jeudi 20 avril 2017 - par Hamed

L’impact des élections présidentielles françaises 2017 sur le destin de l’Europe. S’unir ou périr ?

 Jamais scrutins n’ont retenu autant d’attention dans le monde que les élections présidentielles aux États-Unis et aujourd’hui en France. Pourquoi ? Il est évident que c’est en regard des grands enjeux qui monopolisent la scène médiatique mondiale, parce qu’ils sont lourds, très lourds de conséquences dans le monde, en particulier pour l’Occident. D’emblée, il faut dire, les années en cours et à venir sont en train d’accoucher au forceps un nouvel état du monde, un nouveau rapport de de forces, une nouvelle redéfinition de l’équilibre de puissance dans le monde.

Comment comprendre ces enjeux qui vont déteindre radicalement sur l’équilibre de puissance dans le monde ? Pour cela, il faut procéder à plusieurs lectures de la situation géostratégique et économique mondiale.
 

  1. Le plan Marshall qui ne dit pas son nom, opéré par l’Occident, au profit de la Chine, et des autres pays émergents

 La première lecture que l’on peut se faire des enjeux qui agitent les puissances relève des rapports de forces dans l’ordre économique mondial. Des bouleversements économiques s’opèrent aujourd’hui et sont en train de changer la face du monde.

Pour avoir une idée, regardons l’évolution des deux grandes puissances économiques du monde, c’est-à-dire les États-Unis et la Chine, et tentons de saisir l’impact qu’elles auront dans un avenir proche sur le plan international. La Chine, certes, s’est élevée, en 30 ans, au rang de deuxième puissance économique mondiale. La question se pose comment en 30 ans, parce qu’il faut dire que cela relève presque du miracle. Comme le PIB de la Chine qui était en 1980 d’environ 100 milliards de dollars alors que le PIB des États-Unis était d’environ 2800 milliards de dollars (Md$). Soit 28 fois plus.

En 1991, le PIB de la Chine était de 400 Md$, alors que celui des États-Unis était de 6500 Mds. Soit 16,25 fois plus. Le rapport est divisé presque par deux. En 2002, le PIB de la Chine est de 1800 Md$, alors que celui des États-Unis est de 11 500 Md$. Soit un rapport de 6,4 fois plus. Là aussi, la Chine surprend, sa lancée sur le plan économique st vertigineuse. En 2013, le PIB de la Chine quintuple. Il est de 9900 Md$, alors que le PIB des États-Unis est de 17 000 Md$. Soit un rapport de 1,71 fois seulement. (1)

En 2014, il est de 10 380 Md$, alors que celui des États-Unis est de 17 418,925 MDS. Le rapport est de 1,67 est loin des 28 fois de l’année 1980. Selon le FMI, le PIB chinois, exprimé en parité de pouvoir d’achat (ppa), devrait dépasser, en 2014, celui des États-Unis. La Chine est la première puissance économique du monde. « Voilà ce que rapporte le site américain d’information financière MarketWatch, qui a mis le nez dans les dernières données du Fonds monétaire international, publiées en octobre dernier. Et en a ressorti ces chiffres : en 2014, le produit intérieur brut (PIB) chinois exprimé en parité de pouvoir d’achat (PPA, on va en reparler) devrait être de 17 632 milliards de dollars ; tandis que celui des États-Unis ne serait « que » de 17 416 milliards. L’année précédente, ces derniers enregistraient encore une légère avance sur Pékin. » Le PIB de la Chine en parité de pouvoir d’achat qui est de 17 632 Md$, dépassant celui des États-Unis qui est de 17 716 Mds. Les prévisions du FMI donnent pour 2019 pour le PIB de la Chine, 26 867 Mds, et pour les États-Unis 22 148 Mds. (2)

Ceci est révélateur de la mutation du monde qui est en train de s’opérer aujourd’hui dans le monde. Et il porte sur le rapport des forces entre l’Occident et l’Asie, avec la triade asiatique Chine-Inde-Russie qui cherche à supplanter la triade des années États-Unis-Europe-Japon.

