L’autre avenir des surdoués
On entend souvent parler d'un Hugo, passant son bac à 12 ans, ou d'un Pierre, entrant en licence de mathématiques à 13...Mais jamais on ne parle de ces miliers de jeunes et d'adultes, qui bien qu'ayant un quotient intellectuel les qualifiant de surdoués, ne réussissent pas à trouver leur place dans notre société actuelle.
Moi Julie, 30 ans, surdouée, au RSA
Je voulais parler aujourd’hui, ou plutôt écrire au nom de tous ceux qui, comme moi, se trouvent en marge du système.
Voici un aperçu de mon histoire
Née à Lyon en 1985, mon père est syrien, arrivé en France à 20 ans il a toujours travaillé dans un groupe de presse régional. Il parle couramment français et écrit de la poésie en français. Très bien intégré, il gravit peu à peu les échelons dans son entreprise sans jamais toutefois devenir cadre. Ma mère, elle est née à Paris, blonde aux yeux bleus, elle incarne parfaitement l’image de la femme française « pure souche ».
A 10 ans je me présente pour intégrer le collège privé de ma ville en banlieue lyonnaise. Le proviseur me demande ce que je lis à l’époque, et je lui réponds « Rimbaud ». Etonné, il me corrige : « tu veux dire plutôt Rambo ? ». Il me faudra insister pour qu’il comprenne qu’il s’agit bien d’Arthur Rimbaud. Ses écrits tiennent une bonne place dans la bibliothèque de mon père, à côté des Paroles de Prévert et des Fleurs du Mal de Baudelaire.
A chaque trimestre j’obtiens les Félicitations du conseil de classe, mon père pour me récompenser m’emmène à l’auditorium voir La Flûte enchantée, ou le Lac des cygnes. Pour les options je choisis l’allemand et le latin pour être dans la classe des meilleurs élèves, bien que je n’aie aucune affinité avec ces langues. Le Brevet sera une formalité je l’obtiens haut la main.
J’intègre ensuite un des meilleurs lycées lyonnais, cette fois on m’explique que bien que je sois musulmane il faudra que j’apprenne à me fondre dans le moule de l’établissement. Je ne comprends encore pas trop ce que cela signifie mais je m’exécute. J’en profite pour arrêter les cours de piano que je prenais depuis mes 6 ans. Je suis une élève studieuse, calme et réservée. Certains professeurs se plaindront d’ailleurs de n’avoir pas entendu le son de ma voix. Je prépare un Bac ES, que j’obtiens avec mention Bien.
Je pourrais continuer en prépa d’écoles de commerce mais je suis fatiguée de toute cette pression, de cette concurrence entre les élèves, alors je décide, au grand désespoir de mon père, d’aller à l’université. Je commence une double licence AES / LEA à l’université Lyon 3, au bout de deux ans je décide de changer car cela manque trop « d’humain » pour moi. Je préfère les sciences de l’éducation. J’entre directement en troisième année de licence, que je poursuis avec un master, les deux obtenus avec la mention Bien. J’obtiens même une mention Très Bien pour mon mémoire de master professionnel en Promotion de la Santé, ce qui me permet de poursuivre en doctorat.
Parallèlement je trouve un emploi à La ligue contre le Cancer du Rhône, en CDD. Mon employeur est ravi, mais une fois le projet terminé il n’a rien à me proposer. Je trouve alors un autre poste, à Marseille cette fois, toujours en CDD pour 9 mois à 1450 euros net par mois, mais avec une promesse qu’au bout il y aura un CDI. Je suis mariée, j’ai un enfant d’un 1an. Je fais déménager tout le monde pour aller m’installer à Marseille malgré tout. Ma directrice est ravie, au bout des 9 mois pourtant au lieu du CDI elle me propose à nouveau un CDD de 9 mois. Je signe, je n’ai rien d’autre. J’adore ce travail, je suis très performante, trop peut être. J’ai trop d’idées, je fais ma thèse de doctorat sur mon temps libre, le week end et le soir quand notre fille est couchée. Mon mari a dû démissionner pour me suivre, il est au chômage et entame une formation de BTS en électrotechnique pour se reconvertir. Mes recherches de thèse m’apprennent qu’il y a des interventions plus efficaces que d’autres à mener en promotion de la santé, j’en parle à mes collègues, à ma directrice, ne comprenant pas pourquoi on utilise les subventions publiques pour continuer des actions inopérantes sur le terrain, pourquoi je dois inventer des rapports d’évaluation à remettre aux financeurs.
Brusquement de « très compétente » je deviens « trop intellectuelle », « illogique » à son goût, on ne peut plus me faire confiance, on cherche à me rabaisser, à me mettre la pression. Finalement je ne verrai jamais la couleur du fameux CDI. Je pensais pouvoir travailler pour l’intérêt général en intégrant des structures associatives…Grosse désillusion. Mon mariage prend l’eau, je quitte Marseille pour retourner vivre chez mes parents avec ma fille Alice sous le bras. Je me remets en question, qu’ai-je fait de travers ?
Je décide d’aller faire tester mon intelligence pour comprendre si j’ai véritablement un problème. Après deux heures de tests, on m’explique que je fais partie de la population à haut potentiel intellectuel, autrement dit, je suis censée être « surdouée ». Oui, peut être…mais je suis maintenant au chômage. J’envoie une cinquantaine de candidatures pendant mes deux années de chômage, je passe quelques entretiens mais on me recale souvent parce que je n’ai pas le permis de conduire. Je me rends compte que cela constitue un handicap dans notre société actuelle, même si ça ne m’a jamais manqué. J’en parle au conseiller Pôle Emploi :
- Ah désolée, vous touchez déjà trop d'allocation, on ne peut pas vous le financer.
Quand ce n’est pas le permis, on m’explique qu’ils ont contacté mon ancienne directrice et qu’elle n’a pas une haute opinion de moi…Je comprends que je dois faire une croix sur le secteur de la promotion de la santé et me réorienter. J’en parle de nouveau au conseiller Pôle Emploi :
- Ah désolé, vous êtes déjà trop diplômée, on ne peut rien pour vous.
Bon voilà, je fais quoi ? Je décide de créer une auto-entreprise et de devenir coach scolaire, en me disant qu’après tout, ce que j’ai le mieux réussi dans ma vie ce sont mes études, alors je vais aider les jeunes à réussir les leurs. Seulement il faut de l’argent pour louer un cabinet, j’ai à peine de quoi vivre. Je n’ai plus d’allocation chômage à présent, je suis au RSA, je touche 450 euros, 150 euros de pension alimentaire, et 350 euros d’allocation logement. Je paye un loyer de 615 euros pour le deux pièces dans lequel je vis avec ma fille près de chez mes parents, je n’ai pas voulu la changer d’école après notre séparation, pour ne pas la traumatiser davantage. Alors je monte mon projet et vais voir l’ADIE, une agence d’aide à la création d’entreprise. Ils me félicitent pour mon idée innovante, et m’accordent un prêt. Je dois rembourser 120 euros par mois pendant 3 ans. Chaque mois je suis à découvert, et les rares clients que je reçois payent à peine les 250 euros pour la location du cabinet deux jours par semaine. Je fonctionne ainsi pendant 1 an, puis décide de renoncer au cabinet et de recevoir les clients chez moi, dans mon salon, qui est déjà ma chambre.
A côté de ça, je me suis mise à écrire de la poésie moi aussi, j’autoédite deux recueils, et puis un essai sur le coaching scolaire pour aider les parents à accompagner leurs enfants même s’ils n’ont pas les moyens de se payer un coach. J’ai appris à créer des sites internet car je n’ai pas les moyens de faire appel à un professionnel, je me suis formée au référencement web en autodidacte, je voudrais me former davantage alors je demande au référent RSA un financement :
- Ah désolé, il n'y a plus de crédits pour les formations, on nous a tout supprimé.
Je décide alors de renoncer. Je termine le remboursement de mon prêt et cherche une activité professionnelle plus « en vogue » qui me permettra enfin de vivre confortablement, et d’être disponible pour ma fille qui est en CE1 à présent. J’opte pour un DU de l’université de Nanterre pour devenir chef de projets E-Learning, ça me semble un bon compromis. Seulement c’est 3500 euros l’année, je ne les ai pas.
Je retourne voir le référent RSA qui me répond toujours qu’il ne peut rien pour moi. Alors je trouve un stage de 7 mois, le temps de la formation dont la gratification (500 euros / mois) me servira à payer la formation. Seulement un problème se pose encore : si je déclare cette somme, la CAF réduira mon RSA, or je ne peux pas me le permettre.
Je retourne encore une fois voir le référent pour lui demander quoi faire, il ne sait toujours pas. Il ne peut pas me dire de combien sera amputé mon RSA, ni qui contacter pour expliquer ma situation, alors voilà. J’en suis là. Entre temps ma propriétaire a décidé de reprendre son logement. J’ai 6 mois pour trouver quelque part où aller avec ma fille. Le dossier de logement social a été déposé il y a 6 mois en préfecture, je fais soit disant partie des cas prioritaires, et pourtant je n’ai toujours rien. Je prie fort en me disant qu’il y a forcément une solution qui va arriver, et je me demande encore pourquoi ?
