jeudi 15 janvier 2015 - par Taverne

Jimi le rocker Cheroquee

Jimi Hendrix était cheroquee par ses deux branches familiales (par sa mère et par sa grand-mère paternelle). Jimi le torturé, marqué par la guerre du Vietnam, divulgue un message de paix d'actualité dans "Machine gun" ("Mitrailleuse") : "Evil man make me kill ya" ('homme mauvais me fait te tuer"). Mais c'est surtout dans les effets scéniques et ses compositions musicales qu'il exprime ses idées et ses émotions. Hommage en chanson dans cet article grâce à un ami guitariste...

Elvis Presley, Tina Turner, Charlie Parker, et la chanteuse Cher, sont également d'origine cheroquee au moins par une branche familiale.

Outre les artistes, on recense : Kevin Costner, Johnny Depp, Chuck Norris, Quentin Tarantino, Cameron Diaz, Kim Basinger, et Brad Pitt...

Avant de vous laisser écouter le morceau endiablé et plein d'émotion concoté en hommage à la rock star, je vous donne quelques éléments glanés sur Wikipedia sur les Cheroqees. On y lit que Sequoyah est l'inventeur du système d'écriture propre à la langue cherokee et qu'il n'a jamais appris à parler, lire ou écrire en anglais.

Les Cherokee parlent une langue iroquoienne polysynthétique. Les mots de ces langues sont souvent très longs ; ils peuvent même correspondre à des phrases entières dans d'autres langues moins synthétiques.

Les Cherokees furent déplacés de force de leurs terres ancestrales du nord de la Géorgie et des Carolines vers le Territoire indien en Oklahoma, principalement à cause de la ruée vers l'or aux environs de Dahlonega dans les années 1830. La déportation du peuple cherokee porte le nom de Piste des Larmes.

Les Cherokee sont une des Cinq tribus civilisées qui ont signé des traités, et ont été reconnus par les États confédérés d'Amérique. Les quatre autres étant les Chickasaws, les Choctaws, les Creeks et les Seminoles.

La légende de Jimi

I

C'est le récit homérique
d'un petit gars de l'Amérique

C'est la légende de Jimi,
qui s'est bien trop tôt endormi.

Dont la guitare était un cri
Dont le style - du pur dernier cri -

Electrisait toute la scène
De ses feedback et ses larsen.

II

C'est le récit très authentique
Du fils amer de l'Amérique,

Amérindien, indien amer,
Jimi, cherokee par sa mère,

Trouvant le blanc désespérant,
Fit du noir sa couleur d'espoir.

Et de son sang un étendard
Au son des solos transcendants.

III

C'est le récit psychédélique
D'un sorcier aux effets scéniques,

Meurtri par le feu du Vietnam.
L'enfant terrible d'Oncle Sam

qui fit de l'hymne national
un vrai Guernica musical.

C'est la légende de Jimi qui,
Sang mêlé noir et cherokee,

S'en est allé comme un rocker


Il me restera cher au cœur.

(paroles Paul Cosquer "Taverne", musique et interprétation Sylvain Mérezette "Syl-Mer" sur Jamendo.fr)

Pour écouter et télécharger gratuitement la chanson : c'est ici !

Vidéo ci-dessous :

Bonne écoute et que la paix soit avec vous !



11 réactions


  • cathy30 cathy30 15 janvier 2015 13:45

    Le peuple américains blancs et noirs souffrent d’épicanthus smiley

    Pas mal la chanson.
    Vous avez oublié keanu Reeves et tant d’autres.

  • Yohan Yohan 15 janvier 2015 17:03

    Pas mal Taverne ta zicmu smiley


  • L'enfoiré L’enfoiré 15 janvier 2015 17:11

    Triste mort, Jimi.

    Age où on se pose des questions. On boit, on fume, on se drogue. Les légendes s’installent après la mort.
    Après ce cap de l’âge, on ne se pose plus les mêmes questions.


  • Taverne Taverne 15 janvier 2015 18:04

    L’album est ainsi présenté (j’aurais pu l’inclure dans l’article mais je n’y ai pas pensé) :

    "La plupart du temps, je suis couché, c’est comme un rêve éveillé et j’entends toute cette musique. Et si je prends une guitare pour essayer de traduire tout ce que j’entends, ça fout tout en l’air. Je ne suis pas assez bon à la guitare pour rassembler toute cette musique...« 

    Ainsi parlait le Zarathoustra de la guitare électrique ! »Pas assez bon", disait-il, et il regrettait aussi de ne pas savoir lire la musique...

    Il faut dire qu’il aurait pu ne pas dépasser le stade de l’ukulélé et de l’harmonica à cause d’une enfance pauvre marquée par le délaissement de sa mère alcoolique et la violence paternelle...

    A 27 ans, 27 ans seulement, sa Fender lui tomba des mains, de ses mains magiques d’artiste mi ange-mi démon qui surent mêler à la perfection bruit, fureur et mélodies. 

    Dieu ? Diable ? La légende de Jimi est toujours vivante aujourd’hui. Cherokee par sa mère, cette chanson-hommage se plaît à le rappeler, il était aussi un écorché vif, un révolté. Il nous laisse 4 albums seulement mais ce sont 4 albums gravés sous le label de l’Eternité.



  • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 15 janvier 2015 22:00

    Ma parole, mais c’est une fuzz et sans réverb, à la Bob Hite... Un son comme il y a environ 35 ans que je n’ai pas entendu. Super voix.
    Bon. Et Jimi. John Marshall. Viré à ,17 ans, de chez Little Richard où il risquait de faire de l’ombre à la star pailletée, il tourne avec Kurt Knight, puis.. puis... puis tout. Vietnam, Californie, Woodstock, Experience, Ladyland, le mystère Band of Gipsys, Londres, soho... rip.
    A part peut être Jeff Beck, il reste le l’inventeur par excellence du jeu de guitare électrique solidbody. Il a réinventé l’instrument, il a inventé un nouvel instrument en lui intégrant l’électricité avec une partie prenante du son. Incroyablement doué et inventif, c’est le Bach de la musique électrique. Rien à jeter. Si vous n’avez pas aimé, c’est qu’il est encore trop loin. Il restera, quand un paquet d’autres auront été oubliés.
    Pas un bon gig de rock sans un Hey Joe ou Purple Haze, pas un solo sans un lick, un larsen inventé par le maestro, pas un possesseur de wah-wah qui ne se soit pas plongé dans l’intro de Voodoo Child, même les gratteux qui ne le savent pas jouent un truc de Hendrix à un moment ou un autre.
    Voilà.
    Mais le vôtre, là, Syl Mer, c’est Bob Hite, pas Hendrix, je confirme.
    Merci & à la revoyure


  • norbert gabriel norbert gabriel 16 janvier 2015 01:30

    Il était aussi un peu nègre, on a rarement vu un cherokee pur jus avec des cheveux frisés, et un teint assez bronzé afro... Son père James Al Hendrix était plutôt africain que cherokee.. 
    Et on peut signaler aussi que c’est notre Jojo Hallyday national qui l’a fait connaître en France.


  • morice morice 16 janvier 2015 09:40

    bien léger hommage..


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