mardi 23 mars 2010 - par L’enfoiré

GPS, sois mon guide mais pas toujours

- T’as pas une carte pour le chemin ?

- Pourquoi faire ? Il y a le GPS dans la voiture.

Réponse presque automatique. Combien de fois, comptons-nous sur cet engin qui nous impose impérativement une route ? Une route qui pourrait être même plus fréquentée puisque tout le monde sera, un jour, relié avec le même GPS, qui empruntera le même trajet et qui se créera, par là, un bouchon monstre. Si la route n’est plus notre problème, tout étant programmé dans la petite boîte, tout n’est pourtant pas sans conséquence.

 

Cela ne vous est jamais passé à l’esprit, ce genre de conclusion ? Et si la dame qui dit avec insistance de "tourner à droite" venait à se tromper ou plus simplement s’arrêter de fonctionner ? Il est vrai que déjà la mise à jour avec les nouvelles routes est loin d’être assurée. Un GPS est fourni avec des parcours enregistrés qui sont d’office déjà obsolètes dès l’achat. Hors, dans certains pays, les travaux ne s’arrêtent jamais.

Pour contourner Paris, pour moi, là, je lui ai dit "merci" à ce GPS. Mais je me souviens avoir voulu regagner le Nord de Venise avec mon GPS. Il battait la chamade, naviguait dans la plus belle semoule sur une nouvelle bretelle d’autoroute qui n’existait pas depuis assez longtemps pour être reconnu par lui. Son interprétation par la voix féminine m’intimait l’ordre péremptoire de tourner à droite, alors que, seul, le mur m’accueillait dans cette direction. Insistante cette dame. Il a fallu que je lui cloue le bec, tellement elle me réchauffait les neurones.

Les barrages dus aux travaux routiers ou à toute autres causes toujours indépendantes de la volonté des autorités locales, ne sont pas rares sont là pour contrecarrer les plans les mieux prédéfinis. Être dévié, pas de problème, il y a les déviations sous forme de panneaux et le GPS qui est appelé à rectifier le tir au besoin en l’absence de la première couche d’aide, se dit-on. Aider, oui, sauf si cela se transforme en un carrousel sans fin et que le chemin conseillé revienne sur le même barrage des travaux routiers quelques minutes plus tard.

L’orientation par la réflexion, où en est-on de ce côté ? Le soleil est là, bien concret, on est sauvé et on intime à la généreuse dame d’oublier ses conseils pour un temps en forçant un passage disponible qui n’a plus rien à voir avec la virtualité présentée sur le petit écran.

Ce n’est pas de l’électronique qui va nous abaisser et nous imposer une route qui tournerait en rond, non ?

Les appareils, les outils, les robots n’auront pas notre peau, affirme-t-on, alors, haut et fort. Retour à la carte. Avec elle, la cause du "problème" ne se rectifiera pas pour autant, avec autant de facilité. Inverser les erreurs du GPS, c’est bien, mais à condition que l’on se souvienne de la conduite en "manuel". Les exercices du souvenir, les exercices de repérages à intervalles réguliers doivent prendre le dessus sur les automatismes.

Le pilotage automatique, le tout électronique, on commence à comprendre depuis certains accidents ce que cela peut donner à bord d’un avion quand on perd le contrôle des réalités et en se fiant trop aux instruments. Apprendre à tenir le manche à balais ou le volant en conduite manuelle ne fait pas de mal.

Que faisions-nous avant les satellites au dessus de nos têtes ? Pas de GPS. Le secours des cartes, d’Internet avec ses aides à la navigation pour un trajet entre deux points. Ces cartes itinéraires programmées ont moins de succès depuis les succès du GPS.

Nos neurones et notre orientation fonctionnaient pourtant, à plein, à une époque révolue. Consulter une carte, je ne sais si vous pensez comme vous, il faut avoir une certaine habitude pour reconnaitre les points d’ancrage, les sigles, les symboles avec la route que vous avez devant vous. On oublie vite. Les repères ne courent pas toujours les rues pour se rassurer. Rien ne se perd aussi vite que les habitudes.

Non, le GPS est génial. Je le répète à qui veut l’entendre. C’est loin d’être un gadget. Lui, il connait les complications d’un itinéraire. Pas d’inquiétude, cela ne tombe pas souvent en panne, mais cela peut déconner parfois pour des raisons dont vous ne connaissez pas nécessairement le fin mot. Tous les conseils sont bons à prendre à condition d’en sortir quelques fois. Tous les chemins mènent à Rome. Mais Rome n’a pas toujours l’apparence de ses rêves.

Le GPS travaille par un procédé de quadrillage avec une longitude et une latitude mixées à une triangulation par satellites sur des orbites à 20.000 km d’altitude. La théorie de la relativité restreinte d’Einstein trouve dans le GPS une utilisation dans le pratique. Si le temps ne s’écoule pas de la même façon, comme il le prévoyait, qu’une horloge en altitude prend de l’avance sur une autre située plus bas, cela veut dire qu’un GPS demande un degré de précision entre la mise à l’heure de deux horloges au cent millionième de seconde près pour localiser l’espace dans le temps à quelques mètres près. Vu la très grande vitesse avec laquelle un signal électromagnétique se propage proche de la vitesse de la lumière, on comprend qu’une petite erreur sur l’estimation du temps de trajet entraine une grosse incertitude de la localisation sur Terre. Pour éviter cela, il est indispensable que l’horloge à bord des satellites soit parfaitement synchrone avec celle de l’appareil GPS, ce qui implique la prise en considération des effets relativistes. Sans prise en compte de la relativité, pas de GPS.

Le GPS n’agit d’ailleurs pas de manière très différente du "GPS" interne de notre cerveau.

Derrière tout cela, il y en a qui se risquent à extrapoler et y ajoutent un aspect sexiste avec un esprit tout à fait scientifique. On arrive à un axiome que les aptitudes à l’orientation et à la navigation seraient meilleurs chez l’homme que chez la femme. C’est programmé par les gènes. Peuchère... J’entends d’ici le tollé des féministes.

On y associerait même l’instinct ancestral du chasseur qui obligerait le mâle à aller à la chasse et à regagner son gîte avec sa proie pour y retrouver sa chère et tendre. Je crois que les choses ont bien changé, les qualités du chasseur aussi.

Théorie non démontrable aisément sans parti pris plus ou moins machiste.

Les méthodes de repérage diffèrent très probablement entre l’homme et la femme. Les femmes trouveraient leur chemin grâce aux points de repères bien concrets comme une maison, un paysage. Les hommes, eux, verseraient plus dans l’abstraction pour s’y retrouver.

