jeudi 11 octobre 2018 - par Lucchesi Jacques

 L’offensive anti-spéciste

L’antispécisme : un concept à la mode qui n’a pourtant aucun fondement rationnel. C’est ce qui fait sans doute que ses militants se prennent pour les héros de notre temps. Et multiplient les bravades dans l’espace public

 Cela s’est passé à Paris, Lille ou Marseille et ça continuera ailleurs, là où précisément il y a des abattoirs et des boucheries. Bon, on sait à présent que la consommation excessive de viande n’est pas bonne pour la santé. Est-ce une raison pour diaboliser les bouchers et les comparer à des nazis mettant en oeuvre la solution finale pour les animaux ? Est-ce une raison pour caillouter et taguer leurs devantures ? Sûrement pas !

Voilà pourtant le genre de comparaisons et d’agissements auxquels se livrent, depuis quelques temps, les militants végans et anti-spécistes les plus extrémistes. Ils appartiennent à des associations comme L.214, 269 Life France ou Boucherie Abolition dont les représentants – comme Tiphaine Lagarde – sont invités sur les plateaux de télévision pour y débiter leurs sornettes. Pour autant, ils ne surgissent pas de nulle part ; ils ont des antécédents, particulièrement aux USA et en Angleterre où, dans les années 80, le Front de libération des animaux (inspiré par les écrits de Peter Singer) faisait, avec encore plus de violence, les mêmes raids qu’eux.

Mais nous sommes au pays de Descartes et, même si nous savons que le bon sens n’est plus la chose la mieux partagée au monde, nous sursautons quand nous entendons qu’il n’y a pas de différence entre l’homme et l’animal. Nous ne pouvons accepter rationnellement le postulat anti-spéciste qui voudrait égaliser les conditions humaine et animale au motif que ce sont tous deux des êtres sensibles. Dans ce cas, pourquoi les humains devraient-ils se préoccuper – et ils s’en préoccupent beaucoup – du sort des espèces animales quand celles-ci ne se soucieront jamais d’eux, n’ayant d’autre finalité que de vivre selon leur principe naturel ?

 L’homme est sans doute un animal mais ce n’est pas un animal comme les autres. Et sa capacité à introduire, dans son organisation sociale, un peu de justice pour contrebalancer la loi du plus fort (qui fait partout autorité dans le monde animal) le prouve tout autant que ses créations et ses inventions les plus prodigieuses. Car c’est bien l’intellect et non la sensibilité qui fait la différence entre l’homme et l’animal. A cette noosphère – pour reprendre un concept cher à Teilhard de Chardin-, les animaux, même les plus proches de l’homme, n’y ont pas accès et cela justifie la hiérarchie naturelle si décriée par les anti-spécistes.

Reste que l’être humain doit aussi se nourrir pour vivre et qu’il lui faut, pour cela, puiser dans son écosystème, quitte à planifier l’élevage et l’abattage de millions de vies animales pour sa consommation. C’est cette finalité que les anti-spécistes, submergés par leurs émotions, ne voient pas (ou feignent d’ignorer) quand ils parlent de génocide animal, amalgame aussi stupide qu’obscène. Croient-ils sérieusement que sept milliards d’êtres humains pourraient subsister seulement avec des productions végétales ? Jusqu’au jour où ils s’apercevront que les plantes ont aussi une sensibilité…

C’est cet anthropomorphisme, générateur de confusion à tous les niveaux, qu’il faut d’abord dénoncer si l’on veut lutter efficacement contre l’anti-spécisme. Le discours et les méthodes de leurs militants illustrent au plus haut point le relativisme des valeurs et, à terme, le nihilisme qui corrodent de plus en plus la société moderne. Les anti-spécistes ne sont qu’une variété d’intégristes dont la particularité est de contester les fondements et les limites de leur propre espèce. Nous devons leur faire barrage par tous les moyens si nous voulons perpétuer une civilisation qui, malgré ses excès et ses dérives, reste la seule dans laquelle chacun de nous peut développer complètement son humanité.

