Hiroshima-Nagasaki : le plus grand crime raciste de masse de l’histoire moderne
Crime raciste, crime de guerre...
Le 6 août 1945 à 2 h 45 (heure locale), le bombardier B-29 piloté par Paul Tibbets, baptisé Enola Gay du nom de sa mère, décolle de la base de Tinian, avec à son bord une bombe atomique à l'uranium 235 d'une puissance de 15 kilotonnes, surnommée Little Boy. L'équipage est composé de douze hommes, dont quatre scientifiques destinés à l'analyse de l'explosion.
La bombe, recouverte de signatures et d'injures à l'adresse des Japonais est armée en vol et larguée à 8 h 15, à près de 9 000 mètres au-dessus de la ville. À 8 h 16 min 2 s heure locale, après 43 secondes de chute libre, la bombe explose à 587 mètres du sol, à la verticale de l’hôpital Shima, situé au cœur de l'agglomération, à moins de 300 mètres au sud-est du pont Aioi, initialement visé car reconnaissable par son plan en « T ».
L'explosion, équivalant à celle de 15 000 tonnes de TNT, rase instantanément la ville.
Rideau.
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Si le bombardement des villes Hiroshima et Nagasaki peut recevoir sans l'ombre d'une hésitation le qualificatif de crime de guerre, avec ou sans la caution d'une cour internationale de justice et d'une charte de l'ONU car la morale et les faits n'ont besoin d'aucune caution quelle qu'elle soit, il n'en demeure pas moins que cet acte d'une barbarie sans nom - qui met provisoirement un terme à près de quatre années des bombardements massifs de population civile par l'aviation allemande et alliée au bilan de 40 millions de morts... provisoirement car... le Vietnam ne tardera pas à s'attirer les foudres de l'oncle Sam) -, peut être tout aussi légitimement qualifié comme suit : le plus grand crime raciste de masse de l'histoire humaine (1).
"Les Japonais, vous dites ? Quoi ? En1945 ? Mais... c'est qui, c'est quoi ? On s'en fout !"
Considérés dans l'imaginaire occidental comme une population d'infra-humains, les Japonais et le Japon avec ces individus de petite taille au teint jaune et aux yeux bridés... pour cette raison, jamais l'Occident n'aurait pu réserver cette bombe atomique à un Allemand, grand gaillard aux cheveux blonds et aux yeux bleus car, nazi ou pas, l'Allemand (et l'Autrichien) c'est non seulement des trains qui partent et arrivent toujours à l'heure mais c'est aussi, Bach, Kant, Beethoven et Goethe et dans les années 20 et 30, des prix Nobel à la pelle.
D'où le caractère exceptionnellement et intrinsèquement raciste de ce bombardement sans excuse qui demeure, 70 ans après les faits, toujours sans jugement ni condamnation.
1 - N'en déplaise à la vulgate, les Juifs d'Europe n'ont jamais été considérés comme des sous-hommes par les nazis ou le régime de Vichy mais bien plutôt comme un ennemi à la fois de classe : rivalité entre une bourgeoisie d'affaires apatride puissante et un capitalisme d'identité national et familial ; autre ennemi : le "Juif fomenteur de révolutions ouvrières" ; et puis enfin, ennemi de nature... un ennemi quasi biologique : propension irréfragable à la domination contre la crainte de sortir perdant d'une telle compétition, le tout dans le contexte d'une idéologie de domination sans partage des territoires et des Peuples européens.
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Pour prolonger, cliquez : Témoignages des irradiés et survivants : Les Hibakushas
61 réactions
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Allexandre
1er août 2015 17:46
Camus a écrit un superbe éditorial dans le journal Combat, le 8 août 1945. Il qualifie cet acte de crime inégalé et dénonce les mouvements de joie spontanés des Etasuniens à l’annonce du largage de cette bombe. Il parle de « barbarie », sans savoir que le lendemain, une seconde bombe serait larguée sur Nagasaki. Mais les vainqueurs ont toute légitimité. Quant aux Japonais, ils avaient eu l’outrecuidance de résister à la domination blanche de la colonisation. Ils n’ont donc eu que ce qu’ils méritaient !!!
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summicron2
1er août 2015 21:09
@Allexandre
1/Le texte de Camus ne parle pas de barbarie2/il n’écrit pas non plus « acte de crime inégalé » mais : la science se consacre au meurtre organisé« Que dans un monde livré à tous les déchirements de la violence, incapable d’aucun contrôle, indifférent à la justice et au simple bonheur des hommes, la science se consacre au meurtre organisé, personne sans doute, à moins d’idéalisme impénitent, ne songera à s’en étonner. »ce qui n’a pas le même sens.
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tf1Groupie
1er août 2015 17:57
Donc les Japonais étaient les pauvres victimes du racisme ? ....
Je ne suis pas sûr que l’auteur ait tout compris ; en tout cas cet article est bourré d’affirmations gratuites qui n’engagent que lui.
Tout ça pour faire passer Nagasaki et Hiroshima comme plus monstrueux que la Shoah.
Bof !
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CORH
1er août 2015 22:51
@tf1Groupie
,Je vous rassure tout de suite, ces 2 bombinettes c’est du pipi de chat. -
julius 1ER
2 août 2015 08:36
@tf1Groupie
une fois n’est pas coutume, TF1 a tout juste, les japonais étaient aussi racistes que les allemands !!!mais l’auteur ne doit pas savoir ce que veut dire « untermensh » ......le problème c’est qu’au départ les peuples plébiscitent les dictatures avant d’en devenir les ...victimes . -
tf1Groupie
2 août 2015 22:46
@julius 1ER
C’est que Mr Uleski n’a pas encore compris que deux peuples en guerre ont en général tendance à ne pas s’aimer, voire se détester.On peut excuser l’auteur de ce manque de « culture » mais son analyse abracadabrantesque invoquant le racisme est moins pardonnable.
