mardi 2 mars 2021 - par Hamid Enayat

L’Horloge ne peut être ramenée à 2015

 

Le gouvernement américain a insisté, à maintes reprises sur la nécessité pour l'Iran de remplir ses obligations envers le Conseil de Sécurité des Nations Unies, avant d'envisager de revenir au Plan d'Action Global Conjoint (PAGC). De son côté l'Iran insiste pour que les États-Unis s'obligent à le faire, en tant que principal contrevenant à leurs obligations envers le Conseil de Sécurité des Nations Unies. La question est de savoir qui fera le premier pas ?

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Pour quelles raisons les États-Unis différent-ils leur retour à l'accord nucléaire de 2015 ?

Sous l'administration Obama, le JCPOA se voulait un accord destiné à faire revenir le calme dans la région ; prévenir une course aux armements et éviter une guerre nucléaire dans le Golfe Persique. Le président Obama voulait ainsi “geler ses différends avec l'Iran”, avant de retirer les troupes américaines en Irak et au Moyen-Orient.

L'accord du JCPOA était considéré comme un ensemble de mesures initiales prises en faveur de la paix dans la région.

Or, les frappes de drones du régime iranien visant la raffinerie Saoudienne d’Aramco ; les attaques de pétroliers comme les nombreuses autres attaques des Houthis contre les intérêts saoudiens et ceux des EAU, ainsi que la mise au jour - dans les années qui suivent son entrée en vigueur - de l'intensification du programme nucléaire et des missiles de l'Iran, ajoutée à la présence militaire iranienne, persistante en Irak et en Syrie sont la preuve que le JCPOA s'est retourné contre lui.

C'est ce dont prend acte, Joe Biden dans sa déclaration : "Nous continuerons à faire face au comportement déstabilisateur de l'Iran à travers le Moyen-Orient, en lien avec les pays européens". Par là même il semble entériner les propositions, présentées par les États arabes et l’Union européenne, d’ajouter au JCPOA, des annexes relatives aux missiles, aux emprises régionales comme à la sécurité.

L'accueil favorable de ces propositions par la nouvelle administration américaine n'ont pas manqué de faire l'objet - on s'en doute - d'une vive réaction de la part de l'Iran.

 

Les défis auxquels Biden se voit confrontés, à propos de l'Iran

Joe Biden sort d'une période électorale présidentielle difficile et d'une bataille politique avec les républicains. Il lui faut donc, avec sa nouvelle administration, ramener l’Amérique au calme et à la stabilité.

Sachant que plusieurs sénateurs républicains parmi les plus influents, et aussi quelques représentants démocrates, considèrent un engagement avec l'Iran comme leur ligne rouge, cela ne saurait le conduire à faire preuve de faiblesse, face à l’Iran.

Dans la position actuelle, assez fragile, des démocrates au Sénat, Biden doit éviter de susciter de possibles contestations concernant tout futur accord avec l'Iran. D'autant plus que l'octroi dans le cadre du JCPOA, de concessions à l'Iran, nécessiterait par ailleurs, l'approbation du Sénat américain, qui risquerait de lui être refusée.

L'histoire se complique encore, du fait de l'annonce jeudi le 11 février d’une résolution bipartite, cosignée par 113 membres de la Chambre des représentants des États-Unis, appelant à un Iran démocratique, non nucléaire et laïque, et condamnant le terrorisme parrainé par le régime.

Enfin, les conséquences sociales et économiques, de la pandémie actuelle de la COVID-19, à laquelle Biden doit faire face, s'imposent à lui, comme principal défi et priorité pour son gouvernement ; la question de l'Iran ne saurait guère alors, figurer en tête de liste, des priorités de Biden.