Les spéculations de comportement spécifiques sont encore plus problématiques en pensant aux animaux. Les pigeons voyageurs retrouvent le pigeonnier, les tortues et les saumons rejoignent l’endroit de leur ponte, des papillons monarques retournent vers une forêt très précise dans leur transhumance. Voilà quelques mystères que l’on cherche encore à éclaircir avec plus d’assurance possible.

Les neurones aident à s’orienter. C’est clair. Un hippocampe développé enregistrerait plus de nouvelles expériences en les traduisant les enregistrant au fur et à mesure. Les répétitions d’expérience aident dans ce cas.

Dès 1971, John O’Keefe remarquait que des neurones de localisations, des cellules de lieu plus spécialisés dans cette tâche, recevaient un stimulus électrique qui repositionnait son sujet, comme un déclic d’apaisement, une fois arrivé à destination pour s’incruster dans la mémoire. En 2004, les chercheurs Edvard et May-Britt Moser identifiaient les cellules de grille qui quadrillent l’espace sans points de repère mais en se référant aux chemins parcourus. Des balises réelles ou fictives sont donc mémorisées imperceptiblement. Une carte plus ou moins grossière en mémoire et des cellules qui enregistrent les déplacements sur cette carte virtuelle seraient à la base de notre orientation avec, en plus, une chronologie des événements. Des photographies visuelles avec repaires quand il y en a, avec un système à grille quand elles manquent, à condition qu’il y ait une attention suffisante pour les enregistrer. Les jeux vidéo aiguisent d’autant le repérage en augmentant les possibilités de l’orientation par l’intermédiaire de cette attention soutenue. Pour l’homme, grâce à ses sens développés, le processus d’apprentissage serait ainsi plus important que chez les autres mammifères.

Alors, laisser la parole unique à cette dame convoyeuse qui indique le chemin, qui conduit à la place du chauffeur dans l’exclusivité, ferait perdre, à l’homme, sa navigation interne innée.

Sommes-nous devenus des robots esclaves de nos inventions, alors que ces derniers étaient seulement là pour nous aider et pas nous remplacer ?

L’Europe est donc disponible dans la voiture, dans un iPhone. Profitons-en, oui, en gardant un oeil sur la boussole de notre orientation interne.

Les fonctions de GPS ne s’arrêtent même pas là. On n’arrête pas le progrès. Les GPS sont là désormais pour donner des informations touristiques, signaler les limitations de vitesses à respecter, avertir la présence de radars fixes, d’éviter les bouchons qu’il se créerait peut-être automatiquement lui-même et bien d’autres choses encore.

Il y a des questions idiotes qui me viennent parfois à l’esprit... Quand le GPS pourra-t-il reconnaitre les limitations de vitesses sur son chemin et aussi relier ces informations au limiteur de vitesse lui-même ? Le conducteur respectueux des conventions serait à l’abri des photos souvenir trop chères payées et ne plus être pris au dépourvu.

Il y a cinq ans, on lançait le projet Gallileo. Il allait rendre nos chemins encore plus précis en dépassant les fatidiques 20 mètres d’erreur et cela, en plus, sous le contrôle civil et non plus militaire comme l’a été et l’est, toujours, le GPS.

Sur Wiki, je lis à ce sujet qu’"En test depuis 2004, il commencera à être utilisable en 2010 et sera opérationnel en 2014". La date approche donc.

En 2007, le mode de financement avait dû s’adapter aux réalités des restrictions budgétaires : un financement direct de l’ESA a été choisi sans l’intermédiaire ESNIS.

En plus, selon les estimations le programme devrait créer entre 15000 et 20000 emplois en Europe et 2 000 emplois permanents liés à son exploitation. En période de crise, on ne peut espérer mieux.

Et si je déviais encore plus le sujet en me greffant sur mes propres souvenirs ? Il y a quarante ans, j’étais milicien dans le 80A, caserné en Allemagne. Le 1er janvier de 1969, suite à la restructuration de l’Armée belge, le 80A est réduit à une batterie indépendante à Kôln-Dellbruck. Il restait alors un état major, deux pelotons topographiques. J’en faisais partie. Nous étions tous devenus des topographes en herbe après une instruction de 3 mois. J’avais eu quelques bonnes notions préalables de trigonométrie qui aidaient, bien sûr. Les tables de cosinus et de sinus dans le bouquin ad hoc je l’ai gardé un certain temps. Localiser de manière très précises des points par des mesures d’angles entre chacun d’eux avec l’aide d’un théodolite, d’un telluromètre, d’une jeep, de trois militaires à bord, voilà ce qui constituait l’équipe de travail. Le théodolite servait à faire des "tours d’horizon", dans le jargon local. Le telluromètre a déterminer les distances entre ces points.

En 1999, en suivant l’historique, "suite à l’évolution technologique, le GPS a mis fin à la mission de topographie de la Batterie. Il offrait désormais directement les données topos aux clients.". C’est dire si le GPS avait bouleversé le régiment en profondeur.

Il bouleversait, encore une fois, notre vie en tentant de la faciliter.20090701Départ en vacances.jpg

L’article sur lequel je me suis basé pour parler des GPS concluait, de manière général, par "sans machines, nous serons bientôt perdus".

Alors, si en "chasseur", avec un peu de bon sens de l’orientation, je lançais un avis de recherche, un appel à témoins aux anciens de l’époque du 80A ?

Aujourd’hui, le GSM est devenu hybride. Il a été rejoint par le GPS.

Impossible de perdre son chemin, de perdre ses semblables avec l’aide d’Internet. Pourquoi pas ?

C’est résolument un bel outil d’orientation, ce GPS.

Mais, quand le temps va trop vite, que l’Ouest est dans le brouillard, que le Sud ne fait plus rêver, que l’Est nous brûle la rétine, faudrait pas en plus que l’on perde le Nord.

 

L’enfoiré,

 

Citations :

 

  • "Rien n’est plus dangereux que d’être trop moderne  ; on risque de devenir soudain ultra démodé.", Oscar Wilde

  • "L’homme de science le sait bien, lui, que seule la science, a pu, au fil des siècles, lui apporter l’horloge pointeuse et le parcmètre automatique sans lesquels il n’est pas de bonheur terrestre possible.", Pierre Desproges

  • "De la naissance à la mort, on branche nos vies sur pilotage automatique et il faut un courage surhumain pour en dévier le cours.", Frédéric Beigbeder

 



112 réactions


  • Fergus Fergus 23 mars 2010 10:18

    Salut, L’enfoiré.

    Intéressant cet article, y compris pour quelqu’un qui, comme moi, ne possède pas de GPS, ni pour ses déplacements en voiture, ni pour ses randonnées pédestres. Je suis en effet un passionné des cartes depuis que j’ai commencé à en utiliser, vers 12 ou 13 ans, sous la forme de cartes d’état-major en hachures (les courbes de niveau sont apparues après sur les cartes topographiques).