Sinon « Boche » ou « Schleu » sont des injures racistes qui doivent à la France une assignation devant un tribunal international... -
Serge ULESKI
3 août 2015 07:54
@tf1Groupie
Je n’ai jamais écrit que les dirigeants japonnais pouvaient ou ne pouvaient pas être racistes. D’autant plus que ce n’est pas le sujet de mon billet.
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Ben Schott
3 août 2015 08:04
@tf1Groupie
« Sinon « Boche » ou « Schleu » sont des injures racistes qui doivent à la France une assignation devant un tribunal international... »
C’est le progrès en marche...
Mais pour « Espingoin », « Portos », « Rital » ou « Rosbeef », c’est un simple rappel à la loi.
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Mowgli
3 août 2015 08:32
@Serge ULESKI
« ce n’est pas le sujet de mon billet »= circulez, y’a rien à critiquerVotre beau nartique n’est qu’un enfoutramini de slogans de perroquet.
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César Castique
1er août 2015 18:04
« D’où le caractère exceptionnellement et intrinsèquement raciste de ce bombardement sans excuse... »
Peut-être sans excuse, mais le message a été reçu 5 sur 5, du côté du Kremlin. -
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Laurent 47
1er août 2015 18:28
Si vous pouvez nous donner le nom des pays que les Etats-Unis respectent, ça nous fera gagner du temps !
Il semble que personne ne se soit posé la question de savoir pourquoi les japonais ont attaqué Pearl Harbor ( qui est une base militaire, pas une ville peuplée de civils ).Voulaient-ils la guerre, ou reprochaient-ils aux américains de ne pas avoir les yeux bridés ?A moins qu’ils n’aient voulu se suicider ! -
Montdragon
1er août 2015 20:11
Il serai bon de ne pas se focaliser sur ces deux bombardements seuls pour qualifier le crime de guerre et entrevoir la capitulation nipponne....
80% des grandes villes japonaises étaient rasées façon bombes incendiaires, et c’est Staline qui a conclu ce conflit en menaçant Hokkaïdo, prête à tomber en une semaine.Pour le « gouvernement » japonais, les US plutôt que l’oncle Jo, comme certains plutôt Hitler que le Front Populaire.
Pour le reste j’aime les quenelles merci.
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Paco
1er août 2015 22:32
N’importe Quoi cette histoire de racisme anti-asiat ! C’est un crime contre l’humanité perpétré par un état impérialiste afin de gagner une guerre à moindre coût, point c’est tout.
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MAIBORODA
2 août 2015 08:41
@Paco
Disons qu’il s’agit de ce que vous dites, teinté tout de même d’une pointe de racisme.Il n’est que de lire ce que disaient les soldats américains à propos de leurs ennemis.Il n’est que de se remémorer aussi le sort réservé aux Japonais d’Amérique durant le conflit.Ceci dit, on peut considérer que l’état-major nippon et les nationalistes japonais cultivaient également, pour leur part, une sorte de racisme anti-blanc. -
CORH
4 août 2015 18:29
@MAIBORODA
Et oui, on va découvrir ici qu’on peut être raciste et être victime du racisme, Eureka !
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ben_voyons_ !
1er août 2015 23:58
Comportement des autorités américaines :
A partir du 20 août 1945, envoyée par le ministère de l’Education du Japon, arrive une mission chargée de filmer ce qui reste des villes, ce qui s’y est passé. L’opérateur Akira Iwasaki comment à filmer les effets des explosions, la détresse des survivants.
L’arrivée des troupes d’occupation met fin à cette mission : les rushes sont confisqués et on interdit à Iwasaki de continuer à filmer.
Une mission d’enquête américaine autorise enfin le cinéaste à poursuivre son travail mais sous une stricte surveillance ; puis il sera remercié et le résultat sera une compilation réalisée par l’armée américaine, de 3 heures, intitulée « Effects of the atom bombs » répartie comme suit :
- 85 % consacré aux dégâts matériels
- 15 % consacré aux dégâts sur les humains…
Les Japonais ne recevront une copie du film qu’en 1968 …
Tous les films documentaires consacrés aux dégâts des bombes nucléaires seront classés « top secret » jusqu’en 1965.
La déclassification ne se fera qu’au compte gouttes jusqu’à nos jours…
(d’après Hélène Puiseux, l’apocalypse nucléaire et son cinéma, Cerf 1988)
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ben_voyons_ !
2 août 2015 00:10
Le sceau du secret sur la naissance des armes nucléaires reste malheureusement bien présent (une chape de plomb diraient certains facétieux).
Dès la fin des années ‘1930, la course à l’arme nucléaire s’est généralisée au sein des Etats les plus avancés technologiquement.
France – Allemagne – Etats-Unis – Italie – Japon – Grande-Bretagne.
En 1939, c’est la France qui était à la pointe de la recherche ; cette année, Frédéric Joliot-Curie a déposé un brevet concernant un « explosif nucléaire » ; sans la guerre, c’est peut-être la France qui aurait été l’inventeur de « La Bombe ».
