vendredi 8 septembre 2017 - par hommelibre

Irma : une mystérieuse rafale à 363 kmh

Cette rafale a été le déclencheur de la dramatisation. Elle a permis de faire dire aux météorologues qu’Irma est l’ouragan le plus intense jamais vu dans l’Atlantique et sur les Petites Antilles. Du moins dans son petit coin d’océan.

Montauban, 154 kmh

« Dans la nuit de mardi et mercredi, des rafales de vent de 360 kmh ont déjà été mesurées dans le quart nord-est de l’ouragan, avant qu’il atteigne les Antilles. Une telle force peut arracher des arbres et détruire des habitations. Il faut remonter à 1988 et l’ouragan Gilbert pour avoir des valeurs de vents comparables, précise Météo France. »

Une première chose à propos d’Irma : les vents soutenus sur une minute (donc pas les rafales) ont atteint presque les 300 kmh. Ce n’est pas le record, qui semble sauf erreur détenu par Allen en 1980 avec des vents mesurés à 305 kmh.

Deuxième chose sa pression minimale est descendue à 914 hPa, soit un creux dépressionnaire moins fort que les 899 hPa d’Allen, les 888 hPa de Gilbert en 1988 ou les 882 hPa de Wilma en 2005. Irma n’est pas l’ouragan le plus intense.

Mais alors, cette rafale ?

Une rafale est une accélération instantanée, locale et courte (quelques secondes à quelques minutes) du vent. Sous les orages en Europe, des rafales de quelques centaines de mètres ou kilomètres peuvent atteindre des vitesses proches de celles d’un ouragan. En 2015 dans la région de Montauban une rafale a atteint les 154 kmh. Une autre avait secoué la petite ville de Saint-Martin-de-Londres comme un tremblement de terre l’an dernier (image 1).

 

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154 kmh ? C’est la première vitesse des vents dans un ouragan de catégorie 2. Or un orage, même un gros, n’atteint pas cette puissance. La rafale de 154 kmh n’est donc pas représentative de la puissance de l’ensemble de l’orage, pas plus que celle de 363 kmh ne l’est de l’ensemble de l’ouragan Irma. Elle est ponctuelle, localisée à l’intérieur d’un ensemble de plus faible puissance.

Cela n’enlève évidemment rien à la force destructrice de cet ouragan (image 5, île de Saint-Martin). Mais il n’est pas pertinent de citer cette vitesse pour justifier un torrent de superlatifs effrayants et la mise en scène de plus en plus rodée de la dramatisation climatique. On voudrait faire peur et faire accepter toutes les mesures à venir, on ne s’y prendrait pas autrement.

La vitesse du vent est normalement mesurée par des satellites, des radars au sol, des avions météo et des sondes. Un pic de rafale est mesuré sur une seconde. La vitesse moyenne des vents dans un ouragan est mesurée pendant dix minutes. Or on lit de plus en plus d’informations de vitesse mesurée sur une minute, selon la technique de Dvorak. Ce qui me paraît un peu court pour la recherche d’une moyenne et qui reste en partie approximative et subjective. En effet les mesures de la vitesse du vent est réalisée d’après des images satellites et non des mesures réelles. Un des moyens radar est le diffusiomètre. Si ces mesures par satellites sont très utiles, en particulier au-dessus des mers, elles ont aussi leur limite, comme le précise Météo France.

 

ouragans,irma,allen,mesure,vent,rafale,météo,climat,réchauffementMicro-rafales

Les mesures de la vitesse moyenne sont prises à différentes altitudes. En hauteur et au-dessus de la mer les vents sont toujours plus forts. Les météorologues font aussi état de burst swath, soit des micro-rafales :

« Cette expression, officialisée par Fujita dans la littérature scientifique au début des années 1980, est intraduisible en français. Elle désigne les phénomènes d’accentuation extrême et très localisée que l’on rencontre au sein de certaines microrafales. Leur extension horizontale, comprise entre quelques dizaines de mètres et 200 à 300 mètres, relève de l’échelle miso-bêta ou moso-alpha. 

Typiquement, ces phénomènes se traduisent par des couloirs longs et étroits de dégâts qui font penser à ceux laissés par les tornades. La nature des dommages et leurs caractéristiques sont toutefois différentes et permettent de différencier les deux phénomènes lors des enquêtes de terrain. »

L’image 2 montre cette rafale de 363 kmh déduite d’une analyse verticale de l’ouragan Irma. Celle-ci est assez basse, mais n’atteint pas le sol. La mesure n’est pas directe : elle est déduite de l’observation d’autres paramètres.

