mercredi 28 octobre 2015 - par Spartacus Lequidam

La courbe du chômage ne s’inversera pas !

Confus de vous décevoir tous, mais il faut casser le tabou. La courbe du chômage ne s’inversera pas ! Même l’UNEDIC vient de le confirmer.

Et la courbe est loin de se modifier et aucune politique actuelle n’arrangera les choses. Même en cas de conjoncture internationale favorable, la France étant devenue un repoussoir aux investisseurs mondiaux.

Nous ne sommes pas prêts de la voir s’inverser et c'est tout sauf bien parti.

En voici les raisons :

 

1-Des politiciens incultes économiques.

 Si une tendance s’inverse, sa représentation en coube ne s’inverse jamais. Elle peut varier, monter ou descendre mais jamais s’inverser sur un graphique de temps. S’exprimer de cette manière sur une inversion de courbe est déjà un indice de manque de rigueur.

Tous les membres des gouvernements successifs sont des éloignés de l’économie réelle. Les socialistes décrochent quand même le pompon. Majoritairement aucun ne dispose d’un échantillon de passage dans un secteur privé dans leurs CV.

Les Ministres du Travail se suivent comme se suivent leurs incompétences à maîtriser le marché du travail.

L’avant dernier, Rebsamen a quitté le poste de ministre par ambition de devenir maire. Le politicien à l’ambition à l’envers. Stupéfiant et simplement la démonstration que ce type n’était pas à sa place ?

La ministre suivante et actuelle ministre du travail Myriam El Khomri est déjà disqualifiée. Elle n’a jamais connu le marché du travail et n’a aucune compétence en droit social, ne connaît rien au marché du travail ayant toujours eu des postes personnels par cooptation.

Et dire qu’ El Khomri est grassement payée en salaire de ministre !

En Angleterre, le pays est passé de 11 à 5,5% de son taux de chômage, et il n’y a pas de ministre du travail, juste un secrétaire d’état. Et les anglais se passent de la dépense inutile d’un ministre.

 

2-La croissance

 Pour créer de l’emploi la condition minimale connue est que la croissance se maintienne à +1,5% du PIB pendant un minimum de 2 trimestres de suite.

La croissance est un ratio trimestriel entre N et N-1 de l’augmentation globale de l’activité économique en macroeconomie. Dans les pays occidentaux, les pays qui disposent d’une force entrepreneuriale et d’initiative sont les seuls pays qui connaissent une forte croissance.

Dans les pays où l’État intervient de façon permanente et fréquente par des politiques industrielles, économiques, fiscales, protectionnistes et réglementaires sont les pays, qui en règle générale, ont une faible force entrepreneuriale, et une faible croissance.

A ce titre la France est exactement dans le cas le plus aggravant. Elle cumule cela, et ajoute depuis 25 ans un nombre de défaillances d’entreprises toujours supérieur à nos voisins.

Une population éloignée des réalités économiques et totalement formatée à la haine de l’entreprise privée par une éducation nationale ou 90% de profs regroupés en une caste de statutaires et d’emploi à vie, d’obédience socialiste prônent la décroissance pour le secteur marchand dont ils sont la charge.

 

3-Le coût du travail

 Aujourd’hui un Smicard touche un revenu mensuel moyen d’environ 1200€ (selon les contraintes de la convention collective).

Pour 1200€ de salaire net versé au salarié, l’employeur doit ajouter 1000€ en assurances sociales patronales et salariales (pole emploi, sécu retraite, CSG, caisses sociales) et provisionner 400€ mensuellement pour les revenus des semaines de RTT, de congés payés, et la provision des futures indemnités de séparation, à cela s’ajoute les coûts indirects, comme les coûts de gestion des absences, les coûts comptables des feuilles de paye, les coûts de la gestion des ressources humaines, et des coûts incompressibles et contractuels comme les visites médiales d’aptitude, les assurances civiles de l’entreprise, ou des cotisations d’OPCA, cotisations de la formation continue obligatoire et les adaptations normatives d’une incidence d’environ 300€ mensuelle moyenne….

Mais ce n’est pas fini ! Pour un CDD, qui représente aujourd’hui 85% des nouvelles embauches, c’est 300€ en plus, charges d'indemnités de précarité, Fongecif et conformisations contractuelles minimales. Le tout s’additionne.

En résumé le coût mensuel d’un salaire non qualifié au SMIC en CDD hors primes et avantages, c’est :

1200€ net net payé au salarié +ou- selon la convention collective.

1000€ de charges sociales, (retraite, santé, chômage, CSG, CRDS etc…)

400€ en provision (congés payés, RTT et indemnités de séparation)

300€ de charges de gestion (administration contractuelle, comptable et juridique, responsabilité civile, feuille de paye).

300€ de précarité de poste CDD.

Il faut donc que pour l’employé le moins qualifié de l’entreprise, un salarié au SMIC à 1200€ net doive générer 3200€ pour son employeur de marge pour simplement assurer son revenu. Et cela ne comprend pas les amortissements des outils de travail, la trésorerie, le fonds de roulement, le coût d’acquisition des clients, stocks, investissements, les taxes etc…

On augmente les coûts par des taxes sur le tabac pour décourager de fumer et les fumeurs sont moins nombreux

On augmente les coûts sur le travail pour décourager les employeurs d'embaucher, et ça fonctionne à l’identique…..Les salariés sont moins nombreux…

Les charges sociales sont gérées par le paritarisme de syndicats patronaux ou salariaux. Leur attitude est une attitude de court terme pour ne pas réformer un système en bout de course qui les fait subventionner et la conclusion est toujours des augmentations de charges sur les salariés….

 

4-Quand le travail n’est pas rentable ou motivant.

 Quand une grande majorité perd de l’argent à travailler.

Vous savez cette employée compétente à qui vous avez proposé un poste supérieur et qui vous explique que ça ne l’intéresse pas car si elle gagne plus elle perdra son APL car elle changera de situation sociale et de revenu ?

De nombreuses personnes s’enfoncent ainsi insidieusement dans la passivité, atteignant ainsi un point de non retour. La durée très longue de l’indemnisation chômage est un cadeau empoisonné pour cette raison. À force d’attendre le job idéal, de nombreux demandeurs finissent par se trouver hors jeu.

Les avantages sociaux participent à l’inadéquation de la demande de l’emploi et de l’offre.

Le titulaire d’un logement social d’un lieu, s’il doit déménager pour un job situé ailleurs, perd le bénéfice du favoritisme de la redistribution pour repartir au bas d’une longue liste d’attente sans garantie pour un autre logement social ailleurs.

Le gros du chômage est concentré au sein des parcs de logements sociaux. Les habitants y sont incités à y rester le plus longtemps possible en dépendance, pas du tout à se prendre en main.

La longueur des indemnités permet de remettre à demain la remise en question qui s’impose aujourd’hui. Parfois la qualification est obsolète. Il est nécessaire de se déplacer ou reprendre une formation qualifiante. Attendre d’être en fin de droit pour se muter est pénalisant mais c’est comme cela que ça se passe. Les formations qualifiantes demandent une hargne administrative des demandeurs qui démobilise les plus motivés.

La longueur des indemnités de chômage, permet de vivre correctement dans une situation qui cache au présent la précarité future qui avance lentement, et un grand nombre de personne attend le dernier mois de la dernière année pour commencer à chercher…C’est bien toujours trop tard.

Vu du coté employeur il est toujours surprenant de voir les personnes licenciées qui ont « attendu » avant de rechercher activement. Parfois même de la part de gens instruits et qualifiés.

