HeToo : On te croit, Jacques
Si des féministes se permettent de donner raison à toute accusation d’hommes, avant toute enquête, pourquoi ne pas faire de même dans l’autre sens ?
Il y a environ un mois Jacques Doillon était la cible de Judith Godrèche, la nouvelle « procureure » MiTwo France. Je ne m’étendrai pas sur la vie de l’actrice, qui n’a jamais été déclarée irresponsable de ses actes. Il est permis de penser qu'elle a choisi sa vie. Je me concentrerai sur les propos du cinéaste.
Il répondait en avril à l’accusation de viol.
« Parce que depuis deux mois, j’ai entendu des ignominies sur moi et que personne n’a jugé bon d’écouter ce que j’avais à dire. »
De quoi doit-il se défendre ?
« Je n’ai jamais promis de rôle à quiconque ni profité de ma position de réalisateur pour obtenir des faveurs sexuelles. »
Plus précisément :
« Je n’ai jamais eu de rapport intime avec Judith Godrèche. Je n’ai jamais été attiré par elle. »
Il a d’ailleurs posé plainte contre l’actrice pour diffamation.
« Judith Godrèche a ouvert le bal et fait de moi son bouc émissaire. Les autres accusations l’ont suivie. Il semble que l’effet de meute décrit en psychologie s’applique là parfaitement (…) Quand j’ai appris les accusations de Judith Godrèche, j’ai ressenti de la sidération, de la stupéfaction et de la colère. »
Il réfute pareillement les accusations d’avances faites par Isild Le Besco et celle d’Anna Mouillais.
L’effet de meute est évident, et l’usage du tribunal médiatique après autant d’années, malhonnête. Mais cela suffit à tuer publiquement une personne.
Je pense que les hommes doivent se réveiller et poser des barrages contre la haine qui les frappe. Ils ne sont pas forcément des saints, (elles non plus), mais les méthodes actuelles sont scélérates.
Nous devons dire même sans le connaître : « Jacques, nous te croyons. » Cela peut choquer, tant mieux.
Pas sûr que cela serve mais on peut essayer.
Certains, ils me le disent, n'iront pas jusque là, car ils se méfient de tous les témoignage, qu'ils soient à charge ou à décharge. D'autres condamnent d'abord et avant tout Me-too qui n'est qu'une délation et non une preuve, une caricature de justice. La seule, la vraie Justice c'est le dépôt de plainte, l"enquête et le procès. Avec Me-too, on détruit la présomption d'innocence indispensable dans une société qui se veut démocratique. Le féminisme Me-too est un danger civilisationnel.
Je comprends les réticences. Paroles, paroles... Mais j'aime cette petite provocation par inversion du discours. Et puis tant qu'à aller au clash, qu'au moins l'homme accusé publiquement reçoive une contre-force pour ne pas voir sa carrière brisée. Aujourd'hui à la moindre accusation il est mis de côté. Si une cohorte clamait "On te croit", cela aurait-il un effet protecteur ? À voir.
53 réactions
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Christophe 12 juin 15:34Na pas oublié que certaines associations féministes voulaient (veulent toujours ?) inverser le sens de la justice française justement pour les plaintes pour abus sexuel, viol, ... jugeant que la justice ne condamne pas assez les hommes après les plaintes de femmes.
Ce comportement doit en effet être combattu. La phase que vous citez Ils (i.e. les hommes) ne sont pas forcément des saints, (elles non plus), mais les méthodes actuelles sont scélérates.
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Christophe 12 juin 15:43@Christophe
Pour abonder dans la remarque souvenez vous de l’article de Aurore Van Opstal sur ce site.
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pemile 12 juin 16:40@Seth « C’est son nom ou ya une faute d’orthographe ? »
Anna Mouglalis, mais l’auteur semble dérangé par les témoignages et se venge comme il peut ?
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hommelibre 13 juin 16:47@pemile
Ridicule. Faut oser dire une telle connerie. La bile remonte, pas aimé mon article ? La bile empêche de réfléchir. Pensez-y. -
pemile 13 juin 17:16@hommelibre « La bile remonte »
Tu n’assumes pas ta faute dans l’orthographe de son nom ?
« pas aimé mon article ? »
Prétendre que « la haine frappe les hommes » et affirmer que si un type dit qu’il est innocent cela prouve qu’il est innocent j’ai beaucoup de mal à adhérer !
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hommelibre 13 juin 18:39@pemile
2ème fois ridicule : faire une faute d’orthographe n’est pas une atteinte personnelle. Par contre, chez toi, cela semble très important vu la place que tu donnes dans tes commentaires. L’orthographe avant le fond. Mais c’est ton problème.
Pour le reste, c’est exactement ce qui se passe en sens inverse (j’ai d’ailleurs bien parlé d’inversion) : si une femme dit être victime cela prouverait qu’elle l’est ? J’ai aussi beaucoup de mal à adhérer. Le but de l’inversion est de montrer la vilenie d’accusations non prouvées mais auxquelles elles disent toutes : « On te croit ».
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Christophe 13 juin 19:51@hommelibre
(j’ai d’ailleurs bien parlé d’inversion) : si une femme dit être victime cela prouverait qu’elle l’est ?
Votre début d’article fournit le texte suivant : Si des féministes se permettent de donner raison à toute accusation d’hommes, avant toute enquête, pourquoi ne pas faire de même dans l’autre sens ?
