lundi 13 août 2018 - par Jean Keim

La polémique

La foi sans discernement est aveugle, elle n’est que croyance.

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Dans les médias, les réseaux sociaux, devant la télé et jusqu’aux comptoirs de bistrots, il n’est question que de polémiques.

 

Et nous polémiquons..., untel a dit ceci, ce n’est pas LA vérité, écouter bien ! Moi je vais vous la dire, et il dit quoi le polémiste ? Il dit SA vérité, ses idées contre d’autres idées... mais qui s’interroge sur l’origine des idées, les nôtres, celles des autres, d’où nous viennent-elles ? Du tréfond de notre intelligence, de notre âme ou encore de notre esprit, de notre intuition ? Croyez ce que vous voulez selon vos idées, ces dernières viennent de ce que nous avons appris et oublié d’oublier, une idée n’est rien d’autre que cela, un souvenir puisé dans un savoir, arrangé, et sur cette fondation branlante, sur cette structure provisoire – car les idées vont, viennent, changent et durent le temps de qq. pensées – nous escomptons construire un système, et ce système deviendra la chose la plus importante au monde, il deviendra plus important que les êtres humains et leur environnement, que leur bien-être, que leurs aspirations, peut-être même que leurs besoins vitaux, et toutes ces idées amalgamées font une idéologie, que celle-ci soit politique, sociale, religieuse ne change rien, c’est le même mouvement, on est dans la croyance, dans l’irrationnel, il lui faut ses dirigeants, sa clientèle, ses parasites, ses thuriféraires, ses lois, ses sbires..., et l’existence est étouffée, et le bien-être tant promis est remis à plus tard, toujours plus tard, il faut d’abord organiser le système, le consolider, assurer sa pérennité, fabriquer sa légitimité, il acquiert ainsi un statut autonome, et on oublie que sa réalité n’est que celle quee nous lui donnons, il ne tient que par ses adhérents, il doit sa consistance à des idées, à du vent rien que du vent.

 

Aucun système n’échappe à cette dérive et à toutes les perversions concomitantes.

Et suprême corruption du système, l’idéologie parfois, souvent, par foi, devient doctrinale, carrément sacrée, intouchable et justifie ainsi le monde tel qu’il est. 

La foi sans discernement est aveugle, elle n’est que croyance.

 

Aucune idéologie quelle qu’elle soit à terme n’à été féconde et généreuse, la raison en est bien simple à saisir, les idées ne font que remplacer la réalité, chacun est enfermé dans sa prison mentale, la polémique en bétonne les murs et il est impossible de dialoguer avec un mur.

Il n’y a aucune intelligence dans ce processus, les leaders et leurs suiveurs en sont tout autant dépourvus et c’est à ces « bûches » que nous avons la stupidité de confier notre destinée.

 

il n’y aura jamais aucune intelligence dans ce processus, car il est impossible d’amasser de l’intelligence, pas plus que de l’amour qui ne saurait polémiquer.



53 réactions


  • Hecetuye howahkan 13 août 2018 16:44
    Ah ah..salut Jean.....merci de cet article, je reviendrais y mettre un petit mot plus tard....essayer de voir ce qu’il peut y avoir au delà de tout cela, si c’est possible bien sur..

    bonjours à C.........

     smiley

  • Hecetuye howahkan 13 août 2018 18:18
    Bon j’ai deux minutes..enfin façon de parler

    voila ce qui m’amène, tu dis ceci :
     
    " Aucune idéologie quelle qu’elle soit à terme n’ a été féconde et généreuse, la raison en est bien simple à saisir, les idées ne font que remplacer la réalité, chacun est enfermé dans sa prison mentale, la polémique en bétonne les murs et il est impossible de dialoguer avec un mur. "

    Oui je vois assez bien ce que tu dis et ceci a des conséquences bien sur, dont une parmi tant d’autres , nous sommes chacun enfermés dans notre propre prison mentale auto créée et de ce fait nous n’avons pas d’unité face aux maîtres, qui ne sont que les gagnants du jeu chacun pour sa gueule...

    les maîtres actuels par conséquent nous affrontent tous qui sommes beaucoup plus nombreux, un par un..bien sur ils gagnent tout en ayant la trouille d’un éventuel éveil x....car eux savent que un peuple uni sur l’essentiel, comme de faire ensemble et de partager ce qui concerne la survie volontairement, eux savent que si cela se produisait, ils sont finis....en tant que maître...

    ainsi cette situation mentale de la masse est directement à l’origine du maître..

    le maître jusqu’à un certain point lui il coopère donc il gagne, la masse ne coopère pas, refuse cela absolument..et le pire c’est que la masse va nier ce fait....

    tant qu’a s’enfoncer autant le faire bien remarque ...

    donc oui impossible de dialoguer avec un mur....mais cela a aussi bien sur des conséquences personnelles dans le genre je suis moi même prisonnier de mon propre mur., je ne suis relié à rienb sauf à ma prison...par pseudo peur etc

    ceci est souffrance etc

    bon je refile , dans le jardin...




  • Hervé Hum Hervé Hum 13 août 2018 23:24
    « il n’y aura jamais aucune intelligence dans ce processus, car il est impossible d’amasser de l’intelligence, »

    et comment arrive t-on à faire des ordinateurs, sinon en amassant de l’intelligence ?

    l’art d’écrire et de compter, c’est surtout l’art d’amasser l’intelligence. Mais qui dit intelligence, ne dit pas conscience. C’est en cela qu’il faut comprendre l’aphorisme de Rabelais « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».


