jeudi 11 novembre 2010 - par Paul Villach

L’anti-Jean Sarkozy : « Au bas de l’échelle », une comédie haut de gamme sur TF1

C’est le monde à l’envers ! Lundi soir, les chaînes TF1 et France 3 ont-elles échangé leur rôle ? M. Poivre d’Arvor, l’ex-présentateur vedette évincé de la première échouait sur la seconde comme guide de La Boisserie, la résidence du Général de Gaulle à Colombey-les-deux églises, et faisait visiter aux téléspectateurs voyeurs, avec force moulinets de mains grande ouverte, les derniers lieux où avait vécu l’ancien président de la République : son bureau, le salon et le fauteuil où vers 19h, le 9 novembre 1990, il s’était affaissé, terrassé par une rupture d’anévrisme. Grande leçon d’Histoire par le célèbre intervieweur particulier de Fidel Castro ! (2) Or, pendant ce temps, TF1 diffusait une jolie fable pleine d’humour d’Arnaud Mercadier admirablement jouée par de merveilleux comédiens, intitulée « Au bas de l’échelle  » (1).

Le titre à lui seul résume l’épreuve à laquelle le patron d’une entreprise de mannequins de prêt-à-porter, M. Morvanec, soumet son fils Thibaut pendant six mois avant de lui céder la place. Ce jeune loup bardé de diplômes français et américains - « Bac plus douze ! » se définit-il - doit connaître la vie de l’ouvrier à la chaîne s’il veut prendre sa succession : « Diriger une entreprise, prévient son père, c’est aussi une aventure humaine  ». Plus de cartes de crédit, ni de voiture de sport, ni de fringues de luxe, ni de club de golf, ni de résidence somptueuse mais la paie d’un ouvrier, une mobylette, des vêtements de prêt-à-porter, un studio ! Il s’y résigne à contrecoeur. Il s’appelle désormais Thibaut Jouvel. Sa vie va en être bouleversée.

L’information extorquée par la méthode du quiproquo de l’infiltration

L’information à laquelle il accède est forcément une information extorquée auprès du personnel dans lequel il se fond, comme celle qu’obtient à l’insu et contre le gré du milieu où il s’insère, tout agent ou journaliste secret infiltré. Le leurre de l’information donnée déguisée en information extorquée dont use le patron en immergeant incognito son fils dans son usine, fonctionne à plein. L’information donnée donc peu fiable est que Thibaut est un simple ouvrier ; elle doit devenir une information extorquée plus fiable par un raisonnement personnel que chacun fait spontanément : le voyant traité par le contremaître Max avec la même rudesse dont celui-ci use à leur égard, les ouvriers en déduisent fort logiquement qu’il est des leurs ; comment imaginer qu’il en soit autrement ? Mariette, la très jolie déléguée syndicale, vient même à son secours et le prend sous sa protection : « Ne te laisse jamais humilier !  » lui conseille-t-elle en lui donnant son numéro de téléphone en cas de problème.

Ce faisant, il va de découverte en découverte. Il connaît d’abord l’épuisement du travail à la chaîne sur le tapis roulant où défilent les membres des mannequins qu’il doit trier. On songe à Charlot dans «  Les Temps modernes ». Il mesure ensuite l’ambivalence de la relation des ouvriers envers l’entreprise : d’un côté, ses collègues se méfient de leur patron et brocardent même son fils ; une vieille histoire qui les fait se marrer, circule sur son propre compte : quand il était enfant, il avait répondu un jour à des ouvriers qu’il s’appelait « Mon Agneau », du terme affectueux que lui réservait sa mère. Mais d’un autre côté, ils sont très attachés à cette usine qui est « toute leur vie ». Thibaut expérimente dans le même temps la chaleur des relations de solidarité qui soudent les syndiqués entre eux : ils vont avec l’argent gagner au Loto jusqu’à lui acheter un scooter après une agression qui lui a coûté sa mobylette. En regard, le mépris que manifestent ses anciens amis au cours d’une soirée huppée envers le personnel de service dont fait partie Mariette pour, dit-elle « mettre du beurre dans les épinards », lui devient insupportable.

Le comique de quiproquo

Le quiproquo sur lequel repose la fable n’est pas seulement source d’information extorquée, mais aussi évidemment de comique : c’est le ressort traditionnel de la farce.