Pourquoi cette société laisse des personnes comme moi sur le carreau simplement parce qu’ils ne rentrent pas dans les clous ?
Mon cas n’est pas isolé, j’ai un QI de 130 et au lieu de le mettre au service de la France, je me retrouve à quémander un travail et un logement. Je n’ai rien fait de mal, je n’avais pas de grosses difficultés à la base. J’ai simplement eu le malheur de vouloir faire au mieux toute ma vie, de rester intègre.
Je crois qu’il est temps de faire bouger les choses, la France ne peut plus se permettre de laisser filer ses cerveaux à l’étranger ou de les laisser choir sur le trottoir. Il est temps de changer le regard que nous portons sur ceux qui sont en dehors du système. Parmi eux, il y a de grands peintres, de grands écrivains, de grands pédagogues, de grands ingénieurs, de grands logisticiens…Nos cerveaux à hauts potentiels nous aident à voir en dehors des cadres, à trouver des solutions innovantes, à être créatifs, et nous ne demandons pas mieux que de les mettre au service de notre société. Alors laissez-nous enfin une place ! Ouvrez-nous la porte de vos administrations, de vos entreprises, de vos associations, pour que nous puissions vous apporter notre sensibilité, notre vivacité d’esprit et notre humour. Je vous remercie.
403 réactions
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@lbireo
7 octobre 2015 01:22
@Agafia
pas si cliché que ça votre discours !
je suis d’accord, on apprend de tous !
la suite, c’est de choisir d’agir ou de rester passif.
doit-on garder pour nous tout ce que l’on apprend ou en faire profiter les autres ?
that’s the question... -
bakerstreet
5 octobre 2015 13:16
Lire la suite ▼Les surdoués....Mot qui n’existait pas avant, un peu tout de même ambigu, car supposant qu’il y aurait des sous doués, et d’un autre coté une sorte d’écume..Mais l’écume portée par le vent finit par retomber dans la vague. Et plus dur alors est la chute. J’ai tendance à penser que l’école ne trouve que ce qu’elle veut bien trouver, c’est à dire à révéler des gens qui lui ressemblent. Je n’ai pas dit des cerveaux, mot que j’ai en horreur, autant dans sa limitation que de ce qu’il signifie, une enveloppe conquérante coupée de l’émotionnel, et d’autres formes d’intelligences et de compréhension, qui se développeront à la sortie de l’école. Alors on s’apercevra que celui qu’on pensait être un « parfait crétin », un « sous doué » à dans cette nouvelle serre des capacités inédites, qui l’étonneront lui même, tellement plombé par des messages de dévalorisation....
Sous doués et sur doués, mêmes combats...Celui de considérer l’enfant comme une monstre, une exception, de l’extraire de la compréhension commune, de modifier son potentiel en posant sur lui un regard spécifique. Tout cela pour dire ce que je pense de ce fameux QI, qu’il convient à mon avis de prendre avec un peu de distance ! Car Rimbaud n’était pas qu’un cerveau et se moquait bien de ceux de l’académie..Cela n’est qu’une digression. On ne peut être qu’attristé par quelqu’un qui a du mal à trouver sa place, qui tombe de haut comme on dit, en dépit de ses qualités qui apparemment tiennent autant du cerveau bien fait qu’au cerveau bien plein.Pour ne rien dire du dynamisme. De ce que cette société nous montre dans sa vitrine, et dans ce qu’il y a en magasin, il y a un gouffre, et parfois c’est une saison en enfer.La France a régressé, elle s’est ratatiné, est revenu presque à l’ancien régime où l’on vendait des charges. A ceci près que la règle était connue et admise alors. Ce qui n’est plus le cas : Les chaises à porteurs passent sur la grande avenue. L’ascenseur social est tombé en panne, et même si vous avez de bonnes jambes, on vous dira que c’est la règle, que vous n’avez pas le droit de prendre l’escalier pour le monter quatre à quatre.Mais gardez en vous le gout de la poésie, contrairement à Arthur.C’est elle qui vous permettra de voir au delà des apparences, les iles.« Les iles », un très bon bouquin d’ailleurs de Jean Grenier, un de ceux aussi qu’on garde, et qui nous permettent de garder un regard droit.-
@lbireo
7 octobre 2015 01:57
@bakerstreet
je trouve aussi que le terme de surdoué n’est sans doute pas le mieux adapté.
et celui de sous-doués ne l’est pas davantage.
nombre d’enfants « précoces » (perso, je préfère « différents ») incompris ont vu leur parents incités à les placer dans des instituts pour enfant retardés. pourtant le soucis ne venait pas d’eux mais d’un système éducatif inadapté.
chacun a des facilités dans un ou plusieurs domaines et des carences dans d’autres.
faut-il pour autant tous les rabaisser ou les isoler ? travailler à l’amélioration de leur compétences ne serait-il pas plus bénéfique que de les traiter comme des sous-m....s ? (pardonnez-moi l’expression !)
quid alors de cette poésie qui permet de voir au delà des apparences ?
comme lecture je vous recommande « l’ultime secret » de Bernard Werber. non pour le final, mais pour ce qu’il y est dit sur le fait d’utiliser au mieux les compétence des personnes, quelle qu’elles soient.
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christophe nicolas
5 octobre 2015 13:33
Vous savez, le monde du travail est gangrené par la cupidité, l’ambition, le pouvoir de nuisance, la prévarication.... Le mérite y est fort peu apprécié suivant des critère sains, il y a du non dit, de l’hypocrisie.
Ce sont les hommes qui font ça car ils n’ont pas la foi, Dieu ne juge pas comme les hommes, il juge les hommes...Et la petite, elle est en bonne santé ? Il ne faut pas l’embêter ces histoires de grands, il faut lui donner l’espoir.-
Julie
5 octobre 2015 14:05
@christophe nicolas Merci de vous soucier de ma fille, elle va très bien, je témoigne aujourd’hui pour qu’elle voit que je me suis bougée jusqu’au bout pour faire en sorte que le système éducatif change, que le monde professionnel change, et qu’elle puisse être fière de moi.
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Fergus
5 octobre 2015 13:40
Lire la suite ▼Bonjour, Julie
« Ouvrez-nous la porte de vos administrations, de vos entreprises, de vos associations, pour que nous puissions vous apporter notre sensibilité, notre vivacité d’esprit et notre humour. »
Disons plutôt « aptitudes » car pour ce qui est de l’« humour », ce n’est pas forcément le point fort des surdoués dont beaucoup sont égotistes. La « vivacité d’esprit » n’est pas non plus toujours au rendez-vous chez ceux qui ont développés des compétences très ciblées. A cet égard, j’ai l’exemple d’un cousin ingénieur dont je ne sais pas s’il est un « surdoué », mais qui est extrêmement brillant en maths et physique, mais d’une nullité affligeante sur les questions de sociologie.
J’ai deux petit-fils, l’un que je qualifierais de « normal » au sens où il est à l’unisson de ses camarades da classe, et un autre - l’aîné - qui est probablement « surdoué » si l’on en juge à sa capacité à apprendre et à mémoriser de multiples choses (à 3,5 ans, il savait déjà lire l’heure tant sur les cadrans traditionnels à aiguilles que sur les cadrans digitaux sans que quiconque ait cherché à lui enseigner cela). Et très franchement, j’ai quelques inquiétudes pour lui car sa soif de connaissances et sa rapidité d’esprit lui valent quelques jalousies à l’école. Par chance, il n’est pas asocial et ne semble pas affecté par l’ostracisme qu’il lui arrive de subir de la part de certains de ses camarades. Mais cela pose quand même des questions pour l’avenir.
Je rejoins un peu Nycolas dans son commentaire ci-dessus : le chômage n’est pas l’apanage d’une catégorie de travailleurs. Et l’expérience à montré aux employeurs et aux responsables de ressources humaines (j’ai un temps travaillé dans ce domaine) que ni le QI très élevé ni la surabondance de diplômes ne sont des garanties d’intégration dans les équipes professionnelles et de réussite dans des activités certes techniques (ce mot employé au sens large) mais faisant appel à un « feeling » parfois nettement plus présent chez des employés au cursus ou au profil a priori plus banals.
Cela dit, je ne doute pas de vos qualités, et votre article montre que vous êtes capable de vous poser des questions et de réorienter votre parcours, fut-ce dans la difficulté. C’est pourquoi je suis persuadé que vous parviendrez à surmonter cette phase précaire, ne serait-ce qu’en posant sur votre fille le regard d’une mère qui veut le mieux pour elle et qui, par conséquent, saura se montrer en capacité de s’adapter aux réalités d’une société par toujours très habile dans la reconnaissance des personnes.
Cordialement.
