lundi 10 février 2014 - par tiptop

La théorie du genre : le dernier bastion identitaire ?

Il existe une profonde confusion dans les mass médias autour du concept de genre. Entre « théorie du genre » fantasmée ou réelle, les « études de genres » dans les sciences humaines, l’ABCD de l’égalité, dispositif expérimental à l’école, peu de gens savent de quoi on parle. Cette extrême confusion alimente les peurs et les fantasmes de chacun. Le concept trouble de « genre » attaquerait selon certains les fondements de la famille, dernier bastion, croient-ils, de notre identité « malheureuse » pour reprendre le mot de Finkielkraut. J’espère faire œuvre ici de pédagogie dans la mesure de mon expérience. Initié aux études de genre, j’ai été confronté en tant qu’enseignant aux journées de retrait de l’école le 24 janvier et aux directives académiques. Il est dangereux et contre-productif de renvoyer aux familles inquiètes de l’évolution de la société l’étiquette infamante de « réactionnaire ». Trop simple et injurieux. Que certains le soient et l’assument, nul doute à cela, mais le climat d’insécurité identitaire est suffisamment profond pour être questionné. Peurs et incompréhensions se conjuguent.

Evacuons d’emblée les instrumentalisations politiciennes du phénomène. Elles sont toutefois lourdes de conséquences et témoignent de l’extrême droitisation des discours dans la sphère politico-médiatique. Pour connaître l’origine des rumeurs concernant les journées de retrait de l’école, lire ici. Là et plus qu’ailleurs, la part de la manipulation et du mensonge est grande mais elle n’épuise en aucune manière cette inquiétude diffuse sur la permanence de notre vieux fonds anthropologique. Les médias n’aident pas à y voir plus clair. Il y a quelques jours, face à Manuel Valls, catéchiste républicain en chef, France 2 n'a pas trouvé mieux comme contradicteurs que Philippot (FN) et un Finkielkraut vieillissant et névrotique, englué dans ses obsessions de fin de civilisation. Comment ne pas tourner en rond ?  

Les études de genre ont mauvaise presse. Pourtant l’intérêt heuristique des gender studies n’est plus à démontrer.  Leur transversalité au travers des différents champs disciplinaires (psychologie, histoire, anthropologie, sociologie, géographie, démographie ect…) devrait suffire à détruire le soupçon d’une « théorie » unifiée et cohérente. Elles se justifient par ce simple constat : on n’est tout simplement pas homme ou femme de la même manière au Japon, en France ou en Italie, dans le monde arabe, chez les Inuits ou chez les Béti du Cameroun. On n’est pas homme ou femme de la même manière selon qu’on est cadre ou ouvrier. On n’est pas homme ou femme de la même manière à l’antiquité, au moyen âge, au XIXème et au XXIème siècle. Le genre est juste un outil que les scientifiques utilisent pour penser et analyser ces différences. C’est une nouvelle focale au même titre que celle des postcolonial studies (elles aussi décriées). Non, ces approches transdisciplinaires de genre ou postcoloniales ne sont pas neutres puisqu’elles entendent déplacer le point de vue vers les catégories dominées socialement : les femmes (la moitié de la population mondiale tout de même) et les peuples issues des décolonisations (ultra majoritaires dans le monde).  Il est bien évident que les  ignorer, et a fortiori les combattre, n’est pas neutre non plus.  Il s’agit donc bien d’une question politique et non pas seulement épistémologique.

Le terme « théorie du genre » (au singulier !) a été inventé par les contempteurs des études de genre et la frange la plus réactionnaire du pays.  Il est ironique de voir que dans bien des familles qui ont suivi les mots d’ordre de retrait des écoles émanant de réseaux d’extrême droite ultra-catholique, les femmes issues de l’immigration étaient souvent à l’initiative. L’invention de la « théorie du genre » s’appuie cependant  sur un militantisme de genre bien réel. Bien que peu connu, ce militantisme est à l’origine des amalgames. A son origine figurent non les promoteurs des gender studies mais le très petit monde des intersexués et des transsexuels  en quête de reconnaissance juridique.  Cette indétermination sexuelle (qui n’a rien à voir avec l’homosexualité) a toujours existé mais hors du champ social à quelques exceptions près[1]. 6 à 12 millions de personnes dans le monde présentent tout de même des anomalies génitales (cas de l’intersexuation) ! Le droit français et européen dut évoluer pour reconnaitre l’existence des intersexués et des transsexuels par des jurisprudences  successives (en général favorables mais bloquées par la cour d’appel) mais pas encore par des lois spécifiques.  Ainsi aujourd’hui le texte de l’état civil indique prudemment l’apparence sexuée de l’individu et non son identité sexuelle. Ces difficultés juridiques sont à la source du militantisme de genre. Cette revendication à définir son identité sexuelle de la part de groupes ultra minoritaires sert aujourd’hui de chiffon rouge. Un amalgame est sciemment fait entre « études de genre » et « militantisme de genre » qui lui même agrège confusément homosexualité, transsexualité, intersexualité.  Il n’est pas étonnant qu’avec de tels amalgames, l’école constitue l’épicentre de la polémique puisque que la « théorie du genre » toucherait l’identité sexuelle des enfants.

La question est, nous l’avons rappelé, éminemment politique mais il serait stupide de penser que les enfants à l’école restent en dehors de ces querelles pour deux raisons au moins.

D’abord parce que l’école a toujours été par définition, le bras armé de l’état concernant l’éducation des masses. Originellement, il en va de la lutte contre l’église comme de la répartition sexuée des taches. Comme le souligne Claude Lelievre ici : « Le partage exclusif du privé et du public, de l’intérieur et de l’extérieur, se referme sur les femmes au moment même où s’imposent les notions de citoyenneté, de liberté et d’égalité… ». Il rappelle que pour les fondateurs de l’école (Jules ferry et Auguste Comte) « Les filles ne doivent pas être éduquées en commun avec les garçons puisqu’elles ne doivent pas avoir le même destin social ». Les instructions détaillées du 27 juillet 1882 signées par Jules Ferry indiquent qu’il s’agit de « faire acquérir aux jeunes filles les qualités sérieuses de la femme de ménage ». Celles de 1923 seront de la même veine : « La théorie dans l’enseignement ménager doit inspirer aux jeunes filles l’amour du foyer, en leur montrant que les opérations en apparence les plus humbles de la vie domestique se relient aux principes les plus élevés des sciences de la nature et que, pour reprendre le mot antique, il y a partout du divin ». L’école, nous le voyons,  est le reflet de l’évolution de la société. Faut-il s’en offusquer et bloquer les compteurs alors que la famille a profondément et irrémédiablement muté ces 40 dernières années ? Mais le paradoxe est que l'école - fondée sur des principes ouvertement sexistes - a aussi été (de loin !) le plus efficace instrument de l'égalité des sexes. La corrélation entre le niveau d'éducation des femmes et la baisse du nombre d'enfants liée à leur activité est avérée à toutes les époques sur tous les continents (Voir les travaux d'Emmanuel Todd). Le parallèle entre le sexisme et le colonialisme (et le racisme qui le sous-tend) est très intéressant. Dans les deux cas, il s'agit d'une violence symbolique (voir les travaux de Bourdieu à cheval sur ces deux questions). L'école en colonie a été pensée comme un outil de domination des esprits et de gestion des ressources humaines. Mais elle a été le principal outil de l'émancipation des peuples car elle a permis aux colonisés d'affronter le pouvoir "blanc" à armes égales[2].

La deuxième raison de l’implication de l’éducation nationale tient à ce que les processus de sexuation se renforcent lors de la socialisation à l’école. Il n’y a qu’à observer le comportement des élèves dans une cour de récréation pour comprendre le phénomène. La petite enfance au sein de la cellule familiale reste la période où se construisent les assignations sexuées (Théorie de John Money).  Le problème est donc que l’école, en plus de la famille, génère un certain nombre de stéréotypes, au fondement des inégalités, qui méritent donc d’être questionnés.  Dans un objectif affiché d’égalité - qui figure tout de même sur le frontispice de nos édifices républicains -  nul ne doit s’étonner que les thuriféraires de l’ABCD de l’égalité veuillent prendre les choses en main à l’école.  

Les objectifs de l’ABCD de l’égalité s’inspirent bien évidemment des apports scientifiques des études de genre et non d’une mythique « théorie » et encore moins du militantisme de genre.  Mais dans ce domaine comme dans d’autre, les amalgames sont faciles et porteurs. Ce dispositif, qui rappelons-le est expérimental, ne touche d’une infime portion des professeurs des écoles. S’il est appelé à se généraliser, ses opposants devraient se rassurer : le corps enseignant dans le primaire (en grande majorité des mères en couple) est très conservateur sur le plan des mœurs.

Il est peu de dire que l'école échappe toujours à ses concepteurs. Cela devrait nous rassurer ... ou nous inquiéter (c'est selon).