Les collègues de Thibaut ne savent pas qu’ils se découvrent à leur insu devant lui en déblatérant sur le patron et en planifiant leur action syndicale. Les licenciements qu’annonce la fermeture programmée de l’atelier d’assemblage jugé non rentable et conseillé par Thibaut lui-même à son père avant sa mise à l’épreuve, offrent de beaux moments de farce. Ces syndicalistes savent comment attirer les médias comme des mouches avec un leurre d’appel sexuel hilarant. Thibaut et Mariette chantant nus à tue-tête devant l’usine en grève avec leurs camarades parmi des mannequins derrière une banderole qui crie leur désespoir « Nus face à l’avenir », est une trouvaille de drôlerie : l’instigateur comptable et glacé de la fermeture annoncée manifestant lui-même contre elle en ouvrier qu’il est devenu, est le plus beau symbole qu’on puisse donner de la représentation de la réalité qui varie selon la place occupée dans le système de production.

Mais ce gag est encore surpassé quand Thibaut bondit, saisit publiquement son père à son col de chemise et l’invective devant les ouvriers venus l’entendre confirmer la fermeture de l’atelier, qui, plus est, à sa demande : il faut qu’un délégué syndical, Gilou, s’interpose pour le faire lâcher prise ! Son père voulait que son fils avant de commander sût ce qu’était la vie d’un ouvrier : cette violente agression qui ignore jusqu’aux liens du sang en offre une fabuleuse illustration symbolique.

Une attention captée et retenue par deux attentes

Outre ces dures leçons, la fable capte et retient l’attention de bout en bout par le ménagement de deux attentes entremêlées dont le spectateur veut connaître la fin.

  • Une enquête souterraine sur la personnalité de Thibaut

L’une est provoquée par l’enquête souterraine que, l’air de rien, les collègues de Thibaut ne cessent pas de mener sur lui depuis le début, en réunissant un pluralisme d’indices. Car il intrigue. La vraisemblance de la situation l’amène à commettre ici et là des gaffes par réflexe d’éducation, malgré lui, ou si ce n’est lui, ce sont d’autres personnes, comme le médecin qui le reconnaît en présence de Mariette après son agression et qu’il fait taire en criant de douleur. Mais dès le début, son nom a surpris : le prénom Thibaut «  fait grandes familles » ! Quand il se plaint de douleurs, Mariette remarque, de son côté, qu’il n’a pas des mains de travailleur : elle lui prescrit une crème de protection. Et quand dans un café, pressé par ses collègues de révéler ce qu’il faisait avant d’être embauché à l’usine, il invente sur le champ, au vu d’un titre "à la une" d’ un journal surpris alentour, une histoire de taulard : il a fait de la prison et parle d’une enfance malheureuse, sans père, bien qu’il soit d’origine aristocratique.

Mais les choses se gâtent quand Gilou le surprend devant chez lui avec sa mère venue lui donner des nouvelles de son père. Gilou veut vérifier ce qu’il a deviné. Par quiproquo encore, il feint de porter des fleurs au nom de Thibaut à sa mère qui, émue, maudit son mari d’avoir ainsi traité « (son) agneau ». Gilou en profite pour dérober un cadre où Thibaut pose avec ses parents. Le leurre est établi et Gilou se fait un plaisir de le révéler à Mariette, son ex-compagne, qui est à la fois effondrée, humilièe et en colère.

  • Les chances de la relation amoureuse entre Mariette et Thibaut

La relation entre Thibaut et Mariette crée la seconde attente. Depuis le début, Thibaut est sous le charme de sa grâce mais Mariette décourage toutes ses avances. Il en est d’autant plus affecté que, le jour où il est revenu en cachette au club sportif de son père, il a surpris sa compagne, censée attendre à Monaco chez ses parents que se passe son stage, en train de flirter avec un partenaire de tennis.

Mariette multiplie elle aussi les quiproquos : quand elle invite Thibaut chez elle, c’est soit pour se retrouver entre camarades syndicaux, soit pour garder sa fillette qui, fine mouche, finit tout de même par demander à sa mère si elle n’est pas un peu amoureuse. Vient enfin l’instant où les deux amants se retrouvent et s’aiment toute une nuit. Mais c’est aussi celui où Gilou vient de découvrir l’identité de Thibaut.