    • Jean Keim Jean Keim 14 août 2018 07:56

      @Hervé Hum
      Dans un ordinateur il n’y a pas d’intelligence, intrinsèquement il y a de la mémoire, des programmes limités à eux-mêmes, même s’il sont évolutifs et artificiellement intelligents et des données classées (ordonnées) dans des fichiers accessibles par des répertoires, c’est du savoir, une somme de connaissances, c’est assez semblable à notre propre organisation mentale, ce qui est prévisible puisque ce sont des êtres humains qui les ont conçus, toutefois la machine est limitée à son propre contenu, de même des machines communicantes sont limitées à un contenu global, alors que notre cerveau a la possibilité de s’ouvrir sur l’altérité, si l’altérité trouve une ouverture bien entendu ; comme pour l’ordinateur, l’intelligence n’est pas localisable dans un cerveau, ni en quelque endroit que ce soit, ce qui permet à un cerveau de s’auto-étudier tout au moins dans les apparences, il pense qu’il s’étudie lui-même. 


      Quand à l’aphorisme de Rabelais, il peut être compris de différentes façons et qu’elle signification avait le vocable « conscience » à son époque ?

    • Hervé Hum Hervé Hum 14 août 2018 11:06

      @Jean Keim


      je ne parle pas de l’intelligence dites « artificielle », mais de l’intelligence qu’il faut avoir pour construire un ordinateur !

      Et pour le construire, il faut bel et bien accumuler l’intelligence via la mémoire autrement appelée somme de connaissances.

      Quant à l’aphorisme de Rabelais, il n’y a qu’un seul sens de le comprendre, hier comme aujourd’hui.

      Essayez donc de m’en donner une autre compréhension !?

    • Jean Keim Jean Keim 14 août 2018 14:49

      @Hervé Hum
      Si je vous suis bien, alors savoir et intelligence sont synonymes ?


      Un savoir peut inciter et permettre par exemple de fomenter un attentat, mais une personne intelligente peut-elle s’engager dans un tel travail, si l’intelligence est liée à un savoir, dans ce cas il faut inventer un mot pour désigner l’autre intelligence, celle qui s’invite quand le savoir fait silence, certains parlent de l’intelligence de la tête ou du ventre, et d’autres de l’intelligence du cœur, et qq. part il y a la conscience avec son contenu.

      Quand à l’aphorisme il peut être interprété différemment suivant le sens que nous donnons au mot ou plus exactement au vocable « conscience ».

    • Hervé Hum Hervé Hum 14 août 2018 16:53
      @Jean Keim



      "Un savoir peut inciter et permettre par exemple de fomenter un attentat, mais une personne intelligente peut-elle s’engager dans un tel travail,« 

      Il me semble que certains humains passent le plus clair de leur temps à utiliser leur intelligence pour dominer leur prochain, ce qui représente certainement le pire des attentats contre ce que vous appelez l’intelligence du coeur.

      L’intelligence n’est pas une qualité humaine, mais une capacité, celle de comprendre un système et de l’utiliser selon ses intérêts. Qui fait que les animaux font aussi preuve de la même intelligence. Mais selon cela, il faut de l’intelligence pour faire que deux atomes existent.

      L’intelligence du coeur, est donc une capacité de compréhension que l’on met au service du coeur.

      Si je vous suis bien, alors savoir et intelligence sont synonymes ?

      NON !

      Les deux sont indissociables, intriqués, mais le savoir veut dire connaissance, alors que l’intelligence veut dire, capacité d’exploitation de cette connaissance.

      L’intelligence est par définition lié au savoir, parce que sans ce dernier, il est impossible de comprendre un système quelconque. La première preuve d’intelligence est donc la capacité de mémorisation, car elle nécessite la capacité de distinguer les éléments entre eux, avant même de comprendre leur relations. Mais le savoir est bel et bien une condition absolue de l’intelligence. Le fait que certains aient ce qu’on appelle »la science infuse« , n’y change rien, car cela veut dire »connaissance innée".

      Quant à la conscience, je vous ait demandé de faire la preuve qu’on peut lui donner plusieurs sens différents, en me donnant un exemple. Tant que vous ne le faites pas, je persiste à dire qu’il n’a qu’un seul sens. Celui de dire que développer la science sans se poser la question de sens de cette science, pousse l’humain à sa propre chute ou ruine. C’est d’ailleurs la raison essentielle qui a interdit à la science de se développer, tant que la religion dominait l’intelligence humaine et servait les intérêts de la classe dominante qu’était la noblesse, tout simplement parce que la science ne pouvait pas se penser en dehors du sens que l’humain donnait à la vie, à l’Univers. Ce sens sur lequel repose la conscience et que l’humain moderne peine à harmoniser avec le niveau de connaissance que lui permet sa science acquise.

      La crise de l’humanité est une crise de conscience d’être, face à une connaissance acquise par son intelligence et dont il ne sait pas, pour ne pas le vouloir, définir son cadre et ses limites propres. Qui le conduit à refuser de changer de pratique, en dépit des conséquences, où là, science sans conscience n’est que ruine de l’âme.

    • Jean Keim Jean Keim 14 août 2018 19:37

      @Hervé Hum
      Je considère que je vous ai répondu, seulement ma réponse ne vous convient pas.


      Le savoir oblitère l’intelligence, l’intelligence a besoin d’espace pour se manifester, si le savoir accapare la place, elle ne peut paraître.