Cette rafale suffit-elle à classer Irma en tête des plus puissants ouragans de l’Atlantique ? Non. Science & Avenir le précise :

« Avec des pointes enregistrées à 360kmh, Irma est bien l’un des cyclones les plus puissants jamais enregistrés. Mais ce n’est pas le plus intense. Outre la vitesse du vent, la marque la plus objective de la force de ce genre de phénomène, c’est la pression barométrique enregistrée au niveau de la mer. »

 

ouragans,irma,allen,mesure,vent,rafale,météo,climat,réchauffementIntensité théorique

« Selon le communiqué du National Hurricane Center du mercredi 6 septembre au matin, la pression barométrique d’Irma était de 914 hectopascals (hPa). Au moins une dizaine de cyclones ont connu des pressions bien plus basses. »

Les ouragans se produisent par cycles. Les cycles d’El Niño, d’activité solaire, voire d’autres cycles de 30 ans ou plus, sont évoqués. 2017 est une année à cyclones. Les conditions sont réunies après une période moins intense de plusieurs années : les eaux sont calmes, les alizés sont réguliers, l’air est sans cisaillements, et l’océan est plus chaud que d’autres années (la température de l’océan varie, elle monte et descend d’une année sur l’autre).

Cela ne permet pas d’affirmer qu’Irma est le système cyclonique le plus intense jamais vu, ni de renchérir sur la causalité du réchauffement de l’atmosphère. Il y a là une affirmation excessive que les politiques se permettent de reprendre par opportunisme. Dont Emmanuel Macron : « La France restera déterminée à lutter contre le réchauffement climatique et à tout faire pour prévenir ce type de désastre. »

Prévenir ce type de désastre : Macron en Super Manu, ou en Don Quichotte climatique, va-t-il arrêter le ciel et les nuages, apaiser les vents, assécher l’océan, commander à la Terre ? Tout est devenu bon à politiser : tempêtes plus fortes, incendies habituels de forêts, grosses pluies, sécheresse, etc.

Des météorologues se sont lancés eux aussi dans la surenchère : « Wow, a déclaré le météorologue Eric Holthaus, l’ouragan # Irma devrait maintenant dépasser l’intensité maximale théorique pour une tempête dans son environnement. Redéfinir les règles. » Mais non : la puissance d’Irma ne le classe qu’en cinquième position dans la liste des ouragans majeurs de la zone atlantique.

 

ouragans,irma,allen,mesure,vent,rafale,météo,climat,réchauffementPortions

Ou celui-ci : « Jamais un ouragan n’a atteint cette intensité dans cette portion de l’Atlantique, à l’est des Antilles, confirme David Dumas, météorologue au sein de l’observatoire français des orages et tornades Keraunos. »

Un autre est plus prudent : « Le lien avec le changement climatique est toutefois encore difficile à établir. Nous avons que peu de recul sur la question et les données dont nous disposons sur les ouragans survenus les siècles passés sont insuffisantes. La seule chose que l’on peut assurer, c’est que nous observons une augmentation des typhons et de leur intensité dans le Pacifique depuis une dizaine d'années. Mais ce phénomène ne se remarque pas dans l’Atlantique nord, là où Irma s’est formé. »

De tous temps des populations ont eu à se protéger de ce type de manifestations extrêmes épisodiques. Est-ce un effet du réchauffement ? Rien ne le démontre. On peut bien dire comme un météorologue : « Les vents d’Irma sont les plus puissants jamais mesurés dans un ouragan de l’Atlantique au nord des Caraïbes et à l’est du Golfe du Mexique », cela ne fait pas une statistique globale.

Le découpage de l’océan en portions ne change rien, ne prouve rien. Il ne sert qu’à localiser des zones maritimes. Mais il permettra d’annoncer encore plusieurs fois l’ouragan le plus fort de l’histoire (enfin, de l’histoire des mesures météorologiques sur une portion précise). Question de patience.

 

Lire aussi : « Ouragan Irma, phénomène jamais vu. Vraiment ? »

http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2017/09/06/ouragan-irma-%C2%A0phenomene-jamais-vu%C2%A0-vraiment-286133.html



46 réactions


  • JC_Lavau JC_Lavau 8 septembre 2017 12:04

    Les despotiques militants aux ordres du carbocentrisme sont impatients de te pendre par la peau des genouilles, pour crime de lèse-propagande.


  • Clocel Clocel 8 septembre 2017 12:20

    J’ai hâte de voir comment le « gouvernement » va réagir avec Saint Martin, petite île partagée avec la Hollande, au statut pas clair et jusque-là, oubliée des dieux, ce qui faisait son charme. Pour le moment, ils envoient des flics, après, les « pillages » semblent être ce qui préoccupe le plus nos pathétiques marionnettes. Normal, quand on est de Droite, la priorité, c’est l’ordre.

    Saint Barth, c’est plus clair, y’a du beau linge là-dessus...

