samedi 25 septembre 2010 - par Donald Forestier

J’accuse : les délits d’initiés du 11 septembre 2001

Après avoir résumé la version officielle des attentats du 11 septembre, je propose dans les deux chapitres suivants la démystification des deux « zones d’ombre » les plus polémiques entourant cet événement. Dans le présent chapitre, je m’intéresse aux soi-disant délits d’initiés qui auraient été constatés dans la semaine précédant les attentats.

Préambule

 Pour composer ce chapitre, j’ai été contraint de m’intéresser au monde de la finance. Je n’ai certes pas pu l’explorer en détail. Je n’en avais ni le temps ni les moyens. Je me suis focalisé sur les aspects les plus en rapport avec l’affaire que je voulais résoudre. Mais j’ai vite été frappé d’une chose : de toute évidence, avec le « monde de la finance », l’humanité a créé un univers parallèle, tout à fait étrange, déconnecté de la réalité, gouverné par ses règles propres, et qui doit inspirer la plus grande méfiance.

 Ses acteurs semblent parler une langue inconnue du commun des mortels : on y parle stock options, joint ventures, sociétés offshore, swaps de devises, capitaux flottants, couponnage, externalisation, prévision autoproductrice, récession à double creux, surréaction, etc. Pour rappeler une histoire que tout le monde a encore forcément fraîche en tête, je ne pense pas qu’il se trouve beaucoup de gens dans la population française qui ait compris même dans les grandes lignes en quoi consiste la fameuse crise des subprimes qui a été au fondement du krach boursier de 2008.

 Une image me fera peut-être mieux comprendre : le monde de la finance ressemble fortement à celui du jeu. La plupart des opérations qui s’effectuent sur les marchés, portent le nom de spéculation. Ce terme vient du monde de la philosophie où il n’a déjà pas très bonne presse. La spéculation financière ressortit pour l’essentiel à des paris sur l’évolution à la baisse ou à la hausse du cours des actions. Comme dans le monde du jeu, les acteurs doivent faire preuve de sang froid, saisir les occasions au bon moment, avoir du flair, de la chance... et être absolument dénués de scrupules. Le fonctionnement du monde de la finance est si proche de celui du jeu que les sociétés de trading et de courtage depuis quelques années ont eu l’idée d’embaucher dans leurs desks les meilleurs joueurs de poker de la planète.

 Ses acteurs brassent des quantités d’argent inimaginables pour les citoyens qui travaillent dans l’économie réelle. Les montants mis en jeu défient l’imagination. On y compte en millions, milliards, et dizaines de milliards de dollars. Un simple clic derrière un écran peut avoir des répercussions fantastiques, des profits ou des pertes colossales, la ruine d’une entreprise, l’anéantissement de l’économie d’un pays. La Société Générale se souviendra longtemps des 5 milliards d’euros perdus par le trader Jérôme Kerviel. Incidemment, les gens qui y travaillent sont richissimes et vivent coupés du reste de l’humanité. Beaucoup d’entre eux en sont même si éloignés, qu’ils considèrent tous ceux qui ne s’occupent pas de finance comme des moutons aveugles et stupides dont l’existence n’a qu’une raison d’être, celle d’être tondus.

 Le monde de la finance est par ailleurs le seul de l’univers professionnel, avec le sport de haut niveau, où figurent à côté du salaire, souvent supérieurs à celui-ci, les fameux « bonus ».

Introduction

 Depuis bientôt neuf ans, les conspirationnistes rengainent une romance étonnante : en plus d’avoir vu quatre avions de ligne s’effondrer sur diverses cibles symboliques, la journée du 11 septembre 2001 aurait été l’occasion, pour certains spéculateurs avisés, de participer à l’un des plus grands délit d’initiés de l’histoire.

 Ces spéculateurs, avertis de la date des attentats, se seraient retrouvés en état d’anticiper la chute du cours d’actions d’entreprises directement concernées par l’événement, à savoir, les deux compagnies aériennes des 4 avions détournées, United Airlines, et American Airlines, des entreprises qui avaient des locaux dans l’une des tours du complexe du World Trade Center, comme JP Morgan ou Merill Lynch, enfin des compagnies d’assurances engagées sur le site comme AXA ou Munich Re.

 Anticipant la chute du cours de ces compagnies, ils auraient massivement spéculé à la baisse sur ces actions, et engrangé ainsi en quelques jours des dizaines de millions de dollars de profit.

 Craignant de ne pas être bien compris dans le traitement de cette épineuse « zone d’ombre » du 11 septembre, il m’a semblé de bonne pédagogie de faire une mise au point, au moins sur ces deux notions clés, pour l’affaire qui nous intéresse, que sont les délits d’initiés et la spéculation à la baisse.

Deux exemples célèbres de délits d’initiés

 On peut parler de délit d’initiés dès lors que des acteurs, avertis à l’avance d’informations cruciales sur le devenir d’une entreprise, de résultats excellents ou exécrables, ou encore d’une OPA juteuse en préparation, sont en état de spéculer à la hausse ou à la baisse, pour engranger des profits records en un temps extrêmement bref. Pour reprendre ma comparaison avec le jeu, c’est comme si à une table de poker vous aviez la possibilité de savoir à l’avance quelles sont les cartes qui vont tomber. Dans ce cas là on parle plus simplement de triche ; et c’est bien cela qu’est, tout bien pesé, un délit d’initiés.

 Quelques exemples célèbres en leur temps ont défrayé la chronique. L’analyse sommaire de deux d’entre eux permettra au lecteur de se faire une idée bien nette du caractère scandaleux de ce procédé.

 L’affaire Pechiney triangle est un scandale politico financier qui a éclaté en mai 1988. A cette époque, la société Pechiney (http://fr.wikipedia.org/wiki/Pechiney), groupe industriel public, et fleuron des entreprises françaises, spécialisée dans l’aluminium, l’électrométallurgie, et le combustible nucléaire, ambitionne de racheter la société américaine American National Can, numéro 1 mondial de l’emballage, mieux connu sous le nom de « Triangle ». L’action Triangle est alors sous-côtée à 10 dollars. L’OPA de Pechiney fera remonter le cours de l’action, quelque temps plus tard, à 56 dollars

 D’ordinaire une telle information reste secrète jusqu’au dernier moment. Seules les personnes les plus haut placées dans l’entreprise sont censées être au courant, et n’ont évidemment pas le droit de spéculer en cette occasion pour leur propre compte. Or des fuites ont lieu avant que l’OPA ne soit entérinée, encourageant 8 personnages importants du monde de la politique et de la finance de réaliser des profits substantiels. Parmi elles, un vieil ami de François Miterrand, l’homme d’affaire Roger Patrice Pelat, qui réalise 350000 euros de plus value, et Max Théret, financier du parti socialiste qui réalise 1,4 millions d’euros de plus value. Aux Etats Unis, des gens comme Bernard Madoff réaliseront de fructueuses transactions

 C’est la SEC (Securities and Exchange Commission) qui va révéler ce scandale au grand jour. La SEC est l’équivalent aux Etats Unis de notre AMF (Autorité des Marché Financiers), chargée de détecter les transactions boursières suspectes. Celle-ci relève, dans la semaine précédant l’OPA, du 14 au 18 novembre 1988, une quantité anormalement élevée de mouvements sur le marché des actions Triangle : alors que d’ordinaire ne s’enregistrent en moyenne que 17500 transactions par semaine, cette semaine-là ce chiffre bondit à 200000 transactions, ce qui correspond à une augmentation d’un facteur 12 par rapport au volume ordinaire. La SEC, dont nous aurons l’occasion de reparler plus loin, avertit son homologue française, l’affaire est révélée au grand jour, Mitterrand est contraint de désavouer publiquement son vieil ami Pelat, des peines de prison, avec sursis pour l’essentiel, et de fortes amendes sont prononcées. L’affaire Pechiney Triangle est sans doute la plus grande affaire de délits d’initiés qu’ait connu la France ces trente dernières années. 

 L’affaire Enron : fondée en 1985, Enron était, au moment de sa banqueroute, la 7ème entreprise étasunienne, avec un chiffre d’affaires de plus de 139 milliards de dollars. Son coeur de métier était l’extraction de gaz, et son acheminement par le biais de gazoducs aux entreprises et aux particuliers. Depuis des années, son président, Kenneth Lay, avec la complicité de son directeur général Jeffrey Skilling, avaient monté un système complexe de milliers de sociétés off shore dans lesquelles ils pouvaient ponctionner autant d’argent qu’ils le voulaient, sans que ces retraits apparussent dans les comptes de l’entreprise. L’entreprise, justement, qui affichait des taux de croissance record, était en fait un gouffre financier insondable.. Suite aux attentats du 11 septembre, la bourse plonge, et les banques veulent récupérer les sommes astronomiques prêtées à Enron. La SEC, le 31 octobre, ouvre une enquête sur la firme : les défauts de paiement de l’entreprise s’élèvent à 40 milliards de dollars. Le 2 décembre, la société se déclare en faillite. 5000 personnes perdent leur emploi et leur retraite, et des centaines de milliers de petits épargnants sont ruinés. (source vidéo)

 En 2005, les deux dirigeants, entre autres chefs d’inculpation, sont accusés d’escroquerie, de fraude, de mensonges, etc... et de délits d’initiés. Ce n’est pas pour rien que Jeffrey Skilling et Kenneth Lay ont été surnommés (avant que la chaîne de Ponzi de Madoff ne soit révélée au grand jour), les « gangsters du siècle ». En effet, ces hommes d’affaires se sont rendus coupables, avant que le navire ne sombre, du plus grossier délit d’initiés jamais commis : dans le mois qui a précédé la banqueroute, et avant que le cours de l’action ne s’effondre à la valeur d’un dollar symbolique, les deux dirigeants ont revendu, l’un pour 90 millions, l’autre pour 185 millions de dollars de stock options dont ils s’étaient gavé année après année. Ironie particulièrement infâme, alors qu’ils anticipent l’effondrement de l’action et vendent les leurs en masse, ils n’ont de cesse d’encourager dans le même temps les employés de la firme, sans doute pour que le cours de l’action ne s’effondre pas trop vite, à acheter des actions en promettant que la tornade qu’ils traversent était un incident de parcours sans lendemain. Kenneth Lay, mort d’un infarctus avant la fin du procès dont le verdict est rendu en juin 2006, ne purgera jamais la peine de 6 ans à laquelle il a été condamné. Jeffrey Skilling, quant à lui, est aujourd’hui derrière les barreaux, où il purge une peine de 24 ans de prison pour ses forfaits.

 Le lecteur aura compris, à partir de ces deux exemples emblématiques, en quoi consiste un délit d’initiés, une forme de criminalité impliquant presque toujours des personnes haut placées dans les entreprises concernées, et de chanceux “amis” qui peuvent au passage gagner en peu de temps des sommes qui se chiffrent en millions de dollars. Il aura pu apprécier également l’efficacité d’une instance comme la SEC, qui dans ces deux cas est intervenue efficacement pour révéler le scandale, n’hésitant pas dans le premier cas à s’aventurer hors des frontières étasuniennes.

 Je regrette qu’en France notre Autorité des Marchés Financiers (AMF, ex COB) ne soit pas plus efficace et déterminée, et que les responsables de délits d’initiés bénéficient d’autant d’indulgence à l’issue des procès qui leur sont intentés, quand on leur en intente. La comparaison des peines prononcées dans ces deux affaires est éloquente. Pour l’affaire Pechiney Triangle, seul Alain Boublil, le directeur de cabinet de Pierre Bérégovoy, a été condamné à de la prison ferme (un an), ses huit comparses initiés n’écopant que de peines de prison avec sursis. Si les Etats Unis sont plus intransigeants en la matière, c’est sans doute qu’ils sont habitués depuis beaucoup plus longtemps à ce type de malversations. La SEC a été créée en 1934, suite à la désastreuse crise de 1929. En France, il faudra attendre 1973 pour que l’AMF, largement sur son modèle, voit le jour.

 Qu’est-ce qu’une spéculation à la baisse ?

 Le monde de la finance, disais-je, est vraiment un univers étrange. C’est le seul endroit sur terre où l’on peut faire de substantiels profits sur des produits dont la valeur est en chute libre. Car c’est un peu çà en résumant grossièrement ce qu’est une spéculation à la baisse : plus le produit sur lequel je spécule baisse, plus le profit que je réalise est élevé.

 Prenons le cas d’une action dont le cours est de 100 euros. Je connais cette entreprise et sais qu’elle bat de l’aile en ce moment. Le cours de l’action ne s’en est pas encore ressenti, mais il est très probable que son cours va baisser dans un avenir proche. Je décide donc d’acheter une option de vente. Dans le contrat je spécifie que je parie que le cours de l’action aura, d’ici un mois par exemple, chuté de moitié, et qu’elle ne vaudra plus que 50 euros. Si mon estimation s’avère exacte, un mois plus tard, la personne à qui j’ai acheté l’option de vente sera obligé de m’acheter mes actions au prix où elles étaient au moment où j’ai acheté l’option, c’est à dire au cours de 100 euros, dans le même temps je paierai le même paquet d’actions au prix où j’aurai parié qu’elles chuteraient, en l’occurrence 50 euros. Mon profit s’élèvera à la différence entre les deux cours de l’action multiplié par le nombre d’options achetées. Ce type d’opérations présente l’autre avantage de ne pas peser sur l’évolution du cours de l’action, puisque l’opération ne devient effective qu’au moment où mon pari arrive à échéance.

 Ce genre de transactions est rendu d’autant plus alléchant, qu’il est possible d’acheter les options à découvert. Autrement dit je ne suis pas obligé de posséder la somme totale que je veux mettre en jeu. Il me suffit de mettre au départ 20% du montant en garantie. Si par exemple je veux acheter 10000 options de vente, pas besoin d’avancer toute la somme : j’en paye effectivement 2000, je paierai les 8000 restantes au moment d’encaisser les fruits de mon pari.

 Le recours à de tels procédés n’est pas sans risque. Si je me trompe dans mon pari, si au contraire le cours de l’action s’envole, je peux être amené à devoir (surtout si j’ai acheté à découvert), des sommes largement supérieures à ma mise de départ. Ceci explique au passage que les options de vente ne soient pas les produits les plus courus, loin de là, dans les salles de marché. En revanche, si j’ai la chance d’être initié, d’être certain que le cours de l’action va chuter, une opération de cette espèce cesse de présenter des risques, devenant au contraire la plus formidable des aubaines.

 Nous voilà à la croisée des chemins. Armé qu’il est maintenant de la connaissance de ce que sont les délits d’initiés et la spéculation à la baisse, le lecteur est en mesure de comprendre tous les tenants et aboutissants de cette « zone d’ombre » que seraient les transactions financières inhabituelles observées la semaine précédant les attentats du 11 septembre 2001. J‘espère que par ricochet, mon but principal sera atteint : démontrer le caractère monstrueux des hypothèses conspirationnistes sur ce point particulier.

 Etat des lieux sur les transactions financières dans la semaine précédant le 11 septembre 2001

 De nombreux acteurs bien avertis ont d’abord pensé que les attentats du 11 septembre ont été l’occasion du plus grand des délits d’initiés de toute l’histoire, avec au coeur de la machination de massifs mouvements de spéculation à la baisse sur un certain nombre d’entreprises fortement impactées par les attentats.

 Comme l’annonçait de façon prophétique Bernard Madoff à Amir Weitmann dans les minutes suivant l’impact du premier avion : “ce n’est pas un accident. C’est une attaque terroriste. Le marché va maintenant être fermé quelques jours et rouvrira en forte baisse...”.

 Et de fait, lorsque la bourse, située à trois rues de là, rouvrit 4 jours plus tard, l’indice du Dow Jones affichait une baisse globale de 13,7%. Les entreprises concernées par les attentats étaient évidemment affectées dans des proportions dramatiques. Il y avait, en particulier, les compagnies aériennes des avions détournés par les terroristes, les compagnies occupant des étages dans les tours, enfin les compagnies du secteur de l’assurance liées au site. C’est en anticipant cette chute des cours, que de massives opérations de spéculation se seraient déroulées dans la semaine précédant les attentats du 11 septembre.

 Je donne à présent, sous la forme d’une liste laconique, le détail de ces anomalies. Fidèle à mon credo, je veux enraciner mon raisonnement dans les faits les plus précis, en citant systématiquement mes sources. J’informe le lecteur que c’est exactement de ces informations que partent les truthers pour farcir leurs tomates conspirationnistes. J’aboutis évidemment à une conclusion très différente. Comme d’habitude en effet, sur ce point, les truthers ont toutes les peines du monde à demeurer rigoureux dans leurs observations. Ils ne peuvent s’empêcher de plaquer des images mentales et des préjugés sur les éléments de réalité qu’ils essayent de comprendre. Comme d’habitude, ils explorent le territoire avec la mauvaise carte.

 Voici à présent la liste non exhaustive des transactions “suspectes” qui auraient été réalisées la semaine précédant le 11 septembre. J’ai choisi les plus « spéctaculaires », celles qui sont, évidemment, mises en avant par des sites conspirationnistes comme reopen911.

 Options de vente sur les compagnies aériennes.

 Entre le 6 et le 7 septembre, à la bourse de Chicago, , 4744 options de vente ont été enregistrées sur les actions United Airlines, dont deux avions, le UA175 et le UA93 ont été détournés par les terroristes.Volume 25 fois supérieur à la normale. Lors de la réouverture de la bourse le cours de l’action avait chuté de plus de 40%.

 Le 10 septembre, toujours à la bourse de Chicago, 4516 options de vente ont été enregistrées actions d’American Airlines. Volume 11 fois supérieur à la normale. Les vols AA77 et AA11 appartenaient à cette compagnie. Lors de la réouverture de la bourse le cours de l’action avait chuté de près de 40%.

 Aucune autre compagnie aérienne n’a fait l’objet de spéculation d’ampleur comparable dans le même intervalle.

 Options de vente sur des compagnies possédant des bureaux dans les tours

 Le 8, 9, et 10 septembre, 2157 options de vente sont acquises sur des actions de la banque d’investissement Morgan Stanley, qui occupait 22 étages des tours jumelles. Volume 25 fois supérieur à la semaine précédente. Quand la bourse rouvre, l’action a chuté de 13%..

 Le 8, 9, 10 septembre, 12215 options de vente sont achetées sur des actions Merryl Lynch, dont le siège était à proximité des tours jumelles. Volume 12 fois supérieur à la normale. Lors de la réouverture de la bourse, l’action a chuté de 11%.

 Les 6 et 7 septembre, 5900 options de vente sur des actions de Bank of America, qui occupait 4 étages dans les tours. Volume 5 fois supérieur à la normale. Lors de la réouverture de la bourse, l’action a chuté de 6%.

 Options de vente sur des compagnies d’assurance concernées par les destructions des attentats.

 Le 6 et le 10 septembre, Citigroup, qui perdra plus de 500 millions de dollars suite à l’événement, voit acquérir des volumes d’options de vente sur ses actions 45 fois supérieurs à la normale. Lors de la réouverture de la bourse, l’action a chuté de 7%.