      La pensée non réactive manifeste l’intelligence mais une pensée vient après elle, il n’y a pas d’intelligence directement dans une pensée, il y a des associations, des combinaisons, des innovations, bref de l’ingéniosité, un ordinateur ou un avion sont des réalisations particulièrement ingénieuses, mais l’intelligence est en amont.

    • Hervé Hum Hervé Hum 15 août 2018 00:18

      @Jean Keim


      je vois que vous êtes en pleine confusion, quant à savoir ce qu’est l’intelligence !

    • Hecetuye howahkan 15 août 2018 11:22

      @Hervé Hum


      Salut Hervé et Jean...si je puis me permettre..avec de nombreux mots qui ne sont pas des symboles pour décrire des objets ou des choses réelles , des actions réelles ( marcher) etc

      il y a problème

      car moi j’ai l’impression que le mot souvent de nos jours précède la définition...

      car personne ne tient l’intelligence dans sa main mais tout le monde en a une définition...

      il y a là déjà une source de conflit alors que le dialogue potentiel n’a pas encore commencé...

      et cela c’est terrible..dramatique 

      et je ne suis pas sur que ce ne soit que une coïncidence que cette situation...où les mots sont vagues... beaucoup trop vagues qu’ils en deviennent à eux seul déjà un problème...avant même d’avoir commencé à parler

      le mot intelligence étant perçu comme positif par conditionnement, chacun va l’adapter à lui même

      je pense que les gens là haut , savent cela et en jouent la partition..car leur seul vrai métier à part amasser le pognon est d’empêcher le réveil des humains donc la coopération et le partage volontaire qui signifierait leur fin ...

      diviser bien sur est ce ont il s’agit ici..

      c’est un sujet bien maîtrisé depuis genre 3000 ans ou plus selon degré de mensonge de la fausse histoire officielle bien sur

      alors je suggère de jeter le mot intelligence à la poubelle et tant d’autres avec...tout est à inventer...

      le vieux monde est pourri...

      et comme dit quelqu’un que je connais : on améliore pas la pourriture ..

      or c’est bien notre création...pas celle des habitants d’Uranus....

      cheerio

    • Hecetuye howahkan 15 août 2018 11:30

      @Hecetuye howahkan


      pour moi même, la vision de l’intelligence perçue par Krishnamurti me semble factuelle par rapport à ce que je connais expérimentalement mais elle est pour l’instant trop complexe et inapplicable..

      il peut de plus passer de « amour » à dieu , à « the mind » etc tout en décrivant la même chose c’est à dire en parlant de ce qui n’est pas la pensée , voir la matière...mais là ?? 

      Many people accept a theory, an idea because they say their « intuition » tells them that it is true. There is no reason behind it, they merely accept it because that theory or idea gives them some solution, some comfort. It is really not reason that is functioning, but it is merely their own hopes, their own longings which are directing their minds.

      Whereas intelligence is detached from environment and therefore there is reason, thought, behind it.

      le mot environnement pour k désigne la nature, les choses, les gens , les animaux etc enfin tout ce qui est matière...

    • Jean Keim Jean Keim 15 août 2018 13:45

      @Hecetuye howahkan
      Comment définir une couleur à un aveugle de naissance, certaines choses sont indéfinissables en effet et c’est ce que je dis par ailleurs, des mots comme amour, bien, intelligence, Dieu... en fait pratiquement tout ce qui touche à ce qui est inaccessible à la pensée, dire d’un objet qu’il est violet ne renseigne en rien sur cette couleur, le mot remplace la chose, c’est inhérent au processus de la pensée, mais le mot n’est pas la chose, qui peut prétendre connaître Dieu ou l’intelligence, les définir est conceptualiser, nous avons simplement la possibilité de dire ce qu’il ne sont pas, ils ne rentreront jamais dans une définition.


    • Hecetuye howahkan 15 août 2018 14:58

      @Jean Keim


      tout à fait d’accord.....

      je reviens plus tard... smiley

    • Hecetuye howahkan 16 août 2018 08:41

      @Hecetuye howahkan


      hello Jean

      et bien en fait , je ne vois rien à rajouter..bonne journée...

    • Hervé Hum Hervé Hum 16 août 2018 12:43
      @Hecetuye howahkan

      Pour le mot qui nous préoccupe ici, a savoir l’intelligence, il y a une définition générique, c’est à dire, la capacité de compréhension. Est intelligent, celui qui est capable de comprendre les relations d’un système étudié. Qui fait qu’on peut être intelligent dans un domaine et moins voir pas du tout dans un autre domaine, selon sa capacité de compréhension du domaine étudié.

      Donner une définition qui ne se fonde pas sur cette racine étymologique, c’est parler d’un autre mot, donc, changer la définition du mot et alors, ne plus pouvoir communiquer avec les autres, c’est à dire, tout ceux qui admettent la même racine du mot.

      Autrement dit, Jean Keim tente de semer la confusion autour du mot intelligence au lieu de la lever. Il nourrit une polémique par la confusion, là où elle n’a pas lieu d’être. Or, la confusion sert toujours les intérêts de ceux qui veulent tromper, abuser, que ce soit soi eux même ou autrui. Ici, Jean s’abuse lui même et essai de nous entraîner avec lui !

      Une fois sorti de la définition commune, Jean peut divaguer à l’infini et dire autant d’âneries qu’il veut, mais le drame est alors d’entrainer les autres avec soi.

      Jean confond la forme et le fond. La définition de l’intelligence comme capacité de compréhension est le fond, tandis que son application à un domaine, traite de la forme de l’intelligence. Ainsi, la forme est différente, selon que l’on parle d’art, de science ou de coeur, mais fondamentalement, on parle toujours de capacité de compréhension.