    Le risque, c’est que l’ouragan et ses dégâts ne soient le prétexte à confier la reconstruction aux spéculateurs de tout poil toujours en embuscade, ce qui à terme, ruinera définitivement le charme de ces deux perles des Antilles.

    Katrina n’avait pas fait que des malheureux pour ceux qui s’en souviennent...

    J’ai entendu ce matin sur France Intox que le Premier Ministre mandatait des associations pour collecter le fric des aides, juste surréaliste...


    • cathy cathy 8 septembre 2017 12:28

      @Clocel
      Oui, quand les médias ont fait une annonce pour la croix rouge pour des paradis fiscaux, je ne savais pas si je devais rire ou pleurer !


    • philippe baron-abrioux 8 septembre 2017 15:16

      @cathy

       

      Bonjour,

       Oui, quand les médias ont fait une annonce pour la croix rouge pour des paradis fiscaux, je ne savais pas si je devais rire ou pleurer !

       vous semblez faire le tri sur l’opportunité de la solidarité selon le lieu atteint par la catastrophe , ici « des paradis fiscaux » , comme d’autres qui , il y a peu défendaient la liberté de la presse mais...

       peut être que dans ces « paradis fiscaux » vivent aussi des gens qui n’ont pas une vie paradisiaque mais sont des employés, parfois mal payés et mal logés ,au service des bénéficiaires des mesures fiscales ?

       peut être y vivent des personnes dont les contrats de travail et leurs habitations sont aussi fragiles que leurs salaires sont dérisoirement bas pour le travail fourni ?

       peut être aussi que ceux qui portent secours , qui aident comme ils le peuvent avec les moyens qu’ils ont , ne regardent pas avant toute chose le régime fiscal de ceux auprès de qui ils se rendent  ?

       peut être ? et vraiment , je l’espère pour tous !

       car si on en arrive à faire des tris comme vous le suggérez , il y aurait vraiment là de quoi pleurer !

       bonne fin de journée , au sec si possible !

       P.B.A

       




    • sylviadandrieux 8 septembre 2017 15:19

      @cathy
      Riez puisque cela ne vous concerne en rien. Lorsque le coeur est sec difficile d’envoyez de l’eau aux sinistrés qui en ont cruellement besoin. 


    • mmbbb 8 septembre 2017 19:11

      @sylviadandrieux Ile St Bart 12 morts morts , les morts par accident du travail en france en 2016 plus de 1000 morts Les premiers , sur leur ile doivent leur fortune aux dividendes et ne s occupent guere de la condition des seconds Gattaz ergote sur la pénéibilité et le salaire de la classe laborieuse . Quant a la population de cette ile, elle ne depasse pas les 10 000 . Je ne me rejouis pas des malheurs d autrui certes mais avoir un elan compassionnel pour ces habitants de cette ile c ’est un pas que je franchirai pas . Quoi qu il en soit les paradis se transforment en enfer ( Les iles le Var ect ) Dieu existe ! et rétablit la justice


    • Pépé le Moco 10 septembre 2017 11:56

      @philippe baron-abrioux

      Bonjour,

      Vous avez une interprétation toute particulière du message de @Cathy, vous écrivez qu’elle suggère de réaliser un tri dans l’aide à apporter aux victimes de l’ouragan compte tenu du régime fiscal de la Commune. Vos écrits sont simplement spécieux.

      Si l’aide à apporter aux victimes de l’ouragan n’est pas à remettre en question au regard de la situation d’urgence dans laquelle se trouve la population de « Saint Barth » (autochtones, propriétaires et estivants) , il n’en demeure pas moins que le statut fiscal de cette Commune française interroge sur la notion de solidarité et soulève quelques réflexions :

      - Pour la reconstruction qui sera nécessaire et les sommes qui seront allouées par l’Etat (l’argent public, qui est d’ores et déjà en cours de dépense), les « Saint-Barths », qui se sont peu à peu constitués en classe de services et qui contrôlent la vie politique locale et les ressources économiques premières de l’île (le foncier, les bâtiments et travaux publics (BTP), l’approvisionnement en eau potable, l’activité portuaire et aéroportuaire, la location et l’entretien des moyens de transport et d’une partie des villas de luxe) et qui ont votés à 95.51% en faveur d’une exonération fiscale presque totale en 2003 (pas d’impôt sur le revenu, pas d’impôt sur les sociétés, ainsi que pas d’impôts directs locaux : taxes foncières, taxe d’habitation, taxe professionnelle), devront redécouvrir la solidarité et payer l’arriéré fiscal qui depuis 50 ans est dû à l’Etat français, y compris pour les multimilliardaires (français ou étrangers) qui ont bénéficier de cette exception fiscale.

