lundi 25 mars - par George L. ZETER

France : Tu l’aimes… Alors, casse-toi !

Ah, le retour après 5 ans ! Mes retrouvailles avec la France… Ne donnant qu’une envie de repartir à jamais. Franchement, comme la grenouille plongée soudainement dans la bassine d’eau bouillante, et comme elle, je veux d’un coup de rein salvateur sauter à l’extérieur et me carapater sous des cieux plus cléments, bien avant d’être cuit jusqu’à la moelle. Arrivé le 2 février, en moins de deux mois, je me rends compte à chaque instant combien ce pays a glissé, pour son peuple vers la morosité, l’intolérance, la hargne et l’indifférence, quant à l’état… Déjà en 2019, le citoyen était, comme la vache à lait, trait jusqu’à assèchement du pi ; alors aujourd’hui, cet état glouton, injuste, abusif, vendu aux intérêts de la commission européenne, aux multinationales, aux cabinets de conseils et aux fonds de pension est un état omniprésent et qui arrache les tétines de ses vaches à lait que nous sommes tous devenus, sauf pour ces 0,001% qui eux nagent comme oncle Picsou dans un océan de fric (153 milliards de bénef pour les « grands »). Déjà 3,5 millions de Français déclarés aux ambassades ont immigré à l’étranger, comptez encore un bon million non déclaré. Ce sont ces forces vives de la nation qui s’en sont allées, et ça se fait sentir. Elles ont été formées, éduquées et sont une perte sèche pour tous ceux qui restent. Si l’hémorragie ne cesse, qui paiera les errements d’un Bruno le Maire, d’un Attal qui s’étale ; ce ne seront certainement pas les wokistes, trop préoccupés de savoir s’ils sont hommes/femmes/autres ou les boomers, trop focalisés à la réélection d’un macron…