Au même moment, les Allemands entamaient des recherches fructueuses mais gâchées par les méthodes inadaptées des services de la SS chargés de la supervision : dispersion des bureaux d’études et d’essais, lourde bureaucratie handicapante, obsession maladive du secret, éviction de certains chercheurs doués sous prétexte xénophobe, etc… (Les Américains, au contraire, ont regroupé leurs forces au sein du projet « Manhattan », avec juste une fixette anti-communiste).
En 1943, les Soviétiques réclamaient déjà aux Américains de l’uranium (Steven J. Zaloga, The Kremlin Nuclear Sword, 2002, toujours inédit en langue française depuis 13 ans, les Français n’ont pas besoin de savoir tout ça…).
Très tôt, les Allemands ont enrichi de l’uranium, issu des mines tchécoslovaques.
Mais le processus d’élaboration de l’arme a été lent compte tenu des perturbations causés par les bombardements alliés.
Les Japonais étaient aussi dans la course et leur réacteur basé à Hungnanm (actuellement Corée du Nord) fut démonté par les Soviétiques qui récupérèrent ainsi de précieuses informations sur la technologie de fission nucléaire.
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ben_voyons_ !
2 août 2015 00:13
Dés l’été 1944, les alliés furent terrifiés à l’idée de recevoir sur la figure un missile allemand
avec en guise de charge un dispositif nucléaire (de même que la crainte d’utilisation d’armes chimiques, détenues par l’armée allemande en quantités énormes, sur le théâtre d’opérations du débarquement).
Le gouvernement britannique a songé quitter Londres en août 1944 mais cela aurait fini par se savoir et par créer une panique générale.
Quand les premiers A-4 (V2) sont tombés avec des charges classiques, ça été un soupir de soulagement.
Simultanément, l’effort des bombardements alliés s’est concentré sur des zones ou villes à l’intérêt stratégique limité, contenant majoritairement des populations ; autant de bouches en moins à nourrir après-guerre, et on pourra récupérer les précieuses infrastructures (dans bien des domaines industriels, scientifiques, les Allemands étaient largement en avance sur les autres nations de l’époque = aéronautique, électronique, chimie, navigation, …) ; quand Hitler s’en est rendu compte, fou de rage, il a ordonné une politique de « terre brûlée » : faire sauter usines, ponts, tout ce qui pouvait être récupérable ou utilisable par l’ennemi ; raté, à la fin de la guerre, plus de 75 % du potentiel économique de l’Allemagne était intact (en comparaison, celui du Japon était inférieur à 60 %).
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ben_voyons_ !
2 août 2015 00:15
La course à la récupération du matériel nucléaire allemand à travers l’Europe de l’ouest (opération Alsos) s’est déclenchée ; tout cela a été déjà raconté dans bien des livres mais tout lecteur attentif et instruit peut y déceler quelques anomalies et omissions : l’affirmation catégorique de l’inexistence de recherches avancés en explosifs nucléaires sur des bases finalement faibles, de multiples stocks d’uranium raffiné disparus (dont près de 50 tonnes d’uranium belge ramené du Congo, qui « ne fut jamais retrouvé »), etc… ; Rainer Karlsch, avec son livre « La bombe de Hitler » vint combler quelques lacunes en 2005 mais il fit aussi grincer des dents de quelques-uns ; les Américains finirent par rafler la mise avec plus de 1200 tonnes d’uranium brut, raffiné, ou enrichi à différents degrés, rapatriés en vitesse au pays, les Soviétiques se contentant de quantités néanmoins importantes d’oxyde d’uranium (notamment le stock de Berlin).
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ben_voyons_ !
2 août 2015 00:18
Ce qui est très étrange, c’est qu’au début du printemps 1945, aux Etats-Unis,
- on manquait cruellement d’uranium,
- les chercheurs du projet Manhattan ne parvenaient pas à résoudre certains problèmes majeurs posés par la bombe au plutonium, nécessitant une implosion parfaite au sein d’une sphère d’aluminium.
Et d’un seul coup, en parallèle avec la chute de l’Allemagne, tous les problèmes sont résolus !
Qu’apprend-on au fil des pages du livre de Rainer Karlsch ? Que des témoins ont vu en 1944-45, avec un certain étonnement, au sein de laboratoires secrets allemands, des sphères d’aluminium… La coïncidence est curieuse…
Et que penser de l’expression de Robert Oppenheimer lors d’une interview, qualifiant la bombe nucléaire de « bombe allemande » ? Les journalistes ont pensé qu’il faisait allusion aux nombreux chercheurs du projet Manhattan qui étaient de nationalité allemande (Oppenheimer étant lui-même « issu d’une famille aisée de juifs allemands immigrés ») mais si c’était plus que ça, une gaffe ou un signe caché ?
On a également parlé de « bombe juive » à propos de la bombe nucléaire, compte tenu de la confession religieuse d’un certain nombre de chercheurs de Los Alamos ; mais je ne peux m’étendre sur ce sujet, évidemment…
Beaucoup de secrets encore sur l’arme nucléaire, trahissant peut-être des origines douteuses, des actes infâmes et difficilement avouables.
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Mmarvinbear
3 août 2015 11:10
@ben_voyons_ !
Les savants allemands ont travaillé un temps sur l’arme nucléaire, mais ils se sont vite retrouvés dans une impasse : d’une part les meilleurs étaient partis parce que juifs ou opposants aux nazis, et d’autre part parce que les universitaires avaient reçu pour ordre d’ignorer tout de la « science juive » et de travailler sur des théories erronées mais aryennement correctes.Ensuite, Hitler ne croyait pas à la possibilité d’une telle bombe. Son obsession était d’avoir des tanks toujours plus gros, des canons toujours plus puissants, des bateaux toujours plus grands.Le tank « Maus » développé par Porsche en est un bel exemple.
