samedi 28 janvier 2017 - par ddacoudre

La Valeur travail candidate à la présidentielle

Le travail fait l'objet de nombreuses acceptions et d'ambigüités qui servent les intérêts politiques de ceux qui les entretiennent, entre sa définition générique, ses acceptions sociologiques où le capitaliste considère qu'il travaille au même titre qu'un salarié depuis l'abolition factice de la lutte des classes et conventionnelles, le mur a travaillé.

L'humain "biologiquement" « fainéant ».

L'homme a toujours cherché à se soustraire au travail qui demande une consommation d'énergie à alimenter pour réaliser les activités auxquelles il se livre. Au cours de la sédentarisation pour s'assurer ses productions qui lui sont nécessaires l'homme à extrait du sol ses besoins par l'effort auquel il s'est contraint par utilité, sans renoncer à rechercher dans le même temps les moyens de s'y soustraire ou de ce le faciliter. C'est plus facile à dire aujourd'hui que nous savons que la Nature ou Dieu (pas celui des écritures) a mis comme socle de son évolution la recherche de l'adaptation nécessitant le moins de consommation d'énergie possible.

Une lente évolution où le faible est corvéable.

Nous avons donc eu l'économie de pillage, dont les restes fragmentaires de nos jours sont le vol. Ensuite, le travail distribué en classe sociale bien ou mal né, où les pilleurs en stabilisant des territoires se sont installés en notables dirigeants des populations corvéables. Dans les mêmes temps se structurèrent diverses formes d'esclavages, de servitudes astreintes au travail pendant que les sociétés qui apparaissaient se structuraient en classes sociales où ceux qui disposaient d'une source de revenus (des biens ou charges) acquise par leurs ascendants les dirigeaient. Ceux là ne travaillaient pas ou du moins ne considéraient pas leurs activités de gestion, d'administration ou autres comme du travail. Dans la classe laborieuse se développa tous les petits métiers qui pouvaient s'inscrire dans le développement économique des sociétés au fil des croyances, des découvertes, des conquêtes et de la "popularisation" de l'instruction. Cela nous donnera la bourgeoisie qui réclama le libéralisme économique, sans souci pour ceux qui ne disposaient que de leurs bras pour travailler que l'on appellera les prolétaires. La loi de 1804 leur reconnait le droit à un salaire et cela deviendra le salariat, régime sous lequel nous vivons toujours aujourd'hui. Ce salariat s'émancipera par des révoltes réclamant de justes revenus et réductions du temps de travail. Notre quotidien, notre travail s'inscrit dans cette histoire millénaire qui n'est pas aussi linéaire que ce que je l'écris.

Une lente maturation idéologique.

Deux événements essentiels vont murir et apparaitre durant ces temps. Le droit à la propriété privée toujours en vigueur (déclaration des droits de l'homme) et le droit de tout travailleur de disposer du fruit de son travail, la lutte contre l'exploitation de l'homme par l'homme toujours d'actualité. Le communisme révolutionnaire dont nous connaissons l'histoire de son échec est apparue trop tôt dans un monde salarial majoritairement inculte, car seuls les notables avaient accès à l'éducation qui concernera le peuple qu'à partir de 1882. Le socialisme réformiste conduit par le PS vient d'abdiquer aujourd'hui dans l'apothéose conduite par le quinquennat Hollande, avec une frange, représentée par Mélenchon, Hamon qui essaye de le faire renaître de ces cendres. Durant tous ces temps nous voyons les possédants cherchant à asservir les autres au travail par la force ou l'idéologie pour se soustraire eux-mêmes à l'effort et aux contraintes que sa nécessité exige. Durant tous ces temps ce sont ces mêmes hommes qui ont fait l'éloge des vertus du travail, en faisant mêmes avec les bagnes une souffrance méritoire. Ce sont ces hommes instruits qui considèrent l'augmentation de salaire ou la réduction du temps de travail comme une incitation à la paresse et la libération de la femme comme indécent. Ce sont ces hommes qui ont toujours considéré l'émancipation des salariés comme une entrave à leur pouvoir entrepreneurial et réclament aujourd'hui abrogation du code du travail dont ils sont, par le fait du prince, les principaux responsables, pour libérer les énergies qu'ils racontent.

Deux paragraphes pour résumer des millénaires c'est un peu court, mais ils pèsent sur notre culture du travail. De plus, nous l'avons entendu la valeur travail s'invitent dans le débat politique. L'une idéologique, travaillé plus parce que c'est le travail qui crée la richesse, l'autre plus pragmatique travaillé en fonction de la nécessité d'un bien-être de l'humanité. L'une faisant appel à l'égoïsme obscurantiste, l'autre à l'égoïsme solidaire.

La réalité historique est moins évidente.