 

L'Iran fixe une date limite au 21 février 2021

Le Parlement iranien, quant à lui, vient d'adopter une loi appelée "Loi d'action stratégique pour lever les sanctions". Cette loi exige que si les États-Unis ne lèvent pas toutes leurs sanctions contre l'Iran, le gouvernement Rouhani ignorera ses engagements nucléaires, ce qui revient à augmenter le nombre des centrifugeuses et à poursuivre l'enrichissement de l'uranium tout en cessant de mettre en œuvre les protocoles additionnels interdisant l'accès complet des sites nucléaires aux inspecteurs de l'AIEA. (Si on tient compte del'accord récent provisoire réservant les accès de l’AEIA ? Est-ce que je me trompe ?)

Khamenei, pour sa part a réitéré ces mêmes exigences en déclarant : "Si les pays européens veulent que l'Iran revienne à ses obligations, les États-Unis doivent lever toutes leurs sanctions contre l'Iran".

L'objectif d'une telle résolution du parlement et la fixation d'une date limite (21 février) est de faire pression sur les États-Unis et les signataires du Conseil de Sécurité des Nations Unies, en les menaçant - en cas de non-levée des sanctions – de continuer de progresser vers la réalisation de la bombe atomique.

C’était aussi l'occasion d'annoncer la production d’une petite quantité d’uranium métallique, laquelle est principalement utilisée pour fabriquer la bombe nucléaire. De cette façon, le régime informe délibérément l'AIEA d'une production à venir, d'uranium métallique, information destinée à provoquer une forte réaction de la part des trois pays européens.

De son côté, en réponse à la déclaration des pays européens, Zarif écrivait sur son compte Twitter “Par quelle logique la République Islamique aurait-t-elle le devoir d'arrêter ses actions de représailles ? “pour ajouter : "Qu'ont fait les trois pays européens pour remplir leurs devoirs ?" (Agence de Presse Tasnim – 991124)

 

 Vers un nouvel arrangement géopolitique

L'économie iranienne a été gravement affaiblie, sa monnaie est en chute libre et ses recettes en devises ont diminué. Le gouvernement Rouhani a reconnu que 60 millions d'Iraniens vivaient en-dessous du seuil de pauvreté et que cela expliquait l'ampleur des soulèvements massifs de 2018 et de 2019 qui s'enracinent dans une situation économique intolérable au peuple iranien.

Quand le régime iranien remarque en outre, que ce n’est qu’au cours du soulèvement de 2019 que Trump a tenté d’évincer Ghasem Soleimani, le numéro 2 de l'Iran, en le faisant assassiner - au titre d'infiltré du régime dans la région - n'entérine-t-il pas le fait que l'influence régionale de l'Iran en Irak, au Liban et en Syrie est de plus en plus contestée et considérée comme illégitime ? En atteste ces millions de personnes qui ont participé à des manifestations en Irak et au Liban pour protester contre l'influence de l'Iran dans leur pays.

La Russie, pour sa part, a fait pression sur l'Iran pour que le régime réduise son influence en Syrie.

Tous ces facteurs et bien d'autres similaires ont donné aux pays européens l'occasion de contester l'équilibre géopolitique de 2015, au point d'élever le niveau de leurs revendications au regard de leurs nouvelles préoccupations à l'égard de l'Iran.

A moins que la renaissance du JCPOA ne règle toutes ces questions ! la position de Biden sera sans doute de gagner du temps et de chercher à répondre aux préoccupations des pays européens concernant le programme de missiles balistiques de l'Iran, lequel menace les pays de la région, en particulier Israël.

Ce qui pourrait l'inviter à participer à un éventuel nouvel accord.

 

Les défis du Guide Suprême

Le régime iranien qui s'appuie sur la monarchie absolue du Guide Suprême et la perpétuation du régime iranien repose principalement sur la répression du peuple en Iran et la création d'une instabilité, par-delà ses frontières. Si l'un des deux facteurs ci-dessus venait à s'affaiblir ou disparaître, le régime serait confronté à un effondrement inévitable. L'expansion nucléaire de l'Iran et son programme de missiles balistiques font donc, partie intégrante de la stratégie de Khamenei et de son régime. De ce point de vue, le régime ne peut se prêter à discuter d'un nouveau compromis.