Il suffit juste de savoir lire
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pemile 13 juin 21:53@hommelibre « faire une faute d’orthographe n’est pas une atteinte personnelle »
Transformer un nom de famille de Mouglalis en « Mouillais » ça ne tient pas de la simple faute d’orthographe mais plus du lapsus !
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Buzzcocks 12 juin 16:54J’ai souvenir dans les années 90 d’un collègue qui pouvait balancer en plein open space « machine j’aime quand tu t’habilles comme ça, j’ai le gourdin toute la journée » ou « trucmuche, tas les plus beaux seins de la boite, tu me les montres ? »
Et nous, on ne savait pas trop quoi faire, certains rigolaient bêtement. En tout cas, lui, il était content de ses vannes et ne voyait pas le mal à balancer des trucs très cons.
C’est marrant, pas plus tard que hier, je disais à un collègue que j’étais parti en week end avec une amie, et sa réponse fut aussi de très haut niveau « t’as pas essayé de lui mettre un doigt ».
Je dois être con, ma main est restée éloignée... non, je n’ai pas essayé de lui coller mon doigt. Ca semble tellement trivial de coller un doigt dans une foufoune à portée.
Et encore plus loin dans le temps, j’ai fait un stage dans une boite où un mec avait scanner la photo du bébé de la secrétaire et avait mis une bite à la place du hochet. Qu’est ce qu’on se marre quand même dans le monde de l’industrie. C’est l’esprit Bigard, on se marre.
Depardieu aussi ne voit surement pas le mal à caresser un sein d’une maquilleuse ou dire à une nana qu’il lui lecherait bien la moule.Ca fait partie de l’humour désopilant style chansonnier !
Dans les années 80, il y avait un un dossier de l’écran où une écrivaine avait parler de son viol par son père lorsqu’elle était enfant. Le lendemain dans le courrier des lecteurs, des mecs se plaignaient à Antenne 2, de quel droit on invitait une donneuse de leçons pareil ?
J’imagine que ce Doillon doit aussi être un peu dans ce genre : « je ne vois pas trop ce qu’on me reproche, tout le monde tripote des filles, pourquoi on me fait chier après tout ? »
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pemile 12 juin 17:02@Buzzcocks « Et nous, on ne savait pas trop quoi faire »
Le fameux état de sidération ?
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ZenZoe 12 juin 20:18@Buzzcocks
Merci infiniment pour vos propos. Rares, de la part d’un homme. Ceux-ci ont plutôt tendance à nier ou regarder ailleurs, ou reporter la faute sur les femmes.
Vous devez être quelqu’un de bien !
L’auteur peut bien défendre Doillon, le fait est qu’il ne sait pas ce qui c’est passé, mais il ne peut pas nier qu’il y a eu et qu’il y a toujours des abus, même aujourd’hui !
Ceci dit, je ne nie pas non plus que certaines femmes ont bien profité et abusé de la promotion canapé, et j’ai honte pour elles. -
Christophe 12 juin 21:54@ZenZoe
Merci infiniment pour vos propos. Rares, de la part d’un homme. Ceux-ci ont plutôt tendance à nier ou regarder ailleurs, ou reporter la faute sur les femmes.
Si le premier exemple de Buzzcocks met en évidence un abruti qui s’adresse de façon outrancière à des femmes, il leur revient (aux femmes) de l’envoyer paitre, je ne vois pas en quoi cela troublerais quelqu’un d’autre que la ou les femmes à qui il c’est adressé. Honnêtement des idiots il y en a partout je ne vais pas à chaque fois intervenir pour de telles niaiseries. Ce cas là, c’est con et puéril donc ne nécessite aucune attention. J’ose espérer qu’une femme est capable de se défendre verbalement et rien ne confirme que l’auteur de propos abuserait d’une femme.
Le second cas est symptomatique d’un discours qui pourrait choquer une femme, en effet, mais les femmes entre elles font aussi bien voire pire lorsqu’elles parlent d’un mec qui leur plait ... et là le pauvre Buzzcocks serait tout aussi choqué ? Vous aussi je suppose ?
Quant au troisième cas, ce n’est pas non plus l’apanage des hommes ou alors vous n’avez jamais rencontré de femmes un peu plus délurées que la moyenne, même dans le monde du travail.
Je trouve le témoignage de Buzzcocks bien naïf et emplie de niaiserie, voir de frustration, mais cela reste son problème pas le mien.
Par exemple j’ai aussi des cas particuliers qui pourraient vous faire réfléchir. Comme mon père frappait ma mère, j’ai toujours eu horreur de voir des hommes frapper des femmes. Quand je le voyais j’intervenais physiquement pour frapper l’homme. Et bien il m’est arrivé pas mal de fois de me faire engueuler ou frapper par la femme. J’en conclus surtout que si les choses étaient aussi simples il y a longtemps que ça se saurais.
Je pense surtout qu’il y a une très grosse différence entre l’agression verbale et l’agression physique et j’ai plus souvent vu des femmes user de l’agression verbale que des hommes dans les accrochages intersexes. Par contre j’ai plus souvent vu des hommes user de violences physiques contre une femme que l’inverse, même si tous les cas arrivent.
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colibri 13 juin 09:53@Christophe
Si la femme n’accepte pas d’être défendue c’est qu’elle est névrosée , masochiste et qu’elle a vécu des violences dans son enfance , et recherche inconsciemment celà , , mais ca ne signifie pas qu’il ne faut pas l’aider quand même et lui montrer ce qui est normal ou pas .Quand une femme frappe celui qui la défend elle n’a pas un comportement normal , mais pathologique ;
Et le sujet du post ne concerne pas les violences mais les abus sexuels et leur judiciarisations .Les abus sexuels ne tombent pas tous sous le coup de la loi , quand la femme a été consentente il est très difficile ensuite d’évoquer la sidération , et le non consentement .Et si les femmes dénoncent si longtemps après c’est parcequ’elles souffrent et souvent n’ont pris conscience qu’elles sont subie une agression que des années après .