      Enfin, si on reprend l’exemple de Jean, alors, il faut comparer l’aveugle qui ne voit pas les couleurs, avec le débile, qui n’est pas capable de comprendre un système quelconque et agit comme l’aveugle, par tâtonnement. C’est à dire, de manière binaire et de proche en proche, mais ne peut pas lier des relations complexes entre elles.

      En d’autres termes, Jean nous explique qu’il a un doute sur son intelligence et d’être fou...


    • Hecetuye howahkan 16 août 2018 15:06

      @Hervé Hum


      Salut Hervé....


      Il se trouve que je connais Jean, bien que habitant en Irlande nous nous sommes rencontré en France...

      et là quand je lis tes mots, je ne sais pas de qui tu parles......... ???????????

      je te salue

    • Jean Keim Jean Keim 16 août 2018 19:43

      @Hervé Hum


      Notre échange au départ portait sur l’aphorisme de Rabelais : « Science sans conscience... » et ensuite vous l’avez déplacé sur la signification du vocable « intelligence », il me semble que vous désirez diriger notre échange dans la direction qui vous convient, c’est votre droit mais je ne suis pas obligé de vous suivre si globalement cet échange ne me parait pas pertinent.

      J’ai bien relu mon article et mes commentaires pour déceler des incohérences dans mes propos, je ne vois rien de tel.

      Je ne crois pas ou plus exactement je ne crois plus que le savoir et/ou la pensée qui l’exprime sont intrinsèquement de l’intelligence, le savoir aussi vaste soit-il est limité à son contenu, l’intelligence ne saurait se cantonner dans un espace , une définition académique admise de tout le monde n’est en rien une preuve en soi, comme Hecetuye Howahkan, je pense que certains mots désignants des abstractions sont acceptés comme des choses allant de soi alors qu’ils ne sont que des concepts.

      Un être humain est intelligent quand l’intelligence se manifeste en lui, celui qui est capable de comprendre et d’utiliser des connaissances pour en faire quelque chose fait preuve peut-être (mais je n’en suis pas sûr) d’intelligence initialement mais assurément par la suite au mieux d’ingéniosité.

      La pensée comme vous le dites vous-même est itérative et récursive, l’intelligence ne peut pas l’être.

    • Hervé Hum Hervé Hum 17 août 2018 10:49

      @Jean Keim


      Prenez la peine de relire mon 1er commentaire et vous verrez que je parle depuis le début du mot « intelligence » où l’aphorisme sert à étayer mon propos, mais n’est pas le sujet.

      Ensuite, dans mes commentaires, je n’écris pas que le savoir c’est de l’intelligence, mais que son contenu est le fruit de l’intelligence et d’elle seule.Un livre contient une somme de connaissance, fruit de l’intelligence humaine, mais ne dit rien quant à la capacité du lecteur à comprendre ce qui y est écrit, donc, de l’intelligence du lecteur.

      De la même manière qu’il faut de l’intelligence pour maîtriser un savoir acquis, mais qu’il en faut plus encore pour apporter une connaissance supplémentaire.

      Mais il n’y a de savoir, que par l’intelligence, car il n’y a de savoir, que par la capacité de compréhension. Dont la simple capacité d’observation. Ceci n’est pas une opinion personnelle, mais un fait et je vous défi de le réfuter !

      De plus, il ne peut y avoir d’ingéniosité qui tienne sans intelligence, c’est impossible. Au contraire, l’ingéniosité demande, est la preuve d’une intelligence supérieure.

      l’intelligence se manifeste dans tout être humain normalement constitué, sans cela, on parle de débile profond.

      Par contre, si la pensée implique l’intelligence initialement dans son processus, son contenu ne l’implique pas. Car on peut produire une pensée qui ne porte pas sur la compréhension d’un système quelconque et ne fait pas appel à l’intelligence. Un débile profond pense, mais on y cherche en vain l’intelligence.

      Autrement dit, si toute pensée est le produit de l’intelligence, son résultat ou contenu ne l’est pas forcément

      Vous êtes en pleine confusion mentale, mélangeant intelligence avec conscience,et empathie, c’est à dire, que pour vous, il n’y a d’intelligence que celle du coeur, sauf qu’il s’agit là d’une forme de l’intelligence et non l’intelligence en elle même, qui ne peut être limité à un domaine ou espace.

      Ici, vous faites comme la quasi totalité des êtres humains, vous confondez le fond de la forme.

      Le fond, c’est la définition, ici, la capacité de compréhension, la forme étant le domaine étudié, où, selon le domaine étudié, on parle de la forme d’intelligence et qui veut qu’une même personne peut être très intelligente en un domaine et peu voir idiote en un autre.

      La pensée comme vous le dites vous-même est itérative et récursive, l’intelligence ne peut pas l’être.

      C’est donc tout le contraire, la pensée n’est pas forcément itérative et récursive, car elle peut divaguer sans lier les choses entre elles, mais l’intelligence l’est obligatoirement, car sans cela, il est impossible de comprendre quoi que ce soit. C’est impossible et je vous défie d’y arriver sans faire appel à la folie !