 Le 10 septembre, 1209 options de vente ont été acquises sur des actions de March et Mc Lennan, groupe de services aux entreprises qui intervient principalement dans le domaine de la gestion des risques. Volume 13 fois supérieur à la moyenne des 13 jours précédents. Cette entité occupait par ailleurs 8 étages de la tour nord.

 D’autres entreprises spécialisées dans la gestion des risques et l’assurance ont été l’objet d’options de vente, par exemple AXA, ou encore Munich Re.

 Autres types de transactions inhabituelles

 -On aurait relevé de très importants volumes d’achat de bons du trésor américains à moyen terme, qui constituent des valeurs refuges en tant de crise économique ou de guerre. Leur valeur a fortement augmenté après le 11 septembre et la guerre de libération de l’Afghanistan.

 -Des sommes massives d’argent (jusqu’à 100 millions de dollars) auraient transité par des ordinateurs situés dans une des tours, entre le moment du crash et celui de l’effondrement. Les opérateurs de cette manoeuvre auraient voulu profiter de la confusion et commettre le crime parfait, tous les indices devant être détruits dans les décombres. L’entreprise Convar, spécialisée dans le recouvrement des données informatiques sur des supports très abîmés, mandatée par des clients, a cependant pu récupérer les données contenues dans certains disques durs, et a d’abord déclaré avoir trouvé dans certains d’entre eux des indices de tels transferts d’argent.

 Je ne peux évoquer ces deux autres faits qu’en passant. Le premier me semble un peu tiré par les cheveux, quant au second, Peter Henschel, dans une interview donnée à l’agence Reuters, est plus nuancé : « Il est évidemment possible que des raisons parfaitement légitimes expliquent la hausse inhabituelle du volume des transactions. » la société Convar a fini par se rétracter un an après avoir rendu publique cette “découverte”. Les experts auront donné leurs conclusions trop tôt, se seront aperçu d’une erreur dans leur reconstitution, et auront préféré, in fine, se dédire de leur première opinion. Cette histoire de 100 millions a tout l’air d’une rumeur, en fait.

 Quelques réactions alarmistes du monde de la finance

 Quelques journaux et personnalités en vue du monde de la finance ont relayé rapidement ces informations et fait part de leur étonnement.

 John Kinnucan, directeur de Broadband Research : « J’ai vu des volumes d’options d’achat et de vente qui dépassaient tout ce que j’avais pu voir en dix ans d’observation des marchés. »

Encore plus catégorique, Dylan Ratigan de Bloomberg News assène : « il pourrait bien s’agir là du plus horrible et diabolique délit d’initiés de tout ce qu’on a pu voir au cours d’une vie. Ce serait l’une des coïncidences les plus extraordinaires de l’histoire de l’humanité si c’était une coïncidence ».

Dans une étude approfondie sur le sujet parue en 2007, le professeur de finances à l’université de Zürich Marc Chesnay déclarera, plus nuancé, mais tout aussi suspicieux : « la probabilité pour qu’il y ait eu délits d’initiés est forte (pour de nombreuses compagnies). Ce n’est pas une preuve juridique mais le résultat de méthodes statistiques montrant des signes d’irrégularités ».

 Résultats de l’enquête de la SEC et du FBI

 Le lecteur a vu dans les deux exemples des affaires Pechiney et Enron résumées plus haut, que les délits d’initiés étaient presque toujours le fait de personnes haut placées dans les entreprises concernées. Si délits d’initiés il y eut pour le 11 septembre, alors il y a extrêmement fort à parier que les responsables soient les organisateurs des attentats, à savoir, Ben Laden, Khaled Sheikh Mohamed, et leurs acolytes. La piste d’Al Qaida est en effet la première qu’explorèrent les enquêteurs.

 Beaucoup furent donc surpris, lorsque deux ans plus tard, le FBI rendit les conclusions de son enquête. Son porte-parole annonçait en effet que, malgré le faisceau d’indices en apparence concourants, il n’y aurait « absolument aucune preuve » que les spéculateurs s’étant livrés à ces opérations aient eu la pré-connaissance des attentats. Les conclusions sont identiques du côté de la SEC dont le rapport d’enquête fut finalisé en mai 2002 et rendu partiellement public en avril 2010. « Les transactions financières peuvent être assimilées à une stratégie de trading ordinaire » (p 1 du rapport de la SEC). Le rapport de la commission d’enquête, qui reprend mot pour mot cette explication à la note 130 de la page 499 du rapport, notifie « qu’un investisseur institutionnel individuel sans le moindre lien avec Al Qaida a acheté 95 % des options de vente sur United Airlines le 6 septembre. » Les commissionnaires prennent soin toutefois de préciser que cet investisseur, dans la même période, a conclu l’achat de 115000 actions d’American le 10 ; tout cela dans le cadre d’une stratégie globale de trading.

 la CIA, le vigile des marchés financiers

 Comme la SEC, le FBI, et les les commissionnaires ne vont pas plus loin dans l’explication de ce point mineur de l’affaire, il ne me semble pas inutile d’éclairer le lecteur par une remarque de bon sens : en vérité Ben Laden et ses acolytes auraient été extrêmement mal inspirés d’essayer de se « refaire » sur les marchés en même temps qu’ils faisaient tomber les tours.

 Les transactions financières anormales étant presque toujours l’indice d’une manoeuvre importante en préparation, c’est une des fonctions cardinales de la CIA que d’avoir un oeil sans cesse rivé sur les marchés. La fonction de surveillance était assumée, dans la période précédant les attentats, et jusqu’à la fin de sa mission, en 2004, par le directeur exécutif de la CIA, A.B. Krongard. Avant cela, l’homme avait été directeur de la banque d’investissement Alex Brown, et avait été aux manettes de la fusion de cette dernière avec la respectée Banker’s trust, cette dernière devant par la suite fusionner en 2000 avec la Deutsh Bank pour devenir la plus grande banque du monde. En plus d’un accès privilégié aux informations concernant l’évolution des marchés, A.B. Krongard, par son expérience connaissait parfaitement l’univers de la finance. C’est semble-t-il une tradition de la maison, puisque de très nombreux directeurs exécutifs ou généraux de la CIA ont occupé auparavant ou par la suite d’importantes fonctions dans des postes clés d’entreprises du monde de la finance. George H Bush, directeur de la CIA entre 1975 et 1976, est devenu par la suite consultant rémunéré pour le groupe Carlyle, classé au 11ème rang des plus grands investisseurs dans le secteur de la défense. John Deutsch, directeur de la CIA de 95 à 96, siège actuellement au conseil d’administration de Citigroup, deuxième banque de la nation. L’un des plus fameux d’entre eux, Bill Casey, directeur de campagne de Reagan en 1980, et directeur de la CIA sous le même de 81 à 87, a même présidé la SEC de 71 à 73.

 Si Ben Laden et ses acolytes avaient tenté de faire de l’argent en bourse, grâce à leur bien compréhensible précognition des attentats, ils n’auraient manqué d’être repérés au moindre mouvement un peu bizarre. Le rapport de la Commission d’enquête, qui n’hésite jamais à brocarder l’impréparation et les insuffisances de la CIA, comme nous l’avons vu au chapitre précédent, ne formule sur ce point aucune critique envers l’agence de renseignement. On doit donc être certain que la CIA a eu raison de n’avoir rien trouvé de suspect, dans les spéculations à la baisse dans la semaine précédant les attentats sur les entreprises dont j’ai dressé la liste.

 Quelques objections des truthers

 De nombreux aspects du dossier ont éveillé la méfiance de ces machines à douter que sont les cerveaux des conspirationnistes. Je présente les trois principaux d’entre eux sous la forme d’une objection type de truther, soulignée en italiques, que je fais suivre d’une réfutation rapide.

 C’est tout de même étonnant que le rapport de la commission d’enquête ne consacre qu’une note de bas de page aux anomalies observées dans les transactions financières ! Malgré leur caractère il est vrai un peu lapidaire, les conclusions de la SEC et du FBI ne laissent aucune place à l’ambiguïté. Pourquoi les commissionnaires auraient ils éprouvé le besoin de remettre en cause les conclusions d’une agence qui s’était montrée si efficace dans la révélation des affaires Pechiney-Triangle et Enron ? Mon opinion, est que cette soi-disant « zone d’ombre » n’aurait tout simplement jamais dû être évoquée, et j’en viens presque à regretter, vu la polémique à laquelle elle a donné naissance, que les commissionnaires aient jugé utiles d’y faire un sort, fût-ce dans une note de bas de page.

 Pourquoi le FBI et la SEC ne veulent ils pas révéler le nom des investisseurs responsables des transactions suspectes, et notamment celui de l’acheteur de 95% des options de vente d’American Airlines ? Il existe un mot dont beaucoup de truthers, apparemment, ignorent le sens : déontologie. C’est extrêmement grave de révéler l’identité des investisseurs agissant sur le marché, surtout s’ils ne sont coupables de rien. Les attentats du 11 septembre ont eu un impact si profond et durable sur les esprits que si le nom de ces investisseurs était rendu public il ne manquerait pas d’être associé immédiatement à cette infamie. Dès lors que les enquêteurs s’aperçurent que les investisseurs n’avaient aucune espèce de lien, de près ou de loin, avec Al Qaida, pourquoi auraient-ils révélé leur identité ?

 Les réactions stupéfiées de personnalités du monde de la finance devrait tout de même constituer l’indice qu’il existe dans ces transactions quelque chose qui n’est pas naturel. Chacun sait, que lorsque nous sommes sous le coup d’une vive émotion, nous avons tendance à faire des déclarations enflammées dans lesquelles nous exagérons nos impressions. On a vu que la société Convar, qui avait cru d’abord avoir pu reconstituer des disques durs, se ravisa finalement après avoir fait sa révélation fracassante. On doit supposer également que les hommes dont j’ai cité les propos plus haut, sont depuis eux-aussi revenus à des opinions plus sensées. Du reste, j’ai bien l’impression que la communauté financière dans son ensemble n’a accordé pratiquement aucun intérêt à cette affaire. Très peu de gens depuis 9 ans se sont exprimés sur le sujet. Quand on compare avec le déluge de Unes et de commentaires dont l’affaire Enron, deux mois plus tard, a fait l’objet, on est encore plus convaincu que cette histoire de délits d’initiés, a tout de la légende urbaine.

 Conclusion

 Je conclurai cet article en me rangeant une nouvelle fois du côté de la SEC, du FBI, et de la commission d’enquête. Les transactions boursières inhabituelles ne pouvant être reliées d’aucune façon à Al Qaida, on doit s’orienter vers la piste de la coïncidence. Aucune des entités que je viens d’évoquer n’utilise ce mot, mais il me semble l’avoir lu en creux dans chacun des argumentaires dont elles se servent pour tuteurs. Je veux bien qu’un investisseur ait acheté 95% des options de vente sur les titres American Airlines, mais quid de toutes les autres dont j’ai donné la liste ? Une telle conjonction, de toute évidence, doit forcément être extrêmement rare.

 Je ne connais pas grand chose à la finance, mais apparemment de telles coïncidences ne présentent statistiquement rien d’impossible. Un tel événement, comme le fait remarquer le professeur à l’université de Zürich Marc Chesney a une probabilité de se produire deux à quatre fois en dix ans. La semaine précédant les attentats a tout simplement été l’occasion pour cette probabilité infime de se produire. Potentielle, ne fallait il pas qu’elle devînt concrète tôt ou tard ? Chacun sait qu’il est extrêmement rare de faire un quintuple 6 avec un cornet de cinq dés. Un tel événement devient inéluctable si on lance les dés à des milliers de reprises.

 Dans ce sens, j’estime qu’il n’y a pas de raison de s’indigner de ce que la SEC, en réponse à une demande formulée par David Callahan en décembre 2009, fasse part de ses regrets de ce que, sans doute en raison de l’insignifiance de l’affaire, toutes « les pièces d’archives qui auraient pu correspondre (à un délit d’initié) avaient été détruites ». En conséquence de quoi toute enquête sur cette « zone d’ombre », en l’absence d’éléments nouveaux, est désormais impossible. Voilà au moins un point sur lequel les truthers, qui vivent perdus dans le monde de leurs inférences, ne sont plus en mesure d’aller inutilement faire perdre leur temps à la police.



139 réactions


  • Bill Grodé 25 septembre 2010 09:59

    Vos articles sont toujours passionnants.
    Alors que l’illuminé de Téhéran vient de rajouter son grain de sel aux elucubrations conspirationnistes, les rendant par là-même encore un peu plus ridicules, il est bon de retrouver des faits .
    Ceci dit, le côté boursier ne me paraît ni déterminant , ni essentiel.


    • Onegus Onegus 25 septembre 2010 13:58
      Mort de rire, la clape... Le seul intérêt des « articles » de Donald est qu’ils constituent la synthèse du corpus propagandiste telle qu’on le retrouve sous la plume d’autres agents de désinformation comme le célèbre moorea/quirant, père de la fameuse Théorie du Grand Bordel...

      Donc, notre « auteur » palmipède confirme malgré lui l’existence de délits d’initiés autour du 11-Septembre tout en restant dans une forme de déni quasi pathologique. Son fond argumentaire se résume à la première phrase de sa conclusion :
      « Je conclurai cet article en me rangeant une nouvelle fois du côté de la SEC, du FBI, et de la commission d’enquête. Les transactions boursières inhabituelles ne pouvant être reliées d’aucune façon à Al Qaida, on doit s’orienter vers la piste de la coïncidence. »

      Bref, circulez y a rien à voir ! Merci Donald de continuer à nous faire rire sur un sujet aussi douloureux ! smiley

    • Yoann Yoann 27 septembre 2010 11:46

      Franchement nul comme article, ne fait que répéter la thèse de la VO sans rien y apporter de nouveau ...
      De plus, vous avez un réel problème avec le féminin/masculin dans la rédaction de votre article, je tenais donc à vous féliciter car vous avez un très bon français pour un anglophone smiley


  • moorea34 25 septembre 2010 10:05

    Pour que le délit d’initié soit constitué, il faut deux éléments :
    * d’abord une pré-connaissance d’un événement modifiant sensiblement la valeur d’un produit quelconque
    * ensuite une action en bourse tentant de tirer profit de cette information recueillie avant sa sortie ’officielle’.

    Le problème avec le mouvement truffier c’est qu’il présente des volumes importants observés sur les « puts » comme une preuve de ces délits d’initiés... C’est totalement fallacieux : Marc Chesney qui a fait une étude statistique sur ces volumes le dit d’ailleurs clairement (je reviendrai sur cette étude) : même si les volumes sont importants, la seule chose que l’on peut dire c’est qu’une enquête est nécessaire.
    Et on ne peut qu’être d’accord avec cela, car quels que soient les volumes observés, le délit d’initiés peut être constitué. Peut importe si c’est 100, 200 ou 1000 puts achetées : l’élément important dans l’affaire, c’est la motivation de l’acheteur.

    C’est pour cela que la SEC a enquêté. Elle a décortiqué des millions d’opérations. Interrogé les donneurs d’ordres... A chaque fois, les volumes s’inscrivaient dans une stratégie boursière.

    Sur les 2075 puts du 6 septembre portant sur UAL, un seul et même acheteur en avait pris 2000, soit 96 % du total, mais tout en achetant 115 000 actions de AMR qu’il croyait être au plus bas ! Tout ceci était au cœur d’une stratégie boursière d’achat-vente englobant plusieurs compagnies décrite dans le rapport.
    Sur les 2282 puts AMR achetées le 10 septembre, 1/3 était dû à une note d’information rédigée par Steve Sarnoff, éditeur de « Options Hotline », et qui l’a diffusée auprès de 2000 abonnés environ. Le reste étant éparpillé à travers tous les Etats-Unis, les volumes étaient insignifiants pour les autres acheteurs.
    Pourquoi une telle stratégie ?
    Parce que le marché de l’aviation était morose et baissier à cette époque là, les compagnies AMR et UAL ayant perdu plus de 10 % dans le mois précédent. Les analystes financiers n’étaient d’ailleurs pas très optimistes pour l’avenir, comme le montre cette note que publiait le Chicago Tribune le 8 septembre :
    « Samedi 8 septembre 2001, par Janet Kidd Stewart, La hausse du chômage et l’effondrement des cours des actions se sont combinés vendredi pour faire encore plus mal aux investisseurs américains. Le bond surprise du chômage en août a provoqué une vente massive qui a poussé l’indice Dow Jones des valeurs industrielles à baisser de près de 235 points, à 9 605,85, son plus bas niveau depuis début avril. L’indice de référence Standard & Poor’s 500 a perdu 20,62 points à 1 085,78, son plus bas niveau depuis Octobre 1998. Les préoccupations sur les bénéfices des sociétés ont aussi pesé sur les cours. L’action d’American Airlines AMR chute de plus de 3 pourcents, à 30,15 $, après avoir averti d’une perte plus forte que prévue au troisième trimestre. La compagnie aéronautique Boeing, terminant sa première semaine en
    tant que société basée à Chicago, tombe vendredi à son plus bas niveau depuis un an, perdant 7,5 pourcents, à 45,18 $, après une analyse de Morgan Stanley qui a dégradé le titre et a averti qu’un retournement de tendance ne se produirait pas avant plusieurs trimestres... »

    Enfin, dernière chose, les truffiers présentent les volumes comme tout à fait exceptionnels. C’est faux. Tout simplement parce que le prix des puts étant très bas, les volumes générés peuvent connaître des fluctuations très important qui rendent toute étude statistique (dont celle de Chesney) très aléatoire.
    S’il est vrai qu’on observe des volumes conséquents de puts les 6 septembre (UAL 2075 puts) et 10 septembre (AMR 2282 puts), on constate que les volumes sur les calls (sœurs jumelles des puts mais ayant l’effet inverse : elles permettent de s’assurer un prix plafond d’achat) sont tout aussi importants, le pic du 30 août étant même supérieur aux pics de puts (2365 calls !). Sur AMR, le total de calls sur les 15 jours est même quasiment deux fois plus important que sur les puts.

    Sur l’année 2001, les puts ont connu pour UAL des pics à plus de 8000 unités au printemps !!!! Pour AMR, c’était près de 3000 en juin !…

    Présenter ces pics de 2000 unités avant les attentats comme anormaux est donc totalement mensonger. Ce sont juste des fluctuations normales, liées à une situation morose de l’aviation amenant des stratégies de couverture...

