mercredi 16 mai 2012 - par emile wolf

Hollande : parjure et coup de foudre

A l’instar de Nicolas Sarkozy, Francois Hollande veut une république exemplaire. Aussi n’a-t-il pas hésité a déclaré lors de sa proclamation à l’Elysée : « La confiance c’est l’exemplarité  ! »
A ce sujet, il s’était engagé, s’il était élu, à ne pas nommer de ministre ayant été condamné. A peine arrivé à la présidence, il nomme Jean-Marc Ayrault, Premier Ministre. 

 

Même si les qualités de Jean –Marc Ayrault sont idéales aux yeux du Président, sa condamnation à 6 mois de prison avec sursis et 30.000 francs d'amende prononcée en 1997 pour favoritisme, sa nomination pour former le Gouvernement d’avant législatives laisse un sentiment de parjure. 


À l'époque, le député maire de Nantes avait été reconnu coupable d'avoir accordé, via une association aujourd'hui dissoute, les marchés d'impression du journal municipal à la Société nouvelle d'édition et de publication (SNEP) sans mise en concurrence ni appel d'offres.


Si, comme tout justiciable, Jean-Marc Ayrault bénéficie de l’article 133-13 du code pénal :
« La réhabilitation est acquise de plein droit à la personne physique condamnée qui n'a, dans les délais ci-après déterminés, subi aucune condamnation nouvelle à une peine criminelle ou correctionnelle :
1° Pour la condamnation à l'amende ou à la peine de jours-amende après un délai de trois ans à compter du jour du paiement de l'amende ou du montant global des jours-amende, de l'expiration de la contrainte judiciaire ou du délai de l'incarcération prévue par l'article 131-25 ou de la prescription accomplie ;
2° Pour la condamnation unique soit à un emprisonnement n'excédant pas un an, soit à une peine autre que la réclusion criminelle, la détention criminelle, l'emprisonnement, l'amende ou le jour-amende, après un délai de cinq ans à compter soit de l'exécution de la peine, soit de la prescription accomplie ;
 »

Il n’en a pas moins usé jadis de sa position d’élu et ne s’est pas conduit de manière irréprochable avec le budget de la commune en ne soumettant pas un marché public à la procédure prévue par la loi. Aujourd’hui, ce justiciable a accompli sa peine et son délit est prescrit. Il n’est pas en cause dans ce billet.  

Il faut rappeler que, selon les études, Monsieur Hollande n’a pas gagné les élections par son charisme mais parce que le peuple en avait assez de Monsieur Sarkozy. Son dédit fait vaciller le peu de confiance des composantes populaires qui ont permis la victoire dont il profite.

Sa mandature commence sur une nomination contradictoire avec sa profession de foi. L’électeur est en droit de s’interroger sur le nombre de promesses qui seront dénoncées au fil des 5 prochaines années. 

En supplément, le Président a laissé entendre dans son allocution élyséenne qu’il a "reçu la charge de l’Etat." Puis à Berlin dès 21H40 « Le Gouvernement que je vais constituer demain (Berlin 21H40) » Ces affirmations sont contredites par le titre 2 de la Constitution qui définit et limite le mandat confié par le suffrage universel. Ceci est partie de la constitution que celui qui a mandat de veiller à son respect devrait connaître. Il ne recoit pas mission de conduire la nation et de constituer le Gouvernement mais accepte mandat d’arbitrer entre les pouvoirs. Il n'est pas question d'établir des feuilles de route pour quoi que ce soit. Arbitrer c'est être impartial et faire respecter les règles pas les imposer. 

Ces faux pas ne présagent rien de bon. Ils en disent long sur la crédibilité que le peuple doit lui accorder ! 

Mauvaise augure pour le septième Président… En vol vers l’Allemagne, son avion est foudroyé ! Rappel de l’Etre Suprême en présence et sous les auspices duquel fut créée la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen ?

Arrivé sain et sauf sur Air Sarkozy, les relations du nouvel élu avec la chancelière ont commencé sous les meilleurs auspices. Le sourire était de rigueur. 

Dans les couloirs de la Chancellerie, les « milieux bien informés » colportent la blague qu’Angela, fille d’un pasteur et d’une mère brebis, comme le fromage des Pyrénées, graisse la patte à son parrain le Très-Haut tous les dimanches. Celui-ci, de temps à autre, lui rend de menus services. Cette fois l’Hanséate Circée, telle Isis pour connaître le secret de la puissance de Râ, aurait usé du coup de foudre pour séduire Bélouga 1er venu les poches vides et la mallette pleine de reproches, sans son Ayrault préféré. Son objectif à elle régler, entre Sekt et rote Grütze, le différend du TSCG qui pourrait lui coûter sa troisième réélection.

 
Voilà pourquoi, la chancelière a accepté de reporter à la fin juin (Bruxelles 28 et 29 juin 2012), après les élections législatives françaises et grecques, le règlement du différend au sujet de la croissance et du traité TSCG.

Ceci a pour conséquence évidente que gagnées ou perdues les législatives n’auront aucune influence sur le traité tel qu’il est aujourd’hui. En effet, si la droite impose une cohabitation au Président elle n’en changera pas un Iota et si le PS gagne la majorité au Parlement itou ! Les coups de gueules électoraux passeront à la Trappe. La nomination de Jean-Marc Ayrault et le lâchage peu élégant de la Grèce illustre les prémices du style Hollande dont le discours ne précèdent pas les actes.

Dans un cas comme dans l’autre les cocus, nous, peuple de France, sont invités à passer aux urnes pour soutenir l’infidèle. 

Il est encore temps de barrer la route de l'Assemblée au PS. Ségolène ne doit pas monter au perchoir...

Si nous sommes loin du Fouquet’s nous marchons à grands pas vers la débâcle. De qui se moque-t-on ?

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70 réactions


  • Yvance77 16 mai 2012 08:40

    Salut,

    Ce qu’il faut aussi ajouter c’est qu’il n’y a pas eu d’enrichissement personnel dans cette histoire somme toute vénielle.

    A ce niveau - le montant n’étant pas élevé - on peut accorder le pardon une fois (à droite comme à gauche j’entends) mais il suffit de rester vigilent


    • appoline appoline 16 mai 2012 12:14

      Comme quoi il est très difficile à gauche comme à droite de trouver un garenne qui ait le cul propre.


    • emile wolf 16 mai 2012 21:48

      Yvance 77

      Pour être constitué ce délit n’est pas conditionné à un enrichissement quelconque :

      Code pénal Art. 432-14

      Est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30000 euros d’amende le fait par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public ou investie d’un mandat électif public de procurer ou de tenter de procurer à autrui un avantage injustifié par un acte contraire aux dispositions législatives ou réglementaires ayant pour objet de garantir la liberté d’accès et l’égalité des candidats dans les marchés publics et les délégations de service public.

      En supplément ce n’est pas Ayrault qui est en cause mais Hollande qui ne tient pas ses engagements et transgresse la Constitution en voulant diriger la poltique, proposer des lois et imposer un programme politique. Il ne dispose d’aucune légitimité constituionnelle pour le faire.. Le mandat qu’il tient du suffrage universel est défini au titre 2 de la Constitution.

      Lisez-le et cessez de détourner l’objet de ce billet en le limitant à J-M Ayrault qui n’est pas en cause.

      Si vous êtes républicain et démocrate vous comprendrez alors mon souci.


  • Fergus Fergus 16 mai 2012 08:54

    Bonjour, Emile.

    Je crois me souvenir que Hollande avait déclaré ne pas vouloir de collaborateurs impliqués dans des ennuis judiciaires. En l’occurrence, la condamnation pour faute vénielle - comme l’a souligné Yvance - de Ayrault est désormais effacée depuis plusieurs années ; il n’y a donc pas lieu de s’y référer, ni pour Hollande, ni pour nous tous.


    • emile wolf 16 mai 2012 09:57

      Bonjour Fergus

      Je loue votre vénération soudaine pour le respect du code pénal. Puissiez-vous avoir la même vigilance pour la Constitution ! Sous prétexte que la faute ne portait que sur quelques millions de Francs elle est vénielle. 
      C’est un point de vue qui ne tient pas compte du principe évoqué par le Président pendant sa campagne, principe que vous avez tout soudain oublié. 

      Quelle différence y a-t-il entre le péché véniel de M. Ayrault et le péché capital de MM. Juppé et Chirac ? Aux yeux du code : aucune ! Les deux sont des délits prescrits par le même article de réhabilitation..
       
      Vous êtes celui qui pardonne aisément et ne recourez à la loi que pour soutenir votre point de vue. Votre opinion est respectable mais votre sens de l’équité étonne d’autant plus qu’au cours de vos interventions vous vous êtes efforcé de présenter un caractère moralisateur.
      Voilà qui change avec cette image coutumière de votre personnalité.  

      Vous aurez remarqué que si je rappelle l’affaire jugée je ne mets pas en cause Monsieur Ayrault et l’écris après avoir cité les 2 premiers alinéas de l’article 133-13 le réhabilitant. 

       En revanche je fustige la crédibilité de Monsieur Hollande qui ne tient pas ses engagements. Nul ne l’obligeait aux déclarations électorales visant Juppé. Devedjian et autres qui participèrent aux Gouvernement Fillon. Je vous accorde qu’un tel engagement m’avait plu. C’est dire aujourd’hui la déception que j’éprouve.

