jeudi 20 juin 2013 - par Kookaburra

L’Hypersexualisation de la société

 On assiste depuis quelques années à une sexualisation des enfants pré-pubertaires. Dans les publicités, l’érotisation de l’image corporelle des petites filles en fait des enfants-femmes, avec maquillage, poses provocatrices, vêtements « sexy ». Parallèlement, la banalisation de la pornographie n’épargne pas les enfants, qui y trouvent accès sur internet. Le sexe est partout. Il s’achète, se vend, se loue, et il vend et fait vendre.

Les références à la sexualité deviennent omniprésentes dans l’espace public : à la télévision, à la radio, sur internet, dans la presse. Dans la publicité et dans les magazines l’allusion à la sexualité et l’apparence sexy sont prédominantes. Les produits offerts aux petites filles - les poupées fortement sexualisées, le maquillage et les vêtements sexy - encouragent l’érotisation de l’enfance, ce qui n’est peut-être pas totalement étranger au phénomène de l’augmentation de la pédophilie..

Dès leur plus jeune âge, la société enseigne aux filles et aux garçons des attitudes et des comportements sexués. On perce les oreilles des petites filles, on les habille de petites robes sexy, on leur met du brillant à lèvres, et on leur lit des histoires de princesses et princes charmants. On leur propose des poupées Barbie avec un string comme sous-vêtement. Adolescentes, leurs magazines préférées les invitent à utiliser leur apparence physique et la sexualité pour plaire et être reconnues. Elles grandissent alors dans un environnement culturel qui est incrusté de messages à caractère sexuel. Au lycée on voit des filles arriver nombril à l’air, jean au niveau du pubis. L’accroissement du nombre de viols, ne serait-il lié à cet hyper-sexualisation ?

L’hyper-sexualisation exerce aussi une forte pression sur les adultes. Les femmes sont particulièrement visées et exploitées par l’industrie de la beauté qui leur propose les remèdes et régimes miracles pour demeurer jeune et sexy, comme si c’était là leurs seules valeurs. Les images provocantes de femmes nues ou légèrement vêtues sont particulièrement abondantes dans la publicité. Les femmes deviennent ainsi des objets sexuels.

La publicité, la télévision, le cinéma et les nouveaux médias influencent significativement notre perception de la sexualité et des relations entre les sexes. Nous reproduisons, souvent sans nous en rendre compte, les attitudes et les comportements présentés par ces médias. Ceux-ci nous enseignent indirectement quel est notre rôle dans une relation de couple, comment une femme ou un homme « normal » doit se comporter, comment être sexuellement attirant, etc. Ceci a pour résultat de banaliser la sexualité et de la ramener au rang de produit de consommation. Plus inquiétant, l’association entre le sexe et la violence est très fréquente dans ces productions. L’agression sexuelle, le harcèlement et la violence y sont souvent présentés comme des manifestations de la passion amoureuse.

Avec la marchandisation du corps de la femme, la sexualité est de plus en plus inspirée de la pornographie. L’utilisation du corps des femmes, des filles et aussi des hommes, comme marchandise, que ce soit dans la vente de produits de vacances, des automobiles, des parfums ou même des boissons gazeuses, est inspirée ouvertement de la pornographie. Qu’il soit question de la mode ou des publicités, les femmes sont vues comme disposées, disponibles, et prêtes à être l’objet de fantasmes. L’image de la femme est présentée sous l’angle d’un fantasme masculin. Le lien entre la pornographie et la violence sexuelle a fait l’objet de débats vigoureux pendant des années, et l’évidence d’un lien de causalité entre les deux est forte. On pense qu’à cause de leurs propriétés excitantes, les stimuli érotiques peuvent avoir des effets favorisant l’agressivité.

Notre société est parfois bien paradoxale. Elle condamne, à juste raison, la pédophilie qui utilise le corps de l’enfant, pour assouvir des pulsions adultes, et, en même temps, la publicité et les médias n’hésitent pas à exposer ce même corps dans des postures lascives ou provocatrices qui relèvent de la sexualité des adultes. Cela concerne tout particulièrement les petites filles dont l’apparence voulue est parfois très tôt sexualisée.

Il n’y a pas si longtemps, les enfants jouait au papa et à la maman. Aujourd’hui, on joue aux femmes fatales à 8 ans. Ces jeunes filles et garçons sont le reflet de nos sociétés, cultures et civilisations qui elles, les hypersexualisent, comme elles sexualisent et hypersexualisent tout. Ils sont notre miroir.



59 réactions


    • lsga lsga 20 juin 2013 19:26

      la fellation dès la 6ème devient très courant aujourd’hui. 


      et puis, il faut le dire : il n’y a rien de mal à cela, il n’y absolument rien de mal à prendre du plaisir avec son corps. 



    • pyjahman pyjahman 20 juin 2013 20:35

      @ Tout le monde

      En réaction au post de LSGA

      Ce que l’auteur présente dans son article est sa perception négative de cette sexualisation assumée de la société. Seulement, j’aimerai des ’preuves’ que la société est plus sexualisée qu’avant, des ’preuves’ que la pédophilie augmente.

      Pour aller plus loin, j’aimerai si vous en avez lire des pensées de philosophes / sociologues concernant la sexualité en général, car comme le dit LSGA, si des jeunes adolescents veulent sciemment se donner du plaisir, pourquoi leur en empêcher ?
      La question est complexe et tout est affaire de choix.
      Merci de m’orienter vers des réflexions.


    • Aldous Aldous 20 juin 2013 22:19

      Ta tronche le suffit comme preuve.


    • lsga lsga 21 juin 2013 01:53

      Bon sang de puritains !!!


      J’avais posté un post magnifique, du quality troll puissance 9000 à base de masturbations prépuberts ! Et on me supprime mon super post ultra-provo !