    Depuis, j’ai acheté des centaines de cartes, qu’elles soient routières ou topographiques, qu’elles soient françaises, britanniques, italiennes, suisses, grecques, voire... singapouriennes ou thaïlandaises. Prochaines cartes topographiques : cette année en Irlande pour renouveler des éditions anciennes et l’an prochain au Japon !

    Lire une carte est un réel plaisir et sutout une grande liberté d’itinéraire. Car faire confiance à un GPS, que ce soit pour un trajet routier ou une randonnée, c’est passer par un itinéraire choisi par le système et non par celui qui permet la découverte de tel ou tel parcours plus séduisant.

    Le GPS, certes utile professionnellement, tue la poésie et l’improvisation lorsqu’on a le temps de s’y consacrer. Et cela, c’est vraiment dommage, non ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 10:48

      Salut Fergus,
       Belle passion, les cartes, en effet.
       Je suis d’accord pour le plaisir des cartes. On voyage déjà avec une carte en main.
       Le problème, c’est la fréquence d’utilisation.
       J’en connais, et pas tellement loin de moi, qui ne sont pas copains avec les cartes.
       Je ne dirai qui qu’en présence de mon avocat, évidemment. smiley
       Au volant, c’est boire ou conduire, dit-on. Je dirais ici, sans convoyeur, c’est conduire ou lire une carte.
       Alors, j’ai acheté, il y a deux ans un GPS très bon marché (ils le sont encore plus aujourd’hui).
       Les cas que j’ai cités ne sont pas inventés. Les utilisations sont soit compatibles à 100%, soit déconnent à fond.
       Dans le trafic des villes, si vous voyez encore de la poésie, dites moi comment.
       smiley 


  • mika.baila-girl mika.baila-girl 23 mars 2010 10:24

    Il faut quand même écouter une voix, en prenant les sentiers de traverse.

    Quand on arrive en pleine friche, il y a toujours une vielle souche.

    Mais qui daigne la voir encore, ne parlons même pas de l’écouter ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 11:10

      Mika,
       La voiture de demain ne sera peut-être plus qu’un Galileo Program Search auquel on donnera la destination, les étapes, les endroits auxquels on on penserait encore s’arrêter.
       Tout cela par la voix, bien entendu.
       Le sensitif, sélectionner avec les doigts sur le GPS quand on y pense c’est assez ringard.
       Puis, si le voyage fatigue encore, il y aura le casque que l’on placera sur la tête avec les images en 3D qui défileront de n’importe quel endroit de la Terre.
       J’avais un copain qui n’aimait pas voyager. Il achetait des DVD à la place.
       
       Qui daigne la voir ou l’écouter ?
       Espérons qu’il y aura une touche « rouler en manuel ».  smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 17:38

      Salut à toi Oh Shawford, du troll du dessous... smiley

       Comme je me place en seconde main dans l’affaire n’ayant pas tout suivi des affaires agoravoxiennes, je ne vais pas me risquer à commenter trop.
      Mon GPS interne a ses limites.
       J’ai vu qu’il y a eu un certain remue ménage sur un certain article, écrit par une certaine journaliste ou romancière, qui se terrait dans un certain grand pays, peut-être trop petit pour elle pour y installer toutes les pièces de sa prétention. Mais bon... smiley
       Comme j’ai dit, nous aurons peut-être un mariage intra-Agoravoxiens.
       Je ne sais seulement si cela passerait par la triangulaire des satellites. smiley
       Bribri, je lui laisse la bride sur le cou.


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 18:36

      Shaw,

      « le produit des ambitions d’auteurs combattus par des contradicteurs tout aussi acharnés est généralement inversement proportionnel à la pertinence in fine du théâtre des opérations. »

       Je crois que c’est une loi de la physique que même Einstein ne contredirait pas.
       Havre de paix des hauteurs. C’est vrai la Terre est plus belle vue d’en haut.

       smiley


  • OrphelinPolitique 23 mars 2010 10:36

    Avec l’arrivée des calculatrices, plus personne ne sait faire de calcul mental - on aurait prédit cela dans les années 1970, personne ne l’aurait cru.

    Avec l’arrivée du GPS, est-ce qu’on saura encore lire une carte ou s’orienter sans ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 11:01

      OrphelinPolitique,
       La correspondance est exacte.
       Le GSM absorbe tellement de fonctions différentes aujourd’hui, que le cours de géographie va se résumer à un appel à GPS.
       Il recevra les points d’intérêts.
       Allez, encore un prof de géographie à la retraite.... smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 11:55

      Salut Wald,
       J’ai trouvé intéressant de parler de mon approche à la topographie, il y a donc 40 ans.
       C’est un époque, qui contrairement à tout ce que d’autres peuvent raconter, m’a beaucoup intéressé.
       J’ai appris à rouler avec une voiture avec changement de vitesse, j’ai appris à utiliser mes connaissance en trigonométrie en les passant vers la topographie, dont je ne connaissais rien.
       Le théodolite, le telluromètre étaient des appareils de haute précision.
       Nous avions du matériel qui pouvait approcher les 25000 euros dans les mains.
       Nous étions les contrôleurs de bataillon qui devaient utiliser leur artillerie au mieux et leur matériel n’avait pas la précision requise.
       Je ne sais si le GPS ne peut être utiliser sur un clocher. Dans un immeuble, il suffit de se mettre à la terrasse et il répondra de sa voix suave.
       Je suis d’accord que l’attention vers les endroits que l’on traverse est très importante, mais quand vous pouvez jouir de tous les instants pour le faire en main libre, cela vaut son pesant d’or. S’arrêter pour consulter une carte, vous devez savoir qu’on ne peut le faire qu’à des endroits très précis.
       Je vais vous faire un aveu.
       Depuis peu, j’ai une nouvelle bagnole. Le GPS est compris dans la machine.
       La technologie, on en l’arrête pas. Rien qu’étudier et retrouver ce dont je disposais dans le petit crincrin n’est même plus évident.
       J’ai pu constater que cette nouvelle version permettait de suivre l’itinéraire même dans un tunnel.
       Ce qu’on gagne dans une technologie, on le reperd ailleurs.
       C’est cela la philosophie de l’article.  smiley


  • morice morice 23 mars 2010 11:41

    Chanson de Ricet Barrier sur les parisiens en vacances :


    t’a encore mis le pied dedans

    ben faut y aller quand il fait jour !!!

    c’est un peu le même problème, le GPS... on peut aussi lever la tête...`

    maintenant imaginez autre chose :

    une guerre mondiale survient : les américains décident de décaler tous les GPS de 50k m. en surface et 10 en altitude. Eux seuls le savent. Que peuvent faire leurs adversaires s’ils utilisent le GPS pour bombarder ???

     ????