Khamenei n'ignore pas que si l'Iran recule, les Etats-Unis "trouveront de nouvelles excuses pour contester, toujours autre chose, tous les jours". Un jour, ce sera au nom des droits de l'homme, un autre pour les armes nucléaires, ou pour les missiles, et un autre jour encore, pour des questions régionales" (Khamenei, 20 février). Cette réalité correspond à ce qu'il appelle "une dégradation infinie".

Et cependant, l'incapacité du régime à obtenir des concessions des États-Unis risque d'ouvrir la voie à une nouvelle vague de troubles sociaux, de manifestations et de soulèvements, voire à un éventuel effondrement de ce régime autoritaire, iranien.

Ce destin, Khamenei ne veut ni le connaître, ni le reconnaître ! C'est la raison pour laquelle le régime iranien ne peut relâcher sa pression pour le rétablissement de l'accord de 2015.

Il ne s'agit donc pas de savoir, qui des Etats-Unis, ou de l'Iran fera le premier pas ?

La question est plutôt de savoir si le régime se soumettra aux propositions des pays européens d'adopter un éventuel nouvel accord en 2021 ?



21 réactions


  • JPCiron JPCiron 2 mars 2021 16:16

    La solution la plus équitable serait que les mêmes règles s’appliquent à tous les Etats de la région !

    Mais cela semble inacceptable pour l’Occident.

    .


  • jjwaDal jjwaDal 2 mars 2021 18:32

    Mais qui viole et se contrefiche des résolutions des Nations Unies depuis des décennies en se cachant derrière le véto US ? Qui a introduit des armes nucléaires dans la région en violation de toutes les lois internationales ?
    Qui a quasiment détruit l’Etat irakien en transformant le territoire en base arrière des terroristes qui s’en sont pris à la Syrie ? Qui est intervenu en Syrie pour la déstabiliser ?
    L’Iran ?
    Depuis quand le citoyen américain paie des impôts pour exporter de force « la démocratie » dans des pays que la plupart ne situeraient pas sur la planisphère ?
    Et pourquoi ne vont-ils pas en birmanie ou au rwanda rétablir la démocratie au lieu de s’en prendre systématiquement à des pays regorgeant de richesses minérales ou pétrolières ? Un hasard ?
    Next stop Iran ? Always the same old song...


    • JPCiron JPCiron 2 mars 2021 20:57

      @jjwaDal
      .
      <pourquoi ne vont-ils pas en birmanie ou au rwanda rétablir la démocratie >

      Sans aller bien loin, ils pourraient déjà aller en Israël et dans les territoires sous occupation/ blocus.
      .


    • jjwaDal jjwaDal 3 mars 2021 10:35

      @JPCiron
      Et y ajouter l’Arabie Saoudite, le Koweit, etc... Ces pros du révisionnisme historique finiraient par nous faire croire que « Bin laden » était mandaté par l’Irak ou l’Iran ou la Syrie voire la Libye pour taper les tours du WTC. C’est un métier...


  • Zolko Zolko 3 mars 2021 09:32

    Joe Biden dans sa déclaration : "Nous continuerons à faire face au comportement déstabilisateur de l’Iran à travers le Moyen-Orient"

     

    non, sans déconner, vous osez écrire ça ? Ah oui, c’est vrai que le régime Iranien a eu l’outrecuidance d’avoir installé son pays en plein milieu des bases militaires américaines au Moyen-Orient.


  • pierrot pierrot 3 mars 2021 10:22

    La restauration de l’accord nucléaire de juillet 2015 impose que chaque parties (Iran, USA, France, Royaume Uni, Allemagne, Russie, Chine) fasse des petits pas pour revenir aux termes de l’accord.

    Cela demande une diplomatie fine et intelligente qui n’existe pas actuellement.