La modification des représentations sexuées est un processus largement entamé et probablement irréversible. On ne peut à la fois être pour l'émancipation des femmes et refuser ses conséquences sur le modèle familial par exemple. Les modèles de familles traditionnels français (nucléaires, communautaires ou complexes) étaient tous hiérarchisés (à des degrés divers suivant les modèles) et n'ont tenu que par l'inégalité des relations dans le couple. Les femmes qui rouspètent contre la chimérique "théorie du genre" devraient y réfléchir à deux fois.


[1] D’après les travaux de Saladin Langlure, les Inuits (société chamanique) avaient davantage d’intersexués parmi eux. De plus,  le genre était assigné socialement en fonction du sexe de l’ancêtre que l’enfant était supposé incarner. Ces enfants, successivement hommes et femmes (ou vice versa)  étaient destinés à devenir Chamanes.

[2] Le cas du Cameroun est exemplaire. Pays sous tutelle internationale, le taux de scolarisation dans le sud à l'issue de la deuxième guerre mondiale était le plus élevé de toute l'Afrique francophone subsaharienne. Le juridisme des "évolués" a été la source d'un éveil politique précurseur qui mènera à la première indépendance (Guinée exceptée) au prix d'une lutte sans merci. Mais là où je veux en venir, c'est que le mouvement nationaliste porté par l'UPC s'est aussi appuyé sur les réseaux de femmes éduquées (UDEFEC) mettant en cause le colonialisme mais aussi les structures familiales imposées et le machisme de la société coloniale dans son ensemble, ce qui incluait bien sûr aussi les structures précoloniales. Eduquer les femmes n’est pas sans conséquence !



105 réactions


  • bluerage 10 février 2014 09:44

    Ah ah, si je comprends bien, il faut applaudir à la théorie des genres, pourtant, est ce que l’on demande aux moutons que l’on emmène à l’abattoir d’applaudir ? Qui veut soutenir une thèse qui n’est développée que par des personnes à l’identité sexuelle brumeuse, des bisexuels ou gays et lesbiennes.Est ce le modèle de sexualité que vous voulez imposer à nos gosses, être hétéro c’est plus dans le coup ?


    • Pere Plexe Pere Plexe 10 février 2014 17:42

      Pour le coup le mouton se reconnait à bêler ce genre d’inepties sans fondement.
      En quoi faire un effort contre les stéréotypes comme le propose l’ABCD de l’égalité serait assimilable à une attaque de l’hétérosexualité ?


  • Robert GIL ROBERT GIL 10 février 2014 10:17

    marrant tous ces gens qui defendent la famille mais ne font rien contre sa destruction imposée par le systeme...

    voir : TRAVAIL, FAMILLE, PATRIE…et petits mensonges


    • Aldous Aldous 16 février 2014 12:59

      Le travail y’en a plus guère,

      La famille a été éclatée,
      La patrie vendue à l’UE.

      Et y’a toujours des cons pour crier au fascisme ! 

    • bakerstreet bakerstreet 17 février 2014 02:13

      Manifestement, la propagande n’arrive pas à passer, malgré tous les efforts déployés, la promesse de l’enfer « réactionnaire », et l’amalgame à toutes les soupes : Voilà un bon pourcentage de gens qui ne veulent pas se faire rééduquer, surtout par une pensée néo libérale, sectaire, camouflée en théorie égalité, mot galvaudé, mot valise prêt à toutes les supercheries. 


      Ce qui est cause, c’est la déconstruction d’une identité liée à la biologie, à l’histoire longue, à des repères culturels, mythologiques, par un grand coup de balai rédempteur de l’histoire. 

      « Alors bande de réac, vous protestez ! Vous n’êtes que des nazes, des cathos intégristes..... »

      Le vocabulaire religieux est systématiquement employé...on ne peut qu’une projection de ce beau projet qui ne s’appuie sur rien d’autre que dans la foie qu’il a de lui même, comme principe de civilisation. 

      La prêche et le rigorisme de tous les colonisateurs, de tous les missionnaires.

  • César Castique César Castique 10 février 2014 10:20

    « Dans un objectif affiché d’égalité - qui figure tout de même sur le frontispice de nos édifices républicains... »


    Mais enfin, vous savez très bien que ce n’est qu’une parole verbale ! Sinon, c’est inquiétant.

    La nature fait que ceux qui sont dominés, le sont parce qu’ils ne sont pas outillés pour être dominants. 

    Entre humain, je veux dire... 

    Parce que j’ai connu un boucher qui compensait avec le dressage guttural d’un berger allemand, l’ascendant que sa femme avait sur lui. Il suffisait de l’avoir vu filer droit devant sa bourgeoise, pour comprendre.

    • Aldous Aldous 16 février 2014 13:56

      L’Objectif d’égalité n’est en rien légitime pour nier le concept de protection de l’enfance en lui opposant un intérêt prétendument supérieur d’une minorité. 


      Cette logique se calque exactement sur l’immonde propagande pédophile : « les enfants ne seraient pas innocents, ils sont des adultes en miniature, il n’y a pas de mal à baiser avec d’ailleurs ils aiment ça »

      On cherche à faire sauter un verrou. 

      Ce sont les ABCD de la pédophilie et rien que pour ça ils doivent dégager de l’école ! smiley


    • bakerstreet bakerstreet 17 février 2014 02:21

      Ce truc est à la structure de l’individu, ce qu’est le programme de lecture globale à la lecture : Une fabrique à venir de gosses sans repères, incapable de comprendre l’orthographe et la grammaire de la vie. 


      Rappelons que le principe de la méthode globale est une hérésie, vérifiée par les sciences cognitives, comme une aberration : L’enfant de six ans ayant un cerveau pas assez formé neurologiquement pour s’adapter à cette méthode.

      Le cirque continue quand même, au grand dame des spécialistes des sciences de l’éducation. Il semble que la fabrique du nul soit le projet final. 

      Cette nouvelle charge est là pour nous le rappeler. 

      Y aura t’il quelqu’un pour rallumer les lumières, SVP ?

    • tiptop 18 février 2014 18:52

      Les « lumières » se sont éteintes depuis belle lurette sur ce forum...

      Il est assez intéressant que vous mettiez la « théorie du genre » dans la même catégorie que la fumeuse « méthode globale », autre grand fantôme dans l’éducation nationale et marotte de ceux qui n’ont jamais mis les pieds dans une classe.

      Mais c’est pas grave, après tout il y a encore des journalistes pour s’inquiéter des ravages de ladite « méthode ».


  • claude-michel claude-michel 10 février 2014 10:25

    Il existe sur le net.des documents du premier ministre envoyés a Belkacem..Peillon..l’EN etc...sur le sujet...Il lui sera difficile de dire le contraire.. ?


    • claude-michel claude-michel 10 février 2014 10:56

      Allez sur le site de... »L’observatoire de la théorie du genre » vous trouverez les documents du premier ministre...


  • pierrarnard 10 février 2014 10:41

    Et si on commençait par supprimer l’énorme vecteur de discrimination sexiste qui est la séparation des épreuves sportives entre masculin et féminin ????
    Ca serait pas un vrai progrès ça ????


    • César Castique César Castique 10 février 2014 10:51

      « Ca serait pas un vrai progrès ça ???? »


      Absolument. Et souhaitable à une condition : qu’on supprime les prénoms - l’exception des équivoques de type Dominique, Stéphane, Claude, Bénédicte, Alix, Camille... - des palmarès

    • Mammon 10 février 2014 14:09

      Tout à fait. Je suis même pour des vestiaires mixtes à la piscine plutôt que ces lieux d’apartheid sexistes que sont les vestiaires séparés.


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 10 février 2014 14:19

      Pas vraiment. Physiquement une femme est en moyenne plus petite, plus légère, plus lente qu’un homme.


      La catégorisation sexuelle permet de mettre en lumière les athlètes féminines qui ne pourraient briguer aucun titre sinon : Shelly-Ann Frazier, qui a gagné le cent mètres féminin aux jeux de 2012 avec 10,75s , n’aurait même pas franchi le premier tour de qualification des courses masculines ( le plus lent qualifié ayant couru en 10,23s ) ! 

    • Pere Plexe Pere Plexe 10 février 2014 14:22

      Vous êtes l’archétype de l’adversaire du Genre...qui ne sait pas de quoi il est question.
      Le Genre n’est pas la négation des différences biologiques et physiologiques entre femmes et hommes.
      Il s’intéresse et étudie les différences et éventuellement inégalités sociales, psychologiques, mentales, économiques, démographiques, politiques entre sexes


    • Aldous Aldous 10 février 2014 19:01

      Vous êtes l’archétype de l’embrouilleur de Genre qui nous explique tout et son contraire avec comme véritable finalité de nier le besoin de laisser aux enfant leur innocence e temps qu’ils se construisent EUX MEMES une identité sexuée. smiley




    • bakerstreet bakerstreet 17 février 2014 02:32

      Marvin 


      Désolé, mais j’ai vu dernièrement une émission assez sidérante, dont le postulat était celui ci :
      La différence de grandeur entre homme et femme serait due au fait que ces dames ne mangent pas à leur faim depuis la préhistoire, d’où retard génétique. 