    ça fait réfléchir le GPS, et c’est bien pour ça qu’il faut Galileo... les russes ayant le leur.

    a espérer que ça ne se passe pas avant 2014...

    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 12:04

      Morice,
       Quand Galileo a été annoncé, je l’ai salué à sa juste valeur. Le lien vers un article de mon cru montrait mon enthousiasme.
       J’ai suivi l’affaire. En 2007, c’était la bérézina. Cela coutait trop cher.
       Il fallait trouvé le pognon par d’autres moyens.
       Le projet était en stand by, pendant un temps comme l’est actuellement la Nasa qui ne peut plus penser aller sur la lune.
       On doit toujours avoir les moyens de sa politique et une politique en fonction des ses moyens.
       C’est exact, si les militaires américains décidaient de couper le système, ce serait le blackout pour les GPS. pas uniquement pour les Européens, mais peut-être aussi pour les américains eux-mêmes. Je ne savais pas que les Russes en avaient un autre système. Compatible, j’espère.
       Je vais vous dire, et vous devez le savoir, si les Américains décidaient de chahuter les adresses IP, ce serait la mort pour Internet.
       Comme quoi, la dépendance vis-à-vis de l’extérieur reste totale et se retourne toujours quelque part pour ceux qui n’investissent pas.
        smiley
       
       
       
       


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 23 mars 2010 11:58

    Bonjour l’ Enfoiré ,

    Bien cet article .

    Perso j’ ai dû faire les centaines de milliers de km pour faire mes foires et marchés dans tout l’ hexagone . J’ aurais été content d’ avoir un GPS ;

    A la retraite maintenant j’ en ai un pour mon camping-car , beaucoup comme avertisseur quand je dépasse la vitesse autorisée il bip et je ralentis . Il me reste 5 ou six points sur mon permis , je me faisais attraper à 97 kmh , pan ici deux points etc...

    Sinon le GPS est ultra pratique pour aller chez un fournisseur dans une ville que ’ on connait pas .

    Je me souviens quand à l’ époque le 10 novembre au soir après avoir fait la Foire Saint-Martin à Vitry le François remballé à 20 heures direction Givet dans les Ardennes à l’ époque encore des assez petites routes , brouillard , panneaux invisible , sortir du camion carte en main , boussole à lire la carte à la lueur des phares . En trente ans on est passé aux bonnes routes et à la fin c ’était un jeu d’ enfant ce trajet . Mais à l’ époque ça m’ aurait bien servi , non pas se coucher à deux heures ou trois du mat c’ aurait été 11 heures ou minuit .

    Ca fait beaucoup quand on recommence à 6 heures du mat .

    Mais comme dit Fergus c ’est un réel plaisir de se servir d’ une carte , bien orientée dans l’ espace , quand on a le temps .

    Bien à vous .


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 12:17

      Bonjour Captain,
       Je l’ai dit le GPS à 95% des cas, est génial.
       Il faut seulement rester vigilent pour les derniers 5%.
       Je l’utilise rarement pour Bruxelles. Les repaires existent dans ma tête. Il suffit de me donner la proximité d’une rue pour que je puisse au moins me rapprocher.
       De plus, en ville, on trouve toujours quelqu’un pour vous donner la rue à prendre pour les dernières centaines de mètres.
       Ce n’est pas la même chose pour Paris.
       Dans une mégapole, c’est pas du même tabac.
       J’aurais bien embrassé mon GPS quand il m’a permis dans les embouteillages de tourner à gauche, puis à droite, et enfin au centre au bon moment.
       Comme vous dites, être prévenu par une voix « Vous dépassez la vitesse autorisée » est un plus indéniable. Les radars fixes, idem. Je ne l’ai plus apparemment ce signal dans mon nouveau machin intégré, ou bien je dois encore en prendre connaissance.

       Consulter une carte, c’est peut-être très bien, mais c’est grand à déballer en voiture.
       Il fut un temps, au R...D... (pas de pub) avait sorti un bouquin avec les cartes d’Europe découpées en tranches. C’était pas mal, mais dans ce cas on perdait l’ensemble des routes.
      Comme quoi, un voyageur n’est jamais content.

      Bonne route, cher captain
       


  • Gasty Gasty 23 mars 2010 12:36

    Bonjour L’enfoiré

    La dernière rectification d’un GPS, c’est son logiciel qui associé avec la carte de France ou européenne corrigera les erreurs de position.
    Lorsque l’on fait un itinéraire qui doit nécessairement passé par la Nationale 7, le curseur se positionnera pile poil dessus. En mode libre, il n’est pas rare de se voir rouler 20 m plus loin dans un champs de vache.

    Coté orientation, je suis toujours amusé de voir ma compagne avec sa boussole, renverser les cartes IGN jusqu’à les lire à l’envers pour mieux se repérer par rapport au terrain. Ce dont je suis incapable de faire. smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 12:47

      Bonjour Gasty,
       Pour la correction d’erreur, dans le GPS intégré de ma voiture, il rectifie immédiatement une déviation de la route sans plus perdre de temps en ajoutant « Calcul de l’itinéraire » comme c’était le cas dans mon ancien, ce qui m’énervait superbement. La rectification est insensible.
       Bravo pour votre compagne, c’est une bonne convoyeuse apparemment. 
       C’est très vrai, n’est pas amateur de cartes qui veut.
       L’orientation comme je l’ai dit dans l’article, est une affaire qui est souvent sexuée.
       J’oserais dire (je regarde s’il n’’y a pas la gente féminine à proximité smiley ) que la manière de conduire est parfois très différente pour nos moitiés. Mais, chut.... ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.


    • Gasty Gasty 23 mars 2010 12:48

      ....lire une carte à l’envers.


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 12:51

      J’ai bien compris. Cela veut dire que le cerveau l’est peut-être aussi. smiley


  • finael finael 23 mars 2010 13:24

    Salut Guy,

    Personnellement je n’ai pas de GPS, même s’il m’arrive de me déplacer avec des amis dont la voiture en est équipée et apprécier ses bienfaits.

    Toutefois j’ai été longtemps formé à l’école du scoutisme (marches, marches à la boussole, marches de nuit, relevés topographiques, ...) puis j’ai sillonné l’europe en voiture, la France à pied, toujours avec mes cartes et ma boussole.

    Même quand je me perds (mais si ça m’arrive !), je sais toujours à peu près où je suis et dans quelle direction il me faut aller.

    Comme Fergus j’ai des centaines de cartes, et, à la diférence du GPS, cela me permet d’apprécier à l’avance les reliefs, les obstacles et les passages difficiles.

    Et puis, je ne risque pas la panne !