    Lire la suite ▼

    • Philou017 Philou017 25 septembre 2010 11:15

      Je pense que cet article repond par le détail à vos simili-objections ::

      Peu de temps après le 11 Septembre, les médias révèlent qu’American Airlines et United Airlines, les deux compagnies dont les avions furent détournés, firent l’objet de vives spéculations à la baisse sur la valeur de leurs titres dans les jours qui précédèrent les attentats (Associated Press, 18/09/01 ; Bloomberg News, 18/09/01 ; San Francisco Chronicle 19/09/01 ; Le Monde, 19/09/01 ; Reuters, 20/09/01 ; San Francisco Chronicle, 22/09/01).  Ces spéculations à la baisse se sont traduites par une soudaine augmentation d’achats d’options de vente, un type de transaction boursière utilisé lorsqu’un investisseur parie sur le fait que le prix d’une action s’apprête à chuter [1].  Entre le 6 et le 7 septembre 2001 à la Bourse de Chicago (CBOE), la principale bourse d’options en Amérique du Nord, 4744 options de vente d’actions United Airlines sont achetées contre seulement 396 options d’achat (Associated Press, 18/09/01), ce qui représente 25 fois la moyenne des transactions habituellement opérées sur cette compagnie aérienne (San Francisco Chronicle, 19/09/01).  Le 10 septembre, la veille des attentats, ce sont 4516 options de vente d’actions American Airlines qui sont acquises contre 748 options d’achat (Associated Press, 18/09/01), près de 11 fois la moyenne quotidienne enregistrée les mois précédents (Chicago Tribune, 19/09/01).  Aucune autre compagnie aérienne n’a fait l’objet de telles spéculations à la baisse sur sa valeur boursière. Et les titres United Airlines et American Airlines ne sont pas les seuls à avoir fait l’objet de transactions financières suspectes à la veille des attentats. 


      Le scénario fut identique pour bon nombre de sociétés qui occupaient des bureaux dans – ou à proximité – des Tours Jumelles, parmi lesquelles les compagnies financières Merrill Lynch, Bank of America et Morgan Stanley. 2157 options de vente de Morgan Stanley, le principal occupant du World Trade Center [2], ont été achetées à la Bourse de Chicago dans les 3 jours précédant les attentats, alors que le volume ordinaire pour ces options se montait à seulement 27 contrats par jour avant le 6 septembre. 12.215 options de vente de Merrill Lynch [3] ont été achetées dans les 4 jours précédant les attentats contre une moyenne quotidienne de 252 auparavant (Bloomberg News, 18/09/01 ; The Independent, 14/10/01). En ce qui concerne Bank of America [4], les achats d’options de vente ont été multipliés par cinq entre le 6 et le 7 septembre pour atteindre plus de 5900 contrats (Bloomberg News, 3/10/01).


      Le secteur de l’assurance qui dut payer des milliards pour couvrir les pertes dues aux attentats fut également le théâtre d’activités de même nature. Citigroup, qui estime à 500 millions de dollars le coût des attentats pour sa branche assurance, a accumulé un volume d’options de vente 45 fois supérieur à sa moyenne quotidienne entre le 6 et le 10 septembre. Même chose pour le courtier d’assurances Marsh & McLennan Cos [5] : 1209 options de vente ont été acquises le 10 septembre contre une moyenne quotidienne de 13 les jours précédents (Bloomberg News, 18/09/01 ; Chicago Tribune, 19/09/01).  Une montée importante de contrats pris juste avant les attentats fut également repérée sur le titre de l’assureur français AXA (Le Monde, 29/09/01). Idem pour le secteur de la réassurance qui, pour schématiser, couvre les assurances contre les grandes catastrophes (Reuters, 20/09/01 ; Dow Jones Business News, 20/09/01 ; Washington Post, 22/09/01).


      A contrario, le secteur de la Défense fut le théâtre de vives spéculations à la hausse se traduisant par une soudaine augmentation du volume d’options d’achat souscrites [6]. En guise d’exemple, le fabricant d’armes américain Raytheon [7] – dont l’action grimpa après le 11-Septembre – vit les souscriptions d’options d’achat sur son titre multipliées par six la veille des attentats (Bloomberg News, 3/10/01).  


      « J’ai vu des volumes d’options d’achat et de vente qui dépassaient tout ce que j’avais pu voir en dix ans d’observation des marchés » confie John Kinnucan - directeur de Broadband Research - à la réouverture des marchés le 17 septembre 2001 (San Francisco Chronicle, 18/09/01 ; Associated Press, 19/09/01).  Et ces transactions hors normes ont pu être constatées sur de nombreuses places financières dans le monde, que ce soit en France, en Allemagne, au Canada, au Japon, en Suisse, à Hong-Kong, en Italie, aux Pays-Bas, en Espagne, en Belgique, au Luxembourg, à Singapour et en Grande-Bretagne (BBC, 18/09/01 ; Fox News, 22/09/01 ; CNN, 24/09/01). À titre d’exemple, un trader de la City à Londres confie au Telegraph : « Le marché était mort. Puis soudainement il y a eu une forte augmentation des transactions sur certaines options – c’était totalement inattendu.  On se disait que quelque chose de suspect se passait » (Telegraph, 23/09/01)Le 20 septembre 2001, sur la chaîne de télé ABC News, l’expert Jonathan Viner déclare : «  Ces cas de délits d’initiés, couvrant le monde entier du Japon aux Etats-Unis et à l’Europe, sont sans précédent dans l’histoire  » (ABC News, 20/09/01). Même son de cloche du côté de Dylan Ratigan, directeur de rédaction de Bloomberg News : « Il pourrait bien s’agir là du plus horrible et diabolique délit d’initié que tout ce qu’on a pu voir au cours d’une vie […]. Ce serait l’une des coïncidences les plus extraordinaires dans l’histoire de l’humanité si c’était une coïncidence » (ABC News, 20/09/01). L’analyste et spécialiste des options Jon Najarian est tout aussi catégorique : « Quelqu’un savait [que les attentats allaient avoir lieu] » (Chicago Tribune, 19/09/01). George Constantinides, professeur de finance à l’Université de Chicago, se montre à peine plus mesuré : « [les transactions sur le marché des options étaient] si étonnantes qu’il est difficile d’attribuer cela au hasard » [8].

      http://www.reopen911.info/11-septembre/article-point-cle-du-11-septembre-mysterieux-delits-d-inities-boursiers-a-la-veille-des-attentats/

      Lire la suite ▼

    • Philou017 Philou017 25 septembre 2010 11:44

      la seule chose que l’on peut dire c’est qu’une enquête est nécessaire.

      Tiens la seule chose sur laquelle on est d’accord.

      l’élément important dans l’affaire, c’est la motivation de l’acheteur.

      Comme on ne connait ni l’acheteur, ni ses motivations, les délits d’initiés restent patents.

      . A chaque fois, les volumes s’inscrivaient dans une stratégie boursière.

      Pure spéculation.

      S’il est vrai qu’on observe des volumes conséquents de puts les 6 septembre (UAL 2075 puts) et 10 septembre (AMR 2282 puts), on constate que les volumes sur les calls (sœurs jumelles des puts mais ayant l’effet inverse : elles permettent de s’assurer un prix plafond d’achat) sont tout aussi importants, le pic du 30 août étant même supérieur aux pics de puts (2365 calls !). Sur AMR, le total de calls sur les 15 jours est même quasiment deux fois plus important que sur les puts.

      Sur l’année 2001, les puts ont connu pour UAL des pics à plus de 8000 unités au printemps !!!! Pour AMR, c’était près de 3000 en juin !…

      Vous connaissez mal le sujet et vous essayez de noyer le poisson. Il vous a été largement répondu dans ce fil du forum Reopen :
      http://forum.reopen911.info/p235331-aujourd-hui-21-20-38.html

      Lire la suite ▼

    • Philou017 Philou017 25 septembre 2010 12:15

      ClownMoorea :
      Présenter ces pics de 2000 unités avant les attentats comme anormaux est donc totalement mensonger.

      On se demande pourquoi ces imbéciles de la SEC on fait une enquête. Ils auraient du consulter Moorea. Les cons....

      Pour ceux qui veulent en savoir plus :

      Pre-9/11 Put Options on Companies Hurt by Attack Indicates Foreknowledge

      SUPPRESSED DETAILS OF CRIMINAL INSIDER TRADINGLEAD DIRECTLY INTO THE CIA’S HIGHEST RANKS

      Massive pre-attack ’insider trading’ offer authorities hottest trail to accomplices


    • moorea34 25 septembre 2010 13:50

      Confirmation flagrante que vous avez du mal à lire le français ...

      Je suis obligé de me citer : « Peut importe si c’est 100, 200 ou 1000 puts achetées : l’élément important dans l’affaire, c’est la motivation de l’acheteur.
      C’est pour cela que la SEC a enquêté. Elle a décortiqué des millions d’opérations. Interrogé les donneurs d’ordres... A chaque fois, les volumes s’inscrivaient dans une stratégie boursière »


    • tinga 25 septembre 2010 14:46

      Quelle patience, répondre à ce bouffon grotesque, (moorea34), j’admire, mais la meilleure stratégie serait de l’ignorer, son site bétisier.net référence des pros VO n’est qu’une grossière bouffonnerie, et ce type est chercheur au CNRS, on croit rêver, nos impôts dilapidés, quelle honte. 

      Pour ce qui est de l’article, j’opte pour la parodie...

    • TDK1 TDK1 25 septembre 2010 17:29

      Bonjour moorea34,

      Je confirme que tous les éléments que vous citez et la logique que vous énoncez correspondent à la réalité. Malheureusement, l’auteur de l’article, qui n’est visiblement pas de la profession, s’est emmêlé les pinceaux deux ou trois fois dans sa rédaction et donc prête le flan à ceux qui veulent voir la conspiration partout.

      Quant aux allégations de certains, il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut voir.....

      Cordialement,


    • moorea34 25 septembre 2010 18:38

      Merci TDK1,

      Pourriez-vous me contacter par mail svp ?

      ( www.bastison.net )




    • Onegus Onegus 25 septembre 2010 19:39

      Hahahahaha ! La mise en scène à deux balles ! smiley
      moorea et ses copains qui nous rejouent « Un inconnu vous offre des fleurs »... Ils auront vraiment tout essayé !! smiley smiley


    • Totor le fort Totor le fort 26 septembre 2010 03:06

      Faut pas se moquer, les coups de foudre ça arrive tous les jours sur le Net ! smiley


  • Philou017 Philou017 25 septembre 2010 11:11

    Même Rue89 reconnait l’existence des délits d’initiés :

    La commission d’enquête officielle, à qui elle a remis ses conclusions, a rejeté les allégations de délit d’initiés. Son rapport final va plus loin, et assure que les investisseurs concernés sont au-delà de tout soupçon. Toutefois, leur identité n’est connue que de la police et des services secrets américains.

    En France, la COB (devenue AMF) explique dans son rapport annuel de 2002 que « les éléments recueillis n’ont pas permis de mettre en évidence que des groupes financiers liés aux instigateurs des attentats aient pu utiliser la Bourse pour réaliser des opérations ».

    L’enquête du FBI va dans le même sens. Ed Cogswell, son porte-parole, déclare au Chicago Sun Times le 19 septembre 2003 que des fonds de pension et des investisseurs privés ont effectivement profité des attaques du 11 septembre pour s’enrichir, mais qu’ils n’avaient pas de connaissance préalable des attentats.

    L’identité d’un « gros investisseur » concerné est toujours secrète

    Convaincant ? Lors d’une conférence à Genève le 28 février 2008, le professeur Marc Chesney explique qu’en utilisant la base de données boursières Optionmetrics, il a pu calculer les probabilités que de tels phénomènes se produisent sur ces titres : elles sont très faibles, moins de 2% par exemple pour United Airlines et American Airlines.

    Dans le cas d’autres sociétés, non affectées par les attaques et qui n’ont pas subi de tels mouvements sur les options de vente de leurs actions, la probabilité était beaucoup plus forte. Pour l’économiste, « le fait que seules les sociétés touchées par les attentats soient concernées, en de telles proportions et quatre jours seulement avec les attentats rend peu probable une coïncidence ».

    Elle devient cependant concevable si seul un faible nombre d’investisseurs sont concernés. Et le rapport de la commission d’enquête (note 130 du chapitre 5, p.499) affirme bien qu’un seul investisseur institutionnel serait à l’origine de 95% des mouvements d’United Airlines.

    Ces achats d’option feraient partie d’une stratégie globale de pari sur l’effondrement des cours de compagnies aériennes, puisque l’investisseur a également acheté des options de vente chez American Airlines le 10 septembre. Et selon la commission, cet investisseur institutionnel (dont l’identité n’a pas été révélée) n’aurait aucun lien avec Al Qaïda.

    http://www.rue89.com/desintox-11-septembre-2001/2009/02/03/des-soupcons-de-delit-dinities-jamais-vraiment-leves

    Donc il faut être clair, il n’y a pas eu de délit d’initié puisqu’il n’a pas été prouvé que l’investisseur avait des liens avec Al-qaida. Puisque le suspect ne rentre pas dans le cadre prédéfini , il est pas suspect. Une enquête parfaitement impartiale.

    Lire la suite ▼

  • non666 non666 25 septembre 2010 11:27

    Je resume :

    Il y a preuve d’activité anormale et hors normes sur plusieurs titres, TOUS concernés par le 11 septembre.

    Mais, la SEC (dont les dirigeants sont nommés par le gouvernement US et les instances privées des marchés) , le FBI (dont la direction est nommée par le gouvernement US) et la CIA (.....) disent qu’il n’y pas de liens avec al quaida.
    OK , qui dit qu’ Al quaida existe ?
    Le gouvernement US
    Qui dit que c’est al quaida qui a fait les attentats : des videos mal interpretées et presentéees par le gouvernement US comme des preuves.

    Moi je veux bien qu’on appelle par convention « al quaida » les auteurs des attentats.
    Mais moi, j’ai lu la version originale, du defense planing guidance de 1992, LE Document qui precede le PNAC , le choc des civilisations , et qui laisse entrevoir le risque pour les etats unis de ne plus avoir d’adversaire « federateur » pour son control sur l’Europe, le Japon et ses autres « allliés »
    Or c’est juste apres qu’apparait Al Quaida....

    Maintenant dans cet article, il y a un mensonge evident :
    Le taux de couverture des options n’est pas toujours de 20%...sauf pour les petites gens , evidemment.
    Sur des marchés a gres, il peut etre reduit a rien et ce sont les appels de marges, par les chambres de compensation qui rappeleront aux acteurs ce qu’ils doivent payer.

    tiens pour t’instruire :

    http://www.lafinancepourtous.com/Les-quatre-strategies-de-base.html

    Une baisse de 13% genere donc un effet levier extremement important.
    De plus il faut mettre en perspective la valeur des actions achetées et la valeur de couverture des contrats put ou call....
    Et c’est la qu’apparait larnaque.
    Ce n’est plus de la couverture, la.

    Personne ne specule sur les risques des societés d’éssurance.
    pourquoi ?
    Parce qu’elles se reassurent toutes sur des risques qui depassent leurs provisions.
    Autrefois ce’tait la Loyd qui faisait cela.
    Aujourd’hui l’ensemble des marché sert de couverture a l’ensemble des couvertures de toutes les societés d’assurance.
    Elles font une marge de 20% à 30% par contrat et les risques que les pertes soient « out of control » sont limitées.
    Seuls ceux qui pourraient anticipé une guerre , une catastrophe ecologique ou un attentat du 11 ou du 21 septembre pourraient vouloir se couvrir contre une baisse des actions d’une compagnie d’assurance....

    beaucoup de secteurs sont instables par nature et suscitent de forts echanges sur les put et les call.....mais pas les assurances et normallement, pas les banques non plus


    Quand aux « REMARQUABLES » anticipations de madoff, je me marre.
    Ou est il en ce moment, ce Madoff ?
    Sous quel PRETEXTE est il arreté ?
    Ce n’est pas la SEC, cet organisme qui affirme qu’il n’y a pas de liens entre les speculateurs du 11 septembre et les attentats qui devaient le controler et qui a « oublié » de le faire pendant 10 ans ?
    Ce n’est pas la SEC, l’organisme qui devait gerer l’enquete sur ENRON, WorldCOM et qui n’a fait que stoker les dossiers dans son immeuble ?

    Ou est il situé cet immeuble d’ailleurs, quelqu’un sait ?

    Vous auriez pu poursuivre votre article en citant Bush, Silberstein, RICE ou (Colin Powel , l’idot utile ...)
    Eux aussi, sont certains qu’il n’y a aucun rapport entre la maison blanche, la finance US et les attentats !





    Lire la suite ▼

    • jef88 jef88 25 septembre 2010 11:36

      De toute façon dans notre monde de bizounours, les seuls qui s’en tirent toujours sont les financiers. CQFD ?


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 25 septembre 2010 13:19

      « Ou est il situé cet immeuble d’ailleurs, quelqu’un sait ? » : C’était le WTC 7.

      Mais je ne vois vraiment pas l’intérêt de le faire sauter car le procès Enron était fini au moment des attentats...


    • Francky la Hache Francky la Hache 25 septembre 2010 15:24

      @ Marvin, pauvre tanche,
      crois-tu que le WTC7 abritait les seules preuves du scandale ENRON ?

      Assurément pas ! Mais là encore, la liste des bons coup entre copains éventuels,
      cette « aubaine » pour de nombreux voyous de la finance internationale ne constitue pas une preuve de leur implication.

      Cela laisse juste un dégout sans nom, pour eux et tous ceux qui cherchent à les défendre.

      Une enquête digne de ce nom, voilà ce qu’il faut. C’est scandaleux d’être contre, aucun argument n’est valable.


    • joelim joelim 25 septembre 2010 16:22

      Mais je ne vois vraiment pas l’intérêt de le faire sauter car le procès Enron était fini au moment des attentats...

      Faux. Il eut lieu en 2006. Kenneth Lay, le principal accusé, fût un proche de Bush, en fait son meilleur soutien financier de sa campagne de 2000.

      La destruction de documents relatifs à l’affaire Enron eut lieu non seulement au WTC7 (quelle coïncidence heureuse pour cet ami de Bush !), mais aussi un mois après au cabinet Andersen (source) :

      les procureurs devraient ainsi rendre public un e-mail daté du 12 octobre 2001 envoyé à David Duncan par Nancy Temple, l’un des avocats d’Andersen à Chicago. Apparemment, le document serait un feu vert donné à Duncan par la direction du groupe pour qu’il commence à détruire certains documents relatifs à Enron. Le cabinet aurait alors voulu se « couvrir », en craignant de subir lui aussi une possible enquête de la commission boursière.

      Mais si on en croit l’auteur, la destruction de documents relatifs à des affaires non élucidées procède d’une saine gestion. On y croit ! smiley 
      Lire la suite ▼

    • Mmarvinbear Mmarvinbear 25 septembre 2010 19:11

      Erreur de ma part en effet... J’ai confondu deux événements.

      L’enquête a commencé en Octobre 2001 et Enron a été mis en faillite en décembre 2001 et le procès en 2006. Procès conclu par la condamnation des responsables. La destruction du WTC 7 n’ a donc joué en rien sur le cours des événements.


    • moussars 25 septembre 2010 19:45

      Tout à fait non666.
      D’ailleurs la SEC n’est qu’un ramassis d’avocats et autres juristes véreux n’entendant absolument rien à la finance et qui a laissé depuis des années tous les crimes de délit d’initiés se faire...


    • joelim joelim 25 septembre 2010 19:47

      Faux. De nombreux documents sous forme papier et sans contrepartie numérique, étaient présents le 11 septembre dans les locaux de la SEC de la tour WTC7.


    • joelim joelim 25 septembre 2010 20:04

      Je veux dire, faux à « La destruction du WTC 7 n’ a donc joué en rien sur le cours des événements ».

