jeudi 28 mars 2013 - par Thierry SALADIN

L’espéranto ? Les enfants en rêvent

Aux yeux de beaucoup de personnes, il faut le reconnaître, l'espéranto reste attaché à quelque chose de raté ou de chimérique. Certains en parlent en bien, mais pour ajouter immédiatement que « ça n'a pas pris, hélas, mais c'était une belle idée ». D'autres pensent de manière tout aussi sincère qu'une langue construite n'a aucune chance d'être adoptée. C'est méconnaître le fait que deux langues ont un caractère commun avec l'espéranto, c'est-à-dire une part non négligeable d'artificialité : l'hébreu moderne et l'indonésien. L'une et l'autre ont été conçues de manière artificielle à partir de l'hébreu classique pour la première et des 540 dialectes et langues parlés en Indonésie pour la seconde. Et toutes les deux ont été adoptées comme langues officielles, l'une en Indonésie en 1928, et l'autre en Israël en 1948. Certes, le pourcentage d'artificialité de ces deux langues est inférieur à ce qu'il est en espéranto, mais il est bien réel et sans commune mesure avec les langues ethniques faussement qualifiées de langues naturelles.

Logo de la pétition

Une pétition au titre provocateur vient d’être lancée sur Internet au début du mois de février 2013. Elle a pour but d’inciter les institutions européennes à non seulement reconnaître l’espéranto — il serait temps, en effet ! — comme une langue digne de respect au même titre que d’autres langues construites, certes dans une proportion moindre mais parfaitement reconnues, celles-là, comme le sont l’hébreu moderne et l’indonésien1, mais par surcroît lui donner le statut de langue officielle de l’Union européenne. Oui, vous avez bien lu, son titre est : « L'Espéranto, langue officielle de l'Union européenne, maintenant ! » Rien que ça !

J’entends déjà certains rigoler dans leur plastron : « Ah ces espérantistes, tous des rêveurs ! »

Oh oui, nous rêvons. Nous avons en rêve un monde avec l’espéranto comme langue commune pour fédérer les peuples, et contribuer ainsi à faire faire un grand bond en avant à l’humanité. Mais il faut reconnaître que les esprits ne sont pas préparés. Loin s’en faut. Les élites n’y voyant pas leur intérêt, elles font barrage. Pire, elles font comme si l’espéranto n’existait pas. Alors le peuple reste dans l’ignorance et se résigne à adopter le tout-anglais, puisqu’il n’y a rien d’autre de proposé. Vous imaginez les 25 millions de chômeurs de l’U.E. échanger avec une même langue, une langue d’accès facile comme l’espéranto ? Quel pouvoir auraient alors ces cohortes de laissés-pour-compte ! Et je ne parle pas des syndicats ouvriers. Lorsqu’on voit où en sont nos sociétés occidentales, où la part de rêve des projets politiques de pays comme la France se résume à dire : « Travaillez toujours plus, et acceptez une baisse de vos salaires, sinon on vous délocalise ! », nos sociétés sont effectivement malades. Plus rien ne nous fait rêver. Las ! Et je n'oublie pas tous ceux qui sont exclus du monde du travail, ainsi que des statistiques, en France, ni des Grecs, des Espagnols, des Portugais et des Italiens.

Voilà où nos élites nous ont conduits. Je ne parle que des élites républicaines, évidemment. Dieu merci, l’autre au fond du couloir vers la droite est encore mise sur la touche. Mais pour combien de temps encore, car ça gronde… ?

Bien évidemment, l’espéranto ne peut et ne pourra pas régler les problèmes socio-économiques actuels, mais il pourrait contribuer à fédérer les énergies pour sortir de ce monde par le haut et préparer le suivant. Il permettrait aux peuples de se faire entendre, et de prendre part aux décisions, ce qui changerait singulièrement la donne.

Alors cette pétition ? Eh bien oui, elle est née d’un rêve, celui d’un adolescent de seize ans qui de son lycée au Costa Rica a eu l’audace, pour ne pas dire le culot, que seule la jeunesse peut justifier, de lancer au monde ce défi. Parfaitement, un défi au monde entier ! En effet, le texte de sa pétition est le suivant : « Nous, citoyens européens et du monde, nous vous appelons à faire de l'espéranto la 24ème langue de l'Union Européenne, pour une Europe plus démocratique et plus équitable vis-à-vis de chaque langue et culture du continent. Choisir l'espéranto, c'est un pas de plus dans la construction européenne. Il manque un débat au niveau européen, l’Europe ne doit pas seulement être économique, elle doit aussi être l'Europe des peuples. »

« Et que ça saute ! » a-t-on envie d’ajouter.

On ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec la naissance de l’espéranto en 1887.

Peu de gens le savent, mais l’espéranto est né d’un rêve d’enfant. Nous savons par ses écrits que Lazare Louis Zamenhof (1859-1917) pensa à inventer une langue internationale et à en faire don au monde entier dès sa plus tendre enfance, et qu’il s’attela à cette tâche sans attendre.

Et c’est à l’âge de 28 ans, qu’il fit éditer à compte d’auteur une brochure toute simple, qui deviendra ce qu’on appelle le Unua Libro2 (le premier manuel). Nous sommes le 26 juillet 1887 à Bialystok, en Pologne annexée par la Russie tsariste. Le Unua Libro édité le 26 juillet 1887 (fac-similé) 

Quant à Joannès, puisque c’est de lui qu’il s’agit, il était encore il y a deux mois totalement inconnu du mouvement espérantiste. Lui aussi a fait un rêve. Un rêve semblable à celui que fit son illustre prédécesseur. Et de son lycée franco-costaricien où il prépare son baccalauréat, il nous interpelle tous.