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 13:59

      Salut Finael,

       Le scoutisme, voilà, quelque chose que je regrette n’avoir pas fait.
       Pourquoi ? Peut-être parce que, chez nous, à l’époque, on associait cela à une manière de participer à la religion catholique. J’ai même écrit sur le sujet, il y a longtemps.
       Dernièrement, on reparlait de Baden Powel et on se posait la question s’il avait rencontré Hitler ou non, vu qu’il adoptait ses idées.

       Mais revenons à tes promenades en Europe.
       M’orienter, je n’ai jamais eu beaucoup de problème.
       J’aime parfois me perdre aussi dans mes balades de jogging en forêt ou ailleurs.
       Je parlais du 80A.
       En manoeuvre, nous bivouaquions dans les forêts.
       Alors dans la soirée tard, on partait dans la pénombre et l’un d’entre nous avait une peur bleue de se perdre.
       Tu peux te rendre compte qu’on n’essayait pas de le rassurer, gamin qu’on était.
       Cet article est aussi un appel à témoin de cette époque.
       Plus eu de nouvelles après quelques années.
       On s’est rencontré plusieurs années le 11/11 à 11:00 tous les ans.
       Ah, les anecdotes, c’est ce qui nous reste quand on a tout oublié.  smiley 
        
       


    • finael finael 23 mars 2010 14:57

      J’étais en fait « éclaireur » ... laïc

      Mais à une époque où c’était tendance « para-miltaire ».

      L’idée de Baden-Powell était de former de jeunes indiens (d’Inde) à être « les yeux et les oreilles » de l’armée des indes.

      Et c’est à ça que j’ai été formé : marches (400 km en 10 jours sac au dos), campements, « voir sans être vu », raids et coups de main, exercices de survie, franchissement de rivières, etc ...

      Mais il m’en est resté un goût prononcé pour la randonnée, une expérience du camping (savoir se construire le maximum de confort avec le minimum de moyens, distinguer le nécessaire du superflu, ...), évaluer lesdangers, ne jamais laisser de traces derrière soi (pas de détritus et autres pollutions). Savoir lire une carte (même à l’envers smiley ) et s’orienter, ...


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 15:18

      Mais à une époque où c’était tendance « para-miltaire ».

      Voilà exactement ce que je voulais exprimé dans l’article que j’ai mis en lien.
      La triangulaire du scoutisme, de la religion et de l’armée.

      Je ne sais si avec les trois, on ne risque pas de tomber en panne. smiley


  • brieli67 23 mars 2010 13:27

    Les courses d’orientation : http://www.ffco.asso.fr/

    Mais comme dit le scotché à l’écran plus haut en leurs noms : c’est par les militaires pour les militaires.

    « mens sana in corpore sano  » Maxime de Juvénal (Satire X ligne 356)



    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 17:00

      Brieli67,

       "« mens sana in corpore sano  » Maxime de Juvénal (Satire X ligne 356)"
      Maxime un peu rétro, il faut bien en convenir.

      Les courses d’orientation c’est très profitable.
      Mais je vais apporté la même réponse qu’à Lisa. Tout est à courte distance et le monde même si l’on dit qu’il est devenu un village, il faudra passer à pied, à cheval, en voiture ou en avion, pour se dégourdir les jambes et les esprits.  smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 14:09

      Salut Tall,

       Tout à fait.
       Internet à la portée de tous. Rien d’impossible.
       En réseau sur tous les endroits de la Terre.
       La voiture en automatique existe avec des sonars, des radars. Il n’y a plus qu’à...
       Les radars actuellement c’est à petites distances, pour t’avertir de l’approche d’un obstacle.

       Dans « Mobilité super contrôlée », je rappelais un article qui titrait : "Le 22 février, l’Echo publiait un article au titre qui laisse rêveur : « Docteur, ma voiture à un QI plus élevé que moi, c’est grave ? ».
       Nous sommes, aujourd’hui, plus tourné vers comment consommé moins, comment rendre les moteurs hybrides et moins à rechercher plus de sécurité de manière active.
       On fait des crashs tests, mais on n’essaye pas vraiment de les éviter.
       Mais qui sait... il y a parfois des sursauts de réflexions. 
       smiley


  • Tang Tang 23 mars 2010 13:57

    Merci pour cet article.
    J’ai 3 gps,routier pour le travail et les autres pour le loisir.Mais j’ai toujours autant de plaisir à utiliser ma boussole Silva et une carte au 12000 millième pour les courses d’orientation.


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 15:15

      Tang,

       Ben, cela fait un sacré matériel, tout cela.
       Si j’ai un objet de la sorte à rechercher, je saurai chez qui m’informer.
       J’espère qu’il donne le même résultat à la sortie.

       Une boussole Silva, j’ai dû aller voir. Je ne savais pas qu’est-ce qui lui donnait ce nom.


  • amipb amipb 23 mars 2010 14:08

    Il y a une dimension à ajouter à votre article, c’est le nouveau comportement de « pilotage aux instruments » de certains automobilistes. J’ai un collègue et un ami motards qui en ont fait les frais. Déjà que les conducteurs ne signalent plus leur changement de direction, qu’ils ne regardent que rarement dans le rétroviseur, alors s’ils conduisent au GPS... !

    Pour ma part, dès qu’il y a un voyage à faire vers une destination inconnue : lecture de carte, programmation du GPS et carte dans la boîte à gants, au cas où.

    Le GPS peut également s’avérer particulièrement utile lors des déplacements à pied ou en passager (voiture, bus, camion, cheval, tracteur,etc...) dans les pays étrangers.


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 14:31

      amipb,
       On pouvait dire cela avec le GSM au volant.
       Actuellement, le main libre devient la norme dans les nouvelles voitures.
       Maintenant, est-ce que l’attention des conducteurs sera préservée ?
       Tout est une question de savoir si l’homme est passé à la multi comme l’a été l’ordinateur.
       Je compte en effet, utiliser mon ancien GPS pour mes déplacement à pied. Il suffit de changer d’option. Mais j’ignore s’il reconnaitra mes déplacements en dehors des rues et des routes.


  • chria chria 23 mars 2010 14:31

    Le gps c’est utile, mais on ne sait même plus lire les panneaux, ni étudier un trajet avant de partir. Résultat : quand le gps déconne, on est à la rue.


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 14:34

      chria,
       Exact. La technologie, c’est magnifique. Mais il ne faut pas que le fusible pète.
       Je rappelle, j’ai fait 40 ans d’informatique. Ce qui veut dire, que j’en ai eu des moments de chômage technique quand les circuits avaient décidé de prendre congé.  smiley


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 23 mars 2010 15:51

    Salut Guy,

    " On arrive à un axiome que les aptitudes à l’orientation et à la navigation seraient meilleurs chez l’homme que chez la femme. C’est programmé par les gènes. Peuchère... J’entends d’ici le tollé des féministes. " Je me souviens comment mes parents s’organisaient : lui conduisait, elle regardait la carte et orientait...ils sont restés jusqu’au bout ensemble. C’est vrai que l’homme et la femme ont deux facultés différentes depuis l’antiquité, mais complémentaires. Le gps pourrait participer à combler cette lacune mais à une condition : chacun prend sa propre voiture.

