vendredi 22 juin 2012 - par rosemar

Le baccalauréat : à l’épreuve du temps ?

En ce moment, se déroulent les épreuves écrites du baccalauréat : philosophie, histoire-géographie, français, sciences etc. Il est surprenant de voir l’attitude de certains élèves lors de ces examens.

Souvent les candidats disposent de 4 heures de temps pour finaliser leur devoir, 4 heures leur sont accordées et sont donc nécessaires. Ainsi pour l’épreuve anticipée de français les élèves doivent lire, analyser un corpus, c’est-à-dire un ensemble de 4 à 5 textes sur lesquels des questions leur sont proposées puis ils doivent rédiger, au choix un commentaire de texte, une dissertation sur un sujet littéraire ou un sujet d’invention. Ce travail demande du temps, de la réflexion. Il est donc étonnant de voir parfois des élèves finir leur composition au bout de 2 heures, 2heures et demie ou 3 heures seulement !

Il semble que la préoccupation principale de ces élèves soit d’avoir fini le plus tôt la corvée de l’écrit. Vous avez beau leur dire : "il vous reste encore du temps, profitez en ". Non, ils ont terminé, expédié le travail à faire et ils n’ont qu’une hâte : sortir au plus tôt de la salle et aller vaquer à d’autres occupations….

Cela ne concerne pas la majorité des élèves, bien sûr, mais dans certaines salles d’examens on peut constater cette attitude pour environ un tiers des élèves voire plus…

Que penser d’un tel comportement ? Les élèves semblent ne pas avoir la capacité de se concentrer pendant plus de 2 heures, ils pensent peut-être aussi que ce n’est pas la peine d’y passer trop de temps, de toute façon, ils n’ont pas l’habitude de le faire, ils sont sollicités par les multiples activités qu’offre le monde moderne, il leur faut profiter d’un autre temps de loisir…

Peut-être aussi perçoivent-ils la dévalorisation d’un diplôme qu’ils vont acquérir trop facilement ? Peut-être l’enjeu est-il trop peu important ? Peut-être ne voient-ils pas eux-mêmes l’intérêt d’obtenir une bonne note : ils espèrent une note moyenne sans fournir beaucoup d’efforts. Leur a-t-on d’ailleurs inculqué la notion de l’effort ?? Beaucoup d’adolescents disposent maintenant de toutes sortes de loisirs, d’objets de consommation : portable, écouteurs, MP3 etc. Tout leur est offert… Pourquoi se fatiguer ? Quel intérêt ?

Ce comportement peut paraître inquiétant, quand il concerne des adolescents qui ont la capacité, les moyens de réfléchir mais qui refusent même lors d’un examen comme le baccalauréat de profiter du temps de réflexion qui leur est accordé.

Le temps d’un examen correspond forcément à une durée déterminée pour bien accomplir et réaliser le travail demandé…

Ces élèves perdent une chance et se dévalorisent eux-mêmes… La réflexion ne leur semble, sans doute, pas indispensable pour un examen qui est, pourtant, un examen de fin de lycée et qui doit leur ouvrir l’accès à d’autres études… Comment ne pas s’en inquiéter ?



21 réactions


  • diverna diverna 22 juin 2012 10:24

    Juste une idée : vous êtes vous demandé si on a habitué les élèves à plus de 2 - 3 heures de composition ? Au lycée cela demade une organisation des enseignants... A part un BAC blanc (qui semble être la règle mais qui arrive tardivement et une seule fois....) je pense que ces élèves n’ont pas été entrainés à une telle « distance » .


    • rosemar rosemar 22 juin 2012 10:27

      Bonjour diverna 

      En fait le lycée organise en français maintenant 2 bacs blancs dans l’année :c’est l’occasion pour les élèves de s’entraîner à des épreuves de 4 heures ...

    • jef88 jef88 22 juin 2012 11:58

      2 sceances d’entrainement !
      N’est ce pas un peu ... peu ?


    • rosemar rosemar 22 juin 2012 12:07

      Il en faudrait combien jeff ,à votre avis pour que les élèves prennent conscience que l’épreuve dure 4 heures ??


    • jef88 jef88 22 juin 2012 13:55

      A mon gout ? de 6 à 10 ................

      il ne suffit pas de savoir que cela dure 4h
      Il faut savoir comment utiliser le temps


    • rosemar rosemar 22 juin 2012 14:22

      à jeff

      il faut d’abord comprendre qu’il faut utiliser le temps jusqu’au bout ...et on le dit sans arrêt aux élèves ,il faut aussi ne pas avoir envie d’en finir le plus vite possible et aimer le travail bien fait !
      Combien de devoirs ressemblent à des brouillons !
      Combien d’élèves ne font même pas de brouillon et pourtant on leur en montre ,sans cesse ,l’importance...