      Un peu fort de café évidemment. Un contradicteur a fait remarqué ingénument que tout de même, dans la nature, et en particulier chez les mammifères, le mâle est plus grand que la femelle. Pour des raisons évidentes liées aux hormones, et au développement physique. 
      Pas du tout, disent ces dames, les auteurs de l’émission : La baleine bleue est plus grosse que le mâle....

      Voilà un bel et bon sophisme reposant sur un point de vue étonnant, la défense absolue du genre féminin poussé jusqu’au crétinisme. 
      C’est étonnant d’ailleurs de concevoir qu’une femme puisse reprendre des vues si éculées : En quoi la grandeur serait le signe d’une supériorité ?
      Dans cette logique, les dinosaures, au cerveau de souris seraient supérieurs à l’homme ?
      Il faut rejeter complètement ces comparaisons, et échelles de valeurs boiteuses. Des culs de sac de la pensée, en rapport avec les pensées doctrinaires : Gustave Le bon, Hitler et ......

      Il ne reste souvent plus que le rire pour se défendre

  • tf1Groupie 10 février 2014 10:48

    Sachant que maintenant la plus part des collégiennes viennent en cours maquillées, l’école doit-elle interdire ce comportement ?


  • Aldous Aldous 10 février 2014 11:21

    "Un genre androgyne

    Depuis qu’il existe, l’être humain se manifeste à travers le genre masculin et le genre féminin, qui incluent respectivement les hommes et les femmes. De nos jours encore, ces deux genres sont très marqués sur le plan psychologique, en ce sens qu’il y a des façons de penser et de ressentir plutôt masculines, et d’autres plutôt féminines. Sous l’effet de l’évolu- tion, les hommes et les femmes en viendront à vivre au diapason de pensées et d’émotions communes. Autrement dit, ce que Jung désignait sous les mots « animus » et « anima » s’équili- brera à travers un genre androgyne. Précisons que cet androgynat n’aura rien d’anatomique, car aussi longtemps qu’ils vivront sur Terre, les hommes seront de sexe masculin et les fem- mes de sexe féminin. «  

    Serge Toussaint

    Grand »Maître« de l’ordre de Rose-Croix

    Sinon y’a aussi le gouvernement mondial, la monnaie mondiale et la religion mondiale (la leur) au programme : 

    http://www.rose-croix.org/Documents/propheties-des-rose-croix-02-2013.pdf

    Comme il dit en introduction, ce sera un »monde meilleur"

    Aldous Huxley en a fait le titre d’un livre...


  • Dany romantique 10 février 2014 11:21

    @ l’auteur

    C’est une contribution intéressante que la votre car loin des simplifications. Je suis plus en nuance sur la pertinence d’introduire des inflexions sur le déterminisme du genre par l’E.N.
    L’école doit asseoir son autorité par le fait qu’elle est reconnue comme instrument indispensable de l’instruction des matières générales. Les sciences sociales sont une direction de formation du supérieur que l’étudiant choisies. Il y a trop de risque à rentrer dans le dogmatisme que d’introduire des sujets sociétaux liés à la sphère privée et qui doivent rester aux parents. Que les enfants approfondissent à leur gré au plan culturel les questions religieuses et identitaires c’est possible, mais l’école républicaine est là pour former non pour formater l’esprit dans une quête universaliste. Nous savons que les valeurs de chacun sont peut-être discutables, néanmoins elles existent en tant que construction au sein de la famille nucléaire. 
    Nous savons que le militantisme LGBT a porte ouverte au sein du PS et EELV dans la thématique des luttes perpétuelles contre « toutes les discriminations ».
    Cette ouverture depuis le mariage homosexuel fait vaciller le socle républicain, sauf à nier l’évidence. 
    Changer la vie oui ; changer les gens c’est prétentieux. 
    Les quêtes philosophiques des Lumières contre l’obscurantisme des religions ont propulsé l’Europe dans des avancées sociétales indéniables. Mais les guerres de religions perdurent leur ravages existentielles notamment au proche orient et en Afrique noire) et c’est loin d’être calmé. Qui peut nier que la racine (racine/race) du conflit israëlo-palestinien est d’abord une guerre religieuse dont l’épicentre est cristallisé sur la domination de la ville sainte ?. 
    Pour clore je pense que cette « religion du progrès » pose ses limites dès l’instant ou l’on veut passer en force pour opérer un changement civilisationnel. C’est plus subtil que cela. 
    La Constitution doit-être le reflet de la civilisation et non l’inverse.
     
    De ce point de vue avoir imposer le mariage de façon camouflée « pour tous » fut une erreur et nous n’avons pas fini d’en parler.
    De même, toucher à la famille, aux genres féminin/masculin et aux structures ne peut se faire au prétexte que les filles peuvent choisir de devenir maçon ou chauffeur routier. Pensez vous objectivement comme le propose mme Vajaut Belkacem qu’une femme à la constitution physique pour faire du terrassement à la pioche ou au marteau piqueur ?? je connais la question.
    Ne jamais tomber dans la démagogie. La lutte pour l’émancipation du droit des femmes, du droit syndical des ouvriers, des pauvres à sortir de l’ornière, est une quête continue. C’est un domaine politique et non pas de l’E.N. qui dépasserait sa mission originelle de l’instruction. Et sur ce plan déjà il y a du boulot !
    Mais il ne faut pas nier les acquits fondamentaux qui sont déjà au service des tribunaux pour régler les conflits en droit et en code civil.
     Après, changer « les mentalités » c’est une portée idéologique qui touche aux valeurs individuelles. Warning. 

    • Pere Plexe Pere Plexe 10 février 2014 17:54

      Ceux qui déplorent la lutte contre l’excision ont à peu prés les mêmes arguments...


    • Mendosa Mendosa 10 février 2014 20:46

      @Dany romantique

      La Constitution doit-être le reflet de la civilisation et non l’inverse.

      Voila une remarque très intéressante qui à mon sens est une question majeure conditionnant notre positionnement dans ce débat...
      L’idéal républicain est il un objectif immuable/universel à atteindre de manière proactive quitte à l’imposer ou doit-il lui même s’adapter aux aspirations et contextes sociétaux quitte à évoluer et perdre au passage ce qui fait sa spécificité et sa force ?

      Paradoxalement, l’Homme à une propension naturelle à l’immobilisme mais à la fois à une certaine résilience ; ceci posé il me semble difficilement justifiable de faire preuve de passivité sur ce type de questions quand on sait que beaucoup d’injustice et d’inégalités dont souffrent une partie de la population peuvent être évitées ; que ces groupes soit minoritaires, et que donc la majorité ne se sente pas suffisamment concernée/en empathie pour aider à faire bouger les choses, favorisant l’immobilisme, n’est il pas un argument recevable à considérer que dans l’objectif d’atteinte de l’idéal républicain qui est (toujours) à ce jour le système que nous avons choisi, il (l’Etat) faut dès lors prendre les choses en main et agir ?

      Les risques à rentrer dans le dogmatisme existent comme ils existent dans bien des domaines des actions et de la parole de l’Etat, et il est du rôle du citoyen d’y être attentif, mais qui ici a fait une critique/évaluation de ces risques dans l’ABCD de l’égalité expérimenté depuis quelques mois ? Je n’ai encore réussi à trouver aucune étude objective, neutre et sérieuse de cette expérimentation, trop tôt peut-être, en tout cas je ne pense pas que c’est sur Agoravox que je la trouverai...


    • Aldous Aldous 16 février 2014 11:54

      L’ABCD de l’égalité implique une exposition précoce des enfants à la sexualité et même à la variété des turpitudes sexuelles des adultes avant même qu’ils n’ai eux même découvert et consolidé leur identité sexuelle.


      Cette destruction de l’innocence c’est le programme idéologique promu par les pédophiles qui prétendent que les enfants sont des sujets sexués actifs et matures, capable de consentir à des relations avec les adultes et qu’il n’en subissent aucun trauma.

      C’est pourquoi ce sont en fait des ABCD de la pédophilie et qu’ils n’ont rien à faire à l’école !

  • viva 10 février 2014 11:22

    Il n’y a aucun doute, c’est bien d’ingénierie sociale dont il s’agit.

     C’est a dire une transformation de l’homme et des différents groupes qui composent la société.
    On peut certainement y trouver du positif, le problème c’est que cela c’est fait en cachette, sans débat et surtout en utilisant les enfants.
    Il y a bien des objectifs non avoués puisque des mensonges ont été proféré.
    L’application de la théorie du genre a été nié, alors que le sujet était régulièrement évoqué publiquement par ceux qui prétendent qu’elle n’existe pas.
    En réalité il ne s’agit de rien d’autre que de manipulations mentales sur des individus en construction et vulnérables.
    Ce poser des questions ne suffit pas, il a même été dit que les enfants n’appartiennent pas à leur parent. Qu’est-ce que cela veux dire ? 
    La réponse est donnée, ce serait à l’état de transmettre les bonnes valeurs et les bons comportements.
    Cela est très inquiétant quelque soit la théorie.