    • Jean Keim Jean Keim 17 août 2018 13:22

      @Hervé Hum

      C’est curieux ce que vous alléguez, la pensée est un processus, c’est une réaction, elle vient du moi, le moi et la pensée sont d’ailleurs une seule et même chose, une pensée émane d’un savoir et donc de notre mémoire, même une pensée originale, même une pensée directement inspirée par l’intelligence est de cette nature, dire que l’intelligence est ceci ou cela, parler du fond ou de la forme, dire qu’elle est une faculté, alors qu’une faculté vient de l’intelligence, sont des non-sens. L’intelligence est insaisissable, inconnaissable, seules ses manifestations sont perceptibles.
      L’erreur vient du fait que toute notre éducation nous inculque que l’intelligence vient de nous, que nous en sommes plus ou moins bien doté, et nous disons de nous même : je suis intelligent, il est évident que beaucoup de gens le pensent, ou encore nous disons de qq. d’autre qu’il est intelligent, et toute notre éducation nous conforte dans cette croyance, car il s’agit de cela, une croyance, un conditionnement, mais nous ne pouvons que manifester l’intelligence, se l’approprier est impossible, ce qui vient du « moi-je » n’est pas de l’intelligence tout au plus de l’ingéniosité.

    • Hervé Hum Hervé Hum 18 août 2018 10:10
      @Jean Keim

      De mon point de vue, c’est vous qui « alléguez », parce que c’est vous qui donnez une définition personnelle à l’intelligence, loin, très loin de sa définition communément admise.

      On peut changer une définition, ou lui apporter une définition ad hoc, mais à condition que cette définition parte de l’étymologie du mot en question. Sans cela, il devient impossible de communiquer avec les autres.

      L’intelligence dans sa définition commune, est la capacité de compréhension d’un système étudié. Ce n’est donc pas un objet physique, mais bel et bien une faculté. l’intelligence est une faculté de l’être et n’existe pas indépendamment de celui-ci. Là encore, je vous met au défi de me donner un seul exemple où l’intelligence se manifeste sans support physique d’un être.

      Il est donc impossible de donner la composition physique de l’intelligence et pouvoir s’en saisir, comme on peut le faire d’un objet. C’est totalement absurde !On peut seulement donner ses conditions d’existences ou de manifestation, c’est à dire, lorsqu’il existe un système structuré selon un ordre logique.

      On peut seulement définir une forme d’intelligence uniquement à travers les êtres, à travers le « moi ».

      Mais ce « moi » est aussi bien un être humain qu’un animal ou un végétal, voir même un minéral. Dès l’instant où on identifie un système ordonné, obéissant à une logique, c’est qu’il y a une forme d’intelligence qui se manifeste.

      De fait, on ne peut pas s’approprier l’intelligence au sens d’affirmer en être le détenteur, cela n’a aucun sens, mais seulement en faire usage. Les mathématiques obéissent à des règles strictes, leur compréhension nécessite l’intelligence, mais nul ne peut s’approprier les règles mathématiques qui exige une forme d’intelligence précise, seulement savoir mieux les utiliser.

      Pour ce qui est de la pensée, là aussi, vous affirmez sans étayer, juste en usant de l’argument d’autorité, le votre, mais je ne sais pas sur quoi il repose ! Car encore une fois, une pensée n’a pas à être cohérente, ordonnée, elle peut être totalement absurde, aberrante (un débile profond, pense aussi), alors que l’intelligence peut être que le résultat d’une pensée cohérente, ordonnée, sans cela, elle ne peut être identifié en tant que manifestation de l’intelligence, mais au contraire, de la folie. Il y a un ordre logique ou processus strict à respecter qui ne dépende ni de vous, ni de moi ni de personne. Qui veut que l’intelligence parle des choses cohérentes, ordonnées et seulement de cela.

      Pour finir, il n’y a pas d’ingéniosité sans intelligence, mais on peut être intelligent sans ingéniosité. Ceci, parce que l’ingéniosité procède de l’intelligence, mais pas l’inverse. Tout être humain est ainsi doté d’intelligence, mais pas forcément d’ingéniosité, car cela demande une intelligence supérieure, celle liée à la créativité.Mais la créativité, n’est pas l’intelligence. Les deux sont liées, mais ne doivent pas êtres confondues.

      Je vous le répète, vous êtes en pleine confusion, car vous confondez intelligence avec niveau et forme d’intelligence, avec lesquels on peut dire tout et n’importe quoi. Vous confondez intelligence avec créativité. Intelligence avec empathie.


      Pour finir, je vous ait donné les moyens d’invalider ce que j’écris en donnant des exemples pour étayer vos affirmations, sauf que vous ne le faites pas.

      Ainsi, vous dites qu’on peut donner de nombreux sens différents à l’aphorisme de Rabelais, mais quand je vous demande de me donner un exemple, vous n’en êtes pas capable, tout en persistant à affirmer qu’on peut le faire !



    • Jean Keim Jean Keim 18 août 2018 18:45

      @Hervé Hum


      Vous avez le droit de penser que suivant vos critères je sois un esprit dérangé, mais j’ai le sentiment que vous évoluez dans un monde fait de certitudes et de définitions et que tout doit y trouver une place sous peine d’être rejeté car sans valeur ou sans intérêt.

      L’intelligence n’est pas une faculté mais elle donne la possibilité d’acquérir des facultés, par exemple comprendre une démonstration mathématique est une faculté qui s’appuie sur un savoir lui aussi mathématique, est-ce important de le percevoir, ou bien écrire cela est-ce ratiociner ?
      Si nous nous en tenons à la définition du dictionnaire ce n’est pas important effectivement, mais seulement certaines habitudes de pensée inculquées depuis notre enfance nous font croire qu’il y a un penseur qui pense, que le penseur a développé des facultés qui prouvent SON intelligence, or il n’y a pas mon intelligence, ou la vôtre ou celle des autres, il y a la présence de l’intelligence en toute forme de vie ainsi que dans la matière, et quand Mozart est mort, son génie musical particulier a disparu avec lui, mais l’intelligence est toujours là, disponible si une ouverture se présente à elle.
      Pour distinguer ce que je perçois de l’intelligence de celle que vous décrivez, je réserve le vocable intelligence a ma perception et j’appelle la vôtre ingéniosité, néanmoins il est possible que ce ne soit pas la meilleure idée.