Le paradoxe dans ce bouleversement économique mondial est qu’il s’est opéré à son corps défendant pour l’Occident. La triade Europe-États-Unis-Japon, affairée à dominer le monde, ne s’est pas aperçue précisément par cette domination du monde qu’elle a procédé à un formidable plan Marshall pour la triade Russie-Chine-Inde. Comment ? En procédant comme après 1945, à délocaliser massivement une grande partie de leurs industries dans ces nouveaux pays émergents, en particulier la Chine, et en accompagnant cette croissance économique par des investissements financiers considérables. L’Occident l’a-t-il voulu ? Il est évident que non. Ce sont des « lois de la Nécessité » qui souvent sont mal comprises, mal appréhendées dans leur sens herméneutique, mais néanmoins contraignantes et ne laissent aucun échappatoire sinon d’aller dans cette politique économique que l’on peut définir de couple nécessité-réalité dans la propulsion de la dynamique du monde.

On comprend dès lors les guerres qui s’ensuivirent et menées par l’Occident et les formidables injections de capitaux pour financer ces guerres et la consommation occidentale qui ont inféré sur le reste du monde. En d’autres termes, une poursuite d’un plan Marshall qui ne dit pas son nom. Grâce auquel il a permis, par le dopage occidental, cette formidable croissance économique mondiale, dont ont profité la Chine, la Russie, l’Inde et le reste du monde – surtout les pays arabes pourvoyeurs en pétrole l’industrie mondiale. Et ce, pendant près de trois décennies et demie, en particulier les années 2002-2014 pour la Chine et les pays exportateurs de pétrole.

Pour ce plan Marshall qui ne dit pas son nom, depuis les années 1980, qu’en est-il du vrai plan Marshall, après 1945 ? Les États-Unis ont-ils été généreux avec leurs alliés ? On peut le penser en tant qu’alliés. Mais il n’a commencé à prendre forme qu’en 1947. En réalité, les États-Unis avaient besoin de l’Europe, qui a subi de grandes destructions par la guerre et s’est fortement désindustrialisée (une industrie convertie pour la production d’armements). Il était impératif d’accorder à l’Europe capitaux et technologie pour absorber la surproduction américaine. Sans l’Europe, sans l’absorption de l’excédent de richesses produite par l’industrie et l’agriculture américaine, ce sont des millions d’emplois en Amérique qui allaient être détruits aux État-Unis. La crise de 1929 aurait réapparu. Et cette crainte de la dépression des années 1930 qui ont dicté le plan Marshall.

De même, avec la Chine, l’Inde, et toute l’Asie, et les autres pays émergents, le même processus a joué. L’Europe et le Japon qui se sont reconstruits et devenus de grands pays industriels et qui constituèrent ensuite la triade Europe-États-Unis-japon, sont arrivés aux limites de leur puissance économique. Le trop-plein devait être évacué vers l’extérieur. Et c’est cela qui nous fait dire que, par les délocalisations massives et le transfert massif de capitaux (fonds de pension, etc.) vers le reste du monde, en particulier vers l’Asie, le processus de relance et de croissance économique de la Chine est similaire au plan Marshall des années post-Deuxième conflit mondial. Sauf que les modalités n’ont pas été fixées selon un plan précis et coordonné mais laissées aux forces historiques, à la discrétion de chaque pays occidental de tirer des dividendes de ce transfert.

La Chine et l’Inde sont devenues pour ainsi dire un eldorado, un eldorado sauveur pour être plus précis pour l’économie occidentale. La conséquence majeure de cette industrialisation s’est soldée par une désindustrialisation de l’Occident, et par la montée massive du chômage. On comprend dès lors les inquiétudes des puissances occidentales, et la remise en cause des systèmes de gouvernance, par les sociétés occidentales, qui sont accusés d’avoir mené l’Occident à la faillite.
 

 2. Craintes de Christine Lagarde, la directrice du FMI, sur la France

 Le deuxième élément est la montée du populisme tant en Europe que dans les États-Unis. Donald Trump a remporté les élections face à la candidate du système, Hilary Clinton. Tous les pronostics l’on déclaré perdant. Pourtant, il est devenu le 45ème président des États-Unis, le 7 novembre 2016. Ceci est un point essentiel et nous dit que des forces travaillent intérieurement les sociétés occidentales. Evidemment, il faut le dire, elles travaillent en réponse à cette déliquescence de la gouvernance occidentale dans les affaires internes et externes à l’Occident.