    • Mammon 10 février 2014 14:12

      Exact, il s’agit bien d« ingénierie sociale » comme il existai un temps l« ingénierie raciale » dans d’autres contrées...


    • tiptop 10 février 2014 17:29

      « Il n’y a aucun doute, c’est bien d’ingénierie sociale dont il s’agit. »

      C’est vrai, mais cela ne doit pas être confondu avec des manipulations mentales qui n’existent que dans des contextes totalitaires et sectaires particuliers. Du reste, cette ingénierie sociale a remplacé la coercition et la violence comme outils de pouvoir traditionnels. A tout prendre....

      "Ce poser des questions ne suffit pas, il a même été dit que les enfants n’appartiennent pas à leur parent. Qu’est-ce que cela veux dire ?"

      Cela veut dire que les enfants sont des sujets pensants et non des objets qu’on possède. Ils sont nés pour s’émanciper de la tutelle de leurs parents.


    • trevize trevize 10 février 2014 18:05

      Les enfants n’appartiennent à personne, il ne sont pas des objets qu’on peut s’approprier.

      C’est bien de l’ingénierie sociale, et ça se fait en cachette, parce que pour faire traverser un pont branlant à quelqu’un sujet au vertige, il vaut mieux lui bander les yeux et le guider tout le long du chemin ; ça s’adresse aux enfants car leur esprit est moins sclérosé que celui des adultes.

      Mais finalement, cette loi n’est pas passée, et n’avait sûrement pas vocation à l’être, le but c’était juste de faire sortir les loups du bois, ramener vers la conscience des sujets de sociétés réels et importants, laisser les petites peurs s’exprimer pour leur ôter leur pouvoir de nuisance. C’est l’ingénierie sociale derrière l’ingénierie sociale :D


    • Aldous Aldous 16 février 2014 12:57

      Le code civil dit que les parent ont en charge l’éducation des enfants.


      Point barre.

      On ne parle pas de propriété privé. On parle de progéniture.
      Ce n’est pas une possession mais c’est bien une appartenance.
      Comme on appartient à une culture sans être un objet.

      Mon fils, c’est pas le fils du ministre de l’Education Nationale ni de l’institutrice.
      C’est mon fils. Et personne ne peux nous nier cette filiation et ce lien.

      Mon : Adjectif possessif. Qui m’appartient.

      La filiation appartient bel et bien aux parents. 

      Le reste est totalitaire.



  • foufouille foufouille 10 février 2014 11:35

    comme a égalia il dire « hen » et tout le monde en rose avec des robes


  • soi même 10 février 2014 12:18

    « Le genre est juste un outil que les scientifiques utilisent pour penser et analyser ces différences. » Bon hanneton que le gender soit cela. Un outil d’évaluation et d’observation sociologique de l’évolution des mentalités dans les sociétés humaines.
    Un observatoire d’analyse des interactivités et des évolutions des comportement humains qui relève la pluralité des taches aussi bien exécutés par des femmes que des hommes sur les lieux de travail dans les tâches ménagères où le soins aussi bien éducatif que répondre à la prise en charge total de ses enfants.

    Si le gender, s’arrêter là à cette lisière sociologique, il n’aurait pas à fouetté un chat de voir le mari faire des tâches ménagères, faire la vaisselle, passer l’aspirateur torcher le cul du bambin où donnée le biberon !

    Et non, visiblement c’est instrument, c’est outil conceptuel, il y a une volonté politique à qu’il ne reste pas dans les mains des sociologues. Et nous assistons à une subordination hystérique de ce fait, qui devrait resté un simple outil d’analyse à la volonté d’imposer une lecture erronée de l’Égalité des sexes.
    La sexualisation Homme est femme, est inégalitaire pour une raison qui est simple, il y ne pourrait avoir complémentarité si elle se ne situait pas sur une différentiation morphologique, physiologique, et psychique.

    Vouloir gomme se fait, en s’appuyant sur l’idée que la cellule familiale génère un sexiste sociétal.

    Et bien il y a rien de plus faut comme argument, et pour exemple : la cellule famille n’a pas arrêter mis entraver l’évolution de la libération féminine de la société.

    Elle a été même le moteur de cette évolution, car toute ses femmes qui ont réclamer l’équité civile, à eu aussi l’équité au droit du travail, même si y a encore des chose à réglé sur le sujet notamment sur la question du salaire et de la pénibilité des tâches à concillier avec le rôles de mère qui élevées ses enfants, il est indéniable maintenant que dans le foyer il y a un véritable partage et interaction des tâches entre les hommes et les femmes.

    Donc la question, comme quoi la causse viendrait de la cellule familiale génère un sexiste sociétal et fausse ?

    Et que le sujet, n’ait pas rendre les tâches asexuels, mais c’est bien un projet civilisationel qui est mit en place.

     Car que signifie en réalité, quand on s’adresse aux enfants, par le biais de bd ?

    http://echosart.files.wordpress.com/2013/06/mes-deux-papas-couv.jpg

    http://lamareauxmots.com/blog/wp-content/uploads/2011/12/couv-2-mamans.jpg

    http://www.lelibrepenseur.org/wp-content/uploads/2013/08/Gayland.jpg&nbsp ;

    Et bien de modelé dès le plus jeune age , un modèle de société.

    Et bien on est pas loin de cela :

    http://www.dorsten-unterm-hakenkreuz.de/wp-content/uploads/2012/04/HJ-Nationalsozialismus-Kinder-in-Uniform1.jpg
    http://www.google.fr/imgres?biw=853&bih=533&tbm=isch&tbnid=eLtGn1LJvJTReM%3A&imgrefurl=http%3A%2F%2Fwww.maxicours.com%2Fsoutien-scolaire%2Fhistoire-geographie%2F3e%2F20819.html&docid=rhgUANGk01q55M&imgurl=http%3A%2F%2Fwww.maxicours.com%2Fimg%2F2%2F0%2F8%2F2%2F20820.gif&w=432&h=336&ei=-LD4Uuq-MKPD0QXGt4DYBg&zoom=1&iact=rc&dur=809&page=1&start=0&ndsp=14&ved=0CFsQrQMwAg

    Où cela ;

    http://propagandestalinienne.p.r.pic.centerblog.net/ej3mg6n4.jpg

    A oui, cela commence toujours dans la bonne humeur, ces grandes idéologies, et elles ont tous un point particulier.

    C’est instrumentalisé les enfants.

    Et je trouve que la réaction actuel est salutaire d’être contre, car c’est manifestement une déviation, un viol fait aux enfants.
    Et en cela, il est de notre responsabilité de s’opposer pour préserver se qui a de plus sacré dans l’enfant, sa sexualité futur !

    C’est l’enfant qui pose des question sur le sujet , ce n’est pas à l’adulte de l’embrigader, sur une préoccupation qui concerne en réalité que l’adulte et en aucuns l’enfant qu’elle que ce soit sa situation !

     
     

     

     


  • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 10 février 2014 13:16

    Il y a tellement d’études qui arrivent à la conclusion que les doctrines enseignées à l’école ne font pas le poids par rapport aux doctrines enseignées à la maison qu’il est illusoire de s’imaginer que c’est en éduquant les enfants au respect de l’homosexualité à l’école que ça aura un impact hors de l’école, bien au contraire compte tenu du caractère frondeur des adolescents : afficher son homophobie et son machisme va devenir un signe d’émancipation face aux profs ( qui sont de toute façon et quoi qu’ils s’imaginent qu’un ramassis de vieux cons has been aux yeux de leurs élèves ) dans les écoles et la condition sine qua non pour attirer les jeunes filles !

    On finira par croire que nos ministres n’ont pas eu de crise d’adolescence pour en arriver à pondre de telles élucubrations abracabrantesques !


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 10 février 2014 13:57

      Pour ceux qui ont encore un doute à ce sujet, il n’y a qu’à voir le succès ( le bide en fait ) des campagnes de prévention contre le tabac et l’alcool dans les écoles pour ne pas se faire la MOINDRE illusion sur ce qui va se passer.

      Zallez me dire que ça marche pour le SIDA ( et encore ) mais c’est parce que les parents eux même éduquent leurs enfants pour qu’ils ne se le choppent pas.

      Le facteur clé, c’est l’idéologie des parents et là dessus l’école ne peut rien.


  • bourne 10 février 2014 13:40

    @L’auteur

    L’Education Nationale n’est pas un instrument neutre dans un système de domination néo-libérale. Ce professeur devrait s’interroger sur la facilité avec laquelle les ’ genders ’ ont obtenu les clés de nos salles de classe. Au moment où Obama fait de la retape pour le Gender, en Ukraine, jusqu’en Russie. Et où l’UE sort la directive Lunacek. Encore une coïncidence ?

    Je ne comprends pas ces profs diplômés qui ne réfléchissent jamais en terme directement politique, se cachant derrière des constructions intellectuelles sans jamais remettre en cause la parole de l’autorité, en l’occurrence un type comme Vincent Peillon, qui parle de religion en citant la laïcité. Faisant directement référence à la Franc-maçonnerie qui comme nous le savons est antisystème !

