jeudi 17 novembre 2011 - par Paul Villach

La jungle chinoise aux portes de l’Europe

On croyait le communisme bien mort et enterré après l’implosion de l’URSS en 1991 et la victoire du libéralisme occidental totale. Quelle erreur ! Le voilà tout fringant qui tient sa revanche ! En intégrant l’ultra-libéralisme économique, la dictature communiste chinoise est en train de changer la donne. Son but est bien de ruiner les démocraties occidentales et leur État-providence en leur retournant l’arme de cet ultra-libéralisme économique sans foi ni loi que ces étourdies ont laissé se développer comme un nid de vipères en leur sein.

Le droit du travail en Europe, « une invitation à la paresse »

Qui peut encore en douter ? La guerre est déclarée entre l’Europe et la Chine après les propos tenus récemment sur la chaîne Al Jazeera par M. Jin Liqun, président superviseur du China Investment Corporation (CIC) qui gère les fonds souverains considérables que la Chine a amassés (1) ?

Cet excellent homme explique crûment que « les problèmes survenus dans les pays européens sont uniquement dus aux problèmes accumulés par l’usure de l’État-providence. Je pense, estime-il,  que les lois du travail sont obsolètes. Ces lois du travail incitent à la paresse, l’indolence, plutôt qu’au travail assidu. Le système incitatif est totalement détraqué (…) Pourquoi par exemple au sein de la zone Euro, pourquoi certains devraient travailler jusqu’à 65 ans ou plus, alors que d’autres , dans d’autres pays, pendraient leur retraite heureuse à 55 ans pour se prélasser sur la plage ? Ceci n’est pas juste.  »

Devant le journaliste qui lui fait remarquer que « l’un de ces capitalistes extrêmes des Etats-Unis » pourrait tenir le même langage, ce bon M. Jin Liqun ne se démonte pas : « Vous savez, rétorque-t-il, l’État-Providence est bon pour une société qui veut réduire les écarts, aider les moins avantagés, profiter de la vie… mais l’État-providence ne devrait pas inciter les gens à ne pas travailler assidûment. Donc si vous regardez l’histoire des Pays Européens, lors des dernières 5 ou 6 dernières décennies, vous penserez que ce système doit être ajusté.(…) On ne devrait pas suivre les mauvais exemples des sociétés d’État-providence, martèle-t-il, où le travail assidu n’est pas encouragé. Si des gens ne travaillent pas, doivent-ils gagner autant que ceux qui travaillent dur ? Bien sûr c’est une invitation à la paresse. Ce n’est pas ce que nous voulons voir.  »

Un choix clair entre liberté et servitude

On ne saurait mieux opposer ce qui différencie les démocraties européennes de la dictature ultra-libéralo-communiste chinoise : elle s’exclut l’une l’autre comme la liberté et la servitude.

1- 170 ans de libération sociale en France

On considère, en France, en effet, depuis plus de 170 ans, que la vie des hommes, des femmes et des enfants ne se limite pas au seul travail. Depuis la loi du 22 mars 1841 sur le travail des enfants jusqu’à celle de la semaine des 35 heures appliquée en 2000, le temps de travail qui abrutissait et détruisait la santé des citoyens sans patrimoine, a été progressivement réduit au prix de luttes incessantes et de compromis : la journée de travail a été fixée à 11 heures en 1900 et à 8 heures en 1919 pour une semaine de 48 heures, puis de 40 heures en 1936 et enfin de 35 heures en 1998/2000 ; dans le même temps, depuis le Front Populaire en juin 1936, des congés payés ont été imposés, passant progressivement de 2 à 3 puis à 4 et enfin à 5 semaines en 1982, tandis que des congés de maladie et de maternité devenaient des droits ainsi qu’une retraite à 60 ans en 1983.

Cette libération progressive des hommes, des femmes et des enfants pour leur permettre de se reposer, de s’adonner à leur vie familiale et d’accéder à la culture, a transformé la société française.