Le troisième élément, pendant du second, est montré par le cri de crainte que la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a lancé de cette agitation dans les sociétés occidentales qui remettent en cause les institutions et les mécanismes économiques qui ont fait la puissance occidentale jusqu’à cette dérive actuelle. Qui en fait n’est pas une dérive de l’ordre occidental, mais simplement un réajustement de l’Occident à l’évolution du reste du monde au triple plan géopolitique, géostratégique et géoéconomique. Comme elle le dit dans un entretien accordé au Figaro et aux quotidiens européens de l’alliance Lena. Christine Lagarde expose les raisons pour lesquelles les yeux du monde sont rivés sur l’élection présidentielle française en général et le premier tour en particulier : « La France compte par son rôle dans le monde, par le poids de son économie dans l'euro et parce que certaines idées viendraient y perturber l'architecture même de l'Union européenne. » Autrement dit, les partenaires européens de la France et les partenaires internationaux de l'Europe sont impatients de savoir si Marine Le Pen et/ou Jean-Luc Mélenchon seront au deuxième tour de la présidentielle car leurs programmes respectifs peuvent avoir une incidence directe sur l'économie et les relations internationales d'autres pays.
Marine Le Pen propose de sortir de l'euro pour revenir au franc et Jean-Luc Mélenchon suggère de dévaluer l'euro et le faire coexister avec une monnaie nationale. Marine Le Pen propose aussi de sortir de l'Union européenne, alors que la France en est l'un des membres fondateurs.
A l'inverse, Emmanuel Macron affirme clairement souhaiter
renforcer le rôle moteur du couple franco-allemand pour rénover l'Europe et François Fillon mise aussi sur plus de coopération pour créer une « alliance européenne de défense ». »
Elle termine : « Le plus tôt cette inconnue sera levée et mieux cela vaudra pour l'économie mondiale et pour les 19 pays de la monnaie commune. »

Le mois dernier, la directrice du FMI avait esquissé les deux scénarios qui guettaient la France à l'issue des élections du 23 avril et 7 mai prochains : « On aboutit soit à un renforcement possible du rôle franco-allemand, soit à une hypothèse lourde de conséquences non seulement pour la France, mais pour toute l'Union européenne... Cette hypothèse est celle d'une sortie de l'euro qu'envisagent certains candidats. Elle ouvrirait, à court terme, une période de très grave incertitude, de grand déséquilibre et d'appauvrissement de la France. » (3)

Evidemment, les craintes de Christine Lagarde sont amplement justifiées par la tournure que prennent les élections présidentielles en France. Tout d’abord, peut-on sérieusement prendre au sérieux les craintes de la directrice du FMI quant à la disparition de l’euro qu’envisage Marine Le Pen ? Une telle perspective mettra à néant 60 ans d’histoire de l’Europe. L’Europe peut-elle se permettre un éclatement sur le plan monétaire ? Une telle situation engendrerait des Frexit, Espexit, Italexit, etc. L’Union européenne reviendrait inévitablement comme l’a opéré le Royaume-Uni, dans le Brexit.

Il faut rappeler que si le Brexit a fonctionné et répondu aux électeurs, c’est essentiellement à la place financière qu’occupe Londres dans le système financier mondial et à la livre sterling, une grande monnaie de réserve dans le monde. Sans ces deux donnes, le Brexit n’aurait jamais été voté au Royaume-Uni. Et malgré le Brexit, la Première ministre du Royaume-Uni, Theresa May, se trouve à solliciter des capitaux auprès des puissances financières. Son dernier voyage, notamment pour l’Arabie saoudite, dans l’objet de la visite a été financier. (4)D’autre part, des blocages apparaissent au Royaume-Uni au point que Theresa May a demandé la tenue la tenue d’élections législatives anticipées pour le 8 juin.

Quant à une dévaluation de l’euro et le faire coexister avec une monnaie nationale, prônée par Jean-Luc Mélenchon, elle amènerait inévitablement l’Allemagne à s’opposer, voire même à décider de sortir de la zone euro. Les conséquences seront graves. Des sorties en cascade de pays de la zone euro s’opèreront, et non seulement l’Union monétaire éclaterait, mais le risque pourrait peser sur l’Union européenne. Ce qui nous fait dire que l’Europe reculerait au sens propre du mot, et les pays qui en seront sorties de ce bouclier deviendront forcément des proies pour les grandes puissances.
 