C'est la recherche permanent de produire avec le minimum d'effort qui a été la clé de notre évolution. En quelque sorte notre « fainéantise » a assurée notre essor. Chacun peut comprendre que si la valeur travail était une base biologique innée et non un moyen disponible, toutes les sociétés s'y seraient adonnées et n'auraient pas recherché à s'y soustraire en se faisant remplacer par les animaux puis des machines. Avoir ce principe en tête comme base de réflexion est essentiel d'autant que nous l'appliquons journellement sans le savoir, y compris dans le capitalisme. Quand pour produire il devient couteux de traiter ses déchets, par économie les sociétés les jettent, tout comme les individus, c'est pour cela que des régions entières en Afrique ou ailleurs sont couvertes de détritus de toutes sortes et que nous avons pollué le monde, c'est l'aspect moins sympathique. Si l'homme ne se contraint pas à comprendre ses actions et leurs conséquences il se laissera porter par la recherche du moindre effort ou cout sans réflexion. Partant de là, nous pouvons facilement comprendre que la loi du marché qui exclut la raison et la critique est la plus grande stupidité du XX siècle. Elle s'est étendue au monde parce qu'elle offre la facilité à ceux qui peuvent disposer du moyen d'avoir de la monnaie d'obtenir sans effort ce qu'ils désirent et d'imposer aux autres le pouvoir qu'ils en retirent.

Ce n'est pas par hasard que le jeu soit devenu un moyen de gagner un gros lot pour se soustraire au travail. Des patrons travaillent, mais quand ils disposent de moyens financiers ils se font remplacer et vont se dorer au soleil (la « jet set »).

Réduire le temps de travail une bénédiction.

Je ne veux pas ici compliquer le raisonnement en abordant l'épanouissement que les hommes ont pu retirer de leur activité contrainte une fois accepté par conditionnement social la nécessité du travail et ce qu'il permet d'obtenir, car cela ne remet pas en cause la recherche de son exercice par la facilité d'y parvenir. C'est sa pénibilité qui distinguera ceux qui soutiennent y prendre du plaisir et ceux qui le vivent comme un joug nécessaire. Entre un professeur de lettre et un brouetteur il n'y a pas photo.

Ainsi, la recherche de la réduction du temps de travail et celle de son effort fut une bénédiction pour notre société, abstraction faite des dérives auxquelles cela a conduit, soit l'exploitation de l'homme par l'homme, soit celles de la pollution par ignorance ou en connaissance de cause.

Un écueil, la fragilité de la société technologique.

Aujourd'hui la dynamique se poursuit en ce sens avec un écueil essentiel, c'est que l'homme en se faisant remplacer au travail pour des tâches complexes devient de plus en plus un simple exécutant et fragilise d'autant plus sa propre existence, car les compétences et savoirs nécessaires ne sont détenus que par quelques individus. Dans un garage plus personne ne diagnostique un véhicule sans l'usage d'une valise pour ce faire, dont il ignore le fonctionnement, car le lui apprendre renchérirait les coûts. Dans tous les domaines nous retrouvons ce rapport.

Si Mélenchon ou Hamon soutiennent avec raison que la mise en place de nouvelles technologies et d'économie d'énergie généreront plus d'emplois. Pourtant, ils seront touchés à leur tour par la recherche de la réduction des efforts qu'ils engendrent, ce qui réduira inévitablement au fil du temps le nombre d'emplois générés. C'est une solution de court et moyen terme face à un processus irréductible.

Il n'y aura jamais de plein emploi.

Il ne faut pas imaginer pouvoir retrouver un plein emploi pour disposer d'un revenu d'échange. Ce n'est pas en ces termes que nous devons analyser la nécessité de produire des biens et services, mais par l'utilité qu'ils apportent à l'espèce humaine par ce que l'on peut comprendre, apprendre et réaliser, même dans nôtre intérêt égoïste.

Nous ne trouverons jamais le plein emploi, il n'existait pas hier et il n'existera pas plus aujourd'hui que demain. A aucune époque tous les hommes ont travaillé sans exception, l'organisation des sociétés sur la base de la famille, fait que certain d'entre eux subvient aux besoins du groupe familial (cela se mesure par le rapport actif non actif). Dans la période du plein emploi en 1970 sur 51 millions de français 21 millions étaient actifs, donc 30 millions n'avaient pas d'activités. En 2016 sur 67 millions 27 sont actifs donc 40 sans activités. L'on peut comme nous le faisons ne pas vouloir tenir compte de cela et discourir dans une espèce de nébuleuse parce que personne n'en maitrise les contours.

Une réflexion quasi impossible.

 La particularité contemporaine est l'individualisme qui concourt à ce que chacun dispose d'une autonomie économique et pour ce faire, hormis le loto, il n'y a que le travail. Ce dernier en sa forme productiviste basé sur la croissance ne peut y satisfaire indéfiniment, puisque la vie humaine ne va pas s'arrêter avec l'organisation capitaliste du travail. Or nous ne sommes pas en capacité de la penser au-delà, en dehors de poursuivre dans la dynamique de ce que nous entreprenons. Le débats autour de la décroissance est l'exemple type de la question d'avenir qui fait peur, à laquelle s'oppose celle stupide type face à toutes innovations : combien ça coute, signifiant par là la place de la comptabilisation monétariste de l'existence comme guide de la pensée. C'est catastrophique, car nous ne pouvons pas prendre la mesure de tout ce que cela nous interdit, surtout quand des faux culs nous proposent de libérer les énergies pour des profits. Nous avons donc entendu dans le débat politique les tenants de la valeur travail mythique et moralisatrice avoir peur de toutes innovations qui s'adaptent à l'évolution du travail comme activité fluctuante à mesure que croissent nos savoirs et savoir faire qui mettent en cause nos erreurs passées apparues.