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ben_voyons_ !
2 août 2015 00:21
Curiosité : dans ses mémoires, Winston Churchill évoque la réception du message secret reçu par Heny Stimson, secrétaire à la guerre sous l’administration Truman en 1945 :
« le 17 juillet, des nouvelles à faire trembler le monde nous arrivèrent. Stimson vint me voir chez moi dans l’après-midi et déposa devant moi une feuille de papier portant ces mots : « Bébés heureusement nés ». A son air, je compris qu’il s’agissait de quelque chose d’extraordinaire. « Cela signifie, m’expliqua-t-il, que l’expérience dans le désert du Mexique a réussi. La bombe atomique est devenu une réalité. » (Winston Churchill, la deuxième guerre mondiale, Plon (version Cercle du Bibliophile), T. 12, page 294).
Dans ce cas, pourquoi utiliser le pluriel pour un seul événement ? (Explosion du dispositif « Gadget », bombe au plutonium, essai « Trinity »).
- une manœuvre de brouillage compte tenu d’un éventuel décodage par les soviétiques ?
- une référence aux 2 bombes disponibles (Little Boy, à l’uranium, non testée et Fat Man, au Plutonium, copie de « Gadget ») ? (un troisième cœur sera finalisé courant août)
- ou ???
Deuxième curiosité : nul encore ne s’explique l’apparente impassibilité de Staline lorsque Truman lui révéla l’existence de la Bombe ; les avis divergent, soit il était déjà informé par des espions, soit il n’avait pas compris la valeur stratégique de l’événement, ou ???
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Mmarvinbear
3 août 2015 11:04
@ben_voyons_ !
Il est courant, dans le monde de l’espionnage, de brouiller les pistes et de mettre au singulier ce qui est pluriel et au féminin ce qui est masculin.En 1981, un offre du KGB, voulant accélérer la chute du régime soviétique, a trahi et a fait passer à la France des secrets d’Etat.Les services secrets français ont donné comme nom de code « Farewell » à la taupe. Dans le but clair de détourner l’attention du KGB vers les services anglais ou américains au cas ou ils auraient appris l’existence du traître, histoire de gagner un peu de temps en cas d’enquête.En ce qui concerne Staline, il savait et connaissait la valeur de l’arme nucléaire. Soucieux de ne pas laisser l’arme atomique aux mains d’une seule nation, des travailleurs impliqués dans Manhattan avaient communiqué des secrets aux agents russes, ce qui a permis aux soviétiques de ne mettre que quatre ans pour avoir sa propre bombe.Il fallait juste ne pas jouer au poker contre Staline...
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ben_voyons_ !
2 août 2015 00:35
Et si l’USS Indianapolis avait été torpillé à l’aller et non au retour, hein ?
Que se serait-il passé ?
Au moins un des deux bombardements aurait été annulés, sinon les deux ; il aurait fallu repousser l’attaque à septembre au moins.
Pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire :
https://fr.wikipedia.org/wiki/USS_Indianapolis_%28CA-35%29A noter qu’un nouveau film dédié à ce navire est actuellement en tournage mais évidemment axé sur le naufrage final avec les pov’ américains bouffés par les requins et non sur sa mission ultra-secrète originelle, le transport d’éléments de bombes nucléaires ayant servi à annihiler des dizaines de milliers de Japonais.
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Iren-Nao
2 août 2015 03:21
Crime raciste ?
Le Japon était l’ennemi des USA, et en temps de guerre il est de coutume de vilipender l’ennemi qui est forcement une saloperie qu’il est recommande d’exterminer.
Les anglo-saxons ont fait pire sur l’Allemagne en matière de crimes de guerre, il serait difficile de les accuser de racisme.
Je déteste les USA, mais en l’occurrence l’accusation de racisme me parait tout a fait excessive, donc insignifiante.
Au demeurant le Japon résistait farouchement, et il faut avouer que les bombes atomiques ont mis fin a l’affaire.
Donc a mon humble avis votre procès en raciste n’est guère justifie, ce ne sont pas les sujets plus valables qui manquent a la charge des USA.
Iren-Nao -
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MAIBORODA
2 août 2015 08:45
Serge ULESKI nous offre une vision ( sinon une version) inédite du bombardement nucléaire américain sur le Japon.
Malgré l’outrance apparente du propos, cette approche n’est pas à rejeter sans réflexion. -
Jean Keim
2 août 2015 09:07
Dans les commentaires sur la guerre, on constate toujours d’une part la même distanciation entre les analyses, les faits admis par l’histoire, les opinions et d’autre part la réalité : ce sont des populations civiles constituées d’êtres humains qui ont été bombardées par une arme nouvelle terrifiante et non pas d’anonymes nippons, ces derniers qualificatifs n’ayant pas d’autre réalité que celle qu’on leur accorde.
Ce n’est jamais le peuple qui décide initialement de faire la guerre, parfois il adhère à l’idée mais toujours avec les morts et les souffrances viennent ensuite les regrets avec parfois la componction. -
gaijin
2 août 2015 10:50
« jamais l’Occident n’aurait pu réserver cette bombe atomique à un Allemand, »
c’est n’importe quoi
vous avez entendu parler de l’effet dresde ?la seule et unique raison des attaques nucléaires était de montrer leurs muscles a leur véritable ennemi : les soviétiques
après bien sur que les américains considéraient les asiatiques comme des sous hommes ( et les français aussi d’ailleurs ) .......
il faut se souvenir que le racisme a cette époque était une Vérité Scientifique unanimement admise ......( les japonais considéraient d’ailleurs les chinois comme des sous hommes et les coréens comme moins que des chiens ....Etc .......) -
Mmarvinbear
2 août 2015 11:00
Le crime de guerre ne peut pas être retenu ici : les bombardements atomiques ont frappé des ports militaires ainsi que des infrastructures de l’armée japonaise .