    • noodles 22 juin 2012 18:23

      Bonjour !

      ouf ! les épreuves écrites sont terminées. Coïncidence sans doute, mais cette image-ci de la salle de composition évoque pour moi graphiquement un échiquier ...psychologiquement aussi, on joue une sacrée partie.

      Mais je dramatise et les candidats ne semblent pas prendre cela autant au sérieux, selon vos observations.

      Au fond les mentalités ont-elles autant changé ? J’en doute. Peut-être y a t-il plus d’outrance chez les « jemenfoutistes » ? mais, de tous temps on en a connu.

      Risquer de diminuer ses chances de succès en rendant sa copie trop tôt relève de l’inconscience, pour le moins et à mon avis c’est un manque de respect mais je le répète, il y a toujours eu des jeunes gens de cette sorte.

      Respect. Quand au seuil de la vraie vie, vous n’avez pas conscience de tous les efforts qu’il y a eu, « derrière vous », pour vous amener jusque là. Efforts de vos professeurs et vos parents, de la nation également.

      D’aucuns ont dénigré, dénigrent et dénigreront le « pont-aux-ânes » mais reconnaissons que, depuis Napoléon, on n’a pas trouvé mieux. Ca vous classe qu’on le veuille ou non.

      Je me souviens, quand j’ai reçu le papier, de sa banalité, une fois acquis. Ce n’était que ça ? et, avec les yeux qui piquent un peu de l’émotion ressentie devant les listes d’admission, mon esprit fait ressurgir les voix tremblantes des copains recalés et ma compassion pour eux...Dur de frimer dans ces moments-làEt c’est ça au fond : « on déconne, on déconne » car « on n’est pas très sérieux quand on a dix sept ans » (Rimbaud ) et le retour aux réalités est très dur. C’est la prépa qu’on rate, l’IUT où on n’ira pas...et un tas de projets (y compris de loisirs) qui tombent à l’eau...

      Très peu après mon bac, tombé de force dans l’armée, j’entendais bien malgré moi l’explication qu’on me donnait pour être de corvée (chiottes, abords, pluches, garde... hihi !) : « Il en faut ! Ben oui, faut qu’on en baise ». 20% de victimes au bac ( de baisés comme ils disent) La vie civile n’est guère plus tendre ! Dure est la loi, mais c’est la loi !

       


    • rosemar rosemar 22 juin 2012 20:32

      Bonsoir noodles 

      vous semblez dire que les mentalités n’ont pas évolué :je pense que le monde a changé ,que les adolescents sont dorénavant sollicités par de multiples loisirs et ont aussi plus de difficultés à se concentrer ...Faire un brouillon ?cela devient pour certains inutile et trop long..

      très bonne soirée à tous

  • brieli67 22 juin 2012 15:00

    avec un 8 pointé moins une bonne note à l’écrit de philo ou de français !!

    Faudrait demander au lorrain Zen ( et autres pratiquants de ces disciplines/ la grille de correction au bacc

    En allemand , première langue, c’était un oral dans ma série
    13 textes étudiés et pas un de plus
    d’une part des séances de lectures avec accent correct et lecture fluide comme si on comprenait
    et les réponses du Prof aux questions en bas de page à connaître par coeur : les seuls contrôles par écrit - dont le Prof ne soulignait pas les fôotes d’ortographe

    Cet agrégé se foutait royalement du système, des collègues et des élèves
    et avait de très bons résultats au bacc. Lés élèves aussi...


    • rosemar rosemar 22 juin 2012 15:13

      Conclusion ? brieli67 

      Les profs ne font plus leur travail ? et donc les élèves non plus ??
      Mais peu importe :les élèves ont de bonnes notes !!
      Conclusion :le bac ne sert plus à rien....
      évitons quand même les généralisations ...
      Bonne journée

    • brieli67 22 juin 2012 20:46

      ou la lala !

      prenez une année sabbatique , Madame !
      vous êtes un peu burn-out !
      Fuyez la Maison-Mère .. et ressourcez vous !

      mais ce n’est que l’avis d’un ex-consultant/vacataire
      de l’Etablissement MGEN des Trois Seppi du 68

      d’ une consoeur encore en exercices : Madame l’ Enseignante vous érotisez beaucoup trop votre Obscur Objet de Désirs. Sublimez, dépassez -vous


    • rosemar rosemar 22 juin 2012 21:07

      Tout va très bien brieli67 pour la prof

      il est vrai que vous avez l’air de croire que les profs ne fichent rien ....mais ce n’est pas mon cas ...ne vous déplaise
      Bonne soirée 
      Pas de liens ce soir ???

