Gayet, Genres, Zizis, Plugs, hommes à jupe et femmes à barbe : les raisons de la débauche
Nous assistons à une véritable débauche de moyens avec un but pédagogique précis : révéler à nos enfants, et peut être à nous aussi, ce qu’ils ignoreraient. Or, il y a belle lurette que dans ce domaine, nous avons déjà « rattrapé et dépassé le capitalisme »...Reste à essayer de comprendre pourquoi les nébuleuses enseignement, recherche, journalistes, militants de gauche, se lancent à corps perdu dans ce combat déjà gagné... Un examen objectif et dépassionné des réalités, des chiffres et des représentations, suggère que tout une partie des gauches tendrait vers une certaine anomie sexuelle. Comme toujours, elles chercheraient le salut en administrant des remèdes aux autres. Heureusement, des solutions existent. Pour l’essentiel elles sont d’ordre textile. Une réallocation des moyens serait également nécessaire. Mais la première étape doit consister en une prise de conscience...
En matière de sexualité, nous sommes déjà au top, toutes tranches d’âge confondues
Nous mêmes, et surtout nos enfant, pourtant objets de tant de sollicitude de l’éducation nationale, n‘avons clairement pas grand chose à apprendre en matière de cul. Cela concerne tous les milieux. Il s’est avéré que même les « cathos intégristes réactionnaires » savent ce qu’est un plug anal. Cela touche toutes les tranches d’âge. Si on en croit Gaspard Proust et Marie Claire, l’âge de la première fellation serait désormais celle du premier baiser. http://www.marieclaire.fr/,l-age-des-premiers-baisers-est-devenu-celui-des-premieres-fellations,723343.asp . Et tout cela est lucide, conscient, contrôlé, mûr.
Car on nous cite toujours en exemple l’avance Américaine mais en réalité nous faisons plus et mieux. On est assez loin des débordements anglo-saxons par exemple. Ainsi nous restons relativement épargnés par l’explosion du phénomène des adolescentes enceintes. http://frenchmorning.com/ados-enceintes-les-usa-restent-les-plus-forts/ Il est même possible que nous trichions. Les naissances précoces sont un phénomène normal dans les sociétés ou l’âge au mariage est très bas. Les populations porteuses de cette « diversité culturelle durable » sont plutôt en croissance dans notre pays. L’âge à la première naissance chez les populations tziganes de l’Est a connu une baisse très sensible depuis la chute du communisme. Dans de nombreux pays du sud, il est resté traditionnellement bas. Non seulement nous sommes très en retard sur les Etats unis, mais nos succès, ou notre échec, suivant les points de vue, sont sans doute artificiellement gonflés.
Ce point reste en effet très controversé. Si les ados sont en âge d’avoir un droit à connaitre une sexualité pleinement épanouie, faut il ou non leur refuser les joies de la parentalité ? Surtout en un temps où le mot d’ordre est à la parentalité pour tous ? Les progressistes s‘interrogent et le débat n’est pas clôt, comme celui, qui lui est congru, des différences d’âges souhaitables - ou pas - entre partenaires sexuels.
Tous âges confondus (depuis les 15 ans, ont décidé récemment les statisticiens pour être sur que nous comprenions biens les enjeux), les « femmes à risques », seraient 1,8% de la population....http://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/chiffres/france/avortements-contraception/principale-methode-contraceptive/
Là aussi, le combat est gagné. Il n’était peut être même pas nécessaire de distribuer des préservatifs au gamins. Ici, on est sans doute pour eux dans l’effet d’aubaine.....
En matière de stigmatisation, tous se passe plutôt très bien. Les rares exceptions ont des causes bureaucratiques et donc « passagèrement durables ».