Une partie des chômeurs ne cherchent tout simplement pas.

Avec une partie de la population qui est incitée à ne pas bouger et ne pas se remettre en question, qui s’achète des « non-avantages » sociaux à vouloir travailler, c’est l’inversion des valeurs sociétales ou c’est le travail qui est subit et la situation au chômage qui est avantagée.

 

5-La confiance.

 En fait l’emploi est la résultante de la perspective de l’employeur de croître sur le marché de son entreprise.

Embaucher est une avance de l’entreprise sur le fait que le travail réalisé par les salariés va trouver preneur. Dans une conjoncture de confiance, l’emploi entraîne l’emploi. La confiance en l’avenir entraîne la prise de risque. Actuellement c’est totalement l’inverse. La confiance est nulle. Elle entraîne la défiance et l’encouragement au « non-risque » d’embaucher. La confiance est aggravée par l’interventionnisme de l’état sur tout.

-La fiscalité ? Elle est dirigée à charge contre les catégories sociales qui emploient.

-La redistribution ? Vous avez entendu parler du CICE ? Poisson d’avril… Pour cause de magouille dans les comptes du pays, cette soi-disant aide sera payée en avril 2016 au lieu de janvier….Si vous aviez compté dessus vous êtes mort.

-Le Marché ? Chaque jour l’interventionnisme des politiciens remet en cause la liberté du marché.

Vous vendez des pots de pâte à tartiner ? Vous n’êtes pas à l’abri d’un politicien qui fasse de votre gagne pain une stigmatisation pour redorer sur votre compte sa vitrine de politicien hass been. Vous vendez des machines, des voitures ? Il y a toujours un écolo fonctionnarisé pour décourager le marché libre de la source de vos revenus.

-Les charges sociales ? Bienvenue aux changements permanents.

-Les charges administratives ? Les normes sont toujours plus nombreuses.

-La concurrence ? Les monopoles sont protégés. Votre emploi est la concurrence à leurs monopoles.

 

6-Les jeunes inemployables.

Nous sommes en faillite éducative. Les jeunes sont formatés dans des filières à créer des chômeurs. Les diplômes et l’instruction qui offrent le moins de débouchés sont les filières généralistes, qui sont dépourvues de débouchés professionnels identifiés, mais celles qui composent le principal de l’offre offerte aux jeunes.

Et il existe dans ces formations perdantes, les perdants des perdants qui ont échoué. Les étudiants à l’Université qui ont échoué en licence sont des décalés de l’emploi inemployables sans une remise en cause individuelle.

A la sortie d’un enseignement généraliste et en économie keynésien par l’école, ils se retrouvent décalés des réalités du monde du travail et forment un bataillon d’inemployables qui réclament des droits avant d’avoir poussé la clanche de la porte d’entrée des employeurs, sans avoir généré un seul cent de recette pour aucun employeur.

40% des jeunes diplômés sont toujours sans emploi un an après leur sortie d’études. Et la situation tend à s’aggraver ces dernières années. C'est terrible et attristant.

Les inemployables n’attirent pas les employeurs.

 

7-Les entreprises qui pourraient créer de l’emploi.

 Il y a une règle extrêmement simple, évidente et démontrée. Seules les entreprises nouvelles créent des emplois. Toutes les études le démontrent.

A périmètre constant, d’une année sur l’autre, là ou la moyenne des entreprises existantes diminuent leur nombre de salarié, les entreprises nouvellement créées logiquement sortent positives en création d’emplois.

La France compte 22 à 23 million de personnes actives dans le secteur privé et de nombreuses études ont étés faites sur la structure des nouveaux emplois.

Il existe une grande différence typiquement Française avec les autres pays. La France dispose d’un ratio très faible de création d’emplois par les entreprises nouvelles. Les entreprises nouvelles créées en Allemagne créent deux fois plus d’emplois salariés, les entreprises nouvelles créées au Royaume-Uni en créent 5 fois plus.

Pour faire simple, une comparaison avec l’Angleterre démontre que pour 100 salariés en France, 1 salarié est créé par une entreprise nouvelle là où en Angleterre c’est 5.

Les emplois créés par les entreprises nouvelles sont relativement stables dans le temps, à l’inverse les créations et destructions d’emplois dans les entreprises existantes qui varient fortement avec la conjoncture et comme actuellement elle est mauvaise, les entreprises existantes diminuent leurs effectifs.

La raison est la structure capitalistique des nouvelles entreprises Françaises. Principalement basée sur l’auto-financement en France. Le fonds de roulement qui génère les salaires se retrouve plus faible que pour des entreprises à capitaux plus larges que ceux des créateurs.

Les nouvelles entreprises sont à la peine pour trouver des capitaux sur de l’immatériel qu’ils soient à risque ou pas.

Si vous devenez entrepreneur, vous verrez vous appeler toutes les semaines pour financer le dernier matériel à la mode, mais jamais le logiciel immatériel à mettre dedans.

En France l’état et ses politiciens préfèrent une politique tournée vers la consommation et pour une taxation élevée de l’accumulation des capitaux. C’est très porteur envers la population française très socialisée. Même celle de droite.

C’est bien plus porteur électoralement face à une population ou 90% des profs ont semé Karl Marx dans la tête des électeurs et l’actionnaire est stigmatisé et transformé en Stalone tous les soir aux Guignols.

Un pays dont les habitants sont prêt à investir dans l’économie pour des projets espérés rentables et/où l’État ne cherche pas à confisquer en amont ou en aval sur les profits les capitaux de façon légale par l’impôt et les taxes soit pour faire grossir la sphère publique soit pour faire de la redistribution ou les deux à la fois, a plus de chances de créer et développer les entreprises nouvelles et par voie de conséquence de favoriser l’emploi et l’enrichissement de tous.

En France un actionnaire du secteur micro-économique est pour beaucoup de Français un extra-terrestre.

 

8- Furie administrative et sociale

 Les fonctionnaires de Bercy et les Énarques ont décidé de décourager ceux qui créent des emplois.

Une France où la faute du chômage est entièrement imputée à ceux qui en créent…Par ceux qui ne créent rien et n’investissent dans rien.

Le patron s’occupe de tout à votre place ! Santé retraite chômage, l’état a décidé infantiliser le salarié au maximum.

Voici pour les employeurs ce qui va tomber administrativement dans quelques semaines sur la figure au 1er janvier 2016 :

-Les entreprises doivent mettre en place le compte pénibilité,

-La déclaration sociale nominative.

-La réforme des contrats responsables doit être mise en place.

-La généralisation de la complémentaire santé est imposée.

-Une augmentation du coût de gestion administratif des salariés.

-Et la suite est dans les tuyaux. Après l’augmentation de 2015, les modalités et coûts des augmentations AGIRC et ARCCO ne sont pas encore connues mais déjà à envisager dans la foulée en 2016 puisqu’elles viennent d’être votées.

Vous croyez que ces nouvelles perspectives de coûts vont encourager l’embauche et le retournement de la courbe des chômeurs ?

L’état se comporte en assistante sociale, une attitude « roudoudou » bien plus porteuse politiquement pour acheter les votes des corporations et des castes conservatrices, adeptes du cocooning et malheureusement pas en gestionnaire responsable.

Les chiffres du chômage sont exécrables. tous les mois ces nouveaux records à la hausse du nombre de demandeurs d’emploi, et ce n’est pas terminé. 

Lutter contre le chômage nécessite de faire l’antithèse de la politique clientéliste.

