certainement l’affirmation la plus ridicule qu’il m’ai été donné d’entendre . Autant dire que soros est marxiste léniniste


  • Fergus Fergus 11 décembre 2020 20:45

    Bonsoir, Siatom

    Excellent article ! 

    Je me permets de reprendre un commentaire que j’ai envoyé à Aristide sur un autre fil concernant cette ahurissante affaire :

    « Entièrement d’accord avec vous et avec l’auteur. Cette affaire n’aurait jamais dû exister. Qu’une simple méprise sur le mot « negru » entendu comme « négro », et de ce fait mal interprété, ait pu ainsi donner lieu à ce cirque m’a sidéré.

    Tous autant que nous sommes, il nous arrive — comme vous l’avez souligné — de désigner, pour la distinguer des autres personnes d’un groupe, un individu par la première caractéristique qui nous semble de nature à l’identifier. Ce peut être une caractéristique physique (couleur de peau, de cheveux, taille, corpulence) ou une caractéristique vestimentaire.

    Rien à voir avec le racisme ! »


    • siatom siatom 11 décembre 2020 20:59

      @Fergus

      Bonsoir,
      Merci pour votre appréciation et évidemment rien à ajouter sur votre commentaire. La planète foot a perdu la boule, Heureusement John Barnes a remis les pendules à l’heure et renvoyé sur le banc de touche les acteurs de cet anti racisme dévoyé.


    • velosolex velosolex 11 décembre 2020 21:17

      @Fergus
      De fait. Je ne m’explique pas pourquoi le fait de désigner quelqu’un par sa couleur de peau puisse paraitre pour une injure, ou une discrimination, du moins dans un cas pareil, dans ce qu’on peut appeler un épisode d’interpellation, ou un autre adjectif tel, « la femme », ’le grand" peut être utilisé, quand on ne dispose pas du nom. Encore plus dans le domaine du sport, où l’on se contente souvent de quelques mots pour préciser son intention.
      Cette affaire réunit tous les ingrédients d’une tartuferie ; Montage honteux, mis en place d’ un bouc émissaire pour favoriser l’émergence d’une bonne conscience surjouée, sur fond d’une indignation factice. 
      Tout cela propre à faire émerger la parole sacrée de quelques idoles,, tel Thuram, qui est devenu la conscience du foot version discrimination. Et de nos ténors du PSG, propres à faire oublier par cette affaire les sommes aberrantes qui leur sont versées chaque mois, et qui surpassent parfois en un mois, ce qu’un noir, un blanc ou un jaune gagne en une vie :
      Quand on n’oublie pas que cette équipe Turque est celle chérie d’Erdogan, le défenseur universel des droits de l’homme, on s’étouffe. Perso, je pense que l’arbitre a été pris pour la tête de Turc de l’affaire


  • velosolex velosolex 11 décembre 2020 20:57

    Bravo ; voilà bien résumé cette tartuferie en vase clos, avec haut parleur. Faut il que les gens n’aient plus que deux neurones pour avaler une telle soupe. Voilà l’équipe d’Erdogan, en défenseur des droits de l’homme avec ballon au pied. Ca nous change de la version avec coups de baton sur la gueule. 

    A part ça, saluons le geste bien moins médiatisé d’ Antoine Grizman, qui a courageusement renoncé à un contrat en or avec la firme chinoise Huawai, pour cause de trop de Ouigours se trouvant sur le banc de touche. 


    • siatom siatom 11 décembre 2020 21:05

      @velosolex
       
      Voilà l’équipe d’Erdogan, en défenseur des droits de l’homme avec ballon au pied

      Qui l’eut cru ? Il fallait oser, ils l’ont fait


    • velosolex velosolex 12 décembre 2020 00:56

      @siatom
      Ne parlons pas de la pauvre Arménie, dont Erdogan a instrumentalisé le massacre. Ils l’ont fait, et ils veulent le refaire, en plus fort encore. 
      Il n’y a plus d’arbitre sur ce terrain là.
      Si nous ne réagissons pas ensemble, nous sommes perdus


    • Albert123 12 décembre 2020 12:13

      @siatom

      « Voilà l’équipe d’Erdogan, en défenseur des droits de l’homme avec ballon au pied

      Qui l’eut cru ? Il fallait oser, ils l’ont fait »

      Pourquoi s’en priverait il ?

      le problème ici c’est pas Erdogan, c’est le gauchisme et ses délires pour détraqués.


  • Aristide Aristide 12 décembre 2020 08:28

    Je rajoute ici ce que j’avais publié sur ce sujet :

    Pierre-Achille WEBO, a été désigné comme « om negru » en roumain, « homme noir » en français . Tous les joueurs et accompagnateurs du club turc étaient dans une tenue identique, des anoraks de couleur verdâtre. L’arbitre devait exclure WEBO suite à des excès de comportement signalé par le 4éme arbitre, c’est à ce moment que le 4ème arbitre a désigné WEBO de cette manière. 