La parité est virtuellement atteinte Hors les milieux enseignement/recherche en particulier, et de gauche en général, l’émancipation des femmes bat son plein. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-gauche-met-elle-en-pratique-le-9188 Les lois sur la parité sont à peu prêt inutiles, sauf dans la fonction publique qu’elles ne touchent pas ou peu. En matière d’élues, les enjeux sont ailleurs. La politique, c’est souvent « à vie ». D’ou les retards. Les sortants ressortent et ne sont pas toujours très frais. La preuve ? Lorsqu’il y eut la proportionnelle, le Fn était un des parti ayant le plus de femmes élues parce qu’il n’avait pas du tout de sortant à recaser. La classe politique est en retard sur la société, parce que comme les administrations, elle est « à vie ». Pas particulièrement parce qu’elle est misogyne. De même, nos administrations sont, en tendance, sur féminisées, sur-à gauche. Elles doivent vivre des situations à la limite de la schizophrénie. La mystique du grade, de l’échelon, du concours et de la progression à l’ancienneté, interdit de mettre en pratique une parité par ailleurs ardemment désirée. On peut faire une loi pour imposer une femme dans un CA du CAC 40. On ne saurait imposer aux syndicats des passe-droits à raison du genre des fonctionnaires et aux dépend d’une sacro sainte égalité entre eux, quel que soit leur genre.
Le « piment sexuel » est partout Les pratiques sexuelles « osées », par exemple marquées par un peu « d’imagination, de jeu, de piment », comme on dit au NO, rencontrent facilement une large indulgence. Que l’on se souvienne des premiers commentaires aux ébats d’un ex futur candidat à la présidentielle. Et encore, sans les médias de la puritaine Amérique, et leur sensibilité maladive aux questions liées à la couleur de peau, il est probable que tous cela se serait très bien passé aussi. Comme le disait JF Kahn, au pire « un troussage de domestique ». Et là, clairement on est bien dans la souhaitable mixité sociale plus que dans la domination de genre. On retrouvera sur les vidéos de Dieudo l’épisode ou une commentatrice confirme que pour l’impétrante, c’est la chance de sa vie...
Une approche adulte, réaliste, matérialiste de la sexualité l’emporte donc partout malgré quelques conservatismes résiduels...
En matière d’homophobie, ce n’est rien de dire que la lutte est dernière nous :
188 cas de violence du fait de l’homophobie en 2013. On recense sur une période comparable 468 000 violences aux personnes en général. 0,04% ! D ‘après les mouvements LGBT, il y aurait de l’ordre de 10% d’homosexuels en France. Donc, des catégories qui sont sans doute parmi les moins agressées, les moins violentées, parmi toutes celles qu’il est possible de distinguer dans la population française.
http://www.insee.fr/fr/mobile/etudes/document.asp?reg_id=0&id=3866
Par comparaison 1539 actes racistes antisémites et anti musulmans.
http://www.rtl.fr/actu/politique/racisme-la-france-7766505137
L’homosexualité bénéficie donc, non seulement d’une excellente perception dans la société française, mais même d’un courant fort de sympathie active pourrait-on dire. A la limite, c’est dans cette situation d’exception que résident les derniers reliquats d’une homophobie réelle mesurable. Les homos sont des gens comme les autres. Le fait qu’ils se fassent casser la gueule beaucoup moins que tous les autres, révèle une sorte de révérence gardée bien suspecte. D’autant que l’on retrouve le même biais qu’avec les adolescentes. Certaines diversités multiculturelles durables ont en effet des approches culturelles durables différentes de ces questions. A ce biais prêt, il est possible que beaucoup d’homos dans des situations border line, ne se fasse pas frapper, uniquement parce qu’ils sont homo. Une stigmatisation à la limite de l’homophobie. Un mouvement LGBT conséquent devrait exiger l’égalité de traitement aussi dans ce domaine.
Bref, tous va globalement bien, le combat est largement derrière nous.
Pourquoi alors cette débauche de moyens ?
Pas une semaine sans qu’on nous parle de réactions réac. réactionnaires à de nouvelles initiatives au sein de l’éducation nationale. Dans une dialectique action-réaction, ce qui frappe, c’est donc bien l’abondance d’action. Dans l’ancien Nouvel Obs, aujourd’hui Obs tout court, je dirai qu’entre 10 et 20% des articles du « Plus » tournent autour de la nécessaire libération sexuelle et du combat contre les stigmatisations : Sexuelles. Bilan de l’actuel gouvernement ? Si on interroge les pro ou anti, même réponse. En deux ans (à part les impôts) ? Le mariage des tous. C’est à dire pratiquement rien mais symboliquement beaucoup. Statistiquement, et compte tenu des effets conjugués de mode et de rattrapage, des populations potentiellement concernées il n’y a pas de mariages homosexuels http://www.ladepeche.fr/article/2013/01/28/1546847-mariage-gay-combien-y-en-aura-t-il-en-france.html. Le pouvoir a mené deux ans de lutte pour imposer une législation purement symbolique et donc purement anti discriminatoire, ne répondant pas à une demande sociale de la part d’une minorité particulièrement bien acceptée dans la société.