 3. S’unir ou périr ?

 Dès lors, pourrait-on énoncer, et malgré toutes les analyses qui sont faites sur ces élections, qu’il y a un principe de réalité-nécessité qui n’est pas pris en compte. On ne peut penser que l’Union européenne qui s’est construite pendant 60 ans va se déconstruire par un tournemain, dusse-t-il être en rapport avec la crise économique et la faillite de la gouvernance européenne. Non, c’est impossible, l’histoire ne peut reculer en arrière. Le monde d’aujourd’hui est un monde de grands ensembles. Et chaque grand ensemble doit faire front à un autre grand ensemble. Les pays qui ne font pas partie de grands ensembles sont soit démantelé ou sont visés à être démantelé, soit sont déstabilisés par des guerres, des conflits armés intérieurs, parce que leurs ressources, leurs richesses naturelles suscitent des convoitises.

Précisément, les pères fondateurs de l’Europe unie ont anticipé cette situation qui aujourd’hui est flagrante, elle apparaît dans toute sa réalité, dans toute sa force protectrice. Sans l’union de leurs forces, les pays européens ne pourront pas affronter les forces en jeu dans le monde. La Grèce, par exemple, donne un aperçu de ce qui peut arriver dans le sens qu’elle ne pourrait plus se prévaloir d’une Banque centrale européenne qui viendrait à ne plus exister, mais qu’elle devra s’adresser à d’autres puissances étrangères à l’Europe. Et les conditionnalités seront certainement bien plus éprouvantes, plus drastiques, qu’elles ne le sont aujourd’hui. Telle est la vision de demain si la France commettrait cet irréparable : « Aller contre l’ « euro » ! « Aller contre l’Union européenne ! ». « C’est périr, d’une certaine façon ! C’est perdre sa puissance solidaire qui fait l’Europe ! »

Ceci étant, reste le quatrième élément. Et il porte sur : « Emmanuel Macron ou François Fillon ? » Evidemment, notre analyse n’a rien à voir avec les sondages, elle est surtout interprétative des forces historiques et ce qu’elles détiennent en puissance. Et l’herméneutique de l’histoire rime avec la maïeutique historique. Cette méthode originale d’aller vers le monde nous dit si tel acteur sied à la marche de l’histoire, c’est-à-dire comme elle doit s’opérer, comme elle doit être productive, selon sa logique propre. Or, dans le cas d’Emmanuel Macron ou de François Fillon, les deux candidats apportent l’avenir pour la France dans le renforcement de ses institutions, dans le renforcement de ce bouclier, appelé l’UE (Union européenne), et armé d’un glaive, si l’on peut le définir ainsi, l’« euro ».

Donc, les deux candidats apparaissent comme les acteurs qui vont renforcer le rôle moteur couple franco-allemand sur qui pèse tout le poids de l’Union européenne et monétaire. Mais des deux candidats, il n’y a qu’un candidat qui sera le 25ème président de la France, et 8ème président de la Vème république française. Et l’analyse ne doit pas s’embarrasser de l’émotion et du choix des électeurs, de l’image du candidat, de ses promesses, de ses compétences, de son âge, etc. L’essentiel est que le candidat représente ce qui est en puissance dans les événements à venir, peu importe ses qualifications, son cursus historique, son passé, etc. L’essentiel est que ses qualités remplissent les critères de l’histoire.  Prenons l’exemple de François Hollande qui n’a jamais occupé un poste dans un gouvernement. Il est devenu président de la République, battant en 2012, l’ex-président Nicholas Sarkozy. Ou encore Donald Trump, un milliardaire peu formé dans la politique, a battu Hilary Clinton, en novembre 2016. Que ce soit François Hollande avec son slogan de sa campagne, « Le changement, c’est maintenant », que Donald Trump « Keep America Great », ce qui signifie « Rendre à l’Amérique sa grandeur  », ils ont touché leurs populations, ce qui leur a valu d’être élus.

Et les peuples ont voté contre le système qui a mené l’Occident à la faillite, au point que Donald Trump cherche à redonner la grandeur à l’Amérique qu’elle a perdu, doit-on comprendre par ce slogan du candidat américain présidentiel. Comme d’ailleurs le peuple anglais a choisi de sortir de l’Union européenne, en juin 2016. Donc il y a une relation de cause à effet dans tout ce qui arrive.