Installé dans une ville « écolo ». Un maire écolo, je vous le dis, n’apporte pas la joie de vivre dans sa cité. Cela fait bien une demi-douzaine de fois où j’ai failli me faire percuter, car étant de nature flâneuse, un peu tête en l’air, adorant regarder les gens, l’architecture et la nature, depuis ce retour, ce qui n’existait pas, il y a cinq ans : les trottinettes électriques qui arrivent silencieusement à fond de train derrière vous et qui, lorsque le chevaucheur casqué jusqu’aux yeux vous évite de justesse, vous agonisse de noms d’oiseaux. Ces mêmes trottinettes telles des crottes, bleu ciel et rouge trainent un peu partout dans le centre-ville et l’enlaidissent, mais qui s’en préoccupe ? La vitesse de mouvement, la vitesse de déplacement, et tout ce qui ne marche pas au même rythme, comme dans le métro parisien, doit être bousculé, houspillé, pas de place pour les promenades bucoliques. Une autre curiosité, les piétons : pour la plupart marchent le dos courbé, accaparés qu’ils sont à trifouiller dans leur téléphone, ils ne lèvent les yeux seulement que lorsqu’ils sentent un obstacle arrivant sur eux. Vous. Il y a ceux aussi qui tout seuls déambulent parlant seuls, l’œil vitreux, tout en écoutant l’oreillette qui reçoit la précieuse conversation. Plus personne ne se regarde, plus aucun regard se capte… Zombies land. Sur les vélos électriques ou non, tels des centaures casqués à lunettes de soleil laissant penser à de gros insectes, qui déboulent à fond de train, et si par malheur vous-vous êtes égaré à pied sur LEUR piste cyclable, certains s’arrêteront même pour vous faire la leçon du « chacun doit respecter ses espaces, et gnagnagna ». Être un promeneur comme je suis est devenu une épreuve de parcours du combattant devant supporter la bêtise, contre laquelle surtout, il ne faut pas se relâcher, rêvasser le nez au vent, car ça se terminera à l’hosto, ou en une dispute stérile avec un quidam, écolo-respectueux… De n’importe quelle doxa décidée en haut lieu. Le français, comme au temps des soviets, passe son temps à faire la queue, dû à un sous-effectif institutionnalisé un peu partout ; il y a des millions de chômeurs et pourtant peu d’offres, car, le secteur veut optimaliser le rendement en embauchant très peu, quant à l’état, il licencie. On marche sur la tête au carré. Aussi, le ou la « karen » venu d’Amérique est bien en nos murs. Karen : en général une personne d’âge mûr qui se veut être le redresseur de tort de la société. Le ou la Karen intervient en substitution des forces de l’ordre ou de l’autorité officielle et s’arroge le droit de vous morigéner et même de vous menacer, certains prennent des photos de votre plaque de véhicule si vous, à leurs yeux commettez une infraction. Cela donne une ambiance délétère style années 40, ou de bonnes âmes en référeront à la kommandantur… En plus, moi qui regarde en flânant mes contemporains lorsque je tente de me balader, ce ne sont que visages gris, fermés, aux yeux de noyés, je me déplace dans un aquarium vidé de son eau ou rien ne clapote ou respire. Un autre truc qui me sidère : dans les supermarchés, la caissière est en voie de disparition. Les caisses automatiques sont à foison, et sous l’excuse d’aller plus vite, le client, ce ballot, travaille au noir sans être déclaré, car il fait le boulot d’une caissière, comme en plus, il pèse ses fruits et légumes… Payer, cher (les prix ont explosé en 5 ans), pour bosser gratos pour le magasin… Le pire, c'est que tout le monde s’y soit fait. La grenouille restée au bercail a chauffé à petit feu, et maintenant, mi-cuite, ne sortira jamais de la bassine, le Covid étant passé par là et ayant soumis la masse à l’obéissance sans broncher, aux vaccins et codex. J’ai même observé que presque tous les piétons attendent au feu que le petit bonhomme rouge passe au vert. Cela se passe en France, pays des gaulois réfractaires et révolutionnaires. Nos ancêtres doivent de rage en bouffer le sapin de leur cercueil. Le pire : le consommateur ne rentre plus le code sa Visa, il pose sur le petit terminal, et hop, c’est débité. En faisant cela, ce quidam s’enterre, car, l’ambition avouée des grands méchants loups est de faire disparaître le cash. Après, la banque pourra contrôler votre vie parce qu'elle aura le pouvoir de couper le robinet ; refus de carte tout simplement, plus de cash ; et vous serez devenu un paria en un clic. Voir ce qu’a fait Trudeau, le Macron bis du Canada, pour arrêter la grève des camionneurs ; ils ne pouvaient plus payer leur gasoil, car les cartes étaient bloquées… Ça laisse à réfléchir non ? D’ailleurs : « Le système bancaire canadien se radicalise et ses partisans favorables à cette évolution présentent cela comme un moyen permettant aux banques de partager facilement des informations et d’accéder aux données des utilisateurs. La vérité est qu’il s’agit là d’une opportunité de fusionner le statut et les données sociales des individus avec leurs données bancaires. Le gouvernement aura alors un contrôle total sur les finances de chacun. [i] » Vous voilà avertis, nobles gens et gentes dames ; « ils » vont vous broyer menu-menu et vous recracher en zombies rampants QR codés !

Et l’état… Cui-là, entre ses lois improbables et son côté fouille… J’ai écrit un article témoignant du fait, malgré un besoin pressent d’enseignants et une proposition d’un contrat à long terme avec le rectorat de Lyon, on m’a dit d’aller me faire voir, car trop vieux… Eh bien, il y a deux jours, les impôts m’ont relancé sur une dette datant de 2007. Avec tentative de saisie sur mon compte qui cumule chaque mois à 581 euros de retraite. Cette demande a enrichi ma banque de 100 euros, prix du « service ». J’avais pourtant durant des années payées chaque mois cette dette, mais arrivé à la retraite, je ne pouvais plus, et donc, j’avais fait des démarches pour une remise gracieuse… Qui apparemment a disparu dans les couloirs du temps tels Les Visiteurs. Trop vieux pour travailler, mais pas trop pour payer ; mais avec quels écus ? J’aurais bien fait la manche devant les impôts en jouant de la guitare, seulement, suis pas musico, peut-être devrais-je être magicien et disparaître ?