      En supplément, vous l’ignorez à dessein ou non, ce billet soulève la question du TSCG pour laquelle l’échange de Berlin n’a permis que de gagner du temps, chacun restant en apparence sur ses positions. Je note cependant que la prétendue fermeté du Président Hollande n’est pas aussi claire qu’il n’y paraît.

      Quand M.Hollande affirme que la croissance doit faire l’objet d’engagement écrit, il ne remet pas directement en cause le TSCG et peut tout aussi bien évoquer un nouveau traité dont il n’évoque pas la teneur et pour cause.

      Il se contente de mettre sur la table des négociations futures Eurobonds d’un côté et compétitivité de l’autre. Eurobonds signifie emprunts garantis par l’Union, compétitivité concerne salaires, cotisations sociales et retraites… Le flou total.

      A connaître les positions et votes du député Hollande pour ce qui concerne l’Union européenne il est probable qu’il abandonnera l’essentiel de ses revendications dans « l’intérêt de la France et de l’Europe ». La manière dont il a précisé que la Grèce devait tenir ses engagements mais qu’il respecterait la décision des urnes grecques laisse présager que nous devons tenir celles qui ont été prises par les signataires du TSCG… ou alors il a également deux langages, ce qui nuirait à sa crédibilité internationale.

      Le souci de M.Hollande de rompre avec la vieille garde des anciens ministres socialistes explique la nomination de M.Ayrault. Qu’en sera-t-il du cabinet de celui-ci ? Il se pourrait qu’il fasse appel aux anciens pour nombre de portefeuilles.

      Auquel cas on prend les mêmes et on recommence avec des personnalités dont les bonnes intentions n’ont dans le passé pas su satisfaire les besoins du peuple et qui ont permis au pays d’être livré pendant 10 ans à ceux que vous combattez.  

       
       


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 16 mai 2012 11:56

      Pareil que Yvance et Fergus.

      Le procédé qui consiste à citer une décision de justice de première instance sans évoquer les suivantes qui concluent à une réhabilitation relève de la malhonnêteté.

      « La condamnation en 1997 de Jean-Marc Ayrault pour favoritisme qui a refait surface publiquement jeudi a été « anéantie par une réhabilitation intervenue en 2007 » et « l’invoquer » revient à se mettre « en infraction avec la loi pénale », a précisé vendredi à l’AFP Me Jean-Pierre Mignard, avocat du député-maire de Nantes.
      « Il apparaît que la condamnation de M. Ayrault en 1997 est nulle et anéantie par la réhabilitation intervenue en 2007 », a déclaré Me Mignard.
      « Nul ne peut plus l’invoquer sans être en infraction avec la loi pénale », a-t-il ajouté, en soulignant que les « transgressions dans ce domaine »ont fait l’objet régulièrement de condamnations pour diffamation".
       » Lien www.publicsenat.fr


    • appoline appoline 16 mai 2012 12:17

      Dîtes, quand on a un poste à responsabilité et que celle ci est engagée, il va de soi qu’il est important de lire avant de signer d’une part et que le contrôle ne se délègue pas d’autre part. 


    • Fergus Fergus 16 mai 2012 13:26

      @ Emile.

      Pas très fair-play d’évoquer Chirac (et son serviteur Juppé) à propos de Ayrault, l’ex-président ayant été impliqué dans de très nombreuses affaires, heureusement pour lui classées pour la plupart grâce au scandaleux zèle de procureurs aux ordres, les Courroye de l’époque, tel M. Ben Maklouf : lycées d’Ile-de-France, emplois fictifs de la mairie de Paris, Sempap, billets d’avion, frais de bouche (et j’en oublie), certaines de ces affaires comportant de surcroît manifestement un volet d’enrichissment personnel.

      Bonne journée.

       


    • emile wolf 16 mai 2012 16:21

       Cher Peachy,
        
      Vous avez tout à fait raison : « Le procédé qui consiste à citer une décision de justice de première instance sans évoquer les suivantes qui concluent à une réhabilitation relève de la malhonnêteté »

      J’ajoute qu’affirmer des inexactitudes relève de l’immoralité. Vous devriez appliquer à vous-même cette maxime.

      En l’occurrence, informez votre public plus complètement :

      1 -L’affaire réhabilitée par l’article 133-13 du code pénal n’a pas dépassé la première instance le condamné n’ayant pas interjeté appel. Les faits sont réels et n’ont pas été contestés, il n’y a donc pas d’autre instance concluant à une réhabilitation comme vous le laissez entendre.

      2 – J’ai cité les 2 premiers alinéas concernant les conditions de réhabilitation du condamné après qu’il eut effectué sa peine et acquitté sa dette envers la société. A cette occasion j’ai précisé qu’il avait bénéficié de la loi comme n’importe lequel des justiciables. A quelle diffamation ou injure faites-vous allusion ? En quoi aurais-je porté atteinte à son honneur ?

      3- Le motif pour lequel l’Intéressé a été jugé et condamné résulte d’un article de loi voté par l’auteur des faits réprimés. Le prévenu reconnu à l’époque coupable n’a pas agi dans l’ignorance de la loi. Je me suis borné de bonne foi à rappeler des faits dans un bref compte-rendu sans aucun parti pris. 

      4- J’ai pris soin de préciser que ce Monsieur n’était pas en cause dans ce billet. Lequel a pour sujet Francois Hollande qui n’a pas tenu son engagement.

      La position que vous citez est celle de l’Avocat du Maire de Nantes et de Madame Guigou, avocate, membre du PS.

      En dépit de la loi du 29 juillet 1881 sur la Presse, cette position n’exprime pas nécessairement la jurisprudence.

      C’était aussi le point de vue de Monsieur Devedjian, avocat (maîtrise de droit), lors d’une affaire vieille de plus de 30 ans le concernant, ressortie par un journal de la région PACA. Il a donc attaqué la publication pour diffamation. Monsieur Devedjian, homme public, a été débouté de ses demandes par le tribunal et condamné aux dépens.  

      Il est, à en croire la déclaration du candidat Hollande, légitime de connaître des antécédents et de la moralité des grands serviteurs de l’état, puisque cet homme soucieux d’exemplarité ne souhaitait pas s’entourer de collaborateurs ayant eu maille à partir avec la justice. Quel procès d’intention me faites-vous ?  

      Ayez, la prochaine fois que vous interviendrez, souci de savoir vraiment de quoi il retourne et mesurez vos propos comme je mesure les miens.

      D’un côté vous arguez d’instances et de décisions de Justice qui n’ont nul besoin d’exister puisque la réhabilitation est la loi.

      De l’autre vous vous souciez fort peu de ce que le Président Hollande prétende constituer le Gouvernement et proposer des lois au Parlement. Ce qui n’est nullement du ressort du mandat qu’il recoit du suffrage universel. Ceci est une violation pure et simple de la Constitution sur laquelle l’article 5 de celle-ci lui incombe de veiller au respect. Nous ne vous avons pas entendu à ce sujet. Que voulez-vous démontrer ?

      Vous êtes un bien étrange citoyen. Vous avez cure du respect de la loi que vous interprétez, fort incongrûment, quand cela vous arrange et laissez passer, muet, les abus qui nuisent aux citoyens et au fonctionnement régulier de l’état. Quel paradoxe !  

      Restez serein cela vous sied mieux.

      Bonne journée


    • emile wolf 16 mai 2012 17:06

      Fergus

      Il ne s’agit pas de fairplay mais de justice. Un délit est un délit, une réhabilitation une réhabilitation. Cette dernière est fonction de la peine attribuée. elle consiste ici à rétablir la personne dans une situation juridique antérieure. C’est à dire à effacer toute trace de la condamnation au casier judiciaire.

      Ccei concerne l’aspect purement juridique de la chose jugée et non le fond ou l’importance des faits ayant motivé le jugement.

      Monsieur Ayrault a été réhabilité en 2004 (alinéa 2 de l’article 133-13 du code pénal) Monsieur Juppé le sera en 2015 et Monsieur Chirac en 2025 (alinéa 3 dudit article).

      Quand il a évoqué « les condamnés » de droit commun M.Hollande n’a pas envisagé la réhabilitation juridique mais morale. Vous en êtes conscient et ne soutiendrez pas de bonne foi le contraire. Pour preuve son attitude vis à vis de DSK qu’il ne connaît plus et qui bénéficie pourtant de la présomption d’innocence selon notre droit puisqu’il n’a pas été condamné. 


    • at974 at974 16 mai 2012 17:52

      http://www.maitre-eolas.fr/post/2012/05/13/Jean-Marc-Ayrault-est-il-un-repris-de-justice#pings


      Vous verrez ce qu’est la réhabilitation, dont vous semblez méconnaître les effets.

    • emile wolf 16 mai 2012 18:52

      Bonjour AT 974

      Merci du lien..

      Cet exposé historique très technique et très clair éclaire en détail l’affaire et en tire toutes les conséquences juridiques, ce que je n’ai pas fait, le cas personnel de J-M Ayrault n’étant pas mon propos, du fait de la réhabilitation.... 


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 17 mai 2012 00:14

      Allez Emile, soit beau joueur. Tu peux reconnaître que tu t’es planté en reprenant à ton compte les éléments de langage de l’UMP, de Copé et de Nadine Morano. Il nous est tous arrivé un jour ou l’autre d’écrire des âneries.

      Cordialement.

       smiley


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 17 mai 2012 00:16

      @ Calmos.

      Comment dire ?

      Ah, si. Je respire.

       smiley smiley smiley


  • Algunet 16 mai 2012 09:05

    6 mois de prison avec sursis, ce n’est pas une peccadille ! et le non enrichissement personnel n’est en aucun cas une raison pour minimiser une faute.