Quand la guerre a éclaté entre les USA et le Japon, les américains étaient incapables de bombarder l’archipel, trop loin de leurs bases. Seul le raid Doolittle ( qui a visé les usines Mitsubishi à Tokyo ) a pu avoir lieu grâce à un culot monstre et l’acceptation de la perte de tous les bombardiers, impossible à ramener de Chine ou ils ont atterri pour la plupart.Par ailleurs, ce sont les japonais qui ont commis un crime de guerre en décapitant des pilotes américains qui avaient dû se poser en catastrophe au Japon après le raid.Quand le programme Manhattan a été lancé, une liste des cibles a été élaborée. Quand l’avancée américaine dans la Pacifique a mis le Japon à portée de tir, les cibles potentielles ont été épargnées afin de mieux juger de l’effet réel des bombes.L’armée américaine avait défini une dizaine de cibles potentielles.Le 6 Aout, Hiroshima était la cible principale et elle a été détruite.Le 9, la cible était Kokura. Mais l’avion pisteur a établi que le ciel était trop couvert et a envoyé le bombardier vers la cible de secours du jour, Nagasaki.Si cela n’avait pas été suffisant, Sapporo avait été désignée comme troisième cible une fois que les américains auraient eu à nouveau des bombes disponibles.Signalons enfin que Tokyo, Kyoto et Osaka avaient été expressément rayées des listes des cibles nucléaires potentielles. Centres religieux et historiques importants, leur destruction aurait mis à dos toute la population japonaise contre les américains et les auraient jetés dans les bras des russes.De même, lors des bombardements « classiques » , le palais impérial était expressément désigné comme étant interdit de bombardement. -
Loatse
2 août 2015 14:49
@ Serge
Si vous prétendez que ces bombardements qui ont décimé de la façon la plus atroce qui soit les populations de hiroshima et nagasaki, sont du racisme, je crois que vous vous trompez....et que le terme n’est pas adéquat..Le gouvernement américain de l’époque (qui inclut tous ceux dont les intérêts scientifiques, de défense, voir financiers) étaient en jeu, ne faisaient alors pas dans la dentelle quand il s’agissait de mener à bien des expériences de ce type (in vivo donc) et ce, également parmi sa population....N’avaient rien à envier à Hitler et au fameux docteur mengele... notamment en choisissant de préfèrence des handicapés pour expérimenter les effets de la radioactivité ingérée... Pas plus qu’elles ne se souciait des potentiels retombées des essais nucléaires sur ses soldats et les populations environnantes...Plèbe soldatesque que l’on envoya dans l’enfer du vietnam se faire massacrer...L’Empereur Hiro Hito fut il atomisé, lui et sa cour ? nan ! et pourtant un bon raciste tend à éradiquer ce qu’il considère comme race inférieure, dans une logique qui veut qu’il n’y ait donc aucune exception...Qu’en déduire sinon qu’il y aura toujours une forme d’élitisme qui épargnera à une partie des peuples quelques soient leurs couleurs/origine les affres de la guerre réservée aux « petits », aux soldats de base (ceux que l’on a toujours envoyé en première ligne contrairement aux généraux, à l’arrière voir dans des bunkers aux poste de commande") aux pauvres gens qui ne peuvent que se barricader au mieux dans des habitations non concues pour les protéger..L’affaire du pain du diable en france révélée par un ancien de la cia, racisme ? Dresde devenue un lac de feu, racisme ? -
Neo57
2 août 2015 15:08
Je me souviens plus très bien ou j’avais lu ou entendu qu’à cette période bien précise le gratin nippon alors en place (gouvernement, empereur, marionnettes...) avait accepté que leurs pays (et donc forcément les civiles) se fassent gentiment atomiser. Histoire de faire un peu oublier ce que le Japon avait fait pendant la guerre.