Malheureusement pour nous français, ces évidences basiques mais têtues sur la création d’emploi semblent probablement trop vulgaires et simplistes pour nos « brillants » politiciens étatistes qui préfèrent les usines à gaz qu’ils sont les seuls à inventer et sur lesquelles ils exercent leur absolu contrôle.

Il faut dire la vérité sur le tabou. Il n'y aura pas d'embellie à attendre en 2017, même à la veille de la prochaine élection présidentielle...

 

Quelques sources et compléments d’infos :

Nouveau record de défaillances d’entreprises

Pourquoi l’emploi ne peut repartir



59 réactions


  • Lonzine 28 octobre 2015 15:26

    D’accord avec le titre, par contre la suite.... smiley


  • Le p’tit Charles 28 octobre 2015 16:46

    +++++
    100% d’accord avec vous... !


  • sls0 sls0 28 octobre 2015 17:03

    Pour un coup je suis d’accord avec Spartacus.

    C’est avec 10% de ce qu’il écrit que je suis d’accord. 10% ce doit être l’angle de vision avec des oeillères.


  • flourens flourens 28 octobre 2015 17:12

    vite sauvons la France (les Français il n’en à rien à foutre) et rétablissons l’esclavage, 1200 roros, pour un gueux c’est impensable alors qu’au Quatar les ouvriers crèvent sans salaire ou presque, mais rétablir l’esclavage n’est pas possible pour sparta, en effet c’est un travail à vie, on est esclave jusqu’à sa mort, et ça sparta ne peut pas l’envisager, on le voit bien avec sa diatribe sur les fonctionnaires, quelle audace, un travail à vie, non d’un chien, a-t-on vu un patron à vie ? quoi ? tous les patrons sont à vie, Bouygues, Dassault, mamy zinzin, Bolloré et j’en passe, ils sont à vie ? je dirais même plus puisque leur fils leur succède, ils sont donc quasi éternels, ce qui n’est pas encore le cas des fonctionnaires, mais eux ce sont les petits
    que faire que faire ? faut croire que la France est foutue, comme elle l’était quand on a aboli le travail des enfants, quand on à mis la journée de 8h, quand on a donné les congés etc, fallait entendre les ancètres de sparta pour qui tous les maux se résument au cout du travail cout du travail cout du travail, juste une question, combien il faut payer un salarié, 50, 100 roros, c’est encore trop, mais il faut surtout garder le revenu des sangsues que sparta protège et laisser le loyer d’un 2 pièces à 800 roros
    enfin, continue ta logorrhée haineuse contre le peuple de France et j’espère qu’un jour il t’enverra avec tes maitres te réfugier à Coblence


    • hunter hunter 28 octobre 2015 17:57

      @flourens

       smiley

      Non en fait, même l’esclavage n’est pas sa solution, car l’esclave, le maître a des responsabilités envers lui : le nourrir un minimum, le soigner quand il est malade (quoique, il reveint moins cher de l’abattre en fait).....
      non, je pense que la société idéale pour notre ami, est en fait simple

      1/ cure d’amaigrissement drastique des structures étatiques ( genre 90% de baisse de volume et d’influence), et surtout
      2/ concentration des services restants sur la gestion d’un NSTO ( Nouveau Service du Travail Obligatoire) : envoi de pandores recyclés, gabelous et militaires, pour réquisitionner de la main d’œuvre, en fonction ds besoins du patronat !
      Là on peut imaginer une structure informatique simple, avec applis sur les zinzins, permettant au patron qui vient juste d’abattre un de ces collaborateurs (on va quand même pas soigner ce tire-au-flanc, devenu improductif), de lancer sa demande, à laquelle les FNOE (Forces du Nouvel Ordre Économique) doivent répondre dans un délai raisonnable de 5 heures : rafler un individu, et l’acheminer sur son lieu de besogne, où il sera pris en charge par un Kapo, qui le « formera de manière accélérée » ( bref, quelques bons coups de chicotte, et ça roule).

      Étant donnée que la France est surpeuplée, on peut envisager que pendant 3 ans, ce système peut fonctionner sans que les requis ne touchent la moindre indemnité.
      Il n’est pas interdit à une quelconque structure privée, de faire de la charité et d’envisager la distribution de quelques piécettes.
      Ce qui reste des structures étatiques, peuvent aussi envisager une action, ce n’est pas interdit, du moment que les fonds ne sont pas réclamés aux maîtres.
      Ils abonderont dans un fond spéculatif à hauteur de 0,1% de leurs bénefs annuels, pendant ces trois ans.
      Spartacus et ses potes, les nourriront sommairement des restes dont ils disposent.
      Une fois cette période passée et une ultra compétitivité retrouvée (même les Chinois ont un « salaire »), là on pourra envisager de commencer à verser une indemnité minimale, ( faut dire qu’on aura plus trop le choix, les effectifs disponibles étant devenus rares) prélevée sur le fond spéculatif évoqué précédemment...à condition que celui-ci n’ait pas été mis sur la paille, quand Spartacu$ et ses copains s’adonnent à leur activité favorite, à savoir jouer à la bourse !

      Dans l’hypothèse où le fond est debout, alors quelques euros mensuels seront accordés au travailleur, avec lesquels il pourra se soigner s’il est malade (enfin, c’est bien entendu théorique), voir améliorer son ordinaire nutritionnel.

      Le processus pourra être révisé après 3 autres années, et aboutira sans doute sur une légère indemnisation supplémentaire ( bon légère hein, faut quand même pas voir à ruiner l’activité par des charges inconsidérées) pour les forces de travail....sauf si d’ici là, les énormes progrès de la robotique et de l’informatique, n’ont pas rendu complètement obsolète la main d’œuvre humaine !

      Dans ce cas....bah on avisera au moment venu.

      Bon, ça va là comme scénar Spartacu$, ou bien j’ai encore oublié des coûts quelque part .... ?

      Quoi ? Trois ans pour la première période c’est pas assez... ?
      Ok 5 ans alors, disons 5 ans......Quoi ? Les enfants... ? Mais oui, les enfants aussi peuvent être réquisitionnés....à partir de 7 ans !
      6 ans....Non, t’exagères là quand même !
      Je ne céderai pas ! 7 ans, et si t’es pas content, va en Angleterre !

      Merde c’est vrai quoi, faut quand même savoir être un peu ferme parfois...

       smiley

      Adishatz

      H/


  • Garance 28 octobre 2015 17:13

    Toutes vérités n’étant pas bonne à lire et surtout à admettre cet article n’aura pas la même affluence de bolos par rapport à un article bouffant du Sarko

    Les bolos sont des chancres purulents pour la France

    A la lanterne cette chienlit

  • izarn izarn 28 octobre 2015 17:22

    Ou comment analyser les choses par le petit trou de la serrure...
    Vous n’avez pas remarqué, que, malgrés que ces hypothétiques tares décrites, il y avait moins de chomage en 2000 ? Pourquoi ?
    C’est simple, parcequ’il y a eu deux crises depuis, qui n’ont jamais été résolues.
    La relance aprés le plof des « dot com », a utilisé massivement le crédit, issu de l’argent facile, à taux d’interets faible ?.
    Le résultat, on le connait : 2008.
    Depuis il n’y a pas de reprise nulle part, sauf le rebond 2010-2011 aprés le QE massif de la Federal Reserve US.
    Voici le Baltic Dry Index, qui démontre la chose.
    Miracle, que les aveugles recouvrent la vue !
    Ensuite, les stats annoncées sont fausses, maquillées par une masse de travailleurs pauvres, ou ayant des emplois de misères, quelques heures par semaine, pour survivre.
    Stat réelle des USA : Environ 22% de personnes en age de travailler sans emploi.