    • Hervé Hum Hervé Hum 20 août 2018 10:20

      @Jean Keim


      Pour ma part, j’appelle « raison » ce que vous appelez « intelligence ».

      La raison repose sur ses propres postulats, que sont les principes de tiers exclus, de non contradictions et de la dualité. Par contre, parler d’intelligence est toujours en relation avec un être, disons qu’elle parle de la relation entre la raison et l’être.

      Donc, et toujours en respect de l’étymologie des mots, l’intelligence est indissociable des êtres, parce qu’elle traduit une faculté d’action, alors que la raison leur est distinct, en tant que mesure, calcul des relations des êtres entres eux.

      Le génie, l’intelligence musicale de Mozart lui appartenait, mais pas les notes de musiques et les lois d’harmonies. Le génie de Mozart à permis de révéler de nouvelles formes harmoniques musicales, que d’autres ont repris à leur propre compte, en fonction de leur propre intelligence.

      La raison énonce les règles (logique), l’intelligence, la manière dont l’être s’en sert.

      On dit d’un être qu’il est intelligent, en tant que faculté, possession, tandis qu’on dit qu’il est raisonnable, en tant qu’adhésion à la raison.

      Quelqu’un qui veut écrire sous la forme musicale de Mozart, doit en respecter les règles harmoniques de bases. Si c’est bien l’intelligence de Mozart qui les a produites, une fois énoncées, elles peuvent êtres reprises à son compte par toute personne capable de s’en servir, mais il ne reste de l’intelligence de Mozart que les lois harmoniques qu’il à énoncées et qui sont alors indépendantes de l’intelligence de Mozart car reposant sur une raison, logique propre.

      Quand on veut composer sur un style musical, il faut en respecter les lois harmoniques, mais à l’intérieur de ces lois, il existe une quasi infinité façon de les arranger et cela fait appel à l’intelligence de l’être, sans laquelle, rien ne serait crée.

      Vous pouvez conserver vos définitions, mais encore une fois, je pense que si le but est d’éviter autant que faire se peut les malentendus dont se nourrit la polémique, il vaut mieux partir de l’étymologie des mots avant tout.

      Ce que j’ai notamment fait avec le mot responsabilité, mais pour lequel il me faudrait écrire un autre article pour approfondir le compréhension en tant qu’équilibre entre droits et devoirs.










    • Jean Keim Jean Keim 20 août 2018 19:10

      @Hervé Hum


      Ce que vous écrivez ne me dérange pas, mais il existe bien une intelligence qui est au-delà de notre univers mental rationnel, elle n’a pas besoin de la pensée pour se manifester, bien au contraire la pensée de par sa nature contrarie voire bloque sa manifestation, ensuite la pensée essaie de traduire à l’aide du savoir dont elle dispose ce que l’intelligence révèle, celle-ci n’est pas localisée qq. part, pas même dans le cerveau, quelques rares instructeurs en ont parlé comme Jésus et Krishnamurti, d’autres encore sûrement comme Gautama, chacun avec un vocabulaire correspondant à sa culture et à son époque, de plus, plus ou moins directement, elle est observable en nous et toujours quand la ronde des pensées fait une pause. 

      Depuis notre dernier échange, j’ai retrouvé (par hasard) un petit livre qui rassemble six entretiens donnés par Krishnamurti, conduits entre janvier 1981 et décembre 1985, soit un mois avant sa mort, par un journaliste proche de K – Ultimes paroles, entretiens avec Lakshmi Prasad chez Albin Michel – K notamment dans cet ouvrage dit en substance de cette intelligence :


      Aller sur la Lune ou construire une voiture, conduire une guerre ou encore la quête égoïste de chaque homme exige, dit-on, une certaine intelligence, ces réalisations sont considérées comme des manifestations de l’intelligence. Mais l’intelligence authentique n’a rien à voir avec l’ingéniosité, elle ne relève ni de l’intellect ni de la pensée, non plus de l’accumulation illimitée des connaissances.

      À mon sens, l’intelligence renvoie à l’amour et à la compassion, elle ne saurait être le simple produit du temps et/ou de la pensée, elle imprègne toute chose.


      Seule cette intelligence peut jeter un pont entre chacun de nous et l’inconnu, inconnu auquel la pensée de par sa nature n’a pas accès.


  • Cateaufoncel2 13 août 2018 23:30
    « Aucune idéologie quelle qu’elle soit à terme n’à été féconde et généreuse... »

    Toutes les polémiques ne sont pas fondées sur des idéologies et la polémique peut être très fructueuse, dans la mesure où elle permet d’affiner, de préciser et de compléter sa propre argumentation, pour surmonter les objections de la partie adverse.

    • Jean Keim Jean Keim 14 août 2018 08:07

      @Cateaufoncel2
      Pour polémiquer il faut avoir du répondant donc des idées, une somme d’idées est une idéologie, je ne veux exprimer rien d’autre que cela.