    Je n’ai pas comme toi d’habitude à raconter ma vie depuis qu’à l’armée, je me suis rendu compte, étant aux transmission, que quand on envoyait un groupe pour une marche de nuit, ils étaient observés aux infra rouges et écoutés au Seinnheiser...

    Le gps, en fait c’est un piège ultra commercial, pour le supporter, ilvaut mieux couper le son. Il te guide tout droit sur l’autoroute privatisée la plus proche, droit vers les centre ville, vers les sorties où se bousculent les chaine d’hôtels en carton...enfin dans le flux où se bouchonnent tous les consumériste avertis.

    Je préfère me perdre dans la campagne, quitte à mettre trois jours pour traverser la France. En plus, je n’aime pas reprendre le même chemin juste pour découvrir des bleds inconnus sur des départementales qui sentent bon la France mon pays si cher...à mon coeur.

    Merci pour ce sympathique voyage fait en ton agréable compagnie. L.S.


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 16:28

      Salut Lisa,

       La complémentarité avec ma moitié est ailleurs, pas à bord de la voiture, et avec les cartes en main.
       Cela fait 38 ans de vie commune, pourtant.
       Sur ce point, je me rappelle quelques .... et puis, non, je ne dirai rien....

       « chacun prend sa voiture ».
       Là non plus, ce ne sera pas possible. Il faut un beau papier qui l’autorise, non ?

       « gps, piège commercial »
      On peut le croire en effet. Car les points d’intérêts, les repères internes sont programmés et pour s’y retrouver inclus, répertorié, je suppose qu’il faut payer à quelqu’un.
      J’ai été pourtant surpris d’y trouver la dentiste qui habite mon immeuble dans mon petit crincrin. Elle l’était aussi et ne semblait pas feindre en me disant qu’elle l’ignorait.
       
      Les transmissions à l’armée quand on a vu mon impossibilité à me mettre au Morse, on a compris qu’il valait mieux que je fasse autre chose. La topographie a été une réussite. On devait avoir ressenti mon goût pour les chiffres, les cosinus et les sinus... Je n’ai pas pris la tangente quand on me la proposé.

      « Couper le son »
      Cela signifierait encore plus regarder l’écran, et donc moins la route. Donc à condition que cela ne soit pas totalement automatique, je dirais continuer chère madame, du moment que vous ne déconnez pas.

      « se perdre dans les campagnes »
      C’est bien beau, le champêtre, mais cela ne va pas bien loin et à un moment donné, il faut dépasser les campagnes, les frontières et le reste, pour seulement aller voir si l’herbe n’est pas plus verte ailleurs, plus loin que l’horizon.
      La France pour moi, j’aime bien mais, désolé, elle n’est qu’un point de passage, parfois un tremplin.
      Ma Belgique étant tellement petite que l’on n’a plus de notions précises sur les frontières que l’on passe ou traverse. Mon Bruxelles, je le connais bien. Je suis un citadin de naissance. Il n’y a pas si longtemps, j’y ai servi de guide. Seulement, un jour, malheureusement. Trop peu, tellement il y avait à voir. Une autre fois...
      Merci pour le voyage dans tes campagnes. J’aime parcourir et découvrir les campagnes et les gens dans leurs envies et leurs contextes. smiley
       


  • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 16:30

    Juste pour savoir.
    Dimanche chez Drucker, il y avait un scientifique qui était invité.
    Il a parlé de l’affaire d’Einstein et du lien de la relativité avec les GPS.
    Personne n’a vu ?


  • Annie 23 mars 2010 16:42

    Toujours pas de GPS, mais nous y pensons sérieusement, ou du moins aussi longtemps que mon mari ne veut pas me donner le volant et que je suis incapable de lire une carte (ni anglaise ni française, apparemment quelque chose à voir avec la représentation spaciale). Je reconnais sans problèmes ce défaut, mille fois compensé par le fait que je n’ai pas peur du ridicule et que je n’hésite pas, contrairement à mon mari, à admettre ma faillabilité et à demander mon chemin aux passants.


  • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 16:53

    Bonjour Annie,

     Merci pour ce témoignage qui corrobore un peu mes sources.
     Oui, un homme et une femme ne réagissent pas totalement en synchronisme. Ce qui fait tout le charme et parfois les disputes, d’ailleurs.
     Tant que l’on se trouve près de villes ou villages, trouver quelqu’un qui pourra renseigner n’est pas trop difficile.
     Pour Lisa dans sa campagne, je dirais que c’est un peu risqué.
     Si je me souviens bien d’une pub locale pour une marque de GPS qui disait en fin « A qui je vais demander mon chemin ? A la vache ? ».
      


  • chria chria 23 mars 2010 17:07

    J’ai un bon sens de l’orientation et de l’espace. Je m’en sors toujours sans gps.
    Mais je ne suis jamais allé à Paris en bagnole.


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 17:21

      chiria,
       C’est une expérience d’où on ne s’en sort pas indemne.
       J’ai, il y a longtemps, raté une sortie et repayé le tour complet.
       Il faut dire que cela m’a fait perdre quelques heures.


  • Philippe D Philippe D 23 mars 2010 17:50

    Grace au GPS, cet été découverte de superbes « routes blanches » en toscane.

    Aucun panneau indicateur, sur de se perdre sans lui.

    Les « routes blanches » ne sont pas asphaltées et chaque voiture soulève un épais nuage de poussière, mais on y circule entre vignes, pins et oliviers au milieu de la campagne toscane.

    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 18:28

      Philippe,
       C’est aussi vrai.
       Un GPS quand on lui donne des directives de ne pas prendre les autoroutes, de jouer au plus court, peut devenir un instrument miracle pour découvrir des coins perdus auxquelles aucune carte ne penserait mener. Il s’en fout, lui.
       Merci pour ce témoignage. Il faut tout dire. Je le répète, un GPS est souvent génial.
       smiley


  • curieux curieux 23 mars 2010 19:25

    Une petite anecdoie : il y a 3 ans, entre Nantua et Genève, Il y a des travaux sur les deux voies sur les quelles nous sommes et nous sommes envoyés sur les deux voies inverses. Le GPS détecte que nous roulons à contre-sens et nous intime de faire demi-tour.Conclusion : ne pas croire tout ce que GPS dit, c’est un menteur .