    Ensuite on oublie un fait important, dès les année 80 et s’amplifiant jusqu’à la crise des « Dot Com » :
    Les actifs financiers ont égalé les actifs matériels (La production) des entreprises, qui de plus étaient endettées au prorata de actifs matériels+financiers. C’est à dire à 200% des actifs matériels correspondant à l’économie réelle. Le pic de la dette fut atteint lors de la crise des « dot com » comme vous pouvez le voir sur le graphique. C’est ça la raison.
    Les stats des années récentes pour les USA sont ici :http://www.bea.gov/national/nipaweb/Ni_FedBeaSna/TableView.asp?SelectedTable=5&FirstYear=2007&LastYear=2014&Freq=Year
    On voit que depuis 2003, et 2008, rien n’a changé. C’est à dire que la dette financière écrase l’entreprise réelle, et la majeur partie de la soit disant compétitivité, vient des actifs financiers des entreprises.
    Ce qui explique aussi pourquoi les QE, les planches à billet, ne profitent qu’à la finance et trés peu, voire pas du tout à l’entreprise réelle. Dans la logique capitaliste : On n’investit que dans ce qui rapporte. Donc la finance.
    On ne peut donc pas résoudre la question avec des réformes anti-sociales, et en paupérisant le consommateur.
    C’est complètement à coté de la plaque, un remede pire que le mal.
    Il faut réformer le Système capitaliste lui-meme, et particulièrement la finance.
    Dénoncer le socialisme, le vrai, est donc une absurdité.


  • zozoter 28 octobre 2015 17:55

    Sur les chiffres du chômage comme dans tous les domaines,

    le gouverne ment comme il respire

  • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 28 octobre 2015 19:53

    En théorie le libéralisme est la meilleure solution pour renouer avec la croissance et développer un pays, c’est parfaitement exact. Mais cela suppose que la concurrence ne soit pas faussée par des monopoles, ou que des entreprises jugées « stratégiques » ne soient pas favorisées par l’état.
    En pratique, beaucoup d’entreprises atteignent une dimension telle qu’elles peuvent sans peine étouffer dans l’œuf toute concurrence. Aucun état n’applique vraiment la doctrine libérale, encore moins les USA qui ne « cassent » jamais les monopoles comme ils devraient le faire en théorie.
    Il ne reste donc que le tissu des PME et PMI à qui les grands groupes laissent une portion congrue de la production globale.
    D’autre part, les progrès technologiques rendent le travail humain bien moins essentiel qu’il y a cent ans, ce qui creuse inéluctablement les inégalités, libéralisme ou pas, c’est une vague de fond contre laquelle on ne peut rien.


    • Jeff84 28 octobre 2015 20:37

      @Gilles Mérivac
      Un exemple de monopole non public devant être cassé ?


    • rotule 28 octobre 2015 23:04

      @Jeff84
      Microsoft. Qui a des pratiques mafieuses avec les PC grand public (voir www.detaxe.org) et qui use de son poids commercial pour imposer ses logiciels, qui bloque toute initiative sur les formats ouverts, par exemple.


    • Hétérodoxe 29 octobre 2015 00:02

      @Jeff84
      Faire semblant d’ignorer les collusions, c’est pas très honnête.
      Faire semblant d’ignorer les participations croisées qui font qu’il devient impossible de savoir quoi est à qui, alors un monopole non public qui devrait être cassé ???
      J’en ai un et pas un petit : le monopole qu’a un tout petit nombre d’administrateurs au sein des conseils d’administration des société du CAC 40.

      Une petite image pour bien comprendre :

      http://www.alternatives-economiques.fr/fic_bdd/article_pdf_fichier/1274372604_cac40_3.swf

      Mais tu peux continuer à faire semblant ...


    • Jeff84 29 octobre 2015 06:28

      @rotule
      Ah oui, comme ils ont empêché le développement d’openoffice, par exemple ? Vous en avez d’autres, des perles comme ça ?


    • Spartacus Lequidam Spartacus 29 octobre 2015 09:25

      @Gilles Mérivac
      Exact sauf qu’il n’existe aucun monopole sans la connivence des normes et le favoritisme a des marchés par l’état.


      Il y a 15 ans Google était inconnu, Kodak était leader
      Il y a 10 ans Nokia était en monopole, Apple en téléphonie inconnu.

      Les monopoles en concurrence libre changent. Encore faut il que la régulation de l’état ne consiste pas qu’a bloquer les process concurrentiels.

    • rotule 29 octobre 2015 18:41

      @Jeff84

      Disons que les magouilles pour éviter le format XML standard de base ont quand même servi a tenir le marché, à le verrouiller au profit d’un standard OoXML arraché aux forceps au comité iso, qui ne s’est pas grandi dans la manoeuvre.
      Est-ce une perle assez grosse ?


  • sleeping-zombie 28 octobre 2015 20:10

    d’accord avec le titre, mais sur le reste...

    il suffisait pourtant de
    0. les besoins ne sont pas illimités, et la productivité augmente. Alors forcément, ça libère du temps libre.
    Quand on ne pense pas comme un idiot, on dégage ce temps libre efficacement. En inventant le concept de retraite, le concept de vacances, le concept de congés maladie, l’école obligatoire...
    Et quand on commence à être très con, vers le milieu des années 70 et la chute des utopies, on n’invente que le chômage.


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 octobre 2015 20:43

    Vive le Bangladesh ! nous dit Sparagus... Il n’explique pas que le chômage est la condition indispensable aux rentiers pour continuer à se gaver avec la dette. Il ne s’agit pas du tout d’économie réelle, d’entreprises, toussa, toussa...


    Nos mamamouchis européens de la BCE et ceux de la FED, ont inventé un indice : le N.A.I.R.U.
    En langage européen : « Non accelerating Inflation rate of unemployment ».
    En français courant : « Taux de chômage non accélérateur d’inflation ».
    En clair, le taux de chômage nécessaire pour que l’inflation ne se déclenche pas.
    NB : le statut de la BCE ne comporte qu’une seule obligation : pas d’inflation au dessus de 2%. Un hasard, sûrement. 

    Principe 1 - Quand le chômage diminue, l’inflation augmente.
    Principe 2 - Quand l’inflation augmente, ça grignote les intérêts de la dette.
    Principe 3- Grignoter les intérêts de la dette, c’est l’euthanasie des rentiers et des financiers.

    Conclusion : si l’inflation est l’ennemi du capital, le plein emploi aussi.
    Voilà pourquoi le chômage ne baissera pas.
    ** Le NAIRU veille à ce que l’euro- mark joue bien son rôle pour plomber les exportations et tuer les entreprises. (pas grave, il y en a plein dans le monde, elles n’ont qu’à se délocaliser !!).


    ** Les Traités européens veillent à la libre circulation des biens, des personnes, du capital et des services.

     
    ** Ils veillent à la suppression du contrôle des mouvements de capitaux pour mieux délocaliser et vendre les entreprises françaises aux fonds de pension, qui vont les siphonner.

    ** Ils assurent la mise en concurrence, européenne et mondiale, des salariés, avec les pays à bas salaires..., tout baigne !

    What else ? Ah ! le chômage ? Un détail de l’histoire, il y a seulement 120 millions d’européens dans la précarité. C’est presque comme au Bangladesh, ou ça le deviendra, faisons confiance aux Mamamouchis.