Adapter le revenu universel.

Le revenu universel qui s'invite au débat représente l'accessibilité à une ressource de ceux que l'existence a écartés d'un emploi, car elle n'a pas besoin de celui-ci, mais eux ont besoin de vivre, à moins d'ajuster les populations à la comptabilisation du monde et d'ouvrir les fours crématoires pour bruler les gens en trop. Il met en conformité la déclaration des droits de l'homme avec les actes politiques. Seuls les réactionnaires de tout bord peuvent en avoir peur et croire que cela incitera à la paresse, comme ils le pensaient des congés payés de la réduction du temps de travail.

L'humain peut-il se dispenser d'une activité. Certainement pas, sans rebondir sur l'économie capitaliste notre existence dépend des savoirs accumulés qui devenus exponentiels doivent être élargis à toute la population, du moins au plus grand nombre bien au-delà de ce que la scolarité actuelle nous permet.

Tous les jours, nous pouvons faire le constat de la fracture intellectuelle qui s'est élargie dans le monde entre ceux qui vont à Harvard et ceux qui n'ont toujours pas accès à l'école. Entre ceux qui prônent l'économie des Savoirs cumulés par des siècles et ceux qui continuent de croire qu'il est contenu dans quelques livres Divins. Apprendre tout au long de l'existence comme l'on travaille et recevoir une rémunération ne laisserai personne sans ressource sur le côté et ferait de tout citoyen un innovateur potentiel, car les savoirs ne s'ajoutent pas, mais se multiplient. C'est un pas que sociologiquement et psychologiquement nous ne pouvons pas franchir tant nous sommes bloqués par nos archaïsmes, comme la valeur travail qui ne vaut pas un kopeck face à tous les découvreurs qui ont fait avancer notre monde depuis l'antiquité même en se trompant ou en laissant leurs découvertes aux mains des puissants d'hier ou capitalistes cupides d'aujourd'hui qui les en ont dépossédé.

La relation de l'homme au travail a changé seul 30% des actifs produisent, les autres s'activent dans des services auxquels se substitueront les robots.

Devrons-nous attendre l'état de crise pour nous interroger sur notre avenir ou devons-nous dès à présent nourrir les cerveaux humains de savoirs pour qu'il en émerge. Le revenu universel versé contre un enseignement universitaire serait un pied mis à l'étrier.

 



32 réactions


  • alinea alinea 28 janvier 2017 18:00

    J’ai vu ça ce matin, ça m’a fait du bien !!

    http://www.les-crises.fr/eloge-de-l-oisivete-avec-dominique-rongvaux/


    • ddacoudre ddacoudre 29 janvier 2017 00:40

      @alinea
      bonjour merci pour le lien. bien entendu je connaissais l’éloge de l’oisiveté, comme le droit à la paraisse.
      cordialement.


    • gogoRat gogoRat 29 janvier 2017 12:31

      « Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort , qu’ils ont raison » Coluche

      ...

      Tous les bienpensants n’ont que ce mot à la bouche : religieux, communistes, patrons et cheffaillons 
      usent et abusent de cette fourberie verbale :
      le vocable ’travail’, inventé pour sa polysémie à géométrie variable, amalgamant n’importe quoi, une chose et son contraire ( L’argent ’travaille’ ! Le proxénète autant que ses subordonnées ’travaillent’ ...) !

       

       Les choses seraient bien plus claires si nos beaux parleurs avaient appris à appeler un chat ’un chat’ !

       

       Chaque usage du mot travail devrait être reformulé en le remplaçant par l’un ou l’autre de ces deux mots (ou un panachage des deux) :
       - corvée
       - otium


    • gogoRat gogoRat 29 janvier 2017 12:42

      @alinea

      Une traduction collaborative ( partage d’otium) , complète, plutôt mot à mot (pour mieux coller à la pensée du logicien) et gratuite : sous ce lien !


    • ddacoudre ddacoudre 29 janvier 2017 12:56

      @gogoRat

      le travail est a prendre dans son sens historique, tâches que l’on fait réaliser par d’autres pour son seul bénéfice. il n’est pas interdit de faire évoluer cette notion, si ce n’est pas pour abuser ceux qui y étaient contraint en leur faisant croire qu’ils sont les égaux de ceux qui s’accaparent leur travail.
      cordialement.ddacoudre.over-blog.com


    • alinea alinea 29 janvier 2017 15:08

      @gogoRat
      Ah merci !!! je suis très contente, je l’ai rangé en lieu sûr et j’y retourne...


  • njama njama 28 janvier 2017 18:26

    Au départ, sauf erreur de ma part, la notion de « valeur travail » fait partie des concepts en économie, concept théorique formalisé par Adam Smith, développé par Ricardo dont s’est inspiré Marx, d’où découlent l’étude des coûts, des valeurs ajoutées ... pour déterminer « la valeur du travail », sa rémunération, c’est à dire les salaires.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Valeur-travail_(%C3%A9conomie)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Valeur-travail_(%C3%A9conomie)

    Ce n’est pas du tout un concept social sur les vertus réelles ou supposées du travail, morales ou non, tel que nous le présentent les candidats socialistes à la présidentielle qui en dévoient le sens.