    Non ! L’Education Nationale n’a pour but que d’instruire et non pas d’éduquer. Elle n’a pas à promouvoir ’ L’homme nouveau ’. Les changements se feront progressivement s’ils doivent avoir lieu, nul besoin pour cela des éducateurs LGBT.

    L’auteur, vous devriez vous intéresse à l’attitude du professorat sous le 3 éme Reich et sous le régime soviétique. Malgré que ces régimes semblaient tellement différents, ils promouvaient un ’ Homme nouveau ’, chacun, et leur professorat était seulement la courroie de transmission de leurs délires réciproques.

    Intéressez vous à la reproduction du corps professoral, avant de vous intéresser à la reproduction des schèmes mentaux de reproduction des corps dans notre société déjà malade.

    En d’autres termes soignez-vous d’abord !


    • bourne 10 février 2014 15:01

      http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/les-genes-de-la-republique-et-de-43356

      Donc pas nouveau .... l’Homme nouveau de l’Education nationale !


    • tiptop 10 février 2014 17:10

      « L’Education Nationale n’a pour but que d’instruire et non pas d’éduquer. »

      Voila un très joli oxymore dans les termes !!!


    • Pere Plexe Pere Plexe 10 février 2014 18:42

      L’Education Nationale n’est pas un instrument neutre dans un système de domination néo-libérale.
      L’Education Nationale n’est pas un instrument neutre dans un système de domination.
      L’Education Nationale n’est pas un instrument neutre dans un système.
      L’Education Nationale n’est pas neutre dans un système.
      L’Education n’est pas neutre dans un système.
      L’Education n’est pas neutre.

      Allons à l’essentiel.


    • bourne 10 février 2014 19:37

      « « L’Education Nationale n’a pour but que d’instruire et non pas d’éduquer. »

      Voila un très joli oxymore dans les termes !!! »

      Un ministère de l’instruction pourrait vouloir éduquer les enfants.Je faisais allusion au fait que cette appellation :

      Ministère de l’Education Nationale était récente. Et ce glissement sémantique s’explique aujourd’hui. Et je comprends que dans votre réponse, il y ait le fond de l’affaire. Vous ne niez pas que l’éducation nationale ait dans votre esprit une mission d’éducation, vous nous le confirmez. Là est le nœud de cette histoire...

      Ce glissement sémantique et non pas cet oxymore. Formaté par l’EN que vous êtes.

      Non, les parents ne vous ont pas confié leurs enfants pour que vous les formatiez, mais bien au contraire pour qu’ils soientt suffisamment instruits pour ne plus être formatables à merci.

      Educables à merci. Contentez vous de les instruire, mais 40 % d’entre eux ne maîtrisent ni la lecture, ni l’écriture... donc formatables/éducables à merci.


    • tiptop 10 février 2014 22:30

      Mais enfin, que cela vous plaise ou non, l’éducation nationale s’est toujours donné pour mission d’éduquer en plus d’instruire ! C’est un fait indéniable. Réveillez-vous et lisez donc les programmes ! Quand à l’école de Jules Ferry c’était encore plus net (j’ai donné de nombreux exemples dans mon article).


    • tiptop 10 février 2014 22:39

      Les enquêtes internationales (Pisa) parlent de 12 à 20% des jeunes qui ne maîtrisent pas la langue écrite (ce qui est beaucoup). Les 40% dont vous parlez doivent correspondre sans doute à ceux qui écrivent sur Agoravox. A lire les messages, vous êtes très indulgent...


  • Kookaburra Kookaburra 10 février 2014 15:36

    L’Etat veut déposséder les parents de leur rôle d’éducateurs : c’est à eux qu’il revient de prendre en charge l’éducation affective et sexuelle de leurs enfants. L’Etat n’a pas le droit de s’attribuer ce rôle et de s’immiscer ainsi dans la formation de la conscience des jeunes. L’Etat cherche à inculquer une idéologie dans les mentalités en embrigadant les enfants. C’est ce que Staline et Mao ont fait. 


    • Pere Plexe Pere Plexe 10 février 2014 18:10

      C’est très drôle quand on sait que la polémique vient de milieux catholiques.
      Mais eux n’embrigadent pas les enfants...


    • Mendosa Mendosa 10 février 2014 20:57

      toi t’embrigades les enfants par l’école tel les nazis, les cathos eux diffusent leur opinion sans la force du ive reich sans obliger personne à écouter leurs trucs, là est toute la différence.

      Bien sur que si : leurs enfants y sont forcés, et forcés à s’y soumettre


    • Aldous Aldous 16 février 2014 13:42

      C’est ça la démocratie : Les gens éduquent leurs enfants librement.


      Les forcer à ingurgiter la culture d’Etat c’est du totalitarisme.

      Et toi t’es un pion du totalitarisme actuel suintant la haine d’autrui et intolérant.


  • eric 10 février 2014 15:59

    J’y reviendrai, la je n’ai pas le temps, mais au passage un éclairage sur les « pratiques »du genre (puisqu’il n’y a pas de theorie)
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1144405-censure-du-mot-genre-et-de-mes-conferences-au-college-une-aberration-scientifique.html

    Nos garçons sont victimes d’une répression institutionnelle, organisée, tous azimut !

    Je ne savais pas que l’institution scolaire persécutait et stigmatisait a ce point les garçons. Ces gens sont fous. Alors qu’ils proclament qu’il faut aider les victimes des « stéréotypes de genre » toute l’institution est focalisée sur la punition systématique des dites victimes. 80% des sanctionnés sont des garçons ! Ce n’est plus de la « rééducation aux genres » c’est de la maison de redressement ! Il faut d’urgence réviser les priorités. C’est le corps enseignant qu’il faut rééduquer pour faire cesser ces persécutions. D’autant que cette dame ne le dit qu’entre les lignes, sans doute a cause du précédent Zemour, mais il est transparent que la proportion d’enfants moins déjà broyés par ce système du tout répressif, pour ne pas l’avoir toujours subit toute leur scolarité, qui ont des « origines étrangères » est a l’évidence élevée suivant ses dires.
    On ne peut pas laisser de telles personnes aller enseigner dans notre école laïque avec des discours tellement incompatible avec la « volonté » « d’inclusion » du gouvernement. Combien de temps tolérerons nous ces discours extrêmement autoritaires et normatifs, qui veulent imposer, par la contrainte punitive, UNE culture du pays d’accueil aux accueillis ?
    Une chasse au garçons et une chasse au faciès

    • Ariane Walter Ariane Walter 10 février 2014 16:59

      Un extrait de l’article :


      Le genre est non seulement un système diviseur entre les sexes mais aussi un système signifiant qui structure fortement les catégories de pensée et, à partir de la dichotomie masculin-féminin, toute une série d’autres dichotomies secondaires, selon des modalités variables en fonction des sociétés (Bereni et al., id.).


      Rideau...

  • robin 10 février 2014 16:53

    je cite l’auteur : « Les objectifs de l’ABCD de l’égalité s’inspirent bien évidemment des apports scientifiques des études de genre et non d’une mythique « théorie »

    Si c’est pas uen insulte à l’intelligence des lecteurs ce genre de phrase ça y ressemble  !


    • Aldous Aldous 16 février 2014 13:44

      tant que la théorie du genre était cool elle existait aux yeux même des tartuffes qui nous prient de croire qu’elle n’existe plus.

      Tartuffes ! « Cachez cette théorie que je ne saurais voir ! »



  • robin 10 février 2014 17:00

     La vraie raison de l’imposition des études de genre est de déposséder progressivement l’homme de son humanité pour le chosifier  :

    http://www.alterinfo.net/La-societe-du-future-sera-transhumaniste_a99518.html


  •  C BARRATIER C BARRATIER 10 février 2014 17:02

    Les manipulateurs ne s’en prenaient pas à une théorie du genre qui n’existe pas mais au fait que l’école enseigne l’égalité entre les garçons et les filles. on n’en est pas là en Inde parexemple.


    Les intégristes musulmans étaient les champions de cette inégalité. Les catholiques ont voulu rappeler qu’ils n’étaient pas en reste. Yout cela est vain, les femmes avancent et l’adage Ce que femme veut....se vérifiera un peu plus..
    voi en table des news :

    Femmes : Conquêtes, responsabilités nouvelles . Prenez votre part de pouvoir

     http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=228


     


    • Pere Plexe Pere Plexe 10 février 2014 18:49

      ...un intégriste musulman je n’en sais rien.
      Mais un gros naïf un peu mytho avec des tendances parano surement !
      Personne ne propose l’enseignement de telles idioties.

      Sauf les religions qui demande de croire à des choses bien plus improbable...


    • Aldous Aldous 10 février 2014 19:14

      barratier non plus n’existe pas. smiley


    • bourne 10 février 2014 21:21

      Hélas si : « Tout cela est vain, les femmes avancent et l’adage Ce que femme veut....se vérifiera un peu plus.. »

      Femme veut-elle que ses enfants soient LGBT . Réponse de Barratier dans un prochain numéro ... car autrement qui conteste l’égalité hommes/femmes sinon l’ABCD qui ne les reconnait plus comme égaux car indifférenciés désormais .