Sous d’autres cieux et ne jamais remettre mes guêtres en cet endroit de désolation mental. À l’inverse de : « partir c’est mourir un peu », me concernant, « partir, c’est vivre énormément ! », et puis, partout dans le monde, on a besoin de prof d’anglais expérimentés, n’est-il point dear ?

“So long as men can breathe or eyes can see,
So long lives this, and this gives life to thee.”

William Shakespeare, Sonnet 18.

Georges ZETER/mars 2024



37 réactions


  • rogal 25 mars 15:01

    « trait jusqu’à assèchement du pi ». Allons plus loin : pi² = pipi.


  • leypanou 25 mars 15:33

    La vérité est qu’il s’agit là d’une opportunité de fusionner le statut et les données sociales des individus avec leurs données bancaires. Le gouvernement aura alors un contrôle total sur les finances de chacun  : c’est en cours au niveau de l’UE mais les gens n’y voient que du feu.

    Pour les cartes sans contact, pareil : avec plus de 80% de « vaccinés », ce n’est guère étonnant.


  • Brutus Brutus 25 mars 15:39

    et c’est où, le paradis ?

    un pays épargné par les smartphones, les réseaux sociaux, le covid et la télé ?

    dites-moi vite où c’est, je ne l’ai pas trouvé dans le catalogue de mon TO préféré, même pour des vacances


    • xana 25 mars 16:50

      @Brutus
      Eh mon gars, tu te figures qu’on va te donner l’adresse, et aussi le sourire de la crémière ?
      Moi aussi je suis à 2000 km et j’ai trouvé un endroit sympa. Mais je ne vais pas être plus précis, je n’aimerais pas voir débouler les Bidochons...


    • alinea alinea 26 mars 11:10

      @xana
      Je lis à l’instant votre commentaire, et j’avais deviné, répondu plus bas à pemile !!


  • Doume65 25 mars 16:46

    Cher George.

    Vous aimez flâner sans danger d’être percuté par un zombi ?

    Allez habiter à la campagne, si possible au pied d’une montagne qui regorge de sentiers tous aussi sympathiques les uns que les autres, et sur lesquels les autres flâneurs qui vous croiseront feront toujours un salut.


    • George L. ZETER George L. ZETER 25 mars 17:29

      @Doume65
      bonjour, j’aimerais, mais...pas les moyens d’etre motorisé et donc, la ville les transports en commun. vous etes veinard vous de vivre au calme, moi, chaque jour je subis l’enfer des autres, pas par choix croyez moi.
      bonne fin de journée
      gz


    • Iris Iris 25 mars 20:23

      @George L. ZETER
      Un prof d’anglais expérimenté n’aurait pas les moyens d’acheter une petite voiture ?
      Et puis si vous vous éloignez des villes vous économisez sur le logement.


  • tiers_inclus tiers_inclus 25 mars 17:18

    Le mal français contemporain c’est l’absence de joie individuelle et donc, faute de diffusion, communautaire..

    L’absence de joie découle de la fabrication de projets individuels existentiels erronés ; illusoires et autoréalisateurs.

    La conceptualisation de ces projets fallacieux est le résultat d’un long lavage de cerveaux accepté.

    Les mêmes conditions dans la joie dépassent les contraintes et surtout les infléchissent vertueusement pour un progrès.

    Comme vous dites : les Zombies ...