C’est tres bien qu’elles en parlent de façon à sensibiliser pour changer les comportements inapropriés. -
ZenZoe 13 juin 10:30@Christophe
Je trouve le témoignage de Buzzcocks bien naïf et emplie de niaiserie, voir de frustration, mais cela reste son problème pas le mien.Son témoignage n’est pas naïf, il reflète la réalité vécue par les femmes au quotidien. Vous illustrez parfaitement ce que je voulais dire, le manque de prise en compte pour ne pas dire le refus d’un climat sociétal et des expériences vécues intimement par les femmes (dont vous ne connaissez rien, car être témoin n’a pas les mêmes conséquences qu’être victime directe), et la tentative éculée de retourner le sujet vers la violence féminine, ou pire, leur passivité (elles n’ont qu’à se défendre les cloches...)
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Aristide 13 juin 10:41@ZenZoe
Le problème de ce sujet est qu’il essentialise les comportements masculins qui en fait ne sont que les comportements d’une infime minorité. Personne, en tout cas pas moi, ne conteste que certains hommes en position de « pouvoir » puissent se comporter comme des salauds.
D’ailleurs, le même type de « généralisation » se produit sur la répartition des taches dans les couples.
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Christophe 13 juin 11:39@ZenZoe
Je ne dis pas que ce sont des cloches mais vous êtes incapables de vous défendre verbalement personne n’y peut rien. Tant je peux comprendre que physiquement c’est plus compliqué pour une femme mais pas verbalement.
Je connais très bien les femmes, je vis dans des milieux féminins que ce soit familialement où tous mes enfants sont des femmes, dans mes activités associatives où 98 % sont des femmes. Je n’ai pas de leçon à recevoir d’une femme en particulier sur ce point, peut-être même que vous ne savez rien des femmes, en être une n’est pas une garantie de connaître toutes les femmes.
Ce n’est pas le manque de prise en compte dont je parle. Vous parlez de prédation, il a aussi des prédatrices ; je l’ai écrit plus loin. Ce mécanisme n’est pas exclusivement masculin mais les hommes traitent sans doute différemment ce type d’agression que les femmes.
Je discute avec mes 4 filles de choses très intimes, le sexe n’a jamais été un tabou et elles me parlent en effet de tout ce qu’elles vivent mal ou vivent bien ; même de leur position sexuelle préférée. Des agressions vous pensez réellement qu’il n’y a que les femmes qui les subissent, dans quel monde vivez-vous ? Les hommes ne les appréhendent sans doute pas de la même façon et réagissent différemment mais nous aussi nous sommes agressez et parfois même par des femmes.
La violence féminine existe. Niez-vous qu’elle existe ? Vous croyez réellement que seules les femmes sont soumises aux violences de la société ? Seriez-vous à ce point nombriliste ?
Et je ne parle pas de passivité. Certaines femmes aiment sans doute se faire remarquer et haranguer, d’autres non. Est-ce une agression ? Non pas du tout. On le vit bien pour certaines, on le vit mal pour certaines ... c’est le problème de la vie en communauté. D’ailleurs comme dit précédemment, la même chose arrive à des hommes.
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ZenZoe 13 juin 11:55@Aristide
On est bien d’accord, chaque individu est unique, homme ou femme..
Pour autant, il y a quand même un ’’climat’’ à prendre en compte, fait de solidarité masculine tacite, d’intimidation, d’un souhait de ne rien bousculer. Climat qui se traduit par de petits gestes en apparence anodins mais révélateurs d’une déséquilibre des pouvoirs (une tape ’’amicale’’ sur les fesses de la serveuse par exemple, surtout lors d’une soirée alcoolisée, et personne ne bronche). J’ai été témoin et victime, je sais de quoi je parle. Ceci dit, les choses ont quand même évolué positivement depuis quelques décennies, cela prend du temps mais on y arrive ! -
ZenZoe 13 juin 12:01@Christophe
Comme dans notre dernier échange lors d’un article précédent, vous faites preuve d’hostilité, et comme la dernière fois, j’arrêterai là notre échange. J’ajoute quand même que votre prétention à connaître les femmes mieux qu’elles-mêmes, et d’insinuer qu’elles n’en sont pas quand elles contredisent vos propos, est juste grotesque. -
cevennevive 13 juin 12:15@ZenZoe, bonjour,
En effet, nous sommes d’accord.
Pourtant, et c’est juste pour rire, ce matin j’ai dû changer ma bouteille de gaz. La bouteille pleine était au garage. J’ai des escaliers...
Pour une petite tape sur la fesse, j’aurais bien accepté qu’un homme vienne m’aider à trimballer ce poids mort !
Parfois, des bras d’homme sont bien utiles.
Quelquefois, ils sont agréables, mais pas toujours. Quelquefois ils nous manquent, mais quelquefois ils sont de trop ! -
Christophe 13 juin 12:32@ZenZoe
J’ajoute quand même que votre prétention à connaître les femmes mieux qu’elles-mêmes
vous faites preuve d’hostilité ?