      C’est une preuve incontestable que les modérateurs d’Agoravox sont soumis au lobby puritain qui complote pour l’instauration d’une nouvelle virginité mondiale ! Salops de Franc-Maçons !

       smiley

    • Maître Yoda Castel 21 juin 2013 11:51

      « Seulement, j’aimerai des ’preuves’ que la société est plus sexualisée qu’avant »

      Le catholicisme ne vous suffit pas ? Avant, les enfants appartenaient aux parents. Ils en étaient responsable. La religion était, en quelque sorte, une manière d’orienter moralement la société et les familles.
      Maintenant, les parents se comportent comme de vraies passoires. Ils laissent les enfants manger des cochonneries industrielles (le nutella par exemple, 50% d’huile de Palme !) et regarder des abruties parler de bêtises à la télé. Rien à dire, nous sommes dans la société idéale : des parents qui pensent au bonheur de leur enfant... des parents gâtés et des enfants gâtés... par la société !
      La société se sexualise exactement comme un corps humain (chaque cellule) est sexualisé. Plus on s’unifie dans la médiocrité, plus la société se sexualise CQFD.


    • pyjahman pyjahman 21 juin 2013 14:51

      Vous me moinssez mais personne ne m’apporte une réelle réponse ...

      Où est le mal à se sexualiser si bien sûr on peut le détacher du mercantilisme du corps.


    • Maître Yoda Castel 21 juin 2013 15:01

      Chacun fait ce qu’il veut à la condition que cela vienne de lui, pas d’une influence extérieure.


    • lsga lsga 21 juin 2013 16:56

      « Seulement, j’aimerai des ’preuves’ que la société est plus sexualisée qu’avant »


      Si on parle de la pédophilie, rappelons quand même qu’en France, au 19ème siècle, la prostitution infantile était tout à fait courante et acceptée. 

      Il y avait même un service public de pédérastie organisé par l’armée française. L’armée embauchait des gamins de 14-15ans dans les quartiers pauvres, et les envoyait sur Paris dans des casernes qui était de véritables maisons closes, bon marchés, ouvertes à tous. 

      Concernant la sexualisation des petites filles, rappelons également que c’est Lewis Caroll (l’auteur d’Alice au pays de merveilles) qui a été le premier photographe à prendre des photos de petites filles nues :

      Enfin, terminons par cette magnifique citation du Manuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation (1926, Pierre Louis) :

      « À partir de l’âge de huit ans, il n’est pas convenable qu’une petite fille soit encore pucelle, même si elle suce la pine depuis plusieurs années. »


    • loph loph 24 juin 2013 18:01

      @ lsga


      Sûrement. Mais quand cela devient le cadre d’un rapport déséquilibré d’une personne envers une autre, désolé, mais cela n’a plus rien d’intime, ni de voluptueux.

      Le rapport de sujétion qu’entraîne un viol (désolé d’être cru), un rapport forcé n’ont eux plus rien de plaisant.

      Si la découverte de soi est indispensable à son équilibre, on ne peut pas en dire autant des rapports forcés qu’induit parfois (je m’interroge d’ailleurs sur la fréquence de ce type d’acte chez une certaine classe d’âge) la vie en collectivité.

      Pour s’éduquer, autant commencer par soi même, vous ne pensez pas ?

    • pyjahman pyjahman 25 juin 2013 14:42

      @rodier

      Merci, et on se fait moinsser pour essayer d’objectiver la situation. Je trouve que la femme en général et sa sexualité sont bien mieux considérés aujourd’hui qu’il y a 100 ans ou plus.


  • Robert GIL ROBERT GIL 20 juin 2013 13:41

    extrait :
    "Pendant des vacances à l’étranger, on m’a fait deux injections de Botox et l’on m’a refait le nez, pour la poitrine je vais attendre un peu, pour le moment je prends des soutien-gorges super rembourrés et ça fait très très joli. D’ailleurs, lorsque je suis sur scène ce n’est pas que le regard des garçons que je vois briller, mais aussi celui de leurs pères ! Je vais peut-être être prise pour une publicité ; au début papa trouvait que les poses étaient trop suggestives, mais il s’est rendu compte qu’il n’y avait pas d’autre solution. Je me souviens que c’est aussi la première fois que j’ai entendu parler d’ hyper sexualisation....."

    voir :JE SUIS UNE MISS


  • ZenZoe ZenZoe 20 juin 2013 14:25

    Vous abordez là un sujet épineux.
    Je recommande un excellent film américain « Little Miss Sunshine », qui décrit très bien l’ambiguïté et le malaise dans notre société concernant l’hypersexualisation des enfants, car en fait, c’est ce dont vous parlez dans votre article. Parait que la puberté arrive de plus en plus tôt... Pas étonnant !


  • robin 20 juin 2013 14:43

    Tout est bon subliminalement pour exciter et excuser les comportements pédophiles....triste monde satanique !


  • Loup Rebel Loup Rebel 20 juin 2013 15:07

    Bon, il ne faudrait pas se voiler la face pour autant. 

    « Il n’y a pas si longtemps, les enfants jouaient au papa et à la maman. Aujourd’hui, on joue aux femmes fatales à 8 ans. » 

    Il ne faudrait pas oublier non plus qu’il n’y a pas si longtemps, les filles jouaient au docteur, et surtout à touche-pipi avec le petit voisin, le cousin, voire le petit frère. C’est vrai que le vilain Freud est passé par là avec sa théorie de la sexualité infantile. Alors l’hypocrisie bobo remplace les expériences initiatiques des enfants entre eux par : 
    – au mieux un cours sur la reproduction des fleurs, le pistil et les étamines, 
    – au pire des mises en scène par les adultes d’une représentation érotique totalement inadaptées aux enfants. 

    Tout ça conduit à formater les enfants à se soumettre à jamais à une entité supposée détentrice de la vérité. Les enfants les moins « contrôlés » durant leur développement font les adultes les plus résistants à la pensée unique et les moins soumis au dictat des prétendus experts chargés de normaliser et diriger nos vies à notre place. 