  • elpepe elpepe 28 octobre 2015 21:13

    Excellent mais la France est communiste, elle n est plus sauvable, et ce depuis longtemps
    Vivement l effondrement ca va bien remettre les pendules a l heure
    Sinon j ai bien aime votre metaphore avec le trou noir fiscal, mais bientot il va y avoir un coup de flush
    good good


  • Samson Samson 28 octobre 2015 22:39

    De toute manière et quelle que soit la politique menée, sauf à le supprimer, il n’y aura jamais de réduction significative du chômage. On peut bien multiplier le nombre des « sans-dents », mais associer les ressources à l’emploi devient absurde quand l’automatisation et l’informatisation des tâches, manière la plus rationnelle d’améliorer la production et d’en réduire les coûts, s’y substitue inexorablement.
    Et à ajouter foi au pessimisme croissant d’un certain nombre d’experts tant U$ qu’€uropéens, c’est tout le système, associé au mythe de la croissance perpétuelle, qui s’écroule actuellement.
    Il va donc falloir en inventer un autre !
    Cordiales salutations, et merci pour votre éclairage ! smiley


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 29 octobre 2015 07:10

      @Samson
      Ce qui rapporte aujourd’hui, c’est la finance, pas l’économie réelle, automatisée ou pas.


    • elpepe elpepe 29 octobre 2015 12:27

      @Samson
      - qd la competition cree des emplois bien payes et d avenir ....
      - Merci d ailleurs a Spartacus de souligner l importance de la competition dans l economie

      Bonjour

      oui ce que vous dites est vrai, mais rien a voir avec la doctrine Socialiste (PS et tutti quanti)

      Il s agira et il s agit deja de travailler moins probablement, mais surtout totalement differemment, avec des phases de formation de plus en plus frequentes accompagnant toute la vie professionelle.
      Les emplois ne se reduisent pas, ils se sont juste shifter vers d autres types de travail et industries, comme le cloud, ecommerce, les services de proximite a la personne, la high tech qui tout en reduisant les taches automatiques et emplois stupides, generent un nombre d emploi equivalent du a :
      - la complexite des systemes
      - leur evolutions rapides et obsolescences du a la pression de la competition
      - leur mise en oeuvre et maintenance
      - ce sont des emplois bien payes, non repetitifs et pour la majorite presentant un interet

      La France n a pas pu et pas su s adapter elle va donc mourrir, et certainement renaitre de ses cendres, commele Phoenix, car elle a une mentalite, potentiel et capacite d engineering incroyable.
      Entre temps il faudra se debarasser de la chienlit, des parasites, pas besoin de les citer encore et encore ils se reconnaitront smiley
      Entretemps signifie une petite dizaine d annee voir moins dans le meilleur des cas, mais il vaut mieux immigrer entretemps car cela a deux vertues essentielles :
      - accelerer la chute voir aussi la rendre possible
      - mais surtout eviter de s en prendre plein la gueule car la justice de Mr Hollande et l inverse de la justice, ceux qui travaillent et prennent des risques sont sanctionnes et bannis
      - donc aidons tous ses socialistes, politiciens, et fonctionnaires a nous bannir et quittons massivement la France, mais surtout de facon coordonnee et massive
      - le capital est entrain de quitter massivement la France, mais personne ne vous le dit,
      - La nomination du nouveau Ministre du travail etait juste un effet de cape, pour mieux mentir sur les chiffres du chomage et demander a PE de radier et traffiquer massivement les chiffres, il faut etre fou ou Francais pour croire 5 secondes dans les chiffres que le gouvernement annonce ah ah ah
      - ils ont laisse et aide a massacrer des femmes et enfants en Ukraine alors mentir ne leur pose aucun pb d autant que l election de M Hollande etait base sur une enorme mensonge
      - a savoir aussi le PS aurait tellement aime introduire des immigres par millions sur notre sol pour leur donner le droit de vote, c est le seul moyen pour eux de gagner les elections dixit Mr Valls, aussi ils vont proceder massivement a des naturalisations


  • Hétérodoxe 28 octobre 2015 23:08

     "Si une tendance s’inverse, sa représentation en coube ne s’inverse jamais. Elle peut varier, monter ou descendre mais jamais s’inverser sur un graphique de temps.« 
    Je me suis arrêté là.

    Spartacus, la notion de fonctions est abordée en Seconde et n’importe quel élève moyen de Seconde est déjà plus rigoureux que toi à ce sujet.

    C’est quoi un graphique de temps ?
    On parle de représentation graphique OU de courbe, jamais de représentation en courbe, qui ne veut absolument rien dire.

    J’ai un peu survolé la suite où j’ai trouvé des pépites : »La croissance est un ratio trimestriel entre N et N-1 de l’augmentation globale de l’activité économique en macroeconomie." Faut que tu m’expliques cette phrase, parce que soit elle n’a aucun sens, soit je suis vraiment incomprenant.

    Ensuite, 300€ de frais mensuel de gestion pour un salarié au SMIC ?? Tu te foutrais pas un peu de la gueule du monde, là ? Et si ça n’est pas le cas, c’est ton expert-comptable qui se fout bien de la tienne. Parce qu’à ma connaissance, les contrats, tu les rédiges qu’une fois, pas chaque mois, les paramètres de paye, tu les rentres une fois dans ton logiciel de paie et une feuille de paie, ça coute la papier et le timbre et c’est tout. Ces 300€, il y en a un qui se les mets dans la poche, et ce n’est clairement ni l’Etat, ni le Salarié

    Tu es bien placé pour parler de rigueur.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 29 octobre 2015 09:04

      @Hétérodoxe


      -Fait un graphique avec en abscisse ou ordonnée une unité de temps. Et regarde si tu peux retourner une courbe graphique....
      A moins de revenir dans le temps c’est impossible.....
      Maintenant quand on veut pas comprendre...

      La croissance en pourcentage se calcule comme cela : (PIB réel de l’année en cours - PIB réel de l’année précédente) / PIB réel de l’année précédente]x 100.
      C’est donc bien un ratio entre des valeurs N et N-1. (il est généralement admis d’appeler N l’année en cours et N-1 l’année précédente.

      -Limiter les coûts de la gestion de la ressource humaine au simple contrat de travail c’est aller à la faillite..... 
      Embaucher c’est de l’argent et du temps. La gestion financière est un coût, Faire vivre un contrat, c’est un coût, gérer les horaires, les congés les plannings c’est un coût, les particularismes d’emploi c’est un coût. Les adaptations aux normes qui changent c’est un coûts. 

      PS : Il y a plus de 10-15 ans que j’envoie les paies par mail et le coût de timbre n’existe plus que marginalement dans les entreprises qui ne changent pas leurs habitudes.

  • rotule 28 octobre 2015 23:08

    Parler de charges sociales est un choix de langage insidieux.
    On peut aussi parler de salaire différé, pour ce qui concerne la retraite.

    La sécurité sociale, celle du CNR a été la source de progrès sociaux, de bien être. Ce qui est sans intéret pour les nantis, qui conseillent de manger de la brioche à ceux qui réclament du pain.


    • Hétérodoxe 28 octobre 2015 23:56

      @rotule
      Laisse tomber, quand Spartacus offre un cadeau, il dit : « Tiens, voilà une charge ». Quand il en reçoit un, il dit pas merci et ajoute : « C’est pas trop tôt, vu que je le mérite en ma qualité de créateur de richesse ».
      C’est le même refrain dans tous ses articles ou commentaires.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 29 octobre 2015 07:08

      @Hétérodoxe
      J’ai souvent mis en lien pour Sparagus : « 173milliards d’euros de niches fiscales aux entreprises », mais il n’a jamais commenté l’information...


    • Spartacus Lequidam Spartacus 29 octobre 2015 09:14

      @rotule
      Sécurité sociale progrès social pour qui ?