2- La jungle chinoise

Or, c’est justement ce que Jin Liqun appelle « une invitation à la paresse  ». Il est joli, le communisme chinois ! Dans ce type de jungle, les prédateurs ne sont nullement gênés de voir un peuple abruti de travail pour un salaire de quelques bols de riz, vivant près des entreprises dans des cités-dortoirs loin de leur région d’origine, comme les travailleurs français au 19ème siècle. Les dictatures ont en commun de se moquer de la vie de leurs sujets et de ne se soucier que du bien-être de leurs oligarques et de leurs clientèles.

Se protéger ou retourner à l’âge de la pierre

Les Européens sont prévenus, c’est le cœur de leur civilisation que vise la dictature chinoise. Ainsi entendue, la compétitivité exige d’eux qu’ils retournent à l’âge de la pierre, comme vit la majorité du peuple chinois sous la botte des oligarques ultra-libéralo-communistes. Dès lors, il n’y a pas 36 solutions :

- ou les peuples européens acceptent de connaître le sort misérable du peuple chinois,

- ou ils s’y refusent, mais dans ce cas, des mesures drastiques de protection doivent être prises.

Les frontières européennes doivent se fermer aux produits chinois en dressant une barrière de taxes à la hauteur des droits sociaux volés aux travailleurs chinois par leurs bourreaux de dirigeants. Et sans attendre, chacun doit commencer par refuser à acheter chinois. On ne sous-estime pas la difficulté car désormais nombre d’entreprises sont allés s’installer en Chine là où la main-d’œuvre est corvéable à merci. Mais puisque la guerre est déclarée par la Chine, il faut regarder ces patrons cupides pactisant avec l’ennemi comme des « collaborateurs » et les traiter comme tels.

Si la mondialisation est l’alignement des peuples sur le niveau de vie le plus rudimentaire, alors il faut la combattre. Après tout, l’Europe forme un ensemble économique suffisamment vaste pour prospérer et elle a déjà beaucoup à faire avec les pays qui l’ont rejointe après avoir été ruinés par le communisme, pour harmoniser les droits sociaux non par le bas mais par le haut.

On peut espérer que les Chinois de leur côté découvriront un jour que le travail n’est pas tout dans la vie et que celle-ci est trop courte pour la perdre à seulement la gagner. Mais dans combien d’années ? Il a fallu 170 ans en France pour qu’un système de protection sociale soit organisé et deux guerres mondiales. Songe-t-on qu’en 1841, la loi sur le travail des enfants - qui n’ a été que peu appliquée avant que l’École publique et obligatoire fût créée à partir de 1882 - interdisait seulement que les enfants de 8 à 12 ans travaillent plus de 8 heures par jour, tandis que ceux de 12 à 16 ans pouvaient travailler 12 heures ? Voilà l’âge de la pierre d’où vient la France et où M. Jin Liqun voudrait la faire retourner. Dans l’attente d’un changement en Chine qui risque de prendre du temps, l’Europe a mieux à faire qu’à se laisser ruiner sa protection sociale par ces barbares à ses portes que sont les oligarques chinois dont la dictature politique et l’ultra-libéralisme économique sont les deux mâchoires pour broyer et asservir les peuples. Paul Villach

 

(1) AgoraVox, 12 novembre 2011 « M. Jin Liqun, président superviseur du China Investment Corporation (CIC), s’exprime sur Al Jazeera. »

http://www.agoravox.tv/actualites/europe/article/ce-que-les-chinois-pensent-de-l-32476



25 réactions


  • Aviator 17 novembre 2011 11:15

    100 % d’accord avec l’auteur !
    Cela fait 40 ans que nous avons laisser la Chine ruiner l’industrie Française ( même l’Allemagne dont on ne cesse de nous rabattre les oreilles est désormais largement déficitaire dans ses échanges avec l’empire du milieu .. ) et cela pour quelle contrepartie ? 
    Lui vendre quelques AIRBUS ( sous réserve de leur assemblage en Chine ! ) et un peu de pinard !
    Il faudra un jour faire le compte des emplois perdus en France depuis que les néo liberaux Européens ont décidé d’ouvrir grand les frontières .
    les hommes politiques qui ont permis cela devrait être jugés pour haute trahison , c’est un crime économique .
    Bien évidemment le but est le nivellement par le bas , la mise en concurrence perdu d’avance du salarié européen d’avec le Chinois et au final la suppression progressive de tous les acquis sociaux .