    • brieli67 23 juin 2012 00:21

      Je dis celà ?

      OH ! je reste un éternel incompris.
      Des liens ? De moi sur le sujet s’il y a une spécialiste un peu baroud’euse ?

      J’ai déjà donné à trois reprises sur le sujet dans commissions Théodules :
      je prône ce rituel de passage à l’âge de 16 ans pour des raisons biologiques, physiologiques, neurophysiologiques par le biais d’un contrôle continue et non par cette mascarade napoléonienne.

      Le troisième trimestre est baclé voir inexistant tant au collège qu’au lycée.


    • rosemar rosemar 23 juin 2012 09:09

      Brieli67

      il est probable qu’on va en arriver au contrôle continu ,car le BAC est devenu trop lourd à organiser mais le passer à 16 ans ne me semble pas souhaitable :trop peu de maturité chez certains élèves ..
      Bonne journée

    • jef88 jef88 23 juin 2012 21:23

      @BRIELI
      j’ai un problème avec les Trois Seppi
      - il y a Seppi Schmitt de Ammerschwir
      - le Seppi Roth de Turckeim
      - et le troisième d’ou il vient ???


    • brieli67 23 juin 2012 21:50

      "Versez-leur du bon vin, ils vous feront de bonnes lois" (Montaigne)

      le fieffé salaud

      Seppi Landmann de Soultzmatt
      http://www.seppi-landmann.fr/index.htm

      machiniste - tractoriste de la Coopérative de céréales de Colmar : il s’est taillé un empire !

      pour placer ses KRAN KRUS ( voir les prix il se fait payer sponsoriser par des producteurs lorrains et vosgiens
      oui les perlés de rhubarbe Crillon


    • brieli67 23 juin 2012 21:56

      le lien lorrain ... Emmanuel Humblot et ses élèves du Lycée Stanislas (section hôtellerie) de Nancy
      http://www.seppi-landmann.fr/stanis07.htm
      et pas qu’une année


    • jef88 jef88 24 juin 2012 11:55


      @brieli67

      Merci pour le tuyau !
      Mais je pense que la majorité des lecteurs n’a pas compris notre allusion aux Seppi
      Alors j’explique :
      Seppi est le diminutif alsacien de Joseph
      Les trois Seppi c’est les Trois Epis. C’est une magnifique station balnéaire sur la montagne surtout quand la plaine d’Alsace est couverte de brouillard.... On s’y croirait au bord de la mer !

      Lol, lol, et relol .....


  • easy easy 22 juin 2012 21:59

    Concernant l’exact sujet que vous évoquez, je ne puis que vous croire et en prendre acte.

    Mais concernant l’école, dans tous les pays du Monde, je trouve qu’elle est fondamentalement problématique.



    Les écoles très anciennes des péripatéticiens païens ne versaient pas trop dans l’encadrement ou l’uniformisation (à part pour les mathématiques, l’écriture et, plus largement, la langue). Chaque maître était souvent contesté par le maître qui lui succédait.

    Il y avait aussi écoles confessionnelles. A leurs différences de courants près, il n’y était plus question que de conformisme. Dès qu’un élève ou maître sortait des alignements, il se faisait exclure. Leur système n’était pas ambigu puisqu’on n’y entrait que pour s’aligner, pas pour faire l’électron libre.

    Mais à partir de 1789, ouh la la, que de paradoxes !
    ’’Alors maître, que dois-je faire ? Réciter par coeur et répéter comme un âne ou inventer librement mes théories à mon tour puisque nous nous valons tous ?’’
     

    Tant que l’école fonctionne dans un système global qui annonce clairement son encadrement de toute chose, l’endoctriment ou bourrage de crâne n’est pas paradoxal, pas de double bind.

    C’est quand elle fonctionne dans un système qui ne cesse d’idolâtrer la liberté ou ne serait-ce que la personnalisation, l’originalité, qu’il y a paradoxe voire oxymore.
    Même à Saint Cyr où l’on s’adresse à des adultes volontaires pour ne devenir que des robots, des ambiguïtés sont révélées et des profs posent carrément la question « Devez-vous considérer un ordre de tuer au travers de votre éthique personnelle ? » La bonne réponse étant oui.
    Paradoxal n’est-ce pas ?

    Avec l’école à la Ferry on en est arrivé à des situations que met en évidence « Le cercle des poètes disparus ». L’école, si elle est organisée par le système central et non par des groupuscules, tend à fabriquer du mouton à la chaîne, de l’employé type, du cadre type, tout en ne cessant de dire que l’autonomie cébien



    Je vois des tas d’avantages à ce qu’une vis de 8 achetée à Taiwan se monte sans problème sur un écrou de 8 acheté à Lyon. Vive la normalisation. Mais cette normalisation que j’adore pose des millions de problèmes de réduction de la diversité, d’inerties, de pénuries et d’engorgements.