Par conséquent, si l’histoire se réalise selon ses propres forces, et où l’homme n’essaie que de cette maïeutique toute humaine d’entrevoir les événements potentiels à venir, qu’en sortira-t-il des élections présidentielles en France, si tout repose sur les deux candidats en lice, Emmanuel Macron et François Fillon ? Et tous deux sont issus du système que le peuple français en grande partie honnit. Mais ce système demeure nécessaire parce qu’il est le préservateur de l’Europe et de tous ses membres, en tant que bouclier politique, économique, institutionnel européen face aux grandes puissances dans le monde.

Cependant, il existe des différences entre les deux candidats. Emmanuel Macron est le candidat déclaré du pouvoir financer français, qui est le pendant du pouvoir financier mondial, que précisément les peuples d’Europe et des États-Unis, rejettent dans sa responsabilité dans le déclin de l’Occident. Les milliardaires sont devenus plus milliardaires, et leur nombre a augmenté, et les millions de pauvres sont devenus plus pauvres. Leur nombre et leur précarisation ont augmenté. François Fillon certes est aussi un candidat du système, mais comme une attaque est menée tout azimut contre lui pour détournement de biens publics, et autres délits, on doit comprendre qu’il n’est pas retenu par le pouvoir financier français et mondial pour être le président de la France. Et c’est précisément là où les forces de l’histoire vont trancher. Tout milite sur un plan herméneutique pour qu’au premier tour qui se tiendra le 23 avril 2017, émergeront Marine Le Pen qui est contre le système, et François Fillon, le candidat non favori du système. Quant au deuxième tour, le 7 mai 2017, ce sera encore à l’histoire qui décidera du destin de la France. La France sera-t-elle le socle qui renforcera la cohésion, qu’attend l’Europe entière ? Ou sera-t-elle le contre-destin qui détruira le socle de l’Union européenne et monétaire sur lequel repose l’Europe entière ? En d’autres termes, « s’unir ou périr ». Tel est le pronostic opéré par la maïeutique de l’histoire.

 

Medjdoub Hamed
Auteur et Chercheur indépendant en Economie mondiale, Relations internationales et Prospective
www.sens-du-monde.com

 

Notes :

1. « Trading Economics »
http://fr.tradingeconomics.com/china/gdp

2. « La Chine officiellement première puissance économique au monde », par  Dominique Albertini. Le 8 décembre 2014
http://www.liberation.fr/futurs/2014/12/08/la-chine-officiellement-premiere-puissance-economique-au-monde

3. « Christine Lagarde explique pourquoi le monde entier s'intéresse tant à l'élection présidentielle française », par Marie-Catherine Beuth. Le 18 avril 2017
https://fr.finance.yahoo.com/actualites/christine-lagarde-explique-pourquoi-monde

4. «  Theresa May en quête d'argent frais en Arabie saoudite - Bourse Direct  », par AFP. Le 4 avril 2017
https://www.boursedirect.fr/.../theresa-may-en-quete-d-argent-frais-en-arabie-saoudite

 



10 réactions


  • BA 20 avril 2017 08:27

    En meeting, Emmanuel Macron brandit un drapeau de l’Union européenne. Emmanuel Macron prononce ces phrases ahurissantes :


    « Je sais ce qu’est la France d’avant ce drapeau. C’est une vallée de larmes. Je sais ce qu’est ce continent d’avant ce drapeau. C’est un continent de guerre. Ne l’oubliez jamais parce que tant et tant ont perdu la vie à cause de cela. »


    https://www.facebook.com/EmmanuelMacron/videos/vb.1535230416709539/195034807 8531102/?type=2&theater


    L’histoire selon Macron :


    - Avant la naissance de l’Union européenne, il y avait des guerres ; c’était une vallée de larmes.


    - Depuis la naissance de l’Union européenne, il n’y a plus de guerre ; c’est le paradis.


    - Après la mort de l’Union européenne, il y aura des guerres ; ce sera de nouveau une vallée de larmes.


    L’histoire selon Macron, c’est trop chou.


    C’est trop mignon.


    C’est trop bisounours.