      - Concernant l’appel de la Croix rouge pour des dons en faveur des victimes de l’ouragan Irma, effectivement je pense que cela est risible ou à pleurer (Cf @Cathy). Pourquoi des dons ? L’Etat français n’est-il pas en mesure d’assurer une aide d’urgence pour une Commune de son Etat ? Est-ce la conséquence d’exceptions fiscales qui réduit les moyens des aides de l’Etat ?

      Alors, VIVEMENT L’OURAGAN FISCAL DE CATÉGORIE 5 POUR SAINT BARTH : remise en place de la fiscalité et remboursement de l’arriéré fiscal dû à l’Etat français depuis 50 ans. Une démarche indispensable pour que l’île du paradis « fiscal-résidentiel » redécouvre enfin la Solidarité.

      Bonne journée.

      A lire : LMD - Une île française sans impôts - Janvier 2006


    • L'enfoiré L’enfoiré 10 septembre 2017 14:06

      @Clocel
      Les particuliers fortunés sont à Saint Barth.
      Les Hallyday ouvrent leurs portes 


    • Pépé le Moco 11 septembre 2017 00:13

      @L’enfoiré
      « A que coucou » est gentil.
      « A que coucou » n’a pas pensé à faire cela avant le passage de l’ouragan ??? C’est dommage !
      Mais « A que coucou » est solidaire (selon la définition « suggérée » par @philippe baron-abrioux) et « A que coucou » a accueilli pendant l’ouragan, sa famille, ses amis milliardaires et son personnel non déclaré. « A que que coucou » est gentil et magnanime.
      Maintenant, « A que coucou » ouvre ses portes après le déluge, c’est un prince... (@philippe baron-abrioux peut enfin se masturber, il découvre la « solidarité »).
      « A que cocu » est gentil !


    • philippe baron-abrioux 11 septembre 2017 09:38

      @Pépé le Moco

      (selon la définition « suggérée  »

       Bonjour tout d’abord et « merci » pour ce qui pourrait être une réponse ,

       je n’ai « suggéré » comme vous l’écrivez aucune définition de la Solidarité .
       mais peut être auriez vous besoin que l’on vous en parle : vous pourriez en tirer quelques enseignements toujours utiles , quels que soient nos âges , notre condition et autres items retenus pour établir des groupes humains distincts les uns des autres .

      (@philippe baron-abrioux peut enfin se masturber, il découvre la « solidarité »).

      visiblement , vous vous amusez avec ce que vous pouvez puisque vous ne pouvez vous empêcher de prêter à d’autres des pratiques qui vous sont sans doute encore très familières . grand bien vous fasse !

       je n’ai pas à faire de tri entre ceux qui s’y adonnent encore (ou au moins prétendent que cela leur est encore possible ) car si là est leur plaisir , tant mieux !

       j’essaie de pratiquer la Solidarité que j’ai apprise chaque fois que je le peux , comme vous pratiquez ce qui vous plait , sans limites et surtout avec quelques chances de réussite au final .

      j’ai fait d’autres découvertes tout au long de ma vie mais , pardonnez ma franchise , j’ai bien peur de ne pas avoir envie de les vous les faire partager .

       on a les envies que l’on peut et les gestes suivent parfois .

       à bientôt peut être , en d’autres termes ,ce serait plus agréable mais vous « lâchez » ce que vous pouvez , insulte ou sperme en milieu de nuit .

       P.B.A

        

       


    • Pépé le Moco 7 octobre 2017 17:19

      @philippe baron-abrioux
      Vous semblez avoir été irrité par mon message qui ne vous était pas adressé (en revanche, le message, que j’ai adressé à votre attention, ne soulève aucune remarque ???) .
      Dans le message adressé à @L’enfoiré, vous réagissez sur le mot « masturbation » et vous construisez votre analyse critique, à mon encontre sur ce seul mot, pour le reste rien (solidarité, paradis fiscal, ...).
      Je vous informe que le mot masturbation n’a pas seulement la définition étriqué et rigoriste, avec laquelle vous semblez intellectuellement pourvu. La connaissance ouvre à des possibles qui vous sont étrangers. Je vous recommande de consulter le TLF (point B). Même vieilli, ce mot garde tout son sens et fait parti de notre culture (il existe la masturbation intellectuelle, étonnant non !).
      Néanmoins, si vous avez un problème à propos de la masturbation, tel que vous le concevez (et pour tout autres sujets que vous ne souhaitez pas aborder dans le fond), je reste à votre écoute.
      Votre stress post-traumatique refoulé concernant la masturbation semble avoir besoin de soin.
       Dans l’attente de vous lire après votre traitement, bien cordialement.


  • sylviadandrieux 8 septembre 2017 15:17

    Que celui ou celle qui n’a pas subi de cyclones, lève le doigt.

    Ecrire sur ce que l’on ne connait pas 
     
    .
    Faites un article sur l’humilité face aux phénomènes climatiques, puisque vous n’êtes pas météorologue.