    • hauteville 11 février 2014 16:13

      Je ne sais pas ce qu’en pensera l’auteur...Moi, je ne savais pas qu’un musulman pouvait dire une chose aussi idiote et qui n’a rien à voir avec les programmes des écoles faciles à lire sur internet ! Mais on apprend à tout âge.
      Merci


  • Allguilty 10 février 2014 17:09

    @l’auteur : on a bien compris que la théorie du genre trouve son origine dans le souhait d’apporter une réponse juridique à comme vous le dites vous même ces 6 à 12 millions (doigt mouillé ?) d’« anomalies » à travers le monde !?
    On devrait pouvoir trouver une solution au cas par cas.
    Alors pourquoi bourrer le crane de 100% de nos enfants via l’école avec ça ?


    • Pere Plexe Pere Plexe 10 février 2014 18:53

      Faut il arrêter de parler des jumeaux aux enfants sous prétexte qu’ils représentent environ 1% des naissances ?


    • bourne 10 février 2014 21:24

      ... entre parler d’eux et les donner comme exemple. Merde alors quand même !

      Mon sosie, mon jumeau, mon pareil, mon égal ... on va où là ?


  • tiptop 10 février 2014 17:19

    Sincèrement j’aimerais débattre avec certains d’entre vous. Las, beaucoup me donnent l’impression de ne pas avoir lu l’article. Faites un effort...


  • Oursquipense Oursquipense 10 février 2014 17:36

    « Le terme « théorie du genre » (au singulier !) a été inventé par les contempteurs des études de genre et la frange la plus réactionnaire du pays » Non, la porte-parole du gouvernement a plusieurs fois employé ces termes précis jusqu’à assez récemment dans des entretiens. De nombreuses personnes non opposées au concept de genre aussi.

     

     « Ainsi aujourd’hui le texte de l’état civil indique prudemment l’apparence sexuée de l’individu et non son identité sexuelle » Ben, ça apporterait quoi de plus. Et puis savoir à la naissance (rappelons que la première inscription à l’état civil se fait peu après la naissance en général) si un enfant est à voile, à vapeur, à propulsion thermonucléaire ou friendly-bicycle n’est pas trop évident. Je suppose que des études de genre en maternité nous informerons clairement sur le sujet d’ici peu 

     

     « Le problème est donc que l’école, en plus de la famille, génère un certain nombre de stéréotypes, au fondement des inégalités, qui méritent donc d’être questionnés » Ce que vous appelez des inégalités dans ce paragraphe ce sont des différences. Et si les parents traitent le plus souvent différemment les garçons et le filles, c’est parce que les garçons et les filles sont effectivement différents, pas inégaux. Je pourrais aussi bien dire que considérer qu’une fille est forcément défavorisée en France est un stéréotype.

     

     


    • Oursquipense Oursquipense 10 février 2014 18:00

      Tiens, un exemple qui en vaut un autre : le mien. Je suis un homme et les femmes sont tellement défavorisées dans la société que presque tous les interlocuteurs de ma vie professionnelle et civile sont en fait des interlocutrices. Je travaille dans un service fiancier où je suis le seul homme (sur 20 employés, faut croire que seules les femmes savent compter), mon supérieur direct est une femme, son supérieur à elle aussi. Demain je m’en vais rénégocier un prêt à la banque auprès de ma conseillère financière. J’irais au rendez-vous de mon village en bus, conduit par une femme. A la gare routière, si jamais me prend l’envie d’acheter une revue j’ai le choix entre 3 relais de presse, tous tenus par des femmes. Mon coiffeur est une femme. Mon dentiste est une femme. Mon dermatologue est une femme. Mon généraliste est un con (mais bon, c’est un homme aussi, pas d’bol !). La plupart du temps où je téléphone quelque part, je tombe sur une femme !! Non, les femmes ont pris leur place dans la société, à tous les niveaux. Ca ne pose aucun problème du reste. Alors pourquoi veut-on absolument dire le contraire et stigmatiser les hommes, les garçons et les parents ?


    • François-xavier 10 février 2014 19:06

      @oursqui pense : tu vois quand tu leur donne des arguments personne pour te répondre, paece qu’ils n’ont aucun arguments ou alors ils ne tiennent pas la route...


    • tiptop 10 février 2014 22:17

      "Et si les parents traitent le plus souvent différemment les garçons et le filles, c’est parce que les garçons et les filles sont effectivement différents, pas inégaux. « 

      Vous venez de résumer en une phrase la pensée sexiste. Je vous félicite, c’est pas donné à tout le monde. Je n’ai pas ce talent.

      Un parallèle intéressant : sexisme et racisme procèdent de la même tournure d’esprit. En colonie, on parlait »petit nègre« aux noirs parce qu’ils étaient jugés différents. Et quand ils répondaient effectivement aux blancs »en petit nègre", les européens ne pouvaient y voir que la preuve de leur supériorité... A méditer.


    • Onecinikiou 11 février 2014 03:41

      Le cerveau des femmes et des hommes est différent, en cela qu’il fonctionne différemment, c’est scientifiquement démontré. 


      Je ne cache pas à l’auteur qu’il va être très difficile dans ces conditions, sauf à croire que notre pensée émergerait de manière ex-nihilo et qui est très déraisonnable, de démontrer que l’on puisse s’affranchir de ces pré-déterminismes biologiques au vue d’uniformiser, d’indifférencier les unes et les autres dans le champ sociétal, sous le prétexte fallacieux qui plus est d’égalité.

      Certains vont prendre le boomerang en pleine gueule c’est à craindre...


    • Oursquipense Oursquipense 11 février 2014 10:17

      Oh, oh, oh ! Quel talent de polémiste ! J’ai résumé en une phrase la pensée sexiste. Vous êtes formidable, je m’incline devant tant d’à propos. Et après vous allez faire croire que vous voulez discuter, échanger ?

      Si énoncer une évidence telle qu’un garçon est différent d’une fille est du sexisme alors là !?!? Vous êtes tellement persuadé que la différence de traitement est forcément une inégalité, et pour le dire clairement une injustice envers les femmes, que vous en arrivez à trouver sexiste un propos qui n’en est pas un. Quand on réfléchit à un problème à partir de données fausses on ne peut pas arriver à un résultat juste.

      Bonne continuation.


  • Mendosa Mendosa 10 février 2014 19:54

    Bonjour,

    Un véritable bol d’air frais cet article...
    Lecture très intéressante que j’aurais aimé plus illustrée (d’exemples concrets).
    Merci de votre présentation argumentée d’un point de vue qui va à contre-courant de la « pensée-unique » agoravoxienne.

     smiley


    • bourne 10 février 2014 21:27

      La pensée unique agoravoxienne c’est à tout casser 1000 intervenants sur les forums c’est dire que ce n’est pas le rouleau compresseur du Politiquement correct !!

      Merde quand même !!


    • Aldous Aldous 16 février 2014 12:49

      Achètes Libé ou Le monde si tu veux sniffer mendosa, t’aura ta dose quotidienne.


      Mais fait gaffe c’est du concentré. smiley



  • viva 10 février 2014 20:58

    Il y a un sujet que persone n’aborde, c’est l’hypersexualisation des enfants.

    J’ai de sérieux doute quant aux bonnes intentions de ceux qui veulent transformer l’homme et la société enagissant sur les enfants.
    Des lois sociétales touchant les enfants ont déjà été repoussé dans les années soixante dix et dans les années 80, Mittérand n’a pas voulu céder à certains lobbies.
    De quel lobby s’agit-il ? 
    Ceux qui manquent de mémoire et de culture générale ne peuvent ignorer que chaque années plusieurs centaines de milliers de français se rendent au Maroc et en Thaïlande pour des raisons plus ou moins avouables.
     Cela fait beaucoup de monde et rend suspect certaines évolutions sociétales tant sur la forme que sur le fond.
    Je ne dirais qu’une chose, on laisse les gosses tranquiles et on oubli pas que l’être humain est programmé pour élever ses enfants, c’est ainsi depuis des centaines de milliers d’années.
    C’est une chose que les parents savent faire naturellement et beaucoup mieux que toute institution.

    • bourne 10 février 2014 21:35

      Ouais mais un couple de profs LGBT dans la France des années 2014, vu les avancées fulgurantes des sciences sociales, c’est autrement plus performant que ces centaines de milliers d’années d’apprentissage. j’irais jusqu’à dire, tiens pourquoi pas ? Qu’ils sont l’aboutissement, les sciences sociales de ces cinquante dernières années en France, de ces centaines de milliers d’années d’apprentissage.

      Les hétérosexuels auront dans cette perspective permis à l’Homosexuel d’émerger de l’Histoire, en attendant une prochaine mutation de l’espèce vers le Transhumain !

      Le Transhumain, le bionique, le mutant, le répliquant, le robot et son Intelligence Artificielle.... TOUT mais pas l’HETERO !