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Aristide 13 juin 12:33@ZenZoe
Pour autant, il y a quand même un ’’climat’’ à prendre en compte, fait de solidarité masculine tacite, d’intimidation, d’un souhait de ne rien bousculer.
Je ne parle que pour ce que je connais de ces affaires, de mon entourage familial, amical ou anciennement professionnel, je n’ai jamais, non jamais, constaté une quelconque solidarité masculine, tacite ou je ne sais quoi. Sauf à considérer que contester l’assertion « je vous crois » qui suffit à ignorer la présomption d’innocence vous classe dans le camp des abuseurs !!!.
Après qu’entre hommes, certains se complaisent à « rire » de blagues salaces ou un tantinet misogynes n’a rien à voir avec ce que vous condamnez, à juste titre, tous ces « petits gestes » irrespectueux.
Ceci dit, les choses ont quand même évolué positivement depuis quelques décennies, cela prend du temps mais on y arrive !
Je m’inscris en faux contre cette affirmation qui laisse à penser que les anciens, dont je suis, seraient les principaux responsables de ces comportements plus que contestables. Les jeunes à l’abri de ces dérives ...
Je crois à l’éducation qui est un tout, le respect des autres et des femmes n’est pas une nouveauté. En tout état de cause, pas pour moi, j’ai été élevé dans cette idée. Et mes enfants, j’en ai quatre, les petits enfants, ils sont 8, sont tous respectueux des règles. Ils ne sont pas parfaits, mais il y a des sujets sur lesquels eux-mêmes ne transigent pas...
L’éducation et le milieu culturel ...
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Christophe 13 juin 12:39@ZenZoe
Je crois surtout que nous n’avons pas du tout la même approche.
une tape ’’amicale’’ sur les fesses de la serveuse par exemple
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Aristide 13 juin 12:40@cevennevive
Pour une petite tape sur la fesse, j’aurais bien accepté qu’un homme vienne m’aider à trimballer ce poids mort !
Je suis sûr qu’un simple petit mot de remerciement bien tourné serait mieux accueilli par la quasi-totalité des hommes, enfin de ceux que je connais. Et cela, sans présumer de la qualité et de l’esthétique de vottre fesse ...
Nous ne sommes pas tous, de ces primates qui ne savent qu’apprécier le toucher ...
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cevennevive 13 juin 12:50@Aristide, bonjour,
Mais oui, c’était juste pour rire !
Un remerciement souriant suffit largement.Je suis parfois excédée par toutes ces nanas qui viennent chouiner parce que certains de ces messieurs ne les respectent pas. Beaucoup d’entre elles se vêtent ou se conduisent comme si elles n’attendaient que cela. Vous ne trouvez pas ?
Quant à l’éducation, vous avez tout à fait raison.
Je suis une vieille dame, et tout au long de ma vie, la « main aux fesses » m’a toujours fait prendre mes jambes à mon cou : fuir les butors et les grossiers. -
Christophe 13 juin 13:00@ZenZoe
Si vous avez perçu de l’hostilité je m’en excuse.
Sachez qu’il y a une chose que je ne supporte pas, les procès d’intention et vous en avez fait un : Vous illustrez parfaitement ce que je voulais dire, le manque de prise en compte pour ne pas dire le refus d’un climat sociétal et des expériences vécues intimement par les femmes (dont vous ne connaissez rien, car être témoin n’a pas les mêmes conséquences qu’être victime directe), et la tentative éculée de retourner le sujet vers la violence féminine, ou pire, leur passivité (elles n’ont qu’à se défendre les cloches...)
Je ne cherche rien, je raisonne au niveau de la société, sans mettre d’un côté les femmes et de l’autre les hommes ; ce n’était d’ailleurs pas la séparation des deux dans les luttes féministes des années 2000 mais il semble bien que ça le soit devenu.Votre propos repose sur l’exclusivité victimaire des femmes et pire, que seuls les hommes sont les bourreaux.
Je fais peut-être fausse route aussi dans l’interprétation de ce que vous écrivez, ce qui signifie que nous ne parvenons pas à comprendre le moindre propos émanant de l’autre.
Je ne nie pas que les femmes aient des expériences intimes dans la société, mais vous expurgez du débat les expériences intimes des hommes dans la société. Il faut d’abord regarder l’ensemble pour tenter de comprendre ; la société est devenu beaucoup plus agressive de façon générale à l’égard de tous et pas que des femmes.
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Aristide 13 juin 13:10@cevennevive
Je suis parfois excédée par toutes ces nanas qui viennent chouiner parce que certains de ces messieurs ne les respectent pas.
Il me semble que le respect des autres ne souffre d’aucune exception !!!
Beaucoup d’entre elles se vêtent ou se conduisent comme si elles n’attendaient que cela. Vous ne trouvez pas ?
Non, pas du tout, je ne trouve aucune excuse à ces comportements irrespectueux.
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SilentArrow 13 juin 15:13@Buzzcocks
Et nous, on ne savait pas trop quoi faire, certains rigolaient bêtement.
En Espagne, une grosse limace LGBTQQQ fait des commentaires dégoûtants sur un enfant de 3 mois. Le père de l’enfant monte sur la scène et lui colle des baffes en lui disant ses 4 vérités.
Il y en a qui savent quoi faire.