    • ddacoudre ddacoudre 29 janvier 2017 00:52

      @njama

      bonjour, la valeur travail concept économique est une chose, la valeur travail sociale dont parlent les hommes politique est issus de l’histoire judéo-chrétienne, avant que la notion de travail devienne une notion de mouvement qui consomme de l’énergie et l’élargir à toute activité humaine où il faut distinguer le travail et le non travail. dans ces débat tous les candidats parlent de la valeur morale du travail et non de la détermination économique de la valeur de celui-ci.
      cordialement.ddacoudre.over-blog.com


  • julius 1ER 28 janvier 2017 18:30

    Article intelligent et pertinent qui vient en collision au même moment, en temps réel avec celui.... d’un connard de première le sus- nommé Perceval chantre de l’esclavagisme à outrance !!!!


    je n’aime pas proférer des insultes à l’encontre d’individus, car l’insulte ne tient jamais lieu d’argument politique mais quand on voit des gens s’en prendre aux congés-payés comme signe d’une dégénérescence sociale je crois qu’à un moment il faut se lever et défendre d’autres valeurs que l’esclavagisme et l’absolutisme comme horizon unique !!!!!!!

    pour en revenir à l’article et sa thématique du travail il est clair que le travail asséné comme argument ultime est devenu une vraie « usine à gaz » quelle similitude entre le travail posté d’un ouvrier répétitif à l’extrème et celui d’un metteur en scène de theatre par exemple qui va nous dire que son travail est merveilleux et choisis du fait de la grande créativité qu’elle permet et le travail subis par un OS devenu (technicien par la magie des mots ) travail où l’aliénation n’est même plus à démontrer .... 
    il n’y aura qu’un abruti comme Perceval pour venir nous chanter les louanges du travail posté ( m’est avis que cet abruti n’a jamais vu les Temps modernes de Chaplin !!!

    mais ton article DD vient en résonance avec l’actu et pose les jalons du débat auquel on ne pourra échapper cad la robotisation à outrance que permet la technologie du 20 ie et 21 ie siècle et quelle place il faut accorder à l’homo-economicus et citoyen du 21 ie siècle et surtout quelle ressources lui accorder alors que les revenus liés au travail se font rares puisque la robotisation qui est du Capital fixe phagocyte le travail variable qui est le travail humain !!!

    c’est la question fondamentale qui se pose et on ne pourra pas échapper continuellement à ce débat comme le fait Valls en l’occurrence qui continue à parler du travail alors que des millions de personnes en sont privées, s’il fallait choisir un oiseau comme image de Valls ce serait l’autruche
    sans conteste !!! 

    • ddacoudre ddacoudre 29 janvier 2017 00:58

      @julius 1ER

      bonjour tu as saisi le fond de la problématique que nous refusons de regarder si une catastrophe ne vient pas nous y contraindre. c’est bien regrettable que nous ne puissions nourrir notre cerveau des savoirs utiles à l’analyse du monde dans lequel nous vivons.
      ddacoudre.over-blog.com
      https://www.youtube.com/watch?v=yUMGHeLoLbA
      cordialement.


    • philippe baron-abrioux 29 janvier 2017 11:15

      @julius 1ER

       Bonjour ,

       Perceval semble ,de temps en temps, sortir de son monde .

       l’ex- chevalier de la Table Ronde, après s’être ébroué, nous délivre une « adresse au peuple » , qui serait sa vision d’un futur qui abolirait une fois pour toutes un passé dont il a une profonde nostalgie et dans lequel , malgré sa quête du Graal , il refuse de se projeter .

       « un abruti comme Perceval » , comme vous y allez !

       il se réveille , peut être après quelque agape avec ses copains avec mal au crâne et ne reconnait plus son cadre de vie réel , le XXI ième siècle .

       pitié pour lui !

       posons lui des sangsues ,la saignée, le clystère peut être ?

       bonne fin de journée !

       P.B.A

       


  • Le désir et la certitude de soi atteinte dans la satisfaction du désir, sont conditionnés par l’objet. C’est être-pour-soi dans le travail s’extériorise lui-même et passe dans l’élément de la permanence.
     
    A l’opposé la branlette RU de Ben le lécheur de babouches est animalité de l’être-en-soi naturel, le cochon de la gogoche, dont la seule liberté est de choisir une nouvelle auge.


    • ddacoudre ddacoudre 29 janvier 2017 01:07

      @La Baudruche négrière patronale verdie

      c’est cela que racontaient les planteurs à leurs esclaves et ils ont changé d’auge par la force.
      cordialement.https://www.youtube.com/watch?v=yUMGHeLoLbA

      ddacoudre.over-blog.com.