    Levée progressive des sanctions américaines contre levée progressive de l’Iran : limitation de la teneur isotopique en radionucléide 235 U de 20 % à 3,67 %, diminution progressive du stock d’uranium enrichi à 20 % en 235 U, limitations progressive des centrifugeuses de type P3 etc.

    Le sujet est complexe et chercher à introduire de nouvelles exigences serait l’échec assuré.

    Dommage pour la paix du monde.


  • Jonas 4 mars 2021 08:30

    A l’auteur ,

    Comme pour la Covid-19, les pays pris dans les difficultés qu’ils rencontrent pour lutter contre cette catastrophe qui tue et détruit ,  oublient le pays d’où est partie la pandémie, à savoir la Chine, qui cherche à raconter un autre narratif que celui de la vérité. 

    Pour l’Iran des mollahs , c’est la même chose , on se polarise sur la sortie des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire ( JCPoA) mais on oublie là aussi ,les nombreuses violations du Traité de la non-prolifération des armes nucléaires que le Shah d’Iran avait signé en 1968. 

    On peut bien sûr se désoler de l’attitude , des Etats-Unis de Trump, mais il ne faut pas occulter , les agissements , du régime criminel des mollahs. Il vient encore une fois de prouver sa cruauté en faisant pendre , une femme Zohra Ismaili , déjà morte a la suite d’une crise cardiaque à la vue de 16 personnes pendues. Cette femme mère de deux enfants avait été déclarée coupable du meurtre de son époux , un haut fonctionnaire du régime au ministère du Renseignement. Elle avait agi en légitime défense , selon son avocat Omid Moradi , pour se protéger et protéger sa fille. 

    L’Iran des mollahs , finance et équipe ses proxis en occupant quatre capitales Arabo-musulmanes , Beyrouth , Damas , Baghdad et Sanaa, alors que le peuple iranien , souffre et subi les inconséquences d’un régime qui ne tient que par la répression . 


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 4 mars 2021 08:57

      @Jonas
       
       ’’le pays d’où est partie la pandémie, à savoir la Chine’’
       
       Oui, comme la grippe espagnole était partie d’Espagne, tout le monde sait ça.
       
       « Si, en 2020, les thèses les plus farfelues parlent de la 5G ou de Bill Gates comme étant à l’origine du Covid-19, en 1918 c’est l’Allemagne qui est soupçonnée. On accuse ses sous-marins d’avoir apporté le virus en Amérique. En réalité, cette grippe « espagnole » est américaine. Elle est originaire du Kansas, où des soldats ont été contaminés avant d’embarquer pour l’Europe et de l’y diffuser. L’Espagne a ensuite été le seul pays à avoir communiqué en toute transparence au sujet de cette épidémie et de ses funestes conséquences. » C’est


    • Jonas 4 mars 2021 10:00

      @Francis, agnotologue

      Pour la grippe Espagnole , vous avez raison. Mais nous somme à l’ère de la révolution numérique et de la communication. Il faut éviter de comparer deux époques pour des faits similaires. 

      Ce qui se passe avec la Covid-19, et la même chose que ce qui s’est passé avec le Sras en 2002/ 2003.Ces deux virus sont issus de marchés chinois , du fait que dans ce pays , il y a une proximité entre hommes et animaux sauvages. 

      Je vous rappelle , qu’au tout début de l’épidémie en Chine , d’où est partie le virus, le médecin chinois LI WENLIANG avait lancé une alerte , disant que certains de ses patients étaient atteints d’un virus qui ressemblait au SRAS.

      Le régime chinois s’est empressé de lui faire signer une lettre dans laquelle , il était accusé de « diffusé des fausses rumeurs ». La mort du médecin courageux atteint du virus a fait de lui, un héros national , et le régime a été contraint de reconnaitre , qu’il y avait bien quelque chose qui posé problème. D ’où le confinement sévère de la ville de Wuhan
       
      Par ailleurs , vous trouvez , naturel @Francis agnologue , que le régime chinois attende un an pour autoriser , en janvier 2021, une équipe de l’OMS a se rendre à Wuhan, , où elle n’a pas accès aux données demandées et dont les experts ont été choisis par le régime et non par la communauté internationale. 