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hommelibre 13 juin 16:59@ZenZoe
« une tape ’’amicale’’ sur les fesses de la serveuse par exemple »
Je ne sors pas souvent au resto, moins qu’avant, et quelque chose a dû m’échapper. Drague j’ai vu, tape sur les fesses je n’ai jamais — jamais — vu devant moi dans un resto. -
Christophe 13 juin 17:21@hommelibre
Je confirme que cela arrive, une de mes filles a été serveuses d’abord dans des restaurants et ensuite dans un bar, et c’est dans un bar que cela lui est arrivé.
Elle est disons solaire, joyeuse et très heureuse de rencontrer les gens, elle parle facilement et cela a peut-être pu laisser entendre que l’homme pouvait se permettre certaines libertés (attention ce n’est pas une excuse). Quand il a reçu une gifle en retour, il a compris mais il est allé se plaindre au propriétaire ... un homme qui par solidarité masculine l’a viré de son café.
Bon c’est quand même très très rare, de là à le sortir comme exemple pour généraliser une règle de prédation masculine derrière, c’est un raisonnement assez douteux.
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colibri 13 juin 09:33C’est moins une question de justice que de vouloir rétablir la vérité des faits , et de dénoncer des comportements inapropriés, immoraux , dérangeants , qui font souffrir et qui ne tombent pas forcément sous le coup de la loi .
Les victimes ne cherchent pas à aller en justice ni à porter plainte mais juste à faire reconnaitre publiquement ce qu’elles ont subit et qui les a fait souffrir et les fait encore souffrir ,
Celà en partie pour se reconstruire (en disant ce qu’elles ont vécus et qui n’était pas normal , comme une violence ) et aussi pour que ces comportements soient montrés du doigts et que les prédateurs réfléchissent à 2 fois avant de se laisser aller à leurs pulsions. .
Il n’est pas interdit d’être un prédateur , consommateur de femmes consententes, de manipuler les femmes pour leur faire miroiter un rôle (pour les actrices) ou un poste etc ,et de les exploiter sexuellement dans un contrat de dupe , mais est-ce bien pour autant ?
les victimes ne portent jamais plainte car elles savent très bien que les auteurs ne risquent rien , il n’y a pas de loi qui l’interdisent sauf pour les mineures et encore .
Elle ne font pour la plupart que révéler l’affaire ,et ne portent plainte que lorsque vraiment elles voient que l’auteur ne fait pas profil bas , mais revendique (comme Jacquot) , ou continue d’avoir pignon sur rue et de pérorer dans les médias comme G Miller , ce qui leur parait insupportable .
Le fond du problème est que le sexe s’est désacralisé depuis mai 68 , on a voulu déconnecter le physique des sentiments , B Jacquot parle du désir et non d’amour , il désire il n’aime pas .
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Christophe 13 juin 11:25@colibri
C’est moins une question de justice que de vouloir rétablir la vérité des faits , et de dénoncer des comportements inapropriés, immoraux , dérangeants , qui font souffrir et qui ne tombent pas forcément sous le coup de la loi .
Les victimes ne cherchent pas à aller en justice ni à porter plainte mais juste à faire reconnaitre publiquement ce qu’elles ont subit et qui les a fait souffrir et les fait encore souffrir
Ceux qui se posent victimes sont-ils des victimes ? Ce sont leurs propos qui font d’eux des victimes, quel niveau de confiance peut on accorder ? Parce" que c’est une femme elle dit la vérité ? Je connais autant de menteuses que de menteurs, choix cornélien.
Le seul choix qui s’offrent à elles si elles ont vraiment souffert et possèdent des éléments tangibles pour obtenir gain de cause, j’en suis désolé c’est la justice ; la seule démarche qui puisse tranchée sur des faits prouvés et non sur des dires dont on ne connait pas la source.
Celles qui ne veulent pas aller au tribunal font planer un doute sur la véracité de leurs dire, pour moi elles surfent sur la grande mode des jury populaires cher aux réseaux sociaux, des jury qui condamne sana aucun élément factuel. Dans ce cas, la vraie victime est l’accusé.
Il n’est pas interdit d’être un prédateur , consommateur de femmes consententes, de manipuler les femmes pour leur faire miroiter un rôle (pour les actrices) ou un poste etc ,et de les exploiter sexuellement dans un contrat de dupe , mais est-ce bien pour autant ?
les victimes ne portent jamais plainte car elles savent très bien que les auteurs ne risquent rien , il n’y a pas de loi qui l’interdisent sauf pour les mineures et encore.
Le fond du problème est que le sexe s’est désacralisé depuis mai 68 , on a voulu déconnecter le physique des sentiments , B Jacquot parle du désir et non d’amour , il désire il n’aime pas .
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hommelibre 13 juin 17:12@colibri
Dois-je comprendre que parler en public à des millions de gens qui ne vous connaissent pas et qui ne seront d’aucune utilité pour vous, est une nouvelle sorte de thérapie ? Bonjour les dégâts.
Quand on parle en public on sait qu’on s’expose et qu’on expose au pilori qqn d’autre, sans aucun moyen de vérifier.
Parler, oui, à des proches fiables, à la personne en question. Serait-ce moins difficile de parler à des millions de gens qu’à une seule ?
J’ai subi des choses que je ne raconterai pas, c’est du passé, je l’ai réglé par moi-même. J’ai aussi fait des erreurs et on me l’a dit. Les femmes dont j’ai croisé la route n’étaient pas de pauvres petites choses (je déteste cette image de la femme). J’ai appris à ne pas être victime et à me poser des règles de comportement grâce principalement à des femmes.
Un homme peut se méprendre, une femme peut se méprendre, donc on doit d’abord discuter. Mais l’accusation publique, invérifiable, est une chose très grave.