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Julie
5 octobre 2015 14:09
@Fergus
Merci d’avoir pris le temps de répondre à mon article. Effectivement la capacité d’adaptation, les compétences relationnelles sont des clés de l’intégration, mais au delà de cela, j’ai le sentiment que nous devons tous être standardisés pour faire partie de cette société, or je crois vraiment que chacun a sa place tel qu’il est, et que la diversité des profils est un atout. Il y a des pays où cette question se pose beaucoup moins qu’en France, alors pourquoi dans ce pays les choses sont tellement verrouillées ?
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cevennevive
5 octobre 2015 13:42
Lire la suite ▼Bonjour Julie,
A mon avis, ce n’est pas parce que vous êtes surdouée que vous souffrez dans votre vie professionnelle, c’est parce que vous êtes différente !Différente de ces gens robotisés, vénaux, sans scrupules et serviles...Quant aux « surdoués », je pense qu’il est primordial qu’ils ne le sachent pas.Lorsque, en 6e, l’un de mes professeurs m’a fait passer un test et a découvert que j’étais un peu au-dessus des autres, et comme c’était un prof intelligent et sensible, il ne m’a rien dit. Il a seulement prévenu ma mère et mon père (ouvrier mineur de charbon) qu’il fallait me laisser faire des études car j’étais douée pour apprendre.J’ai fait des études. J’ai aimé cela. Mais la vie m’a apporté autant d’aléas, de problèmes sentimentaux, professionnels ou existentiels qu’elle en a dispensé aux sous-doués ou aux normaux...La seule chose qui m’a distinguée c’est ma super sensibilité et ma colère devant ceux qui se mentent, qui mentent aux autres et qui pratiquent l’hypocrisie comme on respire.J’ai soixante-dix ans, je puis désormais vous parler ainsi : ne dites jamais à votre fille qu’elle est surdouée, ne prononcez même pas ce mot devant elle. Elle est déjà éventuellement « différente ». Point n’est besoin de l’isoler encore davantage du troupeau. Elle risque d’en souffrir plus encore.Bon courage Julie !-
Julie
5 octobre 2015 14:10
@cevennevive. Merci beaucoup de votre témoignage, je prends note de vos conseils. Ma fille est métisse franco-syriano-guinéenne alors autant vous dire que la différence elle risque déjà de bien la ressentir malheureusement
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cevennevive
5 octobre 2015 16:26
Lire la suite ▼@rocla+
Bonjour mon ami,ça va. Je sors seulement de deux mois de panne et de controverses avec mon fournisseur informatique. Voulez-vous le nom : SFR qui, uniquement occupé par son mariage avec Numéricable a été incapable de rétablir ma neufbox et ma ligne fixe.Orange est venue à mon secours. Et me revoilà.En attendant, il faut que je me batte encore pour me faire rembourser ces deux mois d’impéritie...Qu’on se le dise !Bien à vous. -
foufouille
5 octobre 2015 18:46
@Garance
l’idéal est d’acheter un modem règlable ce qui permet de se servir d’internet en cas de problème. une alimentation de dépannage est utile aussi.
free, c’est pas mal. zéro problème. -
alinea
5 octobre 2015 20:39
Bonsoir cevennevive,
On pense pas aux pannes quand on ne lit plus quelqu’un, on espère juste qu’il va bien,enfin, à peu près !!
Si tu en avais parlé, je t’aurais dit pour SFR !! et free aussi... pour les intéressés. C’est génial, moins cher, mais, à la moindre panne !!!
Vraiment très heureuse de te « revoir » !!
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cevennevive
6 octobre 2015 08:21
@alinea,
Salut ma belle,Merci pour ton amitié. A bientôt de te lire ! -
germon
6 octobre 2015 09:42
@alinea
Bonjour,
Chez FREE depuis la grande époque des modem RTC, jamais de problèmes et toujours un bon accueil. Il est vrai que j’utilise les Logiciels Libre depuis 15 ou 20 ans et eux aussi, non ?
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alinea
6 octobre 2015 11:45
@germon
Je ne dis que ce que les « free » qui l’ont quitté m’ont raconté !!!
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Yanleroc
6 octobre 2015 12:23
« On pense pas aux pannes quand on ne lit plus quelqu’un »on pense qu’il est mort tout simplement, vu la moyenne d’âge ! -
Yanleroc
6 octobre 2015 17:19
Bonjour Alinéa,
l’humour, c’est ce qui nous sauve, et peut nous rassembler .« S’il faut aller au cimetière,J’prendrai le chemin le plus long,j’ferai la tombe buissonnière,J’’quitterai la vie à reculons,Tant pis si les croqu’-morts me grondentTant pis s’ils me croient fou à lierJe veux partir pour l’autre monde,Par le chemin des écoliersJe veux partir pour l’autre monde,Par le chemin des écoliers. »
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troletbuse
5 octobre 2015 14:26
@Julie
Non, je fais ça bénévolement. Pas comme Fergus qui travaille pour Hollande -
leypanou
5 octobre 2015 14:58
@troletbuse
« Non, je fais ça bénévolement. Pas comme Fergus qui travaille pour Hollande » : pourquoi vous ne rajoutez pas pour renverser Bachar al-Assad pendant que vous y êtes ? -
Fergus
5 octobre 2015 15:25
Bonjour, troletbuse
Si vous trouvez un article de ma part, ou même un commentaire qui démontre que je travaille pour Hollande, je vous paie un séjour d’une séjour d’une semaine à Kerglintin-Tréboul.
La différence entre nous : je ne suis pour personne alors que vous êtes contre tous !
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troletbuse
5 octobre 2015 16:56
@Fergus
Donc vous travaillez bénévolement pour Hollande, c’est encore pire. -
troletbuse
5 octobre 2015 17:20
@leypanon
pourquoi vous ne rajoutez pas pour renverser Bachar al-Assad pendant que vous y êtes ?
Parce que ce serait un pléonasme
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Fabrizio
5 octobre 2015 14:18
Lire la suite ▼Chère Julie,
Ton témoignage est à la fois touchant et rageant. Touchant car les vies accidentées le sont et rageant car on lit l’incompréhension totale du fonctionnement de cette société (bon ou mauvais, ce n’est pas la question) et plus généralement des hommes et des femmes.
Ce que je vais te livrer est mon intuition, ne cherche pas à savoir si c’est vrai ou faux, c’est une intuition basée sur ce tes dires, forcément incomplète et imprécise, à prendre telle quelle.
Nous ne sommes pas égaux à la naissance, nous devons faire avec ce que l’on a, parfois on né avec beaucoup, parfois avec très peu. Mais heureusement jamais sans rien. L’éducation que nous avons est toute aussi importante, des parents impliqués dans l’instruction donneront de meilleurs résultats que des parents préférant laisser cette charge à la TV.
D’après les commentaires précédents, tu as de nombreuses pistes de réflexion qui te sont proposées, je vais essayer d’en synthétiser quelques-unes. Ton libre arbitre prendra ensuite le relai.
Parcours scolaire : visiblement bien adapté aux conditions scolaires, tu as suivi à la lettre tous les bons conseils de l’éducation nationale. Malheureusement personne ne te dis clairement qu’il faut se poser cette question : quel métier que je veux faire en fonction de mes envies et possibilités mais également en fonction de travail disponible ? Bref en fonction de ce désastreux « marché de l’emploi ». Qui veut me payer pour ce que je sais faire ? Où est mon équilibre entre aimer mon travail et manger à la fin du mois ?
Relations humaines : La difficulté des relations a été évoquée avec justesse par d’autres commentateurs. Une capacité de réflexion puissante permet d’arriver à des conclusions plus rapidement que la moyenne. Cette capacité effraie la plupart du temps. L’exemple de la directrice du CDD est significatif, à avoir trop de bonnes idées on effraie l’autre qui ne comprend pas. Sa conclusion du « trop intellectuelle » dit simplement que tu faisais plus que ce que l’on te demande. En d’autres termes, tu débordais dans tes responsabilités et elle a vu une concurrente potentielle.
Déracinement : il est très difficile d’affronter (oui c’est un combat) ce monde seul. Nous avons tous des hauts et des bas. Les périodes de doutes se déroulent plus facilement avec le soutien de ses proches. Est-il justifié de sacrifier tes amis, ta famille, ton milieu, ta vie pour un contrat de travail à 300km ? Comment peser les avantages, les inconvénients ? Sur quelle durée ?
Société : La relation avec les fonctionnaires d’état (RSA, CAF, Pole emploi etc.) ne t’a pas semblé satisfaisante. Humainement les personnes qui t’aident ne peuvent pas s’investir autant que tu le souhaiterais. Gardons à l’esprit qu’ils n’ont quasiment que des accidentés de la vie à gérer. S’ils font plus, ils y laissent des plumes émotionnellement parlant. Alors leur première protection c’est les décisions des directions : plus de crédit disponible, nous avons des gens dans une pire situation (sans diplôme), etc.