 

Jacques LUCCHESI



37 réactions


  • Attila Attila 11 octobre 2018 17:12

    Les attaques contre les boucheries artisanales ont le mérite de révéler aux yeux de tous la folie extrémiste des anti-spécistes.

    .


  • Joss Mandale Joss Mandale 11 octobre 2018 18:04

    Je serai curieux de voir l’un de ces illuminés expliquer à un lion qu’il faut arrêter de bouffer des gazelles, au nom d’une « sensibilité » commune, de se mettre à la verdure et aux graines de lin (pour les omégas 3)


  • xana 11 octobre 2018 21:02

    A l’auteur :
    1 - Il est vrai que les « actions » si complaisamment évoquées sont le fait des anti-spécistes les plus extrémistes (comme vous le dites). Beaucoup d’associations véganes et similaires se montrent consternées par la mauvaise image que ces activistes donnent de leur mouvement. Il n’est pas imposible, de nos jours, qu’il s’agisse également de provocations, allez savoir ? Mais surtout cela fait une excellente diversion, qui doit bien arranger nos politiciens s’ils ne l’ont pas arrangée eux-mêmes...

    2 - Je ne suis pas moi-même anti-spéciste et je tue (moi-même) mon cochon chaque hiver, quoique cela me fasse pitié à chaque fois. Je le nourris pour le manger en fin de compte. Pourtant je n’accepte pas l’excuse d’une certaine hiérarchie qui m’en donnerait le droit : votre argument « cela justifie la hiérarchie naturelle si décriée par les anti-spécistes » sent trop le « plaidoyer pro domo » lorsque celui qui affirme l’existence d’une hiérarchie se trouve comme par hasard au sommet de cette hiérarchie. Je pratique la loi du plus fort, c’est tout, et je ne m’en cache pas derrière des arguments douteux.
    3 - Je déteste les modes en général et la mode « vegan » (en anglais évidemment) en particulier, cependant je respecte le choix des végans et autres antispécistes. Je pense qu’il y a de bonnes idées dans leur démarche, et que plutôt que d’ironiser à leur sujet nous ferions bien de réfléchir à notre responsabilité sur le devenir de notre Terre et des espèces qui nous y accompagnent pour leur malheur. Par exemple, notre aveuglement suicidaire concernant notre propre prolifération et ses conséquences que nous nous obstinons à ne pas vouloir regarder en face. Sept milliards d’humains, dites-vous, et ça ne vous interpelle pas ? Vous vous croyez (vous NOUS croyez) une espèce responsable, alors que nous sommes aussi irresponsables que les criquets migrateurs...

    Aux Aéroclette, Joss Mandale et autres commentateurs pressés de casser du végan (chance qu’ici on ne parle pas de musulman, les racistes ordinaires vous auraient submergés) : Ce qui vous rend si supérieurs aux antispécistes (dont vous ne connaissez évidemment rien) c’est votre totale absence de réflexion. Vous feriez de la bonne chair à canons, avec du muscle, de la gueule mais beaucoup de vent entre les oreilles. Vous êtes si faciles à manipuler que j’en ai honte pour vous.
    Bien sûr, avoir un QI d’huître ne vous empêche pas de commenter sur le Net (et sans prendre de risque bien sûr. Vous avez bien le droit de vous amuser... Savez-vous seulement faire autre chose ?

    Jean Xana


    • Joss Mandale Joss Mandale 11 octobre 2018 21:29

      @xana

      Mon commentaire plutôt inoffensif, du moins le croyais-je, visait précisément les extrémistes vegans qui effectivement desservent la cause qu’ils croient défendre . Ceux qui qui se livrent à des actes de vandalisme, ceux qui empruntent toute une terminologie plus que douteuse pour décrier leurs adversaires « carnistes » (camps de concentration, shoah, j’en passe et des meilleures), ceux qui sont capables de se réjouir de la mort d’un charcutier lors d’un attentat (Trêbes)... Pour le reste de votre commentaire je vous trouve bien présomptueux pour décréter ce que je sais ou ce que je ne sais pas, déterminer mon QI, ma résistance à la manipulation et tutti quanti... Conclusion à l’emporte pièce car vous m’avez saoulé : vous êtes un pisse froid et je vous emmerde Jean Xana.