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colibri 13 juin 19:37@hommelibre
Dois-je comprendre que parler en public à des millions de gens qui ne vous connaissent pas et qui ne seront d’aucune utilité pour vous, est une nouvelle sorte de thérapie ? Bonjour les dégâts.
Celles qui prennent la parole sur des hommes connus , le font dans un désir de vérité ,pour ne pas qu’un salopard puisse continuer tranquillement à être admiré par tous , alors qu’il ne le mérite pas : c’est la même démarche qu’à eu Félicité Herzog qui pour déboulonnoner dans un livre son idole de père , qui était d’après elle un pervers , une personne horrible avec ses proches , pareil pour Marina Picasso qui a descendu dans livre l’image de son père , pingre et pervers ...un génie du mal .
Dire la vérité pour que tout le monde le sache est salvateur , et réparateur , et sain , beaucoup plus sain que de continuer a ne pas connaitre la vérité sur les gens et à cacher leurs tares .
Celles qui le font ont plus à perdre qu’à gagner , elle le font dans un souci de vérité , et non pour accuser un innocent ,
Parler, oui, à des proches fiables, à la personne en question. Serait-ce moins difficile de parler à des millions de gens qu’à une seule ?
Elles le font aussi se confier aux proches , mais déboulonner l’idole s’inscrit dans un désir de vérité pour que tout le monde sache qui est vraiment cet homme connu , il faut que les gens sachent ce qui est vrai , lé réel , , et c’est la même chose dans les familles lambda pour l’inceste par exemple , il est important pour la victime que ses proches reconnaissent les faits , ce qui est .Et c’est une démarche très saine.
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Un homme peut se méprendre, une femme peut se méprendre, donc on doit d’abord discuter. Mais l’accusation publique, invérifiable, est une chose très grave.
Il ne s’agit pas de méprise mais d’hommes structurellement pervers comme G Miller , David Hamilton , Matznef , Jacquot etc qui ne sont pas normaux dans leur tête et qui ont abusés des femmes et d’enfants ,(Jacquot par ex attachait Judith et puis faisait les pires choses sexuelles , elle en a forcément été abiméE) , ce sont,des vampires de l’âme , car abuser sexuellement d’une personne c’est blesser son âme et beaucoup se suicident au pire , au mieux en sont détruite pour toute leur vie .
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Vous dites que la dénonciation est une chose grave parce que vous ne prenez pas la mesure de ce que peut être le mal d’une part ,
et d’autre part vous vous identifiez à des hommes qui ont un peu exagéré , parceque vous avez dans doute un peu exagéré et que vous ne voudriez pas mis en place publique , mais encore une fois ce n’est pas juste d’une exagération dont parle Judith Godrèche et les autres :c’est d’une vampirisation , une objétisation de l’autre pour son plaisir.
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hommelibre 13 juin 19:45@colibri
Je ne peux que redire ce que j’ai déjà dit, mais vu que vous vous lancez dans l’attaque personnelle, je me permets de considérer que votre intrusivité pose question.
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Christophe 13 juin 20:09@hommelibre
En fait certaines femmes qui interviennent sont parfaitement dans la catégorie que vous citez en début d’article :
Si des féministes se permettent de donner raison à toute accusation d’hommes, avant toute enquête.
Colibri cite même des exemples de femmes qui veulent démonter leur père parce que leur perception est la seule et unique vérité. Sans doute la seule perception qu’elles ont mais comme elles le disent ce ne peut être qu’une vérité absolue. En plus le mal est une représentation masculine, c’est évident et le bien ne peut être que féminin, allons soyons sérieux.
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Christophe 13 juin 20:40@colibri
Celles qui le font ont plus à perdre qu’à gagner , elle le font dans un souci de vérité , et non pour accuser un innocent
La vérité est un concept très difficile à appréhender. La vérité ne peux pas être des faits vu par une seule et unique personne puisque ces faits sont passés sous les fourches caudines de l’interprétation.
Accuser un innocent, pourquoi pas. Il existe des femmes perverses et certaines ont des comptes à régler.
Il ne s’agit pas de méprise mais d’hommes structurellement pervers comme G Miller , David Hamilton , Matznef , Jacquot etc qui ne sont pas normaux dans leur tête et qui ont abusés des femmes et d’enfants ,(Jacquot par ex attachait Judith et puis faisait les pires choses sexuelles , elle en a forcément été abiméE) , ce sont,des vampires de l’âme , car abuser sexuellement d’une personne c’est blesser son âme et beaucoup se suicident au pire , au mieux en sont détruite pour toute leur vie .
mais déboulonner l’idole s’inscrit dans un désir de vérité pour que tout le monde sache qui est vraiment cet homme connu
Quant à Judith Grodrèche à laquelle vous faites référence, où étaient ses parents quant elle avait 14 ans ? Je peux vous dire que beaucoup de parents interviennent quand une personne majeure couche avec leur adolescent ou adolescente et qu’ils le savent. Là rien alors que son idylle était dans les journaux ? Vous n’avez pas l’impression qu’il y a comme un trou d’air quelque part ?
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colibri 13 juin 20:55@Christophe
il y a bien sur aussi des femmes perverses , mauvaises , comme Hervé Bazin l’a décrit dans un livre sur sa mère :un fils qui déboulonne sa mère le fait pour la même raison qu’une fille :désir de dire le vrai , décrire le réel , dire le mal chez les êtres , un parent normalement est bienfaisant , et bien non il y a des êtres malfaisants qui détruisent leurs enfants ( le fil de Maurice Herzog s’est suicidé et pour sa soeur c’est de la faute de son père ) .Comdamneriez vous Hervé Bazin d’avoir dénoncé sa mère ?