    • ddacoudre ddacoudre 29 janvier 2017 01:46

      @Jade4230

      bonjour jade je suis allé lire ton article et je l’ai pulsé. mais j’avoue que je me suis bien marré en le lisant, encore plus quand j’ai lu le commentaire que tu m’as laissé. tu as le tord de préjuger ce que sont les autres quand tu ne les connais pas et que tu supposes ce qui t’arrange à partir d’un de leur article.
      dans le tien rien de nouveau tu reformules une interrogation qu’ont eu les hommes toute leur existence quand ils ont développé la conscience de soi et commencé à définir leur perception tout comme le monde qui les entoure avec le langage sur la base d’observation avant d’en théoriser ce qu’ils ne voyaient pas mais qu’il pouvaient comprendre.le monde que nous voyons n’est pas le monde objectif auquel nous n’avons pas accès même si nous pouvons le pré-sentir puisque nous vivons dedans. c’est un monde fait « d’informations » dans lequel nous ne serions nous même qu’une information qui traite celles qu’elle saisi et peut comprendre. le débat entre des informations ondulatoires ou corpusculaires n’est toujours pas clos. si la mécanique quantique ouvre de nouvelles perspectives pour la vivre il nous faudra changer d’état. pour l’instant le seul changement d’état qui nous atteint est la mort organique". s’il nous était possible d’accélérer un homme dans un cyclotron au bout nous n’aurions plus rien de visible et pourtant nous serions assuré qu’il est là pour l’y avoir mis. Avec la conscience est apparue la peur de la mort et le désir de vie éternelle, ça fait des siècles que toutes les cultures théorises autour de cela pour se rassurer. s’il existe un changement d’état il ne sera certainement pas semble à celui que nous dicte nos peurs et que nous définissons avec un pauvre langage.
      cordialement ddacoudre.over-blog.com.


    • @ddacoudre
       
      Oh la pensée bien convenue de bonbon bobo ... de la gogoche islamiste .... smiley
       
       
      « Tant que la production des états du sud de l’Union américaine était dirigée vers la satisfaction des besoins immédiats, le travail des nègres présentait un caractère modéré et patriarcal. »

      Marx Le Capital


    • ddacoudre ddacoudre 29 janvier 2017 10:01

      @Jade4230
       bonjour jade
       il ne faut pas se fâcher comme cela. ni penser que tu détient une quelconque vérité, car cela te rendra obscurantiste. je me suis marré,non pas parce que tu disais des bêtises, mais parce que tu avais entouré un phénomène devenu simple aujourd’hui, par tout un vocabulaire complexifié pour décrire des perceptions humaine qui se sont éclairés au fil du développement de notre compréhension de nous même et du monde, sans que nous puissions être assuré de détenir une quelconque vérité. notre méconnaissance st bien plus grande que celle dont nous disposons et il en sera toujours ainsi, sinon la nature ne nous aurait pas doté d’un cerveau malléable.
      aujourd’hui nous savons que nos sens sont imparfaits et nous trompent sur la réalité qui nous entoure. notre évolution prochaine doit mécaniquement intervenir d’ici 800 000 ans, mais ce n’est qu’une évaluation construite avec les erreurs que nous traitons cérébralement.
      nous connaissons la puissance de notre cerveau qui peut nous inviter dans des mondes « dit imaginaires » car les autres ne l’observent pas bien qu’ils ne soit pas plus imaginaire que celui que nous vivons et que nous concevons comme étant la réalité. jusqu’à présent je n’ai jamais rencontré d’arbre à billet de banques, ni de champs de voitures.. si l’égotisme peut être un excès d’égo, l’égo est une nécessité pour survivre, mais dans un monde sédentarisé en interrelation permanente il n’existe que par la définition de ce que nous sommes par les autres, car nous ne choisissons rien ni où nous naissons quel nom nous porterons et quelle culture nous adopterons (comme celle qui nous confronte en permanence).
      si ce que tu dis être ton charabia reste incompréhensible pour beaucoup, chez les amérindiens où autres tu aurais été un possible chamane et pour beaucoup de philosophe indiens à la recherche de l’éveil.
      cordialement bon dimanche.


    • ddacoudre ddacoudre 29 janvier 2017 10:12

      @La Baudruche négrière patronale verdie

      bonjour quelle faucheuse tendance d’évacuer toute contradiction par la remarque miraculeuse le bon bobo, s’en en est risible. l’économie de l’esclavage est contenu dans l’organisation capitaliste du travail, et Marx a fait l’analyse qu’il convenait à son temps. c ’est comme si je disais aujourd’hui que les européens en conquérant l’Amérique ont commis un crime contre l’humanité. ils se sont comportés suivant les usages en vigueur en leur temps et les ont justifié.
      enfin si l’islam te gène dénonce la déclaration des droits de l’homme où dit clairement que tu es raciste et que tu considères les islamistes comme des êtres inférieurs.
      cordialement.


  •  
    La déréliction de la substance éthique marxiste chez le porc gogocho :

     
    La possession nécessaire à la subsistance de la prostituée RU redevient captation naturelle dans la jungle des objets de Carrouf (retour du descendant du singe au bonobobo)
    Elles est mendicité abstraite sur fond de Contrat Capital (« Baffre et ferme ta gueule porc gogocho ! »).
    Toute division du travail implique médiation (le fermier et le maréchal-ferrand), puis Corporation et son éthique et spécialisation connaissant jouissive (sf pour les prébendiers gogocho de la Caste et les branleurs du pédagochisme gogocho qui jouissent dans l’arnaque du contribuable). Une connaissance technique de plus en plus pointue amenant éloignement dont la manière d’être s’appelle la culture de la civilisation technicienne. Aussi, pour la déculturation Naïade Vagino Bécassine voulue par Capital, avec la traite négrière du rappeur béat Ferrari, le RU entre dans la danse de la crétinisation généralisée.
     