A ce stade, il y a deux hypothèses :
La première, c’est qu’il est plus facile de mener des combats déjà gagnés. Rien qu’en matière d’antisémitisme et d’islamophobie, il y a plus de boulot potentiel à l’école. Et je ne vous parle même pas de la « pauvrophobie », de la handiphobie, ou de la Banquièrophobie qui touchent jusqu’au sommet de l’Etat. « L’ennemi, c’est la finance, il n’a pas de visage ».
Dans le remarquable rapport Obin, http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-rapport-obin-courageux-mais-peu-15843 On constate que les enfants d’origine juive ont, au final, été exclus à bas bruit de l’école de la république. Dans les classes maternelles et primaires, les enfants, et pour cause, ont peu d’idées sur les « identités de genre ». On ne voit pas trop l’utilité de leur bourrer le crane. Ils ont en revanche parfois un peu trop d’idées sur leur identité tout court. Plutôt que des petits poissons bleues, n’auraient ils pas plus besoin de petits poisons à croix croissant ou étoiles ?
Aujourd’hui, un gamin musulman, ce qu’il voit, c’est que tous le monde se déchire autour de la question de savoir si sa maman à le droit d’accompagner la sortie de classe ou pas. Comme ceux qui débattent doctement entre eux de cette question, qui lui tient à cœur, sont les mêmes qui lui demandent si il aime assez les homo et les femmes, ce qui le laisse assez indifférent, on se prépare une belle génération d’homophobes....Mais comme en pratique, les femmes en burqua sont aussi des femmes que leur conjoint ne laisse pas sortir toutes seules, force est de constater qu’on déploie tout un arsenal réglementaire pour régler une question qui ne se pose que dans les cas limites. Quand un foulard n’est que peu voyant et sans trop de signification....
Donc les parents sont visés, mais pas tous les parents ! Quand on lit les articles concernant la journée « ce que soulève la jupe » (Académie de Nantes http://www.liberation.fr/societe/2014/05/15/ce-que-souleve-la-jupe-est-une-journee-de-reflexion-sur-l-egalite-et-les-discriminations_1018249), les organisateurs soulignent que « les établissements technologiques sont particulièrement visés ». Il y a quelque chose de comique à pousser des garçons à s’habiller d’une façon dont les filles... ne s’habillent pas....En effet, n’importe quelle sortie de lycée montre bien qu’à ces âges et de nos jour, le pantalon est roi chez tous le monde. L’allusion aux établissements technologiques suggère que pour les organisateurs, dont les enfants ne les fréquentent sans doute pas, le bas peuple, et donc souvent les migrants, n’a pas encore compris. Ils pensent que, sans doute, des filles doivent continuer à s’y habiller en filles.... L’autre ennemi, c’est le printemps français. Sans doute encore moins de monde que Civitas (voir plus bas...), mais qui incarne la jeune fille de bonne famille en kilt et chemisier transparent rang de perle.
Ainsi, le peuple de la gauche classe moyenne vit sans doute dans l’illusion que le petit peuple et la grande bourgeoisie seraient plus sexués qu’il ne l’est lui même !
Accessoirement, à chaque fois, il s’agit d’imposer aux parents des choses sur lesquelles ceux-ci aimeraient pourvoir donner leur avis. L’intimité, l’identité sociale, les stéréotypes éducatifs de leurs enfants. Après tout, il n’est écrit nul part dans la constitution que les profs aient vocation à détruire les stéréotypes des gens, c’est à dire ce qui leur permet de s’inscrire, de s’intégrer, dans la société ou ils vivent. Un stéréotype, c’est : la caractérisation symbolique et schématique d'un groupe qui s'appuie sur des attentes et des jugements de routine. En d’autres termes, cela fait aussi partie des codes de conduite qui permettent le vivre ensemble.