      Bien à vous.


    • Attila Attila 11 octobre 2018 21:30

      @xana
      absence de réflexion, vent entre les oreilles, QI d’huitre . . .
      Merci à Sa Haute Seigneurie de nous mettre le nez dans notre médiocrité et de nous révéler la Vérité Vraie.
      absence de réflexion, vent entre les oreilles, QI d’huitre : la méthode Coué dans toute sa splendeur !

      En nous rabaissant comme vous le faites, vous nous révélez, à l’insu de votre propre plein gré, que c’est vous qui vous sentez supérieur. Comme les antispécistes qui se sentent supérieurs car ils ne tuent pas des bêtes pour se nourrir.
      Bien sûr, les végétariens ont le droit de ne pas manger de viande, ça ne nous regarde pas. Mais on ne peut pas accepter que des groupes veuillent imposer leurs convictions par la violence.
      C’est le sentiment de supériorité morale qui conduit à des actions violentes contre ceux qui ne partagent pas leurs convictions. Dès le départ, les actions violentes sont programmées par ce sentiment de supériorité morale.
      Alors, on peut prétendre que ces actions violentes ne sont commises que par un petit groupe d’extrémistes, il n’empêche que le sentiment de supériorité morale est partagé par tous : le sentiment de supériorité morale est le terreau sur lequel va croître l’extrémisme.

      .


    • Joss Mandale Joss Mandale 11 octobre 2018 21:41

      @Attila

      Bonsoir, je m’associe à votre commentaire nettement plus élaboré que le mien qui touche aux limites de ce que peux donner un QI d’huître. Vous avez, me semble t’il, parfaitement résumé le fond du problème.


    • leypanou 12 octobre 2018 09:10

      @xana
      Savez-vous seulement faire autre chose ?


      Jean Xana : c’est encore plus fort que le rear naked choke de Khabib Nurmagomedov sur Connor McGregor.
      C’est çà qui est bien avec agvx.

    • foufouille foufouille 12 octobre 2018 11:38

      @Self con troll

      pour un gauchiste, l’islam est une race.


    • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 12 octobre 2018 18:31

      @Joss Mandale

      Cher Monsieur, je vous trouve bien méprisant envers mes chères (un peu trop !) huitres. Leur prétendu QI bien bas est à mon avis une ineptie. Pour preuve, prenez connaissance des amours des huitres.
      Ah ! Les amours des huitres ! Extraordinaire ! Ça fait rêver. Figurez-vous madame Huitre, aguicheuse. Elle s’ouvre largement comme une starlette en quête de contrat, dévoile ses dedans gracieux, montre même subrepticement quelques portions de nacre délicatement irisé, les plus salopes dévoilent même impudiquement une jolie perle… Et voilà qu’arrive monsieur Huitre. Excité comme un jeune abbé dans un couvent de jeune fille ou un kamize pensant, avant d’appuyer sur le bouton, aux soixante et douze vierges qui l’attendent les cuisses écartées, le string à la main ! Monsieur huitre, il en peut plus. Il prend son pied et balance la fumée dans une extase marine. Madame Huitre, ouverte et offerte, se gave du nuage de jus intime de Monsieur Huitre et connait enfin la grande secousse et le fameux petit frisson.

      Heureuse, elle va couver sa progéniture avec sa belle chair laiteuse des mois sans R. Puis qu’est-ce qu’elle fait quand elle a chié ses lardons madame Huitre ? Qu’est-ce qu’elle fait ? Je vais vous le dire. Je vais vous le dire. Eh ! Oh ! Calmos. Faut pas s’exciter comme ça. Bon. Madame Huitre elle change de sexe ! Elle devient Monsieur huitre ! Et Monsieur Huitre, qu’est-ce qu’il fait après avoir pris son panard ? Ben, il va pisser, il boit un coup, fume une clope puis il rentre chez sa femme. Comme tout le monde, quoi. Eh bien non ! Monsieur l’huitre, après avoir tiré son coup, il change de sexe ! Putaing ! Le pied les mecs et les meufs, non ? Connaître les deux plaisirs ! Le rêve de tout jouisseur hédoniste…


    • Joss Mandale Joss Mandale 12 octobre 2018 18:45

      @VICTOR Ayoli

      Merci pour votre commentaire plein d’humour et instructif, mais il me semble que la personne qui méprise les huîtres est celle à laquelle je répondais un peu plus haut, un obscur égorgeur de cochons sentimental et extralucide.