En fait de dénouement c’est au noeud des trois fils qui courent tout au long de la fable que l’on assiste : l’identité de Thibaut, l’avenir de l’atelier, la relation entre Mariette et Thibaut. Devenu le patron de l’entreprise, après de difficiles explications et excuses auprès des employés, Thibaut trouve un projet pour sauver l’atelier sans garantie mais avec la confiance du personnel : l’assemblage des pièces d’une poupée et peut-être, si elle a du succès, des autres personnages d’une bande dessinée publiée dans le même temps. L’idée de la poupée lui est venue de Lili, la fille de Mariette qui lui avait fait cadeau de la sienne. Mais Mariette qui, depuis la révélation du leurre, fuit Thibaut, envisage de démissionner et de s’éloigner jusqu’à ce qu’il la rattrape, après l’exposé de ses projets d’avenir pour l’usine une veille de Noël, et la prenne dans ses bras. Thibaut s’est, en effet, séparé de sa précédente compagne dont les préjugés classistes lui sont devenus intolérables : il « (a ) tourné la page, toutes les pages », lui avait-il répliqué quand elle était venue dans son studio pour l’emmener à la demande de son père.

Ce film « Au bas de l’échelle » est en tous points remarquable. L’intérêt est suscité de bout en bout, le comique de farce par quiproquo est irrésistible mais n’est jamais gratuit, et la fable livre d’intéressantes leçons sur la relation d’information entre les êtres variant à travers le prisme du cadre de référence d’une classe sociale. On se prend à rêver que soit imposée un jour aux décideurs la même épreuve. Un exercice raisonné de l’autorité implique de connaître les servitudes qu’il exige et la culture de ceux qui y sont soumis. Or, que voit-on le plus souvent ? Des potaches ou des fils à papa propulsés par piston aux commandes comme Jean Sarkozy, ou encore des postes d’autorité convoités et occupés par des gens qui s’en servent, à leur insu sans doute, pour soigner leurs déséquilibres psychologiques. Paul Villach

(1) « Au bas de l’échelle », un film écrit par Fabienne Lesieur, réalisé par Arnauld Mercadier, avec Vincent Elbaz (Thibaut Morvanec), Helena Noguerra (Mariette), Claude Brasseur (M. Morvanec, patron de l’usine Morvanec et fils), Bernadette Lafont (l’épouse) Julie de Bona (Alicia, la compagne de Thibaut), Lionel Abélanski (Gilou).

http://videos.tf1.fr/telefilms/au-bas-de-l-echelle-6122170.html

(2) Le 16 décembre 1991, sur TF1, par un montage excluant la salle de réunion et reconstitution des questions en studio, M. Poivre d’Arvor avait fait croire qu’il avait obtenu une interview exclusive de Fidel Castro, alors qu’il s’agissait d’une conférence de presse publique.



19 réactions


    • SamAgora95 SAMAGORA95 11 novembre 2010 12:40

      Je ne suis pas musulman et pas religieux du tout en fait, mais quel est l’intérêt d’ajouter MAHOMET dans la liste ? votre message serait passé sans cette provocation ! A moins que je me trompe sur le veritable but de ce commentaire.


      Il y a 2 milliards de musulmans sur terre, si c’était une religions aussi mauvaise que vous semblait le penser, la terre serait à feu et à sang.

      D’une certaine façon elle est aujourd’hui (je vous l’accorde) ; financièrement, guerre d’Irak et autres, injustice en Palestine, tout cela ne sont pas le fait de musulmans, mais pour la plus part de lobby Chrétien et juif.

      Arrêtez TF1. Vous verrez plus clair


    • Shaytan666 Shaytan666 11 novembre 2010 12:59

      Je vous l’accorde, je suis Belge, noble et d’extrême droite, donc c** mais j’ai absolument rien compris à votre commentaire, quel est le rapport avec le téléfilm ?


    • globulos nilasse 11 novembre 2010 23:19

      jeanyvesrobert alias calmos alias des pseudos bidons par brouettes entières,il a même eu la flemme de trouver une autre photo de profil que celle d’un de ses anciens pseudo. il est la caricature du beauf monomaniaque qui voit la main de l’islam a peu près partout. une coupure d’électricité dans la drome,les pêcheurs du Finistère bloquant un port,une fracture du péroné dans les alpes en pleine saison de ski ou une facture qui arrive au mauvais moment,vous cassez pas la tête,c’est de la faute a l’islam. maintenant il tente même de faire des listing historiques des grands hommes (en distribuant les bons et les mauvais points)en mettant dans le même sac Néron ou Mahomet ( il y a autant de similitude entre ces personnages,qu’entre une salamandre et une méduse) en utilisant des points godwyn a tour de bras. étrangement,je crains ( en fait j’en ai rien a battre ) qu’il ne se rende pas compte que son « grotesque » n’ait l’effet inverse que celui qu’il désire. son anti-islam délirant me rappelle l’antisémitisme systématisé a toute personne critiquant israel. pov type.