Il y aurait bien entendu beaucoup plus à dire, mais la force d’Internet est d’avoir à disposition un brainstorming mondial, chacun donnant ses vérités sans fioriture. L’inconvénient c’est que le temps se raccourcissant, les esprits repartent rapidement sur autre chose.
A la fin de la lecture de ton témoignage une citation m’est naturellement venue, et je terminerai par ça. Discours de JFK lors de son investiture le 20 janvier 1961 : « ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais bien ce que vous pouvez faire pour votre pays. »
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Julie
5 octobre 2015 14:28
@Fabrizio, merci pour cette synthèse. Ma volonté en livrant mon témoignage, chose qui fut d’ailleurs difficile car je suis quelqu’un de pudique, est de faire prendre conscience au plus grand nombre des incohérences du système. Je suis responsable des choix de vie que j’ai fait, je n’ai pas voulu renier mes principes, j’ai voulu faire confiance à une directrice qui promettait un CDI, j’ai voulu faire avancer une association sans faire attention aux enjeux politiques, je ne regrette rien et j’ai encore la possibilité grâce à tout cela de me regarder dans un miroir. Je ne cherche pas à ce qu’on vienne toquer à ma porte avec un CDI à 3000 euros par mois, je cherche simplement à éveiller les consciences d’un maximum de personnes afin qu’on puisse se mobiliser ensemble pour organiser une véritable réflexion sur la prise en compte de ces problèmes et que cela aboutisse à des réformes de notre système.
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Yanleroc
6 octobre 2015 12:40
@Julie
Ah mais c’est bon , tout le monde ou presque, est déjà vachement éveillé ici, 2 fois plutôt qu’une !Si vous voulez éveiller d’autres consciences, va falloir intégrer vite fait le monde du travail, c’est là qu’il y a du pain sur la planche.je crois savoir, mais je ne suis pas sûr, que d’autres s’y sont attelés, mais y a longtemps déjà ... -
@lbireo
8 octobre 2015 02:18
@Yanleroc
vous voulez parler de ceux qui ont un diplôme d’ingénieur ou plus et qui se retrouvent à faire des sandwichs chez Mcdo ?
vous avez peu-être la chance d’avoir un emploi stable, mais faudrait voir à pas insulter ceux qui n’ont pas votre chance !
le marché de l’emploi est un peu mort depuis plus de dix ans ! et quand vous voulez faire une formation, on vous dis « ça c’est porteur ! »
et une fois la formation finie, ben en fait c’est pas porteur du tout !
y’a 100000 personnes à qui on a fait le coup ! par conséquent, y’a plus de postes !
ou alors vous vivez dans un rêve et il serait temps de programmer votre réveil. -
Yanleroc
9 octobre 2015 01:32
@@lbireo
Mais est-ce que j’ai jamais dit le contraire ? De une, je ne suis pas un privilégié, de deux, je dis qu’au lieu d’essayer d’ ouvrir les consciences ici sur AV, ou les gens sont déjà au courant de pas mal de choses,il vaudrait mieux le faire auprès des travailleurs qui eux n’ont pas le temps d’ accéder à l’information alternative.Il n’y a rien d’insultant là dedans.
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wesson
5 octobre 2015 14:27
Lire la suite ▼Bonjour l’auteur,
votre cas me rappelle un peu mon cas personnel.Je n’oserai pas comparer mon intelligence - que je n’ai jamais faite mesurer, mais que j’estime modeste - à la votre qui est reconnue supérieure.Il s’agit plutôt du parcours professionnel. Pas assez ceci, trop cela, c’est le lot commun des personnes que l’on ne veut - ou ne peut pas faire travailler. J’en ai eu mon lot plus que de raison.Ce n’est en tout cas pas à prendre de manière personnelle, mais traduit juste la réalité du marché du travail, dans sa dégradation actuelle. Une étude récente faite par l’APEC a montré que le marché des cadres traditionnellement plus épargné était lui aussi largement touché par l’atonie actuelle : Salaires ayant baissé de 9% en moyenne depuis les 10 dernières années, emplois de plus en plus précaire, perspectives alarmantes, tout y est pour montrer que cette classe très éduquée souffre de plus en plus pour accéder au marché du travail.Pis, vous cumulez les handicaps : Femme, divorcée avec enfant à charge, musulmane, cela vous ferme à vous encore un peu plus le marché du travail. C’est profondément injuste, mais c’est comme cela.Je n’ai hélas aucun bon conseil à vous donner : Ayant démissionné de la totalité de mes emplois en temps que salarié, je jouit à cette heure d’une excellente situation que j’ai pu me créer d’abord par chance (celle d’arriver au bon moment sur un marché en pleine expansion), et par mes relations qui m’ont beaucoup aidés dans ce démarrage.Car j’ai l’impression que la clé maintenant est bien à ce niveau. Il n’y a plus d’ascenseur social, et pour réussir il faut certes un minimum d’éducation, mais surtout de très bonnes relations et de pas mal de chance.Surtout n’allez pas non plus croire que ailleurs c’est beaucoup mieux.En tout état de cause, je vous souhaite sincèrement de trouver votre voie.-
Julie
5 octobre 2015 14:31
@wesson. Je vous remercie de votre contribution, je suis heureuse de constater que vous avez pu franchir les obstacles sur votre chemin félicitations ! pour ma part, j’ai encore des progrès à faire en matière relationnelle afin de pouvoir me constituer un bon réseau, mais j’y travaille
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troletbuse
5 octobre 2015 14:47
Bizarre, les gens très intelligents ne sont pas religieux, en général
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wesson
5 octobre 2015 14:53
@troletbuse
c’est vrai ça, un peu comme les trolls qui n’ont pas d’arguments, en général. -
troletbuse
5 octobre 2015 17:11
@wesson
Mr Wesson, je ne dis pas ça au hasard. Un cartesien a du mal a croire en un dieu quelconque. Comme argument, j’ai fais partie de MENSA que j’ai quitté assez vite. Ca ne me servait strictement à rien. L’intelligence est souvent un frein pour la prise de décision. Un exemple : Une personne intelligente ne pourrait prendre la décision de faire la guerre en Libye où en Syrie, cette décision ne peut être prise que par des imbéciles comme Sarko ou Hollande car ces gens-là (comme disait Brel) ne voient absolument pas les conséquences de leurs actes. Et voir tous les aboutissants d’une décision empêchent souvent une personne douée de prendre une décision.
Ca vous va, Monsieur Wesson ? -
wesson
5 octobre 2015 18:10
Lire la suite ▼@troletbuse
« Comme argument, j’ai fais partie de MENSA que j’ai quitté assez vite. »Une relation d’affaire me l’as proposé, mon intelligence limitée (et peut-être aussi mon instinct de bouseux mal dégrossi de la campagne Toulousaine) me l’ont fait refuser en moins de temps qu’il n’en fallait pour que cela apparaisse poli.Je n’ai pas regretté, vu que la relation d’affaire en question s’est avéré être une planche pourrie, par extension j’ai considéré que MENSA n’en était qu’une conjuration.Sur le reste, je ne pense pas que l’intelligence soit un frein à la prise de décision, mais je suis convaincu que faire état de sa supériorité intellectuelle n’est effectivement pas une bonne chose, ou alors il faut bien choisir son auditoire. D’ailleurs, paraître un imbécile peut parfaitement faire partie de la panoplie de l’homme politique, pour se rapprocher du peuple. Cf : Georges Bush ou Nadine Morano. -
troletbuse
5 octobre 2015 19:01
@wesson
Je ne sais pas trop ce qu’est l’intelligence. Disons que j’ai bien réussi les tests, c’est tout. MENSA est juste une association qui ne débouche sur rien. La plupart des gens ici sont issus de familles de paysans ou d’ouvriers.
Pour Bush, je ne suis pas d’accord : c’est parce que c’était un imbécile qu’il a été mis au pouvoir. C’était une marionnette manipulée par les faucons. Obama n’est pas bête mais il doit également obéir aux mêmes ordres. Le temps passant, je m’aperçois que Hollande est notre Bush à nous.
Finalement, je me suis fais tout seul et j’ai pas mal réussi.
Je dirais à Julie qu’il ne faut pas trop pleurnicher, ni attendre quelque chose des autres. Il est beaucoup confortable de ne rien devoir à personne.
Me qualifiant de troll, je termine par cette citation merveilleuse de Groucho Marx :
« Je suis parti de rien pour arriver à rien, MAIS tout seul »
Wesson, a plus tard. -
Le421
6 octobre 2015 09:33
@troletbuse
Je partage votre opinion...
Et tant pis pour ceux qui ne comprendront pas.
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Radix
5 octobre 2015 14:59
Bonjour Julie
Nous sommes un peu « voisins », mon QI a été évalué à132 et je suis ravi aujourd’hui qu’il ne soit pas supérieur car ayant rencontré de « vrais » surdoués, je ne les envie pas !