    En entendant ce terme « negru » en roumain, le joueur Demba BA remplaçant sur la touche qui n’était donc pas la personne désignée, s’est mépris sur ce qui a été dit et demande à de multiples reprises « Why do you say negro ? ». BA croit que l’arbitre a utilisé le terme « negro » car c’était « negru » en roumain.

    Il est averti ensuite de la traduction de noir en roumain , il comprend qu’il ne s’agissait donc pas d’une insulte. Devant ce binz provoqué donc par sa méprise, il change donc son questionnement et parle là, de désignation de l’homme noir.

    Il n’y a donc pas eu d’insulte par le mot « negro » mais par l’expression « homme noir ». Il me semble que la connotation raciste de ce terme est au moins discutable. 


    • Aristide Aristide 12 décembre 2020 09:01

      @Aristide

      Je regardais ce match en direct. J’ai été effaré de cette histoire incompréhensible. Mais le comportement des commentateurs en studio qui n’étaient pas présent sur le stade est symptomatique.

      Deux commentateurs blancs et je sais si je n’ai le droit, un noir. Devant ce désordre en bord de touche, le studio reprend la main, dans un premier temps les commentateurs parle de l’insulte qu’il ne répète pas, ce mot « negru » dont il ne connaisse rien. C’est un concert d’indignation devant cette insulte, chacun en rajoutant de son avis éclairé et d’une niaiserie assez confondante. Bon, s’il y a eu insulte, je trouve même cela compréhensible ...

      Oui mais voilà, que un journaliste sur le bord de touche intervient, il déclare que « negru » est simplement « noir » en roumain. Les commentateurs semblent un peu gênés de s’etre aussi vite rangé dans le camp de l’indignation outrancière. Mais Demba BA leur sauve la mise. Le voilà en direct à proférer ses « mais pourquoi vous avez désigné l’homme noir, vous ne le faites pas pour les blancs ... », etc, etc ...

      Les commentateurs sont sauvés, il peuvent continuer dans le discours victimaire. Mais voilà la raison de ma précision sur la couleur de peau d’un des commentateurs en studio. Il intervient à l’unisson de l’indignation de ses collègues, mais il en rajoute avec des propos ( de mémoire) « Je trouve indigne, outrageant, etc, ...... en tant qu’homme noir ». Voilà donc que ce qui était une insulte devient une justification pour se singulariser ...

      Fin du match, je zappe sur Equipe21, même débat sauf que Didier ROUSTAN ose parler de ce fait qui n’en est pas un, il prend même l’exemple de l’entraineur français en Afrique désigné naturellement par « le guars blanc ». Réponse immédiate de DORASSO, « oui mais là, on ne peut pas ignorer le racisme, la colonisation, l’esclavage ... » ( de memoire, un discours racialiste qui justifie donc cette police des mots.

      Dans le même registre fin Novembre, donc avant cette ... histoire, Julien BAYOU de EELV contrairement a son habitude désigne dans un tweet l’agression d’un policier par le mot « lynchage ». Que n’a t’il fait, il est repris par une militante racialiste « Amandine GAY » qui lui reproche d’utiliser ce mot de lynchage :

      Voilà pourquoi la banalisation du terme « lynchage » et son usage par les personnes blanches pour décrire du harcèlement en ligne ou des agressions IRL conduit non seulement à effacer l’expérience et les souffrances des personnes noires, mais aussi à inverser la réalité.

      La police racialiste des mots à laquelle se soumettra ce courageux EELV. On remarquera que désigner et plus interdire l’usage d’un mot à des « personnes blanches » n’est pas du racisme ... On pourra apprécier aussi cette inversion de la réalité, laquelle ?


    • siatom siatom 12 décembre 2020 10:12

      @Aristide

      Contrairement à vous, je n’ai pas vu le match mais uniquement les extraits censés nous éclairer sur ce nouveau’’ scandale’’.
      Le récit que vous en faites est édifiant..

      J’ai vécu 30 ans en Afrique noire et pratiqué un art martial puis ensuite la Force Athlétique avec essentiellement que des africains et il m’est arrivé fréquemment y compris dans la rue d’être désigné comme ’’ le blanc’’ ou le’’ toubab ’’ par des locaux qui ne connaissaient ni mon nom ni mon prénom et je ne m’en suis jamais offusqué.

      C’est ce qu’explique très bien John Barnes dans son intervention. .


    • Fergus Fergus 12 décembre 2020 11:20

      Bonjour, siatom

      « il m’est arrivé fréquemment y compris dans la rue d’être désigné comme ’’ le blanc’’

      Moi aussi, mais pas en Afrique, et dans d’autres circonstances sportives.