    Mais cette culture du travail est SURTOUT la revitalisation éthique (la praxis marxiste, culture liée au métier, mode de vie individuel dans le collectif), l’honneur de l’ouvrier, du paysan (pas du bobo gogocho shiteux), substrat de sa vision politique, de la Corporation au (vrai) syndicat.
    Ainsi prostituée au RU baffre et n’a plus de légitimation politique, elle se branle dans l’auge de l’orgie et ferme sa gueule de bonobobo gogocho.
     
    « Arbeit macht frei » Hegel


    • ddacoudre ddacoudre 29 janvier 2017 13:02

      @La Baudruche négrière patronale verdie
       un peu lourd tout cela pour dire place au plus fort que les autres crèvent. j’avoue que comme choix civilisationnel l’on peut faire mieux que de rester dans nos archaïsmes innés que porte chaque enfant qui né
      cordialement


    • @ddacoudre
       
      Vous êtes un crétin comme tout gogocho (taulologie), vous ne comprenez rien, le travail ce n’est pas l’inégalité (sauf chez les bobo gogocho qui ont des esclaves migrants) ... votre niveau au maximum .... putasse médiatique ...
       
      Le communiste impose le droit au travail, la salope du Capital donne le RU ...
       
      C’est pour ça que je suis d’ED, pour m’éloigner un maximum des crétins.


    • l’épicurien snob de la gogoche : bobo Uleski et l’essence de l’homme marxiste ...
       
       
      « VOUS PENSEZ PAS QUE MES REJETONS VONT TORCHER LE CUL MERDEUX DES VIEUX SOUCHIENS !
      où faire plongeurs au Fouquet’s !
      où empiler des parpaings, où ramasser des poubelles !
      on fait venir des nègres par la traite capitaliste pour ces boulots indignes de gôôôchistes !
      et les colons sont bien moins exigeants que des souchiens chômeurs anciens titi rouges, ça me laisse du pognon pour mon bronze-fesses à Ibiza ! »

       
       
      http://www.agoravox.fr/commentaire4595417
       


  • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 29 janvier 2017 15:41

    « Bonjour ddacoudre,
    Quand je vois la différence d’accueil avec l’article de Perceval sur le même sujet, force m’est de constater que la gauche est majoritaire sur agoravox. Mais peu importe, je ferais quand même plusieurs remarques :

     »Dans les mêmes temps se structurèrent diverses formes d’esclavages, de servitudes astreintes au travail..« 
    Voilà un glissement sémantique qui juxtapose esclavage et travail dans la même phrase, laissant entendre que les deux mots sont interchangeables, c’est malhonnête.

     » la lutte contre l’exploitation de l’homme par l’homme toujours d’actualité.« 
    Vaste programme, comme aurait dit le général, et totalement irréalisable si on y réfléchit plus de dix secondes, car il y aura toujours un commerçant qui me vendra plus cher un produit, un artisan qui me changera inutilement un article, etc.

     »la loi du marché qui exclut la raison et la critique« 
    Cette loi n’exclut rien du tout, elle laisse les acteurs fixer les échanges, et c’est la seule possible en dehors d’une économie totalement dirigiste dans laquelle les prix seraient fixés par l’état, autrement dit un système dictatorial.

     »Entre un professeur de lettre et un brouetteur il n’y a pas photo.« 
    Les jardiniers du dimanche apprécieront, il doit bien y avoir une centaine de milliers de bricoleurs qui font chez eux avec enthousiasme des travaux »pénibles".

    Enfin d’une manière générale, il ne faut pas confondre le futur où peut-être les robots feront la plupart des travaux, mais ce n’est pas sûr, par exemple la pêche au chalut au large des côtes américaines a été interdite au profit des lignes traditionnelles, et le présent où les emplois humains sont encore indispensables et où les autres pays ne nous feront pas de cadeaux. Si nous optons pour le RU, cela revient à leur dire, nous nous retirons de la course, vous pouvez produire à notre place tout ce que vous voulez, mais donnez nous quelques euros, s’il vous plaît.