      Une vulgaire assurance du favoritisme et du clientélisme ?

      Les fonctionnaires ? Tellement un progrès qu’ils ne veulent pas être dans le régime général et préfèrent les régimes spéciaux.

      Pour l’artisan ou l’agriculteur qui lorsqu’il ne peut pas payer est poursuivit jusque sa mort et est la première cause de suicide professionnel ?

      Pour les pauvres ou les jeunes qui n’ont jamais travaillé qui apprennent que quand tu cotises pas t’y a pas droit ? 

      Pour les salariés qui découvre que pour des lunettes des dents ils sont remboursé 7€ ?

      La sécurité sociale n’est qu’un concours de clichés, l’important c’est que les gens y croient, pas que son efficience soit réelle.....

    • Garibaldi2 29 octobre 2015 12:47

      @Spartacus

      Faut arrêter de débiter des c...ries Sparta. En France, quelqu’un qui arrive aux urgences d’un hôpital on s’occupe d’abord de le soigner et ensuite seulement du problème du paiement. Pour les jeunes il y a une couverture maladie avec le rattachement à un assuré, ou la CMU, personne n’est laissé sans soin. La plupart des salariés ont une mutuelle, il y a même des aides pour ça, et mes lunettes ne m’ont rien coûté, et pour mes dents j’ai payé 1000€ sur 5000€ de soins et de prothèses.
      Les artisans et les agriculteurs n’ont pas voulu faire parties du régime général en 1945, Ce sont bien certaines organisations professionnelles d’artisans et commerçants qui ont voulu la création du RSI, qui pour le paiement des retraites vieillesse de base perçoit des fonds de l’intercompensation entre régimes. A noter que le RSI est géré par les élus de ses cotisants et retraités, c’est un organisme de droit privé ayant une mission de service public.


    • titi titi 18 février 2016 02:42

      @rotule

      « On peut aussi parler de salaire différé, pour ce qui concerne la retraite »

      C’est totalement faux.

      Et relayer ce discours c’est de l’escroquerie.

      Rien, absolument rien ne garantit aux cotisants d’aujourd’hui, qu’ils auront au moment de leur retraite les salaires différés à hauteur de leurs cotisations.


  • soi même 29 octobre 2015 01:00

    Bon ce n’est qu’un point de vue partiel, il n’est pas plus objectif d’un point de vue d’extrême gauche, il gagnerait à être un peut plus généreux dans une réflexion pousser , vous apportez la preuve que les raison que vous évoquez certes elle sont bien réelles , en même temps partiel et fausse en se qui concerne la croissance .

    Pour la raison suivante c’est bien d’un coté la surproduction et la robotisation informatique de la production qui est le nouveaux facteur de création de l’oisiveté salariale.
    Et au lieux par exemple de parlé de partage des activités, vous êtes en clin pour l’élitisme de la tâche et des compétences.

    En même temps vous avez raison, comme l’on est maintenant rendue de plein pied dans l’ultralibéralisme le plus surfin, vous bon seigneur vous avez prit la balayette et vous nous planquez la poussière sous le tapis de nos pauvres hommes politiques qui nous amuses avec leurs feux de Bengale .
     


  • joelim joelim 29 octobre 2015 01:41

    cit. « Il y a une règle extrêmement simple, évidente et démontrée. Seules les entreprises nouvelles créent des emplois. Toutes les études le démontrent. »


    Dans ce cas nationalisons les entreprises existantes. Puisque de toute manière ils ne créent pas d’emploi, autant que le peuple récupère les dividendes de son labeur. Non ?

  • Jean Keim Jean Keim 29 octobre 2015 09:23


    Il y a des pays (beaucoup ?) qui s’en sortent beaucoup mieux que la France et qui ont selon certains critères en vogue actuellement une économie prospère, ok cela personne ne le conteste et cette prospérité est mesurée avec des indices, des courbes, des graphiques etc., tout cela nous le savons mais dans ces pays qu’elles sont les gens qui en profitent réellement ? 

    Nous entendons toujours la même chanson, il faut relancer la croissance, la croissance de quoi ? Ceux qui peuvent consommer consomment mais ils ne veulent pas changer de voiture ou de télé tous les mois, et ceux qui ne peuvent pas ne consomment pas. La planète est trop petite pour une population consommant sans retenue.

    Il faut créer de nouvelles entreprises, au premier abord ça parait pertinent mais là encore se pose une question, une entreprise de quoi, pour fabriquer quoi, pour vendre à qui ?
    De tas de petites boîtes sont créés, bricolage à domicile, jardinage, boutique de vêtements ou de gadgets, pour la plupart elles durent au mieux qq. mois puis ferment et leur créateur se retrouve avec des dettes insolvables (dettes ... Il y a là sûrement qq. chose à creuser ???).

    Nous sommes au bout d’une logique de civilisation, en France les entreprises de services sont légions mais ne produisent pas de richesse tangibles et les richesses réelles sont fabriquées par des sociétés qui automatisent, robotisent à tout va, sans s’inquiéter des conséquences sociales d’une telle démarche, et ceci souvent avec des subventions de l’état qui sont pourtant données pour promouvoir des créations d’emplois, le système est illogique, inique et l’humain n’y a pas sa place ou si peu.

    On entend parler d’entreprises (qui font des bénéfices mais apparemment pas assez) qui lancent des plans sociaux pour soit disant assurer leur survie et leur plus grande prospérité ainsi établie ne profite pas aux salariés, les licenciés n’ont plus de boulot, les autres épargnés travailleront davantage pour parfois un salaire gelé voire diminué, une économie prospère n’est pas un signe de bien être pour tous, ormis pour les bénéficiaires bien entendu.

    Le système soit s’effondrera à terme ou soit il y a derrière tout cela une stratégie qui n’est pas avouable, pourquoi année après année et qq. soit la couleur politique en place, la désindustrialisation de notre pays est la règle, (Alcatel, Alstom, la sidérurgie, la confection, la construction mécanique, l’électrotechnique, etc., etc. ), c’est vraiment effarant, la perspective du monde de demain est sombre et les puissants jouent énormement avec la peur, les sans boulots vivent chichement, les actifs se taisent pour ne pas se faire remarquer.

    Il est temps de se poser des questions comme :
    - Pourquoi une poignée d’hommes arrive à imposer ses diktats ?
    - Le travail est-il une fin en soit ?
    - Le travail ne pourrait-il pas être organiser autrement ?
    - Faut-il travailler pour de l’argent ou envisager une approche différente ?
    - ...

    Se poser ce genres de question est naturel, n’est-ce-pas tout simplement constater que notre civilisation est exsangue et qu’elle doit muter ?









    • aimable 29 octobre 2015 10:20

      @Jean Keim
      de toute façons une concurrence économique non faussée ne peut exister dans une société de tricheurs, donc l’ économie actuelle ne peut que mourir , n’en déplaise a spartacus
      seules la recherche et l’avance technologique sont viables, nous n’avons pas besoin de la quantité inutile mais de la qualité .


    • Spartacus Lequidam Spartacus 29 octobre 2015 10:30

      @Jean Keim


      Du temps préhistorique, les hommes préhistoriques avaient leurs riches. 
      Les chasseurs de mammouth, (dangereux la chasse au mammouth, parfois on en revient pas) qui utilisaient des outils en silex que la tribus des salarus fabriquaient. Et en échange ils avaient des morceaux de mammouth.