    • bakerstreet bakerstreet 20 juin 2013 18:29
      Loup rebel

      Rien à voir avec ces deux faits : L’un est en phase avec la sexualité naturelle des enfants, leur curiosité vis à vis du sexe de l’autre. Un comportement éternel, absolument pas lié aux messages de la société ; le contexte puritain d’ailleurs des années 50 est là pour nous en convaincre, car l’on jouait comme vous dites au docteur à cette époque. 

      Je ne comprends d’ailleurs pas votre réflexion sur Freud, puisque c’est lui qui a au contraire révélé que l’enfant avait un sexualité dés le plus jeune age, et que cette libido était même le moteur de ces actions. 
      Pour autant, cette sexualité de découverte doit être protégée évidemment des phantasmes et des adultes. Le discours prédateur et démagogue de certains, pronant une sexualité naturelle, a fait malheureusement des dégats, dans certaines sectes, ou des paranoiques mégalomanes officiaient.

      Quand à ces pauvres gamines, instumentalisées soit par la mode, les copines, les médias, la publicité, mais le plus souvent leurs parents, elles ne sont que de pauvres figurantes dans des chaussures à talons trop hauts pour eux. 
      On leur vole leur age, leur innocence, en les maquillant pour un role qu’elles ne peuvent et ne veulent pas jouer, malgré les apparences, quand elles existent. 

      Il est vrai qu’il faudrait légiférer un peu plus énergiquement ! Notons que la loi malheureusement courre après des prédateurs malins, ( dans tous les sens du terme) pour tenter de redresser ce que le commerce tout puissant impose et promulgue : La marchandalisation à tout va, au péril des plus faibles.
       Le coté le plus sombre de la vulgarisation de la pornographie, et qu’il banalise la sexualité la plus commune, et que l’érotisation fatiguée de certains va du coup se projeter sur les enfants...

      Les concours de mini miss, aux etats unis, sont le révélateur le plus fou de cette dérive. 
      A lire cet excellent roman sur le sujet, de Joan Carol Oates, qui mériterait cent fois le prix nobel de littérature : « Petite soeur, mon amour » 
      Un livre sur toutes formes de maltraitance, dans l’ambiance feutrée d’une famile bourgeoise américaine, bien sous tous rapports. 
      Un roman inspirée d’ailleur d’une histoire vraie

      Foutons la paix aux enfants ! Faut il qu’une société soit malade pour faire du profit avec le plus sacré ! 


    • Kookaburra Kookaburra 20 juin 2013 19:23

      Merci Bakerstreet de votre commentaire intéressant. Je partage vos sentiments et moi aussi je reste un peu perplexe vis-à-vis des remarques de Loup Rebel.


    • Corinne Colas Corinne Colas 20 juin 2013 23:46

      « Foutons la paix aux enfants ! »


      Le développement psychomoteur est à ce prix !

      Et pour cela, il faut les habiller avec des vêtements qui leur permettent de courir, de sauter, de se salir... bref de jouer plutôt que de rester devant la télé. 

       

    • etrange etrange 21 juin 2013 14:58

      Regardez ces deux là, j’ai nommé Isga et Rebel, défendre bec et ongles « leurs loisirs » , leur « petit péché des mignons....euh...mignon » !


    • etrange etrange 21 juin 2013 15:23

      Le post précédent était destiné à se trouver plus bas.


  • Maître Yoda Castel 20 juin 2013 17:56

    C’est cela la société qui rentre dans vos foyers.


  • Rincevent Rincevent 20 juin 2013 18:17

    Il suffit d’entendre (et de voir aussi) les parents des postulantes aux concours de mini-miss pour piger une bonne partie du problème. Leur comportement est un message assez clair « ma fille sera ce que je n’ai pas pu être ».

    C’est assez légitime au départ (qui ne souhaiterait pas que ses enfants aient une meilleure position sociale que lui ?) sauf que là, on manipule ce qu’il y a de plus intime, la sexualité, à un âge où l’enfant n’est pas prêt. Pour une espérance de célébrité, souvent éphémère, ils leur volent leur enfance, pas moins. C’est particulièrement évident chez les mères, pour les pères je sais moins sauf à plonger dans les eaux parfois troubles des relations père-fille.


  • lsga lsga 20 juin 2013 19:08

      fapfapfap


  • Loup Rebel Loup Rebel 20 juin 2013 19:45

    Personne ne s’est jamais offusqué à l’époque où Jacques Martin utilisait honteusement des enfants pour faire son audimat.... 

    Entre les excès dénoncés ici et la théorie du genre, il se fomente une guerre civile entre deux clans idéologiques : hypo contre hyper, conservatisme contre progressisme...

    Mais c’est peut-être encore bien plus dramatique que ça. Il existe plusieurs moyens pour détruire un peuple ou une nation, dont deux qui ne font pas appel à la guerre militaire :
    – la perversion par la drogue : l’Amérique et l’Australie en sont des exemples affligeants.
    – la perversion par la débauche des sens : décadence de l’Empire romain.

    Ces deux facteurs sont actuellement présents dans les pays dits « développés », dont l’Europe et la France. La drogue fait des ravages et sous-tend l’économie mondiale la plus florissante, et le marché du sexe (et de la pornographie) n’est pas en reste quant à lui.

    @ bakersreet : ma réflexion sur Freud était ironique et à prendre au second degré, ce qui ne semble pas à la portée de tous sur ce site. Pourtant, de quelqu’un qui aime soulager les bobos, je me serais attendu à plus de finesse d’esprit... smiley 

     
     @ Isga : vous avez une très bonne vue, et votre commentaire éclaire mon trait d’humour quand j’ai parlé du « vilain » Freud. Les bobos bien propres sur eux et enlisés dans l’hypocrisie continuent à affirmer que Freud n’était qu’un gros pervers et un malade... 