      Dans la polémique, il y a la volonté d’avoir raison, de gagner la compétition des mots et des arguments, c’est stérile, seulement si le processus qui accompagne les polémistes est perçu, la polémique s’éteint. 
      Et il y a le dialogue dans lequel la polémique n’a pas sa place, dans le dialogue il y a une qualité d’écoute que la polémique ne permet pas d’instaurer.

    • chantecler chantecler 14 août 2018 08:18

      @Cateaufoncel2

      Effectivement :
      les préjugés entrent aussi en ligne de compte .
      @ J.Keim : merci pour l’article .

    • Jean Keim Jean Keim 24 août 2018 17:03

      @chantecler
      Les préjugés comme les idées sont en fait des pensées. 


  • rhea 1481971 14 août 2018 07:36
    • Question polémique, j’ai compris le double sens du discours de Kennedy
    • à Berlin :« ich bin ein berliner », je suis un berlinois, c’est surement pour
    • ça qu’il a été assassiné.

  • L'enfoiré L’enfoiré 14 août 2018 08:35

    Bonjour Jean, 
    Qu’est-ce qui est plus important l’inné ou l’acquis ? La question n’est pas anodine. Si vous vous limitez à l’acquis, rien ne change, tandis que l’acquis exprime votre cas personnel. Vos parents, l’éducation ont apporté l’acquis. Comme je l’ai écrit dans mon dernier billet qui parlait du Printemps de Prague qui il y a 50 ans connaissait ses derniers jours,

    « J’aime plus dire »tous responsables« que le »tous pourris« que l’on entend parfois à partir de ratés du »système x, y ou z« au sujet des représentants élus. Quand on a investi dans l’avenir et que l’on y retrouve après un bénéfice personnel n’est pas déshonorant...  »Pourquoi a-t-on besoin de se comparer. Poison pour l’estime de soi, racine de l’envie, de la jalousie, la comparaison est aussi, à certaines conditions, source de plaisir et outil de la connaissance. Spinoza dans « L’Éthique » déplorait déjà ce réflexe qui engendre des passions tristes et recommandait de profiter de la joie d’exister".

    Être mécréant, c’est cela.

    A notre époque, les meilleures idées sont celles qui n’existent pas encore.



    • Jean Keim Jean Keim 14 août 2018 19:23

      @L’enfoiré
      L’inné et l’acquis sont-ils pour vous une évidence que vous observez ou des idée ?


  • rhea 1481971 14 août 2018 08:59
    • Question polémique j’ai toujours « le courage dans la politique », prix Pulitzer
    • 1957de John F. Kennedy , on me l’a prêté fin 1963, personne n’est venu le
    • rechercher. Il est couvert et encore en état.

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 14 août 2018 12:39

    Détestant justement la POLEMIQUE, j’aimerais profiter de cet article pour préciser ma démarche. Je n’écris pas d’article craignant justement d’être la la position de celle : QUI SAIT. ayant pratiqué un peu de ligue d’impro et préférant l’échange en direct (impossible sur Agora) je donne à certain l’impression de vouloir avoir le dernier. mot. C’est bien l’aspect pervers de la polémique : oui mais,... cassant d’emblée l’échange, le dés étant pipés d’avance, puisqu’il s’agit surtout de noyer le poisson. Difficile. Mais is le lecteur n’est pas dans l’esprit de compétition, alors il peut comprendre que ma démarche n’est pas « dominatrice ». Certains d’ailleurs l’ont bien compris. Agora : des projections,... Contrairement à la ligue d’impro : les visages et les expressions s’évitent. Ce qui autorise le : dégueli et autres chausses-trappes. https://www.youtube.com/watch?v=K-tt3GycerY


    • Jean Keim Jean Keim 14 août 2018 14:34

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      La polémique et la compétition ne sont-il pas un même mouvement ? Ils sont dans la réaction.


      L’écrit et la parole quand ils sont dans la réaction ne peuvent qu’exprimer un savoir, il est vrai que certains sont plus fréquentables que d’autres, néanmoins comme l’a si bien dit Albert : un savoir n’est que de l’information.

      J’en profite que je tiens le clavier pour vous poser de nouveau une question : Pourquoi un clic sur votre pseudo donne-t-il accès à un texte illisible ?

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 14 août 2018 14:41

      @Jean Keim

      j’avais écrit : Qui aime le beau, la vrai, le mystère. Nulle en informatique. Alors, disons que c’est bien ainsi et invite à la maïeutique. Cherchez à comprendre,...

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 14 août 2018 14:44

      @Xenozoid


      c’est un peu cela. Enseignante, j’exerçais la Maïeutique (mot qui vient de Maya et signifie : art d’accoucher les esprits. Invitant l’élève à faire lui même ses propres recherches. 

    • Jean Keim Jean Keim 14 août 2018 19:10

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Sans vouloir vous heurter, ne trouvez-vous pas que votre maïeutique comporte énormément de présuppositions risquant de contrarier la liberté de recherche de vos élèves.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 août 2018 12:45

      @Jean Keim


      la maïeutique suppose une structure qui elle est fixe : Aristote et Platon réunis. Pour faire son chemin dans l’apprentissage, il faut AUSSI des balises et ne pas laisser l’élève démuni. il ne suffit pas de susciter l’envie de savoir, il faut tracer un chemin ou construire des échelons en passant par les gammes. En premier : ne jamais sauter les étapes,.....

    • Jean Keim Jean Keim 15 août 2018 13:47

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Qui peut définir les étapes ? 