    • Aldous Aldous 16 février 2014 13:52

      C’est exactement là où le bas blesse :


      L’ABCD nie le concept de protection de l’enfance et lui opposant un « interet supérieur » celui d’une minorité. 

      C’est exactement la logique pédophile : « les enfants ne seraient pas innocents, ils sont des adultes en miniature, on peut baiser avec d’ailleurs ils aiment ça »

      Ce sont les ABCD de la pédophilie et rien que pour ça ils doivent dégager de l’école, smiley

    • Aldous Aldous 16 février 2014 16:59

      A propos de bas, vous avez noué vos lacets ? smiley



  • viva 10 février 2014 22:04

    @Bourne

    C’est bien pire que cela, il s’agit d’un formatage des individus. 
    Les perspectives sont immenses les LBGT ne sont qu’un groupe qui est utilisé dans un projet beaucoup plus vaste. 
    C’est le principe même de l’ingénierie sociale, utiliser un groupe humain pour exploiter les failles d’un système et le manipuler pour transformer d’autres groupes humains.

    Il n’y a pas à se poser la question de savoir si les objectifs sontt bien ou mal.
    Par définition cela est inacceptable entre autre parce que les intentions sont dissimulés, que les citoyens ne sont pas des cobayes et que l’on ne joue pas avec les cerveaux des êtres humains.
    Le résultats pourraient s’avérer catastrophiques, les dégats irréversibles.
    Ceux pour qui resteront eux même seront-ils considérés comme des sociopathes qu’il faudra interner ou re éduquer ?
    L’affaire est bien plus sérieuse qu’il n’y parait, 

  • egos 10 février 2014 22:37

    @ l’auteur

    « cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, se nouvelles tables de la loi » extraitintervention Vincent Peillon
    reconnaisons ds ce propos tous les caractères d’une mâle assurance, le ridicule des parades gendrées , lorsqu’il s’agit de prendre en charge le sort de la condition féminine .


    L’acquisition du droit de vote, à disposer de son corps et de ses sentiments, à l’avortement, la contraception, l’accès aux études universitaires, le développement professionnel,

     

    Des progrès dus à l’opiniâtreté d’ardents défenseurs du sexe faible, nul doute du genre ( à définir celui la) des gvts présent et passé.

     

    Ces droits pour lesquels les féministes eurent à affronter toute la rigueur et le mépris du genre dominant et des appareils d’état entre ses mains , sans autres vertus que leur condition, volonté et  éthique.

     

    Les religions et la science, une longue et tragique histoire, plus encore quand la première, fut elle idéologie, s’empare(a) de sa rivale.

     

    Il est plaisant de s’attarder sur le bref rappel servant de plaidoyer à l’auteur :

    la genèse des gender studies … initiées par des groupes d’individus intetsexués en quête de reconnaissance juridique de leur condition revendiquée comme état (gender) et non pathologie.

     

    Pas plus qu’il n’est négligeable de relever le lien indétermination sexuelle- variation génétique des chromosomes sexuels,

    au même titre  que d’autres variations expliquent divers  troubles du développement : Trisomie, Autisme (selon toutes probabilités) maladies auto-immunes …

     

    Livrant un esprit mal intentionné à une interprétation fallacieuse, la science révisée

    Elargit les marges morales de la normalité, y intégrant les minorités sexuelles dont les femmes

    D’où le questionnement la condition féminine répond elle au critère de désordre génétique (cf Le Concile de Macon pour ne retenir que la réligion concernée)

     

    Le lien intersexuation-études de genre n’est pas avéré, bien au contraire http://fr.wikipedia.org/wiki/Genre_(sciences_sociales)

     

    A l’origine de ce concept une école de pensée prônant l’analyse des rapports sociaux sous le prisme du genre (sexué)

    fort éloigné d’une récupération de théories fondées sur les progrès de la biologie génétique au nom de disciplines dites transversales, plus prosaïquement une tautologie des thèmes récurrents propres au nwo, modelage de comportements et d’affects infifférenciés, in-déterminés, neutralisés, une âmes libérée des affres de la chair, disponible aux bienfaits d’une existence marchandisée (merci Pierré Bergé)

    Belle perspective à la location des ventres, négoce d’organes et au clonagehumain si ce n’est déjà le cas.

     

    En conclusion, sans plus de commentaire, le timing d’introduction de mesures pédagogiques (retenues par la précédente majorité) choisi par le gvt ne manque pas de surprendre,

    Quant aux individus regroupés sous le terme de minorités de genre ( le domaine est extensible)

    qu’auraient ils, selon vous, à gagner à rentrer dans la normalité si ce n’est une vie juste ordinaire, à moins que vs ne pensiez pourvoir à leur bonheur …

     

    les inquisiteurs avaient cette prétention par l’accomplissement de rédemption, l’Eglise par le commerce des indulgences,

     

    Affaire de vocation, n’est ce pas ?


  • Hervé Hum Hervé Hum 11 février 2014 00:21

    Perso, cet enseignement ne me pose pas, à priori, d’opinion négative.

    Ce qui me gène c’est l’évidente utilisation du sujet à des fins électorales.

    J’ai lu un commentaire où vous dites que l’école se doit d’éduquer, certes, mais le fait est qu’elle est très faible dans ce domaine pour se faire entendre. Ce que les enfants apprennent le plus en matière d’éducation à l’école, se situe en dehors des cours.

    Par contre, sans la volonté des parents, elle exerce un monopole de fait dans le domaine de l’instruction.

    Cela car si on instruit le cerveau, on éduque le coeur. Alors, l’ABCD dans sa partie instructive, sans problème, mais dans sa partie émotionnelle... C’est donc bien sur la partie éducation que les critiques et les craintes se focalisent et sans doute où la passion l’emporte sur la raison. .

    mais il n’empêche, que ce débat est bien un leurre...


    • tiptop 11 février 2014 08:28

      "J’ai lu un commentaire où vous dites que l’école se doit d’éduquer, certes, mais le fait est qu’elle est très faible dans ce domaine pour se faire entendre. Ce que les enfants apprennent le plus en matière d’éducation à l’école, se situe en dehors des cours. Par contre, sans la volonté des parents, elle exerce un monopole de fait dans le domaine de l’instruction."

      Je suis globalement d’accord avec vous. Mais aujourd’hui même sur le plan de l’instruction, l’école est concurrencée (par internet notamment). Il suffit de lire les contributions sur ce forum pour comprendre que beaucoup pensent que le savoir est sur le net. Ce n’est pas complètement faux bien sûr, le problème est que la plupart ne sont pas outillés intellectuellement pour faire le tri. Le savoir, pluricentré, est à qui sait le débusquer. C’est malheureusement un rôle que l’école a du mal à assumer... Elle se contente trop souvent asséner le savoir.


  • Mowgli 11 février 2014 08:23

    Le citoyen tiptop m’a CONVAINCU ! Si bien convaincu que j’exige que désormais vous m’appeliez tous Loretta. C’est mon droit en tant qu’homme... euh... femme euh...


  • legrind legrind 11 février 2014 09:27

    Dans la série « plus c’est gros plus ça passe » : 

    1 ) la théorie du genre ( et les plans pour qu’elle soit expérimentée sur les enfants, ados dans les écoles françaises) a soudainement cessé d’existé en 2014 ! ce n’était qu’une rumeur, comme la rumeur d’Orléans.. 
    2) noyage de poisson : la renommer « égalité H/F » ( ou plus précisément Femme/Homme) qui est contre l’égalité ? Personne
    3) accuser tous les opposants à la théorie-qui n’existe pas d’être d’extrême-droite (un classique !) 
    + 4) culpabilisation : c’est pour prévenir le suicide des ados homos. Commencer l’apprentissage des enfants à l’école par de l’idéologie ( « papa porte une robe ») et de la déstructuration, je pense au contraire que ça va enrichir les psychiatres et provoquer plus de malheur généralisé.

  • lili 11 février 2014 15:00

    Ah si seulement l’état était aussi déterminé et « proactif » dans sa lutte contre les inégalités entre les ultras riches et les pauvres, entre ceux qui possèdent presque tout : propriétés, argent et pouvoir et ceux qui ne possèdent presque rien ! Avoir comme priorité l’égalité hommes/femmes dans notre pays quand des millions de gens vivent en dessous du seuil de pauvreté, doivent choisir entre manger à leur faim, se loger, se chauffer ou se soigner parce qu’un 1% de la population juge bon de confisquer la majeure partie des ressources de la collectivité, me semble totalement indécent. L’égalité pour tous devrait exiger, toute autre affaire cessante, de mettre fin immédiatement à la pauvreté. Dans les familles où l’on a du mal à remplir les assiettes à chaque repas, je peux vous assurer que la question de savoir si c’est monsieur ou madame qui va faire la vaisselle ou sortir les poubelles est très très très secondaire.

    Comme toujours, les gouvernements excellent à détourner l’attention des questions les plus vitales et les plus essentielles - comme le pillage et la destruction galopante des ressources naturelles ou l’inconcevable misère de tant d’êtres humains à une époque où nous n’avons jamais produit autant de richesses - avec des débats aussi cruciaux que la quenelle de Dieudonné ou le mariage pour tous !