     

    • lsga lsga 20 juin 2013 19:54

      «  »– la perversion par la débauche des sens : décadence de l’Empire romain"


      j’ai rarement autant rit. Vous savez vous défendez les théories de Gibbon ? Qui remarque que l’Empire Romain s’est écroulé après s’être converti au christianisme ?

      ’Edward Gibbon (8 mai 1737 - 16 janvier 1794), historien britannique, plaça fameusement le drame sur une perte de vertu civique parmi les citoyens romains. Gibbon considérait que la chrétienté a contribué à cela, rendant la populace moins intéressée par ici-et-maintenant et plus disposée à attendre les récompenses du paradis.



    • Aldous Aldous 20 juin 2013 22:23

      L’empire romain s’est effondré en 1453.


      Vous êtes formaté. 

    • lsga lsga 21 juin 2013 01:48

      pire : l’empire romain a élaboré les attentats du 11 septembre pour révéler que les chambres à gaz n’avaient pas exister sur la lune des franc maçons !!!!


      réveillez vous !!!!

      on vous manipule !!! Les romains vous manipulent !!!

       smiley

    • antitroll antitroll 21 juin 2013 12:09

      y sont fous ces romains smiley 

      à trop fréquenter des barbares, on finit par leur ressembler. 
      les gaulois ont pactisé avec les romains, et leurs descendants avec les nazis. 
      et voilà où ça mène : effondrement des trois grands symboles de la civilisation moderne un certain 11 septembre... 
      mais c’est pas en 1453 ! 
      formatage à revoir ! 
       
       

    • etrange etrange 21 juin 2013 15:06

      Regardez-moi ces deux là, j’ai nommé Isga et Rebel, tenter de defendre bec et ongles, leurs loisirs, leur petit péché des mignons....euh...mignon !


    • lsga lsga 21 juin 2013 17:00

      ah étrange ! je vous avoue que mon plus grand pêcher mignon, c’est de choquer du bourgeois puritain smiley ça ne fait de mal à personne smiley


    • antitroll antitroll 21 juin 2013 19:55

      Super ! encore un tartufe qui débarque, avec une gueule etrange de vicelard sur son avatar. 

      aller pépé dodo phiphi lele, fait-nous rigoler con s’mare un peu smiley 


  • Lord WTF ! Lord WTF ! 20 juin 2013 20:14

    hmmm...pas paradoxal : c’est la somme de divers facteurs opérant au-delà du seul domaine de la sexualité :

    a) d’un, nous vivons dans une société où un discours pseudo-scientifique mais résolument idéologique s’est mainstreamisé : à savoir l’idée que tout ne serait que construction d’ordre socio-culturelle : et en terme de sexualité : l’idée que les genres eux aussi sont des constructions : la biologie étant niée, la science ignorée, la reproduction sexuée étant évacuée dans le registre folklore et archaïsmes : ne reste donc que cette idée parfaitement résumée par J. Butler : « l’anatomie est une construction sociale » OR si l’on applique cette logique - à savoir la négation de la biologie, aux dits genres, elle est aussi applicable aux classes d’âge : en effet si les différences biologiques n’ont aucun sens et que tout revient à une construction socio-culturelle : la distinction par âge n’a pas plus de sens que celle par genre : dans les deux cas, il suffit d’ignorer la biologie. Ajoutons à cela que si la reproduction se voit renvoyer dans la catégorie « vestiges de notre animalité » : la distinction par âge –donc en fonction de la maturité sexuelle, elle non plus perd son sens.

     Bref arrivera un moment où non seulement aura été définitivement imposé l’idée que genre et anatomie sont des constructions sociales sans fondement bio-naturels mais que l’âge aussi, puis sans doute un jour que l’idée même d’espèce relève de ce même type de construction ou catégorisation supposément « arbitraire » – le fait étant que cette habilité à catégoriser le « Réel » est non pas culturelle chez l’Homme, mais naturelle.

     En matière de classes d’âge et de grand chamboulement supposément  »libérateur«  : l’hypersexualisation au sens »physique" concerne avant tout les classes âgées, dont le comportement les a fait passer de la catégorie « références morales » (sagesse, mémoire, etc…) à celles de jouisseurs fanatiques : le jeunisme en étant un des aspects les plus marquants, ainsi que le fait que le vieux sage d’antan aujourd’hui tend à se comporter comme un trentenaire en OD d’hormones…il est au final donc logique qu’à l’autre extrémité (premier âge) on se retrouve avec des enfants et adolescents plus « adultes » : avec ce que cela implique que ce soit physiquement que psychologiquement.

     b) de deux, le modèle actuel se dit »démocratie libérale" : terme suffisamment confus pour qu’il puisse signifier autant de choses qu’on le souhaite : néanmoins l’attribut dit « libéral » fait que ce système est – théoriquement - « neutre » en termes de valeurs collectives ou référents culturels (morale et éthique inclus) puisque par définition il n’entend la société qu’au travers d’une perspective centrée sur l’individu aux référents aléatoires : et la logique voudra qu’il tendra non pas vers le dit « relativisme culturel » (concept d’anthropologie culturelle repris à tord et à travers par tout un chacun) mais le relativisme moral/éthique :

    qui est d’ailleurs un des fondements idéologiques des négationnistes de la biologie sus-cités bien qu’ils préfèrent employer le concept de « relativisme culturel » - qui n’a rien à voir : i.e. c’est un concept ayant trait à l’approche méthodologique des études anthropo, n’étant aucunement un positionnement philosophique/idéologique tel que le relativisme moral/éthique - bien moins entendable pour les lambda et qui sous-entendant l’idée de progrès s’opposant au conservatisme social/culturel s’avère bien plus vendable (schéma binaire aussi classique qu’ici frauduleux) : quand dans les faits cela va plus loin que le modèle de « société neutre » libéral, puisqu’il s’agit d’avancer l’avènement d’une culture négative, ou anti-culture par la création d’un ordre artificiel (dans la perspective libérale d’une société « neutre » : l’ordre n’est pas produit par coercition : il apparaît quasi spontanément du désordre créé) , dissolvant toutes références, valeurs culturelles, éthiques, morales et l’application idéologique/politique du relativisme éthique/moral : ce qui associé avec les éléments cités en première partie (négation de la biologie) laissera facilement deviner vers quoi cela peut mener.