Soigner les autres ! Sur le plan théorique, il serait aussi légitime d’exiger des pères en jupe et des mamans en pantalon, et des enseignants à l’unisson, mais de façon aléatoire (par tirage au sort ?) que d’interdire le port du foulard. Compte tenu de l’exemplarité enseignante, les profs. devraient être en première ligne. Dans l’ensemble, ils semblent s’intéresser plus aux parents et surtout aux enfants. Or, il n’est pas besoin de texte légal pour que sur la base du volontariat, les hommes enseignants portent plus de jupes ou de porte jaretelle. Nous parlons donc bien d’une thérapeutique destinée aux autres. Un tantinet pénible pour les concernés... Ce n’est pas uniquement de l’autoritarisme gratuit.
Cela contribue sans doute à créer le mal contre lequel on lutte. Car lutter contre des discriminations qui n’existent pas à grands renforts de crédits et de postes, cela pourrait finir par se voir. Deux remèdes :
Les statistiques. Pour que le mal se développe malgré la débauche de moyens, on change ce que l’on mesure. Si on tape violence faite aux femmes sur wiki, on constate que désormais, ne pas passer sa carte de crédit à sa copine en fait partie...L’avenir est tracé. Quand les cartes seront communes sur des comptes joints, payer le café, accepter de se le faire offrir ou proposer de partager l’adition, tous ces comportements d’un autre âge pourront devenir l’objet d’une lutte contre les discriminations.
Aux comité droit de l’homme, on change les questionnaires tous les ans pour parer au fait que les discriminations sont faibles et régressent plutôt. Cela permet de comparer des chiffres dont les bases sont différentes et de conclure à la croissance. C’est comme pour les inégalités de revenu. Les Strauss-Kahniens, la gauche qui sait compter, avaient constaté qu’elles stagnaient après avoir diminué jusqu’en...1981. Ils en ont conclu qu’elles augmentaient quand même : Qualitativement ! On voit bien que c’est la même logique que les actes homophobes. Quantitativement, ils n’existent pas. Qualitativement, ils bougent...
Ainsi, les stats officielles permettent de justifier de consacrer de plus en plus de moyens à des questions qui existent de moins en moins. Mais pour cela, il faut aussi qu’il y ait des responsables qui expliquent « l’échec du succès ».
Combattre le mal par le mal, au besoin en le créant. Le faire se révéler, le susciter au besoin. Ainsi, la Loi Taubira, absurde et mal ficelée, a largement contribué à redonner un tout petit peu de visibilité à un phénomène qui se perdait dans l’épaisseur du trait : Les actes homophobes. Parce que 188, avec ou plus ou moins 78% comme ils le constatent, cela reste rien ! On peut même dire que cette loi absurde est partiellement un échec. Il était évident qu’elle risquait vraiment d’entrainer de l’homophobie. Au point que l’on était en droit de se demander si ce n’était pas un des buts recherchés en tant que tel. http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/mariage-et-adoption-homo-quelles-124150 Il s’avère que ses adversaires parviennent visiblement aisément à distinguer la vie privée des homos et les scandales du « droit à l’enfant ».
C’est pourquoi on nous parle tellement d’un truc qui se nomme Civitas et qui compte sans doute moins de militants actifs qu’il n’y a d’homosexuels mariés, ou des Femen. Un produit de com essentiellement destiné à faire sortir de leur gond des gens parfaitement paisibles par ailleurs. Leur succès est tellement limité qu’on est obligé de le mettre en scène. Dans les films, elles crient comme elles croient que crient les gens qui subissent des violences, alors que la vraie violence laisse en général peu de place et de temps aux cris... Comme les homos, elles sont étonnamment épargnées par les « actes » compte tenu de leurs comportements. Donc, cela fonctionne, mais pas trop fort, ce qui explique aussi les surenchères. Ici, on atteint peut être des limites. Comme sur les autres éléments déjà revus, l’aspect textile est central. En creux ! Pour autant, elles ne devraient pas disparaître.
Car il faut dors et déjà signaler que dans les choix des traitements qu’on impose, dans le démarches qu’on adopte vis à vis de l’ennemi, on révèle aussi des choses sur soi même. Ce qui est frappant chez les Femen, ce n’est pas qu’elles adoptent les codes vestimentaires de la pornographie et de la prostitution, instruments si il en est de la domination de genre. Non ! C’est bien l’absence textile. Le choix de militantes bien roulée et nues, elles le justifient en théorie par des impératifs médiatiques et de libération. On vérifiera que même la seule un peu rondelette et qui a moins la taille mannequin, reste à tous égard parfaitement féminine sur le plan des stéréotypes de genre.