      Personnellement je préfère les moules.


  • Attila Attila 12 octobre 2018 00:14

    La dernière partie de mon message est inspirée d’une citation de Jérôme Garcin toujours présente dans un recoin de ma mémoire :
    « Les mots précèdent les actes, les préparent et les justifient »

    .


  • BuSab 12 octobre 2018 03:02
    Et quand vous changez vos draps de lit pour les laver, savez-vous que vous provoquez un holocauste de plusieurs milliers d’acariens ?
    (pauvres petites bêtes innocentes qui n’ont rien demandé à personne...)

    Il faut arrêter de changer vos draps de lit, bandes de génocidaires Nazies !!!

    • Gasty Gasty 12 octobre 2018 09:37


      Se nourrir de productions végétales provoque déjà un holocauste parmi la faune souterraine et par extension celle des rapaces qui disparaissent progressivements. Le labour détruit toute une population animale et pour nourrir 7 milliard de personnes, ça ne peut qu’agraver la disparition de la faune sauvage mais comme cette faune reste discrete et ne passe pas par la filière viande et chez les bouchers...ça ne compte pas pour les végans.

      Faut croire qu’un mulot ou une chouette n’a pas de droits ni de sensibilités.


  • sls0 sls0 12 octobre 2018 04:05

    Si l’on veut traiter les animaux comme des hommes, c’est qu’on s’apprête à traiter les hommes comme des animaux”.

    E. Todd.

  • Clark Kent Bécassine 12 octobre 2018 07:07
    La simplification conceptuelle consistant à utiliser le terme « animal » est le premier geste de répression violente à l’égard des animaux de la part des hommes. Elle opère une césure totale entre l’humanité et l’animalité, et un regroupement absurde entre des animaux qui sont des êtres vivants très différents les uns des autres. Un ver de terre et un cheval sont mis dans le même sac, mais pas un bonob et un homo sapiens.

    Cette simplification a fondé toutes les idéologies se fondant sur le « propre de l’homme », cet être vivant qui se faire toujours valoir aux dépens de l’« animal », alors que ce réflexe est par essence, un préjugé, et non le fruit d’un raisonnement ou d’une démonstration.

    L’antispécisme est avant tout un anti-humanisme, et c’est bien cela qui dérange les bien-pensants, religieux ou agnostiques dont les déités ne sont que l’image idéale qu’ils donnent à leur espèce.


  • zygzornifle zygzornifle 12 octobre 2018 09:03

    Et sa capacité à introduire


    on l’a bien remarqué avec les scandales sexuels de l’église .....

  • L'Astronome L’Astronome 12 octobre 2018 09:25
     
    Le anti-spécistes et autres braves couillons n’ont pas compris une chose : pour vivre, pour survivre, il faut tuer. C’est la loi de la nature.
     
    Je serais d’autre part curieux de savoir pourquoi ils ne s’en prennent pas aux boucheries halal, dont les méthodes d’abattage sont particulière’ment cruelles.
     

    • L'Astronome L’Astronome 12 octobre 2018 09:38
       
      Rectifs :
       
      le anti-spécistes = les anti-spécistes
       
      particulière’ment = particulièrement
       
      (le clavier est une source supplémentaire d’erreurs)
       

  • Legestr glaz Ar zen 12 octobre 2018 10:06

     L’homme, celui que nous sommes devenus, son gros cerveau comparé aux autres espèces, s’est développé autour d’activité cynégétiques. Est-ce qu’il faut le nier ? 

     

    Les premiers agriculteurs ce n’est que depuis 10.000 ans. 