      Pendant quelques années j’ai en effet joué  comme gardien de but  dans une équipe de foot très largement composée de copains antillais. Certains jours, j’étais le seul blanc de l’équipe. Ce qui amenait parfois des propos rigolards qui seraient aujourd’hui considérés comme »racistes" (en l’occurrence anti-blanc) alors qu’ils relevaient de la simple boutade. Souvent après les matches, il nous arrivait de boire un verre de planteur ou de tu-punch, toujours dans la bonne humeur et la franche camaraderie.

      En 2018, j’ai écrit un article sur une fameuse salle parisienne où se sont naguère produits les meilleurs musiciens antillais de Paris : Adieu de Bal Nègre, vive le Bal Blomet. C’est la pression du Cran et la bien-pensance anticolonialiste qui ont conduit à changer le nom de cet établissement dont les musiciens noirs étaient si fiers, eux qui attiraient tant de belles personnalités intellectuelles  mais aussi le Prince de Galles ! dans leur salle dénommée par eux Bal Nègre

      Nous vivons une époque débile ! 


    • siatom siatom 12 décembre 2020 11:44

       Bonjour Fergus,

      Nous vivons une époque débile !

      Je vous trouve stigmatisant pour cette époque que d’aucuns trouvent formidable.

      Peut être auriez vous pu euphémiser votre conclusion en atténuant votre constat.trop implacable et anxiogène.

      Je me permets de vous suggérer une formule moins définitive .qui nous laisse espérer des jours meilleurs.

      Nous vivons une époque en cessation momentanée d’intelligence.


    • velosolex velosolex 12 décembre 2020 12:45

      @Aristide
      Très bonne analyse. On retiendra de cette affaire comment certains, de peur de se faire accuser de raciste, abdiquent toute forme d’intelligence, et ne conçoivent pas qu’ils peuvent être le jouet d’une manipulation outrancière. 
      Demba Ba, attaquant remplaçant du club turc : « Quand vous parlez à un Blanc, vous ne dites pas ’ce Blanc’. Écoutez-moi. Alors pourquoi, quand vous parlez d’un Noir, vous dites, ’ce Noir’ ? » « Venez, on se barre » dit simplement Demba Ba, coupant court aux laborieuses explications de l’équipe arbitrale. 
      Ce joueur, ai je appris, est connu pour sa grande capacité à exploiter la fameuse mauvaise conscience occidentale. Très dans l’air du temps, mettant dans le même sac d’exploiteurs de la planète, les patrons et les gilets jaunes. D’un seul coup le monde est moins compliqué. Pour un peu cette caricature vous ramène dans un négatif de « Tintin au Congo »... L’argumentation n’a pas à être très élaborée. Elle semble agir comme une mèche sur un explosif. 
      Mon fils, en voyage l’an dernier au Cameroun, s’est fait interpellé plusieurs fois dans la rue dans ces mêmes termes ; « Eh, toi, le blanc, là bas ? »....Un peu surpris au début, il a compris qu’il n’y avait pas malice, et que c’était pour eux le plus court chemin pour le désigner....Ce black semble ignorer d’où il vient, ou fait semblant. Je dis black car maintenant certains semblent gênés par leur couleur, et ne parviennent plus à l’assumer, dite en français, en « speaking clear » comme disent les britishs. . Alors que quand on n’est pas raciste, la couleur relève de l’anecdote. 
      Il est temps de se révolter, à ne pas prendre aussi pour argent comptant le chœur des « discriminés ». Dont Thuram est devenu l’intello à lunettes...Combien de fois ai je entendu d’ailleurs « Et toi le binoclard »....Je viens de m’apercevoir que de porter des lunettes m’a longtemps discriminé, et stigmatisé. Ca vient de très loin. Henri Pélissier, un coureur des années 30 disait par exemple qu’aucun binoclard ne gagnerait jamais le tour de France. 


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 12 décembre 2020 13:02

      @velosolex

      Sur Tahiti je me suis fait insulter par des djeuns de « hua ure farani » ...je ne traduis pas ...je répondais par « Monsieur ure farani ! s’il vous plait ! ». Ça les faisaient marrer et l’affaire était close .


    • velosolex velosolex 12 décembre 2020 14:08

      @Aita Pea Pea
      L’homme qui ne rigole plus est capable du pire. L’humour, c’est l’airbag de la vie. 


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 12 décembre 2020 14:27

      @velosolex

      Des fois c’est dur ...même avec toi au niveau nuc ( suis un électro ).


  • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 12 décembre 2020 09:30

    Point n’est besoin même de nommer les Noirs, un jour, une dame dans une réunion ose dire qu’elle trouve les joueurs de l’équipe d’Allemagne très beaux, eh bien, une autre dame de la réunion a joué l’indigné en faisant une remarque acerbe et est partie de la réunion.