    • ddacoudre ddacoudre 29 janvier 2017 17:16

      @Gilles Mérivac

      bonjour gilles
      merci de ton commentaire.nous sommes dans une économie capitaliste construite sur notre histoire exploratrice du plus faible cela n’a pas changé. cette organisation n’est pas irréversible sinon nous n’aurions même pas à la définir elle s’appliquerait d’elle même de manière déterministe. la loi du marché n’existe pas c’est un moyen pour que les uns et les autres acceptent la loi du plus fort qui a été facteur d’esclavagisme et de servitudes. elle invite donc les gens à ne pas s’interroger est l’accepter comme un fait acquis. tout cela peu être dit en disant que notre organisation dépend de toutes les interactions qui apparaissent et entre en conflit pour survivre et se répartir la rareté produite. à ce jours je n’ai pas vu d’arbre à monnaie ni champs de voiture nous nous bâtons donc pour nous les répartir.si les hommes aimaient le travail ceux qui font des tâches ingrates ne les délaisserait pas au derniers arrivant qui n’a pas d’autre choix pour trouver sa place.
      cela n’a rien avoir avec le non travail qui est celui de tout hommes en dehors de l’organisation productrice,sinon nous finirons par dire que le vacanciers travaille puisqu’il est à l’origine d’une économie de tourisme.
      en ce qui concerne le future, faute de changer notre rapport au travail il se poursuivra dans la dynamique en vigueur qui n’est pas celle de rechercher du travail, mais de s’y soustraire car c’est biologiquement encré en nous et n’a rien avoir avec la fainéantise, mais est un processus d’évolution qui c’est accéléré.notre société n’a pas besoin du travail de tout le monde produire pour avoir de la monnaie a été source d’une pollution sans précédant, je ne fais aucun procès ils ne pouvaient le savoir tout au long du développement industriel aujourd’hui ce n’est plus le cas et il devient inadmissible que pour maintenir des emplois ou des production qui rémunère des investissements nous continuions à polluer la planète. si nous n’avons pas besoin du travail de tous eux ont besoin de vivre il faut donc trouver un moyen de les rémunérer en même temps qu’ils apportent leurs concours au développement de la société est ce dont a besoin la société est d’hommes disposants des savoirs d’aujourd’hui pour inventer ceux de demain. le RU serait le moyen d’y parvenir. en rémunérant les hommes pour s’instruire au long de leur existence.
      http://ddacoudre.over-blog.com/55c7d999-e91f.html
      https://www.youtube.com/watch?v=yUMGHeLoLbA
      cordialement.


    • ddacoudre ddacoudre 29 janvier 2017 17:17

      @ddacoudre
      erratum « exploitatrice » en lieu et place d’exploratrice.


  • hervepasgrave hervepasgrave 30 janvier 2017 07:25

    Bonjour,
    Le travail n’a de sens réaliste que dans le fait qu’il faut mettre la main à la pâte,car nous ne pouvons tout simplement pas vivre d’amour et d’eau fraiche.Le seul et unique inconvénient majeur réside dans sa répartition et sa valeur.Alors ! la solution la plus raisonnable ne peux-être que de rendre tout travail égal à un autre.Il faut supprimer toute « valeur marchande du travail ». C’est déjà remettre les pendules a l’heure.Éliminer l’accaparation des meilleurs places et d’en profiter pour acquérir du pouvoir . Le travail devenant utilitaire.Et puis il faut dans le même temps que nous ayons tous des tâches communes a tout de rôle , sans aucunes distinctions.Ce ne serait que pour entretenir/embellir notre environnement Tenir une pelle et un balais,un râteau est certainement le meilleur moyen ,car là ,il n’y a aucune discrimination ,de sous compétence.Nous sommes sur ce point armé du même potentiel.
    Je rêve,c’est impossible ,bien sur que non ! D’ailleurs comment pouvoir contredire ce fait ? Nous entendons partout que le rêve est porteur.Des arts en passant par la philosophie et toutes les activités humaines,mais là cela serait utopiste ? Alors est-ce un poil dans la main ou surtout vouloir préserver ces petits avantages ? Refaire le monde ,pour qu’il soit plus juste,mais surtout en ne changeant rien !

    Nous sommes pas sorti de ce sujet « le travail » il crée tous les antagonismes les plus abjects en diluant des subtilités vicieuses. Travail et fainéantise ! bon et mauvais .
    Concernant le plein emploi voila bien aussi un chantage odieusement mensonger car ,si nous travaillons pour l’intérêt de tous ,il y a du boulot pour tout le monde.Tout cela n’est que du spectacle et une pollution des esprits.Des analyses qui renforce sous des aspects contradictoires rassurants les choses établies ! cestpasgrave


    • ddacoudre ddacoudre 31 janvier 2017 00:20

      @hervepasgrave
      bonjour

      merci de ton commentaire mais la répartition des tache est un peu plus compliqué que ce que tu le présentes car il est des compétences qui ne sont pas interchangeables
      cordialement.


    • hervepasgrave hervepasgrave 31 janvier 2017 13:51

      @ddacoudre
      Bonjour,
      Chercher la petite bête,c’est cela la politique.Ce n’est certainement pas de cela qu’il s’agit et quand bien même la solution est toute trouvée.Diminuer le temps d’activité purement spécialisée (1) et compléter par des taches communautaires .Cherchez l’erreur ? Je rigole il faut faire le distinguo entre réellement utile/progrès et conservatisme pur et dur du chacun à sa place ,hum pas très moderne et révolutionnaire (dans le sens avancée) comme défense.cestpasgrave !

      (1) donnerait du travail ,du partage de travail ,et en plus cela permettrai les corrections/l’auto-corrections des aléas et des erreurs possibles,for example.


  • Luniterre Luniterre 3 février 2017 15:24


    Bonjour,

    Je prends le temps de lire votre long article, sur ce sujet qui est aussi le mien, en ce moment, et assez dans l’air du temps, par la force des choses...

    J’y vois pas mal de philo, plutôt sympa, dans l’ensemble, mais pas beaucoup de réflexion économique, ce que certains autres lecteurs semblent aussi avoir remarqué, du reste.
    Ce qui m’intrigue le plus, c’est que la notion de partage du travail n’y est pas réellement abordée, voire pas du tout...

    Vous affirmez :

    « Il n’y aura jamais de plein emploi.

    Il ne faut pas imaginer pouvoir retrouver un plein emploi pour disposer d’un revenu d’échange. »

    « plein emploi » ou « emploi à temps plein ».... Ce n’est pas forcément la même chose :
    Si tout le monde arrive à vivre de son travail, on peut parler de « plein emploi », quelle que soit la durée travaillée par chacun...