    Le gros problème ce n’est pas de consommer de la viande. D’ailleurs, 20% de l’apport journalier total en protéines suffisent aux maintiens de la musculature de l’homme. Le gros problème est celui de la souffrance animale. Celui ci pourrait être bien géré avec de la bonne volonté. 

    A lire et à relire : « le mythe végétarien » ou, pourquoi, le végétarisme ne sauvera pas le monde.

    « l’agriculture est le nettoyage biotique. Elle nécessite la prise en charge et le déblaiement de communautés vivantes entières, puis l’utilisation de la terre pour l’homme seulement. Tout cela est le façon longue pour dire « extinction ». Aucun de nous ne peut vivre sans un endroit pour vivre, sans habitat. Une activité qui a détruit 98% de l’habitat de la plupart des animaux ne peut guère prétendre être à vocation des animaux. »


  • jymb 12 octobre 2018 12:41

    Un bon signe qu’ils ne sont pas complètements timbrés : je ne les ais pas vu faire des decentes dans les quartiers lors de la fête de l Aïd 


    Ils tiennent à leur peau....

  • otc31 12 octobre 2018 14:30

    « Jusqu’au jour où ils s’apercevront que les plantes ont aussi une sensibilité…Ce jour est arrivé : suggérer à votre moteur de recherche préféré  »cognition végétale. Je leur dirait bien d’aller bouffer des cailloux assaisonné avec un peu de sable et de terre, mais de 1 ils vont tuer le microcosme établie sur ces pierres, c’est quand même contraire à leurs supposés dogmes, et de deux, les rendez-vous chez le dentiste vont devenir aussi long que pour l’ophtalmo. C’est gens la (les extrémistes de tous genres) ce font chi.. dans la vie et il nous le rendent bien ! 


    • popov 12 octobre 2018 16:58

      @otc31

       
      Ouais, les seuls aliments qui n’ont aucune sensibilité sont le sel et l’eau. Jusqu’au jour où on « découvrira » que l’eau a de la mémoire...

    • Attila Attila 12 octobre 2018 19:33

      @popov
      La preuve, quand on boit pour oublier, c’est du vin, pas de l’eau !

      .


  • Xenozoid 12 octobre 2018 17:13
    et on est la,c’est bien de manger de la viande ,c’est bon pour l’économie,les anti specimens ne sont désigné ainsi,que par cette attitude a ne pas voir les animaux souffrir, en masse,c’est en million de tonnes de viande et de tripes,imaginnons si tout le monde était cannibal,a 70 kg l’humains,faite votre marché...mais bien sure personne n’est parfait....

    Tous les maux de notre vie sont dus à l’Homme, notre tyran. Débarrassons-nous de l’Homme, et nôtre sera le produit de notre travail. C’est presque du jour au lendemain que nous pourrions devenir libres et riches.Dehors, les yeux des animaux allaient du cochon à l’homme et de l’homme au cochon, et de nouveau du cochon à l’homme mais déjà il était impossible de distinguer l’un de l’autre

    On eut dit qu’en quelque façon la ferme s’était enrichie sans rendre les animaux plus riches hormis, assurément les cochons et les chiens.La bravoure ne suffit pas. La loyauté et l’obéissance passent avant.
    Le temps passe. La pluie efface les commandements. L’âne, un cynique, arrive encore à déchiffrer : « Tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d’autres. »

    Tout ce qui est sur deux jambes est un ennemi. Tout ce qui est sur quatre jambes ou possède des ailes est un ami. Aucun animal ne portera de vêtements. Aucun animal ne dormira dans un lit. Aucun animal ne boira d’alcool. Aucun animal ne tuera un autre animal. Tous les animaux sont égaux. "


    • Xenozoid 12 octobre 2018 17:31
      @Xenozoid
      et le cuir et les medoc etc.....
      on vous met des embryons dans votre soupe a morale

      je suis veg depuis 35 ans,ça va,je suis pas mort et depuis que mes cheveux repousse moins mes antennes ont poussées... ; )

  • popov 12 octobre 2018 17:26

    À qui profite le crime ?

     
    À l’industrie des ersatz, qui produit des « steaks » de protéines végétales. 
     