Aujourd’hui, le compteur est à 3832 signatures, en ce jour du 17 mars 2013, soit six semaines après le lancement de la pétition.

« Ridicules, ces espérantistes ! Mais regardez-les, ils ne sont même pas une dizaine de milliers dans le monde et ils prétendent que leur langue devrait devenir, et blablabla et blablabla…  »

Ça, c’est ce que vont dire les gogos. Et ils en ont parfaitement le droit. Mais examinons les faits.

Moins de dix mille personnes à avoir signé à ce jour ? Certes, mais ce n’est qu’un début : tout ne fait que commencer. Sinon, ce serait négliger le fait que des Brésiliens, des Japonais et des Russes, pour ne citer que ces trois pays représentent déjà à eux seuls quinze pour cent des signataires ? Comment expliquer qu’une signature soit déjà arrivée de l’État des Tuvalu, un archipel perdu dans l’immense Océan Pacifique ? Comment expliquer que plus de 30% des signataires sont extérieurs à l'Union européenne ? C’est cela la force de l’espéranto ; cette langue a pris partout dans le monde. Oui, partout il y a des hommes qui partagent cet idéal, parfois sans pour autant connaître l’existence de cette langue. Comme je l’ai dit plus haut : les élites font barrage, mais pour combien de temps encore ? Et attendez, la Chine ne s’est pas encore réveillée. Pas encore. Le monde tremblera-t-il alors ? Oui, ce sera un gigantesque frisson d’espoir qui parcourra la planète. Et pourquoi les Chinois se réveilleraient-ils ? Tout simplement parce que l'espéranto, bien que doté d'un lexique qui est une synthèse des langues latines, germaniques et slaves, construit les mots exactement comme en chinois.

Au premier mars 2013 quatre-vingt-un pays étaient représentés. Le quinze mars 2013, ils étaient déjà quatre-vingt-dix. Tous ces gens-là ont en commun l’espoir que l’Union européenne saura infléchir la tendance inexorable, semble-t-il, vers le tout-anglais. Ils ont pris conscience de la catastrophe culturelle qui se prépare à grande échelle si par malheur l’U.E. choisissait aujourd’hui l’anglais, car alors plus rien ne résisterait au Global English dans le monde, pas même la langue anglaise ; la vraie. Parce que le monde nous regarde, parce que la construction européenne, bien que très mal engagée, reste un formidable projet, unique dans l’histoire, nous, les Européens, nous avons une responsabilité qui s’étend bien au-delà de nos propres vies.

En faisant en sorte que cette pétition soit le prélude à un grand débat national dans chaque État membre, d’une part, mais aussi au niveau européen, pour ne pas dire mondial, d’autre part, nous écrirons l’histoire qui fort heureusement ne s’est pas arrêtée avec la chute du bloc communiste, comme l’a écrit Francis Fukuyama. Tel est l’enjeu : créer les conditions pour que prenne corps une identité commune européenne afin d’infléchir le cours de l’histoire en Europe et par voie de conséquence celle du monde. En effet, nous pensons que le choix de l'espéranto comme langue commune de l'Union européenne, sera un formidable coup d'accélérateur de l'Histoire. Inévitablement, le reste du monde suivra, d'autant que l'U.N.E.S.C.O. a reconnu par deux fois (1954 et 1985) la valeur de l'espéranto. En revanche, si ce n'était pas l'espéranto qui était choisi par l'Union européenne, ce serait l'anglais. Qui peut en douter ? Les forces à l'œuvre de nos jours seraient irrésistibles, et l'humanité le paierait très cher. Certains prônent encore un multilinguisme en Europe pour se contredire quelques instants plus tard en se contentant d'un « anglais acceptable ». C'est en effet comme cela que se déroule le discours prononcé le 22 février 2013 par Joachim Gauck, le Président de la République fédérale d'Allemagne. C'est pourquoi, ce que nous souhaitons pour l'espéranto, c’est le statut de langue commune en Europe. Rien de plus, mais rien de moins.

J’ai bien dit : « langue commune », et pas « langue unique ». Chacun garde sa langue et dispose d’un moyen de communication accessible pour tout enfant et ce dès l’école primaire. Dans cette optique, chaque enfant entrant en sixième choisirait d’apprendre la langue étrangère qu’il voudrait. En effet, l’enseignement de l’espéranto à l’école primaire ne doit pas être considéré comme une matière de plus, mais bien au contraire comme un moyen ludique d’apprendre à découvrir les autres et leur façon de s’exprimer et de voir le monde aussi par la langue qu’ils parlent. C’est un véritable éveil aux langues qui serait instauré, ce qui n’est pas encore le cas dans les écoles de la République, si on excepte certaines pratiques locales comme le programme des écoles en langue régionale le prévoit dans les Calandrettes, les écoles occitanes, et sans doute aussi dans les autres écoles en langue régionale comme les Diwan, La Bressola, pour ne citer qu'elles.

Les critiques concernant l’espéranto qu’on entend encore, ou qu'on lit sous la plume des ministres, comme quoi l’espéranto ne disposerait pas de support géographique, historique et culturel comparable aux langues ethniques pouvaient à la rigueur être formulées il y a cent ans. Elles ne sont plus du tout de mise aujourd’hui. En effet, elles ne résistent pas cinq minutes à l'épreuve des faits.