En troisième il y avait dans ma classe un « vrai » surdoué QI 180 ! Un cauchemar, surtout pour lui, il passait son temps dans la cour de récré a marcher, les mains dans le dos a résoudre des équations, sans parler à personne, c’était un génie en math et un débile profond dans toutes les autres matières. J’ignore ce qu’il est devenu mais au vu de sa fermeture totale à toutes relations humaines, il n’a pu du avoir eu une vie sociale très épanouissante !
Radix
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Julie
5 octobre 2015 15:04
@Radix
effectivement plus je vieillis plus je me dis que c’est un handicap plus qu’autre chose et en plus quand on en parle on passe pour quelqu’un de vaniteux -
Radix
5 octobre 2015 15:23
Merci Julie
Je n’en ai jamais parlé de toute ma carrière, mais malheureusement, un jour j’ai gaffé j’ai dis que j’avais eu 20 au test de QI de l’armée pendant mes trois jours, heureusement personne ne m’a cru !
Et pourtant ce test était très facile et en plus si on voulait le terminer dans les temps, il suffisait de retourner le cahier et de commencer par la fin, on va plus vite quand on commence par le plus difficile en allant vers le plus facile.Radix
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Yanleroc
5 octobre 2015 23:30
@Julie
« plus je vieillis plus je me dis que c’est un handicap »Patience, normalement vers 70, 80 balais ça devrait s’arranger !Même surement avant, si vous n’ oubliez pas le « make-up » à l’aluminium plusieurs fois par jour,les courses en Supermarché,et le jogging en ville aux heures de pointe.L’eau de pluie est recommandée également ! -
Radix
6 octobre 2015 10:06
Bonjour sarcastelle
Je ne suis pas le physicien dont vous parlez ayant été toujours nul en math.
Je suis l’exact contraire du « vrai » surdoué que je cite.Je me considère comme un « cancre » parmi les surdoués !
C’est très intéressant ce que vous me dite sur les tests militaires, je n’en connaissais pas le mécanisme de calcul.
Heureusement ils ont eu la bonne idée de me réformer, je ne me voyais pas en lieutenant !Radix
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Yanleroc
6 octobre 2015 12:50
@Julie
Vous n’avez toujours pas rebondi sur le lien que je vous ais proposé en haut de page . -
Julie
6 octobre 2015 13:06
@Yanleroc
j’ai enfin vu le lien sur les programmes d’intervention climatiques et atmosphériques, vous voulez mon avis sur quoi en particulier ? Le bien fondé d’une telle association ? -
Yanleroc
6 octobre 2015 13:57
@Julie
Ben non, sur la réalité de ces épandages clandestins et quasi journaliers et généralisés sur l’hémisphère Nord.Il faut bien comprendre que ces Chemtrails sont taxés de délire par les organes officiels et la majorité de la population mise au courant.
11Septembre, Ovnis, quelle est votre position la-dessus ?..
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chantecler
5 octobre 2015 15:04
Vous savez , QI +++ ou non , le problème n’est pas là .
La personne qui veut s’insérer dans un monde de médiocres ,de suivistes avec des emplois si parcimonieux , fait peur car les places sont chères et souvent réservées aux mâles ...
Qui ont peur que l’on leur fasse de l’ombre .
Alors un conseil pour la suite : évitez le salariat .
Vous dites avoir fait des études , entre autres , dans le secteur des sciences de l’éducation ...
Théoriquement vous devriez donc vous retrouver au M.E.N. ou dans les hautes strates de l’éducation nationale . ?? !!
Pouvez vous nous dire ce que vous pensez et en avez tiré de cette formation ?
Cdt.
Cr.-
Julie
5 octobre 2015 15:08
@chantecler
ah ben c’est très simple, j’ai fait le doctorat pour enseigner à la fac jusqu’à ce qu’on m’explique que pour avoir un poste de maître de conf il fallait connaître les bonnes personnes...Puis j’ai tenté un concours d’ingénieur d’études sanitaires, j’ai réussi l’écrit haut la main, l’oral s’est bien passé je suis arrivée 12ème sur plus de 200 candidats sauf que les 6 qui ont été pris travaillaient tous déjà chez EDF ou à l’Agence Régionale de Santé...Alors ce que je tire de ma formation, c’est qu’il faut apprendre pour le plaisir d’apprendre et que pour s’insérer il faut surtout un bon réseau
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babadjinew
5 octobre 2015 15:05
Lire la suite ▼Depuis la nuit des temps le« Surdoué » est un inadapté social, rien de neuf sous les tropiques ! Donc le coté intelligence de ce « handicap » n’est pas le réel problème......
Quid alors ? Ben je dirai simplement que le « surdoué » est souvent doté d’une hyper-sensibilité plus que prononcé. Il perçoit des articulations de bon sens qui dépasse l’ensemble des lobotomisés bien pensant et de surcroît il vit avec la certitude intrinsèque que l’individualisme est la PIRE des tares pour l’avènement d’une humanité éclairée voir éveillée.N’ayez aucun espoir du coté de cette triste Babylone qui la fleur aux fusils suit la route du suicide collectif en s’enfermant toujours plus loin dans la guerre. Elle à beau être économique elle n’en reste pas moins cruelle, horrible faisant des morts et des blessés graves comme toutes guerres conventionnelle..Vous devez faire partie de cette frange de citoyens qui commencent à s’éveiller à l’éveil justement. Alors cessez de vous prendre la tête avec ce vieux monde à l’agonie, resté dans la survivance avec votre fille,et utilisez votre potentiel sensible/intellectuel pour imaginer créer un autre paradigme qui intégrera plus l’humain que le stupide profit !D’ailleurs vu le nombre élevé de QI supérieur à la moyenne qui ici commentent, c’est carrément un think tank que vous pourriez construire.A partir de la, gardez 5mn de temps de réflexion pour trouver un chemin qui permettrait de mettre en oeuvre un revenu de base/universel histoire d’aider ceux qui comme moi n’ont que deux malheureux neurones à dispositions, mais surtout pour permette à tous d’avoir le choix de subir cette vielle société sclérosé par ses certitudes passéistes, ou de simplement de peu pouvoir se contenter histoire d’avoir enfin du temps pour Être pour soi et pour les autres.Wake Up !!!-
Julie
5 octobre 2015 15:11
@babadjinew. C’est exactement le but de mon témoignage, créer une émulation pour qu’on réfléchisse ensemble à des solutions afin de réformer ce qui coince dans notre société
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Ludwig Arisleiboolfregellstein
5 octobre 2015 20:04
@babadjinew
Il existe une solution inconnue de la quasi totalité de la population. Venez faire un tour par par ici si vous voulez en savoir plus.
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Yanleroc
6 octobre 2015 00:10
Lire la suite ▼@Julie
« créer une émulation pour qu’on réfléchisse ensemble à des solutions afin de réformer ce qui coince dans notre société »Et bien Julie, ne croyez pas que je me moque, mais ici, vous serez exactement là où il faut être.Vous amènerez un sang neuf aux différents « brains stormings » et « Think tank » journaliers qui, il faut bien le dire avaient tendance à pédaler dans la semoule.Avec vous comme égérie, nous pourrions enfin proposer une véritable alternative au néo-libéralisme et au chaos,l’ UPR, seule formation vraiment audible ici, se révélant un poil insuffisante, je le crains,et ce malgré les efforts méritoires et soutenus de ses adhérents.Bon pour les sous,faudra voir avec Rocla par ex. un des rares à savoir faire rentrer le fric(Il y a bien Spartacus aussi, mais c’est plus risqué quand-même !)Enfin moi je suis prêt, un claquement de doigt et j’arriiiiive
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Julie
6 octobre 2015 09:52
@Yanleroc
cool et concrètement on fait quoi ? un parti ? une techno parade ? une croisade ? Si vous avez des idées, on fonce ! -
Yanleroc
6 octobre 2015 13:18
Lire la suite ▼Bon Dieu Julie, c’est vous qui vouliez tout casser, et qui vous posiez en grande ordinatrice.C’est vous le sang neuf comme dit plus haut et les idées ne devraient pas vous manquer.Moi je comptais un peu sur vous .Alors des idées j’en ai à la pelle,.mais personne n’en veut, chacun ayant déjà la sienne, vous savez bien en France, on n’a pas de pétrole etc.J’ai celle là d’abord, pas compliqué, on prends d’assaut TF1et on enseigne le Conspirationnisme avec Arianne Walter comme présentatrice du 20H.Là les consciences vont s’éveiller et Viva la Révolucion...Ne parlons pas de l’UMPSFN ,mais sinon il y a FiFi brin d’acier avec l’UPR et la sortie de l’Europe, mais ça risque d’être un peu long et pas garanti du tout.C’est pourquoi, en fin de compte la mienne ne me semble pas pire mais ce n’est que la mienne .D’ailleurs je m’entraîne en prenant votre Char, d’assaut, ce dont vous ne me tiendrez pas rigueur j’espère.Dans la bouche d’un internaute : « le complotisme ne nourrit pas son homme ! »Ma réponse : « l’anti-complotisme risque bien de ne plus nourrir personne du tout »Vous me suivez la-dessus ? -
Julie
6 octobre 2015 13:37
@Yanleroc
allons-y pour TF1, de toute façon comme j’ai du sang syrien y aura toujours qqn pour dire que c’était pas étonnant que je finisse ainsi -
Yanleroc
6 octobre 2015 14:18
Lire la suite ▼Bon bon !!Et bien en voilà une décision qu’elle est bonne, vous ne manquez pas de combativité,il en faudra, puisque pour l’instant on est que ..deux !Continuez à faire le Buzz, il nous faut rameuter un max de sympathisants, dont Chouard, Onfray, faudra faire gaffe à Soral quand-même .Allez courage , il y a un début à tout et c’est pour la bonne cause. De toute façon, si on ne fait rien, votre fille et la mienne, auront bien d’autres soucis que de chercher du travail.A trois, on pourra commencer à faire une ronde, qui s’amplifiera comme un trou noir qui englouti tout ce qui s’approche.On pourrait appeler cela « LE NOMBRE », ben oui pourquoi pas !Texas
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lermontov
5 octobre 2015 15:18
Une chose est certaine : pour chouiner d’être rejetée du système et rêver l’incorporer, tu n’as rien entravé à Rimbaud.