      Le fait que le procès fût conclu par la condamnation des responsables n’y change rien. Avec des raisonnements pareils on pourrait soutenir que la cabinet d’audit Andersen n’a pas, malgré le courriel cité par le procureur (cf un de mes posts), détruit des documents concernant Enron, puisque les responsables ont été condamnés ! smiley 

      Et je pourrais arguer du fait que seuls les responsables connus ont été condamnés. A partir du moment où des documents importants sont détruits de manière illégale ou louche, sauf à être très naïf on se pose la question de à qui çà profite, et si d’autres gens n’auraient pas été impliqués. Deux condamnés seulement dans une affaire aussi vaste, bizarre quand même. Mais les documents ont été détruits tant à Andersen qu’à la SEC, c’est vraiment pas de chance alors. smiley 

      Toutes proportions gardées Kenneth Lay est à Bush ce que Woerth est à Sarkozy. Si Bush risquait d’être impliqué par ces documents, on comprend pourquoi son équipe a ressenti la nécessité de les détruire de façon « naturelle ». Çà aurait le mérite d’expliquer pourquoi il a fallu détruire le WTC7, le WTC1 (comme justification de la destruction du WTC7), et le WTC2 (par souci de cohérence). 

      Jamais deux sans trois. C’est ce que les officialistes se tuent à vous dire. smiley 
      Lire la suite ▼

    • Romulus Augustule Romulus Augustule 25 septembre 2010 20:09

      Eh oh, Francky La Hache, enterrez la hache de guerre et servez-vous un peu plus de ce que vous avez entre les deux oreilles au lieu d’insulter grassement vos interlocuteurs quand ils pointent vos inepties.
      Quelqu’un souhaitant faire disparaître les preuves relatives à l’affaire Enron n’a pas besoin de faire sauter tout l’immeuble wtc 7, c’est un raisonnement stupide et déviant.
      De plus, les dirigeants d’Enron ont été condamnés très sévèrement par la Justice américaine, ce qui fera même dire à un professeur de droit des entreprises "Le verdict Enron prouve que quelle que soit la somme consacrée à la défense, même les meilleurs avocats ne peuvent vous assurer d’échapper à la prison". Donc en plus d’être illogique, votre thèse est démentie par les faits.


    • Francky la Hache Francky la Hache 25 septembre 2010 22:03

      @ Romulus, et vous ne savez pas lire.
      J’affirme plus haut qu’ENRON, c’est queudale, à côté du reste des preuves à faire disparaître dans le WTC7. Et même, la totale du WTC7, c’est ridicule à côté du budget militaire qui a bien explosé, ainsi que l’argent détourné de la reconstruction de l’Irak ...
      Toutefois, si vous aviez lu, j’affirme que le « cui bono » n’est en rien une preuve, et que nous appelons à une vraie enquête indépendante pour savoir la Vérité.
      Tout ceci est donc plutôt stérile, en somme, même si tous ces millions sont scandaleux.

      Être contre une nouvelle enquête relève de la collaboration, vous êtes indéfendables, je le regrette pour vous.


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 26 septembre 2010 00:14

      "Çà aurait le mérite d’expliquer pourquoi il a fallu détruire le WTC7, le WTC1 (comme justification de la destruction du WTC7), et le WTC2 (par souci de cohérence). " : Bin tiens... On va mobiliser quatre avions, des milliers de complicités sans pour autant être certain que personne ne vendra la mèche et tuer 3000 personnes juste comme ça alors qu’ une broyeuse à documents, une allumette et un samedi soir de libre suffirait amplement pour faire le même travail sans attirer l’attention ?

      Pas très crédible, ton affaire...


    • Francky la Hache Francky la Hache 26 septembre 2010 00:52

      Marvin ne sait pas lire non plus !!!
      Les documents dans le WTC7, c’est peanuts dans l’ensemble. Un os laché aux chiens.
      L’aubaine financière c’est surtout le budget de la « défense » qui explose (très gros chiffre).
      Et le nombre de morts, tu oublies les soldats US morts en Irak ... total bien supérieur.
      (je compte pas les irakiens morts, leur vie compte moins que les autres).

      ---

      Pour la scientologie, en France, un petit feu a suffit à détruire des preuves.
      Une autre fois, un petit échange de mots dans la loi, et hop...

      ---

      Le 11/9 est un sujet trop lourd, il faut une enquête internationale indépendante, qui fera taire par la Science les thèses absurdes (la VO à mon avis).


    • joelim joelim 26 septembre 2010 15:48
      On va mobiliser quatre avions, des milliers de complicités sans pour autant être certain que personne ne vendra la mèche et tuer 3000 personnes juste comme ça 

      Non, mon hypothèse n’expliquerait que la destruction des tours (dont on est sûrs de rien je précise). Pour la percussion des avions, les motivations habituelles (celle des terroristes, la stratégie politico-militaire, le pétrole, les bénéfices des « Halliburton », le fanatisme du Choc des civilisations, entre autres) sont bien plus probables.

      alors qu’ une broyeuse à documents, une allumette et un samedi soir de libre suffirait amplement pour faire le même travail sans attirer l’attention ?

      broyeuse à documents : ce sont des documents comptables et il y avait beaucoup, donc déjà il faut trouver lesquels détruire, et ensuite cette destruction laisserait des traces puisque les chronologies auraient des trous. D’où suspicion de destruction et comme le bâtiment est j’imagine très bien sécurisé les soupçons se porteraient vite sur le pote du président Enron.

      Quant à maquiller ces documents comptables sur place, pour peu que beaucoup de mouvements financiers soient à cacher, je prétends que c’est hautement délicat même avec les meilleurs spécialistes en y passant tous les week-ends. Il faut trouver toutes les occurrences à maquiller. En plus il faut remettre les piles de dossiers exactement comme elles étaient pour ne pas provoquer de soupçon... Et en laissant la poussière (éventuelle) s’il vous plaît.

      une allumette : impossible de faire passer cela pour un accident ; le monde entier saurait qu’il y avait d’importantes choses à cacher et que peu de personnes pouvaient les détruire ; ce remède serait donc pire que le mal.

      Pas très crédible, ton affaire...

      Ben si. Imagine que les percussions d’avions soient déjà programmées. Comment détruire les documents de la SEC sans attirer l’attention ? Je prétends qu’il n’est pas impossible sue des criminels aient fait un coup de billiards à trois bandes. Ou alors trouve une autre façon de détruire ces documents qui soit sûre et ne provoque aucun soupçon.

      Je ne prétends pas que ce soit 100% sûr, je dis juste que contrairement à ce que les officialistes soutiennent, on peut trouver des scénarios cohérents expliquant les nombreuses bizarretés que la VO a laissé de côté. Et je constate que :

      1) les destructions de documents d’instruction, même supposément accidentelles, font normalement l’objet d’une enquête (de police, judiciaire...)

      2) mais pour le WTC7 ce n’est pas prévu

      3) l’argumentation étant, en gros, qu’il n’y a pas lieu de se poser des questions, puisque le WTC7 a forcément été détruit de manière accidentelle. Et inversement mon cher Watson !

      4)  c’est mal vu de le dire, il y a même un péquin qui trouve çà déviant !

      Regardez le monde dans lequel on vit : pour certains c’est déviant de penser qu’une destruction massive de documents judiciaires importants (l’affaire Enron ce n’est pas rien, et il y avait WorldCom aussi) puisse être criminelle. smiley Alors qu’aucune enquête en ce sens n’a été diligentée ! Qu’on me cite un seul autre cas où ce genre de chose est arrivé...
      Lire la suite ▼

    • Mmarvinbear Mmarvinbear 26 septembre 2010 17:47

      "ce sont des documents comptables et il y avait beaucoup, donc déjà il faut trouver lesquels détruire, et ensuite cette destruction laisserait des traces puisque les chronologies auraient des trous.«  : ça se voit que tu n’y connais rien en matière de bidouillage... Les documents détruits peuvent très bien être remplacés par des faux imprimés sur place...

       » Il faut trouver toutes les occurrences à maquiller. En plus il faut remettre les piles de dossiers exactement comme elles étaient pour ne pas provoquer de soupçon... Et en laissant la poussière (éventuelle) s’il vous plaît." : Je rigole doucement... Tu crois qu’en 2001 déjà, ils en étaient encore aux registres reliés plein cuir calligraphiés à la main et entassés dans de grandes armoires Louis XVIII ? Une base de donnée, pour peu qu’on s’y connaisse un minimum, ça se truque facilement et d’autant plus rapidement si on en possède les codes d’accès.


  • Francky la Hache Francky la Hache 25 septembre 2010 11:31

    Vos arguments de base sont intéressants, mais votre conclusion débile.
    C’est sans appel. Une coïncidence que vous qualifiez d’impertinente. mdr

    D’abord, en effet, Al Qaeda n’a peut-être été qu’un pion dans le 11/9, donc c’est pas étonnant que Al Qaeda n’est pas gagné un cent ce jour là.

    Mais qui a gagné ce jour là ?
    Vous souhaitez explorer le cui bono, « à qui profite le crime » ?
    (Ce genre d’arguments est certes intéressant, mais ne constitue pas une preuve suffisante,
    en revanche, si la conspiration est établie, ces arguments deviendront explosifs)

    Les délits d’initiés que vous évoquez sont déjà énormes et suspects, il y a matière à soupçons.
    Mais pourquoi vous restreindre aux quelques délits d’initiés que vous évoquez ?
    Le volume financier de vos exemples est négligeable devant les profits réalisés par le philanthropique Cheney ou Rumsfeld dans leur entreprise de reconstruction de l’Irak, négligeable devant la hausse pharaonique du budget militaire (J’adore mes actions militaires).

    Pour moi, les délits d’initiés que vous évoquez seraient presque un os à lâcher aux chiens lorsque la contribution d’Al Quaeda deviendra ridicule dans le 11/9. On désignera de nouveaux coupables, alors que ce ne seront peut-être que des fusibles.

    Tout ça pour revenir au cui bono. Ce n’est pas une preuve, mais juste des éléments supplémentaires qui de toute évidence ne sont pas une coïncidence comme vous le dites.

    Je me suis permis de dire que votre conclusion était débile, bien que ce ne soit pas mon style, mais vos « tomates farcies » et votre « coïncidence » n’appelaient rien de moins.

    Lire la suite ▼

    • Romulus Augustule Romulus Augustule 25 septembre 2010 20:28

      Francky La Fronde :

      Ce n’est pas parce que cet article est raté qu’il faut vous engouffrer dans la brèche et en profiter pour dire que les délits d’initiés dans les jours précédant le 11 septembre seraient une réalité.

      Vous n’avez aucune preuve venant accréditer la théorie du complot, donc je vous conseille d’être un peu plus modéré dans vos propos et surtout vos accusations.
      L’auteur a eu tort de parler de « coïncidence » car en réalité ce n’en est pas une : le marché des secteurs de l’aviation était baissier à cette période...
      Je ne vais de toute façon pas répéter ce que Moorea34 a déjà démontré très rigoureusement dans son commentaire, avec moults détails et éclaircissements.
      Vous racontez des mensonges mais cela, tout le monde le sait déjà : votre démarche n’a rien de louable et ne fait que renforcer les courants d’extrême-droite ou attiser l’anti-américanisme primaire. Heureusement que la quasi-totalité des Français a compris que vos manipulations étaient grosses comme une maison et ne sont pas tombés dans le panneau.

      On a vraiment tort de négliger l’impact que de telles théories loufoques peuvent avoir sur l’équilibre de la société : en ce sens les sites de Debunking ont un vrai rôle salvateur et devraient être encore plus nombreux !

      Lire la suite ▼

    • Francky la Hache Francky la Hache 25 septembre 2010 22:28

      Si le sort de la société vous intéresse, vous aurez à cœur de développer la connaissance de l’Histoire, le goût pour la Vérité et les valeurs Humanistes ...
      Et si cela vous intéresse, je combats l’extrême droite, qui commence (d’après moi) avec la sarkosie (mais ne devions pas).

      Pour être plus précis même, il faut signaler que la médiatisation effective du 11/9 a été propice à développer l’extrême droite en véhiculant des messages haineux sur les musulmans avec les amalgames faciles avec le terrorisme, qui est condamnable évidement.
      Ainsi, je vous retourne l’argument ; vos thèses VOistes ont, de fait, fait croire l’ext-droite. Je vous combat donc, et je combattrai tous ceux qui entreraient dans ce travers, fussent des truthers.

      Et vous, noble chevalier, quels sont vos motivations pour la société ?

      -----

      Et pour tordre le coup une dernière fois : toutes mes connaissances proches ’truthers’, et il y en a un paquet, toutes sans exception, sont des gens de gauche parfaitement respectables.
      Si sur internet on trouve des baveux racistes haineux, laissez les dans leur fange.
      L’an passé encore, il y avait un sophisme stupide « tu es truther, donc antisémite », erreusement dépassé, puisque ridicule.
      Voudriez-vous vous ridiculiser en tentant le fumeux « tu es truther, donc tu favorises l’ext-droite » ? Alors que c’est l’inverse !

      J’attends donc vos motivations circonstanciées sur les progrès que vous proposez pour la société, avec vos méthodes de block-out médiatique, de non-débat. Merci d’avance.

      Lire la suite ▼

    • Onegus Onegus 25 septembre 2010 23:05

      Romulus sheeta : « Vous n’avez aucune preuve venant accréditer la théorie du complot »

      Et toi, tu les as les preuves pour accréditer TA théorie du complot islamiste ? Parce que c’est bien celle-là qui nous intéresse, petit désinformateur du dimanche.
      Et non, ton gourou moorea/quirant n’a strictement rien démontré et n’a convaincu personne en dehors de son petit groupe d’adeptes béats dont tu fais partie.
      Quant à ton couplet sur l’extrême-droite et l’anti-américanisme primaire, tu peux te le coller où je pense, ces conneries commencent à être plus qu’usées et les propagandistes dans ton genre n’ont plus d’autres arguments.
      Vous menez un combat d’arrière-garde au service d’une idéologie mortifère mais rien n’y fera, le mythe fondateur de votre théorie du complot islamiste s’effondrera. Car tout votre corpus propagandiste n’est destiné qu’à nourrir les thèses du « choc des civilisations » et la fabrication d’un ennemi de substitution au défunt bloc communiste : l’arabo-musulman... L’entretien du mythe « al qaida » n’a pas d’autre objectif que de suggérer l’existence d’un complot islamiste mondial, complot que les néo-conservateurs et leurs relais propagandistes continuent à vendre comme d’autres ont vendu en leur temps celui d’un complot juif...
      Alors pour ce qui est de « l’équilibre de la société », franchement, on va se passer de ton avis et de tes sites de propagande !

      Lire la suite ▼

    • friedrich 25 septembre 2010 23:51

      Chapeau Onegus, belle attaque


    • Romulus Augustule Romulus Augustule 26 septembre 2010 00:13

      "Ainsi, je vous retourne l’argument ; vos thèses VOistes ont, de fait, fait croire l’ext-droite. Je vous combat donc, et je combattrai tous ceux qui entreraient dans ce travers, fussent des truthers.« 

      C’est la première fois que je lis des sottises pareilles. Ce que vous appelez la »version officielle« a été corroboré par tous les éléments scientifiques à disposition, les témoignages et les données informatiques, et même confirmé par la communauté scientifique toute entière (ce qui exclut d’emblée Gage et Jones).
      Vous ne pouvez donc pas les qualifier de »thèses VOistes« .

      D’autre part, il est vrai que le 11 septembre fut instrumentalisé par de nombreuses personnes, Bush en tête, dans l’établissement de son »Axe du Mal« et ses visions manichéennes du monde, mais ce fut pratiquement le cas pour tous les faits historiques : que des gens mal intentionnés profitent d’un événement pour propager leurs thèses, servir leurs ambitions politiques ou encore mettre en place des stratégies belligérantes n’est pas une première, loin de là.
      Par contre, dans le cas de la théorie du complot, les choses sont radicalement différentes : les thèses conspirationnistes sur le 11 septembre (et là on peut bien parler de »thèses« puisqu’aucune preuve ne vient les étayer) n’ont pas été utilisées ni instrumentalisées par les courants extrémistes, non, elles furent carrément inventées par l’extrême-droite.
      C’est d’ailleurs la raison pour laquelle en soutenant ces thèses, vous faites involontairement (pour la plupart des truthers) le jeu de ces individus dont les arrières-pensées sont plus que sombres et répugnantes.

      Voici une chronologie de la théorie du complot.
      Vous y comprendrez que Christopher Bollyn et Eric Hufschmid, deux négationnistes patentés, en sont les vrais »créateurs« .

      Je peux vous le prouver différemment si vous le souhaitez. Vous êtes d’accord avec moi que David Ray Griffin fut considéré comme le »père« du conspirationnisme après avoir publié son livre intitulé »The New Pearl Harbor" ? Eh bien contrairement à ce que tout le monde pense, il ne l’est pas réellement, et il le reconnaît lui-même : il s’est très largement inspiré du livre de Hufschmid en ce qui concerne la démolition contrôlée des Tours, notamment du WTC 7. Et tous les pays anti-américains soutiennent le conspirationnisme portant sur le 11 septembre, c’est un fait.

      Lire la suite ▼

    • Francky la Hache Francky la Hache 26 septembre 2010 00:41

      @ Romulus
      Vous avez raison : il y a beaucoup de méchants parmi les détracteurs des US.
      Mais votre logique est de dire que « un méchant a parlé le premier de conspiration possible, donc c’est faux » ; encore une fois, vous êtes ridicule, désolé, c’est un sophisme qu’aucun enfant ne peux gober.
      Pour enfoncer le clou (ça doit vous faire mal à force, mais vous devez aimer ça), l’ensemble des méchants se partagent surement équitablement entre les VOistes et leur thèse (n’en vous déplaise, c’est une thèse qui ne relève QUE de la croyance) et entre les anti-VO.
      Un autre aurait pu dire : « vous n’avez pas le monopole du cœur », ce qui au final n’apporte rien, sauf que votre argument est creux.

      Nous voulons une enquête honnête, l’obstruction est coupable de votre part, désolé.


    • Onegus Onegus 26 septembre 2010 02:10

      Te fatigues pas, Francky, le type a le logiciel « conspirationniste » installé à la racine, il est incapable d’une réflexion personnelle, c’est pathétique un tel degré de lobotomie... Il est incapable de réaliser qu’il est le seul ici à vendre des théories du complot : le complot islamiste, le complot des conspirationnistes d’extrême-droite, etc. Un grand malade.


    • Romulus Augustule Romulus Augustule 26 septembre 2010 18:49

      Onegus :
      « le complot des conspirationnistes d’extrême-droite, etc. Un grand malade. »

      Restez poli, espèce de grossier personnage, si vous ne souhaitez pas que vos insultes soient interprétées comme des accès maniaques avec exaltation de l’humeur.
      Mes propos relatant l’invention de la théorie du complot par l’extrême-droite américaine sont documentés, j’attends donc que votre réfutation le soit aussi, mais comme vous êtes dans l’incapacité de me contredire sur ce point, votre seule issue est de m’insulter pour éluder les questions embarrassantes.