On peut remarquer que Judith G n’est pas la seule à avoir dénoncé les agissements de Jacquot et Doillon , il y a une sorte de naiveté ou de mauvaise foi à penser que puisqu’il l n’y a pas de preuves les victimes doivent se taire , il n’y a pas de raison de cacher ce qui nous est arrivé ,
Vos propos ressemblent à du déni ,
cela me rappelle un oncle dont l’un des amis a eu un procès pour pédophilie et bien quand on lu parlait de cet ami il était dans le déni et disait que ce n’était pas possible , il ne le croyait pas ,
de même une de mes cousines à 20 ans c’est fait tripoter par un ostéopathe ami de son père , quand elle en a parlé à son père il n’a pas relevé fait comme si il n’avait pas entendu et que sa fille avait dit une incongruité , il n’est pas facile de remettre en cause les gens qu’on qu’on connait , et il y aussi une solidarité masculine chez certains , qui leur font soutenir ceux auquels ils s’identifient :
finalement ca pourrait bien m’arriver aussi , -
colibri 13 juin 21:10@Christophe
La vérité ne peux pas être des faits vu par une seule et unique personne puisque ces faits sont passés sous les fourches caudines de l’interprétation.
Vous parlez la d’impression , mais ce dont il s’agit ce sont des faits :
Judith G dans son livre décrit comment Jacquot l’attachait pendant des heures à une rampe d’escalier , les victimes de G miller décrivent des attouchements etc ,
il ne s’agit pas juste d’interprétation mais de faits ,et les preuves sont difficiles à donner , quand la belle fille de d’O Duhamel parle du viol de son frère , il n’y a aucune preuve , ce n’est pas pour porter plainte il y a presription c’est juste pour dire le vrai , et par la suite Duhamel a bien reconnu les faits .....
Matznef a bien reconnu les faits , il a tout décrit dans ses livres , ses viols ,mais il appellait ca l’amour des enfants , vivre une histoire d’amour ,Il y a prescription po
9ur la plupart de ceux qui ont été dénoncés , ce n’est pas pour ca qu’il sont innocent , O Duhamel , Matznef etc ne seront jamais jugé , ce n’est pas pour ca qu’ils sont innocents ,Ce n’est parceque les parents de JG ont été défaillants que celà exonère Jacquot et Doillon .
Un prédateur c’est justement celà :profiter de la faiblesse d’un enfant , dont les parents ne s’occupent pas . -
Christophe 13 juin 21:33@colibri
Vous parlez la d’impression , mais ce dont il s’agit ce sont des faits :
Judith G dans son livre décrit comment Jacquot l’attachait pendant des heures à une rampe d’escalier , les victimes de G miller décrivent des attouchements etc ,
il ne s’agit pas juste d’interprétation mais de faits ,Non, tout d’abord des faits sont des choses prouvées, pas racontées. Dites Judith Godrèche était attachée, il l’a menacé ou elle l’acceptait de bon gré ? N’était-t-elle pas l’instigatrice de ces pratiques ?
Elle écrit ce qu’elle veut, tant que cela se vend. Ce qu’elle écrit n’engage qu’elle et sa façon d’interpréter les évènements. Ce ne sont pas du tout des faits !
Je ne dis pas qu’il n’y a pas des pervers et que certains n’ont pas abusé, mais ce n’est pas parce que certains avouent l’avoir fait donc l’auraient fait que toutes les accusations se valent, certaines peuvent être faites uniquement pour détruire l’accusé. En fait je n’en sais rien et vous non plus.
Les prédateur c’est profiter d’une position de domination pour profiter de l’autre. Il y a des hommes et des femmes prédateurs. Jacquot et Doillon ne sont actuellement coupables de rien. Ils sont poursuivis et on verra ce qu’en dit la justice. Judith Godrèche est aussi poursuivit pour diffamation par Jacques Doillon et elle risque de perdre ... ce qui prouvera qu’elle raconte des conneries pour descendre son détracteur si elle perd son procès.
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Christophe 13 juin 21:43@colibri
Je ne suis pas dans le déni je refuse de condamner une personne sur les dires d’une autre.
C’est là toute la différence. Le monde n’est pas monolithique il existe une multitude de perception, quasiment autant que d’habitants sur la terre.
Oui Bazin a dénoncé sa mère, cela n’engage que lui et sa réalité qui n’est pas absolue.
Je n’ai jamais dit que les victimes devaient se taire, ce ne sont pas elles qui sont d’ailleurs fautives, ce sont les tribunaux populaires des réseaux sociaux qui sont immoraux et irrespectueux. Et aussi les victimes (fausses pour la plupart) qui utilisent ce support pour régler leurs comptes.
Comme l’auteur de cet article, je suis d’accord que les victimes en parlent mais quand on en vient à vilipender une autre personne sur les réseaux sociaux en sachant d’avance comment les réactions vont tourner (les réseaux sociaux se donnent des airs de moralisateur alors qu’ils n’ont strictement aucune morale) c’est cela qui est condamnable.
La solidarité masculine est comme la solidarité féminine elle est partielle et elle fait dire ou faire des âneries à l’un ou à l’autre. Mais les exemples singuliers ne font pas une généralité.
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alinea 16 juin 15:32@colibri
Vous avez une explication pour laquelle une fille ainsi maltraitée, une fois détachée revient ?