    Y’a d’la joie, bonjour, bonjour les hirondelles
    Y’a d’la joie, dans le ciel par-dessus le toit

    Y’a d’la joie et du soleil dans les ruelles
    Y’a d’la joie, partout y’a d’la joie.
    Tout le jour, mon coeur bat, chavire et chancelle
    C’est l’amour qui vient avec je ne sais quoi
    C’est l’amour, bonjour bonjour les demoiselles
    Y’a d’la joie, partout y’a d’la joie.

    Y’a plus ! Charles.


  • Com une outre 25 mars 19:03

    Tout à fait d’accord avec l’auteur, la France est devenue un pays de merde, surtout depuis Sarkozy-Hollande-Macron, les plus que nuls. Quant aux villes écolos, c’est une catastrophe qui détruit le tissu social. Je crois qu’un retour en arrière est inéluctable dans ces villes si elles veulent survivre dans le temps. Perso, je ne passerai pas ma retraite en France, même si je suis 100% FDS depuis au moins le moyen-âge. Mais avec l’arrivée de Macron, mieux vaut ne pas trop se vanter d’être français, c’est devenu la honte à l’étranger.


  • cétacose2 25 mars 19:39

    Mais bien sûr , il faut partir ! Je vous suggère un coin tranquille  : l’Afrique puisqu’ils sont tous là....


  • Pie 3,14 25 mars 20:03

    Ici, c’est le coin des aigris.

    Bonjour l’ambiance ...


  • ZenZoe ZenZoe 26 mars 09:32

    Pourquoi êtes-vous revenu donc ?


  • xana 26 mars 09:58

    Mais moi, je ne reviens pas !

    Ici ce n’est pas le paradis... mais ca me convient.

    Les gens sont corrompus, pas plus qu’en France, mais au moins ils le reconnaissent. La population est nettement moins hypocrite.

    C’est un pays qui a souffert de l’occupation Russe (Oubliant qu’eux aussi ont guerroyé à Stalingrad après avoir massacré les Juifs autour d’Odessa) donc on peut leur pardonner un peu de russophobie. Ils ne sont pas russophobes parce que c’est la mode, comme en France.

    C’est un pays pauvre, ruiné par la corruption, mais l’administration n’y est pas toute-puissante comme en France. Les gens ont le sourire et se moquent d’eux-mêmes, pas comme mes tristes parents français.

    .

    Quand ton pays tombe sous la coupe d’occupants étrangers, il est normal de lutter. Mais quand ton pays se couche volontairement ? Oui, le mieux est de s’exiler. Si j’étais encore assez jeune je m’engagerais côté Russe contre l’occident dégénéré. Mais je peux encore témoigner.


    • pemile pemile 26 mars 10:17

      @xana « Ici ce n’est pas le paradis... mais ca me convient. [...] C’est un pays pauvre, ruiné par la corruption, mais l’administration n’y est pas toute-puissante comme en France. »

      Super présentation ! Et pourquoi tu évites de nommer ce « ici » ?


    • alinea alinea 26 mars 11:07

      @pemile
      Parce qu’on le sait tous ! et il n’a pas envie de vous voir rappliquer ! smiley


    • pemile pemile 26 mars 13:35

      @alinea « Parce qu’on le sait tous ! et il n’a pas envie de vous voir rappliquer ! »

      C’est bien parce qu’on le sait tous que je pose la question ! Quant à avoir envie de rappliquer vu la présentation qu’il en fait ?


    • alinea alinea 26 mars 13:48

      @pemile
      Moi si, j’avais envie d’y aller, mais c’est à cause des loups, pas à cause de la politique du pays ! du reste ce n’est pas exclu.. la présence des animaux m’est nécessaire, ici, avec les bergers que l’on a, c’est pas gagné !


    • pemile pemile 26 mars 14:20

      @alinea

      Un loup truffé de plombs s’est fait renverser par une voiture pas très loin de chez moi en février


    • John John 26 mars 14:45

      Pemile salut !

      « Un loup truffé de plombs s’est fait renverser par une voiture pas très loin de chez moi en février »

      Un loup en Bretagne ... Ce crétin à du se perdre (dixit cheveux au vent) ...