    Mais la vraie faute c’est flamby qui l’a commise en ne respectant pas sa promesse !


    • appoline appoline 16 mai 2012 12:20

      Tout à fait, ce n’est pas rien 6 mois de prison avec sursis, donc le casier judiciaire n’est pas vierge.


      En plus, sur cette photo nous pouvons noter la présence de Dominique Baudis, lui aussi a bénéficié d’une erreur judiciaire ? Blanc comme neige ? Avouez quand même qu’ils sont terribles ces flics des moeurs d’arrêter n’importe qui, sans raison, j’écris cela avec le sourire.

    • Fergus Fergus 16 mai 2012 13:28

      Bonjour, Appoline.

      Si, le casier de Ayrault est vierge depuis 2007, et nul n’a le droit d’évoquer son ancienne condamnation sasn risquer de tomber sous le coup de la loi.


    • foufouille foufouille 16 mai 2012 13:39

      quand c’est pas un ploutocrate, un voleur reste un voleur
      marrant ?


    • brieli67 16 mai 2012 14:06

      http://www.maitre-eolas.fr/post/2012/05/13/Jean-Marc-Ayrault-est-il-un-repris-de-justice


      à voir ! 

      maître Eolas un ancien d’ici......humm !

      de la frange FN ou pas loin ! 


    • emile wolf 16 mai 2012 17:18

      Bonjour foufouille !

      Désolé de vous contredire mais l’article 133-13 du code pénal est le même pour tous.

      Ce qui peut peut-être changer c’est l’attitude du parquet qui, hélas, a une fâcheuse tendance à accepter les pressions du ministère de tutelle...lequel procède aux nominations. Une bricole à laquelle les Procureurs peuvent être sensibles.

      Ceci a pour conséquence d’éviter certaines affaires dans l’intérêt de la France bien sûr !.

       


    • foufouille foufouille 16 mai 2012 17:31

      bonjour emile
      si tu es un simple citoyen et que as detourne de l’argent, tu seras toujours suspect pour la police
      la loi est toujours bien appliquee pour certains

      si on te chopes avec 16g de coke, sans etre un delarue, tu vas direct en taule


    • appoline appoline 16 mai 2012 17:41

      @ Fergus,


      C’est facile de se faire blanchir par ses pairs. Quand on fait une connerie, rien ne l’efface, ce serait trop facile. Tiens au fait, on aura Fabius au gouvernement, vous croyez que c’est normal avec son affaire de sang contaminé, jugé lui aussi par ses pairs ; ah, on va encore me dire qu’il n’y a pas eu condamnation !

  • Fergus Fergus 16 mai 2012 09:08

    Autre chose : « barrer la route de l’Assemblée au PS » lors des législatives risque d’être particulièrement ardu, un très récent sondage ayant montré que 60 % des Français - y compris par conséquent hors de la gauche - souhaitent que Hollande puisse disposer d’une majorité parlementaire.

    La probabilité étant une victoire de gauche, la question qui reste en jeu est la suivante : majorité abolue pour l’ensemble PS-EELV, ou majorité relative en comptant les élus du Front de Gauche ? Je penche évidemment pour la seconde solution.

     


    • appoline appoline 16 mai 2012 12:21

      Ah, vous vous reposez sur les sondages vous, remarquez il n’y a pas de mal à se faire du bien quand ça arrange.


    • emile wolf 16 mai 2012 18:01

      Fergus

      Je sens que vous jubilez et que vous y prenez plaisir avec toutes les brimades que vous avez du subir ces derniers temps. J’en suis content pour vous. vous paraisisez si triste que j’en éprouvais de la peine.

      Votre observation appelle la remarque suivante : pourquoi voudriez-vous que vos courageux patriotes fasse fi de leur hardiesse et baissent les bras ?
      Comme le rappelait Ariane « A vaincre sans péril.... »

      Pour ma part je constate que selon qu’ils émanent du CSA ou de BVA les sondages se contredisent. J’ignore les résultats de l’IFOP opinionway et cie.

      Vous le savez cette question sera plus claire le 17 juin. Toutefois si votre président continue sur sa lancée, les électeurs châtouilleux et vigilants ne souhaiteront pas envoyer une majorité PS à l’Assemblée.

      Le Gouvernement de M.Ayrault risque d’être de brève durée. Sans Parlement il ne pourra prendre aucune décision législative, pas même d’ordonnance...Cela évitera toute maladresse irréparable qui fâcherait l’électeur.

      Vous pouvez toujours ajouter les Verts au PS ils ne pèsent pas très lourds. En revanche l’attitude des gars de la Marine risque, comme au second tour de la présidentielle,d’être favorable à L’UMP dans les circonscriptions où leur candidat ne pourra atteindre le second tour pour une éventuelle triangulaire. Sans accord formel de réciprocité je crains que les fans de Mélenchon ne reportent pas leur suffrage sur le PS au second tour.

      Je ne suis pas aussi convaincu que vous que 60% des votants soient favorables au PS. Hollande n’a pas recueilli 52% des suffrages au second tour et tout soudain le PS dénombrerait 346 sièges au palais Bourbon...avec le découpage des circonscriptions made in UMP. La raison me dit de douter.
       


    • Fergus Fergus 16 mai 2012 20:07

      @ Emile.

      L’accord de désistement réciproque entre le PS et le FdG a d’ores et déja été pris !

      Bonne soirée.


  • frugeky 16 mai 2012 09:18

    Confiance en Hollande ? Que nenni ! C’est bien pendant la campagne que le sénat à majorité socialiste de centre droit s’est abstenu à propos du MES. S’il n’est pas enviable d’avoir Mme Royal au perchoir, il serait intolérable d’y voir pérorer un Copé qui est assurément ce qui se fait de pire en politique. Reste donc à donner un maximum de voix aux composantes de la gauche mais vous verrez que dans ce cas là le PS ne fera aucune manière pour s’associer à l’UMP pour faire passer ses lois.


    • appoline appoline 16 mai 2012 12:23

      Remarquez, tant qu’elle est sur son perchoir, l’hystérique ne nous bassinera pas à La Rochelle, c’est déjà ça de gagner.


  • CARAMELOS CARAMELOS 16 mai 2012 10:00

    Ma main droite ignore ce que fait ma main gauche !
    Et on recommence !! République exemplaire ben voyons... Rire .
    A quand DSK au gourvernement et TAPIE ministre des finances ?


  • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 16 mai 2012 10:07

    Salut Emile,


    Ce matin sur BFM je crois que c’est Olivier Mazerolles qui à précisé que François Hollande aurait dit : « depuis moins de 10 ans » !

    Comme d’hab, juste une polémique politicienne. Pour ma part j’aime bien ce vieux adage : Ne pleurons pas avant d’avoir été rossé !


    @+ P@py


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 16 mai 2012 18:45

      Comme d’hab, juste une polémique politicienne !


      Je précise c’est cette fâcheuse habitude de la plupart des politiciens de cité une phrase ou un propos, …. en évitant bien de citer la phrase ou le propos en entier.


      @+ P@py 


    • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 16 mai 2012 20:20

      Un constat négatif à l’encontre de François Hollande, c’est son manque de fair-play lors du départ de Nicolas Sarkozy, ?... sitôt que la poignée de main finale, il n’a pas eu la courtoisie d’attendre que la voiture de l’ancien Président quitte la cour de l’Élysée, de suite il a effectué un rapide demi tour pour s’engouffrer dans le hall du palais.

      …. comme dit l’autre, souvent de gestes simples sont très révélateurs sur la personnalité d’un individu !!


      @+ P@py  


  • Yohan Yohan 16 mai 2012 10:14

    Ce qui est le plus inquiétant, c’est que deux personnes sans expérience de la gestion du pays soient aux manettes. Pour le reste, je trouve qu’il faut savoir distinguer une petite affaire qui implique un élu parce que juridiquement responsable, d’une escroquerie,ou d’une corruption à grande échelle ayant pour but l’enrichissement personnel .


    • CARAMELOS CARAMELOS 16 mai 2012 10:24

      Aucun souci il y a des « conseillers » des « experts » des « spécialistes » la preuve la France se porte à merveille .. Peu de dettes, le chômage au plus bas, le pouvoir d’achat n’a jamais été aussi élevé, l’Euro une superbe affaire. Les montants des loyers ont baissé de 80% en 5 ans ! Tout va bien, aller aucune crainte !!! Dans six mois je gagne 1500 euros de plus , si si je vous l’assure
      Alors un peu plus ou un peu moins quelle importance ? 


    • emile wolf 16 mai 2012 17:25

      Bonjour vilain matou !

      Alors on évide sa pelote de laine et remue ses 120 kg dans la mêlée. Hein ?

      Comment allez-vous ?
      A quatre pattes devant votre nouveau Président.

      Allons matou vous n’êtes pas le seul... Tant que les artistochats n’auront pas pris le pouvoir, il faut bien se résoudre à ronronner.

      Bonne journée !


  • chantecler chantecler 16 mai 2012 11:38

    Combien de condamnations à droite avec la justice UMP ?


  • Scual 16 mai 2012 11:41

    Je ne suis pas d’accord avec des tas d’insinuations et autres tournures de cet article, mais sur le fond il a raison.

    Hollande a nommé quelqu’un qui a été condamné par le passé pour avoir abusé de son pouvoir. Ce que le code pénal dit est une chose, mais que le code pénal soit fait pour être absurdement clément envers ce genre de trahison est justement une des raison qui font vouloir le changement... maintenant.

