Heureux comme un ours blanc
La désinformation et la manipulation ne revêtent pas systématiquement la forme brutale d’images de guerres, avec ses cohortes de morts et de blessés. Le trucage médiatique peut s’exprimer autrement. Il peut utiliser, à notre insu, des ressorts affectifs, faire appel à notre inconscient à nos souvenirs d’enfance, pour nous guider… vers des conclusions biaisée
Loin des bombes, des révolutions et des guerres civiles, l’ours blanc nous apporte un bon exemple, un exemple typique d’une manipulation réussie, en l’occurrence celle du pseudo réchauffement climatique. Voyons comment et à travers quelles étapes.

NOUNOURS ENTRE EN SCENE
Nounours, vous ne pouvez pas le rater, tant il est visible, non seulement par sa taille, mais aussi par toutes ses autres qualités.
L’ours blanc est systématiquement présenté comme un bel animal sympathique, toujours victime, jamais dangereux. Il est menacé nous dit-on, très menacé ! Il est, nous convainc-t-on un animal en voie de disparition ! Pour achever de nous apitoyer, le plantigrade nous est présenté errant sur un glaçon à la dérive.
Comme il ressemble aux nounours de notre enfance, l’émotion nous saisit ! Pauvre animal, se dit-on !
Il faut le sauver à tout prix de notre vilenie, à nous autres, surtout les Occidentaux !
Pour ce faire, il faut bien sûr combattre le « Réchauffement Climatique », cause de tous nos malheurs, comme chacun sait, et donc, accepter tout ! Nous devons accueillir avec joie, enthousiasme et soulagement, tout ce qu’on inventé, nos bons dirigeants : taxe carbone, COP21,22,23 24 et suivantes comme toutes les autres planches de salut tendues par eux à nous autres, pauvres mortels !
Pourquoi faire appel à notre sens critique et à notre intelligence s’il est si facile d’arriver au même résultat, par la manipulation et surtout l’émotion ?
QUI EST, EN VERITE, L’OURS BLANC
Manipulation, il y a. Nous allons voir ici, que, dans le discours tenu sur l’ours blanc tout est falsifié, siphonné, truqué, de A jusqu’à Z !
Si tout est bon dans le cochon, tout est trompant dans l’ « Ours Blanc » ! Je mets des guillemets car je parle ici de l’ours blanc tel que nos médias le décrivent qui a peu de rapport avec la vraie bébête qui hante le Pôle Nord !
L’ours blanc n’a rien de sympathique, ni d’antipathique d’ailleurs ! Il n’est pas plus victime de l’homme que les autres grands mammifères. Il est même plutôt mieux protégé (!). Contrairement à d’autres grands mammifères : éléphants, tigres, lions, il ne partage pas son environnement naturel avec l’homme ou très peu. Il est programmé pour résister au froid et à l’océan, par nous.
L’ours blanc est extrêmement dangereux. Ce n’est ni un tort ni une tare, mais c’est ainsi, car telle fut la volonté de Dame Nature quand elle lui donna le code génétique qu’il possède ! C’est juste le plus grand prédateur terrester existant aujourd'hui, et nous avons grosso modo, la taille de ses proies habituelles.
Enfin, bonne nouvelle, pour toutes celles et ceux qui, comme moi-même s’attachent malgré tout à cette grosse bébête (nul ne guérit de son enfance), il n’est absolument pas en voie d’extinction ! Sa population augmente même nettement ! Donc, point n’est besoin de sauver l’espèce ! Zut alors, je prive d’un coup nos pleurnicheurs professionnels d’une si noble cause !
A l’origine, une icônerie.
L’icône, qui nous attendrit tant est celle de l’ours blanc, isolé, au milieu de l’océan, sur son iceberg !
Ça, c’est une image, exacte d’ailleurs. Ce qui est biaisé ici, ce n’est point l’image, mais le commentaire qui l’accompagne ! Il parait vraisemblable, parle à nos sentiments, nous émeut, à tort !
Le commentaire est « La fonte des glaces, va faire disparaître l’ours blanc ».
Évidemment, comme on voit la bébête isolée sur son glaçon, on l’imagine perdue dans un océan sans glace, donc sans refuge. Il va mourir pense-t-on ! Et à cause de nous en plus ! Vite, vite allons nous repentir et surtout allons payer pour que cela n’arrive plus ! Donnez nous aujourd’hui, monsieur hollande notre Cop21 et notre Taxe Carbone quotidienne, afin de nous pardonner nos pêchés commis sur l’ours !
QU’EN EST-IL VRAIMENT ?
Pour un ours blanc être isolé sur son morceau de glace, n’est pas une situation anormale ni qui marquerait une quelconque détresse ! L’ours blanc est, c’est peu connu, d’abord un mammifère marin. Il peut nager sur plusieurs centaines de kilomètres ! Il chasse principalement en mer. Ce n’est donc pas anormal de l’y trouver ! Être loin des côtes sur un glaçon, n’est pas vraiment une situation dangereuse pour lui ! Son glaçon est son perchoir d’où il guette ses proies dans la mer, qui est son élément !
Posé sur son glaçon au milieu de l’océan, il n’est pas plus en danger qu’une panthère perchée dans un arbre dans la savane, ou qu’un aigle en haut d’une montagne !
Prendre pitié d’un ours blanc sous prétexte qu’il est seul, au milieu de l’océan, sur son glaçon, en se disant « il va se noyer » c’est comme prendre pitié d’un aigle en vol en haut d’une montagne, en se disant il va tomber !
Manipulation quand tu nous tiens.
CHEZ LES OURS, C’EST CHACUN CHEZ SOI. ON EST PAS CHEZ LES HUMAINS, SANS BLAGUE !
J’ai gardé pour la fin, le plus bel argument avancé par les oursoalarmistes ! Cet argument est aussi beau qu’il est faux, et surtout, il prend, dans le contexte actuel, une dimension… surréaliste !
Le drame chez les ours, viendrait de la migration ! Les ours bruns, poussés vers le Nord par le réchauffement croiseraient en chemin leurs lointains cousins blancs ! La chaire étant faible chez les ours comme chez DSK, il en résulterait des croisements ! Et ces croisements seraient tout simplement dramatiques pour l’espèce !
Vous voyez où je veux en venir ! Les croisements, disons pour ne pas utiliser de mots qui fâchent d’individus venus d’horizons très différents, chez l’ours seraient catastrophiques, alors qu’ils seraient, chez nous homo-sapiens, la condition indispensable de notre survie !
Cette inversion des conditions de survie pour deux espèces, quand même assez proches, normalement on ressemble plus à un ours blanc qu’à un homard, est tout de même cocasse.
Et nos media de se répandre sur la venue du « Grolar », il ne s'agit toujours pas de DSK, mais du rejeton improbable d'un ourse blanche et d'un ours brun, qui serait l'annonce de la Grande Catastrophe Climatique !
En réalité, le croisement, chez les animaux, entre sous-espèces différentes, se produit de manière épisodique, régulièrement, point n’est besoin de supposé réchauffement pour expliquer tout cela.
POUR NE PAS CONCLURE
Quelle que soit l’image et surtout le commentaire qu’on nous livre, ne nous arrêtons jamais à la première impression, au préjugé, surtout s’il est émotionnel. Creusons, un tout petit peu, et la manipulation, comme tout mensonge, devient très vite visible.
Au revoir Ours Blanc, et continue à bien te porter !