    C’est ça l’avenir de l’alimentation du citoyen lambda sur une terre surpeuplée : 
    - des aliments artificiels produits à partir de fermentations par micro-organismes et rendus palatables à grand renfort d’arômes artificiels
    - des protéines animales tirées d’insectes ou de vers de terre facile à faire pulluler en usine (le ver de terre séché et réduit en farine est déjà utilisé comme source de protéines et ajouté dans le pain et les biscuits dans certains pays)

  • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 12 octobre 2018 18:48

    Tè, j’ai une suggestion qui devrait intéresser ces pittoresques tofuphages. C’est de manger les bestiaux de l’espèce qui est la plus nombreuse et la plus nocive pour la Nature. Que sont ces bestiaux ?

    Ben vous, moi, l’Homme quoi ! Enfin, ne faisons pas de sexiste, la Femme aussi. Ah ! La bonne chère rejoignant la tendre chair ! Il y aurait des boucheries anthropophagiques. Elles débiteraient et vendraient des anthropocotelettes, des anthropogigots, des anthropopiettes, de l’anthropoboudin, de l’anthroposaucisson. Rien que des races à viandes.

    Ah ! Objection Victor. On ne parle pas de race concernant les humains.

    C’est vrai. On mangerait donc de l’anthropoviande asprodermée, melanodermée, flavodermée. Il y aurait de l’élevé sous la mère mais aussi de la vieille carne fournie par les hostos et les ephads que l’industrie agroalimentaire transformerait en lasagnes, en raviolis, en hachis parmentier, en merguez.

    Ouais mais il y a un problème à résoudre. Est-ce que la viande humaine est halal et casher ? Parce que notre barbaque est paraît-il celle qui se rapproche le plus de celle du cochon.

    Ouais. Il faudra creuser la question. En tout cas, pour les chrétiens, pas de problème puisqu’ils préconisent de bouffer le corps de leur dieu fait homme !

    Bon app’


  • Old Dan 13 octobre 2018 01:17
    Y’a-t-il un commentateur de cet article qui, une fois ds sa vie, est entré ds un abattoir industriel  ?
    Y’a t-il un viandard qui sait exactement ce qu’il y’a ds son assiette en 2018 ?
    Qui a déjà visité un élevage de porcs, de bœufs, de poulets, de lapins depuis 1990 ?...
    .
    On n’est plus au XXeS. L’élevage a bien changé en pire
    et les jeunes ont bien raison de se révolter.
    .
    (Et que les vieux continuent à bouffer paisiblement du cadavre...)

    • Gasty Gasty 13 octobre 2018 11:38

      @Old Dan

      L’élevage industriel est une résultante de la croissance humaine, que les jeunes cessent de se reproduire et l’élevage redeviendra ce qu’il aurait dû rester... un élevage à l’échelle rurale.

      Quant à dire « tout le monde aux céréales » va préserver les animaux, prouvez-moi que chaque minimum requis pour chaque espèces, que le seuil provoquant sa disparition comme c’est déjà le cas pour bon nombres d’espèces va interrompre ce phénomène tout en poursuivant notre croissance , en nourrissant 7 milliard d’individus et a continuer à le faire sans se soucier de l’espace que nous prenons !
      Le problème de la maltraitance animale semble vouloir etre kidnapé par les végans pour leur morales personnelles et faire abstraction de tout le reste et cacher leur contradictions.


    • pemile pemile 14 octobre 2018 11:34
      @Gasty "L’élevage industriel est une résultante de la croissance humaine, que les jeunes cessent de se reproduire et l’élevage redeviendra ce qu’il aurait dû rester... un élevage à l’échelle rurale."

      NON, l’élevage industriel est un modèle économique qui détruit l’élevage rural ! smiley

    • foufouille foufouille 14 octobre 2018 12:36

      @pemile

      tout le monde n’a pas les moyens d’acheter ton café bio à 20suite à un gros accident en€ le kg.


    • foufouille foufouille 14 octobre 2018 12:38

      @foufouille

      tout le monde n’a pas les moyens d’acheter ton café bio à 20€ le kg.