Quelqu’un a connaissance de cette histoire ?-
Mmarvinbear
2 août 2015 19:36
@Neo57
C’est peu crédible. Les japonais ignoraient l’existence du programme nucléaire américain.Quand Hiroshima a été bombardée, il leur a fallu attendre d’avoir le discours de Truman pour comprendre ce qui s’était passé. -
Neo57
2 août 2015 20:45
@Mmarvinbear
Je pense pas pouvoir retrouver l’endroit ou j’avais lu/entendu ça (ou alors peut être bien en commentaire sous un reportage sur le nationalisme japonais, faudra que j’aille y jeter un œil), mais ça parlait plutôt d’un arrangement mutuel entre les zuniens et le haut commandement japonais, quelque chose comme d’un coté (us) leurs laissé expérimenter leurs bordel sur des humains, en plus de passer un message aux autres nations. Et de l’autres (japonais), éviter la honte et l’humiliation d’une capitulation « classique » entre guillemets, en ce donnant un bon rôle genre => « On a capitulé pour éviter que d’autres japonais continuent de mourir sous davantage de bombes ». Tout en en retirant au passage le fameux jocker de la compétition victimaire si chers à certains => « Vous ne pouvez pas nous reprocher d’avoir commis tant de massacres et d’atrocités, regardez combien on a souffert ».D’ou le fait qu’ils aient laissé les zuniens faire leurs sale boulot, histoire de calmer autant que possible le joug des Chinois. -
Mmarvinbear
3 août 2015 10:55
@Neo57
Non, là, c’est n’importe quoi. Les Japonais n’ont rien obtenu, leur capitulation a été sans conditions et les conditions de l’occupation ont été très contraignantes. Leur empereur a été réduit à un rôle de mannequin, c’est dire l’intensité des exigences américaines.Aujourd’hui encore, le Japon doit tolérer les américains à Okinawa qui monopolisent un bon tiers de l’île. -
smilodon
4 août 2015 00:09
@Neo57 ; Non. Les ricains ont décidé seuls !.... Une 3 ème bombe atomique a-t-elle tué quelqu’un dans une autre guerre ??!!... Aucune !...... Depuis Hiroshima et Nagasaki, nul n’a osé utiliser cette arme sur une population !..... En atomisant les japonais, sans qu’ils ne voient rien venir, les américains se sont assurés la suprématie militaire pendant longtemps, et financière jusqu’à très récemment !....... Relisez mieux l’histoire, regardez mieux autour de vous. Même encore maintenant...... Les japonais n’ont rien vu venir. Ils n’avaient plus de bateaux, plus d’avions, plus de soldats, ils n’avaient plus rien que des pauvres civils innocents !........ Qui ont servi de souris blanches !.....Ou jaunes, si on veut faire de l’humour noir !.....Pas plus compliqué que ça !.........Les « ricains » ne sont pas toujours les mecs sympas qu’on veut bien nous présenter !..... Même si sans eux Hitler aurait eu de beaux jours devant lui... Mais sans les russes non plus, on était mal barré !... Et les russes non plus ne sont pas des « enfants de coeur » !... Bref, y’a pas que du « blanc » d’un côté et (ou) du « noir » de l’autre !... C’est un peu plus « nuancé », la réalité !.....Comme toujours !.... Même en temps de guerre. Surtout en temps de guerre !.......Il me semble !........ Adishatz.
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smilodon
4 août 2015 00:10
@smilodon : Wernher von braun / V2 / Saturn V ........ C’est la vie....Adishatz.
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Neo57
6 août 2015 00:24
@Mmarvinbear
Bon, finalement il n’y a probablement pas eu d’accord, ou tout du moins je n’ai pas retrouvé ça dans les quelques endroits ou j’ai cherché. Ce qui n’empêche pas que tout ce que j’ai cité plus haut c’est bien produit, le message a été passé au autres nations, les etazuniens ont pu expérimenter leurs nouveau jouets sur des populations civiles, et il est difficile après ça de vouloir en rajouter au japon malgré tout ce qui s’est passé pendant la guerre.Pourtant d’autres points semblent confirmer qu’un tel scénario s’est produit, puisque le commandement japonais savait ce qui se passait, qu’il aurait pu agir mais n’a rien fait, qu’un tel massacre n’était pas nécessaire, et qu’au final le procès de Tokyo fut une vraie parodie de justice.Vous pourrez trouver quelques éléments de réponses dans les liens ci-joints :
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Loatse
2 août 2015 16:09
Non mais qu’après les bombardements de Tokyo, que celui ci savait la guerre perdue... Or, la capitulation ne fut effective qu’une fois hiroshima et nagasaki atomisés...
Pouquoi ce laps de temps ?ce qui nous fait deux questions.... ;)-
Iren-Nao
3 août 2015 01:58
@sarcastelle
Et un militaire Japonais encore moins.Question de standard culturel.
Iren-Nao -
gaijin
3 août 2015 07:42
@Loatse
parce qu’une capitulation n’est pas une reddition sans condition : ça se négocie ...et pour négocier il faut être deux, les japonnais avait effectivement commencé a négocier avant hiroshima ......
mais l’ennemi des américains ça a toujours été les russes ( raison pour laquelle ils ont soutenu l’ allemagne nazie avant d’être obligés d’entrer en guerre contrains et forcés ) -
smilodon
3 août 2015 22:55
@sarcastelle : un militaire ne se rend jamais !.. Non plus qu’il ne recule !.... Il fait demi-tour et.... EN AVANT !.......Adishatz.
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Jonas
2 août 2015 16:53
Quand les « idiots » veulent faire l’histoire à leur manière en escamotant les faits et les événements historiques dans lesquels la bombe atomique fut larguée.
Pour cela , il suffit de lire les conditions dans lesquelles s’est déroulées la guerre du Pacifique , autrement plus cruelle et plus atroce pour les soldats de tous les bords.Le Japon impérial n’a pas été un pays respectueux et qui considéré ses voisins comme des êtres humains.Juste quelques faits non exhaustifs de l’armée japonaise impériale.1) Le massacre de Nankin ( Chine ) faisant entre 100 000 et 400 000 morts2) Les femmes de réconfort pour les soldats nippons pour ne pas dire« esclavage sexuel ». ( Coréennes -Chinoises-Birmanes et autres que le Japon actuel refuse de reconnaître malgré les preuves accablantes )3) Les Kamikazés4) Les ballons-bombes ( ancêtres des drones )5) La sinistre Unité « 731 » où était fabriquée des substances toxiques pour décimer , récoltes, bétail et d’autres aspects cachés de la guerre menée par le Japon impérial dans cette unité - laboratoire construite depuis les années 1930.« Longtemps , on n’a jamais su ce qui s’était passé ici : l’armée avait tout détruit dans les semaines qui suivirent la défaite . Et le laboratoire était compartimenté de telle manière que les chercheurs ignoraient ce que faisaient leurs collègues dans d’autres départements » raconte Shigeo Ban un ancien militaire qui avait travaillé dans un département de cette Unité.Aujourd’hui , le lieu de ce laboratoire sinistre est dirigé par Akira Yamada , grand historien de la seconde guerre mondiale, nommé comme directeur de ce musée afin de montrer le passé guerrier et meurtrier du Japon impérial.-
gaijin
3 août 2015 07:49
@Jonas
les monstruosités des uns justifient t’ elles celles des autres ?