    Bref aucun changement de ce point de vue.

    Et j’ajouterais que cette personne est pour Hollande, ce que Fillon était à Sarkozy... alors les histoires du genre « Moi Président », pas de premier ministre collaborateur, pas chef de la majorité ou du parti est autres mensonges (et oui déjà !), on sait désormais que le chef de l’exécutif sera aussi le chef informel du gouvernement, comme pendant Sarkozy.

    Alors on jugera sur le fond. Mais sur la forme, ceux qui attendaient un changement sont déjà trahis, avant même les législatives, c’est le prince qui a décidé seul qui serait le chef de la majorité. Bref il a déjà trahi tout ses engagements en matière de démocratie.

    Bref il n’est déjà plus un Président « normal », il se prépare clairement à être un Sarkozy 2. Nous verrons bien ce qu’il fait de son pouvoir autoritaire.


    • emile wolf 16 mai 2012 17:29

      Bonjour Scual,

      Le tas d’insinuations ne peut qu’applaudir à votre bon sens et clairvoyance. Si nous étions tous comme vous nous arriverions peut-être à nous accorder.


  • arobase 16 mai 2012 13:26

    Yohan est toujours aussi spirituel : " Ce qui est le plus inquiétant, c’est que deux personnes sans expérience de la gestion du pays soient aux manettes« 


    lui qui voudrait aux manettes des gens très expérimentées : 
    -lepen-
    -collard
    -le conjoint copain
    -philippot qui rit même quand il s’engueule !

    et comme président d’honneur : jean marie, jamais condamné !! smiley

     »inquiétant" qu’il a dit smiley



  • arobase 16 mai 2012 13:27

    pas vrai calmos ? smiley


  • charles-edouard charles-edouard 16 mai 2012 14:13

    le sarko bis est arrivé, il vas caresser ses gentils électeurs jusqu’au législatives dans le bon sans du poil, comme son prédécesseur, ensuite le réveil sera brutal , il se réfugiera lui aussi derrière la crise sans précédant et le bilant désastreux de son prédécesseur et la boucle sera bouclé

    de bon discours enfumant

    à bientôt dans 5 ans , si je suis encore de ce monde

    à bientôt dans 5 ans est un lapsus dans ce cas de figure, 5 ans c’est tres long parfois, souvenez-vous des 5 ans passé   


  • Serpico Serpico 16 mai 2012 15:32

    Vous êtes ridicule : quand on a vu la bande d’escrocs qui a dirigé la France, on devrait se la fermer.

    Les bandits qui jugent la police...

    On aura tout vu.

    De plus, Ayrault n’a pas été condamné : c’est le maire qui a été condamné. La nuance vous échappe mais on a pris l’habitude avec votre race.


    • emile wolf 16 mai 2012 22:53

      Bonsoir Serpico

      J’ignore quels sont les bandits et quels sont les policiers en cause. Aussi je ne peux vous répondre sur ce point.

      Sur le cas de M.Ayrault ce nest pas le maire qui a été condamné mais l’autorité publique investie d’un mandat électif. pour respecter les nuances du code pénal. En supplément, ceci n’est pas l’objet de ce papier que votre exaspération détourne et réduit.

      Le sujet est Hollande parjure et coup de foudre. la nomination de Monsieur Ayrault n’est que l’évidence du dédit du candidat devenu Président. Le flagrant délit de parjure.

      Si vous avez des arguments contre l’exposé libre à vous de les exprimer calmement, mais de grâce ne détournez pas de cette discussion ce qui concerne le Président de la République. 

       


    • Serpico Serpico 19 mai 2012 19:27

      emile wolf :« Sur le cas de M.Ayrault ce nest pas le maire qui a été condamné mais l’autorité publique investie d’un mandat électif. »

      ----------------

      Madre de dios !


    • Serpico Serpico 18 mai 2012 17:50

      calmos, Calmos !

      « Socialo.....con ( pléonasme) ......et raciste »

      ***************

      1. je ne suis pas socialiste : ne m’insulte pas.

      2. je parlais de la race UMP : si avec ça je suis raciste, bravo : tu as tout compris.

      Encore une fois, les nuances et votre espèce...ça fait du monde.


  • eric 16 mai 2012 17:32

    Tous cela, c’est du people. Compte tenu des incertitudes liées aux finances publiques dans leur ensemble, du faible degré de qualification des élus et de l’acharnement des oppositions et des juges, il est vraisemblable qu’on ne trouverait pas de condamnation que pour des élus n’ayant jamais eu aucune responsabilité.
    La seule chose inquiétante dans les réaction d’Ayrault est qu’il se retranche derrière l’absence d’enrichissement personnel, comme si aider ses petits copains était plus moral et justifiait le non respect de la loi....

    Le vrai gros mensonge de Hollande est ailleurs. Quand on lui a présenté les prévisions pib, déficits etc...en version européenne ou cour des comptes, et qui invalident assez largement ses scénarios et propositions, il a confirmé qu’il était au courant depuis plusieurs semaines. Il a mentis en toute connaissance de cause, devant des millions d’électeurs, sur quelque chose d’aussi grave que des milliards d’euros. Alors, on nous amuse avec Ayrault....

    Mais là encore, c’est surtout grave si on considère que la rectitude morale est le plus important. On peut avoir aussi une autre appréciation plus optimiste. Cette capacité à mentir est peut être notre meilleur espoir d’éviter une dégradation de notre situation. Si Hollande parvient à mentir aussi bien qu’un Blair ou un Schroeder, alors il sera peut être le bon président pour poursuivre en l’amplifiant, la politique de réforme amorcée par Sarkozy avec un ou deux ans de paix avec les lobbies corporatistes syndicaux. Il leur vendra le « bilan » et les contraintes européennes pour faire passer l’addition.

    On va vite voir avec l’épouse Trieweiler. Soit on va mettre sur la table sa principale revendication : le rétablissement de la niche fiscale pour les journalistes. Si on met la question vraiment sur la table, en constatant que diminuer les impôts de madame Ferrari n’est pas vraiment une urgence sociale, alors il tiendra ses engagement d’aller vers un système fiscal plus juste. Si juste à ce moment on nous sort une autre histoire people, genre les fameux trois millons d’euro de revenu de la dite épouse, pendant qu’on vote au sen d’un paquet la niche journaliste c’est qu’il veulent cacher leurs turpitudes et arrangements entre copains. Ce sera un bon indicateur.


  • Jay R 16 mai 2012 17:59

    Le 14 avril 2012, dans une interview au JDD, François Hollande déclarait : « je n’aurai pas autour de moi à l’Élysée des personnes jugées et condamnées (...). Je dis la règle que je ferai respecter. Vous pourrez me rappeler cette déclaration si je venais à y manquer. »

    Et d’ajouter dans son programme présidentiel : « Je veux que la prochaine présidence soit celle de l’impartialité de l’État, de l’intégrité des élus et du respect des contre-pouvoirs. »

    Réhabilité ou pas, Mr. Ayrault a été condamné.

    Mr Hollande aurait bénéficié de ne pas nommer Mr. Ayrault : cela aurait démontré son engagement clair pour un état irréprochable. Attendons maintenant sans impatience ni préjugé la suite avec l’annonce du gouvernement... irréprochable ou pas ?


    • Pie 3,14 16 mai 2012 19:08

      Savez-vous au moins les raisons de la condamnation d’Ayrault ?

      Il a acté la création d’une association chargée de s’occuper du bulletin municipal de sa ville (Nantes). Cette association n’a pas respecté la règle des appels d’offres pour le choix de l’imprimeur.
      Pour cela la mairie a été condamnée et donc son maire qui est responsable devant la justice.

      Il n’y a eu ni enrichissement personnel, ni financement politique, juste une bévue dans le fonctionnent municipal d’une ville de 400000 habitants comme cela arrive à des dizaines de maires chaque année.

      Cette erreur, la seule dans le parcours d’Ayrault, jugée il y a 15 ans, qui n’a abouti à aucune illégibilité et est prescrite depuis longtemps serait donc une tache indélébile qui contredirait les engagements de Hollande ?

      Moi non plus, je ne veux pas d’élus condamnés par la justice au pouvoir, je ne veux pas de corrompus ou de gens qui contournent sciemment la loi, mais je trouve que les Saint-Just du moment sont vraiment de mauvaise foi.




    • emile wolf 16 mai 2012 21:32

      Pie 3,14

      Suite au contrôle de la Chambre Régionale des Comptes des Pays de Loire, un rameau de la Cour des Comptes, il apparaît que l’Office municipal nantais de l’information et de la communication, en charge du Bulletin municipal, perçoit des subventions et a commis une société commerciale pour le réaliser sans soumettre ce marché de 6 millions de francs annuel à la concurrence, comme le prévoit la loi sur les marchés publics.

      Le statut association Loi de 1901 permet de passer librement des marchés à quiconque. Dans son rapport de 1995, le contrôleur de la Cour des Comptes évoque le «  démembrement irrégulier du budget municipal » et estime que « son emploi s’est accompagné d’anomalies quelquefois graves. »

      Pour lui, l’association est un montage ayant pour objet « de s’affranchir des règles de la comptabilité publique et du contrôle de l’Etat » Selon lui « Ce statut permet d’encaisser les recettes publicitaires et les garder au budget communication sans les fondre dans le budget communal. » Le dossier atterri au Parquet de Paris. Vous connaissez la suite.
       