    Macron, c’est le candidat de tous les bisounours européistes qui veulent continuer à vivre dans le monde des bisounours européistes.


    Les réalistes, eux, ne se font aucune illusion sur l’Union européenne.


    Les réalistes votent Marine Le Pen ou alors François Asselineau.


    Votez Asselineau.


  • quid damned quid damned 20 avril 2017 08:57

    Lagarde ? Celle qui avait prévu l’effet apocalyptique du Brexit ? Celle qui n’est pas du tout impliquée dans l’affaire de l’arbitrage Tapie ? La numérologue ?


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 avril 2017 10:59

    On comprend à la lecture de l’article que l’auteur est malade à l’idée que sa chère Europe parte en barigoule ! Ce sera pourtant une délivrance pour tous ses peuples. Il n’y a rien à attendre des candidats cités, tous européistes.

    Mais d’Asselineau, qui propose le Frexit triple sortie : de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN !


    Les peuples ne supportent plus la mondialisation imposée par les Traités européens, avec son cortège de chômage et de lois austéritaires.

    Le monde est en train de basculer vers un monde multipolaire, où les moteurs seront la souveraineté des Etats, la fin de la soumission aux USA et la fin des guerres illégales pour le pillage des ressources. Les Traités européens seront remplacés par des accords de coopération dans le monde entier.

  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 avril 2017 11:03

    NB, le couple franco allemand, c’est du pipeau pour les gogos français !

    Il n’y a jamais eu de couple franco allemand !


    Le vrai couple, c’est l’Alliance germano américaine pour le 21e siècle !

    Cf site de la Maison Blanche.

  • doctorix, complotiste doctorix 20 avril 2017 11:29

    La lessive Macron a complètement attaqué le cerveau de l’auteur.

    C’est une lessive de très bas de gamme, vendue à grand renfort de pub.
    Cette façon d’attiser les peurs ne fonctionne plus, et l’Europe de la paix, après le Kosovo, l’Ukraine, la Libye et la Syrie, ça fait rigoler tout le monde.
    Une Europe de la paix, ce serait une Europe où les américains, avec leur 650 milliards de budget militaire, ne décideraient pas à notre place au travers de l’OTAN. Ou les dirigeants seraient indépendants et de Bruxelles et de Washington. Ou de saines relations seraient établies avec tous les pays du monde, à commencer par la Russie.

    • aliante 21 avril 2017 17:10

      @doctorix

      voter utile c’est élire des inutiles ,même si Lepen prenait le pouvoir
      elle n’aurait aucune marge de manœuvre
      elle serait de fait démasqué par tous ses électeurs


  • doctorix, complotiste doctorix 20 avril 2017 14:05

    Les UPRistes, c’est aujourd’hui qu’il faut vous bouger. Nous avons pour habitude de respecter la loi, et c’est donc le dernier jour pour poster, car :


    La fin de la campagne présidentielle approche. Cependant, il y a certaines règles à respecter à partir de jeudi minuit pour les territoires dont le vote est prévu le samedi * et vendredi minuit pour les autres afin de ne pas risquer l’invalidation de la candidature de François Asselineau.

    A partir de jeudi ou vendredi minuit selon le lieu, il est interdit :
    1) de distribuer des tracts, professions de foi, bulletins de vote, coller des affiches ou tout autre document de propagande


    2) de faire de la propagande sur internet
    Il ne faut donc plus publier d’articles ou de commentaires sur les réseaux sociaux, ni envoyer de courriels de propagande. Il faut donc bloquer les commentaires sur vos comptes facebook, twitter, etc.
    Par contre, vous pouvez laisser les publications postées.


    • doctorix, complotiste doctorix 21 avril 2017 08:55

      @Veniza
      La bête remue encore...

      J’aime bien le dollar au bout de la queue.
      Ce matin, Bernard Guetta, l’obsédé sioniste, a encore affirmé par deux fois que Assad était responsable des gazages.
      Asséné cent fois, un mensonge devient une vérité, disait Goebbels.
      Toujours ni preuve ni mobile, bien au contraire.
      Ce gazage contre productif pour le gouvernement, même un imbécile comprendrait qu’il n’a profité qu’à Daesh.
      Mais les américains et Hollande y voient une bonne façon de justifier leurs crimes.

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