les américains avaient un agenda : aller le plus vite possible ! en europe il fallait freiner l’avance des russes raison pour laquelle il a été décidé de frapper les civils a dresde de manière a terroriser les civils .......raison pour laquelle il fallait tester l’arme nucléaire « in vivo »dans une guerre il n’ y a pas d’innocents ......
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Serge ULESKI
3 août 2015 14:34
@Jonas
Ici, il est question des USA et pas du Japon.
Je ne vois pas en quoi un Japon raciste invalide mon accusation d’un Pentagone et d’une Maison blanche racistes.
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Esprit Critique
2 août 2015 17:29
Article et titre, débile et affligeant....
Quelques semaines avant Hiroshima, pensant obtenir la capitulation du Japon, et surtout l’arrêt de la Guerre, les américains avait bombardé Tokyo avec des bombes incendiâtes, ce bombardement a fait plus de mort....
Au lendemain d’ Hiroshima Staline flairant une bonne affaire a peu de frais a déclaré la guerre au japon, espérant débarquer pour tirer les marrons du feu....
La deuxième bombes sur Nagasaki , les américains pensait que la première devait déclencher la capitulation. Devant l’obstination des militaires japonais et les ambitions de Staline la deuxième bombe s’est imposée. fort heureusement elle a suffit les japonais on cessé le combat, et Staline s’est contenté d’annexer une partie de l’Europe...
L’histoire est une chose, les réflexions de bobos au coin d’un bar en est une autre.
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Mmarvinbear
2 août 2015 19:34
@Esprit Critique
Pas tout a fait exact. En fait, Staline avait convenu avec les Alliés d’une période de 6 mois après la capitulation nazie avant de déclarer la guerre au Japon.Il lui fallait ce temps pour renforcer son armée orientale et acheminer les troupes et le matériel nécessaires à l’offensive.C’est donc par un hasard du calendrier que l’ entrée en guerre des soviétiques s’est faite au lendemain d’ Hiroshima. -
Esprit Critique
3 août 2015 00:56
@Mmarvinbear
Hiroshima 6 aout 1945., Déclaration guerre Staline 8 aout 1945. , Nagasaki 9 aout 1945.
Hasard du calendrier, je prends bonne note , de cette révélation.
Pour rester dans l’humour, une devinette :
Quelle différence y avait t-il entre Staline et Hiller ?
Aucune , simplement , l’un a gagné la guerre , l’autre l’a perdu
« ...Le 6 août 1945, les États-Unis lâchent une bombe atomique sur la ville japonaise d’Hiroshima. Tard dans la soirée du 8 août 1945, conformément aux accords de Yalta mais en violation du pacte nippo-soviétique, l’Union soviétique déclare la guerre au Japon et, peu après minuit le 9 août 1945, envahit l’État fantoche du Mandchoukouo, création de l’Empire du Japon. Plus tard ce même jour, les États-Unis larguent une seconde bombe atomique, cette fois sur la ville japonaise de Nagasaki. ... ».
« ....le 15 août, le discours enregistré de l’empereur ......l’ennemi a mis en œuvre une bombe nouvelle d’une extrême cruauté, dont la capacité de destruction est incalculable et décime bien des vies innocentes. Si nous continuions à combattre, cela entraînerait non seulement l’effondrement et l’anéantissement de la nation japonaise,... »
C’est bel et bien la bombe atomique , et le fait qu’il y en a eu deux, qui a ouvert les yeux de l’empereur !
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Philippe VINSONNEAU
3 août 2015 00:39
---- pour ne jamais oublier !
ceci n’est qu’un infime partie des crimes et assassinats contre l’Humanité qu’ont commis les étasuniens à travers la planète depuis à l’encontre des Indiens jusqu’à encore aujourd’hui dans la plupart des pays - sans doute globalement UN MILLIARD d’Humains exterminés par ces barbares
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Le421
3 août 2015 11:39
En 1945, le Japon est exsangue et le peuple japonais se retournait déjà contre ses dirigeants. La famine et la misère régnaient de partout.
Par contre, les américains avaient besoin de donner un signal fort au reste du monde comme quoi c’étaient eux les maîtres. Hiroshima a été le plus terrible terrain d’expérience pour les scientifiques. Et comme tout le monde se fichait royalement des méchants japonais...
Nagasaki ?? Une vile histoire de concurrence entre scientifiques qui voulaient démontrer qu’une bombe au plutonium « marchait » aussi bien qu’à l’uranium...Et puis le Japon s’est mis dans le droit chemin de la société moderne américaine consumériste et on l’a aidé à reconstruire tout comme il faut...
C’est quand même simple l’histoire, en définitive.
Il suffit de dire les bonnes choses telles qu’elles ont été réellement.
Après, il y aura toujours des « coupeurs en quatre de poils de cul ».