    • Gasty Gasty 15 octobre 2018 12:02

      @permile

      Non c’est une résultante de la croissance humaine, le modèle économique vient après la croissance humaine.

      @Reiki

      Désolé mais manger de la viande n’est pas LE problème majeure. Vous pouvez facilement vous prendre pour un citoyen actif qui prend son avenir en main et ceux de ses enfants en ne mangeant plus de viandes.Vous ne serez pas inquièté pour cela à condition de rester devant votre assiette et de ne pas venir mettre les pied dans mon plat, continuez à manger vos céréales dans votre coin et laissez mon boucher tranquille.
      Quant à vos insultes, elle ne s’appelle pas tribune libre mais défouloir ou agressivité.


    • Gasty Gasty 15 octobre 2018 12:08

      @pemile

      « le modèle économique suit la croissance humaine »


    • pemile pemile 16 octobre 2018 09:55

      @Gasty « le modèle économique suit la croissance humaine »


      Ca reste à démontrer, mais il n’en reste pas moins que l’élevage intensif détruit l’élevage rural, local et celui des pays sous développés.

  • yvesbon 13 octobre 2018 07:29

    Bonjour !
    Pour ma part, je suis antispéciste ou, en tout cas, opposé au spécisme. Il ne s’agit pas de dire que les humains sont des animaux comme les autres, qu’un humain « vaut » un rat ou un cochon, ou que sais-je encore. Il s’agit de prendre acte simplement que nos différences d’avec les autres animaux, aussi importantes soient-elles, ne sont pas pertinentes d’un point de vue moral pour qu’on considère que nos intérêts doivent primer sur eux, autres êtres sentients. Le fait d’être d’une autre espèce n’est pas en soi un critère pertinent (pas plus que d’être d’une autre race ou d’un autre sexe, d’être moins ou plus âgé, etc.) pour traiter quiconque sans considération (pour moins prendre en compte ses intérêts que les nôtres propres), et de même les critères « cognitifs », mentaux, moraux, ne sont pas du tout pertinents : il n’y a aucune raison de moins bien traiter quelqu’un qui est moins intelligent, moins sociable, qui se projettte moins dans l’avenir, qui a moins de capacités d’abstraction (etc.) que quelqu’un-e comme vous et moi qui possède pleinement ces capacités-là. L’intelligence ou la raison (ou le libre-arbitre) ne sont pas des raisons pertinentes pour moins bien traiter quelqu’un-e – ce qu’on accepte aujourd’hui (ça n’a pas toujours été le cas) volontiers quand on pense aux petits enfants, aux personnes séniles ou gravement handicapées mentales. Bref, le spécisme (et la différence de traitement entre humains et autres animaux qu’il tente de légitimer) n’est pas défendable, justement, d’un point de vue rationnel, car il repose sur des critères arbitraires. Il est indéfendable. Du coup, cette exploitation des animaux qui en découle n’est pas justifiable, elle est injuste. Et la souffrance et les vies gâchées des animaux sont un problème aussi important que les souffrances et vies gâchées des humains.
    Cela ne signifie pas du tout considérer, comme je le disais au début, que « un humain = un rat ». Il s’agit bien plutôt de cesser de jouer dans la cour des hiérarchies. L’éthique ne prône pas de prendre en compte les intérêts de tous les êtres sentients parce que « un-rat-vaut-un-humain-vaut-une-poule-vaut-un-poisson-vaut-une-crevette ». Il s’agit, vraiment, de cesser de raisonner en termes de « valeur des êtres » pour simplement considérer l’importance des intérêts de chacun, en refusant de considérer une quelconque échelle d’essence (de nature) qui octroierait une dignité. Une valeur n’existe pas en soi (un être simplement « supérieur » n’existe pas) : non seulement une valeur n’existe que comparativement, mais une évaluation n’a de sens qu’en fonction de critères déterminés. Qui est supérieur, du chimpanzé ou de l’humain ? Un chimpanzé est-il supérieur (dans l’absolu) à un humain parce qu’il a une meilleure mémoire visuelle ou qu’il parvient, lui, à sortir une cacahuète d’un tube ? Comment peut-on passer de comparaisons portant sur des capacités définies à des considérations de valeur indéfinies, si ce n’est en imaginant des essences (des natures) hiérarchisées dont ces capacités seraient les marqueurs ou les révélateurs ? Ce que nous disons, c’est que ces histoires de « supérieur », d’« égaux », « inférieurs » n’ont pas de sens : elles aussi sont indéfendables rationnellement. Cette vieille échelle des êtres, qui infuse notre culture depuis 2500 ans et qui est responsable de tant d’atrocités (racismes, guerres, esclavages, mais aussi sexisme, âgisme, spécisme...) ne vaut rien d’un point de vue logique, et nous devrions cesser enfin de faire reposer tout notre édifice social sur elle, et la reléguer aux poubelles de l’histoire. Ça ne nous met pas en danger, bien au contraire : cesser de considérer qu’il y a des inférieurs et des supérieurs, pour considérer qu’il faut se préoccuper de façon similaire des intérêts de tous sur Terre, c’est sans doute là que se niche le véritable progrès moral (et, espérons-le, politique) des siècles qui viennent. C’est cesser de nous prendre (en tant qu’humains) pour des Dieux ou des Etres supérieurs, ou pour l’Espèce élue, et simplement considérer que nous sommes des animaux, c’est-à-dire, des êtres vulnérables, comme les autres animaux (de ce point de vue), et que nos capacités mentales plus importantes et nos capacités sociales extrêmement développées peuvent être utilisées de façon solidaire et non plus dominatrice.
    Bref, il y aurait tant à dire sur le sujet... Si ce que je vous dis là vous interpelle un peu, je vous suggère de lire, soit le (tout) petit livre de Peter Singer, L’Egalité animale expliquée aux humains (téléchargeable gratuitement sur le site des éditions tahin party : http://tahin-party.org/singer.html ; ou commandable pour 4 euros, je crois), qui fait bien le point sur les idées de base que j’ai trop rapidement expliquées ici, ou bien, paru cette année aux Presses universitaires de France, La Révolution antispéciste, qui apporte plein d’idées et d’infos (infos sur la sentience et la conscience chez les autres animaux et en général ; analyses de ce qu’est le spécisme ; et de ce qu’une remise en question du spécisme peut apporter de façon générale à notre civilisation). (mais il est à 18 euros !). Car c’est bien d’une sacrée révolution dans nos manières de voir dont il est question. Et on ne peut pas dire qu’elle n’est pas fondée en raison, en logique...
    Bien amicalement !