    • sto sto 17 novembre 2011 12:55

      Bof, la France ne laisse pas la chine ruiner l’industrie Francaise. La france saborde son industrie elle-meme...


  • appoline appoline 17 novembre 2011 12:51

    Aux portes de l’Europe ? Ca fait déjà un bout de temps qu’il y sont implantés


  • Tarouilan Tarouilan 17 novembre 2011 15:19

    L’Europe est d’abord.....mains et poings liés par l’oligarchie financière des Banksters et de leurs complices....qui commande absolument tout..... avec la complicité active de réseaux (communautaires entre autre) puissants, qui ont la haute main, sur les médias, la finance européenne et mondiale, la classe politique toutes tendances confondues ..... etc...

    Sortons déjà la France des griffes des Banksters et des créatures du coté sombre de la force, qui nous le savons tous, sont nos maîtres et nous leurs esclaves débiles et dociles......et on pourra voir plus clair à ce moment la...... plutôt que d’ânonner stupidement (certes gravement intoxiqués par les médias) l’existence d’un l’éternel... « bouc émissaire » de service, la Chine !


    • L'enfoiré L’enfoiré 17 novembre 2011 16:50

      Salut Tarouilan,
       Un peu de futurologie par l’astrologie ?
       D’accord ou pas ?


    • L'enfoiré L’enfoiré 18 novembre 2011 15:01

      Taroulian,
       Pas répondu. Bizarre. Aurais-je dit quelque chose de travers ?
       Les Banksters ne sont pas ce que l’on croit. Le côté sombre de la force a des côtés très grisés, cachés derrière ceux dont on n’entend pas parlé. Les médias, c’est nous. Les boucs émissaires sont du style de Janus. Vous savez ce dieu à deux tête.
       Les réseaux non plus d’ailleurs. Je l’ai écrit récemment.
       Vous auriez intérêt à retourner à la base des choses comme je viens de le faire plus bas. smiley


  • W.Best fonzibrain 17 novembre 2011 16:20

    honnetement, je preferrais quand la France occupait la Cité Interdite !!!


    on devrait leur declarer la guerre à ces esclaves chinois, pour qui ils se prennent ces esclavagistes pour nous faire la leçon !!!

  • easy easy 17 novembre 2011 17:08



    M. Jin Liqun a dit « Si des gens ne travaillent pas, doivent-ils gagner autant que ceux qui travaillent dur ? Bien sûr c’est une invitation à la paresse. Ce n’est pas ce que nous voulons voir.  »

    J’ai fait partie des Français travaillant durement, suant à essorer.

    Et j’avais bien entendu sous mes yeux des gens gagnant leur vie sans se fatiguer, en tous cas sans suer ni esquinter leur corps.
    Mais j’ai estimé dans la logique de la modernité qu’il puisse y avoir, à revenu du travail égal, un écart assez significatif de volume de sueur produit par les uns et les autres.

    Quel écart (en volume de sueur) serait logique ?
    Ban mettons de 1 à cinq puisque c’est l’écart généralement constaté entre les rendements à l’hectare de culture manuelle et les rendements de culture mécanisée.


    Ainsi, à revenu égal mais à métier différent, les uns transpireraient 5 fois moins que d’autres que ça serait logique.

    Mais la réalité montre des écarts parfois beaucoup plus importants. Un trader peut gagner la même chose qu’un chaudronnier en sacrifiant 10 000 fois moins son corps. 


    M. Jin Liqun parle ici de travailler dur. Que veut dire DUR dans sa bouche et à cet endroit de sa rhétorique ?
    Veut-il dire, au moins implicitement, qu’il mérite son salaire parce qu’il travaille dur ? 
    Qu’il travaille beaucoup au sens où l’on considère que faire le boulot de BHL, de Sarko ou de PPDA c’est être travailleur, je veux bien. Mais DUR ? 