L'espéranto, c'est un peu comme un prévenu, qui le jour du procès serait privé du secours d'un avocat. Il est donc condamné à tous les coups. Qui accepterait une telle justice dans un État de droit, dans un pays démocratique ? C'est pourtant ce qui se passe actuellement et pas seulement pour l'espéranto. Nous vivons à une époque où « ce dont on ne parle pas n'existe pas ! »

Nous sommes résolus à soutenir ce projet afin de créer rien de moins qu’un groupe de pression mobilisé à cette fin. Cela fait 126 ans que des hommes apprennent, parlent et luttent, génération après génération pour faire avancer les idées. Et aujourd’hui des gens s’aiment aussi avec cette langue. Oui, on s’aime en espéranto, et on fait aussi des bébés. Mais écoutons Umberto Eco : « On a enseigné l’espéranto dans de très mauvaises conditions durant quelques décennies, et voici que des êtres humains s’aiment en espéranto. On a enseigné le latin durant des siècles, très intensivement, mais vous pouvez être certain que même un prêtre et une religieuse, s’ils font l’amour, ne l’utilisent pas dans une telle circonstance. Concluez vous-même ! » (Le Monde, 4 nov. 1998, N° 16725 p.15).

Une littérature originale et de traduction existe depuis le début, et se développe chaque année, toujours dans un silence médiatique total. Mais patience, une vérité finit toujours pas éclater au grand-jour.

La route est encore longue, mais qu’elle est belle !

Et heureusement, l’histoire est toujours en marche.

 

N.B. : La pétition est pour l'instant accessible directement en dix langues seulement (Ar, De, En, Es, Fr, It, Jp, Kr, Po, Ru). C’est le maximum que permet Avaaz à ce jour. Toutes les autres langues actuellement disponibles sont donc sur la page d’accueil en français :

http://www.avaaz.org/fr/petition/Esperanto_langue_officielle_de_lUE/?tJbwlab



1 L'indonésien, langue officielle de l'Indonésie depuis 1928, est une sorte de syncrétisme d'environ 540 dialectes parlés en Indonésie, parmi lesquels les langues régionales de chaque île (javanais, soundanais, balinais, madourais, etc.). Et c'est bien arbitrairement, pour de simples raisons de facilité d'étude, qu'on a choisi pour base le malais, qui n'était pourtant pas la langue la plus utilisée dans l'archipel. Et une quantité de mots de diverses origines (sanskrite, portugaise, néerlandaise, etc.) y ont été ajoutés (l'indonésien, contrairement au chinois, adopte très facilement des mots étrangers).

2 La brochure éditée en russe avait pour titre : Mejdunarodny yazyk (Langue internationale), et était signée d’un certain Docteur Esperanto.

 



56 réactions


  • La mouche du coche La mouche du coche 28 mars 2013 14:17

    Encore une idée hors sol, genre coca-cola. A quoi sert cette conner ie ? smiley


    • Libera menso Libera menso 28 mars 2013 14:31

      Une langue sert à communiquer. Une langue internationale neutre sert en plus à organiser les échanges internationaux sans favoriser une langue par rapport à une autre. Bref, si je suis anglais je ne suis pas naturellement favorisé par rapport à un hongrois. Chacun utilise un outil qui se situe à l’intersection des cultures et aucune culture n’écrase les autres sous prétexte que c’est la culture du pays le plus riche ou le plus puissant militairement. Ne pas avoir conscience de la nécessité d’un tel outil -pour le coup- c’est vraiment faire preuve d’une pensée « hors sol » car totalement superficielle ! 


    • 1jour 28 mars 2013 15:16

      Merci Libera... tout est dit !


    • Enotero 28 mars 2013 15:27

      Votre réaction ne montre qu’une chose : vous n’êtes pas (peu ou mal) informé-e sur ce sujet... Mais à quoi sert d’être agressif (ve) ???


    • beo111 beo111 28 mars 2013 15:48

      Ben stimuler le dbat, non ?


    • niberta 29 mars 2013 09:12

      Cette très belle idée permet dans un monde de plus en plus mondialisé de mettre tout le monde sur un même pied d’égalité, et facilement accessible à tous contrairement à l’anglais ou le français, qui par ailleurs sont de très belles langues.


    • Jean-paul 29 mars 2013 11:50

      @niberta

      Donc si je suis votre raisonnement cette belle idee est seulement politique .


    • La mouche du coche La mouche du coche 29 mars 2013 13:19

      C’est grotesque. Une langue est une culture d’un peuple et non un langage informatique de type esperanto. Les méfaits du libéralisme appliqués à la langue. Reilre G. Orwells sur la novlangue inspirée de l’Esperanto.


    • beo111 beo111 30 mars 2013 09:16

      Orwell avait une mauvaise image de l’espéranto car il a séjourné chez des espérantistes hostiles à l’idée de nation. Mais il ne faut pas amalgamer, généraliser abusivement. La plupart des espérantistes considèrent que l’espéranto est une langue internationale, donc réservée à un espace entre les nations, qui suppose l’existance des nations, car un espace entre rien, ça n’existe pas.

      Par contre, au sein de cet espace entre les nations, l’usage de langues nationales ou même multinationales comporte de nombreux inconvénients, dont le principal est de créer une situation d’inégalité linguistique entre locuteurs de grandes langues et de petites langues. En effet, les langues nationales servent à refléter la psychologies des peuples dont elles véhiculent la culture, mais pour cette raison elles ne peuvent exprimer la gamme des émotions propre à tout autre peuple.

      C’est pourquoi seul l’espéranto, du fait de sa plastique incroyable, est l’outil idéal pour la communication entre locuteurs d’horizons linguistiques différents, et il n’est offensant pour aucun patriotisme, si vous n’y croyez pas apprenez, et vous verrez.
       