    • pens4sy pensesy 12 novembre 2010 05:36

      ah c’est ca, le greffier borgne ....c’est tous ces pseudos !
      Merci pou l’info !


    • obismey [ Against All Authorities ] obismey [ Against All Authorities ] 12 novembre 2010 11:16

      Calmos ou Jeanyvesrobert ( qu’importe son pseudo ) dit beaucoup de conneries ! Mais pour une fois son raisonnement sur MAHOMET ( je ne parle pas du coran et de la réligion ) est juste !

      - MAHOMET le prophete est un saint  ! Son message est porteur de paix !

      - MAHOMET l’esclavagiste, le chef de guerre, le sexiste ne vaut pas mieux que certains dictateurs ! Je rappelle que ce raisonnement est fait à l’aune de notre société ACTUELLE ! Mais si on considère que certaines valeurs sont universelles et intemporelles cela tient la route aussi !

      Cordialement !


  • Dionysos Dionysos 11 novembre 2010 12:29

    Cette fiction, qui nous donne une vision idéalisée d’une PME, ne résonne-t-elle pas « bizarrement » face à la réalité de liquidation judiciaire d’une entreprise telle que Vogica ?


  • Eusèbe 11 novembre 2010 13:11

    Le 9 novembre 1990 ? Est ce une uchronie ?


    • Paul Villach Paul Villach 11 novembre 2010 14:42

      @ Eusèbe

      Vous aurez corrigé cette coquille de vous-même. Il s’agit bien de 1970. Paul Villach


    • Paul Villach Paul Villach 11 novembre 2010 17:02

      Voici la réaction du réalisateur du film « Au bas de l’échelle », Arnauld MERCADIER, à mon article :

      « Monsieur,
      je suis le réalisateur de »Au bas de l’échelle" et tenais à vous remercier chaleureusement pour votre article et l’analyse que vous faites de ce film, servi par des acteurs exceptionnels.

      Merci de votre ouverture d’esprit car j’ai fait ce film sincèrement, et j’ai été déçu de la réaction de Télérama qui ne peut se placer de manière positive sur un programme fiction comédie sur TF1 : ils ne voient que les lourdeurs et caricatures qui sont des passages obligatoires dans la comédie - par le contraste que ce style nous impose - et n’ont su regarder le fond.

      J’attendais des critiques négatives car elles peuvent aider à se construire mais ils sont restés dans la superficialité des lieux communs. Vous, en revanche, en plus d’être positif vous éclairez mon film d’arguments qui résonnent et me font grandir pour le suivant.
      Alors merci beaucoup ! « 

      1- Télérama ne doit pas savoir ce qu’est une fable avec ses symboles qui sont par nature stylisés : c’est ainsi que ce film acquiert une portée universelle au lieu de stagner dans l’anecdote. La Fontaine en est l’exemple.

      2- Quant au comique de farce par quiproquo, il est ici au service de la fable et n’est jamais une fin en lui-même. Cela tient de la prouesse à la Molière !

      Je souhaite à Arnaud Mercadier, à sa scénariste Fabienne LESIEUR comme à toute l’équipe de »Au bas de l’échelle« , et en particulier aux jeunes acteurs (Vincent Elbaz, Helena Noguerra, Julie de Bona, Lionel Abélanski ) qu’ils continuent de nous enchanter en restant sur ses sommets : leur film montre que eux sont »au haut de l’échelle". Paul Villach


  • olivier cabanel olivier cabanel 11 novembre 2010 18:54

    Paul,
    il y a longtemps que j’ai fait l’impasse sur TF1, et à lire votre article, j’en viendrais presque à le regretter, mais je ne doute pas un instant qu’il soit possible de ce procurer un dvd de ce film qu’il faut, comme vous l’expliquez, lire entre les lignes.
    merci de cet article.


  • Paul Villach Paul Villach 11 novembre 2010 19:31

     @ Olivier 

    Oui, c’est une pépite trouvée par hasard sur TF1, lundi dernier.
    Il est étonnant que ce film ne fasse l’objet d’aucune critique dans les médias. Ceux-ci se contentent seulement de mentionner qu’il a réuni une large audience.

    Je le tiens pour un très grand film. Que c’est difficile de traiter un sujet si grave avec humour et en usant d’un comique qui jamais n’est gratuit !... Du Molière, vous dis-je ! « Tartuffe » n’est pas loin !

    J’ai demandé à Arnauld Mercadier, le réalisateur qui m’a adressé un courriel en réponse à mon article, si son film allait bientôt sortir en DVD, il ne le savait pas encore.