    • Clocel Clocel 26 mars 14:59

      @John

      En Dordogne ça fait déjà quelques années qu’ils viennent se faire « assaisonner »...

      Bon, les gars avaient prévenu, on en veut pas chez nous, dont acte...


    • John John 26 mars 15:35

      Clocel salut !

      « En Dordogne ça fait déjà quelques années qu’ils viennent se faire « assaisonner » »

      Oui à ce qu’il parait ... Mais pour l’instant j’en ai pas encore vu tu vois ... Le loup ne me dérange pas, je n’irais pas lui mettre une cartouche ... Mais bon s’il fait le con j’irais quand même lui expliquer que si il veut que l’on puisse cohabiter va falloir qu’il change certaines de ses habitudes ... En ce moment j’ai quelques petits agneaux ça me ferait chier qu’il m’en chope un ...


  • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 26 mars 10:18

    Allez encore un effort pour devenir libertarien...et comprendre que nous sommes un pays communiste qui s’ignore.

    Là, sans aucune blague, on vient d’interdire aux commercants de faire plus de 34% de remise sur les couches culotes et la mousse a raser et y’en a qui croient qu’on est un pays libéral. Tous les jours on s’enfonce dans le socialisme et c’est de pire en pire.

     

    581€ de retraite comment tu fais pour payer l’avion pour te casser ?

    J’avoue que même avec des différences de point de vue, je trouve ta situation difficile.


    Sur le fond, si il y avait eu autre chose que des collecivistes de droite et de gauche, pour ta retraite, a 20 ans dans l’entrée en vie active on t’as pas obligé a un régime par capitalisation ou tu aurai aujourd’hui 4 décenies ou plus, plus tard le dividende d’actions LVMH qui ont progressé de 3 500%.


  • alinea alinea 26 mars 11:05

    Pas la peine d’aller très loin, des bourgs espagnols, portugais ou italiens sont restés très vivables ; sûr que les européens du nord, et surtout les français ont peu à peu envahi ces lieux, mais la mentalité n’est pas la même. Et on a tout ce dont on a besoin pour vivre sans aller à la ville ! L’immobilier y est beaucoup moins cher.

    Mais je crois que même en France on peut trouver des bourgs où vivre tranquille est possible, mais il faut s’éloigner du sud sud, et des grosses villes.


    • Clocel Clocel 26 mars 11:11

      @alinea

      Laisse les veaux en ville, c’est leur connerie qui a fait que les lieux qu’ils fuient sont devenus invivables....

      On a déjà fort à faire avec les évadés du goulag en camping car et la racaille de l’Est qui s’étalent de plus en plus ostensiblement.


    • alinea alinea 26 mars 12:14

      @Clocel
      C’est tout à fait juste ce que tu dis, mais je ne peux pas m’empêcher !! après tout, regarde, une fois sur cent la personne qui déboule dans ton bled prendra le temps de le découvrir, s’y adaptera sans gêner ni tout bousiller ni tout bousculer... oui je sais, c’est utopique smiley


  • xana 26 mars 11:33

    Spartacus...

    Ce minable qui se prétend « capitaine d’industrie » !

    La seule industrie qu’il a, c’est ses commentaires imbéciles contre tous les autres !

    Un petit épicier qui ne veut pas se réveiller de ses rêves d’enrichissement.

    Si tu veux t’enrichir (puisque c’est ton unique motivation), eh bien TRAVAILLE !

    Au lieu de perdre ton temps sur Internet à « pourfendre » l’administration, la gauche (oui la droite) et les travailleurs...

    Peut-être inventeras-tu le fil à couper le beurre ou le rayon de la mort, mais je n’y crois pas : Tu ne sais que compter du fric que personne ne te doit.

    Et à nous cela nous fera des vacances.


    • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 28 mars 11:29

      @xana
      T’aime pas la contradiction de tes chimères et utopies collectivistes ?
      Incapable de créer un article, de faire des arguments sur un sujet, de répondre autrement que par colibets et l’attaque ad personnam et très limité semble t-il.
      Un minable qui pleure sur son sort a toujours attendu que tout lui tombe dans le bec et accuse le monde entier de sa nullité.

      Mais je travaille.
      Et avec beaucoup beaucoup de réussite avec peu de personel et même du temps pour faire chier le Marxiste sur un des écrans quand je suis à mon bureau.
      ..
      Je suis extremement fier de ce que je réalise et j’ai réalisé.

      Je fais entre 15 et 18Md€ de CA selon les ans, et seul et unique actionnaire et selon les années entre 1 et 3% de bénéfices et même des pics a 5% de bénéfices, que je me sert ou optimise, c’est selon.
      J’ai tout pensé, tout crée et vends des kits à monter que les gens s’arrachent.

      J’importe de la quincaillerie de fournisseurs divers en Chine par Hong Kong, à raison de 1 container complet de 40 pieds par quadrimestre, qui arrive a Hambourg, puis en logistique, des planches finies et cartons de Pologne, un feuillet mode d’emploi d’imprimeur Allemand en flux tendu, je fais assember par un sous-traitant en logistique exterieure en Bavière et je vend a 3 enormes clients internationaux a partir d’un bureau de France. Le tout avec peu de personnes sans entrepot foncier en France.

      Et j’ai tout créé de A a Z. 
      Et mes salariés sont heureux, je paye bien et c’est organisé au millimètre. 
      Et je me send placé pour donner des coups de pied au cul des blaireaux qui n’investissent dans rien, ne créent rien, n’inventent rien et attendent tout des autres.


  • ZenZoe ZenZoe 26 mars 11:44

    Les Français, déjà naturellement râleurs et envieux, deviennent en plus méchants, c’est vrai, mais c’est une généralité, et personne ne vit dans une généralité. On peut se trouver plein de petits coins tranquilles en France on peut se faire plein de copains sympas, et on peut avoir tout un tas d’activités agréables sans se ruiner.

    Par ailleurs, si on n’aime pas la France, on peut aller voir ailleurs. C’est une liberté inouïe que, en enfants gâtés, on a oubliée. On ne peut juste pas quitter certains pays, parce qu’ils sont en dictature, parce que les gens sont trop pauvres, ou ne savent pas, ou qu’ailleurs on ne veut pas de vous...

    Il y a aussi les gens qui soi-disant n’aiment plus la France et le clament haut et fort, pas mal de retraités dans le tas. Sauf que, dès le premier problème de santé venu, ou toute autre alerte ou difficulté, ils rappliquent dare-dare, parce que la France, bien qu’en dégringolade, pauvre pays, a encore de beaux restes, que beaucoup d’étrangers nous envient toujours.

    Aucun pays n’est parfait, mais je suis certaine d’une chose, parce que j’ai vécu longtemps à l’étranger dans pas mal de pays, c’est que la France n’est pas le pire pays au monde. Je suis mieux ici par exemple qu’au Vénézuela, en Chine, au Soudan, en Afghanistan (je ne suis pas allée dans ces pays en revanche, aucune envie d’y aller).

    Bref, autant voir le verre à moitié plein à un moment donné, et si vraiment, on n’arrive pas à le remplir, alors on s’en va, on cherche ailleurs où ça peut être mieux.


  • ZenZoe ZenZoe 26 mars 11:47

    Et aussi : j’aimerais bien savoir dans quel pays bienheureux vivait l’auteur, et pourquoi il est revenu se jeter en enfer, et pourquoi il n’arrive pas à trouver quelques heures de boulot en tant que prof d’anglais, alors que l’EN recrute des retraités, des étudiants sans encore de diplôme, et que les établissements de soutien scolaire, les business schools et autres instituts de formation recherchent sans arrêt des profils comme le sien, et aussi pourquoi il préfère habiter en ville alors qu’il y est à l’évidence malheureux, et que la campagne l’attend, bien moins chère et encore pittoresque. Il y a même des zones blanches sur le territoire, sans réseau, sans randonneurs vissés sur leur portable, imaginez un peu le pied !