      Ils ont vu arriver un type qui n’avait qu’a planter des graines et laissait faire la nature et n’avait juste besoin que d’un baston pour tirer un sillon et récolter.
      Ils se sont dit, c’est terminé le travail. Plus besoin de tailleurs de silex.

      Après ils ont vu que leur foret allait manquer de silex.....
      .
      Ils ont cru que c’était fini de l’humanité et des ressources naturelles, sur les bases de l’économie qu’avait enseigné il y a 200 ans le druide Karlus Markus et la théorie de ceux qui disposent des silex seront toujours les plus riches.

    • asterix asterix 29 octobre 2015 14:00

      @Spartacus

      Sans intervenir sur le fond, je constate chez vous une curieuse antinomie : vos textes d’auteur sont en général bien rédigés, mais vos commentaires le sont beaucoup moins.
      Seriez-vous un esclave révolté qui a réussi à se multiplier sans en avertir le lectorat ?
      Un tricheur, quoi... 


    • Spartacus Lequidam Spartacus 29 octobre 2015 14:22

      @asterix


      J’assume d’avoir mon libre arbitre sans avoir besoin de tricher.
      Vous trouvez les sources principales en fin de page. 

      Un commentaire se fait en 20 secondes, un article se relit et est écrit en plusieurs fois. Et en me relisant je trouve celui ci pas rédigé si bien.



    • Hétérodoxe 29 octobre 2015 23:57

      @Spartacus
      « Et en me relisant je trouve celui ci pas rédigé si bien. » Ah ben ça, c’est clair.
      Pourtant, il y a des points intéressants (le point 4, en particulier), mais t’es tellement borné que tu te ridiculises.
      Comme en essayant de faire croire que t’es vachement calé en économie en voulant mettre le temps en ordonnée sur des représentations en courbe qui montent et qui descendent ... Là, tu m’as bien fait rire.

      PS : Bettencourt est clairement inemployable (et n’a jamais travaillé de sa vie)...elle a touché combien, l’an dernier ?


    • Jean Keim Jean Keim 30 octobre 2015 08:56

      @Spartacus


      Comme à votre habitude vous éludez les questions ... vous pensez réellement ce que vous écrivez ?

  • tashrin 29 octobre 2015 12:25

    Et bla bla les socialo,
    Et bla bla les jeunes
    et blabla le cout du travail

    Bon on va arreter deux minutes et être serieux un peu

    1/ socialo ou pas, il n’existe plus depuis belle lurette de clivage gauche droite depuis bien longtemps
    2/ la droite a été au pouvoir plus longtemps que la gauche si tant est qu’ils soient differents lors des dernieres décennies. Pour quel resultat ? Ah, le même
    3/, les chiffres... Aaaah là vous faites tres tres fort

    Calculs veritables et chiffres exacts :
    Un SMIC représente : 1457 € bruts (9.61 x 151.67), c’est à dire en integrant le net pour le salarié ainsi que SES cotisations (par les votres hein, SON pognon), auxquels il faut ajouter des cotisations patronales, qui s’elevent à la somme de... 235.23 € une fois deduites les exonerations bas salaires et tutti quanti. Soit un coût chargé de 1692 € pour l’entreprise et un revenu net de 1120 € pour le salarié...
    Soyons magnanimes, effectivement il ya la provision pour congés payés : 10 % de la masse salariale et non pas les chiffres que vous indiquez (scusez nous d’avoir droit à des vacances)
    Il nous faut aussi tenir compte effectivement des couts administratifs : si votre comptable vous prend autant que ce que vous indiquez, changez de comptable c’est un escroc et vous n’êtes pas très malin. Une fiche de paye revient en gros à 20 € / tete / mois

    Ca suffit les mythos en permanence, c’est un discours partisan, et de l’intox pure et dure
    Le reste est aussi con

    Bonne journée


    • Spartacus Lequidam Spartacus 29 octobre 2015 14:35

      @tashrin


      Le smic est différent selon les charges obligatoires de la convention collective. 
      Il y existe 44 conventions collectives... 

      Savez vous qu’un salaire brut n’est pas un salaire brut de brut et qu’il faut ajouter les parts patronales ?

      Limiter les coûts de la gestion de la ressource humaine au simple contrat de travail c’est aller à la faillite..... 
      Embaucher c’est de l’argent et du temps. La gestion financière est un coût, Faire vivre un contrat, c’est un coût, gérer les horaires, les congés les plannings c’est un coût, les particularismes d’emploi c’est un coût. Les adaptations aux normes qui changent c’est un coûts. 

      Mais peut être n’avez vous eu jamais à réaliser une feuille de paie ni à gérer des masses salariales.

    • tashrin 29 octobre 2015 15:49

      @Spartacus

      « Mais peut être n’avez vous eu jamais à réaliser une feuille de paie »

      sisi justement, d’ou mes détails de calcul. Les montants mentionnés sont ceux qui correspondent au SMIC « classique », je n’ai pas tenu compte des cas d’espèce (smic hotelier, etc...)
      Les patronales sont mentionnées plus haut suffit de lire avant de répondre : 235 € pour un salaire au smic
      Effectivement il peut y avoir un impact via la convention collective, mais en aucun cas on arrive aux chiffres que vous mentionnez.
      Ca relève de la plus stricte mauvaise foi de votre part, ou alors sortez moi des chiffres vérifiables avec des sources, pas des éléments sortis d’un chapeau comme ca pour faire impression en alignant des chiffres en gras sur un forum. Mais 3200 € de cout salarial global pour un employé au SMIC, c’est de la fabulation totale. Ou alors vous avez un serieux probleme de gestion

      Aucune entreprise en France ne paie de cotisations sociales pleines sur un salarié au SMIC, et ce jusqu’au seuil de 1.6 SMIC (exonérations dégressives)
      Et les couts de gestion de votre personnel existent, assurément. Mais si vous avez besoin d’employer, c’est qu’a priori votre CA et les perspectives commerciales le nécessitent, sinon pas de raison de s’ennuyer à embaucher. Si c’est pas le cas, c’est que votre modele economique est pourri, et ce sont vos competences entrepreneuriales qui sont à remettre en cause.


    • tashrin 2 novembre 2015 15:00

      @tashrin

      C’est rigolo comme dès qu’on donne des chiffres serieux ya plus personne...


  • elpepe elpepe 29 octobre 2015 12:31

    @Samson
    - qd la competition cree des emplois bien payes et d avenir ....
    - Merci d ailleurs a Spartacus de souligner l importance de la competition dans l economie

    Bonjour

    oui ce que vous dites est vrai, mais rien a voir avec la doctrine Socialiste (PS et tutti quanti)

    Il s agira et il s agit deja de travailler moins probablement, mais surtout totalement differemment, avec des phases de formation de plus en plus frequentes accompagnant toute la vie professionelle.
    Les emplois ne se reduisent pas, ils se sont juste shifter vers d autres types de travail et industries, comme le cloud, ecommerce, les services de proximite a la personne, la high tech qui tout en reduisant les taches automatiques et emplois stupides, generent un nombre d emploi equivalent du a :
    - la complexite des systemes
    - leur evolutions rapides et obsolescences du a la pression de la competition
    - leur mise en oeuvre et maintenance
    - ce sont des emplois bien payes, non repetitifs et pour la majorite presentant un interet