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wesson
5 octobre 2015 23:18
@lermontov
Selon la même logique il faudrait se couper l’oreille pour admirer une toile de Van Gogh, ou se défoncer à l’Absinthe pour comprendre une lithographie de Toulouse-Lautrec. -
lermontov
5 octobre 2015 23:33
@ wesson
Rimbaud, ’ça veut pas rien dire’. Il ne me semble pas que Rimbaud ’voyait’ une société prolétarienne avec chacun son petit boulot, la reproduction pour la fifille et pour la fifile de la fifille, etc. Je croyais que le petit Rimb’, c’était un insoumis et pas un ’ouin, ouin, prenez-moi avec vous’.
Mais je peux me tromper. Surtout vu que je viens d’apprendre que Nietzsche, s’il était là, parmi nous, aurait voté Besançenot et Hollande en 2012.
Personnellement, je n’ai pas du tout l’impression de vivre parmi les sous-doués mais au beau milieu de dingos et d’incultes. Ce qui n’a pas d’importance, il ne faut pas trop le révéler si on ne veut pas finir planté sur une croix. -
Agafia
6 octobre 2015 20:50
@lermontov
Non non, vous ne vous trompez pas à propos de Rimbaud, la conformité de la société française bourgeoise et sclérosée de son époque, il a toujours cherché à la fuir... Fuir... L’homme aux semelles de vent
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nours77
5 octobre 2015 15:33
Ce qui fait défaut souvent au surdoués est l expérience, car tout leurs réussi du premier coup, le problème est que l expérience est aussi un critère essentiel... on tombera dans un piège la première fois ou on le verra peut importe sont intelligence, et le monde du travaille en est remplie...
Secondo je dirais que l intelligence n a que peut d intérêt dans ce monde (du travaille), la ténacité est une qualité bien plus recherché, je dirais même quel fait peur, cette qualité... non, tu ne prendra pas ma place ou quelque chose approchant, je veut un manœuvre moi...
Pour finir, je dirais que la motivation remplace souvent les facilités mais jamais l inverse, peu importe l intelligence adverse, je finirais par y arriver aussi bien et on me payera moins chère... C est une qualité appréciable en effet on comprend vite, mais il en existent de bien plus primordiale, car pour moi l intelligence dans le monde du travaille, il aide seulement a ce placer au même niveau que l interlocuteur... le reste est affaire de motivation et de savoir faire dans le métier, l expérience... Mais c est un peu le problème de tout les jeunes...
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gnozd
7 octobre 2015 11:39
@nours77
A chaque fois que j’ai bossé en entreprise, en général comme sous-fifre, ça s’est mal passé avec l’encadrement : pourtant, je leur expliquais bien que je ne cherchais pas du tout à prendre leur place. Ce que je voulais, c’était juste toucher autant qu’eux !
Z’ont pas aimé.
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alain_àààé
5 octobre 2015 15:35
je suis d accord avec toi oui il y a en france plus de personnes surdouées dans le monde ouvrier ou cadres que le reste de la population.mais on ne peut permettre a un fils d ouvrier d etre haut fonctionnaire ou autre fonction en france alors que d autres pays dont les U S A ,ISRAEL,RUSSE ,ANGLAIS etc...ont des écoles et font passé des tests aux jeunespour justement les former.chez nous nous n avons pas de structures pour cela ?
alors que l on pourrait avoir des gens qui feraient des decouvertes importantes etc..mais non l élites et les cadres sup ne peuvent etre diriger par des fils d ouvriers,ces élites tiennent trop a leur place-
Julie
5 octobre 2015 15:39
@alain_àààé
j’aimerais ouvrir ce genre d’école mais en France, contrairement à d’autres pays, les écoles hors contrats ne reçoivent pas de subventions, et du coup il faut répercuter les coûts sur les frais d’inscription et on arrive avec des écoles à 500euros par mois dans lesquelles personne peut m’inscrire son enfant. :/ -
Ayosh
5 octobre 2015 17:45
Lire la suite ▼@Julie
Bonjour,Merci d’avoir partagé ce témoignage de ton parcours de vie, hélas très représentatif de la condition des « surdoués » dans notre pays. Personnellement je pense que la plupart de nos problèmes viennent d’une part de l’incompréhension des « normaux » de notre façon de penser, et d’autre part de notre conscience (au sens général) naturellement plus forte, nous forçant de constater avec une lucidité cruelle l’étendue des dégâts de notre société. En plus de ça, les méthodes pédagogiques classiques, basées sur la répétition et l’apprentissage par-coeur sont lourdement inadaptées à notre fonctionnement naturel.Je tiens à préciser quelques points importants sur les groupes de surdoués. La plupart des experts scientifiques ne comprennent pas la nature de ces différents groupes, ils se contentent d’essayer de classer les « surdoués » dans différents groupes en fonction du score de QI, et sont désolés d’avouer que leurs résultats sont incohérents. D’autres essaient d’évaluer le score de QI en fonction d’un test d’intelligence émotionnelle, ce qui se rapproche doucement de la réalité.Tout d’abord je vais introduire deux concepts de base de psychologie qui sont très importants pour comprendre les différents groupes de « surdoués » : L’intelligence fluide et l’intelligence cristallisée.-L’intelligence fluide désigne la capacité à résoudre un problème nouveau, avec des règles nouvelles, des éléments de nature nouvelle, de façon indépendante de la résolution de tout autre problème antérieur. Cette forme d’intelligence est naturellement plus développée chez les enfants, de nouvelles synapses se créent en grand nombre, pour comprendre la réalité environnante et s’y adapter. Elle est efficace pour résoudre des problèmes complexes.-L’intelligence cristallisée désigne la capacité à créer des schémas de pensée qui permettent de répondre de façon systématique à un ensemble de problèmes partageant un certain nombre de paramètres identiques ou de même nature. Cette forme d’intelligence se développe naturellement avec l’âge, elle permet d’automatiser et d’accélérer des tâches simples et parfois de résoudre des problèmes moyennement complexes, liés au domaine de compétences.Les profils psychologiques que je vais décrire sont bien sûr caricaturaux, il existe un certain continuum en chaque cas, mais je pense qu’ils reflètent en partie la réalité.La majorité des gens, les « normaux », perdent rapidement leur intelligence fluide et développent leur intelligence cristallisée, leur permettant de réaliser un travail précis (parfois avec beaucoup de talent). Ces gens ont peu d’imagination et de créativité, leurs sensibilités émotionnelle et sensorielle sont normales. Aussi curieux que ça puisse paraître, la plupart des « surdoués » font partie de cette catégorie, ils sont en général bons en maths et ont souvent un profil de bon élève (ce n’est pas toujours le cas). En effet, le milieu scolaire français est principalement orienté vers ce type de fonctionnement. Ils peuvent faire de bons ingénieurs et parfois de bons chercheurs, bien que n’ayant presque pas de créativité ni d’imagination.Une petite frange de la population garde son intelligence fluide toute sa vie et développe un peu moins son intelligence cristallisée. C’est nous !! Nous sommes hypersensibles, nos émotions partent en exponentielle dans un sens ou dans l’autre, nos yeux, nos oreilles, notre peau, notre nez captent 10 fois plus d’informations que la normale et notre cerveau mouline comme un malade en permanence (inarrêtable ce truc !). Nos valeurs morales sont ultra développées et rigides (dans le bon sens, selon moi), Notre curiosité, notre esprit déductif et notre imagination sont tellement anormales que les « normaux » (y compris les « surdoués normaux » mais un peu moins) sont perplexes. Nous avons besoin d’une vision globale des choses, pour d’abord comprendre un système dans son ensemble, puis ensuite aller chercher le détail central. Notre raisonnement est arborescent (non-linéaire) et nous utilisons parfois la synesthésie pour résoudre certains problèmes (représentation abstraite de schémas complexes combinant plusieurs modalités sensorielles : vision et/ou tactile et/ou auditive...). Ce point est important car nous sommes capables de NE PAS PENSER AVEC DES MOTS (chose que les « normaux » sont parfaitement incapables d’imaginer), aussi la verbalisation est très souvent compliquée. En effet, beaucoup de « surdoués hypersensibles » parlent peu ou parlent très mal, font des fautes de français hallucinantes, ou se renferment sur eux-mêmes, ou développent une forme d’art (poésie, écriture...) pour exprimer leurs émotions débordantes. Les bipolaires et les Autistes Asperger sont très proches de nous, personnellement, je pense que nous faisons partie du même groupe. Cependant, les autistes Asperger vont préférer se focaliser sur les détails d’un système avant d’en percevoir la globalité.Malheureusement, cette deuxième catégorie est incroyablement peu représentée dans les hautes sphères de la société, probablement du fait de la cooptation naturelle entre les « normaux » et leurs « surdoués normaux ».Voilà, je n’ai pas de solution miracle, j’espère que ce message aura aidé certains d’entre nous (et si possible quelques « normaux » !). Cependant, je pense que nous sommes les seuls à être capables de réfléchir à long terme, et je suis convaincu que nous arriverons à faire changer les choses d’abord si nous comprenons la situation ! Tout le monde cherche la cause des causes à nos problèmes de société. Il n’y a pas de cause unique, seulement des déviances graves de systèmes imparfaits et obsolètes, basés sur la compétition, le mensonge, la peur et l’ignorance. L’éducation est un point central, qu’aucune réforme systémique ne peut éviter. La bonne volonté des enseignants n’est pas à remettre en question, ils manquent juste de connaissances sur la question pour aider nos petits, qu’ils soient « normaux » ou « surdoués », à développer leur potentiel et à s’épanouir.Si tu souhaites de lancer dans cette voie, je te conseille de regarder ces références :Voilà, garde espoir et prends soin de toi et de ta fille -
Ayosh
5 octobre 2015 19:15
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bakerstreet
5 octobre 2015 16:52
@bourrak
Peters ?