  • Philou017 Philou017 25 septembre 2010 11:52

    L’auteur fait de l’humour :
    "On doit donc être certain que la CIA a eu raison de n’avoir rien trouvé de suspect, dans les spéculations à la baisse dans la semaine précédant les attentats sur les entreprises dont j’ai dressé la liste."

    La CIA, dont le no 3 en 2003, Buzzy Krongard, dirigeait Alex Brown avant 2001.
    Mais si la CIA mentait. Est-ce que cela a pu traverser la cervelle de l’auteur ou est-ce qu’il considère que les déclarations d’un organisme dont les principales fonctions sont la manipulation, les magouilles et le crime, doivent être prises à la lettre ?


    • Doume65 13 septembre 2013 17:59

      Bien sûr que l’auteur fait de l’humour. Il lui est même passé dans la tête quelque chose qui s’appelle le seconde degré.


  • Questionneur 25 septembre 2010 12:21

    Citation de l’auteur : 

    « Dans ce sens, j’estime qu’il n’y a pas de raison de s’indigner de ce que la SEC, en réponse à une demande formulée par David Callahan en décembre 2009, fasse part de ses regrets de ce que, sans doute en raison de l’insignifiance de l’affaire, toutes « les pièces d’archives qui auraient pu correspondre (à un délit d’initié) avaient été détruites ». En conséquence de quoi toute enquête sur cette « zone d’ombre », en l’absence d’éléments nouveaux, est désormais impossible. Voilà au moins un point sur lequel les truthers, qui vivent perdus dans le monde de leurs inférences, ne sont plus en mesure d’aller inutilement faire perdre leur temps à la police. 

    Puisque vous avez cité la réponse de la SEC aux interrogations de David Callahan en date du 23 décembre 2009 (lien ci-dessous) il n’est pas inutile de reproduire le paragraphe le plus important de cette réponse.

    http://maxkeiser.com/wp-content/uploads/2010/06/FOIAresponseGIF1.gif

    Based on the information you provided in your letter, we conducted a thorough search of the commission’s various systems of records and consulted with other commission staff. However, we have been advised that the potentially responsive records have been destroyed. Therefore, we did not locate identify any information responsive to your request.” 

    Vous y lisez donc que la SEC, dans un premier temps, a réalisé des recherches afin de répondre à Monsieur David Callahan, et que c’est au cours de ses recherches que la SEC été avisée que le dossier des puts options lié aux évènements du 11 septembre 2001 a été détruit. Donc apparemment ceux qui ont fait des recherches au sein de la SEC pour répondre aux interrogations de David Callahan ignoraient eux-mêmes que ce dossier avait été détruit et pourquoi a t-il été détruit s’il n’y avait rien à cacher ? Est-ce que vous vous êtes demandé si cette destruction était tout simplement légale ? Si elle est illégale pourquoi il y n’y a aucune poursuite contre ceux qui ont détruit le dossier des puts options sur le 11 septembre aux Etats Unis et pourquoi tout ce qui a fonction d’autorité aux Etats Unis comme ailleurs est totalement indifférent aux faits qui remettent en cause la version officielle de ces évènements du 11 septembre 2001 ?

    Officiellement tous les faits qui remettent en cause la version officielle des évènenements n’existent pas, non pas parcequ’ils n’existent pas mais parce que tous ceux auraient le devoir de les remarquer (médias, police, justice) ont, je pense, pratiquement l’obligation de ne pas les remarquer ont du moins de ne pas en parler. Vous pouvez écouter les explications données dans les deux vidéos suivantes par le professeur Marc Chesney de l’Université de Zurich au Forum Meyrin de Genève, le 28 février 2008, qui démontrent que contrairement à ce que vous dites des délits d’initiés liés à l’achat d’options de vente (put options) de sociétés directement concernées par les évènements du 11 septembre 2001 furent très probables. 

    http://www.dailymotion.com/video/x5a2zu_delits-dinities-11septembre-12_news

    http://www.dailymotion.com/video/x5a31l_delits-d-inities-11-septembre-2-2_news

    Vos prétendues démystifications sur ce point comme sur d’autres évoqués dans vos précédents articles sont complètement bidon. Malheureusement peut-on dire, parce qu’ils seraient préférables que vous ayez raison. 

    http://www.youtube.com/watch?v=vm7drmDZlx4

    http://www.georgewashington2.blogspot.com/2010/06/sec-government-destroyed-documents.html






    Lire la suite ▼

  • foufouille foufouille 25 septembre 2010 13:16

    il est bien le nouveau vaccin ?


    • willy 25 septembre 2010 13:53

      Il a l’air !!


    • Donald Forestier 25 septembre 2010 19:48

      Le vaccin est aussi bon que vos saillies drôlatiques sont variées et originales.

      Votre disque m’a l’air un peu rayé, je vous suggère de décaler un peu le bras sur la platine.


    • friedrich 25 septembre 2010 20:08

      C’ est quoi cette histoire de vaccin foufouille ? Ne me dis quand même pas que son éminence sourcilleuse a aussi accusé à tout-va les détracteurs de cette farce vaccinale !


    • Totor le fort Totor le fort 26 septembre 2010 03:10

      A priori, Donald s’est fait injecté les 90 millions de doses qu’il restait à Roseline + la VO du 11/9 en suppositoire... Ceci doit expliquer cela.


  • friedrich 25 septembre 2010 13:19
    Le retour du simili-Zola avec ses J’ accuse !

    Nous, nous vous accusons de collaboration avec l’ ennemi. Vous serez rasé à libération comme pute du système et pour avoir sali la mémoire du grand Emile, qui lui se risquait à défier l’ Autorité plutôt qu’ à lui lécher le cul.

  • hervé06 25 septembre 2010 15:12

    Intrigué par la parfaite documentation sur les événements tournant autour du 11/09 (ici les mouvements financiers) dont semble disposer l’auteur de cet article , néanmoins totalement opposé, au final, à l’interprétation qu’en font en général ceux qui la possèdent également (notamment pour l’avoir accumulée, ce qui prend du temps, et nécessite d’être passionné), j’ai voulu, avant d’éventuellement participer à mon tour au présent débat, parcourir son site au lien par lui indiqué (http://pandemie-conspirationniste.fr/).

    En effet, de tout ce qu’il écrit ici, qui donc est très documenté, j’ai perçu qu’il partait de l’a priori du bien fondé de la théorie « officielle » (telle que développée par la Commission d’enquête dans son rapport final), sans imaginer qu’elle put être fausse (voire incomplète). Etonné de sa conclusion, qui se voulait découler du bon sens (ce ne sont que des « coîncidences »... ), mais que rien n’étayait sinon sa foi en la crédibilité de la version à laquelle il adhère, au prétexte que les avis des Autorités font autorité, j’ai donc été lire sa seule, mais très longue page.
    Que de temps lui a-t-il fallu, à lui aussi, pour en rédiger tant !
    J’en ai apprécié la qualité narrative, incontestable, et le final (avec son fils, puis chez le proviseur de celui-ci) m’a beaucoup plu : j’ignore quel métier a-t-il pratiqué jusqu’alors, mais nul doute que le roman lui aurait sied s’il s’y était essayé plus tôt...

    Ce disant, l’on sent en filigrane l’incompréhension totale qu’il éprouve pour tout ce qui « n’est pas dans les clous » (expression « djeune » pour qualifier ce qui ne correspond pas à ce qui lui semble être la SEULE façon correcte de penser, celle dans laquelle il a été éduqué et dont il n’a jamais eu le moindre doute qu’elle fut la seule juste).
    Il me fait penser un peu à ce général en retraite qui fut tué d’un coup de révolver par un membre de la bande à Max Frérot, la branche lyonnaise d’Action Directe, dans les années 80, lors d’un braquage d’une banque où, client de celle-ci et présent par hasard (« coincidence ».. ?!!!) sur les lieux du forfait, il voulut s’interposer pour faire entendre raison aux braqueurs, pensant son Autorité simplement suffisante pour de sa docte parole mettre un holà au braquage... « Pan ! » fut la réponse armée de son interlocuteur, et notre général devint alors le Héros qu’il s’était peut-être imaginé être, mais en pure perte, surtout celle de sa vie. Le braquage rapporta gros aux braqueurs, qui depuis, sont soit morts soit enfermés à vie (c’est la morale de l’histoire, mais il fallut laisser le temps faire son oeuvre pour qu’il y eut au final une morale...).

    Quel dommage de posséder autant de qualités pour finalement pâtir de la seule qui lui manque : le sens critique....

    Ces événements du 11/09 sont tout sauf une certitude ; chaque élément s’y rapportant collecté soit à l’époque, soit depuis lors, mène au doute. Le rapport officiel de la Commission d’enquête n’apporte aucune réponse à celui qui s’arme d’un sens critique, car moult faits le contredisent, partout et toujours... Ces auteurs (notamment les 2 présidents de la Commission, mais d’autres membres) affirment à présent n’avoir pu disposer des éléments par eux demandés, qualifient de parjures certains des témoignages des membres des Administrations entendus...

    Or vous, vous prenez comme Vérités incontournables des histoires à dormir debout (le rôle soit-disant joué par KSM conviendrait mieux, ainsi conté, au scénario de 24 Heures Chrono saison 9...) parce qu’elles sont le fruit de la plume de l’Autorité.

    Dans les occurences Google entrées sur votre clavier, lors de la découverte par votre fils interposée de l’existence d’affreux cyber-conspirationnistes lovés partout sur le Web pour distiller aux jeunes cerveaux en construction leurs fumeuses et dangereuses théories , avez-vous tapé « Sybel Edmonds », ou bien encore « Urban Moving » ? Essayez, vous verrez, c’est délicieux : un réseau d’espions lié à un lobby turcoaméricain au sein du FBI, tous protégés par la hiérarchie .... des trafics en tous genres d’armes bactériologiques, de technologie ou matériel nucléaire... Tapez aussi « Gag Order », vous verrez (non, non, « Gag » ici n’est pas très drôle...). De quoi occuper vos jours et vos nuits prochains...
    Que ne nous pondrez-vous pas alors quand vous aurez dénoué tous les fils liant ces informations (forcément non sourcées, puisque non filtrées au préalable par l’honorable corporation des médias représentant l’ Autorité, seule et unique récipiendaire de la Vérité) aux infâmes et dangereux conspirationnistes du Web, qui les auront inventées à dessein, c’est sûr.
    Peut-être alors pourrez-vous dormir en paix, quand aura été accomplie votre louable Mission d’éclairer les consciences....
    En tous cas, Monsieur, sachez que sans mal dormir, je doute toujours... Je ne me définis pas comme « truther », non, mais depuis l’âge de raison, j’ai l’habitude d’apprendre à reconnaître une vessie d’une lanterne.
    Au fait, vous connaissez Coué ?

    Lire la suite ▼

    • Julien Julien 25 septembre 2010 21:37

      @herve06 : 100% en accord avec vous.


      « Quel dommage de posséder autant de qualités pour finalement pâtir de la seule qui lui manque : le sens critique.... »

      Exactement. Il y a un total décalage entre la documentation et la conclusion finale, via des affirmations absurdes (voir plus bas).

      C’est tellement gros, que je considère encore probable que Donald Forestier soit un truther qui essaie de se faire passer pour un Quirant/Moorea34. Ce dernier (l’original, pas la copie) rapplique d’ailleurs à chaque article, peut-être qu’un de ces jours nous allons apprendre que Forestier est un truther, et c’est Moorea34 qui aura l’air d’un imbécile.

      Venons-en aux propos de Forestier.

      « la société Convar a fini par se rétracter un an après avoir rendu
      publique cette “découverte”. Les experts auront donné leurs conclusions
      trop tôt, se seront aperçu d’une erreur dans leur reconstitution, et
      auront préféré, in fine, se dédire de leur première opinion. Cette
      histoire de 100 millions a tout l’air d’une rumeur, en fait. »

      Lorsque quelqu’un donne deux versions des faits, c’est toujours la deuxième qui est correcte ? Manque de pot, il y a des cas dans l’histoire où plus de deux versions ont été données par les autorités (le crash de Roswell), donc dans ce dernier cas la deuxième version était aussi fausse que la première, si l’on part du principe que la dernière est correcte !
      Vous êtes ridicule. Quand plusieurs versions sont données par une agence gouvernementale ou une entreprise, pour des événements si importants, il faut toujours se méfier. Mais vous, non, vous prenez la version qui vous arrange.

      « Le rapport de la Commission d’enquête, qui n’hésite jamais à brocarder l’impréparation et les insuffisances de la CIA, comme nous l’avons vu au chapitre précédent, ne formule sur ce point aucune critique envers l’agence de renseignement. On doit donc être certain que la CIA a eu raison de n’avoir rien trouvé de suspect, dans les spéculations à la baisse dans la semaine précédant les attentats sur les entreprises dont j’ai dressé la liste. »


      Même quand le président de la Commission d’enquête pense que leur rapport ne correspond sûrement pas à la réalité ?

      « Mon opinion, est que cette soi-disant « zone d’ombre » n’aurait tout simplement jamais dû être évoquée, et j’en viens presque à regretter, vu la polémique à laquelle elle a donné naissance, que les commissionnaires aient jugé utiles d’y faire un sort, fût-ce dans une note de bas de page. »

      Ou mieux : pourquoi avoir enquêté sur le sujet ? Après tout on connaît tous les coupables : « Ben Laden et ses acolytes ». Franchement, la population n’a pas à savoir tout ça ! smiley

      « Dès lors que les enquêteurs s’aperçurent que les investisseurs n’avaient aucune espèce de lien, de près ou de loin, avec Al Qaida, pourquoi auraient-ils révélé leur identité ? »

      Encore une fois, vous partez du principe que Al Qaida est à la source des attentats. Vous prenez cela pour un prémisse, alors que c’est la conclusion que vous recherchez !

      « Chacun sait, que lorsque nous sommes sous le coup d’une vive émotion, nous avons tendance à faire des déclarations enflammées dans lesquelles nous exagérons nos impressions. »

      N’importe quoi. On peut sortir cet argument à chaque fois que quelqu’un dit quelque chose qui va contre le sens de la vérité admise. D’ailleurs ce n’est même pas un argument. Vous êtes ridicule !
      Tellement ridicule que je ne crois pas à votre sérieux.




      Lire la suite ▼

  • Capone13000 Capone13000 25 septembre 2010 15:12

    Je crois que ce qui vous fait peur c’est la vérité, vous être prêt à accépter toutes coincidences pour ne pas vous résigner à ouvrir les yeux.

    Par ailleurs je ne comprends pas pourquoi ces articles publiés pour confirmer une version officielle si elle vous convient.

    Comme dit un proverbe chinois : Point n’est besoin d’élever la voix quand on a raison


  • zototo 25 septembre 2010 15:23

    J’accuse Donald Forester de délit d’œillère soudé a la naissance.


  • Alpaco 25 septembre 2010 15:24

    Article interessant bien que reprennant les dérives de langage quasi obsessionnelles de ceux qui sont surs de la vérité.

    non666 : « Eux aussi, sont certains qu’il n’y a aucun rapport entre la maison blanche, la finance US et les attentats ! »

    L’auteur l’explique parfaitement :
    « C’est semble-t-il une tradition de la maison, puisque de très nombreux directeurs exécutifs ou généraux de la CIA ont occupé auparavant ou par la suite d’importantes fonctions dans des postes clés d’entreprises du monde de la finance. George H Bush, directeur de la CIA entre 1975 et 1976, est devenu par la suite consultant rémunéré pour le groupe Carlyle, classé au 11ème rang des plus grands investisseurs dans le secteur de la défense. John Deutsch, directeur de la CIA de 95 à 96, siège actuellement au conseil d’administration de Citigroup, deuxième banque de la nation. L’un des plus fameux d’entre eux, Bill Casey, directeur de campagne de Reagan en 1980, et directeur de la CIA sous le même de 81 à 87, a même présidé la SEC de 71 à 73. »

    Sur le lien, en anglais, fourni vers le groupe Carlyle « classé au 11ème rang des plus grands investisseurs dans le secteur de la défense » (comprendre qui gagne de l’argent en vendant des armes de guerres), dans la partie « Anciens et actuels employés et consultants », que lit-on ?
    http://en.wikipedia.org/wiki/Carlyle_Group#Notable_current_and_former_employees_and_advisors
    Des anciens, présidents US (Bush pere et fils), président des Pilippines, premier ministre anglais (John Major), des secrétaires d états de différents pays, des présidents ou membres de multinationales de la finance ou de l’armement (Bombardier, Bundesbank), un ancien membre de la SEC.
    Sur le même lien en francais : http://fr.wikipedia.org/wiki/Carlyle_group#Principaux_investisseurs_et_conseillers
    nous retrouvons une partie des mêmes plus quelques bonus.
    On note la présence d Olivier Sarkosy « qui copilote depuis avril 2008 l’activité mondiale de services financiers de Carlyle Group.
    On note que : »Carlyle n’est pas coté en Bourse, et n’est donc non tenu de communiquer à la Securities and Exchange Commission (la commission américaine chargée de veiller à la régularité des opérations boursières) le nom des associés, des actionnaires, pas plus que le nombre de leurs parts respectives.« 
    On comprend que »with more than $84.5 billion of capital« , »52 milliards d’euros d’actifs « et un »portefeuille immobilier (qui) est estimé à 20,3 milliards d’euros", autant partager les bénéfices en famille.

    On note aussi la coïncidence évoquée par wikipedia que je cite : « Le 11 septembre 2001, le jour de l’attaque terroriste contre le World Trade Center à New York et le Pentagone à Washington, Carlyle réunit dans cette même ville plusieurs centaines d’investisseurs liés au groupe. Parmi les invités figurent entre autres George H. W. Bush, 41e président des États-Unis et père du président George W. Bush, et Shafig Ben Laden, un demi-frère d’Oussama Ben Laden, l’homme à la tête d’Al-Qaida, la structure accusée de l’agression[9]. La proximité des noms Bush et Ben Laden en ce jour précis frappe les consciences[réf. nécessaire], et révèle Carlyle au grand public. »
    La note [9] précise que : « La famille Ben Laden a publiquement démenti être en relation avec Oussama Ben Laden. »

    Nous avons là, une preuve irréfutable de plus, de l’abscence de lien entre la politique, la finance et les industries de l’armement. Aucun conflit d’interêt.

    L’auteur nous precisera si l’« investisseur institutionnel individuel sans le moindre lien avec Al Qaida (qui) a acheté 95 % des options de vente sur United Airlines le 6 septembre » a exercé ou non le droit de vente de ses options et ainsi réalisé la plus value associée. Et à quel date, et à quel prix il a revendu les 115000 actions. L’enquête de la SEC doit forcément l’avoir précisé dans son rapport.

    Lire la suite ▼

  • joelim joelim 25 septembre 2010 15:41

    C’est extrêmement grave de révéler l’identité des investisseurs agissant sur le marché, surtout s’ils ne sont coupables de rien. Les attentats du 11 septembre ont eu un impact si profond et durable sur les esprits que si le nom de ces investisseurs était rendu public il ne manquerait pas d’être associé immédiatement à cette infamie. Dès lors que les enquêteurs s’aperçurent que les investisseurs n’avaient aucune espèce de lien, de près ou de loin, avec Al Qaida, pourquoi auraient-ils révélé leur identité ?