    • La mouche du coche La mouche du coche 30 mars 2013 11:32

      Ce que vous appelez des inégalités sont en réalité de la diversité. Nous ne voulons pas de votre langue mondiale, votre télévision mondiale, votre nourriture mondiale, votre gouvernement mondial. Redescendez sur terre et allez voir les filles. ça vous fera du bien. smiley


    • beo111 beo111 30 mars 2013 16:57

      C’est fameux Agoravox, on se retrouve à discuter avec une mouche. M’enfin, c’est mieux que de s’abrutir devant la télé, non ?


      Alors allons-y. L’espéranto est une langue internationale, pas une langue mondiale. Je vais détailler la différence, car il semble que vous n’ayez pas compris. Pour ce faire on va reprendre votre exemple du Coca-Cola.

      Les capitalistes de Coca-Cola, les actionnaires de cette entreprise dirons nous, souhaitent que chaque humain consomme du Coca-Cola, au lever, à la pause de 10 heures, au déjeuner, au goûter où cela existe, au souper etc. et ce pour engranger le plus de bénéfice.

      Bon déjà première différence, on ne peut pas dire que l’espéranto soit un centre d’accumulation monétaire. Il est dix fois plus facile à apprendre que l’anglais, et vous trouverez rapidement des cours gratuits sur Internet, qui vous permettront d’apprendre cet idiome de manière autodidacte tout en restant dans une perspective réaliste.

      Mais la principale différence est que le marché cible du Coca-cola est réputé mondial, alors que l’espéranto n’est à utiliser qu’entre locuteurs d’horizons linguistiques différents, cela restreint l’utilisation, non ? Cette restriction est importante pour garantir que l’espéranto ne remplacera pas les langues nationales ou régionales dans leur rôle d’échange d’idées et de valeurs propres à une ethnie.

      Par contre ce qui se passe lorsque l’on utilise les langues oligarchiques (anglais, français, allemand) dans un contexte européen, les locuteurs de ces langues ont moins d’effort à fournir que ceux qui ne les connaissent pas de naissance, je pense en particulier aux citoyens des pays de l’est. C’est la diversité comme vous dites, mais une diversité à l’avantage de certains et pas d’autres dont la langue se retrouve en danger.


    • La mouche du coche La mouche du coche 3 avril 2013 13:38

      Pour imposer l’Esperento il faut une puissance globale, et cette puissance sera nécessairement dominatrice et planétaire. Je préfère la situation actuelle avec des puissances moyennes et dees aires d’influences, des pouvoirs et des contre-pouvoirs. Vos bonnes intentions sentent l’enfer. Désolé. smiley


    • beo111 beo111 5 avril 2013 00:24

      Mouche, vous n’êtes pas attentive. On vous dit 100, 1000 fois internationale, et vous vous comprenez à chaque fois mondiale.

      Un phénomène international est un phénomène marginal par escence car il ne concerne que des gens qui sont à la marge entre leur nation et la nation du voisin, ce qui n’est pas une mauvaise chose par ailleurs, le point de vue de l’étranger est un point de vue extérieur et il aide parfois à contempler la situation nationale d’une manière plus objective.

      Mais pas besoin d’un pouvoir mondial fort, de toute façon les esprits tournés vers le totalitarisme sont toujours opposés à l’espéranto : Hitler a manipulé les espérantistes allemands, Staline a purement et simplement interdit l’espéranto sur son territoire.

      Les progrès dans la diffusion de l’espéranto viendront je pense d’une prise se conscience des nouvelles génération, eh oui, il faudrait peut-être leur demander ce qu’ils en pensent les enfants du troisième millénaire, ils sont les premiers concernés...


  • Enotero 28 mars 2013 15:46

    Thierry, pardonnez-moi, mais votre article a deux défauts.

    • Il est trop long, trop touffu (c’est rédhibitoire)
    • L’accroche du titre est trompeuse... Car vous vous substituez aux enfants pour dire ce dont ils rêvent...
    En réalité, je suis d’accord que « les enfants en... rêveraient » s’ils savaient que cela existe et comment ça fonctionne.
    Mais en pratique, la plupart des gamins sont conditionnés dès la maternelle pour croire que toute langue que l’on ne comprend pas « C’est de l’anglais !!! » (exclamation de petits de maternelle entendue quand, entrant dans leur classe, je leur dis en italien, pour sourire : « Buon giorno, sono la vostra nuova maestra ! »

    Nous sommes quelques-uns (de plus en plus nombreux) à lutter pour la diffusion d’un outil linguistique équitable, précis, facile à apprendre, accessible à TOUS sans distinction de classe sociale. Cela finira FORCEMENT par se savoir...

    La seule chose bête, c’est qu’en attendant, nous perdons beaucoup de temps, dont profitent tous ceux qui ont intérêt à ne pas voir les peuples s’unir pour lutter contre l’injustice.


    • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 1er avril 2013 10:44

      Bonjour Enotero,

      J’ai bien compris l’esprit de vos remarques et vous en remercie. Bien entendu, le titre aurait dû être « des enfants en rêvent », mais après l’avoir soumis à mon entourage personne ne m’a fait cette remarque. Tant pis.
      Par surcroît, loin de moi l’idée d’affirmer sous une quelconque exploration onirique que les enfants auraient en rêve l’espéranto, d’autant plus que le formatage des esprits, dont vous parlez, se porte bien et est efficace : merci pour lui. 
      Non, j’ai simplement, et vous l’aurez compris, évoqué un parallèle que je vois entre Zamenhof, l’inventeur de l’espéranto, et la jeunesse de Joannès, avec qui je travaille par correspondance Internet depuis deux mois. Je le rappelle ; il a seize ans, et ne parle pas l’espéranto. Pas encore. Mais il promet pour l’avenir... Vous verrez.
      Quant au côté trop long, et par voie de conséquence trop touffu, je m’en excuse, mais c’était délibéré. Non pas d’être touffu mais d’être complet, et même de provoquer.
      En effet, j’ai souhaité être le plus exhaustif possible pour deux raisons :
      D’une part, pour permettre à un lecteur curieux de disposer de quelques informations vérifiables, et, d’autre part, de couper l’herbe sous le pied des inévitables adversaires de l’espéranto qui aboient régulièrement dès qu’un article sur cette langue passe sur AgoraVox. 
      Ils aboient et répètent les mêmes âneries, comme vous l’aurez constaté une fois de plus. Merci au passage, à vous, ainsi qu’à Krokodillo, Skirlet, Libera Menso, et quelques autres pour la patience témoignée régulièrement à répondre à tous ces énergumènes qui sont soit hors sujet, soit agressifs : il faut bien qu’ils s’occupent.
      Pour votre information, j’ai présenté samedi 30 mars cette pétition sous forme d’un exposé avec vidéoprojection au Congrès de SAT-Amikaro.
      L’accueil fut très positif. Ni daŭrigu, eĉ se la tempo pasas. (Continuons, bien que le temps passe.)

  • Haze 28 mars 2013 17:07

    Commençons par apprendre à tous les francais la langue francaise ( à l’écrire et à la parler ), ensuite on discutera d’une deuxième langue ok ?


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 28 mars 2013 17:18

    Une langue est liée à une Culture, à une région. ... et une Culture est attaché à une langue.

    L’espéranto na pas pris car c’est une langue sans « culture réelle ».

    L’espéranto est une langue conçue à la fin du XIXe siècle par Ludwik Lejzer Zamenhof dans le but de faciliter la communication entre personnes de langues différentes.

    A toute façon l’anglais c’est déjà imposé comme langue universelle (informatique, séminaires, etc.) .... alors pourquoi vouloir alourdir la chose avec une langue supplémentaire qui est l’Espéranto ?

    Le français est une langue en pleine expansion dans le monde, notamment en Afrique et c’est pas l’espéranto qui vas l’arrêter.


    • L'enfoiré L’enfoiré 28 mars 2013 19:09

      Bien d’accord.

      23 langues officielles à la UE. 
      L’esperanto n’y figure pas.
      Le troisième opus du baromètre des langues réalisé par la VUB a livré son verdict : la capitale est un melting-pot linguistique avec 104 langues différentes pratiquées avec mention bien ou excellente. Le top 8 reste identique avec, en tête, le français, suivi de l’anglais et du néerlandais. La langue arabe, en 4e position, gagne du terrain.

    • Antoine Diederick 28 mars 2013 19:43

      en principe, les deux langues officielles à Bruxelles sont le français et le flamand..(néerlandais, non, car on ne parle pas le néerlandais en Belgique)....


    • Krokodilo Krokodilo 28 mars 2013 19:51

      Langue universelle ? On a trouvé des Martiens qui parlent anglais ? Ca m’étonne, TF1 et France 2 en auraient parlé, ils n’arrêtent pas de montrer les petits primaires qui font de l’anglais, sans jamais dire qu’en France il leur est imposé... et de plus en plus tôt : prochainement nos députés vont voter la loi Fioraso qui l’imposera dès le CP, et permettra à tous les établissements supérieurs d’enseigner leurs matières en anglais, abandonnant ainsi le français. 

      Il existe d’ailleurs une pétition contre cette trahison, n’ayons pas peur des mots contre les maux.

      On peut soutenir l’espéranto comme langue de communication, et défendre les intérêts de la francophonie, à laquelle l’UE a flanqué une pâtée. 

      Effectivement, si l’UE favorisait l’espéranto, même doucement, progressivement, il est fort probable que l’Asie suivrait largement, car cette langue est beaucoup, beaucoup plus facile, du fait de la régularité et du processus de dérivation. Mais voilà, les décideurs, les milieux économiques et financiers, Sciences-Po, tous sont acquis à l’anglais, leurs petits sont déjà dans des sections « européennes », ont déjà eu une « nanny » native english, sont déjà allés en vacances à Londres, ont assisté au sacre d’Obama en « live », alors il s’agit de ne pas supprimer leur avantage bêtement, juste pour favoriser la communication équitable entre des millions de gens moins aisés ou qui ont d’autres soucis que d’arriver au niveau B2 en anglais.

    • skirlet 28 mars 2013 22:15

      eau-du-robinet : c’est bien de rêver, mais il ne faut pas que les rêves vous empêchent de voir la réalité. Le français en pleine expansion ? Au contraire, il recule, concurrencé en Afrique non seulement par l’anglais mais aussi par le chinois. N’oubliez pas que le français n’est pas pour les Africains une langue ancestrale ; il l’étudient tant que cette langue offre un certain prestige. Mais vu l’anglicisation galopante de la France... combien de temps encore le français offrira quelque chose ?..


      Quant à la culture, l’anglais basique imposé à tous en contient moins que l’espéranto.

    • eau-du-robinet eau-du-robinet 29 mars 2013 01:00

      Bonjour skilet,

      Le nombre de francophones (dans sa définition « sachant lire et écrire le français » mais excluant arbitrairement ceux sachant juste le parler car ces statistiques sont difficiles à obtenir) dans le monde ne cesse d’augmenter passant de 106 millions en 1985 à 173,2 millions en 1997, 200 millions en 2005 et 220 millions en 2010.