Moi je ne connais que « ma doue benniget » qui veut dire mon dieu bénit.....Des mérites de l’éducation sur la vie réelle et de la désillusion sociale, il y aussi un proverbe breton :« N’en dez ket rekis gouiet galleg evid goulenn koustet er-maez..... »Ce qui veut dire : « Pas la peine d’apprendre le français, pour demander à coucher dehors.... » -
troletbuse
5 octobre 2015 17:33
@bourrak
C’est exact et le pire est atteint en politique : tous nos politicards sont des tocards de la droite à la gauche. -
bakerstreet
5 octobre 2015 17:52
Lire la suite ▼@bourrak
Vous avez raison.C’est ainsi que les nuls dévoilent leur vraie nature, affichant leurs lacunes, croyant montrer leurs valeurs.Mais peut être suis je victime du complexe de Peter Pan ?D’autre part, se méfier de l’S !Aussi bien en orthographe que sur les panneaux de signalisation routière.Avec une moto, pour bien négocier une courbe, il est bon de regarder loin devant soi, de rétrograder avant , puis de remettre les gaz dans le virage.Un conseil très utile aussi dans la vie.Pour bien garder l’équilibre, en tout cas, toujours avancer !Mais pour cela, un vélo suffit pour en comprendre la raisonOn en revient au début du texte
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alinea
5 octobre 2015 17:37
très bien, ça donne envie de donner la version rebelle ! disons qui a toujours cru pouvoir s’en sortir en étant à côté ; et qui finira par s’en sortir avant de mourir après des décennies d’enfer !
En tout cas, le système aime les soumis et ceux qui acceptent les conditions : rivalités,etc. Une HQI rebelle voit ça dès les premières années de sa vie, ça lui évite de vouloir s’intégrer mais cela ne fait pas la vie plus facile, je vous le jure !!
Il faut s’accepter et aller au bout de soi, en sachant que ce sera dur.
Il faut juste savoir que l’étalon de la société actuelle n’est pas l’intelligence, ni la créativité, ni l’inventivité, mais l’excellence à servir ; aucun moyen de gagner sa vie hors cela !
Je vous souhaite clairvoyance et courage.-
bakerstreet
5 octobre 2015 18:25
Lire la suite ▼@alinea
Niki de saint Phalle disait : « j’ai eu la chance de rencontrer l’art, car sinon, j’avais toutes les chances de devenir une terroriste. »....Rencontrer la bonne personne, la bonne opportunité, ç’est assurément mieux que de naître du mauvais coté de la barrière.Une histoire de chance et de déterminisme social. Mais tant qu’on est vivant, rien n’est fini, nous avons toujours la chance de pouvoir continuer à jeter les dés sur la table. C’est l’essentiel....Etre vivant est une magie dont je me félicite chaque jour, car je peux continuer à jouer, à apprendre..Mais tout le monde n’a pas la même notion du jeu, c’est sûr.Au bal des égos, certains jouent pour le plaisir de jouer, pour le fun, la gloire, leur survie.D’autres jouent la vie des autres. Des hommes intelligents, remarquables, perdus dans leur tour d’ivoire. On en a de tristes exemples tous les jours... Des intelligences autistes, autant dire des infirmes, ou des paranoïaques qui ont un sceptre ! Fisher, le plus grand maître d’échecs de tous les temps, et qui tapait sur les nerfs de ses adversaires en rapport à sa trop grande intelligence, était un psychotique, incapable de se débrouiller seul dans la vie, encore moins de servir les autres.... L’excellence à servir n’est pas une tare en soi, du moment qu’on a de bons maîtres, et Montaigne a dit de très belles choses à ce sujet.Pour revenir à Rimbaud. Force est de reconnaître que le pauvre s’est bien défaussé à ce sujet, et qu’il en a choisi de bien mauvais. La saison en enfer a vraiment commencé quand il a arrêté d’écrire. -
Julie
5 octobre 2015 18:30
@bakerstreet
heureusement que je me suis mise à la poésie, qui sait ce que je deviendrais sinon... -
bakerstreet
5 octobre 2015 18:39
@Julie
Sans doute une qualité qui n’apparaîtra pas sur votre CV, mais susceptible de vous donner une force que les autres ne soupçonneront pas.La poésie, c’est le troisième œil du bouddha, un rire et une soupape ! -
bakerstreet
5 octobre 2015 19:29
Lire la suite ▼@Julie
La poésie, c’est le troisième œil du bouddha, un rire et une soupape !Mais voilà que je doute de la pertinence de ma métaphore, en cette période de grande douleur diesel, ou le rire des soupapes HDIPlane sur nos autoroutes dévastées !Comme un vol de corbeaux noirs porteurs des pires augures :« T’en souviens tu mon âme, de cette charogne automobile que nous vîmes au détour d’un chemin.... »De Baudelaire, nous voilà dans de beaux draps. Les « génies »de volkswagen nous ont mis notre belle industrie dans la débine, on nous enfumant les poumons et les neurones.Voilà où mène la trop grande assurance de soi et du mépris des autres. Cela n’a rien à voir avec vous, s’entend, mais pour parler de l’aspect « génial » de certains, je reste très circonspect. Car à trop se monter sur ses ergots, à force de réussite, on perd toute mesure, de soi et de la réalité. Des messages qu’on peut voir dans tous les textes de monsieur de La Fontaine, et qu’on enseignait jadis aux enfants des écoles.
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soi même
5 octobre 2015 17:44
L’autre avenir des surdoués, si ils n’ont pas de cœur et bien ses des tares , des handicapés sociales, des cloportes de la nuisance. -
lloreen
5 octobre 2015 19:35
A l’ auteur.
« Je me remets en question, qu’ai-je fait de travers ? »
Vous n’ avez rien fait de travers, rassurez-vous.
C ’est juste le monde qui est, lui, de travers.Vous êtes juste brillante, parmi des ternes, des inconsistants et des carpettes.
Remettez le monde en question, pas vous.
Je vous souhaite bonne continuation.
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madorem
5 octobre 2015 20:02
Julie, votre histoire me touche...