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alinea 13 juin 11:52Quand on apprend que la cabale contre Polanski arrive au moment où il fait un film sur la CIA, alors que tout le monde savait que la fille violée ne portait pas plainte, n’avait pas porté plainte et racontait la scène, les petites pétasses de la cinésphère doivent trouver que se montrer comme de pauvres choses à qui les hommes y-zont fait que des méchancetés, prouvent la grandeur de leur esprit, la profondeur de leur âme, l’intelligence de leur vie... c’est : plaignez moi, je suis tellement conne ! et les femmes sont tellement connes qu’elles en ont marre !
Je soutiens Doillon sans problème, même s’il fait partie de la génération des femmes libérées qui se sont finalement très vite renfermées sous la protection du gendarme et la consolation du fric reçu en cas de succès de leurs plaintes plutôt qu’assumer la licence à laquelle elles s’adonnaient. Et si elles le faisaient que par intérêt et ambition, leur déni est encore plus inexcusable.
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OJBA 13 juin 20:13Lorsque je travaillais encore (avant le 27/12/2013), un jour quelconque de la semaine , heure du café , un portable sonne, visible sur l’écran : « pilule » !. Portable d’une collègue. Pas le seul à avoir vu, le lendemain, même heure, même sonnerie, plusieurs voix (masculines ET féminines) se sont exclamées :« Laur..., pilule ! Elle avait comme un air gêné. Travaillant en face d’elle, je lui ai dit : ou tu te souviens de tes contraintes et tu n’as pas besoin qu’un truc te le rappelle ou tu vires les notifications qui t’affichent ce qui doit rester privé. Dont acte. Le lendemain, même heure, même situation (café), pas de sonnerie. Un GROS con demande : » Laur.. t’as pas une pilule à prendre ? Avant qu’elle réagisse (un peu perturbée), je suis intervenu : « Sa vie sexuelle te regarde ? » J’ai eu droit à un truc de genre :« Ah ben oui mais , comme hier ... » Re-intervention de ma part : « Hier comme aujourd’hui, tu n’avais rien à dire et encore moins à réagir. Divulguer ce qui s’affiche sur un appareil personnel relève de la violation du secret de la correspondance. C’est comme si tu avais ouvert une lettre qui ne t’était pas adressée. Et c’est un délit passible de la correctionnelle. Silence radio, harcèlement (parce que c’en est un) fini. Ce que je n’accepte pas dans cette affaire, nous étions tous une équipe qualifiée »d’experts« , dans des domaines très variés, informatique, commerce, juridique, mais que je fus le seul à réagir, sur une douzaine de personnes qui aurient dû avoir plus de compétences que moi, puisque d’origine des dits domaines alors que je n’étais que »technicien", électricité et électronique de puissance, en reclassement suite à la disparition de mon emploi.
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hommelibre 13 juin 20:45@OJBA
Intéressant.
C’est à chacun de préserver sa vie privée, sans quoi, comme votre exemple, ça part dans tous les sens.
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hommelibre 14 juin 08:57La construction des relations femmes-hommes est dissymétrique. L’adage « L’homme propose la femme dispose » n’est pas si simpliste que cela. C’est la femme qui porte les grossesses, donc une relation n’a pas la même charge pour elle.
Elle va donc tester l’homme, le garder à distance un certain temps et se refuser.
L’homme, poussé par le désir et l’attente que l’on a de lui, va faire le beau, chercher, insister. Certaines manières d’insister passent bien et sont même valorisantes, d’autres non. Mais dans ce schéma l’homme passe vite pour abusif ou agresseur.
Les féministes des années 60 disaient que toute pénétration est un viol.
Mais des femmes aujourd’hui insistent aussi. Je me souviens avoir discuté plusieurs fois avec une employée d’un grand magasin. C’était sympa, sans plus du moins de mon côté. Un jour nous nous sommes croisés à la fafète et bu un café. Elle m’a parlé beaucoup, de son mari sur le ton de la plainte, je n’ai pas vu venir.
Elle ne connaissait pas mon nom mais s’est débrouillée pour le trouver (je passe les détails) et ensuite trouver mon domicile.
Un soir j’était avec ma compagne d’alors et des amis, on sonne à la porte. C’était elle. Elle me raconte un peu n’importe quoi, puis je Léa reconduis gentiment. Mais ça a mis la m… un bon moment dans mon couple. Et elle dans le sien ? Je l’ignore.
Voilà un exemple de méprise de sa part, et de harcèlement. Elle a essayé, mais je n’étais pas ouvert à cela. Je n’en ai pas pris ombrage, c’est la vie, on peut rêver et se tromper.
Moi aussi j’ai parfois essayé et insisté, je suis un homme, et parfois c’était mal perçu. On m’a recadré. Donc je n’avais pas de leçon à donner à cette femme.
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chantecler 16 juin 10:54Ben oui , je vous crois Jacques ,
Ce que je sais de vous , votre oeuvre, vos enfants , plaident pour vous .
On ne peut passer sa vie à se justifier et rectifier toutes les attaques , surtout tout azimut : on deviendrait cinglé et ce serait dommage car la vie est courte et n’importe quoi peut arriver !
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TSS (...tologue) 16 juin 19:11J’ai travaillé 30 ans comme responsable de maintenance dans diverses societé
j’operais sur des chaines où il n’y avait que des femmes et je peux vous dire
que la plupart etaient beaucoup plus crues que les hommes et les
mettaient souvent mal à l’aise... !!