      L’intéressé a été jugé et condamné en application de l’article 432-14 du code pénal sanctionnant « le fait par une personne investie d’un mandat électif public de procurer ou de tenter de procurer à autrui un avantage injustifié par un acte contraire aux dispositions législatives ou réglementaires ayant pour objet de garantir la liberté d’accès et l’égalité des candidats dans les marchés publics et les délégations de service public.. »

      Ce délit a été créé par la loi du 8 février 1995 que Jean-Marc Ayrault, alors député, a voté. Il a été condamné à 6 mois de prison avec sursis - le parquet n’en avait requis que 3- et 30.000 francs d’amende. Peu importe qu’il y ait eu ou non enrichissement personnel le délit considéré n’exige nullement cette condition pour être constitué.

      Aujourd’hui, Jean-Marc Ayrault est réhabilité en application de l’article 133-13 dudit code. Il n’est pas en cause dans ce billet. 

      Comme le rappelle J.Ray, Francois Hollande a déclaré : « Je n’aurai pas autour de moi, à l’Élysée, des personnes jugées et condamnées Vous pourrez me rappeler cette déclaration si je venais à y manquer. »

      Mais ceci n’est pas l’unique objet de ce billet. Outre le parjure qu’il souligne, il rappelle les limites du mandat du présidentiel que transgresse F.Hollande prétendant constituer le Gouvernement, définir la politique de l’état et faire voter les lois de son programme, ce pourquoi, conformément à la constitution , il ne dispose d’aucune légitimité populaire. Il n’a pas été élu pour définir la politique de la nation. Il n’en est pas le Chef. En cinquième République l’unique Chef de l’Etat est le peuple souverain. 

      Ceux qui semblent obnubilés par la réhabilitation de Monsieur Ayrault ne poursuivent d’autre dessein que de détourner habilement la dénonciation de l’usurpation de fonction que, comme ses prédécesseurs, opère le nouveau Président de la République pour gouverner un quinquennat durant sans rendre de comptes à quiconque.. C’est « le monarque  » dont parle Mélenchon, l’avertissant ainsi une première fois, avant de se reprendre dans l’espoir qu’il comprenne.
       


    • Pie 3,14 16 mai 2012 22:54

      Votre réponse ne contredit pas ce que j’affirme ; Vous citez longuement des extraits du jugement qui expliquent que cette association chargée du bulletin municipal n’était pas fondée en droit pour gérer ces marchés.

      En quoi cela fait-il de Ayrault un élu méprisable ou corrompu ?

      Je trouve assez détestable de voir un militant du FDG se faire le propagandiste d’une pseudo affaire montée en épingle par l’UMP.

      Quant au reste, il va falloir réviser votre histoire de la Cinquième République. Le chef de l’Etat est aussi le chef de l’exécutif avec le premier ministre qu’il nomme. Il préside le conseil des ministres et à ce titre participe au gouvernement du pays.
      Nous sommes dans un régime dit semi-présidentiel où le président contrôle le gouvernement sans avoir de comptes à rendre au parlement.
      On peut déplorer ce système mais c’est celui dans lequel nous sommes et dans lequel Hollande évolue.


    • emile wolf 17 mai 2012 00:08

      PIe 3,14

      Perosnne n’a écrit que M. Ayrault était méprisable et corrompu,. Monsieur Ayrault a bénéficié d’une loi qu’il connaissait .

      Il a été déclaré responsable de ce « montage » en tant qu’élu s’étant, aux yeux de la Cour, substitué au comptable public en charge des fonds publics, charge dont vous n’ignorez ni le statut ni la responsabilité. 

      N’affirmez pas, avec exaspération, que je suis un militant du FdG, vous ne me connaissez pas. Maitrisez-vous vous y gagnerez sans doute.

      N’affirmez pas que le président de la république est le chef du Gouvernement Lisez la Constitution (titres 2, 3 et 4).

      Faites la différence entre choisir et nommer... Souvenez-vous des périodes de cohabitation et demandez-vous qui était chef du Gouvernement quand l’assemblée nationale changeait de majorité. cela vous aidera sans doute à comprendre.

      Ce n’est pas l’histoire qui définit le mandat du Président de la République, la mission du Gouvernement et le rôle du Parlement, mais la Constitution.

      Hollande comme ses prédécesseurs usurpe le pouvoir quand il prétend gouverner. Son mandat consiste selon la Constitution :

      Article 5
      Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État.
      Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités.

      Le Président ne détermine ni ne conduit la poltique, c’est le Gouvernement et lui seul qui régit le pouvoir exécutif :

      Article 20
      Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation.Il dispose de l’administration et de la force armée.
      Il est responsable devant le Parlement dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 49 et 50.

      Article 21
      Le Premier ministre dirige l’action du Gouvernement. Il est responsable de la Défense nationale. Il assure l’exécution des lois. Sous réserve des dispositions de l’article 13, il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires.

      Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres.
      Il supplée, le cas échéant, le Président de la République dans la présidence des
      conseils et comités prévus à l’article 15.
      Il peut, à titre exceptionnel, le suppléer pour la présidence d’un Conseil des
      ministres en vertu d’une délégation expresse et pour un ordre du jour déterminé.

      Le Président ne contrôle pas le Gouvernemt cette mission est dévolue au Parlement. :

      Article 24
      Le Parlement vote la loi. Il contrôle l’action du Gouvernement. Il évalue les politiques publiques.
      Il comprend l’Assemblée nationale et le Sénat.

      Apprenez et méditez cela vous evitera l’ignorance du sujet que vous traitez


    • Pie 3,14 17 mai 2012 10:50

      Je n’ai jamais affirmé que le président était le chef du gouvernement et pour cause puisque c’est le premier ministre.

      Mais dans la cinquième République, l’exécutif est bicéphale ( une volonté de De Gaulle) ce qui permet au président de contrôler le gouvernement sans être responsable devant le parlement.

      Vous avez beau égréner les différents articles de notre constitution, vous ne comprenez-pas son fonctionnement ni la signification des choix qui ont été faits.

      Du coup, votre thèse d’un Hollande qui outrepasserait ses droits de président est totalement à côté de la plaque.


    • emile wolf 17 mai 2012 13:52

      « L’exécutif est bicéphale (une volonté de De Gaulle) ce qui permet au président de contrôler le gouvernement sans être responsable devant le parlement. »

       Que savez-vous des volontés de De Gaulle ?

       Citez nous un témoignage de cette affirmation !

       Ceci est une ineptie totale née de votre imagination.

       L’article 16 de la déclaration de 1789 pose pour principe :« Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution »

       Ce que vous déclarez n’a aucune base juridique. Cela exprime une triste réalité qui n’est pas irréversible : l’usurpation et la concentration des pouvoirs dans les mains du président pour autant que son parti ait une majorité à la chambre.

       Pour preuve la lettre de mission de juillet 2007 dans laquelle Sarkozy demande à Balladur de former une commission de révision de la Constitution pour, entre autres, faire du Président le chef de l’exécutif. Il ne l’est donc évidemment pas !

       Et le sera d’autant moins que l’alinéa 5 de l’article 89, verrouille la séparation des pouvoirs. Elle interdit toute révision de la forme républicaine du Gouvernement.

       Si la constitution n’est pas respectée, Il ne s’agit alors nullement de bicéphalisme, votre création, mais de monarchisme...

       Si l’un de nous deux est à côté de la plaque, ne sait pas lire la Constitution et accepte sans broncher son viol : c’est vous ! Vous faites figure de piètre démocrate et faux républicain.

       La constitution adoptée par le suffrage universel est au sommet de la hièrarchie des lois.
       L’habitude que vous évoquez n’est pas une valeur constitutionnelle.

       Interrogez le Conseil constitutionnel l’habitude ou la coutume ne fait pas partie de ses normes

       Le Président a mandat de veiller au respect de la Constitution pas de la transgresser. Votre position est indéfendable parce que hors-la-loi. Une république exemplaire respecte sa loi. Il ne s’agit pas ici de choix mais d’une contrainte fondamentale.

       Vous paraissez vous en foutre ! Libre à vous de vous considérer au-dessus des lois et de préférer un autre régime mais rien ne vous autorise à l’imposer et reconnaître pour légitime celui de votre choix.

       L’état de droit ne doit pas être au service de voyous qui foulent la souveraineté nationale comme vous semblez l’accepter avec une obstination futile.  


    • Pie 3,14 17 mai 2012 15:20

      La séparation des pouvoirs entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire est assurée par la constitution.

      De Gaulle voulait un régime à l’exécutif fort face au législatif car il méprisait « le régime des partis », c’est-à-dire le parlementarisme.

      Le président dirige l’exécutif avec le premier ministre qui en réalité dépend du président ( De Gaulle nomme pompidou en 62 qui n’est même pas le chef de la majorité parlementaire mais son collaborateur proche depuis des années).

      La troisième et quatrième République étaient des régimes strictement parlementaires. Le président n’avait qu’un rôle représentatif ou d’arbitre. Le pouvoir était exercé par le chef du gouvernement qui était le chef de la majorité parlementaire. Ce type de régime est aujourd’hui celui de la majorité des pays ( Allemagne, Grande-Bretagne, Espagne, Italie etc...).
      Le régime américain est présidentiel, il n’y a pas de premier ministre, le président gouverne seul l’exécutif et doit se débrouiller avec un législatif ( le congrès) puissant et souvent opposé au président. De plus, le pouvoir judiciaire est totalement indépendant et peut intervenir dans la vie politique ( décisions des cours suprêmes).