    c) enfin, il y a un facteur d’ordre purement pratique : plus une société est développée, plus elle tend vers l’égalité hommes/femmes : plus et hommes et femmes se conduisent en fonction des stéréotypes (exemples : femmes plus empathiques, carrières orientées vers le social, hommes plus solitaires, plus tournés vers la compétition, carrières d’ingénieurs, etc...) associés à leurs genres : étranger paradoxe ? pas vraiment, les besoins basiques étant « assurés », la survie elle-aussi : on retourne au stade « chasseurs-cueilleurs » où chaque genre tendra vers tel ou tel domaine de prédilection : à cela faudra-t-il ajouter, cette forme d’hypersexualisation où le mâle arborera un plumage plus coloré, ou un étui pénien plutôt évident, la femme elle se parera de couleurs, coquillages, etc...pour la raison que la compétition sexuelle n’étant plus contrainte par les questions de ressources et reproduction et donc rapport coûts/bénéfices, le choix sera purement subjectif/esthétique : donc l’apparence de masculinité/féminité qu’il faudra alors « exagérer » : que ce soit par la parure, la cambrure, mais aussi l’envergure (qu’elle soit mammaire, pénienne, pectorale, etc…) bref logique de more is better, bigger is better, etc… en parfaite adéquation avec notre modèle de société de consommation.

     
    DONC lorsqu’on associe l’ensemble de ces facteurs : l’hypersexualisation ne relève plus d’un quelconque paradoxe mais est une conséquence logique des fondements idéologiques de divers courants opérant actuellement dans le champ politique, sous couvert de la neutralité d’une société dite libérale dont ils détournent le sens pour avancer leur propre agenda politico-idéologique.  


    • Kookaburra Kookaburra 21 juin 2013 09:38

       

      Bonjour Lord. Intéressante votre explication philosophique du phénomène. L’hyper-sexualisation demeure un enjeu de société préoccupant et contribue fortement aux inégalités. La femme devient femme-objet séductrice et soumise.


    • pyjahman pyjahman 21 juin 2013 14:58

      Merci pour cet avis assez clair, surtout que j’en étais arrivé exactement à la même conclusion.
      Cependant, les ’pro-biologie’ comme vous les appelez peuvent énoncer n’importe quoi au nom de la ’Nature’. Le fait réel est que l’on connait très peu de la Nature, et de la biologie du corps et surtout qu’il y a une possibilité que la neurologie liée à la biologie évolue en fonction du temps et des conditions sociétales.
      Donc c’est un grand bordel.


    • Lord WTF ! Lord WTF ! 21 juin 2013 15:29

      @pyjahman : merci de votre commentaire :

      ma perspective étant anthropologique : elle est automatiquement « interactionniste » : à savoir elle ne se fonde pas sur un conflit inné vs acquis mais sur l’interdépendance entre les deux (plus celle de l’Environnement qu’il soit naturel, artificiel ou culturel), sans postuler de hiérarchie ou primauté de l’un sur l’autre :

      néanmoins, elle ne peut ignorer l’antériorité du substrat bio-naturel (qui dans certains cas, nous permet d’observer des cas de « pré-adaptation » que l’évolution culturelle activera : notamment dans les registres Intelligence, Langage, etc...) et de l’environnement naturel dans lesquels ont vécu nos ancêtres.

      Aussi, je privilégierai donc ces relations d’interdépendance, l’interactionnisme opérant au fil de l’évolution humaine : en cela donc une perspective s’opposant autant aux « matérialistes » ou naturalistes fanatiques, qu’aux genderistes qui eux donnent dans le bio-négationnisme. Bref le sujet et non objet étant l’Humain : l’approche la plus préférable étant donc celle de l’interactionnisme : si elle n’est pas privilégié, il faut en voir la raison dans les fondamentaux du paradigme occidental ( notamment en terme de science : positivisme, objectivité, etc...) et la préférence accordée aux relations de causalité (logique aristotélicienne) et immuabilité des lois physiques plutôt qu’aux relations d’interdépendance (voir « impermanence ») tel que dans les philosophies orientales ou traditions animistes...

      Le fait étant que l’objet étudié étant sujet autant que subjectif : l’Humain, la Culture : un modèle fondé sur les relations d’interdépendance et l’impermanence (fluctuations et évolution) me semble plus approprié que le dogmatisme « immuable et causal » des matérialistes/naturalistes et autres mécanistes/physicalistes ou le nihilisme bio-négationniste des genderistes prêt à tout déconstruire avec pour seul horizon le néant...

      si l’on entend tout en terme uniquement de causes et d’effets, peu de chances de saisir l’idée d’interactionisme et d’interdépendance et d’humains et de cultures comme sujets vivants et non objets figés...


    • Maître Yoda Castel 21 juin 2013 15:49

      « des genderistes prêt à tout déconstruire avec pour seul horizon le néant... »

      Assez d’accord, sauf que cette honteuse récupération politico-éducative à pour but de nous déprogrammer pour ensuite nous reprogrammer. Et justement, que vous soyez ni matérialiste ni genderiste à la limite peu importe car vous n’imaginez pas à quel point l’être humain est entièrement paramétrable.