    C’est le principe même du partage du travail.

    A partir du moment où la somme globale de tous les temps de travail individuels permet de produire suffisamment pour tout le monde et de répondre aux besoins en matière de services, où est le problème ?

    Le problème, c’est le capitalisme !!

    C’est pourquoi la durée moyenne du travail ne peut être fixée arbitrairement, à 39, 35, 32 heures...
    Elle doit être simplement évaluée en fonction des besoins collectifs essentiels. (Elle sera, dans ce cas, probablement autour de 30 heures... voire moins !)

    Le problème des prétendus « socialistes » actuels (Hamon et Mélenchon inclus ) c’est précisément qu’ils ne veulent pas tenir compte de la notion de valeur-travail, en tant que définition économique, et non pseudo« philosophique »...

    La droite et le patronat « philosophent » aussi là dessus, mais dans les entreprises, ils l’utilisent bien à leur profit, cette notion économique !

    Alors que rien n’empêche de l’utiliser, précisément, et en utilisant ainsi autrement mais de façon réaliste, la loi de la valeur, pour partager le travail, en proportion des besoins réels et essentiels, et sans profit capitaliste...

    Cela s’appelle le socialisme, le vrai...

    Celui du XXIème siècle, qui peut enfin tirer la leçon des échecs précédents...

    Encore faut-il le vouloir.

    Bien à vous,

    Luniterre

    ***************

    Pour un débat sur le sujet :

    « Gauche » de l’arnaque ou Gauche Prolétarienne… Extraits du débat sur AGORAVOX

    **************************************


    • ddacoudre ddacoudre 4 février 2017 13:06

      @Luniterre

      bonjour que tu défende la notion travail capitaliste ne me gène pas c’est une réalité dont il faut tenir compte car elle règle notre existence, mais elle est aussi idéologique que l’est le capitalisme.
      la détermination d’une valeur d’échange n’a rien de réel elle est suggestive et lié à la rareté ce qui l’éloigne d’autant de la valeur travail initiale qui n’est que du travail humain pour se facilité l’existence et de s’y faire remplacer si possible. cela n’est pas de la philosophie mais une réalité bien concrète depuis la fin des âges. aujourd’hui nous vivons toujours sur la découverte de la roue par les babyloniens et il ne vient à l’esprit à personne de se passer de roue pour avoir plus de travail . par contre nous nous instruisons en permanence pour disposer d’une créativité, non pour nous faire travailler un peu plus mais pour nous facilité les tâches.
      http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Le-capitalometre-8441227.html
      http://ddacoudre.over-blog.com/2015/02/pour-creer-des-emplois-il-faut-en-suprimer.html
      cordialement.


    • hervepasgrave hervepasgrave 5 février 2017 14:20

      @Luniterre
      Bonjour, j’aime bien le raisonnement du commentaire ,mais tu aurais du pour bien faire comprendre ce que tu disais ceci. Aujourd’hui et depuis longtemps ,on nous parle toujours de croissance .Et là c’est bien le piège fatal.Croissance de qui et de quoi ? ce n’est qu’une arnaque capitaliste.Nous faire croire qu’il faudrait de la croissance pour que tout le monde en profite ? Alors qu’il faut produire pour vivre tout simplement.Nul besoin de croissance quand on respecte cela,car le reste est superflu ,du gâchis, de l’excédant. A la rigueur il faut refiler cela a ceux qui sont en manque et basta tout le monde est content.Et peux être régulé pour éviter les abus toujours et éternellement possible.bonne fin de week-end.


    • Xenozoid 5 février 2017 14:35

      @hervepasgrave


      oui,mais a mon avis il va te dire 

      sans ex croissance pas de duralex

    • Luniterre Luniterre 7 février 2017 11:29

      @ddacoudre

      Je ne vois pas où tu as pu comprendre que je défends une « notion travail capitaliste »...

      Le partage du travail mettant en équilibre les besoins sociaux réels et les forces productives, cela implique, à l’évidence, la fin du capitalisme... !

      La notion de « valeur d’échange » ne disparait donc pas pour autant, en un sens, dans cette phase...

      Mais c’est précisément la valeur-travail qui devient la base de comptabilité de cet équilibre.

      C’est un des principes économiques de transition qui sont clairement expliqués dans la « Critique du programme de Gotha », de Karl Marx, et qui n’a toujours pas été réellement expérimenté...

      C’est pourtant un principe d’équilibre économique élémentaire.

      Sa bonne réalisation nécessite néanmoins des moyens de comptabilité qui n’étaient pas suffisamment développés lors des précédentes tentatives de construction du socialisme.

      Aujourd’hui, avec l’informatique et les moyens de communication moderne, c’est chose faite, et le problème est seulement celui de la volonté politique...

      Luniterre

      « Gauche » de l’arnaque ou Gauche prolétarienne ? La question de volonté politique… !
      *******************************

      PS : La question du rapport entre valeur-travail et valeur d’échange ne peut pas être résumée dans un post,mais il est clair qu’elle est très différente entre les deux modes de production, capitalisme et socialisme, même dans la phase de transition.

      *********************************


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