La vérité est qu’elles exposent la contradiction interne de ces nouvelles pensées de gauche confirmé par toutes les « études américaines »...Même sans jupe, un homme à poil fait poiler les femmes, une femme à poil fait bander les hommes prétend une « étude américaine ». En revanche, dans le "genre" « commun » (Homo-sapiens heterosexualis vulgaris), au sein d’un même sexe, la nudité entraine d’abord des comparaisons de type mimétique nous suggère l’expérience commune.
On découvre que les cibles des Femen sont : la femme de droite (voir plus bas) et que le message est « Si ! Nous aussi, on peut exciter vos mecs... !). Et l’homme de gauche ! « Nous aussi nous méritons d’être reluquées » ! La surenchère textile n’est pas à craindre. On verra plus bas que la jeune fille de bonne famille, au chemisier discrètement transparent, aux jupes plissées et aux petites socquettes blanches, reste consciente de ses avantages comparatifs et n’est pas prête d’y renoncer. La militante de gauche écœurée proclame à l’homme de gauche, « vous nous interdisez les jupes, soit, mais alors, on montre le reste ! »
Bref, les avantages des études de genre, des plugs en tout genre, et des luttes contre des discriminations mesurables à merci, de la lutte contre les stéréotypes par les stéréotypes c’est qu’il n’y a pas de théorie et pas de mesure et pas de fin. On ne peut donc pas mesurer les résultats.
C’est l’immense avantage sur la grammaire, le calcul et les PISA.... !
C’est sans doute parce que leurs résultats sont catastrophiques dans ce que nous leur demandons, que ces catégories « pédagogiques » déploient tant d’énergie pour faire mine de nous apprendre ce que dans l’ensemble, nous parvenons très bien à faire tout seuls...
Mais on ne peut s’arrêter là. A la surface des plugs. En profondeur, On devine d’autres choses.
Bien sur, on pense à Adorno. Sa thèse sur les personnalités autoritaires qui veulent imposer leurs idées aux autres, et ont une véritable fascination pour la fesse de préférence un peu graveleuse. Dans ces milieux, les questions de rang de hiérarchie sont très importantes on l’a vu. Sans s’attarder, on rappel que dans les citées scolaires, comme dans toutes les administrations, les vrais prof, déjeunent rarement avec les instits. »Parce qu’ils n’ont pas le même niveau d’étude ».
http://fr.wikipedia.org/wiki/Theodor_W._Adorno
Qu’il y ait au sein des pensée de gauche, un surmoi autoritaire, porteur de fascisme potentiel, et qui se manifeste par une détestation physiques de minorités (les banquiers par exemple, mais pas que, on pense aussi au électeurs FN qui leur donnent si souvent « envie de vomir) mais aussi par un intérêt obsessionnel pour les question sexuelles, n’est pas une nouveauté.
Mais on entrevoit d’autres directions de recherche :
Au delà des plugs, une anomie sexuelle à gauche ?
Exercice pratique Tapez militante de gauche ou socialiste sur Google image. Tapez ensuite jeunes filles de bonne famille ou femmes BCBG. (Si on tape militantes de droite, on est submergé par un flot de photos de ..Femen...) Avec cela, on est assuré de tomber exactement sur ce que sont des stéréotypes. Pas question bien sur de tomber dans des jugements esthétiques ou de valeur trop subjectifs. Le genre complicité graveleuse, adolescente et immature, « et vous ce serait plutôt lesquelles » ? L’homme de droite mur, réfléchit, équilibré sexuellement, sait d’expérience que l’ivresse ne dépend pas du flacon.
Non !
L’intérêt de l’exercice est dans la comparaison avec les jeunes - très jeunes - nouvelles compagnes, épouses ou maitresses des hommes de gauche parvenus au pouvoir. Dans les apparences, mais surtout peut être dans les inégalités d’âges. On sait qu’elles sont réputées marquer aussi des inégalités dans les rapports de « genre ».
L’homme de gauche arriviste, qui vit avec une militante, tombe dans les plus caricaturaux stéréotypes de droite une fois arrivé. C’est à dire quand l’érotisation liée au pouvoir lui donne le choix.