    En quoi est-ce grave s’ils sont innocents ? Le raisonnement de l’« association immédiate à cette infamie » est ubuesque. Le bon sens nous dit plutôt que s’ils ne révèlent pas leur identité c’est qu’il y a anguille sous roche. Pourquoi la cacher s’ils sont innocents ?

    Du reste, j’ai bien l’impression que la communauté financière dans son ensemble n’a accordé pratiquement aucun intérêt à cette affaire. Très peu de gens depuis 9 ans se sont exprimés sur le sujet. Quand on compare avec le déluge de Unes et de commentaires dont l’affaire Enron, deux mois plus tard, a fait l’objet, on est encore plus convaincu que cette histoire de délits d’initiés, a tout de la légende urbaine.

    Bref, c’est faux car les journaux n’en parlent pas. Vous êtes un bon enquêteur vous. smiley

    Les transactions boursières inhabituelles ne pouvant être reliées d’aucune façon à Al Qaida, on doit s’orienter vers la piste de la coïncidence. 

    Raisonnement circulaire typique des communautés religieuses : à priori quelque chose est faux, donc à postériori c’est forcément faux.

    Je ne connais pas grand chose à la finance,

    Oui, on a bien vu. Çà expliquerait votre manque de motivation à entrer dans les détails. smiley 

    mais apparemment de telles coïncidences ne présentent statistiquement rien d’impossible

    Mais rien n’est impossible mon cher. Tout est question de probabilité, de plausibilité.

    Un tel événement, comme le fait remarquer le professeur à l’université de Zürich Marc Chesney a une probabilité de se produire deux à quatre fois en dix ans. La semaine précédant les attentats a tout simplement été l’occasion pour cette probabilité infime de se produire. 

    Vous permettez qu’on en rigole ? Quand plusieurs probabilités infimes se combinent, avez-vous réfléchi à leur grande improbabilité (du fait que p = p1 * ... * pn) ? Exemple d’autre improbabilité : celle que l’attaque ait eu lieu juste le jour où l’Amérique a décidé de baisser sa garde pour faire joujou avec des scénarios de guerre loin des zones où ils le savaient que des attentats kamikazes avec des avions risquaient d’arriver. Ils le savaient entre autres grâce aux soupçons des instructeurs de vol de Z. Moussaoui arrêté en août 2001.

    Potentielle, ne fallait il pas qu’elle devînt concrète tôt ou tard ? Chacun sait qu’il est extrêmement rare de faire un quintuple 6 avec un cornet de cinq dés. Un tel événement devient inéluctable si on lance les dés à des milliers de reprises.

    SI j’ai bien compris : c’est extrêmement rare de devenir très riche, mais si on joue au PMU tous les matins pendant des années çà devient inéluctable. Allez-y c’est cadeau. smiley 

    Dans ce sens, j’estime qu’il n’y a pas de raison de s’indigner de ce que la SEC, en réponse à une demande formulée par David Callahan en décembre 2009, fasse part de ses regrets de ce que, sans doute en raison de l’insignifiance de l’affaire, toutes « les pièces d’archives qui auraient pu correspondre (à un délit d’initié) avaient été détruites ». 

    Bref, détruisons les preuves qui permettraient de démêler les tenants et aboutissants de cette insignifiante affaire qu’est le 911.  smiley

    En conséquence de quoi toute enquête sur cette « zone d’ombre », en l’absence d’éléments nouveaux, est désormais impossible.

    On dirait que çà vous rassure. C’est vrai que c’est très sensé : quand il y a doute ou contestation sur des allégations graves, le mieux est de tout détruire. Comme çà on vit dans un monde sain. Au nom du NIST, du père et du saint-esprit.

    Lire la suite ▼

  • zototo 25 septembre 2010 15:56

    Tant qu’on est dans le délit d’initié, je vous invite à aller voir ca : http://www.youtube.com/watch?v=Jc6xUj7ujYg&feature=player_embedded


    Il faut s’attendre a des événements important d’ici le 16 octobre

    • Mister_Will Mister_Will 26 septembre 2010 13:28

      Merci pour ce lien ... ca a l’air très significatif tous ces mouvements boursiers, mais cela mériterait d’être développé car faute de maîtriser parfaitement l’anglais et le langage financier je n’ai pas pu saisir complètement le message. J’espère que cela inspirera un article à un auteur qualifié.
      En gros, de nombreux mouvements laisseraient à penser qu’un terrible évènement se prépare et que certains prévoient d’en tirer profit ?
      Quelle est donc cette catastrophe annoncée ? J’ai bien pensé à l’effondrement du dollar, mais dans quelle monnaie vont-ils faire la culbute ?
      Reste un conflit avec l’Iran ou un nouvel attentat (voire les deux) pour envisager une catastrophe d’ampleur mondiale.
      Bon ya aussi le réchauffement climatique et le pic pétrolier vous me direz ...
      Ce 21e siècle est décidemment vraiment palpitant !


    • zototo 25 septembre 2010 16:51

      Désolé je n’ai pas vu la moindre réponse, seulement vos croyances...


    • friedrich 25 septembre 2010 18:27

      On y voit par contre sa technique d’ amalgames douteux


    • Pyrathome pyralene 25 septembre 2010 19:17

      Et oui , on aura bientôt les « complotistes de la 25 ème heure » comme on a eu les résistants de juin 1945...... smiley..


    • Donald Forestier 25 septembre 2010 19:43

      Vous dites dans votre article : Je me suis toujours demandé d’où pouvait bien venir ce déni de réalité, ce rejet absolu de la vérité toute crue des faits. Il y a tout simplement le crétin crédule prêt à croire toutes les âneries qu’il lit sur Internet et qui contredisent ce que disent les personnes mieux informées, il s’offre alors une sorte de revanche et de vengeance pour compenser ses propres frustrations : « les z-intellos, y sont pas plus intelligents que moi, moi je sais mieux qu’eux ».

      Que vous soyez si proche de mon analyse et de mon angle d’attaque me conforte dans ma démarche.

      Je vous invite à entrer dans le détail de mes articles.

      Bonne continuation.


    • Totor le fort Totor le fort 26 septembre 2010 03:20

      Excellent, Amaury grand maître du goupillon n’a même pas compris que Donald est pro VO ! Comme quoi, les grands esprits ne se rencontrent pas toujours ! smiley


  • Romulus Augustule Romulus Augustule 25 septembre 2010 17:08

    @ L’auteur :

    Je dois dire que je suis très déçu de cet article. Il est instructif pour quelqu’un qui ne connaît pas le monde de la finance, certes, mais il ne résout en rien les questions posées par les truthers. Vous avez manifestement perdu trop de temps et d’énergie à étudier des exemples de délits d’initiés comme les affaires Enron ou Pechiney Triangle, ce qui était loin d’être une absolue nécessité et ne faisait qu’alourdir vos propos.

    Personnellement, j’aurais aimé que vous entriez dans les détails, que vous parliez un minimum des volumes de calls portant sur AMR, que vous décortiquiez les raisons pour lesquelles le marché était baissier à cette période, que vous établissiez un lien avec la hausse du chômage, en fait que vous entriez dans le vif du sujet et abordiez le problème de front ! Il y avait pourtant de nombreux points à aborder ! Au lieu de cela, votre argumentation ne repose exclusivement que sur les arguments d’autorité du FBI, de la CIA ou de la SEC, vous renvoyez à leurs rapports toutes les réponses précises que vous auriez pu apporter par une analyse objective et éclairée des mouvements boursiers du 11 septembre. C’est très incomplet et même simpliste, vous faites des raccourcis qui n’ont pas lieu d’être dans un article ayant la prétention de mettre fin aux thèses conspirationnistes.

    Je suis désolé de le dire, mais votre article ne sert strictement à rien et aurait même tendance à convaincre les lecteurs de la réalité d’un délit d’initiés, puisque vous présentez l’existence de volumes d’options de ventes sur des actions très supérieurs à la normale et vous n’y répondez pas, laissant le lecteur libre d’en tirer sa propre interprétation. On a avec cet article seulement deux possibilités : croire aveuglément dans les conclusions de la SEC, du FBI et de la CIA ou bien en conclure soi-même que les délits d’initiés précédant le 11 septembre sont une réalité.

    Votre argumentation est trop dépouillée et pour reprendre l’expression d’un autre intervenant, c’est un déluge de mots dans un désert d’idées. Sur 57 très longs paragraphes, votre article ne répond vaguement aux questions posées que dans 13 paragraphes au grand maximum, ce qui est déjà la preuve de sa faiblesse argumentative.
    Vous auriez pu insister longuement sur le fait que l’acheteur des 96 % de puts sur UAL a réalisé une très mauvaise affaire en achetant 115 000 actions portant sur AMR : c’était pourtant un argument sur lequel il fallait se concentrer ! Le point sur lequel vous auriez pu axer une grande partie de votre argumentation n’est abordé que succinctement, en une seule phrase, même minuscule par rapport au reste de l’article, je cite "Les commissionnaires prennent soin toutefois de préciser que cet investisseur, dans la même période, a conclu l’achat de 115000 actions d’American le 10 ; tout cela dans le cadre d’une stratégie globale de trading« . Et alors, qu’entendez-vous par stratégie globale de trading ? Il fallait approfondir !

    Vous dites des généralités sans en donner la signification ! Vous avez mis en exergue trois points qui selon vous permettraient de mettre fin aux questionnements des truthers :

    1) La SEC et le FBI ont conclu que les transactions financières s’inscrivaient dans une stratégie de trading ordinaire : vous n’expliquez pas pourquoi, vous ne faites aucune étude des mouvements boursiers les jours précédant les attentats et pouvant expliquer cette tendance.
    2) La CIA n’a rien trouvé de suspect avant le 11 septembre donc les délits d’initiés n’ont pas eu lieu (argument absurde étant donné que la CIA est impliquée dans le complot interne d’après les truthers)
    3) Pseudo-réponses à des objections de truthers : vous vous contentez à nouveau d’affirmer que la polémique au sujet des prétendus délits d’initiés n’aurait pas dû avoir lieu (argument péremptoire et infondé puisque vous ne l’avez jamais démontré tout au long de votre argumentation), vous minimisez les réactions des personnalités influentes du monde financier en prétextant qu’ils étaient sous le coup d’une vive émotion, en d’autres termes vous faites tout ce qu’il ne faut pas faire car cela nuit gravement au reste de vos propos.

    Vous vous offrez même le luxe de ridiculiser les conspirationnistes, attisant de la sorte leur frustration de n’avoir pas reçu de réponse à leurs questions (dans votre article j’entends).
    Cela est grossier et n’a pas sa place dans un texte explicatif à visée démonstrative. Je cite :
     »De nombreux aspects du dossier ont éveillé la méfiance de ces machines à douter que sont les cerveaux des conspirationnistes."
    Votre article accumule donc toutes les bévues possibles et imaginables qu’un rédacteur doit éviter à tout prix : de nombreux paragraphes hors-sujets, une argumentation fondée exclusivement sur des arguments d’autorité sans aucune analyse critique personnelle, absence totale d’étude des mouvements boursiers précédant les attentats et de la conjecture économique, grossier mépris des conspirationnistes qui n’apporte rien à l’argumentation sinon lui enlever du crédit et la rendre partiale, raisonnements simplistes, raccourcis, paradoxes argumentatifs car vous faites appel aux conclusions de la CIA, qui justement n’a pas valeur d’autorité dans ce cas précis car elle fait selon les truthers partie de la conspiration...

    En d’autres termes, un article bien creux qui n’apporte aucune, mais alors vraiment aucune réponse aux questions posées, à part quelques phrases lancées péremptoirement sans les accompagner d’une étude personnelle.
    Votre texte sur le rapport de la Commission d’enquête était très bon mais celui-là est des plus médiocres.

    Le message de Moorea34 sous l’article est concis, clair et précis, il entre dans le vif du sujet, réalise une étude détaillée et complète des mouvements boursiers... et finit donc par sa valeur démonstrative à nous convaincre de l’inexistence de délits d’initiés à cette période. Tout ce que vous n’avez pas fait !
    Je vous conseille aussi de lire ses propres commentaires sur ce site.

    Vous avez bâclé votre travail ou alors vous ne maîtrisez pas du tout le sujet, ce que vous avouez à demi-mot dans l’introduction : c’est plus probable vu l’énergie que vous mettez dans vos articles.
    J’espère que celui portant sur le WTC 7 sera mieux, plus objectif et plus complet !

    Lire la suite ▼

    • Donald Forestier 25 septembre 2010 19:55

      Je vous trouve bien sévère avec mon texte. Je m’étonne que le précédent vous ait tant plus, et que celui trouve si peu grâce à vos yeux. Pourquoi ce long détour par Pechiney, Enron, et la spéculation à la baisse ? Et bien parce que la plupart des gens ne connaissent rien au monde de la finance, comme vous l’avez vous-même souligné, et qu’il fallait bien commencer par faire un peu de pédagogie... J’aurais peut-être dû inviter des spécialistes comme vous à sauter les premières pages pour alleer directement des transactions suspectes...

      Voici par ailleurs le fonds de mon argumentation : démontrer la confiance que l’on doit avoir dans la SEC. L’affaire Pechiney et Enron étaient parfaites pour cela. A titre personnel, c’est l’élément qui m’a le plus conforté sur ce point de la version officielle.

      Pour le détail des 115000 actions, j’aurais pu effectivement souligner avec plus de netteté que la transaction équilibrait les 95% de puts sur les actions UA.

      De manière générale, je n’ai pas voulu entrer dans des détails trop compliqués. Aussi indispensable soit elle, la liste sommaire que je donne au milieu me semble déjà fort pénible.

      Je ne suis pas entré dans le détail des transactions parce que les conclusions de la SEC et du FBI me semblent limpides. : contrairement aux apparences, il n’y a pas de délits d’initiés. J’ai été plus loin dans l’argumentation en émettant l’hypothèse de la coïncidence, me semble-t-il. Je suis désolé de ce que cela ne vous ait pas convaincu. L’argument du contexte baissier ne m’a pas trop convaincu, puisque seuls les actions UA et AA ont fait l’objet de puts. La coïncidence m’a semblé l’explication la plus logique, et à vrai dire la seule possible.

      Pour Jérôme Quirant, auquel vous me renvoyez. je m’appuierai largement sur ses analyses pour debunker la l’énigme de la tour 7. Son analyse fouillée des délits d’initiés est effectivement pertinente. Dans la présente étude je veux m’adresser au plus grand nombre. Je m’interdis ce genre de développement exagérément techniques.

      Je m’étonne que les piques envers les truthers qui surgissent de temps à autre au détour de mes phrases ne vous aient pas au moins arraché un sourire. Il m’a semblé dans vos précédents posts que ce n’était pas la pente que vous dédaigniez le plus de dévaler. J’espère que la tour 7 aura l’heur de réveiller les impressions favorables que vous avez ressenti à la lecture de mon article précédent.

      Allez ! Je préfère penser que vous vous êtes levé du mauvais pied. Cela arrive à tout le monde. Vous n’auriez pas dû compter les paragraphes. Ca fatigue les yeux et ça énerve.


      Lire la suite ▼

    • charmord 26 septembre 2010 02:03

      @ Romulus,


      Il y a un point que je ne comprends pas dans ton argumentation qui se confond avec celle de Moorea.

      Si l’augmentation importante du volume de put sur les actions d’American et United Airlines est due au contexte baissier du marché de l’aviation et à des recommandations de certains organismes financiers, comme Option Online, en l’occurence, plusieurs questions me viennent à l’esprit ?

      1. Pourquoi y-a-t-il eu selon l’avis de J. Quirant en définitive plus de call (options d’achat - on parie sur une hausse à venir de l’action, donc) que de puts, pour ces compagnies ?

      2. A supposer que cela soit dû à des stratégies de couvertures visant à limiter le risque financier de ces opérations très risquées, ce qui n’est absolument pas prouvé autrement que par les allégations de J. Quirant à ce jour, comment expliquer qu’une part non négligeable des put n’a pas fait l’objet d’une levée de l’option dans le délai, ce qui a vraisemblablement généré des pertes colossales dans le chef de ces investisseurs ? C’est bizarre, non ? On parle de montants énormes non levés...

      3. Il est avéré que l’augmentation dans les proportions constatées dans les jours précédents les attentats est un fait statistique rarissime générant, selon divers analystes, dont récemment M. Chesney, une haute probabilité que les transactions suspicieuses dénoncées in tempore non supecto comme telles, soient indicatives de délits d’initiés.

      Le fait que cette augmentation subite de puts a fait suite à une tout aussi subite augmentation des calls sur les compagnies aériennes concernées par les attentats ne semble en rien modifier cette constatation statistique. D’ailleurs, il faut savoir que contrairement à ce qu’affirme Quirant, l’article de M. Chesney a été publié après qu’il ait eu connaissance du rapport de la SEC. Visiblement, M. Chesney n’a pas estimé que la potentialité d’une telle stratégie de couverture modifie radicalement les conclusions de son modèle, même si cette possibilité a été intégrée dans la marge d’incertitude de son modèle...

      4. La stratégie de couverture des investisseurs a-t-elle été constatée avec tous les produits financiers concernés par l’augmentation des put option ? Par exemple, l’augmentation subite des puts sur la société SECURACOM, assurant la sécurité opérationnelle des tours WTC et de l’aéroport de Dulles, point de départ présumé de l’AA 77, n’a semble-t-il pas fait l’objet d’une telle stratégie de couverture, si l’on en croit le rapport du FBI déclassifié qui en parle.

      Que penses-tu à cet égard du raisonnement du FBI pour exclure le caractère délictueux de cette augmentation subite du volume de transactions sur cette société :

      L’enquête n’a révélé aucune information permettant de suspecter les investisseurs auteurs des investissements d’accointances avec les terroristes… C’est une étrange façon d’enquêter sur les délits d’initiés, demandez à votre expert… 

      Pour ma part, j’en ai parlé à des assistants spécialisés dans ces matières, ils étaient quelque peu perplexes quant à la motivation des « non lieux »...

      Voici quelques questions puisque tu te targues d’aller plus en profondeur que l’auteur, dont l’on préférera ignorer la prose soporifique. 