    Pendant ce temps, les vrais priorités des gouvernants restent les mêmes : enrichir les plus riches et appauvrir les masses. L’égalité pour tous est une formule vidée de son sens, un slogan pour endormir les consciences, un abominable mensonge.


  • hauteville 11 février 2014 16:21

    Beaucoup de gens parlent ici de la théorie du genre..et de l’enseignement dans les écoles...Mais pas un ne donne le texte des programmes officiels correspondants...Personne ne le donnera, car la théorie n’existe pas dans les programmes, chacun peut faire la sienne...mais elle ne sera pas enseignée !


    • tiptop 11 février 2014 16:58

      Effectivement. C’est à portée de clic. Il suffit de taper « socle commun et programmes Cycle 2 et 3 » ou ABCD de l’égalité.

      Mais ils ne le font pas... pas besoin de lire et d’exercer leur sens critique : leurs idées sont déjà arrêtées. Certains pensent que la vérité est ailleurs, sur des sites au contenu douteux. Je les plains.


  • viva 11 février 2014 18:36

    Pour ceux qui ne crois pas que la théorie existe et ce qu’il y a derrière


    • tiptop 12 février 2014 09:24

      C’est bien ce que je disais...

      Yann Carrière est un militant et un membre de « Homme culture et identité ». Vous vous attendiez à quel genre de discours de sa part ? D’autre part ce sont les textes qu’il faut lire (tout n’est pas d’ailleurs à jeter, c’est l’idéologie qui est derrière et le façonnage du concept fumeux de « théorie du genre » qui posent problème) et non pas cette vidéo tendancieuse et idiote qui tronque le discours. 

      Lisez et entendez les discours contradictoires pour vous faire une vraie opinion !


    • Mendosa Mendosa 12 février 2014 09:39

      « Reinformation tv » ??
      Site catholique de « réinformation » opposé au Nouvel Ordre Mondial et à la mondialisation.
      http://reinformation.tv/

      Le site reac catho créé en septembre dernier pour faire de la propagande anti-ABCD et dont les auteurs prennent bien soins de se camoufler pour que l’on ne sache pas qui est derrière ?
      On est sérieux là ?


    • Aldous Aldous 16 février 2014 22:37

      On y trouve de très bonnes vidéos, d’un niveau intellectuel qui devient rare ailleurs.


  • tiptop 13 février 2014 19:03

    Un éclairage interessant de Roland Pfefferkorn professeur de sociologie à l’université de Strasbourg

    L’expression polémique « théorie du genre » n’a jamais été utilisée par les sociologues ou les chercheures d’autres disciplines pour la bonne et simple raison qu’il n’existe pas une telle théorie unifiée. Le genre est d’abord une catégorie ou un concept qui permet de penser la mise en forme sociale d’un donné naturel, le sexe biologique. C’est aussi un champ d’études, l’ensemble des études portant sur les rapports entre les hommes et les femmes, qui a été caricaturé par ceux qui ont lancé les rumeurs récentes et qui œuvrent à la disqualification de telles recherches. Ce n’est ni une doctrine ni une idéologie, c’est un champ de travail qui interroge les représentations sociales liées aux différences de sexe.

    Cette campagne de dénonciation s’en prend avant tout à l’égalité, plus particulièrement à l’égalité entre hommes et femmes, mais aussi aux droits des minorités sexuelles[2]. L’objectif de ses promoteurs est de délégitimer des connaissances scientifiques, notamment celles produites par les sciences sociales, voire de remettre en cause les finalités de l’école, lieu par excellence, dans l’idéal, où les enseignants promeuvent l’égalité et le respect mutuel, où les enfants apprennent à respecter les différences (culturelle, sexuelle, religieuse) et à réfléchir sur les stéréotypes associés aux sexes biologiques.

    L’expression polémique a été forgée par le Vatican il y a 10 ans et elle est relayée par les évêchés de France et de Navarre. Le cardinal Ratzinger, le futur pape Benoît XVI, alors à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi[3], a adressé en août 2004 une Lettre aux 4000 évêques de la planète dans laquelle il critique vivement les approches distinguant sexe et genre [4]. Son épître s’attaque plus particulièrement aux féministes ayant « des visées égalitaires » à qui elle reproche « l’occultation de la différence ou de la dualité des sexes ». « Une telle anthropologie qui entend favoriser des visées égalitaires pour la femme en la libérant de tout déterminisme biologique, a inspiré en réalité des idéologies qui promeuvent la mise en cause de la famille, de sa nature bi-parentale, c’est-à-dire composée d’un père et d’une mère, ainsi que la mise sur le même plan de l’homosexualité et de l’hétérosexualité, soit un modèle nouveau de sexualité polymorphe » , écrit notamment le cardinal Ratzinger dans son message.


  • Francis, agnotologue JL 16 février 2014 14:09

    L’auteur écrit : ’’Les objectifs de l’ABCD de l’égalité s’inspirent bien évidemment des apports scientifiques des études de genre et non d’une de ces mythique « théorie » et encore moins du militantisme de genre.’’

    Je ne le lui fait pas dire. Parlons en de ces études !

    Voyons ce qu’en dit cet ouvrage :’’La génétique néolibérale  : les mythes de la psychologie évolutionniste", par Susan McKinnon professeur au département d’anthropologie de l’Université de Virginie :

    << La psychologie évolutionniste (ou évopsy) se veut être la science autoritaire de la « nature humaine ». Ses défenseurs (qui commencent à sévir en France depuis quelques années) ont réussi à construire une tour d’ivoire tout en gagnant une large audience et une influence notable sur les discours publics. Mais quelle réponse propose réellement la psychologie évolutionniste en ce qui concerne le langage, la sexualité ou les relations sociales ? « Aucune… » répond Susan McKinnon.

    << Rappelons que la psychologie évolutionniste est une branche de la psychologie culturelle qui pense l’être humain à partir de la théorie de l’évolution biologique darwinienne, supposant donc que le cerveau, tout comme le corps, est le produit d’une évolution. Elle a pour objectif de démontrer que l’être humain raisonne en fonction de « modules mentaux » innés, et qu’il existe une seule nature humaine universelle formatant les diverses cultures du monde. Or, le fait de considérer qu’il existe une nature humaine unique (et que la culture soit fabriquées par l’homme) est théoriquement suspicieux, notamment aux yeux des anthropologues (cf. les travaux de Marshall Sahlins, Eduardo Viveiros de Castro, Philippe Descola).

    << Susan McKinnon démontre que la psychologie évolutionniste est une « pseudo-science » qui transforme la génétique évolutionniste en un mythe sur les origines de l’homme ; plus grave, ce mythe est modelé par des valeurs néo-libérales et repose sur une compréhension ethnocentrique des concepts de genre, de relations sociales, de parenté. Un ouvrage indispensable pour lutter contre certaines idées pseudo-scientifiques qui n’ont aucun fondement anthropologique, mais qui arrivent néanmoins à produire leurs effets néfastes dans les appréhensions du monde et des autres qui sont les nôtres. >> (C’est là : http://www.lekti-ecriture.com/editeurs/la-genetique-neo-liberale-les.html&nbsp ; )

    Ps. L’essai cité que je recommande à tous ceux qui veulent s’instruire sur le sujet, fait 142 pages. La lecture est facile. La biographie est conséquente : 8 pages condensées. Ouvrage publié aux Éditions de l’éclat, col. Terra incognita, 13€


    • Francis, agnotologue JL 16 février 2014 14:11

      Voici ce qu’on lit en Quatrième de couverture de l’ouvrage de Susan McKinnon cité c-dessus :

      « À l’heure où les idées politiques sur les »valeurs familiales" divisent l’opinion, les psychologues évolutionnistes affirment être les seuls à pouvoir donner une juste interprétation à ces valeurs.

      A une époque où les idées sur le sexe et le genre connaissent une évolution sans précédent et sont profondément contestées, les psychologues évolutionnistes racontent comment la différence entre les genres sexuels s’est fixée une fois pour toutes dans l’histoire de l’évolution humaine et génétique.

      Alors que les principes en vertu desquels les êtres humains souhaitent organiser la société nous sont devenus accessibles, la psychologie évolutionniste réduit les relations humaines à un réflexe d’auto-maximisation des gènes régi par la sélection naturelle.

      A l’heure où l’économie néolibérale anglo-saxonne assoit son empire, tout en étant profondément critiquée, les psychologues évolutionnistes nous servent une théorie de l’évolution offrant une explication naturelle aux valeurs néolibérales (notamment en ce qui concerne le clonage).

      Bref, au moment où l’urgence de comprendre toutes les nuances de la complexité et de la variété de la vie sociale se fait profondément ressentir, la psychologie évolutionniste témoigne, par les mythes et les fables morales qu’elle propage, d’une approche extrêmement réductrice.

      Comme le démontre brillamment Susan McKinnon, ce récit détruit non seulement toutes les preuves qui témoignent de la créativité humaine et de la diversité culturelle dans le monde, nais il restreint considérablement notre champ d’investigation. ’’


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