L’astéroïde 2012 TC4, moins dangereux que Kim Jong-un et Donald Trump
2012 TC4, un astéroïde de 10 à 30 mètres devrait passer entre la Terre et la Lune. Sauf que, ce petit caillou découvert le 5 octobre 2012 a été observé seulement pendant 7 jours. Depuis il voyage incognito et plonge les scientifiques dans l'incertitude. Selon la NASA, 2012 TC4 devrait passer "entre la Terre et la Lune à une distance comprise entre 6.760 et 274.000 kilomètres de nous". Autant dire un saut de puce pour une crotte de mouche.
Donc, si les calculs des savants s'avèrent être fiables nous ne risquons rien pour cette fois. Le danger sur terre est cependant bien présent. Car, face aux provocations de la Corée du nord, il n'est pas impossible que Donald décide un de ces jours de jouer au Mickey avec sa panoplie nucléaire et déclenche " le feu et la colère". Mais non, ne craignez rien la troisième extinction de notre espèce n'est pas pour tout de suite. Vous savez bien comment ça se passe aux Etats Unis lorsque le Président devient trop dangereux... On trouve une solution ! À moins que la Chine et la Russie s'occupent avant du parano de Pyongyang, peut-être pas si fou que ça
De toute façon, pauvres pions terriens que nous sommes, que pouvons-nous faire pour empêcher les puissants de ce monde de jouer aux échecs avec leurs bombes et notre peau. Rien ! Ou alors regarder vers les étoiles et rêver d'un monde pacifié. La peur n'évite pas le danger dit-on.
Surtout qu'un jour ou une nuit, un truc énorme d'un kilomètre ou plus, pourrait bien nous tomber sur la... Tête. C'est là que l'humain comprendra enfin toute l'utilité de l'arme nucléaire qui pourrait en théorie sauver l'humanité en faisant exploser en plein vol l'Armageddon venu du ciel. Autre solution plus réaliste qui sera d'ailleurs tenté par la NASA en 2020. Elle consistera à "lancer un impacteur cinétique de 300 kg dans l’espace. En dix-huit mois, il va rejoindre un couple d’astéroïdes tournant l’un autour de l’autre, jugés potentiellement dangereux pour la Terre. Le plus gros, Didymos A, mesure 800 m de diamètre. Sa lune, surnommée Didymoon, est un poids plume de 170 m de diamètre. Celui-ci va servir de cible. DART va le percuter en 2020, à une vitesse de 6 km/seconde. L’objectif de ce sacrifice : faire dévier Didymoon de son orbite initiale en modifiant sa vitesse".
Le danger d'une collision dans l'avenir est donc bien réelle, notre planète balafrée dans le passé en garde le souvenir et les traces. Plus récemment, le 15 février 2013, une météorite s'abattait sur Tcheliabinsk dans l'Oural. L'onde de choc avait fait un millier de blessés et personne n'avait rien vu venir.
Cependant, même si le risque d'un impact reste très faible, "nous sommes capables de recenser toujours plus d'astéroïdes potentiellement dangereux pour la Terre" grâce programme de surveillance des géocroiseurs (NEO pour Near Earth Objects).
Mais "les scientifiques de la Nasa estiment que si plus de 90 % des objets proches de la Terre mesurant plus d'un kilomètre sont déjà découverts, 90 % de la population des NEO supérieurs à 140 mètres restent à recenser". D'après l'Agence spatiale américaine, "le Système solaire serait peuplé d'environ 4.700 astéroïdes (+/- 1.500) de plus de 100 mètres de diamètre, qui pourraient un jour menacer la Terre. Les scientifiques ont basé cette estimation sur l'observation de 107 astéroïdes potentiellement dangereux".
Aujourd'hui, personne ne peut dire où et quand frappera le prochain astéroïde tueur si l'intelligence humaine ne trouve pas la solution pour dévier la course du monstre. Mais qui sait si dans 100 ans ou quelques milliers d'années, lorsque l'effroyable se produira, la terre ne sera pas déjà calcinée et sans vie. Victime d'un événement qui n'avait rien de naturel.
Ilustration de l'article (Capture d'écran/Nasa.)