      Je les ai déjà posées à J. Quirant et, pour les rares points sur lesquels il m’a répondu, c’est peu dire que ses réponses ne m’ont pas paru satisfaisantes... 
      Lire la suite ▼

    • moorea34 26 septembre 2010 10:01

      Point par point :
      1) C’est bien parce que les volumes sont très fluctuants, avec des prix d’achats extrêmement bas (2$ la put-option) qu’un seul acheteur peut faire pencher la balance dans un sens ou dans l’autre sans que ça ait une quelconque signification. 2000 puts à 2 $ = 4000 $, un montant totalement ridicule pour les investisseurs et qui permet de se couvrir à peu de frais... Par exemple, sur UAL c’est le seul acheteur du 6 septembre qui fait pencher la balance en faveur des puts (50 % de plus que de calls sur les 15 jours précédant les attentats). Quant à AMR Reopen annonce sur son site que Golden Sachs avait conseillé son achat… Comme je l’ai déjà dit, dans la finance vous trouverez toujours des avis contraires en creusant un peu.
      2) Une part non négligeable ? C’est combien ? Maintenant que quelques uns (mais surement pas la majorité !!) n’aient pas voulu tirer profit d’une telle situation, connaissant le patriotisme exacerbé des américains, cela ne me semble pas idiot. Même dans la finance, il doit bien y en avoir quelques uns qui ont un peu de décence, non ? Peut-être aussi ont-ils très bien compris qu’ils allaient être emmerdés s’ils tentaient de profiter de ce coup de poker heureux !!
      3) Encore une fois, lorsqu’une variable est bornée à droite et qu’elle fluctue aléatoirement au gré du marché et de la conjoncture du secteur concerné, il est totalement illusoire de penser qu’elle puisse suivre une loi gaussienne (un test de chi 2 par exemple permet d’écarter immédiatement cette possibilité). Tirer des probabilités d’une variable suppose donc de faire une hypothèse autre sur sa loi de distribution. Comme ce n’est pas très explicite dans l’article, j’attends d’avoir de plus amples informations… Je vous tiendrai donc au courant, mais les valeurs avancées me semblent relever plus du pifomètre qu’autre chose. Lorsqu’on avance un chiffre, il faut pouvoir le justifier, surtout dans un domaine relevant des mathématiques pures, cela ne doit pas poser de problème… Wait and see.
      4) Quant à Securacom, n’ayant aucun chiffre vérifiable, je ne peux me prononcer, sauf à dire ceci : si les délits d’initiés supposés sur cette compagnie sont du même niveau (et surtout issus des mêmes sources), inutile de perdre du temps supplémentaire sur cela…

      Lire la suite ▼

    • moorea34 26 septembre 2010 10:12

      Bornée à gauche bien sûr, vous aviez rectifié de vous même  smiley


    • charmord 26 septembre 2010 10:40

      Moorea,


      1. Pour le caractère anormal, la conclusion de Potesham, qui a fait une analyse très détaillée et publiée du problème :

      « The option market volume ratios considered do not provide evidence of unusual option market trading in the days leading up to September 11. The volume ratios, however, are constructed out of long and short put volume and long and short call volume ; simply buying puts would have been the most straightforward way for someone to have traded in the option market on foreknowledge of the attacks. A measure of abnormal long put volume was also examined and seen to be at abnormally high levels in the days leading up to the attacks. Consequently, the paper concludes that there is evidence of unusual option market activity in the days leading up to September 11 that is consistent with investors trading on advance knowledge of the attacks. »


      Son analyse n’est en rien suspecte de conspirationnisme et n’est pas fondée uniquement le put to call ratio et il arrive à la même conclusion : Il existe des preuves d’une activité anormale sur le marché des options dans les jours ayant précédé le 11 septembre qui sont indicatives de spéculations fondées sur une préconnaissance des attaques.


      A noter que Potesham analyse également la fameuse recommandation de l’analyse financier et n’y voit rien qui doive termpérer sa conclusion.


      A. Potesham indique également ceci :


      Many observers maintained that the AMR and UAL option activity leading up to September 11 constitutes strong evidence that there had been trading on advance knowledge of the attacks. For example, on September 19 the CBS Evening News reported that the September 10 AMR put trading exceeded the call trading to such an extent that its sources had “never seen that kind of imbalance before” and the September 6 put and call trading on UAL was “extremely imbalanced.” The report closed by saying that “Now US inves- tigators want to know whether Osama bin Laden was the ultimate inside trader ; profiting from a tragedy he’s suspected of masterminding to finance his operations” (Attkisson 2001). University of Chicago finance professor George Constantinides said that the option market trading was “so striking that it’s hard to attribute it to chance. So something is definitely going on” (Roeder 2001). Other well-known academic experts such as Columbia Uni- versity law professor John Coffee and Duke University law professor James Cox likewise suspected that some investors traded in the option market on foreknowledge of the attacks (Mathewson and Nol 2001). In addition, so- phisticated option market participants such as Jon Najarian, founder of option specialist Mercury Trading, also concluded from the trading that somebody knew ahead of time that the attacks would occur (Atkinson and Fluendy 2001).

      Cheney, autre spécialiste, arrive aux mêmes conclusions par une autre méthode...


      Et toi, tu viens avec un argument auquel ces deux spécialistes et toutes les autres qu’ils citent n’auraient sans doute pas pensé alors qu’ils ont scruté dans le moindre détail le marché des options... Tout cela, alors que tu n’es absolument pas spécialiste ?


      Pardonne-nous d’être quelque peu circonspect...


      2. Quant aux nombres de put options, non levées en temps utile, on parle quand même de milliards... Et tes considérations sur la moralité des intervenants comme cause probable des pertes colossales qu’ils ont réalisées, sont tout sauf convaincantes...


      3. L’augmentation énorme du volume d’activité sur les actions de Securacom est documentée dans le rapport déclassifié du FBI.


      Je t’envoie les sources et le contenu dans un prochain message. 


      Lire la suite ▼

    • charmord 26 septembre 2010 11:08

      Résumé de ce charabia produit d’un copier coller :

      Entre le 6 et le 10 septembre, 56.000 actions de Stratesec ont été acquises par deux investisseurs dont les noms ont été dissimulés dans le rapport. Résultat l’action de cette société avait fait X2 le 17 septembre jour de la réouverture de la banque, passant de 0,75 à 1,49$. Mais l’acquéreur n’a pas revendu avant le 12 octobre 2001 et perdu environ 50.000$. 

      L’identité des acquéreurs est masquée dans le document mais il semble que ce soit le directeur de deux sociétés dont l’une installée à Oklahoma et d’une institution d’investissement installée à Washington. Ils ne leur ont pas cherché de noise car l’investigation ne révéla pas de lien entre cette personne et le terrorisme ni rien de négatif... 

      Voilà comment on classe une affaire suspicieuse...



      Pas de trace de stratégie de couverture !
      Lire la suite ▼

    • charmord 26 septembre 2010 11:09

      Pour rappel, cette boîte assurait la sécurité des tours (avec Kroll), de l’aéroport de Dulles (point de départ de l’AA77) et de United Ailrine, rien que cela. En plus de tout cela, Stratesec assurait la sécurité du laboratoire de Los Alamos dans lesquelles étaient développées des recherches sur les nanothermites et avait des connections avedc le Groupe Carlyle, dans lequel siégeait aux côtés de représentants du clan Bel Laden quelques personnages connus de nous tous.


    • moorea34 26 septembre 2010 11:20

      Charmord, Poteshman peut dire ce qu’il veut : je vous ai fourni les chiffres (ils sont publics et dans le rapport de la sec), vous pouvez faire les ratios sur les 15 jours ouvrables précédant les attentats (une simple division ! c’est donc dans vos cordes..) et essayer de trouver une cohérence entre ces ratios et l’analyse qui en est faire par Poteshman...

      Si vous en trouvez une faites nous signe et expliquez-nous tout ça smiley


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 26 septembre 2010 14:16

      « Par exemple, l’augmentation subite des puts sur la société SECURACOM, assurant la sécurité opérationnelle des tours WTC » : J’en profite pour rapeller si besoin était que Securacom n’était plus, depuis longtemps, responsable de la sécurité du WTC le 11/9...

      La société n’avait d’ailleurs pas la responsabiblité de la sécurité, mais juste de l’installation du système de sécurité et d’accès aux tours. Contrat passé en 1996 et fini en 1998.

      http://en.wikipedia.org/wiki/Stratesec

      Pour la petite histoire, Securaco a en fait perdu le contrat en raison de délais non respectés et de devis dépassés...


    • charmord 26 septembre 2010 14:59

      Potesham vient de t’expliquer qu’il ne s’agit pas uniquement de ratio put to call... 


      Son analyse est infiniment plus fine et d’ailleurs, en lisant bien son article, on se rend compte qu’il a pris en considération les objections que tu élèves et n’en conclut pas moins dans un sens inverse à toi.

      Ta thèse selon laquelle le marché n’était pas anormal ne se fonde sur aucun article réfutant les analyses combinées de Potesham et M. Chesney. Elle se fonde sur une enquête de la SEC dont toutes les pièces probantes relatives aux identités des investisseurs ayant effectué les transactions semblent avoir été détruites... Elle se fonde en outre sur l’avis d’un spécialiste inconnu qui ne semble pas avoir soumis sa théorie à la communauté de la finance... 

      Par ailleurs, je répète que si l’explication était aussi simple que celle que tu suggères, il n’y aurait pas eu autant de spécialistes pour faire part de présomptions graves et concordantes de délits d’initiés, car somme toute ce que tu proposes comme explication : l’existence d’une stratégie de couverture par l’investisseur, c’est tout de même quelque chose d’assez simple...
      Simple mais difficilement concevable également, il me semble : de façon générale c’est quand un investisseur possède dans son portefeuille des actions menacées par une tendance baissière, qu’il tente de limiter la caisse en rajoutant en souscrivant des put. Ici, le même investisseur aurait souscrit une tonne de call et le même jour ou quelques jours après, des puts, alors que la tendance baissière existait déjà au moment de souscrire les call. C’est assez étrange a priori mais il faudrait que je plonge dans le truc...

      Une toute dernière chose, si l’on en croit un investigateur de la première heure, M. Ruppert, il semblerait que l’enquête de la SEC ait impliqué un nombre considérable d’agents actifs sur le marché de la bourse et des produits dérivés de sorte que ces personnes sont devenues par le fait même astreints au secret de l’enquête...

      Si cela s’avérait exacte, ce serait un beau procédé pour limiter les risques de fuite...

      A+



      Lire la suite ▼

    • Romulus Augustule Romulus Augustule 26 septembre 2010 17:02

      @ L’auteur :

      Ne vous formalisez pas, mes critiques ne concernaient que le contenu argumentatif de cet article et rien d’autre. Vous avez un réel talent d’écrivain, votre plume est fine, votre prose riche et agréable à lire (contrairement par exemple à Charmord dont les raisonnements alambiqués auraient tendance à donner au lecteur de sérieuses migraines. Se munir d’une poche de glaçons lorsqu’on s’apprête à entamer la lecture de ses messages).

      Je ne souhaite pas vous décourager, bien au contraire ! Votre initiative est très courageuse et jusqu’à présent vous avez réalisé un effort difficile, qui mérite le plus grand respect.
      "Voici par ailleurs le fonds de mon argumentation : démontrer la confiance que l’on doit avoir dans la SEC. L’affaire Pechiney et Enron étaient parfaites pour cela. A titre personnel, c’est l’élément qui m’a le plus conforté sur ce point de la version officielle.« 

      Je suis d’accord avec vous, il était important de montrer que la SEC était une institution sérieuse pour apporter du crédit au résultat de ses enquêtes.
      Se contenter de citer les conclusions de la SEC était néanmoins insuffisant : vous auriez dû évaluer leur bien-fondé et montrer pourquoi elles étaient réalistes. Cela ne passait que par une analyse technique personnelle et détaillée des mouvements boursiers de cette période mais aussi de la conjoncture économique qui a une influence sur les transactions financières. Cette partie était indispensable si vous vouliez convaincre les lecteurs de la non-existence de délits d’initiés : il ne faut pas se référer aux rapports officiels sans émettre un avis critique sur le contenu de ces rapports.

      Mais ce n’est pas si grave puisque Moorea34 a complété ce qui manquait à votre démonstration dans ses commentaires, donc à vous deux vous avez en quelque sorte réalisé un article parfait : d’un côté une partie qui se veut pédagogique et démêle le mythe de la théorie du complot en abordant les conclusions de la SEC et du FBI (votre article), et de l’autre une analyse technique des transactions boursières (les commentaires de Moorea34). Finalement en ayant vu cet ensemble, le lecteur en repartira convaincu que les délits d’initiés n’ont pas eu lieu.
      Contrairement à ce que vous semblez penser sur mon compte, je ne suis pas plus spécialisé que vous en finance même si les probabilités me sont familières.

       »Je m’étonne que les piques envers les truthers qui surgissent de temps à autre au détour de mes phrases ne vous aient pas au moins arraché un sourire. Il m’a semblé dans vos précédents posts que ce n’était pas la pente que vous dédaigniez le plus de dévaler.
      "

      Rassurez-vous, je ne suis pas contre le fait de tourner les conspirationnistes en dérision à cause de leur bêtise, au contraire ! S’il y a une pente à descendre en ce sens, je suis prêt à le faire par tous les moyens possibles : à pied, à cheval, en voiture, en camion, à vélo, en train...
      Je considère par contre que le faire dans un article nuit au reste de l’argumentation, car c’est ajouter une touche de subjectivité dans un texte explicatif, qui pour convaincre beaucoup de monde, se doit avant tout d’être objectif.

      Je reconnais que je ne suis pas le mieux placé pour critiquer, n’ayant moi-même pas encore publié de texte sur ce site. C’est toujours plus facile de jouer le rôle de l’inspecteur des travaux finis ! Bon courage pour la suite de vos articles...

      Lire la suite ▼

    • Philou017 Philou017 26 septembre 2010 17:33

      Des spécialistes expérimentés ont conclu dans un bel ensemble, après l’analyse des éléments, qu’il y avait tout lieu de penser à un délit d’initiés.
      Mooréa, qsimple ingenieur en bâtiment, mène un combat d’arrière-garde, s’appuyant sur une vague photocopie d’un rapport de la SEC, alors que les autres sources ont été détruites. Son seul argument est la présence d’un mouvement de « call options » sur les actions d’AMR un peu avant.

      Quelle preuve a-t-on que ces chiffres n’ont pas été trafiqués ?

      "Sur les 2282 puts AMR achetées le 10 septembre, 1/3 était dû à une note d’information rédigée par Steve Sarnoff, éditeur de « Options Hotline »,« 
      Les rapports post 11 Septembre parlent de » Le 10 septembre, la veille des attentats, ce sont 4516 options de vente d’actions American Airlines qui sont acquises contre 748 options d’achat". Pourquoi sont-ils devenus 2282 ?

      Quel fiabilité a-t-on sur les faits annoncés ? Le FBI qui a forcement supervisé l’enquête de la SEC de très près (s’il ne l’a pas fait à sa place) a pu les trafiquer comme il voulait. La SEC n’est pas un organisme au-dessus de tout soupçon. Sa passivité dans l’affaire Madoff en est une preuve. Elle est mêlée à de drôles d’affaires, comme celle-ci.

      L’histoire des dizaines de bonhommes qui se précipitent dans un bel ensemble le 10 Septembre pour constituer le pic d’achat du 10 Septembre, après avoir reçu la lettre le 9, est pour le moins bizarre. Ca ressemble à une tentative de désinformation, dont le FBI a l’habitude.

      De toute façon, ca n’explique pas tout le reste, y compris les ordinateurs qui tournaient en boucle le matin du 11 au WTC pour passer des ordres concernant les même délits d’initiés.

      Lire la suite ▼

    • Philou017 Philou017 26 septembre 2010 17:39

      Ce rapport de la commission d’enquête semble donner bien d’autres chiffres que celui de la SEC :
      http://www.scribd.com/doc/13065668/911-Commission-Chart-Showing-Call-and-Put-Options-for-United-and-American-Airlines


    • charmord 27 septembre 2010 01:13

      J’avais pas vu ce petit mensonge de Mmarvin...


      Contrat terminé en 1998, donc ?



    • Mmarvinbear Mmarvinbear 27 septembre 2010 11:16

      "Securacom got the $8.3 million World Trade Center security contract in October 1996 and received about $9.2 million from the WTC job from 1996 (a quarter of its revenues that year) to 1998. But in 1998, the company was « excused from the project » because it could not fulfill the work, according to former manager Al Weinstein, and the electronic security work at the WTC was taken over by EJ Electric, a larger contractor."

      http://www.washingtonspectator.org/articles/20050215bushes_3.cfm


    • charmord 27 septembre 2010 14:51

      Sur le lien précité, on peut lire :

      A company named Stratesec had an ongoing contractor to handle security at the World Trade Center « up to the day the buildings fell down » according to CEO Barry McDaniel. The company, formerly named Securacom, acquired an $8.3 million World Trade Center contract in October 1996, according to SEC filings. The company also provided security for Dulles International Airport and United Airlines between 1995 and 2001. Two of the commandeered flights on September 11th were United Airlines’, and one took off from Dulles.

      Je suppose que le CEO de Stratesec sait de quoi il parle, non ?



      Alala, Mmarvin, c’est tellement pitoyable...



      Lire la suite ▼

    • Mmarvinbear Mmarvinbear 28 septembre 2010 00:45

      C’est gentil de me confirmer ce que j’ai avancé : Sécuracom a bien été en service au WTC entre 96 et 98, pour y mettre à jour le dispositif de sécurité :

      "STRATESEC performed security system consulting and engineering services for the Port Authority of New York and New Jersey for the World Trade Center in New York. The task included a feasibility study/design to provide a card access control system for its office buildings with 40,000 occupants, a traffic pattern of 7,000 to 8,000 people per hour, 10,000 lock sets and 50,000 keys. Traditional management of these transactions, using paper logs and forms, was time-consuming, costly and unwieldy from an operational and administrative perspective. Obtaining useful management data from the system required an unnecessary effort (...)
      The system features :
      • Non-proprietary hardware and software configuration based on IBM compatible hardware and supported by a readily available local area network with dual file servers.
      • A design that supports either copper or fiber optic networks
      • Support of variety of bar code readers, including hardwired, portable memory devices and radio frequency units
      • Standard database format that is accessible for a variety of reporting purposes, enabling the exchange of data with other management systems
      • Incorporation of rules and procedures in the system operation to guide the actions of system operators and serve as a filter for the generation of management reports.« 

      Comme on le voit, aucune activité de gardiennage proprement dit. Juste du matériel et du consulting.

      Stratesec est le nouveau nom que Securacom a du prendre en 97 suite à une procédure judiciaire intentée par une compagnie au nom très proche.

      Marvin Bush en a été président de 1993 à juin 2000. Il a quitté la compagnie un peu plus d’un an AVANT les attentats.

      Quand à la légende qui veut que »par hasard« le contrat de Stratesec se terminait le 11 septembre 2001, elle vient de la déclaration de son PDG que tu as cité.

      Un point cependant : le contrat ne se finissait pas ce jour là. En fait, le contrat a été rompu en raison de la chute...

      Il faudrait d’ailleurs voir si en fait le PDG ne s’est pas mélangé les pinceaux car la sécurité du World Trade Center, le 11 septembre 2001, incombait non à une compagnie privée, mais à l’ancien propriétaire du site : la New York and New Jersey Port Authority...

      http://pilotsfor911truth.org/forum/index.php?s=0531f2c8ec61653ade98652dddf7c71a&showtopic=16349&pid=10765414&st=0&#entry10765414
      (notez l’ironie de la situation...)

       »The WTC was run by the World Trade Department of the Port Authority, which determined whether to open parts of the WTC to the public, whether public parking should be offered, and what security should be provided for the buildings and the garage."

      Y avait-il des secteurs sous-traités ?
      Possible, par exemple pour l’entretien, ce qui expliquerait les propos du PDG.