Ceux qui pensent que j’exagère rechercherons les controverses entre Madame Ayrault et Madame nouvellement Vals en regardant leurs photos respectives. Par contraste, si la nouvelle compagne de Melenchon reste un des rares secrets dans notre république, les photos de son ex compagne accréditeraient la thèse de sa sincérité de gauche. Mais il est vrai qu’il n’est pas au pouvoir non plus. En pratique, cela fonctionne aussi avec les hommes, mais dans une société où subsistent des reliquats de « partage traditionnels de rôles des genres », c’est un peu moins visible et aurait contraint à de plus longues digressions.
La preuve par le porno : Pour le lecteur soucieux d’approches plus quantitatives, moins subjectives, je suggère les sites dits pour adultes. L’offre est classée par « genre » avec des quantités de films dont on peut légitimement supposer qu’ils correspondent à une intensité de la demande compte tenu des lois du marché pur et parfait dans le contexte d’une gratuité de l’accès à l’information...On vérifiera aisément que les amours ancillaires, prolétariennes ou bourgeoises à un titre ou un autre sont la norme avec des segmentations très très fines mais qu’il est absolument impossible de trouver des rubriques du genre « ma folle nuit avec un militant socialiste » ou avec une activiste écolos.
Pour résumer, il n’est pas impossible que la gauche ne fasse pas tellement rêver sexuellement les autres. Ce ne serait pas grave voir explicable : « Elle est tellement en avance ». Mais même, ne soit pas pour elle même un sujet de fantasme. Et là c’est plus embêtant. Manque d’estime de soi ou anomie ?
L’anomie (du grec ἀνομία / anomía, du préfixe ἀ- a- « absence de » et νόμος / nómos « loi, ordre, structure ») est l'état d'une société caractérisée par une désintégration des normes qui règlent la conduite de l'humain et assurent l'ordre social.
C’est ce qui caractérise ce type de comportement. Les élites de gauches veulent imposer une indifférenciation de genre égalitariste à la société, qu’elles pratiquent visiblement à contre cœur, puisqu’elles s’empressent de la transgresser dès qu’elles en ont la possibilité. C’est la même situation que celle du jeune de banlieue qui proclame un islamisme de façade, en exigeant que sa sœur se voile, mais en draguant les minettes en mini jupe. Ou la jeune d’origine musulmane qui revendique sa liberté à porter le voile, mais fait un procès à l’Etat français parce son père a répudié sa mère.
Nous nous ruinons peut être en formations de nos fonctionnaires, de nos enfants et au final de nous même sur le genre, parce que le peuple de gauche vit mal la contradiction entre ses discours et ses comportements. Parce qu’il est en rupture tendancielle avec ses propres codes sociaux affichés.
Cela risque d’aller en s’aggravant. On l’a vu avec le « qui paye le café ». Ce truc peut s’appliquer quel que soit le genre ! L’apparition de mouvements dits « masculinistes » confirme l’ampleur du drame. Il est douteux qu’ils se situent à droite. Non, on est bien dans l’idéal oxymorial des gauches en matières de relations humaines, de « vivre ensemble », donc, notamment, de sexe. Au fond l’idée, est quand même, une fusion de tous dans la séparation de chacun. Tous le monde est dans tout, sans que chacun soit réellement dans qui que ce soit....Derrière leurs concepts abscons et limite incompréhensibles, engagements réversibles, polyfidélité, « trouple », mariage pour tous, on trouve une idée au fond assez simple. Du sexe pour tous à condition que cela soit chacun pour soi... La peur de l’autre, et le repli sur la sphère individuelle. Des individus atomisés et contraint à concevoir le vivre ensemble comme des échanges purement sexuels, impératifs, mais étroitement normés. « Le meilleur des mondes » ou « Un bonheur insoutenable » !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Un_bonheur_insoutenable
De solutions existent pourtant ! Elles sont souvent textiles !