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 19:33

      C’est ce que je disais, quand c’est pas prévu, pas programmé, faut faire gaffe. Les travaux sont du nombre des cas. Des injonctions mais pas trop et sans repérage par la raison.
      Cela rejoint le fameux « Jeu de la mort » dont on a tellement parlé, par ici.
      L’autorité, ici, c’est un programme, une voix enregistrée et Milgram ne pouvait imaginer un tel subterfuge. smiley


  • herbe herbe 23 mars 2010 19:40

    j’ai bien aimé cet article l’enfoiré.

    Voici une petite vidéo humoristique qui colle bien au sujet :

    http://mp3.generationmp3.com/2010/03/23/les-dangers-du-gps%E2%80%A6/


  • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 20:09

    GPS, la Gourde qui Parle Seule.  smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 22:05

      Travaillait-elle en automatique ou en manuelle ?
      Si c’est en manuelle, cela change tout.  smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 24 mars 2010 09:32

      Une nouvelle question de triangulation, quoi ? smiley
      De toute manière, à un moment donner, il faut toujours clouer le bec à quelqu’un, l’automatisme de l’appareil, ou le manuel du convoyeur(euse). Sinon, c’est le crash assuré.  smiley
       


    • L'enfoiré L’enfoiré 24 mars 2010 12:15

      « un smiley pouvant se révéler à double tranchant » ?
       
      C’est un peu ce que j’ai recherché avec mon avatar.
      Je préviens, mon prochain article sera spécial bien qui restera dans l’air du temps.
      Anniversaire à fêter...

      Mon article s’est retiré de la circulation. Je n’ai pas les tickets correspondants à plus de présence comme certains dont je ne dirai pas les noms. Le double tranchant n’est-ce pas cela ?
       
      Rendez-vous donc à la semaine prochaine.
       smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 24 mars 2010 13:26

      Shaw,

       Le triangle, je rappelle, est la première forme géométrique qui tienne debout. Cela sur Terre ou dans les airs comme avec les GPS.

       Tout passe, tout casse, tout lasse.
       Je l’ai dit tellement souvent que j’en baille.
       Que ce soit sur cette antenne ou ailleurs.
       Si tu ne te renouvelles pas, tu crèves. Et ce n’est pas nécessairement de la belle mort. Se renouveler, c’est surprendre l’adversaire. Ne pas trop se faire prendre à son propre jeu aussi. Changez et vous serez considéré.
       smiley 
       


    • L'enfoiré L’enfoiré 24 mars 2010 13:33

      Je viens de signaler quelque chose à Fergus.
      Un changement qui n’est probablement pas sans raison. smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 24 mars 2010 14:03

      Shaw,

      Comme en tout, il faut sentir jusqu’où aller trop loin.
      Aujourd’hui, on dépasse les bornes dans les deux sens.
      On vire de l’un à l’autre comme s’il n’y avait pas de milieu.

      J’ai toujours trouvé bizarre le mot de « modérateur » pour ce qui est des articles.
      La modération, est la retenue qui porte à garder en toutes choses une certaine mesure.
      Mais aussi , « diminution » comme 2ème sens.
      « une certaine mesure » cela me fait penser le temps qu’il faut pour que le fut du canon se refroidisse.

      Tu vois, je fais des parallèles en permanence.
      Tout est dans tout et inversement.
       smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 24 mars 2010 14:12

      Shaw,

       « être considéré comme une forme de menace »
      Je suis un Bruxellois. Rien à voir avec l’esprit sur la gâchette que j’ai pu trouvé très souvent sur cette antenne.
      Nous avons l’autodérision comme force magique, indestructible.
      Pourquoi crois-tu que j’ai pris ce pseudo ?
      Colluche a fait bien plus de mal à la Belgique avec ses sketchs. Mais on l’aimait bien.
      Parce que justement en France vous manquez de ce regard avec effet miroir.
      Je suis un espion en France. Cela fait bien longtemps.
      Mais chut, ne va pas le répéter.


  • Papybom Papybom 23 mars 2010 21:10

    Bonsoir l’Enfoiré.

    Circulant dans l’Europe en Camping Car, je n’aime pas trop me fier à cette technique moderne. Il manque les hauteurs de pont par exemple, qui se trouvent sur une carte.

    Mon G.P.S est installé sur le siège passager. Et à lui seul, je garde ma confiance.

    En circulant, nous quittons souvent le trajet initial pour partir sur une curiosité. C’est souvent sur indication d’un natif du coin, que nous découvrons des richesses. Sans la contrainte du resto ou de l’hôtel, le GPS n’est pas obligatoire.

    Nous allons bientôt reprendre la route, mais pour notre nuit à Antwerpen, par exemple, je vais allumer «  Gertrude  » pour notre parking de tranquille.

    Donc, pour mais avec modération. Comme les dégustations des bières d’Abbayes.

    Cordialement.


    • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 21:58

      Papybom,

       " Les hauteur du pont qui se trouvent sur une carte ?
      Je demande des précisions.

      Avec modération, bien sûr. Avec des exercices de vérification comme je le disais.
      Les bières d’Abbayes, certainement pas en même temps. 
      En allant à Antwerpen, il y a de nombreux tests possibles dans de petits ballons
       
      Cordialement..


  • ddacoudre ddacoudre 23 mars 2010 21:13

    bonjour l’enfoiré

    « Le GPS n’agit d’ailleurs pas de manière très différente du »GPS« interne de notre cerveau. »
    le désir d’aller vite et de ne pas se tromper nous construit des dictatures systémiques. il faut donc en conclure que notre cerveau est une structure dictatoriale qui lit sa route et nous dictes ses choix.
    heureusement que les possibilités sont immenses ce qui nous donne le sentiment de choisir et d’être libre.
     mon GPS me dit souvent « recalcul, » même là j’ai l’esprit transgressif.

    cordialement.


  • L'enfoiré L’enfoiré 23 mars 2010 22:02

    ddacoudre,
     notre cerveau nous dicte ses choix, oui.
     Assez vite, là c’est pas sûr.

     Le « recalcul » je l’avais dans mon ancien et pour se donner du souffle, il le disait.
     Ce n’est plus le cas, sur les nouveaux.
     Probablement un processeur plus rapide.


  • ChatquiChouine ChatquiChouine 23 mars 2010 23:29

     Pendant plus d’un an au chomage, le GPS a été une aide plus que précieuse pour arriver à l’ heure, sans stress aux différents entretiens que j’ai pu avoir dans de multiples villes que, pour la plupart, je ne connaissais pas.
     Je dis donc merci a cette techno qui m’a libéré d’un stress énorme pour les dépacements importants.
    Maintenant, quand je prend la moto, y a pas de GPS mais le but de la ballade est tout autre.
     On se lache un peu sur les départementales, on fait une pose dans le troquet du village, et on repart ...par là, on verra bien ce qu’on y trouve...et ça aussi c’est sympa.
     2 approches complémentaires en quelques sorte.