    Ressentir l’effroi, la peur viscérale de ce cyclone qui menace votre vie vos biens vos proches en écoutant les météorologues décrire le phénomène qui approche. Mieux qu’un livre d’horreur je vous l’assure. 
    Venez dans les Antilles la prochaine fois qu’ un cyclone menace et vous ferez un meilleur article, du vécu cela ne se refuse pas en principe mais cela est une autre histoire. 

    • sls0 sls0 8 septembre 2017 19:54

      @sylviadandrieux
      Je viens de finir la danse de la raclette suite à Irma.

      L’effroi, la peur vicérale, on laisse ça aux téléphages qui n’osent pas sortir de chez eux.
      A 120km du centre du cyclone on en a rien a battre. aujourd’hui les mines défaites c’est parce que les jeunes ont passé leur temps à faire la fête sous la pluie, aujourd’hui la crève d’où la mine défaite.
      A chaque cyclone normalement je ne calcul que pour les vagues pour les pêcheurs locaux et la crue de la rivière locale.
      J’ai de la demande de personnes qui se posent des questions pour leur maison dans l’ile, je leur donne le risque de dégâts en fonction de la distance à l’oeil.
      Cette fois ci j’ai encore employé le même modèle, c’est du 3-4, malgré que c’était du 5 les chiffres restaient valides.
      Les eurocodes sont prévus pour du 4 maxi, pour du 5 le bunker résiste.
      La force est proportionnelle au carré de la vitesse du vent, à partir d’une certaine vitesse, on évacue, on ne résiste plus. 100km de distance c’est suffisant.

      Décrire le phénomène je peux, j’ai plus du cocasse que du lugubre.
      A 90-95% c’est la flotte qui tue et majoritairement du pauvre (92%).
      Chez moi c’est une tempête tropicale qui à fait le plus de dégâts, ben oui, pas du 5.
      Une maison de pauvre à évacuer c’est 5 à 10 minutes, heureusement, la rivière chez moi est très rapide pour passer de 2m cube/ seconde à 1400.
      En ce moment il y a Katia, Irma et José en route, ben oui en septembre c’est productif. Il suffit d’un peu d’images chocs pour que l’on s’en rappelle.
      L’ile ne serait pas sismique et soumise à des cyclones elle serait beaucoup moins attirante. J’ai des connaissances qui peuvent servir ici.



    • baldis30 8 septembre 2017 22:35

      @sls0
      bonsoir,

      Comme toujours dans les catastrophes ce sont les plus pauvres qui sont les plus marqués . Toutes les études conduites par le National Hazard Center ( Colorado) l’ont montré : qu’il s’agisse de tempêtes ; cyclones, tsunamis ou ouragans. Voir le site et les études publiées ... c’est une constante !

      Sont guère mieux lotis les services publics qui « héritent » souvent des terrains les plus exposés : on des exemples précis en France avec les inondations de l’Aude où des gendarmeries, des casernes de pompiers étaient inopérantes car situées dans des zones inondées ( Durban, Olonzac, Bize, .... ) . Même chose à Sommières (gendarmerie) ou Bagnols sur Cèze ( pompiers confinés de fait) pour le Gard et je pourrais ajouter bien des exemples tirés de mon activité .

       ne parlons pas des routes inondables même par simple temps de pluies ....


  • Ruut Ruut 8 septembre 2017 17:18

    Il y as des infrastructures de protection de la population dans ces zones ?
    J’espère que oui.


    • Pere Plexe Pere Plexe 8 septembre 2017 17:31

    • sls0 sls0 8 septembre 2017 20:14

      @Ruut
      Une maison en dur c’est suffisant loin des fenêtres si elles ne sont pas renforcées. Il y a une forte entraide localement, le dernier cyclone j’avais deux familles avec leurs meubles chez moi.

      Un maison de pauvre se vide en 10’, coté meubles ça prend pas beaucoup de place.
      Le problème c’est plus la flotte.
      Ce matin je suis passé à la protection civile coté bus et camions pour évacuation ça ne manque pas.
      Comme il y a rien c’est assez encombré de sauveteurs, militaires, policiers et bénévoles.

      Pour les résidents français message d’alerte et deux zones de repli à dispo pour la cote nord.
      Les dominicains placent l’ambassade de France la meilleure au niveau respect et accueil, les résidents français n’ont pas à se plaindre non plus.

  • gardiole 8 septembre 2017 17:55

    Puisse cette mise au point consoler les habitants de Saint-Barthélémy et Saint-Martin et les autres sinistrés.


  • Montdragon Montdragon 8 septembre 2017 19:42

    On notera qu’en France, les pillards sont à peine repoussés par les forces de l’ordre..j’invite ces charmantes personnes qui ont absolument besoin de Hi-Fi ou de matos informatique 2 jours après Irma à se rendre aux USA pour y vivre et voir comment on traite les pillards.
    Notre pays est un cumul de zones de non-droit.