Pour traiter l’anomie dans les banlieues, ces gens ont pris les gamins pour leur donner des cours de macramé et les emmener au bord de la mer. Le résultât essentiel est que beaucoup on choisît de revenir à leurs propres valeurs familiales...L’université d’été du PS a déjà lieu en bord de mer... Pour une gauche redevenant vraiment à gauche, et pour qu’ils foutent la paix à nos enfants, pour qu’ils redécouvrent qu’un bonheur est possible, peut être, il suffirait d’ouvrir des cours de macramé, pour les profs, après les cours à l’éducation nationale et à l’Élysée après le Conseil des ministres ce qui revient à peu prêt au même.
http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/parite-ils-se-foutent-de-nous-116986
Ce n’est pas uniquement que « les tâches manuelles ne sont pas dépourvues de noblesse ». Étonnamment, un peu de réel suffit souvent à revenir sur terre.
Fascinés par les inégalités au point d’en pressentir, d’en deviner, voir d’en inventer partout, nos cacique (e) s de gauche, ne se laisseront jamais convaincre que l’herbe sexuelle n’est pas plus verte ailleurs. Ni de ce que, dans ce domaine, nous sommes sans doute tous a peu prêt à même enseigne, quel que soit le genre, la race, la classe sociale ou l’engagement politique.
En revanche, on voit bien les enjeux textiles de ces questions. Au fond on est dans le chiffons : foulard, jupes, pantalons. Et ces gens se prennent pas mal au sérieux.
Quand Hollande dans sa minijupe de macramé tricotée de ses mains, regardera dans les yeux Taubira en pantalon de même matière, il est possible que la prise de conscience nécessaire s’effectue. Qu’ils foutent la paix à nos enfants...
Car le plus probable, c’est qu’appliquant la médication aux autres, dissertant doctement entre eux, ils ne se rendent pas vraiment compte.
Alors, les Femen et autres passionarias de gauche oseront le corsage savamment suggestif. Les instituteurs pourront retirer leurs porte-jarretelles. Najat Vallaut Belkacem ne résumera pas a elle toute seule la « féminité de gouvernement », à gauche, au seul bénéfice de ses mensurations. Le secret de son succès c’est en effet son aspect d’écolière pour manga. On sait que des yeux trop grand et des jambes trop longues sont les caractéristiques des poupées Barbies, des ados à l’âge nubile qui excitent tellement les mâles et qui expliquent à elles toutes seules l’existence des talons haut et des fards à paupière chez les femmes plus mures. C’est pourquoi elle incarne à gauche un grand message d’espoir, on peut être une femme socialiste mais ressembler quand même à une femme. Mais c’est un artifice de com. Il n’est pas donné à toute de ressembler naturellement à une femme même en costume masculin).
Seul point noir, si nos ministres cessent d’exhiber des compagnes post adolescentes et donc sans grand danger sexuel à priori, pour retrouver des camarades de jeux dans leurs âges, il est possible qu’ils deviennent moins énergiques dans le traitement de nos grands problèmes de l’heure. A cet égard, la dérive Hollandienne est cependant rassurante : à chaque fois, si il s’enfonce de plus en plus dans des « physiques de classe », il prend aussi 10 ans de moins ! (1953, 1962, 1972). Encore deux ou trois changements maintenant, et il pourra se consacrer aux affaires....Mais ce n’est qu’une solution de court terme.
La pensée socialiste est toujours révélatrice de difficultés sexuelles
C’est tellement une évidence que je ne m’y attarderai pas. Il suffit de rappeler que dans toute l’iconographie soviétique, on ne trouve que des ouvriers et des kolkhoziennes. Jamais des paysan et des ouvrières. Quand on sait ce que fut la dékoulakisation, il n’est pas compliqué de comprendre le fantasme de viol des femmes, des femmes des autres, des autres « classes sociales comme ils disent, qui est sous-jacent. Qu’aujourd’hui, les plus hautes autorités du pouvoir de gauche se propulsent avec des minettes ayant des « physiques de classe » comme ils disent comme ce n’est pas permit. Cela relève de la même logique.
Elle ne peut pas, efficacement, imposer le traitement aux autres.
Aujourd’hui, appartenir à la « gauche sociétale », c’est comme être la jeune fille timide chez son psy ou sa voyante qui arrive en disant, « c’est pas pour moi, c’est pour une copine ». C’est encore comme la femme d’âge moyen, « Docteur, je déprime, soignez mon mari ». Cela ne marche pas.
Alors, les genres, les plugs, les zizis sexuels, a grands renforts d'argent public ? Moi je dis pourquoi pas ? Mais il faut arrêter de se tromper de cible.... !