      De plus, les prévisions augurent une évolution exponentielle du nombre de francophones en fonction de l’éducation en Afrique, le nombre de francophones devrait atteindre 400 millions en 2025 puis 715 millions en 2050, c’est-à-dire être multiplié par quatre, alors que la population mondiale ne croîtrait que de 1,5.
      source

      Vous voyez donc bien que je ne rencontre pas des « sautises » smiley


    • skirlet 29 mars 2013 23:25

      eau-du-robinet, comme l’a dit quelqu’un de pas bête, « rien n’est plus trompeur que les statistiques ». Dans ma classe, à l’équivalent du bac, tout le monde savait à peu près lire et écrire en français. Étions-nous francophones pour autant ? Que nenni. De même, on peut prétendre que la France est un pays anglophone, car l’anglais est imposé dans pratiquement tous les établissements scolaires sans aucun choix.


      C’est curieux, à quel point les gens vivant dans les pays dits « démocratiques » oublient vite cette belle idée quand il s’agit des langues. Ils versent tout de suite dans la loi du plus fort smiley

  • ottomatic 28 mars 2013 19:05

    L’espéranto, encore une bonne vielle idée de mondialiste.... et comme par hasard, basé sur l’hébreu.

    Tout est dit !

    • Krokodilo Krokodilo 28 mars 2013 19:38

      Non, basée sur le latin, le grec, un peu germanique aussi, et une grammaire « internationale » c’est-à-dire ramenée aux éléments essentiels, communs à de nombreuses langues. Ah là là, ces trolls !


  • L'enfoiré L’enfoiré 28 mars 2013 19:12

    @Thierry,


     Quel est le pourcentage de personnes que vous consulter qui parlent l’esperanto ?
     

  • soi même 28 mars 2013 19:29

    Il y a pas de doute t’as été boy scouts, il y a que les boys scouts pour s’enthousiasmer pour des chimères sans que mis tête.

     


  • Antoine Diederick 28 mars 2013 19:33

    il est bien que les plus jeunes apprennent leur langue natale, la prose et la poésie, cela fonde leur pensée...après s’amuser avec l’espérento c’est une autre affaire....c’est disons une facétie , une rêverie pour plus tard....


  • Antoine Diederick 28 mars 2013 19:34

    dans le domaines des connaissances il y a tellement à découvrir....c’est plus important


  • Antoine Diederick 28 mars 2013 19:35

    et tant qu’à faire, nous sommes pas en Indonésie, nous sommes en Europe dont l’ensemble des langues sont des variations intelligentes du sanskrit.


  • mitra 28 mars 2013 20:27

    Votre démonstration, aussi raisonnée soit-elle, aura du mal à franchir moultes murailles.

    L’ambition que vous portez est politique : il faut donc l’insérer dans une construction politique en trouvant les points d’accrochage idéologiques avec des courants existants.
    Il vous faut aussi une stratégie, et là ce n’est pas le plus simple : pétitions c’est le minimum mais ça ne portera pas jusqu’au politique, justement parce que cela ne s’insérera pas magiquement dans leur structure de réflexion. Quand je dis stratégie, je ne dit surtout pas « plan com »

    L’ambition que vous portez est culturelle : il vous faut donc des actes ou événements culturels.
    C’est la partie qui est peut-être la plus réalisable étant donné le nombre de personnes à travers le monde qui peut apporter une pièce à ce type d’édifice. L’événement, c’est le plus simple, l’acte, c’est moins évident.

    S’infiltrer quelque part : là aussi les murailles sont bien gardées. La voie académique des sciences
    (congrès, conf, publications) a le cerbère anglophone qui veille, mais un petit événement (un locuteur qui fait sa conf en ayant prévu un traducteur simultané en anglais, ça peut être une goutte d’eau à condition que ça ne nuise pas à sa réputation ou sa carrière)

    Le monde de ingénierie a une telle vacuité culturelle ou politique qu’il ne me semble pas opportun de tenter par là ( à moins d’un coup de génie, mais je met rarement de l’espoir dans les miracles)

    La voie geek peut être à explorer puisqu’ils se sont bien mis au Klingon mais il faut un événement (ou fait) culturel adapté et séduisant, captivant ou fascinant qui puisse permettre de s’accocher dessus ,un peu comme le grain de poussière sans lequel le cristal de neige ne peut se former (voyez comme un « 42 » a pu laisser sa trace)

    Il faut peut être sacrifier un peu de temps des association dédié à l’apprentissage pour le consacrer à une création culturelle, même si ça ne met pas du beurre dans les épinards.

    Les conseilleurs ne sont pas les payeurs, je vous le concède et ma démarche n’est nullement moralisatrice : c’est juste ce que la lecture de votre texte m’a mis à l’esprit.

    Salutations et merci de ce que vous faites.


  • Asp Explorer Asp Explorer 28 mars 2013 22:24

    L’espéranto ne s’imposera jamais pour tout un tas de raisons, identifiées pour certaines depuis Zamenhof, voire, par lui-même. Ainsi, il a semblé parfaitement normal à ce Polonais d’affubler ses lettres d’accents biscornus pour distinguer de subtiles inflexions qui sont familières aux oreilles d’un slave, mais passe au-dessus de la tête d’un latin. L’inexistence de ces caractères accentués sur les claviers modernes suffit à ranger l’espéranto au musée des bonnes idées mal barrées (je crois que Zamenhof lui-même, dans son bouquin, recommandait aux imprimeurs n’ayant pas le caractère à disposition de leur substituer des consonnes doubles, mais plusieurs systèmes concurents sont apparus, ruinant la cohérence de l’ensemble).