    Que le sens de DUR ait été étendu au cas de Philippe Bouvard qui travaillait DUR parce qu’il planchait face à du papier 20h par jour, je veux bien mais en étant très tolérant
    Car comparé au travail d’un soudeur, d’un marin pêcheur, d’un carreleur, ou d’un mineur, ça n’a rien de véritablement dur 

    Si, à l’occasion de ce genre de discussion de politique sociale, on laisse des cols blancs se poser en durs travaileurs parce qu’ils se mobilisent pendant 14 h par jour, alors on finira par considérer qu’un chaudronnier qui ne fait pas les mêmes 14 h de travail, sera un travailleur paresseux.

    En fait, c’est depuis la nuit des temps qu’il y a eu un abus de sens à »travail dur", les cols blancs de toutes les époques ayant eu le micro et ayant fait valoir qu’en tribunant comme Castro, ils travaillaient dur et étaient donc méritants. 
    (Il n’y a que que la noblesse et seulement à l’époque de ses dentelles et perruques, qui refusait de se considérer travailleuse)


    Qu’ils soient Chinois ou Français, ils abusent des vrais travailleurs durs ceux qui se qualifient ainsi alors que pour gagner leur bol de riz quotidien ils ne plient pas une seule fois leur dos vers la terre en un an et qu’ils ne remuent aucun outil, aucune charge pesant plus de 50 grammes
     
    (En physique, le travail c’est une force x une distance, c’est un effort physique soutenu)


    (Il ne serait pas sorcier d’installer sur le corps de chacun un appareil mesurant son effort physique et de le payer alors en rapport. Mais tu penses bien qu’il ne viendrait à l’idée d’aucun col blanc ou écrivain d’en proposer le principe)




  • J-J-R 17 novembre 2011 17:22

    « Se protéger ou retourner à l’âge de la pierre » : Tout est dit.
     Ce modèle économique internationaliste est bon pour les multinationales mais il est inique pour les peuples. Le peuple de Chine est le premier à en pâtir. Peuple fourmis prévoyant et méfiant dans l’avenir qui amasse des économies avec lesquelles les oligarques du parti communiste chinois achètent les dettes des pays occidentaux pour booster leurs exportations, asseoir le despotisme d’une toute petite minorité de nantis et faire du chantage politique auprès des nations occidentales.


  • PANDORERH 17 novembre 2011 17:40

    Bien vu Monsieur Villach !
    Honnêtement il y a bien longtemps que nous avons décrypté leurs buts et leurs projets contre notre monde occidental.
    Est-il encotr temps pour nos dirigeants de prendre la véritable mesure de la gravité du phénomène et de réagir avec force et efficacité


  • Richard Schneider Richard Schneider 17 novembre 2011 19:04

    Bon article qui pose clairement la problématique : faut-il que des pays qui ont lutté pendant plus d’un siècle pour améliorer leurs conditions de travail s’alignent sur des pays où les conditions de travail, sanitaires et sociales n’ont qu’un importance relative ?

    Maintenant, je ne pense pas que les Chinois cherchent à coloniser, au sens propre, l’Europe. Ils cherchent à imposer leur hégémonie économique sur le plus de pays possibles. En revanche, les multinationales verraient d’un bon œil les européens travailler plus et gagner moins ; c’est ainsi qu’elle conçoivent « la mondialisation heureuse », chère à Alain Minc.
    Malheureusement, l’Europe de Bruxelles est totalement inféodée à l’économie ultra-libérale mondialisée ...

  • zelectron zelectron 17 novembre 2011 19:10

    Cher Paul vous avez oublié la dialectique du parti (sophisme à l’usage des camarades communistes marxistes) et son centralisme démocratique (ce qui vient d’en haut c’est la loi, ce qui vient d’en bas c’est la loi réécrite par le haut)


  •  C BARRATIER C BARRATIER 17 novembre 2011 19:40

    Voilà un remake d’un mensonge manipulateur : Une vidéo montrait un prétendu économiste chinois développer les faiblesses de la France à cause de ses lois sociales. Tout ce qui est dans l’article ci dessus y était.
    Pot aux roses découvert : fausse interview tournée non pas en Chine mais à PARIS par un acteur professionnel chinois qui ne connaissait rien à l’économie. Ce sont nos richissimes financiers qui avaient fourni le texte, puis sa diffusion.

    Un internaute a -t-il le lien avec cette vidéo qui est peut être encore consultable ?