      Il reste que la sécurité et le gardiennage était réalisé non par Stratesec, mais par la NY&NJPA.

      Lire la suite ▼

    • charmord 28 septembre 2010 10:08

      Ce que tu as dit pour me contredire est faux et contredit par le propre CEO de Securacom. Il n’y a pas à y revenir :

      La société n’avait d’ailleurs pas la responsabiblité de la sécurité, mais juste de l’installation du système de sécurité et d’accès aux tours. Contrat passé en 1996 et fini en 1998.

      http://en.wikipedia.org/wiki/Stratesec

      Pour la petite histoire, Securaco a en fait perdu le contrat en raison de délais non respectés et de devis dépassés...


      Le lecteur qui cherche plus de renseignements sur Securacom et ses connexions se reportera à cet article de K. Ryan, même s’il se gardera bien de tirer des conclusions auxquelles seule une enquête sanctionnée par un jugement pourrait mener. 



      Lire la suite ▼

    • charmord 28 septembre 2010 11:00

      Dans mon passage précité, les al. 2 à 4 sont de toi évidemment...


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 28 septembre 2010 13:35

      L’article de Ryan ( un homme qui, par ailleurs, s’est fait renvoyer pour usurpation de fonction, faut-il le rapeller ) est un bon exemple de truthisme et de ses dérives.

      Sous une apparence complexe et détaillée, on y trouve un mélange raffiné d’éléments vrais, d’autres plus douteux présentés comme étant tout autant véridiques que les autres, et des affirmations à l’emporte-pièce qui ne sont justifiées par rien.

      L’article en lien porte quasi-uniquement sur la généalogie de protagonistes avec une seule obsession : prouver, à tout prix, que les dirigeants sont liés par le sang à la famille Bush. Qui représente évidemment le Mal Absolu.

      Ce serait intéressant à la rigueur, si l’auteur, en bon ricain obtu et nombriliste, n’ignorait pas quelques éléments qui relativisent ses affirmations.

      - les grandes familles, bourgeoises ou nobles, ont une forte tendance à rester entre elles, et à se marier entre cousins lointains. Histoire de ne pas diluer le patrimoine, de ne pas trop être « pollué » par le Peuple. Les grandes maisons royales européennes sont toutes liées par des dizaines de liens de cousinage. Les premiers américains n’ont rien fait d’autre que de perpétrer la « tradition ».

      - un enfant ne peut, en aucune façon, être responsable des actes de ses ancêtres. Il est suspect de montrer et de rappeller qu’ untel avait un grand-père qui trafiquait l’opium en Chine. C’est déplorable, mais que peut y faire le descendant de cette personne ?

      - l’article reste très vague sur le plus important. Il souligne les liens entre Stratesec/Securacom et d’autres compagnies plus ou moins liées aux Bush, mais on peut en dire autant de la moitié de Wall Street. Au pire, on peut soupçonner du népotisme ou du clientélisme, ce dont 99 % des sociétés commerciales se rendent coupables à un moment ou à un autre de leur histoire.

      - l’auteur « oublie » de préciser qu’au moment du 11/9, Stratesec n’avait plus rien à voir depuis trois ans au moins avec le WTC.

      Pour finir, je pense pouvoir désormais affirmer que, n’ayant eu aucune contestation à ce sujet, je peux considérer que Chacha est désormais au courant du fait que le 11/9, c’est la NYPA qui avait la responsabilité du gardiennage effectif du WTC, et non Stratesec comme continue de le beugler Alex Jones.

      Comme quoi, il a raison, celui qui dit la Vérité finit toujours par avancer.

      Lire la suite ▼

    • charmord 28 septembre 2010 15:02

      La Port Authority of NY était en charge de la sécurité des WTC mais l’a sous-traitée à divers intervenants, dont Securacom et Kroll Associates.

      Je n’ai jamais dit le contraire...

      Tu es le seul à avoir prétendu que Securacom n’assumait plus aucune tâche de sécurité pour les WTC depuis 1998, ce qui s’est révélé faux.


    • Pyrathome pyralene 25 septembre 2010 19:19

      Marrant ! ils vont maintenant se décharger sur l’Arabie Saoudite..... smiley


  • Donald Forestier 25 septembre 2010 19:40

    Je suis bien content que mon postulat s’avère exact. Pour la première fois je m’aventure dans une « zone d’ombre », et je m’aperçois que le score remonte. Plus de 20%, à peu près. Plus que 8 marches ! Pas à pas, patiemment, je suis certain que tout le monde va y venir. Qui sait si la tour 7 samedi prochain ne me fera pas bondir à 40.

    Merci à ceux qui ont eu le bon goût de remarquer la qualité littéraire de mes articles. Ce n’est pas indispensable, mais j’imagine que la longueur de mes articles les rendraient difficiles à suivre pour tout le monde si je n’avais apporté un soin particulier de ce côté là.

    Ainsi parvient à tromper les chiens et les chats quand on se trouve dans l’obligation de faire ingurgiter de force des médicaments. On n’y va pas franco, mais on enrobe la chose dans une boulette de viande, et la pauvre bête n’y voit que du feu.

    Quelques remarques particulières à présent. Je ne peux pas répondre à toutes les objections. Le Chapitre de la tour 7 est presque achevé mais le quatre, où je veux faire un sort à l’affaire Sibel Edmonds, me demande beaucoup de travail.

    Oui, j’ai confiance dans l’establishment étasunien à tous les niveaux. Je n’imagine certes pas la CIA tout dire, et tout révéler de ses activités mais j’ai tendance à faire confiance au rapport de la commission d’enquête dans son ensemble, et encore plus quand j’ai en tête les recommandations du rapport qui ont permis que l’harmonie règne de nouveau au plus haut des différents corps de l’état étasunien.

    Si certains trouvent ma conclusion « débile », je suis au regret de rappeler que cette interprétation est absolument la seule possible. L’idée que tout l’appareil d’état puisse être impliqué dans cette affaire, comme le suggèrent certains posteurs, m’inquiètent plus que je ne saurais dire sur leur santé mentale.

    Je remercie Moorea34 et Bill grosde, Mmarvin, et d’autres, pour la pertinence de leurs interventions. Je sens que la tendance est en train de s’inverser. Il faut tenir bon, et garder le cap !

    Je m’excuse de l’état encore embryonnaire de mon site. http://pandemie-conspirationniste.fr/&nbsp ; je compte l’améliorer au plus vite, sachez qu’en attendant mes différentes articles y sont publiés par ordre chronologique. Il faut donc commencer par le bas de page

    Je ne replie pas les quelques insultes que j’ai pu voir par ci par là. C’est une bonne indication de l’outrance dans laquelle peuvent tomber certains truthers. Quand je ferai le bilan à la fin, ça me fera une belle collection. J’en rirai avec mon fils quand il aura 18 ans !

    Lire la suite ▼

    • Pyrathome pyralene 25 septembre 2010 20:31

      Merci à ceux qui ont eu le bon goût de remarquer la qualité littéraire de mes articles.....

       et de surcroit une suffisance à faire pâlir le roi soleil....on croit vraiment rêver !!
      une crotte dans un papier argenté restera toujours une crotte....
      un texte qui restera dans les « anales » de l’histoire..... smiley


  • Bobby Bobby 25 septembre 2010 20:11

    Bonsoir,

    Voilà un article qui tient de ce que l’on peut appeler, sans avoir trop peur de se tromper, de la désinformation !

    Un gosse de huit ans devrait, s’il a été correctement instruit, pouvoir discerner le vrai du faux dans tout ce galimatia.

    ... (ce qui semble ne pas être le cas de pas mal de personnes rivées à leur média préféré.)

    Fort heureusement avec internet introduit dans la plupart des ménages, il existe maintenant une possibilité de réponse... mais pour combien de temps encore ?

    Votre article ne présage rien de bon ! 


  • Pyrathome pyralene 25 septembre 2010 20:36

    Son porte-parole annonçait en effet que, malgré le faisceau d’indices en apparence concourants, il n’y aurait « absolument aucune preuve » que les spéculateurs s’étant livrés à ces opérations aient eu la pré-connaissance des attentats....

    « l’hauteur » n’a certainement pas lu ça.....évidement ! mais il devrait.....


  • newphoenix newphoenix 25 septembre 2010 22:18
    Au delà de la spéculation sur les compagnies aériennes impliqué lors du 11 Septembre on a tendance a oublier un autre évènement financier d’importance.

    La déclaration de Donald Rumsfeld Le 9 Septembre 2001 devant le congrès qui annonçait avoir égarer pas moins de 2300 Milliards de Dollards sur le budget de la Défense.
    Le congrès demanda dès lors une audit au département financier du Pentagone.
    Comme par hasard cet audit avait lieu le 11 Septembre au Pentagone.
    Coïncidence extraordinaire ce jour là le vol 77 s’ecrasait sur l’aile fraîchement rénovée du Pentagone qui abritait le service financier.
     Inutile de vous dire que pratiquement tous les occupants du département des finances ainsi que les membres de la commission d’audit perirent. Soit 125 personnes au Pentagone auquelles il faut rajouter 53 personnes de l’equipage et des passagers du vol 77. Inutile aussi de vous precisser que toutes les archives et documents relatifs aux sommes disparues se sont volatilisés dans l’incendie !!! Donc affaire classée ...

    Et de plus il faut savoir que le Fameux WTC7 building du World Trade Center qui c’est effondré 5 heures après les tours du World Trade Center alors qu’il n’avait pas été heurté par un avion ce jour là. 
    Ce building en plus d’abriter entre autre une antenne des services secrets a New York. Abritais aussi les archives de la SEC (Securities and Exchange Commission) équivalant de notre gendarme de la bourse. 
    Donc ce jours là non seulement les archives financières du pentagone disparurent en fumée mais aussi celles concernant l’affaire ENRON qui impliquait Bush&Cie. 
    Beaucoup de coïncidences n’est ce pas !  smiley
    Lire la suite ▼

    • Mmarvinbear Mmarvinbear 26 septembre 2010 01:48

      "La déclaration de Donald Rumsfeld Le 9 Septembre 2001 devant le congrès qui annonçait avoir égarer pas moins de 2300 Milliards de Dollars sur le budget de la Défense.«  :

      Je sais qu’il est tard, que nous sommes le week end et que le temps n’est plus à la polémique, mais il est de mon devoir de déminer le terrain.

      Et de bousiller un autre pan du complotisme effréné qui sévit en ces pages. C’est pourquoi je vais être simple et direct.

      Je suis au regret, »amis« complotistes, de vous informer d’une pénible nouvelle.

      Malgré tout ce que vous avez pu lire ici ou là, il y a une chose que vous devez savoir. Il se peut d’ailleurs que vous le sachiez déjà, pour certains en tout cas, et que vous teniez cette information secrète, sous le boisseau, car elle ruine encore plus le mythe du complot.

      Mais tout le monde doit le savoir.

      Le Pentagone n’a jamais perdu d’argent. Du moins pas de cette façon. Le ministère de la défense n’a jamais perdu 2 300 milliards de dollars, et l’annonce n’en n’a jamais été faite le 10 septembre avec comme arrière pensée le fait que les crashs occulteraient la nouvelle.

      Eh non. Et je vais vous le prouver maintenant.

      Comme à leur habitude, les truthers se sont servis d’une phrase isolée, sortie de leur contexte. Voyons la phrase, et surtout le paragraphe entier.

      Mais avant, rappellons nous bien ou et quand le discours a eu lieu. Le 10 septembre, Rumsfeld a donné un discours. Le sujet en était le gaspillage de l’argent public, et l’incurie bureaucratique du ministère de la défense.

      Laissons Donald s’exprimer maintenant : »The technology revolution has transformed organizations across the private sector, but not ours, not fully, not yet. We are, as they say, tangled in our anchor chain. Our financial systems are decades old. According to some estimates, we cannot track $2.3 trillion in transactions. We cannot share information from floor to floor in this building because it’s stored on dozens of technological systems that are inaccessible or incompatible.« .

      Je traduis : La révolution technologique a transformé les organisations du secteur privé, mais le notre, non. Pas encore, pas complètement. Nous sommes, comme ils disent, étranglés par notre chaîne d’amarage. Notre système financier est vieux de plusieurs décennies. Selon certaines estimations, nous ne pouvons pas suivre pour 2,3 milliards de dollars de transactions. Nous sommes incapables de partager les informations d’ un étage à l’autre de ce bâtiment parce qu’elles sont stockées entre des dizaines de moyens différents inaccessibles ou incompatibles entre eux.

      Voici la réalité crue : quand Rumsfeld parle de 2300 milliards, il ne parle pas d’argent évanoui dans la nature, mais d’argent difficilement retraçable car les informations à ce sujet sont éparpillés entre divers services sans liens communs.

      Le texte complet est disponible ici : http://www.911myths.com/index.php/Missing_Trillions

      Ce n’était pas non plus une nouveauté : »In fiscal 1999, a defense audit found that about $2.3 trillion of balances, transactions and adjustments were inadequately documented. These « unsupported » transactions do not mean the department ultimately cannot account for them, she advised, but that tracking down needed documents would take a long time. Auditors, she said, might have to go to different computer systems, to different locations or access different databases to get information.« 

      Traduction : Pour l’année fiscale 1999, un audit de la Défense a montré que 2 300 milliards de dollars de transactions n’étaient pas documentés ou justifiés de façon adéquate. Ces transactions » inexistantes« ne signifie pas que le ministère est incapable de les justifier, mais que la recherche des justificatifs pourrait prendre beaucoup de temps. Les auditeurs seront sans doute forcés d’aller chercher dans différents systèmes d’exploitations, dans des bureaux ou des bases de données différentes pour obtenir toutes les informations. »

      Le problème était donc déjà existant sous l’administration Clinton. De plus, le problème de la recherche des justificatifs a été aussi annoncé à la presse en février 2000 :

      "Pentagon’s finances in disarray

      By JOHN M. DONNELLY The Associated Press 03/03/00 5:44 PM Eastern

      WASHINGTON (AP) — The military’s money managers last year made almost $7 trillion in adjustments to their financial ledgers in an attempt to make them add up, the Pentagon’s inspector general said in a report released Friday.

      The Pentagon could not show receipts for $2.3 trillion of those changes, and half a trillion dollars of it was just corrections of mistakes made in earlier adjustments.

      Each adjustment represents a Defense Department accountant’s attempt to correct a discrepancy. The military has hundreds of computer systems to run accounts as diverse as health care, payroll and inventory. But they are not integrated, don’t produce numbers up to accounting standards and fail to keep running totals of what’s coming in and what’s going out, Pentagon and congressional officials said.
      http://hv.greenspun.com/bboard/q-and-a-fetch-msg.tcl?msg_id=002hxm
      « 

      Diverses commissions et divers rapports rappelleront le problème en aout 2000, puis en janvier et en juin et en juillet 2001.

       »
      Donc ce jours là non seulement les archives financières du pentagone disparurent en fumée mais aussi celles concernant l’affaire ENRON qui impliquait Bush&Cie. " : Vu que l’affaire ENRON n’a commencé qu’en octobre 2001, c’est à dire un mois après les attentats, je vois mal comment de tels documents auraient pu disparaître avant même de pouvoir exister...

      Lire la suite ▼

    • edzez edzez 26 septembre 2010 14:16

      «  »Donc ce jours là non seulement les archives financières du pentagone disparurent en fumée mais aussi celles concernant l’affaire ENRON qui impliquait Bush&Cie. " : Vu que l’affaire ENRON n’a commencé qu’en octobre 2001, c’est à dire un mois après les attentats, je vois mal comment de tels documents auraient pu disparaître avant même de pouvoir exister..."

      quels documents ? les audits ?


    • Mister_Will Mister_Will 26 septembre 2010 14:29

      Marvin ... J’ai failli croire que ameniez, pour une fois, de l’information digne de ce nom.
      En effet, cette affaire de gros sous du Pentagone la veille du 11 septembre, mérite d’être éclairée.
      Or vous ne faites que reprendre texto les déclarations de D. Rumsfeld et vous en tenir à sa version... Bref, circulez ya rien à voir, on a juste un technicien réseau au Pentagone qui passe sa vie sur Sims au lieu de faire son boulot, mais vous inquiétez pas, on vous retrouvera les notes de restau qu’on a paumé.
      Quand je pense aux pauvres députés anglais pris la main dans le sac ou aux cigares de certains élus de notre république, après tout, qu’est-ce que c’est que 2,300 000 Trillions Dollars Baby Marvin ?
      Comme vous le dites si bien, tout le monde doit savoir, et puisque vous parlez de devoir d’informer, je n’aurai pas la prétention d’apporter des preuves mais je post ici le lien de deux vidéos qui recadrent le sujet tout en pointant l’argument de Rumsfeld.
      Sujet CBS sur les déclarations de Rumsfeld... http://www.youtube.com/watch?v=46vK-40FpuY&feature=related

      Dans celle-ci http://www.youtube.com/watch?v=0eraYsZJrew&feature=related , les questions embarassantes (et sans réponses claires) que lui pose la député Cynthia Mc Kinney sur les sociétés chargés de l’informatique au Pentagone et sur le coût de celles-ci.

      Désolé Marvin, mais en à peine 5 minutes de recherche google vidéo j’ai trouvé de quoi alimenter le doute plus que les certitudes...

      Lire la suite ▼

    • Bobby Bobby 26 septembre 2010 15:36

      @ edzez

      Je vous rappelle qu’un dossier met des mois, parfois des années à être constitué !... lorsqu’on en parle, c’est qu’il est, où est presque terminé... ceci dit, il serait étonnant qu’il n’y en ait eu qu’un seul et unique exemplaire... théorie assez pratique pour enterrer ce qui serait trop em-bêtant.


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 26 septembre 2010 18:22

      « Or vous ne faites que reprendre texto les déclarations de D. Rumsfeld et vous en tenir à sa version... » : le sujet portant sur un extrait de déclaration de Rumsfeld, je vois mal comment on pourrait en parler sans le citer. Je n’ai, en fait, que rajouté une phrase prononcée par ce dernier juste avant celle qui l’incrimine. On voit bien que cette phrase change totalement le sens de cette dernière.

      "Désolé Marvin, mais en à peine 5 minutes de recherche google vidéo j’ai trouvé de quoi alimenter le doute plus que les certitudes..." : Il en faut vraiment beaucoup pour t’impressionner...

      La vidéo CBS ne fait que reprendre l’essentiel de la polémique : à savoir que les 2,3 milliards ne sont pas détournés, mais difficiles à justifier car les documents sont éparpillés dans des dizaines de services séparés aux systèmes parfois incompatibles. La vidéo démontre aussi la gabegie des services du Pentagone mais là non plus, cela n’a rien d’un scoop.

      La seconde, elle n’a rien d’extraordinaire : on y voit McKinney poser des questions, parfois à plusieurs reprises, Rumsfeld essayer de répondre, s’embrouiller, passer la parole à une conseillère et au final, les documents manquants sont promis à McKinney en mise à disposition directe sans qu’elle s’en offusque. Ce qui a du la satisfaire car il semble qu’elle n’en a plus jamais reparlé, ne serais-ce que pour s’en plaindre.

      Lire la suite ▼

Réagir