    • Lord WTF ! Lord WTF ! 21 juin 2013 16:24

      hmmm...j’ai une assez bonne idée de la perméabilité de l’Humain au Conditionnement (nombre de mes coms commis sur ce site ne parle quasiment que de cela : Contrôle et Conditionnement) : néanmoins, j’ai aussi une assez bonne idée de sa capacité à adopter des contre-mesures et à pouvoir se montrer réticent à telle ou telle « programmation » : comme je l’ai rappelé ma perspective est anthropologique : je ne conçois donc pas le cerveau humain comme un simple ordinateur programmable - ou reprogrammable le cas échéant, selon les tendances du moment. Il demeure quelque chose d’irréductible, quelque soit le terme que l’on choisisse (conscience par exemple ou culture : la seconde ayant autant d’instinct de survie, si ce n’est plus, que l’Humain) qui échappe encore à ce jour à la toute-puissance scientifique (toute-puissance à défaut d’omniscience).

      Donc du moment que la preuve n’a pas été faite que le cerveau n’est que du hardware, dont le software est interchangeable à souhait : je conserve le minimum d’espoir possible et anticipe déjà les réactions -violentes, à cette volonté de reprogrammation. Bref approche spinoziste : tout être tend à persévérer dans son être : que ce soit l’Humain dans son humanité, la Culture dans ses manifestations ou une idéologie (d’où le fait qu’elles aboutissent généralement au pire).

       


    • Maître Yoda Castel 21 juin 2013 16:45

      "Il demeure quelque chose d’irréductible, quelque soit le terme que l’on choisisse"

      Vous n’avez pas tord dans le principe, mais il manque juste un élément : le psychisme de l’homme est totalement dépendant de sa relation avec l’extérieur. (comme tout être d’ailleurs, sauf l’être humain est un être culturel)
      Si la société dit ceci est vrai et le reste est faux, il n’y a que deux possibilités, soit il y a rejet (conscient ou inconscient) et dans ce cas le peuple évoluera d’une manière autonome, soit il y a accord et rare sont ceux qui ne s’adapteront pas à la nouvelle considération.
      Évidement, le psychisme de l’homme se modifie lentement, cela se passe à l’échelle du siècle, parfois du millénaire.
      Il y a parfois des combats culturels. Nous sommes d’ailleurs, à mon avis, dans une époque que combat culturel, de dissociation culturel.


    • Lord WTF ! Lord WTF ! 21 juin 2013 17:06

      j’ai évoqué dans mes coms précédents l’idée d’interactionnisme : partant de là, quant à la relation entre esprit humain et « extérieur » je saisis votre propos, néanmoins rappellerai-je qu’ici aussi il y a interaction : ma seule connaissance du monde étant « subjective » (mon seul medium de relation avec l’extérieur étant ma conscience) la relation esprit-« extérieur » relève aussi de l’interdépendance, de l’interaction.

      concernant le point que je soulevais sur le nihilisme des courants évoqués avec la perspective du néant (néant humain, il s’entend) plutôt que reprogrammation : c’est simplement en observant l’évolution de ces mouvements (qui s’avèrent particulièrement créatifs outre-Atlantique) depuis une approche dite « post-moderne » (déconstructionnisme, French Theory, etc...) liés aux transhumanistes (où là reprogrammation « culturelle » ou anti-culturelle serait nécessaire) vers le Posthumain : donc non pas un phénomène d’ordre évolutif humain> H+ > posthumain, mais fin de l’Humain, baptême du Posthumain donc fin de l’Humain -physique ou culturel ou spirituel, avec tout ce que cela entend...d’où la tendance de plus en plus accrue à autant rejeter Nature que Culture mais aussi Science (son objectivité, ses principes éthiques quand il y en a) : et donc un point de vue strictement nihiliste concernant l’Humain, voué à disparaitre...on est passé de -trans à -post en l’espace de quelques années. 


    • pyjahman pyjahman 25 juin 2013 14:33

      Vos écrits sont assez riches, mais trop de références philosophiques m’empêchent de tout comprendre pour le moment. Auriez vous des oeuvres à me conseiller à lire au sujet de l’interactivité, des comportements sociaux, de l’anthropologie ?
      Merci


    • Kookaburra Kookaburra 20 juin 2013 20:56

      Oui, tout à fait.


    • Kookaburra Kookaburra 20 juin 2013 20:57

      J’ajoute :

      Ce monde dans lequel les enfants sont bombardés d’images sexuelles explicites, non conformes à leur âge et à leur stade de développement psycho-sexuel, parfois sans avoir jamais parlé de sexualité avec leurs parents ou reçu d’éducation sexuelle scolaire structurée et limpide, ancrée dans des valeurs humaines, humanistes et humanisantes, me paraît bien malade.


  • Corinne Colas Corinne Colas 20 juin 2013 23:32

    @ l’auteur


    Et l’école ? Elle y participe aussi sans états d’âme dès le primaire, suffit de se pencher sur quelques lectures à faire le soir à la maison pour s’en étonner, voire s’en indigner... 

    Un exemple d’il y a 15 jours, c’était carrément initiation à Meetic ! Le thème : un petit garçon de 10 ans se sentant seul et sans amis, mettait une annonce dans le journal pour trouver une petite fille idéale. Rendez-vous avec inconnues sur un banc avant de faire la bonne rencontre et de partir avec la petite fille choisie et le papa de celle-ci (artistes forains de cirque). 

    Lecture pour enfants de 7 ans dans une classe de CE1 ; j’ai failli m’en étouffer mais c’est parce que je vois le mal partout... On ne se demande pas où sont les parents de ce petit garçon bien sûr... il a bien le droit de vivre sa vie sans rendre des comptes... Et même peut être de faire de mauvaises rencontres ! Le bonheur se trouve dans les annonces...


  • Corinne Colas Corinne Colas 20 juin 2013 23:50

    Aristoto : « mettez la tête sous l’eau, cela vous fera du bien ! »


  • Yohan Yohan 21 juin 2013 00:36

    Taubira qui suit avec attention les moeurs nouvelles devrait bientôt vous arranger ça smiley


  • eric 21 juin 2013 07:57

    Truisme : Les enfants sont habilles par leurs parents a ces ages.