    Mais dans l’attente vous pouvez le retrouver sur Internet. J’en donne le lien en notes.
    Il suffit de taper le titre du film avec TF1 sous Google. Le film peut être intégralement visionné pour l’instant. Paul Villach


    • Emmanuel Aguéra LeManu 14 novembre 2010 00:52

      C’est ça mon problème... streamer sur TF.fr... J’attendrai. Ceci-dit, bon article, merci du filon.


    • Emmanuel Aguéra LeManu 14 novembre 2010 14:05

      Rebonjour
      J’ai craqué, je viens donc de regarder TF1 (en différé) pour la première fois depuis des années. Merci Paul, j’ai passé une heure très agréable. Le monde à l’envers ....exactement. Ceci dit, je n’avais peut-être plus besoin de voir le film, après avoir lu l’article mais les plans y sont plus courts que vos phrases cher Marcel.
      Espérons que parmi les innombrables degrés où l’on peut prendre cette fable, se trouve l’indice d’un renouveau de « prisme » chez TF1. Sinon, il y a de la purge dans l’air, Estrosi a dû en bouffer son casque. Merci Paul à bientôt. Et sans rancune.


  • camélia camélia 11 novembre 2010 23:14

    Comme vous dites c’est le monde à l’envers parce que moi regarder TF1 il y a belle lurette enfin vous comprenez :) à la lecture de votre article il se peut que je fasse un petit effort......ce téléfilm m’a l’air assez original pour être vu....


  • pens4sy pensesy 12 novembre 2010 05:29

    TF1 même pas que je vais regarder cette chaine qui pue.
    Alors ailleurs ?


  • obismey [ Against All Authorities ] obismey [ Against All Authorities ] 12 novembre 2010 11:17

    Calmos ou Jeanyvesrobert ( qu’importe son pseudo ) dit beaucoup de conneries ! Mais pour une fois son raisonnement sur MAHOMET ( je ne parle pas du coran et de la réligion ) est juste !


    - MAHOMET le prophete est un saint  ! Son message est porteur de paix !


    - MAHOMET l’esclavagiste, le chef de guerre, le sexiste ne vaut pas mieux que certains dictateurs ! Je rappelle que ce raisonnement est fait à l’aune de notre société ACTUELLE ! Mais si on considère que certaines valeurs sont universelles et intemporelles cela tient la route aussi !

    Cordialement !


  • Francis, agnotologue JL 14 novembre 2010 09:56

    Bonjopur Owen,

    Vous écrivez, je cite : « ... étudier, avec les cadres de la PME, les conditions possibles du passage aux 35 heures (...) une charrette de licenciement (étant) prévue à la clé. »

    Ne trouvez-vous pas ça bizarre ?Je dirais même contradictoire. En effet, le passage aux 35 heures est par principe antinomique des licenciements. Faire accroire le contraire c’est mal dire les choses, ajouter aux malheurs du monde !

    @ Paul Villach, j’ai essayé de comprendre où vous vouliez en venir avec un tel titre. Trop compliqué pour moi, je n’ai pas pu finir, désolé.

    En ravanche, dans le cadre de votre théorie de l’information, je vous propose de méditer sur cette phrase d’Owen, et peut-être le scénario du fim cité si Owen est factuel. Car pour ceux qui ignorent ce qu’étaient « les 35 heures » ce résumé constitue une information, n’est-ce pas ?


  • béatrice lochet 14 novembre 2010 15:01

    Bonjour à vous

    Je ne regarde pas TF1 et c’est le presque hasard d’un dimanche matin gris qui m’a conduite à voir ce téléfilm dont vous faites une élogieuse critique.
    Je suis surprise, non que je n’ai pas passée un agréable moment, avec la glotte parfois serrée par les ressorts qu’il met en scène. Mais parler de pépite me semble si excessif quand il s’agit d’un conte aux ficelles universelles. Conte sur un rite initiatique et l’amour qui sauverait même les entreprises quand le loto de la rencontre exceptionnelle si infiltre. Le destin exceptionnel de l’ouvrier ou d’un autre relève d’une élection de la chance. Cela traduit bien c’est juste, ce qui se trame dans les têtes de beaucoup de nos concitoyens. Du vrai TF1


  • slipenfer 14 novembre 2010 18:14

    @ l’auteur
    vos critique sont acceptable, mais il manque un peu de percutions  smiley
    je suis sympa
    augmentez la dimension de vos chemises.


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