      PS : L’Australie qui avait insisté , pour que la Chine , soit transparente et qu’elle autorise des experts de la communauté internationale , s’est vu imposer des sanctions économiques et le blocage de ses importations. 


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 4 mars 2021 10:17

      @Jonas
       
       ’’Ces deux virus sont issus de marchés chinois ’’
       
       Bah ! Puisque vous le dites !
       
      ’’du fait que dans ce pays , il y a une proximité entre hommes et animaux sauvages’’ 

      Ah ? N’est-ce pas le vaccin Astrazeneca qui est réalisé sur la base d’un virus de chimpanzé ? Il y a des chimpanzés en Angleterre ?
       
      Mais puisqu’on nous dit qu’il est inoffensif pour les hommes.


    • Jonas 4 mars 2021 12:21

      @Francis, agnotologue

      Je n’ ai pas fait d’ études scientifiques , ni des études de médecine, , par conséquent je suis incompétent pour discuter des différends vaccins et de ce qui oppose les spécialistes de la spécialité , comme disait J.L Godard. 

       Dans un petit livre ( tract) numéro 25, du 30 mars 2020, d’Etienne Klein physicien et philosophe des sciences. << Je ne suis pas médecin , mais je...>> j’emprunte ces quelques lignes : 

      << J’ai appris un terme l’ultracrépidarianisme  qui vient de l’expression latine qui dit que le cordonnier doit s’arrêter à sa chaussure. Les gens parlent au-delà de ce qu’ils savent , avec une assurance proportionnelle à leur incompétence. Pour savoir que l’on est incompétent , il faut être compétent.>> 


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 4 mars 2021 12:43

      @Jonas
       
      L’ultracrépidarianisme oui, toussa.
       
      Et entre ceux qui parlent sans savoir et ceux qui parlent pour tromper, que faites vous, quand il va de vos intérêts personnels, de votre santé notamment ?
       
       Les experts c’est bien, mais quand ils ne sont pas d’accords entre eux, on fait comment ?
       
       Votre incompétence dans les choses de la vie semble vous donner une assurance impressionnante.
       
      Mais si vous n’êtes pas incompétent vous simulez bien.


    • Zolko Zolko 4 mars 2021 12:47

      @Jonas

      Traité de la non-prolifération des armes nucléaires que le Shah d’Iran avait signé en 1968 [...] régime criminel des mollahs

       

      Ah, le sioniste de service : ben justement, ce n’est plus le même régime. Pas bonne, votre ligne de propagande, trouvez mieux.


    • Jonas 4 mars 2021 14:27

      @Zolko

      Vous êtes l’arabo-musulman , immigré de service , c-à-d , celui qui a fui son pays comme rat , pour venir s’installer chez l’ancien colonisateur , de surcroit mécréant. Vous ne détonnez en rien de vos coreligionnaires qui à court d’arguments , sortent leur couteau suisse le « Sionisme  » qui vient suppléer a l’analyse et à la réflexion. 


    • Jonas 4 mars 2021 15:25

      @Francis, agnotologue

      " Dans la recherche , scientifique ou autre domaine , les experts au début sont rarement d’accord entre eux . Pourquoi ? Parce qu’ils doivent répondre a des questions dont ils ne connaissent pas la réponse, et chacun va de sa réponse , Pasteur, Bichat , Paré ,Laennec et bien d’autres ont tâtonné , avancé, reculé , avant de trouver leur voie. 

      La Covid-19 est un virus nouveau , donc, il faut du temps aux chercheurs pour essayer de le juguler. L’opinion est pressée d’avoir une réponse , mais la science n’est pas au service de l’opinion. 
       