    • L'enfoiré L’enfoiré 24 mars 2010 08:32

      Bon témoignage.
      Un Belge dirait qu’il garde un verre d’eau plein et un verre vide sur sa table de nuit.
      Parce qu’il y a des jours où il a soif et des jours où il n’a pas soif. smiley


  • Philippe D Philippe D 24 mars 2010 18:32

    Mince, j’ai du me perdre, y a personne ici.

    Putain de GPS, c’est où la steppe ?

  • Philippe D Philippe D 24 mars 2010 20:34

    Guy,


    Désolé d’avoir un peu abusé de votre hospitalité, finalement il ne se passe rien.
    Soir à tous zé à toutes.

  • L'enfoiré L’enfoiré 25 mars 2010 08:57

    Shaw,
     Je crois qu’on ne s’est pas compris.
     J’ai dit à la semaine prochaine, à ce qui me semble. Alors, on ferme et je ne suis pas en permanence derrière mon écran.
     Après mon dernier contact vers 14:00, voila le bordel. Voilà que tu casses le havre de paix, comme tu le disais, avec une discussion entre toi et ton miroir.
     Tu t’es shooté, ou quoi ?
     Discussion qui n’était plus du tout orienter par un GPS, ni par de l’exercice mental d’orientation.
     L’église, j’en ai rien à foutre. Je ne fréquente pas.
     Alors, si tu veux rester « copain virtuel », faudra que tu te reposes un peu.
     Conseil d’ami.
     smiley


  • mika.baila-girl mika.baila-girl 25 mars 2010 15:26

    Bon, qu’est ce qu’on fait maintenant le Cavalliere ?
    On a du taff sur la planche là : Beds are burning c’est bien du réel.


  • L'enfoiré L’enfoiré 25 mars 2010 15:32

    Le Cavaliere fait ce qu’on lui dit. Plus de taff sur la planche.
    Ca c’est dans le virtuel.
    On s’oriente par ici. smiley


  • Philippe D Philippe D 25 mars 2010 15:38

    Cavaliere (un seul l) deux solutions :

    Silvio Berlusconi ( écouter), surnommé Il Cavaliere1, né le 29 septembre 1936 à Milan, est un homme d’affaires et homme politique italien.

    Fondateur de l’holding financière Fininvest, puis du groupe de communication Mediaset, Silvio Berlusconi est, en 2010, selon le magazine Forbes, le deuxième homme le plus riche d’Italie et le 74eplus riche au monde, avec des actifs estimés à 9,0 milliards de dollars américains2.

    Fondateur du mouvement politique Forza Italia, il occupe pour la première fois le poste président du Conseil de mai 1994 à janvier 1995. Revenu à la tête du gouvernement en juin 2001, Silvio Berlusconi est battu de justesse par la coalition de centre-gauche cinq ans plus tard.

    Suite à la victoire du Peuple de la liberté, formation de centre-droit créée par lui-même, aux élections généralesIl Cavaliere est nommé pour la troisième fois à ce poste, le 8 mai 2008, par le président Giorgio Napolitano.

    Silvio Berlusconi est le deuxième président du Conseil italien de l’après-guerre à la longévité la plus longue (plus de sept ans en janvier 2010).


    Ou 


    Du grec philos, « ami », et hippos, « cheval ».
    Prénom masculin. 


  • L'enfoiré L’enfoiré 25 mars 2010 16:12

    Mika,
     Merci. Tu as connu le grand bleu Demian West ?
     Vieille connaissance que j’ai un peu chahuté, d’ailleurs.
     


    • mika.baila-girl mika.baila-girl 25 mars 2010 16:17

      Juste parce que tu le vaux bien et parce que tu m’as accordée l’hospitalité, bien sûr je connais ce faux bandit de grands chemins, mais il fait pas le pli face aux grands b(p)lan(c)s.

      @+ (pas de rappel possible)


    • Philippe D Philippe D 25 mars 2010 16:18

      Mika est toute jeune Guy, elle ne peut pas avoir connu DW.


      N’est-ce pas Mika ?

    • Philippe D Philippe D 25 mars 2010 16:19

      Plus agée que je ne pensais alors. smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 25 mars 2010 16:21

      Le virtuel est trompeur.
      Mon billet suivant comme je l’ai dit plus haut sera un anniversaire. Il ne sera pas le seul d’ailleurs.
      Je vous invite.
      Là, on pourra déconner  smiley


  • L'enfoiré L’enfoiré 25 mars 2010 16:22

    Ce sera pour la fin du mois.


  • L'enfoiré L’enfoiré 30 mars 2010 14:58

    Shawford,

     Pas mal la tête de l’avatar !
     
     Comme je l’avais dit les choses allaient changer ailleurs, une semaine après.
     Nous y sommes.
     Là pas de problème. on s’y amuse. C’est même recommandé.
     smiley


  • L'enfoiré L’enfoiré 24 avril 2010 20:49

    Une Brebis Hors Ville (une BHV ?)


  • L'enfoiré L’enfoiré 24 avril 2010 21:09

    Shaw,
     Ce n’est pas mon article. Quand je suis à bord, c’est moi qui oriente.
     Dans cet article sur la Belgique, on manque de suivi de la part de l’auteur.
     Je n’aime pas les articles envoyés par procuration.
     J’ai été sur le site de l’auteur. Beaucoup d’articles, casse pipe, mais qui ne les recollent pas.
     Si tu vas lire mes commentaires sur mon article, tu verras que l’enthousiasme à donner des commentaires étaient très limités.
     N’en n’ont rien à foutre, les Français.
     D’où mon pavé dans la marre avec les ch’tis à connecter avec la Wallonie.
     


    • L'enfoiré L’enfoiré 24 avril 2010 21:19

      Berk... 
      Près de 200 ans, nous ont séparé. Entre un belge et un français.... ???
      Même l’humour n’est pas le même.
      Si tu ne connais pas la zwanze de Bruxelles, t’as un problème pour venir par ici et c’est pas du ch’ti, le bruxelois, un langage entre flamand et français.
      On sait ce que c’est qu’un pistolet à l’américain, une loque à relocter.
       smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 24 avril 2010 21:23

      T’as une machine à moinsser les commentaires ou quoi ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 24 avril 2010 21:34

      Vilistia,

      « les belges du BHV vont venir envahir la France ! »
      Pas du tout. Les Wallons pourraient bien s’entendre avec les ch’tis.
      Comme je l’ai dit, ils se comprennent.
      Etonnant qu’il n’y ai pas de ch’ti qui réagissent.


  • L'enfoiré L’enfoiré 24 avril 2010 21:36

    J’ai l’impression qu’il y a depuis quelques temps, un agent moinsseur qui ne fait plus que ça.
    Je me demande si ce n’est pas Poil Vache.


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