    Et puis, il y a la raison pratique. On s’accorde généralement à considérer comme généreux le nombre de 200 000 espérantistes à peu près opérationnels. Parmi eux, supposons qu’il y en un sur vingt qui soit disposé, par pur zèle missionnaire, à l’enseigner, car il en aurait la motivation, le temps et la compétence. Ça nous ferait 10 000 professeurs d’espéranto pour enseigner cette langue AU MONDE ENTIER. A titre de comparaison, il y avait, rien qu’en France, et dans la seule Education Nationale (donc hors-enseignement privé et formation pour adultes) quelques 65 000 professeurs de langues vivante en 2006 (statistique du Ministère). En tout état de cause, amener l’EO à devenir une langue internationale véritable (c’est à dire utilisée par un nombre de locuteurs permettant d’en rendre l’apprentissage socialement rentable) serait une entreprise de très longue haleine, s’étalant sur plusieurs générations, demandant des moyens financiers et organisationnels considérables, et requérant de toute évidence, à l’échelle mondial, un pouvoir autoritaire fort.

    Moi, je préfère parler anglais dans une démocratie.


    • cob 28 mars 2013 23:08

      Raisonnement absurde basé sur une ignorance totale du sujet et sur des supputations non moins absurdes.


    • Asp Explorer Asp Explorer 28 mars 2013 23:22

      On sait bien où tu vas trouver ton inspiration.


    • Krokodilo Krokodilo 29 mars 2013 09:23

      Tiens, toujours dans le coin ? 

      Faites pas attention, c’est un troll, c’est même le troll spécialiste ès-péranto, qui connaît presque aussi bien que nous nos arguments, commence par une critique faussement rationnelle et dérape rapidement vers l’insulte et la fange - cf d’ailleurs l’allusion du message suivant. 

    • beo111 beo111 29 mars 2013 09:28

      Il croit vivre en démocratie, c’est peut-être un euro-troll.


  • dup 29 mars 2013 09:42

    il y avait d’autres sujets plus interessants et actuels. L’anglais est déja la langue passerelle dans le monde. On décrète pas une langue ,chose intime à la culture. La tour de Babel , ça vous dit rien ? Cette rage à raser les différences qui font notre richesse est tout à fait suspecte

    http://www.youtube.com/watch?v=MJCf_4AleYU

    http://www.youtube.com/watch?v=RZWCpRrBbNY

     

     


    • Krokodilo Krokodilo 29 mars 2013 10:18

      Agora vox n’est-il pas très adapté au traitement de sujets boycottés par les médias traditionnels ? (Sauf la presse régionale et occasionnellement quelques radios, et l’émission de la 3 Les Maternelles, pour être honnête)

      Par ailleurs, une langue de communication ne gomme nullement les différences culturelles, elle permet au contraire chacun de continuer à vivre sa culture et sa langue, tout en disposant d’un moyen de communiquer largement plus facile que l’anglais ou l’anglais d’aéroport. C’est la soumission à la culture anglosaxonne (pour schématiser) qui actuellement uniformise les cultures, ce qu’on appelle en gros la culture coca-cola, ajoutons-y Mac Do et Eurodisney. cette culture produit d’excellents films et séries, mais sa globalisation a effectivement un gros impact sur toutes les autres cultures. Raison de plus pour défendre la francophonie et soutenir l’espéranto comme langue-pont.

    • Jean-paul 29 mars 2013 11:59

      Coca cola Mc Do

      Je vous signale qu’on mange mieux aux USA qu’en France ( plus de choix )


  • dup 29 mars 2013 10:01

    ah oui ,j’y ai pas pensé l’ UE à barroso a voté des crédits pour mettre des euroconards sur le net. Détruire , mentir , uniformiser , asservir ,tels sont les mots d’ordre de ces satanistes au service du NOM

    http://www.youtube.com/watch?v=wnbDGUirz2k

     


  • moussars 29 mars 2013 11:37

    Marre de lire des conneries par ceux qui ne savent pas de quoi ils parlent et qui insultent donc ceux qui connaissent le sujet, en versant leur diarrhée composé de sens commun :
    • Tolstoï ou Maurice Genevois, par exemple, étaient plus cultivés que les détracteurs produisant invariablement leur inepties.
    • Le projet informatique de traduction à Bruxelles, est basé sur une langue pont : l’esperanto. Mais chut, il ne faut pas le dire !!
    • La valeur propédeutique de l’espéranto n’est pas et plus discuté par ceux qui se sont penchés sur la question, sauf par les ignorants.
    • Par sa syntaxe, l’espéranto est effectivement plus proche des langues chinoise, japonaise et coréenne, notamment.
    • Par sa caractéristique agglutinante, le turc, par exemple, n’est pas dépaysé, au contraire d’un occidental...
    • Sur Internet, l’espéranto arrive autour de la vingtième place des langues les plus utilisés. Vous répondez quoi messieurs les censeurs baragouinant à peine un anglais de fin de 3ème et ayant adoptés -à votre insu- la façon de penser anglo-saxonne ?
    • J’arrête, trop énervé...

    On comprend comment en matière économique, financière et politique, des sujets un peu plus compliqués, les bourrés de pré-notions font chavirer la barque...


  • scripta manent scripta manent 29 mars 2013 11:39

    La question de la langue se pose dans beaucoup d’états fédéraux.
    Pas aux USA bien sûr, mais un peu en Suisse (la confédération helvétique est en fait plutôt un Etat fédéral) et beaucoup en Inde, le plus grand Etat fédéral au monde.
    La démocratie indienne fonctionne alors que ce pays reconnaît, outre l’Hindi, 21 langues officielles, parmi les centaines de langues qui y sont parlées.
    Pour l’Europe, poser la question de l’espéranto n’est pas incongru et cet article le fait bien.

    www.citoyensunisdeurope.eu

    http://www.citoyensunisdeurope.eu/histoire-et-situation-actuelle-du-federalisme/histoire-et-actualite-du-federalisme-t349.html







  • Jean-paul 29 mars 2013 11:41

    La petition pour l’esperanto compte 3832 signatures +1 (celle de krokodilo ) = 3833 signatures .