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 4 mars 2021 15:51

      @Jonas
       
       ’’La Covid-19 est un virus nouveau , donc, il faut du temps aux chercheurs pour essayer de le juguler. 

      ’’
       
      En faisant des expériences grandeur nature sur la population, comme en Israël, devenu le laboratoire de recherche Pfizer de la planète ?
       
       Tapez Israël Pfizer sur votre moteur de recherche : c’est comme si vous allumez la télé : on n’y trouve plus dans les premières pages, que des éloge pour ce vaccin.
       
      La censure atteint des sommets inégalés, comme la courbe des cas contacts dans mes pays où on n’a pas encore adopté Pfizer.
       
       


    • pierrot pierrot 4 mars 2021 18:39

      @Jonas
      Il me semble qu’il n’est pas pertinent de tout mélanger.

      Certes le régime Iranien n’est pas démocratique etc.

      Mais l’objet est de renouer avec un accord qui a été difficilement négocier avant 2015 et qui a aboutit à un compromis donnant des obligations à chaque parties prenantes.

      Si on refuse à négocier avec un partenaire que l’on apprécie pas, il n’y a plus d’espoir de trouver des compromis et donc des accords.

      Or c’est nécessaire pour préserver la paix dans le monde.


    • Jonas 4 mars 2021 20:55

      @pierrot

      Je ne mélange rien , je dis seulement ce que représente le régime criminels des mollah que je ne confonds pas avec le grand peuple iranien. 

      << Pour faire la paix avec un ennemi , on doit travailler avec cet ennemi , et cet ennemi devient votre ami. >> Nelson Mandela .

      Oui, pour faire la paix , il faut discuter , avec l’ennemi , mais ne rien cédé sur l’essentiel. Car les dictatures n’ont pas d’opinion publique contrairement aux démocraties et n’hésitent pas à transformer toute concession en victoire , pour le maintien de leur régime. . 


    • Jonas 4 mars 2021 21:15

      @Francis, agnotologue

      Justement comme c’est un virus nouveau , Israël et l’entreprise Pfizer ont conclu une espèce de contrat , un fact checking , c-à-d la vérification des faits et l’exactitude des chiffres présentés, après les vaccinations. 

      Tous les pays ne sont pas obligés d’adopter le vaccin Pfizer , heureusement ! plusieurs pays présentent d’autres vaccins, qui ont reçu l’agrément des ministères de la santé et chacun fera son marché librement. 
       

       


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 5 mars 2021 08:16

      @Jonas
       

      Le PDG de Pfizer admet qu’Israël est le laboratoire du monde

       

       « Si les Israéliens sont perturbés par le fait que leur gouvernement les traite comme des animaux de laboratoire, s’ils se demandent pourquoi leur liberté de voyager, de socialiser ou même de gagner leur vie s’est évaporée, le PDG de Pfizer, Albert Bourla, a donné hier une véritable réponse. Dans une interview sur NBC, Bourla a déclaré :

      « Je crois qu’Israël est devenu le laboratoire du monde en ce moment parce qu’ils n’utilisent que notre vaccin dans cet État et qu’ils ont vacciné une très grande partie de leur population, de sorte que nous pouvons étudier à la fois les indices économiques et sanitaires ».

      Je n’ai aucun problème avec les expériences médicales impliquant des humains si les participants sont pleinement conscients de toutes les circonstances et considérations possibles liées à leur consentement. Ce n’est pas ce qui s’est passé en Israël. Au moyen de « passeports verts », le gouvernement menace pratiquement de pénaliser toute personne réticente à participer à une expérience de « laboratoire » pour une société pharmaceutique géante dont le bilan est très problématique.