    • baldis30 8 septembre 2017 22:39

      @Montdragon
      comment voulez-vous faire lorsque les gendarmeries ne disposent même plus de leurs locaux parce qu’ils sont inondés .

      des pillages il y en a eu en France c’est prouvé ... Nîmes 1988, Vaison-la-Romaine, Gard 2002 pour ce qui est de notoriété publique ...


    • Croa Croa 8 septembre 2017 23:42

      À Montdragon,
      QUELS PILLAGES ? Les gens ont soif, ont faim et tout est cassé  : Quoi de plus normal quand on doit se débrouiller... Ce n’est pas ça qui va aggraver les choses !
      *
      Il y a une intention mauvaise dans la manière dont sont raconté les événements sur les médias. Trouver le mal là où il n’est pas n’est pas anodin. Le message subliminal c’est que là-bas dans les îles les gens sont des sauvages et aussi que la propriété privée c’est plus important que la vie. Je trouve ça assez dégueulasse.  


    • Montdragon Montdragon 9 septembre 2017 10:28

      @Croa
      Crao vous êtes certainement un menteur bien dans ses charentaises, ont en reparlera plus tard quand la vérité sera établie.


    • Clocel Clocel 10 septembre 2017 08:48

      @Croa

      D’autant que les magasins regorgent de merdes pas plus bonnes à voler qu’à acheter...

      Mais bon, faut bien justifier l’envoi de flics, des types à peu près bon à rien entre deux repas, où, comment ne rien faire en ayant l’air occupé...

      Si au moins ça pouvait ouvrir les yeux des veaux sur la déliquescence de nos sociétés ou tout est prétexte à répression et parasitage.


    • Montdragon Montdragon 17 septembre 2017 02:07

      @Clocel
      Collection inepte de réponses de retraités gauchistes, sans rire vous êtes nuisibles.


  • redcap 8 septembre 2017 20:08

    Bonjour,
    pour aider ce sujet j’ai visité le site de « météo France »

    Vent instantané, vent moyen et rafale La variabilité du vent (force, direction) en un endroit donné est généralement forte. C’est pourquoi les météorologues mesurent le vent « instantané » et le vent « moyen ». Le vent instantané est mesuré sur une période de 3s, alors que le vent moyen est calculé sur une période de 10 minutes. Une rafale est une brusque augmentation du vent instantané, dépassant le vent moyen de plus de 10 nœuds (18 km/h). Lors d’une rafale, la direction du vent peut également varier, tournant quelquefois de plus de 45° par rapport à celle du vent moyen. Les rafales sont d’autant plus vigoureuses que l’air est instable (orages ou giboulées), le vent moyen est fort ou l’écoulement de l’air est perturbé par le relief (ou les constructions urbaines)

  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 septembre 2017 20:18

    Commentaire posté au sujet du billet « IRMA - l’incurie du gouvernement et des médias » :
    -------------------------------------
    La leçon de Cuba aux ouragans » Comment cette petite île avec peu de ressources s’y prend pour protéger sa population , mieux que certains pays riches.

    Les médias sont friands de catastrophes en tous genres : attentats, incendies, inondations, tremblements de terre en Italie, tout est bon pour faire de l’audience, du buzz et des plages publicitaires... « Nous ne savons rien, mais nous vous dirons tout, et d’abord, voici les images de la catastrophe X ou Y ! » 


    « Comment manipuler les masses »
    "Ils ont une préférence pour tout ce qui est négatif. Pourquoi ? Parce qu’avec l’actuel niveau de conscience sur Terre, la peur, le drame et la haine captent toujours plus l’intérêt que la paix, la prospérité et l’harmonie.

    Voulant vendre à tout prix des plages horaires de pub dans leurs programmes et des encarts dans leurs journaux qui se vendent de moins en moins, la plupart des reportages sont filtrés en fonction du volume de bouleversements et d’action qu’ils contiennent.

    De plus, les médias d’information télévisés suivent le principe, "s’il n’y a pas d’images, ça ne pèse pas lourd". Quand je travaillais plus jeune pour une chaîne d’informations bien connue, c’est exactement ce qu’on m’a dit. J’ai voulu persuader l’éditeur de couvrir les angles importants de l’histoire, mais s’il n’y a pas d’images, c’est comme si elle n’existait pas. (...)

    Éteignez la télé, et organisez votre propre survie mentale ! Allez à la bibliothèque municipale, prenez le maquis, écoutez votre musique préférée ou France Bleue de votre région ! Vous saurez où sont les embouteillages dans votre coin, ainsi que le lieu du prochain concours de boules !!!