    Facebook compte 1 milliard d’adherents dont 500 millions quotidiens .

    Trouvez l’erreur :)


    • Krokodilo Krokodilo 29 mars 2013 11:55

      D’après vous, la majorité est toujours le reflet de la meilleur solution ? 

      Comme la majorité des pays du monde sont des dictatures, des théocraties ou des régimes autoritaires, il est temps d’abandonner la démocratie !

    • Jean-paul 29 mars 2013 12:02

      Krokodilo

      Vous etes dans le deni .

      Combien de vos patients parlent esperanto ?


    • Jean-paul 29 mars 2013 12:05

      krokodilo

      Avec vos patients qui sont des touristes ,vous parlez anglais .Show me the money !


    • Krokodilo Krokodilo 29 mars 2013 12:19

      C’est bien ce que je dis, vous n’avez que le mot « combien » à l’esprit, combien de troupes, quel pourcentage. Les démocraties étant minoritaires, abandonnons cette idée bizarre. D’ailleurs, nos chefs ont imposé une Europe anglophone sans demander ni notre avis, ni celui du Parlement européen, et sans respecter les principes fondateurs de l’UE, preuve qu’ils suivent votre raisonnement !


    • Jean-paul 29 mars 2013 12:38

      krokodilo

      Combien ?

       Pour dialoguer il faut au moins etre 2 ( client et patient par exemple ) et vous avec votre esperanto vous me donnez l’impression de faire seulement un monologue .


  • Jean-paul 29 mars 2013 11:45

    @scripta manent

    Aux USA on parle anglais et espagnol et la plupart des produits ont le mode d’emploi en anglais francais et espagnol.


    • scripta manent scripta manent 29 mars 2013 15:07

      @ Jean-Paul
      Vous avez raison, ma formulation concernant les USA était un peu réductrice. Les hispanophones y sont effectivement nombreux. Par contre, je n’ai pas remarqué que les modes d’emploi multilingues y étaient plus répandus qu’ailleurs.
      Toujours sur les USA, on peut aussi noter que les langues des populations autochtones (amérindiennes) n’y sont plus guères parlées, pour une triste raison : l’extinction des locuteurs.
      Ce que je voulais dire, que vous aurez sans doute compris, c’est que la question de la langue dominante et « commune » ne se posait plus guère aux USA.


  • Jean-paul 29 mars 2013 12:51

    Krokodilo

    Soyez logique ,please .

    Vous voulez que le monde parle esperanto et en meme temps vous vous en foutez de ce que la majorite pense de l’esperanto :)

    1 milliard sur facebook et seulement 3833 signatures pour la pertition (y compris la votre )

    Non les enfants ne revent pas de parler esperanto .


  • dup 29 mars 2013 13:56

    tirluz nagolio betrama sepatin gilaba natero simtata restliba broteca valitomi esptatli nutaba

    satrioli metabit licarila mazeto

     

    c’est du volapuk et vous avez qu’à l’’apprendre !!  ça veut dire : je suis tombé dans un nid d’eurocolabos qui savent pas ce que l’europe cache.

    intelligeants ,mais pas malins

    http://www.youtube.com/watch?v=AJD8k-FPeRc

    pas grave personne n’en a voulu depuis 1880

     


    • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 2 avril 2013 00:36

      Pour dup,

      D’ordinaire je ne réponds pas aux imbécillités. Mais je vais faire une exception, une seule. Et après je resterai silencieux.

      Votre texte :

      « tirluz nagolio betrama sepatin gilaba natero simtata restliba broteca valitomi esptatli nutaba satrioli metabit licarila mazeto » c’est tout ce que vous voulez, sauf du volapük auquel vous ne connaissez rien.

      Les deux phrases en question « je suis tombé dans un nid d’eurocolabos qui savent pas ce que l’europe cache. intelligeants , mais pas malins  » que j’ai reproduites ici avec les six fautes d’orthographe ou de ponctuation que vous avez commises en français, s’écrivent en volapük comme ceci :

      « Efalob ini näst kovobanas yuropik, kels no sevons, kelosi Yurop klänedon. Binons visedälik, ma no käfik. »

      dup : Ne serait-ce pas le diminutif de duperie ?


  • Krokodilo Krokodilo 30 mars 2013 10:00

    Tous à l’anglais, dès le CP, devant la télé, à l’école, partout, tout le temps ! Voici un des plus beaux exemples récents de propagande pro-anglais, truffé de manipulation des faits et de mensonges, rien d’étonnant qu’il soit signé d’une diplômée d’HEC dans le journal Les échos. :




  • ewropano 30 mars 2013 21:45

    Je suis pourtant d’accord avec le début de l’article :

    "En dépit des objectifs affichés par les gouvernements successifs, l’Education nationale peine à enseigner l’anglais aux élèves à un moment où la maîtrise de cette langue est exigée par beaucoup d’employeurs.« 

    et avec d’autres passages :

     »Aussi, les enfants des classes privilégiées réussissent à apprendre l’anglais exigé par les grandes écoles qui produisent les élites économiques, tandis que les enfants des zones défavorisées en sont privés. L’anglais est devenu, un des signes le plus évidents d’appartenance de classe sociale en France !"

    Mais l’auteur, au lieu d’en tirer la conclusion qui s’imposerait, s’en prend au système des concours (que je ne défends pas par ailleurs) qui ponctionnerait les ressources financières nécessaires à la formation des enseignants en anglais (qui n’y réussissent qu’à 10%, selon ses propres chiffres !)


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