    Je pense qu’une des clefs est de regarder les familles dans le quartier Latin par exemple, sur un autre sujet. On voit des parents bobo grunge. « Il ne faudrait pas que les copains s’imaginent que nous sommes de bêtes bourgeois » avec des enfants super BCBG, « il ne faudrait pas que l’on prenne nos gosses pour des enfants de prolo... » Plus ages, les enfants deviennent des « fraicheurs » grunge mais a grand prix.
    Les parents, les mères, communiquent a travers leurs enfants.
    Les petits subissent
    Les ados réagissent
    l’ado montre son nombril parce qu’on lui a impose un look unisexe égalitaire au nom d’une sorte de féminisme théorie des genre. Les garçons eux, jouent sur toutes les variations des systèmes pileux, comme de vulgaire députés socialistes du bon vieux temps ou de modernes intermittents du spectacle. Les adolescentes qui osent rarement la jupe, mettent de mini short pour bien montrer ( proportion entre la taille du corps et des jambes a l’adolescence) qu’elle sont bien des filles
    Dans tous les cas de figure, il s’agit d’exhiber ses signes sexuels différenciateurs secondaires.

    C’est un résultat des schizophrénie sociétales socialistes. Bien sur, plus on est tous pareil, plus chacun tente désespérément de montrer sa différence.
    Et il n’est pas étonnant que les jeunes mères se « vengent » sur les petites filles en en faisant les barbies qu’elles n’osent plus être.

    Du reste, les couches sociales les plus imperméables a ces fadaises sont aussi les plus épargnées par ces extrêmes changeant. Les filles de la bourgeoisie sont féminines et modérément sexualisée tant dans l’enfance que dans l’age adulte (look BCBG). les filles du peuple sont des femmes depuis toutes petites jusqu’à ce qu’elles soient physiquement rattrapées par des vies difficiles.

    C’est aussi pour cela, comme je le rappelle souvent, que l’homme de gauche fantasme sur les amours ancillaires et bourgeoises et pas du tout sur les petites militantes alterecolobio ou les permanentes du PC PS.


    • Kookaburra Kookaburra 21 juin 2013 09:30

      Merci Eric pour ces remarques pertinentes. Largement d’accord avec vous. Vous dites : «  Bien sur, plus on est tous pareil, plus chacun tente désespérément de montrer sa différence. » Je dirais sauf pour le jean qui est devenu obligatoire dans toutes les classes sociales et dans toutes les occasions.


    • eric 21 juin 2013 10:35

      Ce n’est pas contradictoire.C’est parce qu’ils sont tous en jean et en tee shirt informe que les filles en sont réduites a montrer leur nombril ou leur string. Mais comme il faut aussi rester tous semblables, les certains garçons adoptent le jean tombant pour exhiber leur caleçon.
      Pour le moment je n’ai vu de nombril apparent masculin que chez les serveurs d’un restau a Moscou qui s’appelle Krisis Genra ( la crise des genres).


  • Denzo75018 21 juin 2013 09:25

    L’horreur absolue est que cette sexualisation des enfants pré-pubertaires est à l’initiative ou l’encouragement des parents ! Un peu de courage les parents, pour le bien de votre enfant, sachez lui refuser et mettre des interdits....


  • Cocasse Cocasse 21 juin 2013 11:08

    C’est assez pénible. Quant on a pas envie de penser au sexe, on est toujours harcelé malgré tout. Bref, il faut s’isoler un peu.

    Le plus gros de cette hypersexualisation est produite par la propagande publicitaire. Donc, c’est de base très malsain. On détourne le sens de la sexualité pour vendre. Et comme la propagande publicitaire s’infiltre absolument partout, c’est du harcèlement, difficile à éviter.

    Après, pour le reste, on peux esquiver tout de même. Personne n’oblige quelqu’un à écouter NRJ ou se confronter à des émissions de toutes natures, dont on sait qu’elles tournent autour de la ceinture.


  • mortelune mortelune 21 juin 2013 11:44

    L’ensemble de l’article est sans doute vrai pour certains mais une remarque s’impose :

    « ...des postures lascives ou provocatrices qui relèvent de la sexualité des adultes »
    Concernant la pédophilie c’est aux adultes de faire la part de choses et seul(e)s les « malades » n’y trouvent pas leur compte. Comment un enfant peut-il éveiller le désir chez l’adulte ? C’est la seule question qui mérite l’intérêt des spécialistes. Le reste n’est qu’une forme d’esthétisme qui n’a rien à voir avec le désir sexuel, enfin j’espère pour vous.


    • Mowgli 21 juin 2013 14:00

      Comment un enfant peut-il éveiller le désir chez l’adulte ?

      Ça, faut le demander au Prophète.


  • loph loph 21 juin 2013 17:09

    Merci de cet intéressant article.


    Pour ma part, je vois ce phénomène comme une énième transposition des nécessités physiques et naturelles à l’avantage d’un milieu composé tant par les publicistes, que par les fabricants en textiles, les promoteurs de la mode, et cætera... Enfin, tout un milieu qui a intérêt à ce que le renouvellement de la garde robe se poursuive et s’étende.

    Vous parliez même du string des poupées barbies, j’en suis scotché ! Et pour ma part, je tente d’adopter un œil froid quant à l’exhibitionnisme forcené auquel nous soumettent tant d’accoutrements ostentatoires, pas facile de rester insensible à tant de charme exposé parfois jusqu’au rejet (oh, seulement psychologique !). J’en arrive même parfois à voir les femmes voilées et les jeunes dames et autres femmes fatales en short moulant comme autant d’étendards sur un champ de bataille, s’ignorant. Et portant tenue pour revendiquer une existence devenue tributaire de standards d’un ordre ou d’un autre, mais dévoyés comme beaucoup d’autres choses à la toute puissance d’une société phagocytant son propre milieu ambiant. Ce qui ne saute évidemment pas aux yeux des ambassadrices de la mode, ni de leur contemplateurs, plus « préoccupés » par les appels naturels à perpétuer la vie, pour parler correctement !