      La cinquième République est un régime hybride ( on dit parfois semi-présidentiel), taillé sur mesure pour De Gaulle à l’origine qui privilégie l’exécutif au détriment du parlement et des juges. Les réformes de 2008 n’ont pas véritablement changé la donne.


    • emile wolf 17 mai 2012 17:16

      Pauvre de vous ! Vous vous enfoncez de plus en plus.Cela me fait de la peine.

      Non seulement vous ne répondez pas à la question posée parce que de Gaulle n’a jamais évoqué de régime bicéphale mais encore vous justifiez votre sottise par la nomination de Pompidou «  qui n’est même pas le chef de la majorité parlementaire  » 

      Vous vous enlisez dans l’erreur et révélez une fois de plus votre ignorance totale de la constitution :

      Article 23 : « Les fonctions de membre du Gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire.. »

      Quel argument ! L’un est incompatible avec l’autre ! Vous mélangez tout ! Un vrai Macédonien ! Vous m’impressionnez.. Encore une couche et, à propos de Macédoniens, c’est promis, je vous narre l’histoire d’Alexandre et Parménion.

      Ayez l’obligeante bonté, si vous souhaitez revenir dans la discussion, de prendre connaissance de la Constitution.

      Votre entêtement pourrait passer pour une volonté obtuse de refuser toute connaissance et de nier l’évidence de la réalité juridique. Une forme de négationnisme anticonstitutionnel….fort dommageable.


    • Pie 3,14 17 mai 2012 18:56

      Vous avez le mépris facile et lisez les choses comme elles vous arrangent.

      Je sais aussi bien que vous que l’on ne peut être à la fois au gouvernement et député. Voilà pourquoi ceux qui le sont laissent la place à leur suppléant.

      Vous n’avez pas compris ma phrase concernant Pompidou qui n’a dû son poste qu’à sa relation privilégiée avec le président. En 1962, il est un quasi inconnu et n’occupe aucun poste à l’UNR, le parti gaulliste qui domine l’assemblée. Son choix est le fait du prince et il illustre dès les débuts la nature de ce régime très présidentiel qui fait du parlement une simple chambre d’enregistrement des lois décidées par le gouvernement.

      Vous jouez les constitutionnalistes éclairés alors qu’en fait vous ne maîtrisez pas grand chose et surtout ne comprenez pas la nature très particulière de la cinquième République au sein des démocraties parlementaires.


  • Radix Radix 16 mai 2012 19:39

    Bonsoir

    Amusant de voir que les cinq années de présidence de Sarko ont au moins appris au FN a utiliser des éléments de langage.

    Marine a donné les ordres et tous les bons toutous obtempèrent immédiatement !

    C’est dangereux car quand Marine l’a utilisé elle s’est fait recadrer sévère dans l’émission « C a vous » par un journaliste qui lui a rappelé qu’elle venait de se faire condamner pour diffamation !

    Radix


  • Annie 16 mai 2012 21:49

    Ce qui m’inquiète terriblement, et c’est un commentaire que j’aurai posté sur un autre article si je n’avais pas décidé de boycotter tout auteur pratiquant la censure, est à quel point, vous, Émile dont j’appréciais les articles et les autres du FDG êtes déterminés à saboter dès le départ la présidence de Hollande. Il me semblait que vous défendiez les mêmes intérêts, et que vous représentiez ceux ou celles qui vous avaient fait confiance et qui étaient les moins à même de se faire entendre, et je m’aperçois que finalement, tout ce qui vous intéresse est de défendre votre territoire. C’est de la politique à son plus bas niveau.


  • emile wolf 16 mai 2012 22:29

    Bonsoir Annie,

    Je ne défends que les droits de l’homme et du citoyen de 1789. et j’observe que Monsieur Hollande ne respecte pas ses engagements et transgresse le mandat que lui confie le suffrage universel, comme tous ses prédécesseurs.

    Je mets donc en garde chaque fois que je le peux contre cette pratique chronique de l’usurpation du pouvoir. Le mandat du président est d’arbitrer entre les pouvoirs et non de les concentrer entre ses mains. Les partis et les médias ne cessent de détourner ce mandat et de tromper le peuple induisant les électeurs en erreur.

    Lisez le titre 2 de la Constitution et la Déclaration de 1789 qui l’accompagne : vous comprendrez.
    Il ne s’agit pas de saboter la République mais de la défendre en rappelant l’élu à son devoir.

    Monsieur Hollande, à entendre ses discours depuis hier, se conduit en monarque. Ce n’est pas sa fonction. Il se trompe de république et de constitution. Il ne respecte même pas ses engagements et vous accusez les gends du FdG et noi-même de défendre leur territoire. Quel territoire ? Quel est mon intérêt personnel dans un tel billet ?

    Vous ne vous apercevez en fait de rien parce que vos yeux sont aveuglés.

     Parce que vous votez pour un Président et un Député sans connaître la définition et les limites du mandat que vous lui conférez. Vous ne vous rendez pas compte que ces perosnnes une fois élu ne sont pas vos représentants et se moquent de vous pour vivre de votre naiveté et à vos dépens, en violant la loi.

    Lisez la Constitution vous comprendrez à coup sûr qui se paie de votre tête, qui profite de vous et qui défend ses prérogatives ainsi acquises.

    La France est au bord du gouffre économique. Tel qu’il en prend le chemin le Président Hollande ne tiendra pas ses promesses s’il a une majorité à l’Assemblée.
    Cet homme n’a qu’une ambition, comme Mitterrand et Sarkozy, exercer le pouvoir....et peu lui importe la France et les Francais.

    Si vous ne lisez pas la Constitution pour comprendre. Si vous ne réagissez pas par votre vote pour élire un parlement sans majorité monolithique, vous réaliserez votre erreur dès la fin de l’année quand le TSCG entrera en vigueur. et qu’il sera trop tard. 

    Je souhaite sincèrement me tromper.

    Ce qui est certain c’est que j’ai raison pour ce qui est de la Constitution. Vous ne pouvez m’accuser de l’avoir écrite à mon avantage. Bonne lecture1

    A toutes fiins utiles voici le lien où vous pourrez télécharger ce texte :

    http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/la-constitution-du-4-octobre-1958/la-constitution-du-4-octobre-1958.5071.html


    • Annie 17 mai 2012 21:12

      @Emile,
      Je ne suis ni aveugle ni aveuglée. J’aurai simplement souhaité que l’on mette de côté les querelles partisanes. Aussi importante que soit la constitution, elle est la dernière des préoccupations pour ceux qui ne parviennent pas à boucler leurs fins de mois ou qui sont au bout du rouleau.


  • emile wolf 16 mai 2012 22:37

    PS

    Veuillez lire

    Vous ne vous rendez pas compte que ces personnes une fois élues ne sont pas vos représentants et se moquent de vous pour vivre, à vos dépens, de votre naiveté , en violant la loi.


  • MdeP MdeP 16 mai 2012 23:33

    MdeP @ emile wolf

    Quel monceau de conneries, pauvre emile wolf.
    Nous avons assisté, avec désespoir pour beaucoup d’entre nous, à la naissance et à l’installation d’un authentique dictateur nommé Sarkozy (qui se posait en 2007 comme le sauveur de la Nation, avec désignation des immigrés comme boucs émissaire responsables, avec surexposition de sa personne : ça ce sont les critères du dictateur). Je ne suis pas certaine que vous ayez compris ce qui se serait passé s’il avait été réélu. Ca a d’ailleurs été mis en route par Guéant avec son décret pour un flicage géant de tous les français : le Peuple est l’ennemi intérieur dans son propre pays et tous les français sont tous dangereux d’office !!
    En écartant le danger Sarkozy, François Hollande a déjà fait un travail énorme.
    Alors, bouclez-là. A défaut de lui dire merci.
    François Hollande est très bien formé pour le poste de Président de la République : HEC. IEP de Paris, l’ENA. 
    J’ai totale confiance en lui. Je sais parfaitement qu’il fera le maximum avec le maximum de ses possibilités pour sortir le pays de l’ornière dans laquelle il est embourbé.
    Jean-Marc Ayrault qu’il a choisi comme premier ministre est un homme solide également. Lors des Questions au Gouvernement, nous avons eu l’occasion d’apprécier l’homme et ses prises de position par ses interventions. 
    La débâcle dont vous parlez appartient à Sarkozy et à lui seul. 
    Alors, la ferme ;




    • emile wolf 17 mai 2012 01:14

      MdeP

      Votre conviction est respectable. Votre langage laisse à désirer et vous devriez vous exprimer avec plus de sérénité.

      Je ne suis pas un fan de Sarkozy et n’ai pas soutenu son mandat :
      Voici ce que j’écrivais le 19 octobre 2010

      http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/partez-monsieur-le-president-83055

      Je ne vous ai donc pas attendu pour m’opposer à celui que vous qualifiez de dictateur.

      Quant au monceau de conneries cela se discute à tête froide.

      Je ne crois pas que M Hollande ait écarté Sarkozy. C’est le peuple qui, par son suffrage, l’a évincé. L’hystérie ne fait rien à l’affaire votre protégé n’a pas eu grand’chose à faire. si ce n’est le PS à convaincre de le désigner.

      Vous n’avez pas le monopole de la souveraineté populaire MdP pas plus que je ne revendique celui de l’expression.

      J’apprécie votre sens de la démocratie et la manière dont vous défendez la liberté d’expression en imposant le silence. La tolérance humaniste sans doute.