  • potatoes potatoes 17 novembre 2011 20:19

    Eviter les produits chinois, on le fait mais c’est pas facile !
    Les ministres chinois ne veulent qu’une chose : prêter du fric à not’ Sarko en contrepartie il va nous donner à eux. Nous ou notre travail qui deviendra bien-sur « assidu » !
    C’est écrit noir sur blanc mais peu semblent capables de le lire ou de le comprendre. 


  • Defrance Defrance 17 novembre 2011 20:33

         Même le Made in Germany est fabriqué en Chine ! 

     C’est de cette façon que les allemands arrivent a exporter ! 

        En Asie , tout est possible, Ils impriment ce que vous voulez sur les embalages et y mettent ce qu’ils fabriquent chez eux pour un bol de riz ! 

       J’ai vu, dans une usine de thé, des emballages marqué PRODUCT OF PAKISTAN ! et c’était bien du thé local et non pas du pavot ! 


    • ALBIE Alain 18 novembre 2011 10:24

      Hi, hi : diviser le camp des français ... Comme s’ils avaient été à un seul moment unis. Même pendant la deuxième guerre certains collaboraient, alors aujourd’hui.


      Essayez de vous faire une véritable idée de ce qu’est devenue la France, vous aurez ainsi un élément de départ pour remonter le niveau.

      Pour ce qui est de « cette Chine là », sans doute préfériez vous celle des concessions ou plus récemment lorsque les Chinois crevaient de faim sous Mao. Pour en parler, quittez donc votre écran deux semaines et allez voir par vous même. Ensuite on en reparle.

      Encore un intermittent de l’humanisme à ce que je vois.

    • L'enfoiré L’enfoiré 18 novembre 2011 14:49

      Comparer la Chine à la France, c’est se tirer deux balles. Une dans chaque pied.
      C’est de la connerie, tout simplement.
      La Chine a connu deux époques. Celle du Moyen-Age de 581 à 1279, un âge d’or pour l’économie, la science et la création artistique.
      En l’an 1000, la Chine surpassait l’Europe en tout : nombre d’habitants, d’urbains, de part du PIB mondial et par habitant. Période des Song.
      Elle n’a seulement pas fait le pas qu’il fallait.
      Elle est restée dans son Empire du Milieu.
      En 1279, Kubilay Khan, rejette le dernier empereur Song à la mer et fonde sa dynastie. La Grande Peste du 14ème porte le coup de grâce.
      L’Europe se réveille de son long sommeil.
      Grâce aux inventions conçues dans l’empire du Milieu, c’est elle qui va créer le capitalisme.
      Le retour de la Chine date 1978 ? D’attelier du monde, elle devient usine du monde, et banquière du monde.
      Le problème, c’est que tout se tient. C’est dire que si le reste du monde fait faillite, elle sombre avec. Elle est sortie de son Milieu.

      Un peu d’histoire ne fait pas de mal pour remettre les pendules à l’heure 


  • garibaldi15 17 novembre 2011 23:38

    Dites-moi Paupaul, vous en avez encore d’autres des articles comme ça, du genre ’’enfonçage de portes ouvertes’’ ?!

    Pour C BARRATIER, vous devez parler de ceci ...

    lien long : http://parisgrandparisfranceauxxiesiecle.20minutes-blogs.fr/archive/2010/06/09/fausse-video-chinoise.html

    lien court : http://goo.gl/9s0n7


  • docdory docdory 17 novembre 2011 23:50

    Cher Paul Villach

    On ne peut que souscrire à votre analyse.
    Quel dommage que ce ne soit pas celle de la gauche, qui a , par son vote massif en faveur du traité de Lisbonne ( clone du TCE refusé par le peuple français ), laissé prendre la totalité pouvoir par les eurocrates ultra-libéraux et leurs commanditaires banquiers, eurocrates et banquiers pour lesquels les frontières passoires sont un dogme incontrovertible et le concept même de droit de douane une obscénité !

  • Francis, agnotologue JL1 18 novembre 2011 00:08

    Paul Villach confond libéralisme, capitalisme, économie de marché.

    La Chine a un système économique capitaliste et une économie de marché. En revanche, si elle est communiste, elle n’est pas libérale, ces deux notions étant antinomiques.