    Que faire si ce n’est d’ignorer ces manifestations tant collectives que s’adressant directement aux instincts primaires ? Et vivre au mieux avec ses capacités non pas avilies à la cause dite « civilisée », mais en toute cohérence avec le milieu restant lui naturel et surtout vital.

    Encore merci à kookabura d’avoir rédigé cet article. Bien que certains commentaires me restent obscurs (désolé lord WTF !), j’ose espérer que le rouleau compresseur des stéréotypes soit contrebalancé au sein même de la perception qu’en ont ses activistes. Et qu’enfin nous portions, tel le nouveau né, une vision globale plus pertinente du monde où nous vivons, en équilibrant la personnalité entre le paraître, et « l’être ».

    Car avec ces idéologies s’imposant à tout propos, c’est aussi le milieu qui en pâtit, lui qui est soumis à l’usage que nous en faisons. Pauvre humanité avilie par ses idéologies réductrices... plutôt qu’éclairées.

    Salutations

    • Kookaburra Kookaburra 21 juin 2013 17:38

      Merci de votre commentaire intéressant. Vous soulevez quelques points « l’exhibitionnisme forcené », « femmes voilées et les jeunes dames et autres femmes fatales en short moulant », auxquels je vais revenir dans un prochain article.


    • loph loph 24 juin 2013 17:31

      Je le lirai avec un intérêt circonstancié. Ces questions où l’intime se mélange avec le public ont le don d’éveiller ma méfiance.


      Cette situation par exemple où deux comportements vestimentaires s’attirent et se repoussent n’aboutit que rarement à un paisible équilibre. J’assiste généralement, comme pour le cas du mariage pour tous, à une levée de bouclier dont sont coutumières les foules exacerbées... Et rarement la collectivité parvient à un statu quo bon enfant, chose qu’individuellement, il en bien plus facile d’atteindre.

      Bon courage pour la rédaction de cet article qui, selon moi, ne doit avantager aucun des deux (ou plus) milieux. Et faire une synthèse de tels antagonismes relève de l’exploit ! Je ne peux que vous en félicitez... smiley

      Bien à vous Kookaburra

  • Aristoto Aristoto 21 juin 2013 18:19

    Que vive les pédophiles !!!!!

    Bah quoi je suis contre la peine de mort pour les malade psychotique !!!


  • T.REX T.REX 21 juin 2013 20:39

    Mais il n’ y a pas que les petites filles qui sont concernées par l’image hyper sexualisée de la femme, toutes les femmes subissent cette pression sociale et on ne cesse de voir des clips avec des chanteuses danseuses à moitié nues en train de se trémousser pour faire mousser les mecs et vendre leur daube ! 


    • loph loph 24 juin 2013 17:08

      À chacun de faire sa part des choses. Mais vous avez raison de souligner que le but mercantile s’appuie sur un exhibitionnisme nous ravalant au stade de bébête concupiscente.


      Et là, difficile d’être insensible à la plastique attrayante de plantureuses créatures. Pour y parvenir, il y a intérêt à être intellectuellement costaud ! Chose à laquelle je parviens avec de l’entrainement, mais les appels de la nature ont ceci d’enquiquinant qu’ils supplantent le côté cartésien !

      Je pense en outre, et suis même pratiquement certain, qu’il y a derrière ces milieux « vendant leur daube » une volonté d’avilir le public pour qu’il ne soit plus qu’un organe bon à réagir aux appels à la consommation, voir même l’empêcher de s’assumer collectivement. 
      Qui y a-t-il de plus facile à diriger qu’une foule n’ayant pas conscience d’elle même ? Et à qui on donne en plus de quoi satisfaire ses fantasmes intimement liés à la fonction procréative ?

      Il y a à n’en pas douter un détournement au profit d’un milieu lucratif qui, s’il n’avait pas ce moyen à sa disposition, pondrait autre chose pour rameuter les cibles les plus faciles que sont les jeunes, eux même peu critiques quant aux sirènes qu’entretiennent les protagonistes dits de la « culture » ! Que ce soit le rap, le rock’n’roll, la mode, on en revient encore et toujours au même aspect : faire cracher son pognon à la foule !

      Et comme ce dernier tant à circuler librement (plus que la connaissance de soi), voire compulsivement, on aura encore longtemps des pubs suggestives, du porno à peine dissimulé et des mannequins affriolants au devant des scènes (festival de Cannes et autres événements dits culturels).

      Bien à vous T.REX,

      loph

  • Panthera Leo Panthera Leo 2 juillet 2013 15:13

    Dans sa globalité, je trouve cet article tout à fait pertinent. Il y a une seule chose que je voudrais nuancer. L’hypersexualisation est dangereuse pour l’enfant dans son développement psychologique et sa future sexualité adulte , certes, mais elle n’est en aucun cas un prétexte à l’augmentation de la pédophilie. J’ai l’impression qu’on se sert de cet hypersexualisation comme justification à ce genre d’acte, comme on donnerait une sorte d’excuse au violeur d’avoir agressé sexuellement une femme provocante, ou même vulgaire. On entend souvent des paroles du genre « Bah tiens, vue comment elle est fringuée celle là, faut pas s’étonner si il lui arrive des bricoles ». Ce genre de réaction s’appelle le slut-shaming chez les anglo-saxons, et il suscite débat. Peut importe qu’une femme soit vulgaire, ce n’est pas un prétexte pour lui sauter dessus. Elle ne l’a pas « mérité », elle ne l’a pas « cherché ». C’est la même chose pour l’hypersexualisation de ces petites filles, ce n’est pas et ça ne doit pas être considéré comme étant un facteur logique à l’augmentation de la pédophilie.


    • Kookaburra Kookaburra 2 juillet 2013 17:14

      Bien entendu, ce n’est pas une excuse, mais un accoutrement sexy peut attiser les désirs, je dirais même, en certains cas c’est le but cherché.


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