Je les laisse causer...-
Serge ULESKI
3 août 2015 14:37
@Le421
« ... les américains avaient besoin de donner un signal fort au reste du monde comme quoi c’étaient eux les maîtres ».
Certes ! Mais alors, pouquoi les Japonais et pas les Allemands ? -
Mmarvinbear
3 août 2015 18:35
@Serge ULESKI
La réponse est simple : l’uranium enrichi nécessaire à la bombe ne fut réuni qu’en juillet 45, bien après la capitulation nazie.
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Serge ULESKI
3 août 2015 14:25
Souris de laboratoire (La bombe, quelle efficacité ? Combien de morts ? Quelle vie pour les irradiés survivants ?), sacrifiés sur l’autel d’une guerre froide à venir (rabattre le caquet de Staline et ses exigences), considérés dans l’imaginaire occidental comme une population d’infra-humains avec ces individus de petite taille au teint jaune et aux yeux bridés... pour ces raisons, jamais l’Occident n’aurait destiné cette bombe atomique à un Allemand, grand gaillard aux cheveux blonds et aux yeux bleus car, nazie ou pas, l’Allemagne (et l’Autriche) c’est non seulement des trains qui partent et arrivent toujours à l’heure mais c’est aussi Bach, Kant, Beethoven, Goethe et dans les années 20 et 30, des prix Nobel à la pelle.
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Serge ULESKI
3 août 2015 14:39
Un rajout... complément, ci-dessus...
On pourra aussi mentionner un USA d’apartheid : développement séparé pour les Blancs et les Noirs.
Le racisme... les USA étaient plutôt à l’aise avec.-
smilodon
3 août 2015 23:38
@Serge ULESKI : L’amérique s’est construite sur le plus grand génocide de tous les temps !...Marrant que vous partiez sur des « délires » avec les Japonais !...... Totalement hors sujet !...... Parlez des tribus indiennes depuis les invasions espagnoles du 15ème siècle !... Là oui !..... Je suis pas « prof d’histoire », mais quand même !...... Vous tapez totalement à côté de la plaque, vous le savez ????!!..... Vous mélangez absolument tout !.....Du grand « n’importe quoi » !... Sans vouloir vous offenser !.....Bizarre de dire tout et n’importe quoi !.... C’est aux « blancs » en général à qui vous en voulez autant ??... C’est quoi votre problème en réalité ????..... Vous avez un problème avec les « couleurs » encore plus qu’avec l’histoire je crois. Vous « consultez » ???!!.... Non ??... Pensez-y.... Adishatz.
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Julien30
3 août 2015 18:03
@Serge ULESKI
Cette obsession réductrice purement idéologique que l’on nous impose de percevoir le racisme (que je ne cautionne bien sûr aucunement) comme le crime des crimes et le besoin d’en trouver partout dans les livres d’histoire, les relations humaines et celles entre états, est une arme au service de l’idéologie mondialiste servant à imposer la terreur, la culpabilité et l’absence de débat sur les sujets de l’immigration et de la défense des intérêts (et de l’existence même) de sa nation, présentée comme vecteur de ce même racisme. Faut quand même essayer d’éviter de trop tomber dans les gros panneaux comme ça. -
smilodon
3 août 2015 22:19
@ l’auteur : Je crois que la vérité sur ces deux « bombardements » est plus « terre à terre » que celle que vous décrivez. Je passe les détails. Toujours est-il qu’un seul « test » fut réalisé (trinity), au nouveau mexique je crois, dans le cadre du « projet manhattan ». La réalité c’est que le Japon était sur le point de capituler. Il l’aurait fait même sans ces deux bombardements. Pour les ricains il fallait faire vite, pour simplement voir les résultats « en vrai » de leur « invention » !.... Testée le 16 Juillet 1945, la première fut larguée 22 jours plus tard, le 6 Août !.......Sur Hiroshima. la 2ème, 3 jours après sur Nagasaki. L’une à l’uranium 235, l’autre au plutonium. (fallait tester)... Il s’agissait de « tests » grandeur nature, rien d’autre !...... Voir en « direct » ce qui se passait !..C’était l’occasion ou jamais !... Le Japon était à genoux déjà !... S’il avait capitulé le 5 Août, le « plan » (les 2 « essais ») tombait à l’eau !.....Rien à voir avec du « racisme » !..... Vous faites erreur !.... Aujourd’hui on parlerait plutôt de « pragmatisme » !....... Revoyez mieux les faits « réels » !....... Pour la « victoire » ces 2 bombardements ne s’imposaient absolument pas. Les ricains ont juste voulu essayer leur nouveau « joujou » !.....Et en mettre plein la vue à Staline et aux autres !.... C’est triste je sais bien !..... Mais c’est comme ça !......Aucun IDEAL dans tout ça !...... Que dalle !..... Juste la place de 1er du monde, et le fric qui va avec !.... Le « racisme » ne rapporte rien financièrement. Adishatz.
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Mmarvinbear
4 août 2015 09:27
@smilodon
Faux. Le gouvernement japonais n’avait aucune intention de capituler. Même après la prise d’ Okinawa, Tojo et ses sbires avaient commencé à renforcer les défenses côtières et ils commençaient même à entrainer une grande partie de la population civile au corps à corps avec toute sorte d’objets pouvant faire office d’armes.Les américains le savaient parfaitement. Ils avaient commencé à organiser l’ Opération Olympic ( l’invasion du Japon ) et s’attendaient à perdre un million de soldats au final.Devant de telles pertes prévisionnelles, l’usage de l’arme nucléaire devenait pour ainsi dire « moral » pour en finir rapidement.
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