  • sls0 sls0 8 septembre 2017 20:47

    Que ce soit 364 ou 361,5km/h on en a rien à foutre si on est sur la route, le principal c’est qu’elle passe à plus de 100km.

    Avec le relief qu’il y a par chez moi, on met un anénomètre tout les km, pas un donnera la même mesure.
    Une mesure précise à 360km/h, le principale pour moi c’est une route exacte et assez tôt, au dessus de 130-140km/h c’est la merde.
    Irma nous a gâté, les deux derniers jours sa trajectoire restait dans une fouchette de 30km d’écart, brave fille.
    Un cyclone je regarde sa course et sa direction par rapport à la cote, sa vitesse de déplacement, sa dépression. Ca me suffit pour calculer le danger, après si elle a envie d’être dans le Guiness c’est son problème.

    Dworak je connais mais le NHC et le NOAA connaissent mieux que moi et coté ordinateur il n’y a pas photo.
    Par contre j’ai une infiltration à la porte fenêtre découverte grâce à Irma et Dworak ne me sera d’aucune utilité.


  • Croa Croa 8 septembre 2017 23:25

    Bref il n’y a pas eu de mesure de cette vitesse en fait. La technique Dvorak ne mesure pas le vent mais le calcule à partir d’autres paramètres. Les seules mesures directes existantes se font avec des anémomètres (au sol) ou par ballons-sondes (en altitudes.) Problème, la gamme de mesure des anémomètres ne s’étend pas jusqu’à ces valeurs là (la mesure se fait jusqu’à 200km/h généralement, au delà on ne sait pas car le truc est à fond de sa gamme de mesures. Ceci dit peut-être que sous les tropiques ils en ont des spéciaux ?)
    La mesure qui étonne l’auteur est en fait un calcul fait par une machine. Il peut donc y avoir une erreur et il suffit d’une micro-coupure dans une chaîne de mesure, c’est à dire de l’arrivée d’un zéro de trop, pour perturber un algorithme. Que cette mesure reste cohérente (l’erreur est validée) cela se voit couramment.


  • nono le simplet 9 septembre 2017 04:34

    je n’ai trouvé aucune info là dessus mais quelqu’un peut peut-être me rassurer : la modeste maison secondaire des Balkany a t-elle subi des dégâts ?


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 septembre 2017 06:35

      @nono le simplet
      Je reconnais bien là votre mauvais esprit ... !! Les journalistes font pleurer dans les chaumières, mais regardez attentivement les photos. Tout ce qui a été construit en dur est toujours là. Au pire, les toitures se sont envolées. Ce sont les maisons des pauvres qui ont été touchées, construites en bois ou en matériaux légers.


      Grooossse malheur ! Ils n’ont plus d’électricité, ni de téléphone, ni d’eau potable, ni essence. Un peu comme en milieu rural en France jusqu’aux années 50- 60, alors ? Vont-ils survivre sans téléphone ? That is the question ...

      Pendant ce temps, il y a eu 1200 morts en Inde, au Népal et au Bangladesh, avec 16millions de sans abri, mais ce sont des pauvres, on va pas en faire la une des médias pendant 10 jours ....

    • nono le simplet 10 septembre 2017 07:47

      @Fifi Brind_acier
      euhhh ! comment dire ? ...

      et pis tant pis, t’as raison j’ai mauvais esprit, reconnaissable en plus smiley
      et ne regarde pas trop la télé, même si c’est pour dénoncer ce qui s’y raconte ...

    • mmbbb 10 septembre 2017 15:16

      @Fifi Brind_acier Sont ce des pays dans le giron de la France Le Bangladesh population en 1960 48 millions en 2016 ce pays compte désormais 160 millions  ! Si nous avions eu le meme taux de croissance nous serions 100 millions c est ce que voulait ce debile de michel Debre Si vous commencez a nous faire pleurer sur la misere du monde je chialerai du matin au soir. Décidement L UPR embauche des meres Theresa


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 septembre 2017 20:22

      @nono le simplet
      Je plaisantais... !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 septembre 2017 20:25

      @mmbbb
      Vous faites erreur. Il ne s’agit pas de faire pleurer dans les chaumières, mais de constater « le 2 poids, 2 mesures » des médias. Quand ils ont des images, ils nous en abreuvent, et quand ils n’en n’ont pas, silence télé.


    • nono le simplet 11 septembre 2017 05:12

      @Fifi Brind_acier

      Je plaisantais... !
      message reçu smiley

  • BA 9 septembre 2017 12:30

    Saint-Martin : « Dehors les blancs »


    Isabelle, Toulousaine de naissance, vit sur l’île antillaise de Saint-Martin depuis 25 ans. Cette médecin, qui séjourne actuellement en vacances à Toulouse, a habituellement, du fait de son métier, les nerfs solides. Mais depuis hier, elle est en panique totale et lance un appel au secours car elle craint pour la vie de son mari et de son fils qui sont, eux, sur l’ïle antillaise ravagée par l’ouragan Irma.