  • agent ananas agent ananas 26 mars 13:25

    Je suis expatrié depuis 1993 et vis actuellement près du Pays de Galles.

    Moi qui pensait revenir en France pour y passer ma retraite, je déchante et révise mes options.

    Sans doute une réorientation vers l’Italie de mes origines maternelles ou l’Asie du sud-est que je connais très bien pour y avoir vécu 24 ans.


  • zygzornifle zygzornifle 26 mars 15:52

    La fRance est devenue une fosse septique ou les membres du gouvernement flottent oisivement ....


    • Hector Hector 31 mars 11:50

      @zygzornifle
      Pas si oisifs que ça ; De temps en temps ils jouent à poussKK et pour d’autres conseils : Voir Brubru la Romance qui sait mettre à genoux.


  • Eric F Eric F 26 mars 15:54

    Il y a effectivement un problème croissant d’agressivité, particulièrement suite à la crise sanitaire, son catastrophisme et ses contraintes. Le climat social a pris la relève (inflation, retraites), l’insécurité croissante, la tension guerrière...

    Alors bon, certes les trottinettes se multiplient (et encore ça marque le pas, moins de locations), mais il y avait les skateboards il y a quelques décennies, sans parler de l’improbable monoroue -pas trop répandu-. Mais ce qui a le plus changé dans les métropoles depuis 20 ans, est qu’on se sent minoritaire. Même les bourg moyens désormais, illustré par le mix à la sortie d’école et les chalands en supermarché. Demandez aux enseignants(e)s qui pose problème dès l’école primaire !


  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 26 mars 16:44

    Bien vu.

    J’habite dans une ville devenue écocloco, euh écolo.

    Ils ont remplacé les couloirs de bus par des pistes cyclables, mais les trotinettes continuent de passer sur les trottoirs, de bousculer les piétons, et les transports en commun bloquent ou sont bloqués par la circulation. J’appelle cela le « vélocipédisme » contre la flânerie du piéton et le déplacement du travailleur.

    Comme ils sont écolos, ils sont pour les écoquartier. Ils démolissent tous les petits pavillons, avec leurs jardins, leur faune, leur flore, pour les remplacer par des immeubles en béton (éco-béton garanti). Le comble, se sont les pancartes où ils prétendent « renaturer la ville » avec des images d’arbustes qui n’existent pas.

    Et bien sûr, ils sont fiers des JO, qui les aident à détruire le patrimoine des classes moyennes, la ville avec ses espaces bucoliques, pour les remplacer par des espaces verts au cordeau entre piste cyclable et trottoirs rapeticé.

    J’en ai déduit que les écolos, non seulement n’aiment pas les pauvres, les classes moyennes, mais aussi la nature qui les dérange. Aux espaces naturels, ils préfèrent des « espaces verts » où ils peuvent tout contrôler. Il ne faut pas confondre écologisme et écologie, la vraie, qui respecte la nature. De fait, ils sont au service du système financier qui veut détruire les classes moyennes et pauvres sous prétexte de sauver la planète. Ce qu’ils sauvent, ce sont les bénéfices de BlackRock.


  • titi titi 26 mars 22:20

    @L’auteur

    "à 581 euros de retraite

    "

    Le contrat social de la retraite par réparition, c’est que les actifs financent les retraités. Qui, en contrepartie, peuvent consommer et faire tourner l’économie française.

    Les retraités qui choississent de dépenser leur retraite, c’est à dire les cotisations, et le travail des francais actifs, à l’étranger rompent ce contrat.

    Le montant de leur retraite devrait être ajusté au coût de la vie locale.


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