    La France n a pas pu et pas su s adapter elle va donc mourrir, et certainement renaitre de ses cendres, commele Phoenix, car elle a une mentalite, potentiel et capacite d engineering incroyable.
    Entre temps il faudra se debarasser de la chienlit, des parasites, pas besoin de les citer encore et encore ils se reconnaitront 
    Entretemps signifie une petite dizaine d annee voir moins dans le meilleur des cas, mais il vaut mieux immigrer entretemps car cela a deux vertues essentielles :
    - accelerer la chute voir aussi la rendre possible
    - mais surtout eviter de s en prendre plein la gueule car la justice de Mr Hollande et l inverse de la justice, ceux qui travaillent et prennent des risques sont sanctionnes et bannis
    - donc aidons tous ses socialistes, politiciens, et fonctionnaires a nous bannir et quittons massivement la France, mais surtout de facon coordonnee et massive
    - le capital est entrain de quitter massivement la France, mais personne ne vous le dit,
    - La nomination du nouveau Ministre du travail etait juste un effet de cape, pour mieux mentir sur les chiffres du chomage et demander a PE de radier et traffiquer massivement les chiffres, il faut etre fou ou Francais pour croire 5 secondes dans les chiffres que le gouvernement annonce ah ah ah
    - ils ont laisse et aide a massacrer des femmes et enfants en Ukraine alors mentir ne leur pose aucun pb d autant que l election de M Hollande etait base sur une enorme mensonge
    - a savoir aussi le PS aurait tellement aime introduire des immigres par millions sur notre sol pour leur donner le droit de vote, c est le seul moyen pour eux de gagner les elections dixit Mr Valls, aussi ils vont proceder massivement a des naturalisations


    • elpepe elpepe 29 octobre 2015 12:43

      Ah j oubliais, une des vertues non negligeables a notre effondrement et renaissance et que notre pays deviendra plus du tout attractif pour les immigres, et comme on a a vu qu ils avaient des pretentions, il ne nous restera plus qu a demenager la ville Calais pour leur permettre une immigration massive vers UK, les traites de l Europe smiley (joking)
      Aussi les outres mers ne manqueront pas de demander leur independance, Mr Taubira pourra retrouver son ancien job, bon debarras, ils etaient un boulet pour les contribuables de la metropole ...


  • cyril 29 octobre 2015 13:02

    Rien de nouveau dans ce qui est dit.

    La seule liberté qui vaille est capitaliste, c’est une évidence.

    Il est aussi évident que l’humanité a perduré grâce à la compétition. A bas les loosers

    Il manque quand même une petite chose dans ces arguments : l’ économisme détruit nos milieux de vie, détruit les ressources naturelles, détruit notre humanité, détruit le travail vivant intéressant, épanouissant, utile.

    Continuons à faire du fric ; à tout détruire ; à survivre dans une société égocentrique, individualiste, de la compétition de tous contre tous. Une société où la soit-disant liberté c’est d’entreprendre en laissant de côté la Vie.

    Vive les futurs cyborgs !


  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 29 octobre 2015 14:05

    C’est très bien le chômage ! ça permet de comprendre que le système capitaliste c’est de la merde, que le salariat est un autre nom de l’esclavagisme, et que c’est pas du boulot dont on a besoin mais du pognon.
    A quand un revenu de vie pour tous ??


  • Ruut Ruut 29 octobre 2015 15:47

    En France le chômage a des causes structurelles politiques, pas économiques.


  • devphil30 devphil30 30 octobre 2015 06:19

    Article délirant du libéralisme exacerbé.


    Depuis quand le libéralisme forcené fait rage dans le monde ?
    Depuis quand la mondialisation fait rage dans le monde ?

    Et maintenant depuis quand la France est en difficulté ? 

    Les dates sont concomitantes , début des années 1970 

    On ajoute une loi pour appauvrir l’état en générant une dette et tous les ingrédients sont en place pour asservir la France et les Français par la dette.

    Une fois le processus mis en place il suffit d’attendre patiemment que la dette fasse son action d’appauvrissement national pour ensuite crier au scandale des charges sociales qui bride l’emploi.

    Donc pour libérer l’emploi il faut baisser les charges sociales mais ces charges mal nommé puisqu’il s’agit de cotisations familiales , retraite , chômage sont le principe d’une nation solidaire.

    Quand des personnes touchent à peine un smic alors que d’autres touchent 300 ou 400 fois ce smic Où se trouvent la solidarité , où se trouvent la justice.
    Ces gros salaires qui se payent des jeton de présence dans des conseils administration pour s’augmenter régulièrement par cooptation et arrangement réciproques.

    comment peux t’on rentrer dans une entreprise et avoir un chèque à l’entrée et prévoir un chèque à la sortie de plusieurs milliers voir millions alors que l’on jette par milliers des gens dehors sans aucune indemnité ? 
    Où se trouve la justice ?

    Et voilà que l’on lit un article ou l’on veux encore plus de libéralisme , moins d’état , moins de règles , la jungle financière et de l’emploi est suffisamment difficile pour ne pas conduire les Français vers le tiers monde.

    Ce type de raisonnement du libéralisme est sans fin car il y aura toujours un pays où les conditions d’emploi seront plus souples , signifiant moins payés , moins de contraintes sociales donc il faudra encore s’aligner pour être plus compétitif comme ils disent.

    La compétitivité se fait sur les dos des personnes , c’est une fuite vers la régression sociale et un retour vers le 19 ième siècle.

    Il faudrait que l’auteur réfléchisse au futur , comment il perçoit son futur et peut être celui de ses enfants qui pourraient se retrouver à travailler dans des conditions proches de l’esclavage.

    Les Anglais ont réinventé l’esclavage avec leur contrat à zéro heure , tu es lié à l’entreprise qui t’appelle quand elle a besoin de toi mais tu ne peux pas travailler ailleurs même l’entreprise ne te donne pas de travail.
    Voila ce libéralisme permet de réduire artificiellement le chômage car ces gens ont un contrat à zéro heure sans aucun espoir ni perspective que de toucher des miettes pour survivre.

    Voila l’humanité que le libéralisme propose , ce libéralisme est le fait de la culture occidentale principalement anglo saxonne.
    C’est une gangrène qui s’étend sur la terre conduisant à des guerres d’intérêt , de pouvoir pour s’accaparer des richesses et asservir des nations par la dette.

    Toutes cette misère faite à l’encontre des milliards de personnes a pour raison et pour but de continuer à enrichir quelques privilégiés 

    Philippe




  • L'enfoiré L’enfoiré 30 octobre 2015 17:54

    Bonjour Sparta, 

    J’ai bien aimé la liste des raisons. 
    J’ai écrit récemment un billet dans lequel j’en ajoute quelques uns que j’ai pu me construire au fur et à mesure de ma propre carrière dans le numérique. Ce n’est pas uniquement un problème franco-français. C’est bien plus général.

    « Que s’est-il passé ? Comment sommes-nous arrivés aux problèmes dans lesquels nous nous débattons ? Ce sont les machines qui produisaient trop pour être consommé localement qui ont initié la mondialisation. Les producteurs ont été obligés d’exporter avec l’espoir que cela ne reviennent pas trop vite sur la patate. On a vendu aux pays en voie de développement et ils ont espéré leur apporter leurs productions dans le rayon tout fait. La Chine qui a moins de contraintes de productions et qui a un gouvernement au parti unique (c’est-dire avec les coudées plus franches et plus rapides), nous les a renvoyées à des prix défiants toute concurrence. Le reste est une question de vases communicants. Le nivellement par le bas ne pouvait que se perpétrer. »L’usine chinoise du monde" est devenue un acteur incontournable du monde. Le capitalisme fonctionne par la quantité uniquement grâce à la pub et au marketing avec des marges bénéficiaires relativement réduites pour faire du rendement. La quantité pourra-t-elle un jour diminuer pour être balancée par la qualité ? Telle est la question.

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