      Je ne mets pas en cause les qualités de M. Ayrault , j’observe les incohérences entre les discours et les actes de M.Hollande. Je déplore son manque de respect du mandat constitutionnel qu’il a recu du suffrage universel.
      Ceci est une manière de mettre en garde contre tout abus de pouvoir. Ce que vous reprochez à juste titre à Sarkozy.

      Vous avez confiance en M.Hollande tant mieux pour vous ! Vous le proclamez. Bravo !

      Personnellemnt je n’en ai aucune et je le justifie avec des arguments.ce qui, apparemment, vous déplait, J’en suis chagrin..

      Je n’ai pas dit que la débâcle était due á F.Hollande. J’ai, tout au long de mes posts, dénoncé les irrégularités des ratifications des traités européens qui ont conduit à ceux de LIsbonne, du MES et maintenant au TSCG que M.Hollande ne parviendra pas hélas à renègocier.

      Je constate que le PS dirigé par Monsieur Hollande aurait pu empêcher la ratification du Traité de Lisbonne, qu’il aurait pu mobiliser 60 sénateurs pour saisir le conseil constituionnel au sujet de la conformité du traité MES à la Constituion et ne l’a pas fait.

      Enfin, je crains compte tenu des finances publiques et de l’état de notre économie démantelée par les délocalisations, financées par les niches fiscales et sociales que la capacité et la volonté de M.Hollande de renégocier le TSCG ne soient plus l’expression de voeux pieux qu’une réaltié tangible, hélas !.   

      Alors que Sarkozy, Chirac, leurs prédécesseurs et le peuple qui les a élus soient conjointement responsables de la situation dans laquelle nous nous trouvons ne change rien. La débâcle nous allons la subir de plein fouet et nous devons avec ou sans gouvernement PS après les législatives. nous y préparer. je ne m’en réjouis pas.

      Vous le comprenez mon manque de confiance en M.Hollande est total. Chacun son opinion.

      Bonne nuit !


    • MdeP MdeP 17 mai 2012 12:02

      MdeP @ emile wolf

      Le sens de mon message est le suivant : François Hollande, je vous le confirme, ainsi que tous les candidats du premier tour auxquels nous devons rendre hommage, ont fermement écarté Sarkozy du pouvoir. Qui était un pouvoir personnel. Je vous rappelle que Sarkozy s’est fait élire en 2007 en divisant le Peuple c’est-à-dire en rayant le mot Fraternité du fronton de la République. Je vous rappelle que c’est par des mesures fiscales odieuses, injustes, méprisantes qu’il a gouverné pendant cinq ans, c’est-à-dire en rayant le mot Egalité du fronton de la République. Je vous confirme qu’il allait, en se faisant réélire, rayer le mot Liberté du fronton de la République. par un flicage extrême des français, comme je vous l’ai dit dans l’autre post.
      Vous n’avez même pas idée de l’énorme service rendu au pays par François Hollande et le PS. La campagne électorale n’a pas été une partie de plaisir : l’enjeu était trop grave.
      C’est pour cela que je vous réitère : faites confiance à François Hollande.
      Le bateau France était engagé dans la tempête Il lui a fait faire demi-tour. Maintenant, il doit le ramener au port. Je lui fais confiance. Je vous le répète.

    • emile wolf 17 mai 2012 15:28

      MdeP

      J’apprécie qu’après une bonne nuit de sommeil votre écrit soit empreint de sérénité. Les nerfs cela s’entretient comme la ligne et la solitude. apparemment vous recherchez le dialogue plus que la confrontation. Je ne vous décevrai pas.

      J’admire la naiveté avec laquelle vous idéalisez ceux qui trouvent grâce à vos yeux. Toutefois, si je partage votre vue du sarkozysme, je ne suis pas pour autant convaincu par vos propos. Ils me paraissent résulter de votre intuition plus que fondés sur des faits tangibles. 

      Vous paraissez des plus novices dans ce monde sans pitié ni morale de la politique. 

      Il s’agit, pour la plupart des politiciens de carrière, bien plus de leur avenir personnel que de celui du peuple qu’ils pretendent représenter.

      Vos propos expriment plus un besoin de réconfort et de certitude qu’une prospective étayée sur de solides arguments.

       Vous semblez appartenir à ceux qui partent à la quête du moindre espoir tant ils vivent la misère morale et l’absurdité du quotidien, Dans ce groupe, les plus fragiles constituent la proie facile de charlatans et prédateurs de tous bords.

      La confiance que vous évoquez c’est le leitmotiv de la finance et de la politique.

      La loi, la morale et la raison qu’évoquent ceux qui profitent de nos suffrages sont les prismes qui travestissent leurs ambitions. L’arc-en-ciel n’est-il pas,dans la Genèse, le premier signe d’alliance avec le divin qui légitime le pouvoir et permet à certains d’organiser, bien ou mal, la société en la parasitant ? N’est-ce pas une réfraction et dispersion de rayons qui composent un spectre lumineux dissimulant harmonieusement la lumière dans son entier ?   

      Le seul qui puisse me convaincre qu’il est digne de confiance est l’intéressé. C’est par son comportement et ses actes qu’il y parviendra, Vos convictions aussi nobles et sincères soient-elles n’ont aucun effet.


    • MdeP MdeP 17 mai 2012 18:22

      MdeP @ emile wolf

      Je vous parle du contexte politique dans lequel nous nous trouvons : nous avons écarté Sarkozy, le pire pour le pays. L’avenir ne peut donc être que meilleur. Pas besoin d’appartenance ou de conviction religieuse, politique ou syndicale pour affirmer cela.
      A moins, bien sûr, que vous n’ayez préféré passer par la « case dictature », car le quinquennat de Sarkozy c’est bien la naissance d’une dictature à laquelle nous avons assisté.
      Partant de là, je souffle vraiment de soulagement. Nous revenons à une république « normale ».


  • Soi Même 17 mai 2012 01:21

    Sur un autre site on trouve cela :

    Les cocus de la Bastille
    Descartes

    mardi 8 mai 2012, par Comité Valmy


    Les politiciens aiment la jeunesse, c’est bien connu. On pourrait se demander pourquoi des hommes qui ont en général dépassé la cinquantaine sont tellement friands de jeunes dont la culture, les repères, les réactions sont si différentes des leurs. La raison est simple : les jeunes présentent pour les politiques une qualité que les autres âges de la vie n’ont pas : ils n’ont pas de mémoire, pas d’histoire. Les adultes, les vieux, eux, se souviennent des fausses promesses, des trahisons, des mensonges, des erreurs. Ils sont moins sensibles au « storytelling », parce qu’ils ont vécu les « storys » et peuvent faire la part de la réalité et des embellissements.Hollande et Mélenchon peuvent raconter beaucoup de bobards sur Mitterrand et son oeuvre aux jeunes, c’est beaucoup plus difficile de le faire avec les vieux.

    C’était peut-être le symbole de la soirée. Le 10 mai 1981, je m’en souviens, la Bastille était remplie de gens de tous âges, jeunes ayant voté pour la première fois et vieux de la vieille qui attendaient depuis vingt ans le retour des socialistes au pouvoir. Trente et une années plus tard, la place de la Bastille était remplie de jeunes. De quelque part qu’on regarde - sauf sur la scène, bien entendu - on avait du mal à trouver des gens au dessus de 40 ans. Ceux qui auraient pu se souvenir du 10 mai 1981 avaient de toute évidence préféré rester chez eux. Cette petite bouderie est en elle même tout un symbole. Aujourd’hui, seuls ceux qui n’ont pas de mémoire sont enthousiastes. C’est d’ailleurs ce qu’indiquent toutes les études : plus d’un électeur sur deux (55% pour être précis) des électeurs ayant voté pour Hollande disent l’avoir fait pour renvoyer Nicolas Sarkozy. Interrogés sur le fait de savoir si l’élection de François Hollande allait améliorer, dégrader ou rien changer à la situation, 46% déclarent croire à une dégradation, 28% que cela ne changera rien, et seulement 26% croient à une amélioration. C’est dire si les espoirs sont modérés.Contrairement à Mitterrand, Hollande ne risque pas de decevoir beaucoup de monde.

    C’est heureux, parce que 2012 n’est pas 1981, et Hollande n’est pas Mitterrand. En 1981, la France avait une monnaie, des frontières, le contrôle du système financier, des infrastructures saines, des services publics puissants et donc des marges de manoeuvre considérables. En 2012, les marges de manoeuvre - sauf à s’affranchir de la contrainte européenne - sont nulles. Nous n’avons plus la maîtrise de la monnaie, nous avons une politique budgétaire contrainte, des banques qui font ce qu’elles veulent, des infrastructures vieillissantes, des services publics largement privatisés. Sarkozy, qui était un volontariste, en a souffert. Hollande, en bon disciple de Jacques Delors, s’y coulera dans cette impuissance sans états d’âme. Je suis prêt à prendre les paris sur la ratification du TSCE...

    La victoire de François Hollande est la victoire de la médiocrité. Il suffit d’écouter ses discours pour s’en convaincre : on y trouve un discours artificiel, terriblement artificiel, tout simplement parce que celui qui le prononce n’a en fait rien de véritablement consistant à dire. C’est du "je suis avec les gentils contre les méchants« , ou bien »je suis pour tout ce qui est bon et contre tout ce qui est mauvais". La gauche a gagné en jouant de la détestation de l’adversaire, et en choisissant pour candidat celui qui avait le moins d’idées personnelles et qui s’est contenté de dire à chaque public ce qu’il voulait entendre (1). Que la gauche ne puisse produire pour la représenter qu’un personnage auquel personne - même dans son propre parti - ne reconnaît la moindre qualité intellectuelle en dehors de ses capacités à conquérir le pouvoi, cela mérite réflexion. Que la France se donne un tel président, aussi.