     Pourtant, c’est vrai qu’on est très beau quand on est jeune.


    • Fergus Fergus 12 décembre 2020 11:21

      Bonjour, Daniel PIGNARD

      Il ne sert aryen de s’exciter pour si peu.


    • velosolex velosolex 12 décembre 2020 13:53

      @Fergus
      Reste un livre à écrire.
      J’ai déjà le titre « Le match de l’oncle Tom »

      Mais même l’humour devient difficile à faire passer. C’est parti du prophète, et ça dégénère de plus en plus. Bientôt, y aura même plus moyen de se moquer des belles mères.
      La fatwa se démocratise. 
      Ou va t’on ?.....Sous le masque, la connerie


  • pierrot pierrot 12 décembre 2020 11:49

    Le racisme n’a pas sa place dans le sport ni ailleurs.

    Bien évidemment, je soutiens les courageux sportifs du PSG et d’Istamboul et leurs dirigeants.


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 12 décembre 2020 12:21

      @pierrot
      Quoi ? On ne pourrait pas dire que les Noirs courent plus vite que le blancs ?
      Bon pour la beauté, là, faut voir !


    • Julien30 Julien30 12 décembre 2020 12:26

      @pierrot

      « Le racisme n’a pas sa place dans le sport ni ailleurs.

      Bien évidemment, je soutiens les courageux sportifs du PSG et d’Istamboul et leurs dirigeants. »

      Le seul qui a fait preuve de racisme dans cette histoire est Demba Ba qui a dit à la suite de cette « affaire » : « Bienvenue en Occident, là où le blanc se croit tellement supérieur que racisme et débilité deviennent banalité », mais vous le soutenez, c’est vraiment ce qui s’appelle être à côté de la plaque.


    • velosolex velosolex 12 décembre 2020 15:49

      @pierrot

      La connerie est en première place dans le sport. 
      Le racisme étant un de ses sous ensemble, dire que le racisme n’y a pas sa place, c’est ni plus ni moins que de la discrimination grave. 


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 12 décembre 2020 16:18

      @velosolex

      Messi petit blanc avec des grandes oreilles a donné le ton . En France niveau foot sont toujours cons.


  • zygzornifle zygzornifle 12 décembre 2020 12:29

    Oncle BENS va retourner dans sa boite ....


  • popov 12 décembre 2020 13:16

    @Siatom

    C’est la dame qui visite un jardin zoologique avec sa petite fille. Quand elles arrivent dans le secteur des oiseaux, la petite fille s’écrie : Regarde maman, un aigle ! 

    Sa mère le met une baffe en disant : On ne dit pas un aigle, on dit un oiseau de couleu’.


    • siatom siatom 12 décembre 2020 13:37

      @popov

      Je suppose que la suppression du r à la fin du mot couleur n’est pas fortuite. Évidemment à l’oral cette petite histoire serait plus savoureuse.


    • popov 13 décembre 2020 02:03

      @siatom

      Vous avez compris, et je n’ai même pas eu à prononcer le mot qui fâche.


  • I.A. 12 décembre 2020 19:04

    Ca me fait penser au roman d’Agatha Christie, « Dix petits nègres », récemment rebaptisé « Ils étaient dix »...

    Il n’est pas question que de couleurs, la bien-pensance est généralement castratrice, comme dirait Cathy Young : « […] nombre de féministes franchissent la ligne rouge en transformant leurs attaques contre le sexisme en attaques contre les hommes eux-mêmes, en braquant les projecteurs sur les comportements : la manière dont ils s’expriment, dont ils envisagent les relations amoureuses, et même la façon qu’ils ont de s’asseoir dans les transports publics. »

    Philippe Geluck de même pense que « Les lois de l’humour sont très sévères : on ne peut pas se moquer des victimes, des noirs, des homos, des musulmans, des juifs, des handicapés... moi je dis : de qui se moque t-on ? »

    Le problème de cette bien-pensance, c’est surtout qu’elle renie une histoire, certes pas toujours glorieuse, mais bien là en tant que terreau historique : elle se permet donc de réécrire le passé en l’effaçant, en le tronquant ou en le modifiant ! Comment apprendre du passé, si on le cache ?

    Pour le coup, il convient d’acquérir au plus vite certains humoristes, que la bien-pensance risquerait d’éliminer. Je pense aux Inconnus, aux Desproges, aux Coluche…

    A propos de Desproges : « J’adhérerai à SOS racisme le jour où vous mettrez un « s » à racisme. Il y a des racistes noirs, arabes, juifs, chinois, et même des ocre-crème et des anthracite-argenté. Mais par chez vous, à SOS Machin, on ne fustige que le Berrichon de base ou le Parisien-baguette. C’est sectaire. »


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