    • generation désenchantée 13 octobre 2018 12:58

      @yvesbon

      ok , tu ne veut plus manger de viande a cause de la souffrance animale , libre a toi

      Mais tu sais que l’ humanité est sur le régime omnivore depuis des millénaires , nos corps ont des besoins en certaines vitamines qui ne se trouvent que dans la viande et le poisson

      pour avoir des compléments de vitamines , tu prend des gélules de vitamine D , elles viennent du poisson

      Il n’y a que les antispécisme qui pensent que tout est égal dans le règne animal , vous avez pas dût trop suivre les cours en biologie ou SVT , surtout celui sur la chaine alimentaire

      il y a des proies et des prédateurs est c’est la règle du monde animal , depuis le début de l’évolution , on est juste qu’un maillon de cette chaine de l’ évolution et tu as un toujours un instinct inné venant de l’ évolution pour aimer la viande ou le poisson

      la chose qui semble te choquer c’est que l’élevage , que l’homme utilise depuis millénaires soit encore utilisé , pour nourrir l’humanité

      Comment tu fait pour nourrir l’ humanité sinon , sans l’ agriculture et l’ élevage , la pèche et la chasse ?

      les écologistes viennent de réintroduire des ours , omnivores dans les Pyrénées dans des zones de pastoralisme
      les loups sont de nouveaux en France depuis la fin des années 90 , le loups est 100% carnassiers , ils s’attaquent a toute proies , jusqu’aux chevaux et vaches

      c’est cela la nature , un tout , un ensemble , il faut accepter le tout 



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