    Mais la victoire de François Hollande est surtout une victoire de la continuité. Ceux qui pensent que "le changement c’est maintenant" vont très vite déchanter. Au delà du style personnel, abrasif et clivant pour l’un, consensuel et « rond » pour l’autre, Sarkozy et Hollande se ressemblent bien plus qu’on ne veut le croire. Tous deux sont des « professionnels » de la politique, pour lesquels, pour reprendre une formule célèbre, "gouverner est une pénible corvée entre deux élections". Ce qui les intéresse, c’est la conquête du pouvoir, et non son exercice. Ils ne sont pas entrés en politique pour réaliser une oeuvre (comme c’était le cas pour un Badinter avec la peine de mort, pour un Newirth avec la légalisation de la contraception), mais pour conquérir un poste. Il ne faut pas croire que c’est une nouveauté : l’histoire de la IIIème et la IVème Républiques est trufée de ce genre de personnages. En sacralisant le rôle du président, en le faisant élire par le suffrage universel - et non par les tractations obscures des partis - De Gaulle avait pensé mettre la Vème à l’abri de cette « professionnalisation ». Et cela n’a pas si mal marché, du moins jusqu’à la fin de la Vème République en 1988. Avec la cohabitation, la fonction présidentielle s’est progressivement banalisé jusqu’à être à la portée d’un homme « normal ».

    Cette « professionnalisation » peut plaire à certains parce qu’elle nous éloigne du messianisme gaullien dont la symbolique a toujours choqué le côté « libéral-libertaire » de la gauche française. Mais elle reflète aussi une « normalisation » du rôle de l’Etat, conçu non plus comme une institution transcendent mais comme une simple entreprise prestataire de services. Le débat sur le salaire du président est de ce point de vue révélateur : peu importe que l’un l’ait augmenté et que l’autre s’apprête à le réduire. Ce qui leur est commun, ce qui les réunit, c’est que tous deux considèrent que ce sujet mérite d’être discuté publiquement, ce que n’importe quel de leurs prédécesseurs aurait refusé. Pour De Gaulle, Pompidou, Giscard et même Mitterrand ce salaire n’avait aucune importance. C’était un petit détail administratif dans une fonction qui dépassait ce genre de contingences. Pour Sarkozy comme pour Hollande, il faut au contraire en discuter, comme on discuterait du salaire du PDG dans une assemblée générale d’actionnaires.

    Sarkozy, avec ses immenses défauts personnels, garde au moins un langage qui rappelait la grandeur gaullienne, et à titre personnel, adhère à une vision de la France qui est modernisatrice, industrielle, urbaine. Hollande, lui, est sans complexe représentatif de la « petite France » dont parle Crémieux-Brilhac : celle du retour à sa « communauté naturelle », au village, à la terre, au quotidien, aux petites institutions de l’environnement immédiat, et qui n’aspire qu’à vivre, prospère, dans son « ça m’suffit ». Cette « petite France » a toujours coexisté avec la « grande France » des idées universelles, des expéditions étrangères et de la « grandeur ». Et comme le montre si bien Alain-Gérard Slama, la « petite France » reprend ses droits dès que les gardiens de la « grande France » ont le dos tourné et surtout dès qu’une crise fait craindre les couches moyennes pour leur niveau de vie. Ce fut le cas en 1940, lorsque les français ont, dans leur grande majorité, adhéré à un projet « européen » qui faisait de la France une province de l’Europe allemande (2). Hollande partage cette position qui, toutes proportions gardées, rappelle celle de Pierre Laval du moins en ce qui concerne la résignation par avance aux « contraintes européennes » et l’acceptation implicite dans cette résignation d’une « provincialisation » et une vassalisation de la France (3). Le discours du « rassemblement » et de la « république apaisée » rappelle furieusement le discours pétainiste appelant à "finir avec les divisions qui nous ont fait tant de mal". Et Slama a raison de dire que ce qui fait la démocratie, c’est la capacité à assumer les différences et les oppositions, alors que la pensée totalitaire cherche au contraire à les effacer pour fondre la société dans un moule consensuel. Que François Hollande ait prononcé son premier discours de président-élu à Tulle - rappelant cet autre grand pétainiste qui prononça le sien à la mairie de Chateau-Chinon - n’est pas innocent

    .

    Mais si les espoirs de changement politique sont faibles, d’autres espoirs de changement sont forts. Il était amusant de regarder le défilé des intervenants sur la scène de la Bastille. On y trouvait bien entendu les notables socialistes, mais aussi un certain nombre d’étranges compagnons de route. Jean-Vincent Placé, on peut comprendre... mais Robert Hue ? Qui a bien pu inviter le Père UbHue à prendre la parole ? Quel rôle joue-t-il ? C’était un peu le défilé des ambitieux. Là aussi, il risque d’avoir pas mal de cocus.

    Car les élections législatives se présentent assez mal. La gauche bienpensante semble convaincue que les politiques sarkozyennes sont l’objet d’une détestation unanime. Mais c’est loin d’être le cas : un français sur deux à voté Sarkozy. Les politiques proposées par François Hollande, si l’on croit les enquêtes ci-dessus, ne suscitent pas une adhésion enthousiaste. Une cohabitation est cependant peu probable, parce que l’ampleur du vote protestataire à droite met dans un certain nombre de circonscriptions le candidat de droite en situation difficile. Il y a par contre un risque réel que le PS n’ait pas une majorité homogène, ce qui nous conduit tout droit vers une nouvelle « gauche plurielle ». Une situation à laquelle la "gauche radicale" n’est guère préparée politiquement. Mieux vaudrait commencer à réfléchir sur la hiérarchie des revendications qui seront négociées avec le PS pour constituer une majorité. Car il ne faut pas se faire des illusions : il serait impensable de voir les députés du Front de Gauche faire tomber un gouvernement socialiste en votant contre lui, et le PCF en a fait plusieurs fois l’amère expérience. Pour pouvoir assumer politiquement une telle décision sans être laminé par l’opinion il faudrait avoir préparé une stratégie de rechange, et l’avoir expliqué à son électorat et ses militants pendant des années. Ce travail n’ayant pas été fait, il n’y a pas de stratégie alternative.

    L’attitude du Front de Gauche est d’ailleurs assez étrange. Naguère, Hollande était pour le candidat du Front un « capitaine de pédalo dans la tempête ». Aujourd’hui, au contraire, Mélenchon le félicite et lui souhaite « le meilleur ». Pierre Laurent va plus loin en déclarant que l’élection de Hollande "ouvre un nouvel espoir en France et en Europe". On a vu les drapeaux du PG et du PCF à la Bastille agités toute la nuit pour fêter l’élection de celui qui avait dit « il n’y a plus de communistes en France ». Ces revirement sont significatifs de l’incapacité du Front - et des organisations qui le composent - de produire une analyse politique du réel qui donne une certaine cohérence à ses positions. Si le Front avait une telle analyse, ses prises de position découleraient « naturellement » de celle-ci ; mais en son absence, chaque position est gouvernée exclusivement par des considérations tactiques, par des initiatives personnelles déconnectées d’une stratégie d’ensemble, et par le besoin des camarades ayant le complexe du gyrophare de ne pas insulter l’avenir. Devant cette difficulté à définir une ligne politique, Mélenchon semble être retombé dans sa tactique habituelle de se trouver des ennemis. Alors que Sarkozy s’est bien débrouillé, le soir de l’élection et plus encore depuis, à dédramatiser sa défaite et à sortir d’une logique de guerre civile en invitant par exemple François Hollande à partager les cérémonies du 8 mai, Mélenchon continue à contretemps à tonner un message de haine. Et Sarkozy disparu, il ne lui restera bientôt plus comme faire-valoir que Marine. D’où son numéro d’enfant mal élevé sur les plateaux de télévision dès qu’un représentant du FN montrait le bout de son nez. Numéro qui, a force d’être prévisible, perd de son efficacité. Les représentants du FN l’ont d’ailleurs bien compris, prennent les traits mélenchoniens avec humour et en fin de compte Jean-Luc apparaît comme un énergumène.

    Des temps difficiles s’annoncent au Front de Gauche. Pour faire élire des députés, il lui faudra compter sur des contextes locaux tous différents. Les élus sortants et les « notables » ayant une chance de se faire élire en sont pleinement conscients. Beaucoup sont tentés de négociations d’arrière-cour avec le PS, comme la lettre de Martine Billard à Martine Aubry, que j’ai commenté dans un précédent billet, le montre. Il y aura aussi des négociations locales avec le MODEM, avec des partis régionalistes... il sera difficile de maintenir une certaine cohérence autour de « l’humain d’abord »

    .

    Descartes

    (1) Le discours sur la finance est le plus symptomatique : entre son discours à la City de Londres et celui qu’il a tenu dans les estrades en France, il y a une totale opposition. La question est : quand était-il sincère ?

    (2) On oublie aujourd’hui - et ce n’est pas une coïncidence - combien le projet de la « révolution nationale » a été vendu comme un projet d’intégration dans la « nouvelle Europe » voulue par l’Allemagne, et combien les élites françaises étaient alors convaincues qu’une fois la guerre terminée (avec un probable accord germano-britannique) la France pourrait « à côté de l’Allemagne » participer, en position subordonnée bien entendu, à la construction de cette « nouvelle Europe » que beaucoup d’entre eux appelait de ces voeux.

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2465



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