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 août 2018 13:52

      @Jean Keim


      Lisez quelques livres sur l’initiation chez les compagnons,.....http://www.lecompagnonnage.com/?Au-temps-des-premieres-Cathedrales. Chacun à sa place et heureux de s’y trouver. C’est le même Principe que dans le MAAT du temps d’HERMEPÖLIS. Comme quoi, nous n’avons nullement progressé. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ma%C3%A2t

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 14 août 2018 14:55

    c’est bien la raison pour laquelle mes écrivains préférés se retrouvent parmi les surréalistes. Même si certains furent parfois embrigadés dans l’idéologie, leur écriture n’enferme pas le lecteur. Nulle prison. Toutes les voies sont ouvertes. 


  • generalchanzy generalchanzy 14 août 2018 14:56
    Les cailloux n’ont pas d’idées, d’intelligence donc, pour eux, pas besoin de polémique.
    J’ai beaucoup de bonnes et de mauvaises idées.
    Je polémique avec mes amis et d’autres personnes.
    Comme nous sommes intelligents, on arrive à la synthèse ou le sujet est abandonné.
    Nous ne sommes pas des cailloux.
    Ne pas polémiquer c’est devenir un mouton… ou un cailloux au choix.


    • Jean Keim Jean Keim 14 août 2018 18:49

      @generalchanzy
      Parfois en suivant les commentaires on s’égare et on oublie l’essentiel, en l’occurence dans l’article j’ai essayé de montrer que la polémique est un duel d’idées, je crois que nous pouvons être d’accord là-dessus, ensuite peut-être plus difficile à percevoir : l’origine et donc la valeur d’une idée, une idée est un savoir, le résultat d’un cheminement personnel, dans un autre contexte, un autre chemin de vie, les idées seront différentes en contenu et en conviction, alors quelle valeur pouvons-nous donner aux idées, pourquoi par exemple les idées d’un athée seraient préférables aux idées d’un religieux, ou l’inverse, ou encore en quoi les convictions d’un homme politique de droite seraient supérieures à celles d’un homme politique de gauche, ou l’inverse bien entendu, il en est ainsi de chaque polémique, pour moi c’est une évidence, un constat et un fait, une polémique n’est en rien constructive, et même si un débatteur arrive à convaincre quelqu’un que ses idées sont les meilleures, le convertit ne fait qu’en changer, donc il ne change en fait rien à sa façon d’être, il est toujours dans le même mouvement, celui que par exemple nous offre la politique au cours d’élections, je doute de plus en plus que voter (pour un polémiste) soit un signe de bonne santé mentale, un polémiste est dans la confusion et ses adhérents le sont également, est-il sensé de leur confier les « affaires » d’intérêts tant publics que privé.


    • Jean Keim Jean Keim 14 août 2018 18:58

      ... alors on fait quoi ? Et bien on pourrait dialoguer, ne pas venir vers l’autre avec des idées, SES idée, mais avec le souhait de découvrir ensemble ce que la situation demande comme action par exemple, le dialogue ne répond pas à une méthode particulière, il ne peut consister à lire des notes, a prononcer un discours, sinon la polémique repointe le bout de son nez.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 14 août 2018 15:02

    L’hermétisme est l’inverse de la polémique. Personne n’est sensé détenir la vérité. Georges Orwell en a joué. La guerre, c’est la paix. La mort, c’est la vie. D’un certain point de vie,....il avait : RAISON. Mais alors, il n’y a pas de vérité. si, celle qui toujours nous échappe et nous place non en position de celui qui sait,... mais de celui qui doute et aimerait apprendre. Dites-moi.


    • Jean Keim Jean Keim 14 août 2018 19:04

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Le contraire de la polémique n’est pas une chose définissable sinon vous opter pour une idéologie – un amalgame d’idées – c ’est la case retour à la polémique, ce qui peut remplacer la polémique est le dialogue, on ne peut pas dire ce qu’est le dialogue, on ne peut que dire ce qu’il ne doit pas être.


    • Jean Keim Jean Keim 14 août 2018 19:20

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Tant que nous penserons (c’est le terme qui convient parfaitement) que la vérité est un savoir ultime, jamais nous ne la trouverons, il m’est évident que la vérité est un état d’être qui ne saurait dépendre d’un contenu quelconque, cet état n’est pas statique pour autant.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 août 2018 12:48

    En résumé : toujours offrir le moyen à l’élève de préserver son esprit critique. Exemple : prendre trois journaux et comparer les contenus. Pousser à la recherche sur les sources. Et cela demande beaucoup de temps pour ne pas faire avaler n’importe quoi,....


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 août 2018 12:53

    Les travaux manuels devraient être un passage obligé pour tout le monde. Rien de tel pour exercer l’esprit critique que d’être confronté au réel. L’abstraction conduit inévitablement à la polémique. Quand il faut planter des arbres, taper un clou ou autre. Nulle polémique. Cela tient ou pas,....


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 15 août 2018 13:11

      @Mélusine ou la Robe de Saphir. Bonjour. Et voui .Un truc simple pour relier abstraction mathématique et travail de tous les jours en implantation bâtiment : Pythagore...3-4-5 .équerre parfaite.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 août 2018 13:17

      @Aita Pea Pea


      En 1985, je voulais mettre les jeunes en difficulté en compagnonnage. Là, pas de polémique. Bernard Clavel. Grand écrivain s’est toujours refusé à prendre parti sur le plan politique. Et il avait RAISON.

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 août 2018 14:00

    J’ai autant d’admiration pour un ouvrier qu’une personnes exerçant plutôt du cerveau (avec le coeur). Le terme d’"intello a carrément tendance à m’agacer royalement. Raison pour laquelle, je n’ai pas envie d’écrire d’article.


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