      Les résultats de cette expérience Pfizer-Israël ne sont pas nécessairement encourageants. Bien qu’il soit possible, comme le suggèrent certaines études, que la plupart des personnes vaccinées bénéficient au moins d’une protection à court terme contre le Covid-19, personne ne peut nier le fait étonnant qu’en seulement 8 semaines de vaccination de masse, le nombre total de décès dus au Covid-19 dans l’État juif a presque doublé par rapport au nombre accumulé au cours des dix mois précédents.

      Depuis qu’Israël s’est transformé en une nation de cobayes, un virus qui s’attaquait autrefois aux personnes âgées et à celles souffrant de graves problèmes de santé a maintenant complètement changé de nature. Après seulement deux mois d’une campagne de vaccination de masse « réussie », 76% des nouveaux cas de Covid-19 ont moins de 39 ans. Seuls 5,5% ont plus de 60 ans. 40% des patients en phase critique ont moins de 60 ans. Le pays a également détecté une forte augmentation des cas de Covid-19 chez les femmes enceintes, dont plus de quelques-unes sont dans un état critique. Au cours des dernières semaines, le nombre de nouveaux-nés atteints de Covid-19 a connu une forte hausse de 1 300% (de 400 cas chez les enfants de moins de deux ans le 20 novembre à 5 800 en février 2021).

      Les données recueillies en Israël indiquent une étroite corrélation entre la vaccination de masse, les cas et les décès. Cette corrélation indique la possibilité que ce soient les vaccinés qui aient effectivement propagé le virus ou même une série de mutants qui sont responsables du changement radical des symptômes ci-dessus.

      Lorsque le PDG de NBC a demandé à Bourla si l’on pouvait infecter d’autres personnes après avoir reçu deux doses du vaccin, Bourla a admis :

      « C’est quelque chose qui doit être confirmé, et les données du monde réel que nous recevons d’Israël et d’autres études nous aideront à mieux comprendre cela ». »



    • Jonas 7 mars 2021 11:01

      @Francis, agnotologue
       Je suis ravi en tant que Français d’apprendre que certains de mes compatriotes sont devenus des grands spécialistes dans le domaine des médicaments et des vaccins. C’est une vraie révélation pour moi ! La Covid-19 fait des miracles. 

      Alors que les Français sont connus comme les premiers grands consommateurs d’antidépresseurs , anxiolytiques , et des antibiotiques ce qui nous permet de détenir la première place des pays de l’OCDE et parmi la cinquième ou sixième place dans le monde. Ceci malgré les alertes depuis des décennies , des organismes spécialisés qui ne cessent d’avertir les Français sur l’abus de consommation médicamenteuse qui altère et perturbe la santé physique et mentale, sans parler du trou de la sécurité sociale. Je pense que la consommation des médicaments tous azimuts sur des décennies est plus nuisible pour la santé que le vaccin contre la Covid-19. même si aucun vaccin n’est sûr à 100%. 

      Heureusement qu’une majorité de Français, ne tombe pas dans le piège , de ces Ayatollahs anti-vaccins qui chrchent a faire peur. Le vaccin reste pour l’instant  le seul remède contre cette épidémie, qui a perturbé la vie familiale , économique et sociale. Chaque pays cherche à protéger sa population . Les pays autoritaires utilisent la contrainte, comme la Chine , les pays démocratiques , eux , cherchent la persuasion et la responsabilité personnelle.

      La majorité des pays de l’Europe utilise le vaccin Pfizer , à 80% , d’autres le Pfizer et un peu de Moderna ,de AstraZeneca. , seule la Hongrie  pour l’instant utilise, plusieurs vaccins, Pfizer , Moderna , AstraZeneca , Spounik V et Sinopharm. 
      Israël  est un pays démocratique qui ne peut imposer la vaccination , a ces citoyens , la preuve, il a du mal , avec les juifs orthodoxes et la communauté arabe , qui refusent la vaccination. Je vous rappelle que le Danemark et l’Autriche veulent s’inspirer de l’exemple israélien et désirent signer un partenariat avec lui. Au grand dam des pays de l’Union. Ce que je comprends fort bien. 


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