    On ne dira jamais assez que le socialisme - a fortiori le communisme -, et le keynésianisme sont les deux bêtes noires du libéralisme.


  • ALBIE Alain 18 novembre 2011 07:47

    Pauvre Villach qui se voit obligé de diriger ses recherches googleesques sur la Chine après avoir fait toutes les fosses septiques hexagonales.


    Votre article est à la hauteur des précédents soit une suite de clichés pour plaire et surtout pour vous plaire.

    Je n’ai jamais compris qu’agoravox s’attache ainsi à un pilier dont le style (un grand mot pour Villach) est à l’origine de la baisse d’audience.

    Je ne sais pas Paul, ouvrez un blog dans le Figaro, vous y serez à l’aise. Bon d’un autre côté il est vrai qu’au pays des aveugles, vous pouvez être un petit roi.

    Parlez nous donc de l’affaiblissement de la France suite à son alignement depuis des décennies sur son libérateur US. de sa faiblesse séculaire par rapport à l’Allemagne ou à l’Angleterre. Décrivez donc la médiocrité des politiques successifs dont certains pour qui vous êtes fiers de voter.

    Ou bien parlez nous donc de ces sociétés bien « blanches » qui viennent exploiter la misère des misère des migrants chinois, de l’Oréal, de P&G, de Colgate, de Nestlé, de PSA, de vos amis de chez Michelin.

    En deux mots, restez à votre place si vous parvenez à en trouver une après tant d’années d’errance. je suis toutefois à votre entière disposition pour vous donner de vrais renseignement sur la Chine, ou si votre « cliquage sourital » vous le permet, c’est ici : http://www.refletsdechine.com

    A trop vouloir être à la mode, vous êtes toujours en retard Paul !

  • blh 18 novembre 2011 08:58

    J’ai rarement lu article plus indigeste sur la Chine, et Dieu sait qu’ils pullulent,que celui-ci. L’hydre soviétique est maintenant remplacé par le dragon chinois, source de tous nos maux.Quant aux commenteurs, hormis quelques-uns doués d’un réel bon sens et bien anti conformistes, ils lappent goulument la bonne sousoupe que leur sert leur maître adoré, héraut moderne auto-proclamé détenteur de toute vérité...
    Que disait donc l’ami Eistein :« Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine... mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue. »


  •  C BARRATIER C BARRATIER 18 novembre 2011 11:38

    garibaldi 15, merci pour le lien, c’est bien ce que je cherchais, le même mensonge avec le même contenu. Article retiré, j’aurais dû l’enregistrer. Le faux économiste chinois ne présentait aucun intérêt pour ceux qui avaient financé ce double dénigrement : les lois sociales de la France, et les chinois...

    Je connais bien la Chine. Les Chinois sont formidables. Même dans les campagnes reculées, depuis MAO ils sont l’éducation, la bouffe....Ils sont solidaires. Aujourd’hui il y a des enrichissements de nombreux chinois qui exploitent leurs confrêres. Ce qui m’inquiète le plus, c’est leur politique de l’enfant unique, qui heureusement connaît des distorsions.....mais qui les emmènera je ne sais pas où.


  • velosolex velosolex 18 novembre 2011 15:53

    L’état providence na jamais autant existé.

    Du moins pour certains, qui ne sont plus les même qu’hier ;
    Dans ce jeu du mouchoir, ( si sensé quelqu’un se rappelle encore ce jeu....) ce sont les plus pauvres qui se trouvent maintenant au milieu du cercle, et pas prêts de reprendre leur place.
    Bien sûr l’état providence existe
    A fond pour les banques, les médecins, les labos, les trusts pharmaceutiques, les riches en général à qui elle permet des dégrèvements d’impôts considérables.
    La dette n’existerait pas sans ces largesses qu’il faut bien compenser en empruntant auprès des investisseurs.
    Et tien, qui sont les mieux placés justement pour prêter, sinon ceux à qui on a fait tant de cadeaux inutiles.
    Inutiles, pas pour tout le monde quand même. Ce sont des copains qui nous renverront un bel ascenseur en or massif, pour nous renvoyer vers des hauteurs, d’où nous pourront de nouveau sauter, grâce à un beau parachute doré.


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