    "Mon mari et mon fils sont en danger de mort, comme une grande partie de la population. C’est la guerre civile là-bas. On commence à entendre parler dans les médias des pilleurs qui ont dévalisé les magasins après le passage de l’ouragan, mais on est bien loin de la réalité. Des bandes de voyous ont en effet dévalisé le bâtiment des douanes, qui a été très abimé et ont volé le stock d’armes qui s’y trouvait. Depuis jeudi soir, ils sillonnent l’île masqués et cagoulés et s’attaquent aux maisons encore debout dans lesquelles les habitants se sont réfugiés", raconte-t-elle, au bord des larmes.


    "Je les ai eu hier soir au téléphone, ils sont tétanisés de peur. Ca tire autour de notre maison dans laquelle ils sont barricadés avec six amis qui sont chez nous parce leur villa a été détruite, poursuit-elle. Ils ne peuvent pas sortir. Ils disent que les agresseurs circulent par bande de dix, sont sans foi ni loi et sont prêts à tirer pour récupérer de la nourriture ou de l’argent."


    Ses dires sont corroborés par les témoignages d’autres résidents de l’île, qui, sur les réseaux sociaux, racontent que ces gangs défoncent les portes des maisons et disent : « dehors les blancs ».


    http://www.ladepeche.fr/article/2017/09/08/2641493-ouragan-irma-mari-fils-sont-danger-mort-est-guerre-civile.html



  • Herlock Sholmes Herlock Sholmes 9 septembre 2017 12:46
    Pour ce journaliste américain, l’ouragan Irma fait partie d’un complot :


    Ouragan Irma : « Mon mari et mon fils sont en danger de mort, c’est la guerre civile » :




  • fcpgismo fcpgismo 9 septembre 2017 15:25

    Il faut véritablement être la pire ordure comme l’exprime si bien Aurélien Barrau pour nier l’effet dévastateur du singe homo sapiens sur la destruction de la biodiversité et l’augmentation artificiel des gaz à effet de serre. Chaque jour la population Française est empoisonnée,pollué,par des gaz d’échappement d’une arme de destruction massive qu’est l’automobile ;ce qui avec les cadavres sur les routes,extermine plus de 80 000 habitants par an et des salopards nient ce fait pour assurer leur confort de vandales.


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 10 septembre 2017 18:21

    Les ouragans ont surtout démontré que les « Français » ne sont pas tous des Français !


    A l’ère des nouvelles technologies qui font parler les objets, il y a des Français qui vivent sous des tôles ondulées en guise de maisons ! 

    A quoi sert une nation sans frontières ? Qu’est-ce que la France qui va de la méditerranée jusqu’en Amérique et jusqu’au Pacifique ?

  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 10 septembre 2017 18:22

    Les ouragans ont surtout démontré que les « Français » ne sont pas tous des Français !


    A l’ère des nouvelles technologies qui font parler les objets, il y a des Français qui vivent sous des tôles ondulées en guise de maisons ! 

    A quoi sert une nation sans frontières ? Qu’est-ce que la France qui va de la méditerranée jusqu’en Amérique et jusqu’au Pacifique ?

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 septembre 2017 05:54

      @Mohammed MADJOUR
      Les territoires d’Outremer pourraient -ils vivre sans l’aide financière de la France ? Si la réponse est non, alors, ils restent français.

      La question actuelle est celle des services de l’ Etat. En bons libertariens mondialistes, Macron et l’ UE veulent réduire l’ Etat à sa plus simple expression, et tuer les services publics pour les privatiser, pour qu’ils rapportent plus et coûtent moins cher.


      Sauf que la France s’est construite autour de l’ Etat monarchique, et que les Français sont très attachés a la redistribution de la richesse assurée par les services publics.

      La disparition de l’ Etat va de pair avec celle des frontières dans la mondialisation, et n’est pas seulement un problème français. CF Soros et le Nouvel Ordre Mondial.


      Au fait, vous avez lu le dernier livre de Bernard Lugan : « Algérie, histoire à l’endroit » ??

    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 11 septembre 2017 16:09

      @Fifi Brind_acier

      Je n’ai pas besoin de lire encore quelque chose sur « l’histoire de la France » : J’ai mis définitivement un point final en 2003 avec ma « SYNTHÈSE DES ÉVÉNEMENTS HISTORIQUES ».

      Il n y a rien à enlever, il n y a rien à ajouter, il n y a que la Vérité historique. Si vous avez des connaissances parmi les historiens (peut-être Benjamin STORA) informez-vous donc...

      Vous pouvez aussi consulter ma page : https://www.facebook.com/M.A.Madjour


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