Et si vous cessiez de chercher à vous conformer à un modèle imposé par la sociétéLe travail autonomeUne profession libéraleBref votre spécificité devrait permettre de vivre de vos passions et de vos qualifications et intérèts...Bon courageUn mouvement vers le Quebec francophone pourrait peut-être vous être salutaire : avez-vous envisagé cette alternative-
Julie
5 octobre 2015 20:13
@madorem
on m’a parlé du Quebec plusieurs fois mais je n’ai aucun retour sur ce qui est possible d’y faire, comment s’y prendre etc...et pour ma fille ça ferait effectivement un peu loin de son papa, il faudrait un travail trèèèès rémunérateur pour lui payer les aller-retour régulièrement. -
Julie
5 octobre 2015 20:28
@symbiosis
effectivement j’avais mal relu ma réponse, j’ai fait une horrible faute beurk ! -
bakerstreet
5 octobre 2015 21:12
Julie
Récitez trois notre père, et vous serez pardonnée !Mais un décompte de 20 points sera retiré de votre QI !Néanmoins quand vous passerez de nouveau par la case départ, vous recevrez quand même 20 000 francs ! -
Julie
5 octobre 2015 21:26
@bakerstreet, les 20 points en moins ok je prends, par contre est-ce qu’à la place des 20 000 francs je pourrais avoir des euros ?
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bakerstreet
5 octobre 2015 22:55
C’est que mon jeu de monopoly est bien vieux !
Il confond même les nouveaux francs et les anciens !Mais tout de même pas les euros et les heureux....En espérant que vous tomberez sur une carte « chance » !
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Nicole CHEVERNEY
5 octobre 2015 21:19
Lire la suite ▼Déjà, se soumettre à une méthode aussi artificielle et systématique que celle de faire mesurer son niveau d’intelligence est à la base une erreur fondamentale d’appréciation et de soumission à des préjugés ; un piège.
Le QI sensé mesurer l« intelligence »abstraite« , ou la »vivacité intellectuelle« de l’adulte ou de l’enfant ne sont que des standards que des groupes de pression, composés de psychologues, d’eugénistes, depuis le XIXe siècle, époque où l’on prétendait mesurer le volume du cerveau, le tour de tête, etc... ont mis en place pour opérer une sélection dans le but d’organiser la société moderne. Et attention... En avançant progressivement dans la démarche, nous en arrivons à une forme avérée d’eugénisme.
Dire à un enfant qu’il fait partie d’un groupe de »surdoués« est en soi du différentialisme qui mènera les plus fragiles à des perturbations psychologiques et laissera tôt ou tard des empreintes négatives sur leur vie d’adulte. Car, instinctivement, ces résultats quantitatifs sur les capacités intellectuelles, influeront sur le comportement de l’adulte.
Je crois qu’il faut laisser l’enfant tranquille, qu’il s’épanouisse de lui-même loin de ces contingences qui préoccupent plus l’égo parental de leurs géniteurs qui rêvent de faire de leur progéniture des petits singes savants.
L’égoïsme de certains parents est effarant dès qu’ils détectent chez leur bébé, à peine sorti du stade anal, des capacités qu’ils s’empresseront de juger hors-normes et de les instrumentaliser.
Dès lors, dans notre société hyper-sélective et hiérarchisée, classieuse, qui tend à isoler du groupe ces enfants-cobayes, de deux choses l’une. Où bien, ces enfants-cobayes sont issus des classes hyper-privilégiées qui les pousseront à se tracer une voie royale, ou bien ces enfants-cobayes issus des classes moyennes et prolétariennes, n’intéresseront personne et ces enfants resteront le reste de leur vie, sur le bas-côté, de la »réussite sociale« . De là, les frustrations engendrées, pour quelqu’un qui se juge à l’aune de son »QI" décrété supérieur à la moyenne.
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Julie
5 octobre 2015 21:30
@Nicole CHEVERNEY
merci de votre contribution, personnellement je ne me sens pas frustrée du fait de mon QI, je me sens frustrée parce que j’ai tout fait bien comme on nous dit à l’école, j’ai bien écouté la maîtresse, j’ai bien fait tous mes devoirs, j’ai bien réussi tous mes diplômes, j’ai bien veiller à dire toujours la vérité, et que ça n’a pas vraiment marché. -
Passante
5 octobre 2015 21:35
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Nicole CHEVERNEY
5 octobre 2015 21:56
@rocla+
« Les mecs qui enseignent dans les écoles ne connaissent pas la vraie vie »
Même les écoles professionnelles ? Celles où l’on vous apprend un vrai métier ? Comme celui d’agriculteur, de restaurateur ou de boulanger ?
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lermontov
5 octobre 2015 22:39
Lire la suite ▼@ Julie
Pourtant, vous aimez mettre cette circonstance (le qi) en avant, non ? De même en mettant en avant le fait que vous lisiez Rimbaud précocement. Ca fait chien de crique qui fait des pirouettes mais ça n’apporte rien.
Au fond, n’y aurait-il pas une différence cruciale entre intelligence et qi ?*
D’un autre côté, merci de votre témoignage, je me suis régalé à voir le mouvement de la masse et son quasi unisson.
Ceci m’intrigue : "J’intègre ensuite un des meilleurs lycées lyonnais, cette fois on m’explique que bien que je sois musulmane il faudra que j’apprenne à me fondre dans le moule de l’établissement. Je ne comprends encore pas trop ce que cela signifie mais je m’exécute."
Vous pensez avoir été brimée du fait d’être surdouée et musulmane ?Et que pensez-vous de la guerre actuelle en Syrie ?
*On peut être surdouée et réussir car Sharon Stone se vante d’avoir un gros qi ; et montrant sa jolie chatte dans le joli cinema mainstream, elle a gagné plein de jolis dollars.
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bakerstreet
6 octobre 2015 01:29
Lire la suite ▼@Julie
Le billet de nicole cheverney est plein de justesse. Félicitez vous d’avoir de réelles capacités, mais à mon avis vouloir mesurer votre potentiel et l’apprécier par le QI est une forme d’erreur. Ces tests n’ont qu’une valeur relative. Je sais que certains hommes illustres, et reconnus excellents par leurs pairs se sont lamentablement plantés à cet exercice quelque peu psychotique et réducteur...Que vous soyez excellente, les autres vous apprécieront à votre valeur sans avoir besoin de ce thermomètre un peu foireux. Le danger contingent, en vous sentant marginalisée et non reconnue à votre juste valeur, risque d’engendrer un dépit et une grande frustration, plus ou moins inconsciente, mais d’autant plus forte...Et un rejet des autres..Le grand problème actuellement, en France, est bien dans le fait que cette société pour tout un tas de raisons est incapable de faire une place à toute la génération nouvelle. Vous n’y êtes pour rien, ce n’est pas vous qui êtes en cause, mais toute une organisation pathologique et orientée vers des transmissions où le méritocratie a laissé la place parfois au piston...Mais rien bien sûr n’est perdu !Quand à la notion de surdoué, comme je vous l’ai déjà dit, je suis très circonspect. Le nom de surdoué, revendiqué, me parait très dangereux, dans son exagération et sa boursouflure, et d’autant plus qu’il est passé dans le langage commun....Que certains ici se soient emparés du mot « sous-doué » n’est pas gratuit, en est le corollaire, et est signifiant par le biais de la plaisanterie, d’une clivage pernicieux dans ce que cette notion avance....Les mots « talentueux », capables, ou brillants me paraissent bien plus adaptés pour éviter des effets négatifs, d’autant qu’ils nous parlent au présent, et non d’un potentiel plus ou moins hypothétique....L’ambition on l’a compris, est parfois de détacher une soit disant élite de son socle nature , en l’entourant de soins spécifiques, l. C’est une tendance de ces temps ! On ne se contente pas de l’équilibre, on vise au génie, risquant pas là d’en faire tomber certains aussi facilement que jadis, quand on leur criait dessus.Une forme de maltraitance insidieuse se développe parfois en exigeant des enfants ce que la société est incapable ensuite de leur proposer, en termes de suite logique à l’excellence des diplomesCar la vie vrai n’a pas la même logique que celles des années d’instruction et exige des valeurs d’adaptation où certains seront plus préparés que d’autres...Et c’est une nouvelle forme d’intelligence qui apparaît. .Il faudra un Levi-Strauss pour imposer au monde ce que personne n’avait vu et observé : Les indiens ne sont pas des sous doués, des cons, mais ont une intelligence en leur milieu bien supérieure à la notre, si nous nous trouvions transposé à leur place....Le regard qu’on poser sur chacun est déterminant en tout cas pour son identification : Donner un message positif à un enfant en lui disant qu’on croyait en lui, est la meilleure façon de l’élever. Sans en exiger la lune pour autant, une façon de le respecter. Mais je m’égare un peu. Pas tant que cela tout de même car je pensais à une expérience qui a été faite aux states, où un groupe de psychologues désignaient à des enseignants, pendant des années, des enfants « surdoués », qu’ils suivaient. En fait ces enfants avaient été choisi de façon totalement aléatoire, et ne bénéficièrent d’aucune suivi !Mais tous ceux qui avaient été désignés ainsi, du plus cancre au plus brillant, virent tous leurs résultats s’améliorer considérablement. D’une façon inconsciente, le regard bienveillant de l’enseignant, persuadé d’avoir affaire à des « génies » les avait modelés, et avait été déterminant pour leur réussite.Personne ne serait assez pervers pour faire l’expérience inverse, mais je suis sûr qu’elle serait aussi concluante
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