    Même sorte de vache partout, même sorte de poulet partout, même sorte d’arbre à papier partout, même sorte de blé partout, Ouille, cette monomanie provoque bien des problèmes, dont la promiscuité intellectuelle (tout le monde a la même panne ou le même DSK au même moment), dont les paniques (tout le monde manque du même sucre, de la même monnaie au même moment) et des effets bélier destructeurs (puisque tout le monde se précipite au même moment vers la même porte de sortie ou la même carotte)



    Dans Les oiseaux, Hitchcock propose qu’à un moment donné tous les oiseaux soient saisis de la même frénésie et rien ne peut les en détourner.
    Et bien de nos jours, si l’on écartait le cas des quelques sauvages qui subsistent encore et qui refusent l’éducation grande-massique, il n’y a que l’espèce humaine de conditionnée aux mêmes réflexes. Il n’y a que nous, les élèves de Ferry ; pour avoir des dispositions à réagir comme les Oiseaux de ce film.


    Ce qu’a fait Anders Breivik relève à mes yeux bien moins d’une attitude singulière, autonome, que d’une attitude d’élève de l’école ferryste.
    Un individu en rien préparé à l’uniformisation ou au conformisme reste naturel et il est donc susceptible de faire n’importe quoi, y compris de tuer, pourquoi pas, mais une fois. Une fois seulement car ensuite, en simple logique naturelle, il en déduirait que cépabien et changerait d’optique sans difficulté.

    Alors que Breivik n’a absolument pas réagi de son expérience. Aussi bien avant que pendant qu’après son geste, il est resté sur le mode robot auquel nous conditionne l’école. Il est définitivement programmé et indéprogrammable.


    On peut trouver des assassins chez les sauvages. Mais pas des serial-killers.
    Et on n’y trouve jamais de kamikaze, jamais de terroristes, jamais d’irréductibles. Les sauvages sont tous maléables et changent de position au fil de leurs expériences (d’où la sagesse accordée aux vieux)
    Ils sont si maléables qu’ils en viennent parfois, hélas, à accepter l’envoyer leurs gosses à l’Ecole.

    Ca me rappelle le cas d’un petit Gitan qui, au second jour d’école, s’était soudain enfui en passant par la fenêtre. Ses parents l’ont compris et n’ont pas insisté
    « Ils sont fous ces romains ! »

    L’école ne nous dit pas de sérial-tuer. Mais elle nous éduque à la programmation à vie et nous l’acceptons sous la menace et donc dans la peur car notre vie sociale en dépend.


    • rosemar rosemar 23 juin 2012 09:05

      Bonjour easy 

      il doit exister des fous dans toutes les sociétés:Breivik en fait partie ,sans doute...
      L’école doit avoir pour but d’éveiller l’esprit critique ,de donner envie de se cultiver ,de lire , de découvrir de nouveaux auteurs :en français ,par exemple ,l’analyse des textes permet aux élèves de trouver la véritable richesse des oeuvres littéraires...,de s’y intéresser...

    • easy easy 23 juin 2012 11:20

      Bonjour Rosemar

      Non, il n’existe pas de serial-killer chez les sauvages.

      Là vous récitez les intérêts d’éveil de l’école. Parfait.

      Mais l’école d’Etat, forcément ferryste (ou citoyenne), ne se réduit pas à l’incitation à la découverte et à l’esprit critique (esprit critique qui lui est aussi paradoxal que l’esprit des droits de l’homme enseigné aux colonisés)
      L’école, il suffit de considérer le principe des notations fondées sur le récitatif pour s’en convaincre, oblige les individus à s’aligner sur des concepts citoyennistes.
      Et il ne s’agit pas que d’un alignement sur les résultats mais aussi sur les méthodes, sur les moyens et sur le temps.
      Et tout cet alignement pour un seul but, celui de faire des individus productivement performants pour la cité.

      Performants pour construire des murs, performants pour couper des arbres, performants pour engraisser des poulets, performants pour abattre des vaches, pour juger, pour condamner, pour excuter.
      Guillotin a été performant ou efficace, Leopold II aussi, Eichmann aussi, Breivick aussi.

      Les sauvages ignorent la performance en termes productivistes Ils ne se toisent que sur le plan du courage face au danger physique (tenir la queue d’un lion par exemple). Il ne vient à l’idée d’aucun d’eux de construire plus de cases, de pirogues ou de menhirs que les autres. Ils ne pensent même pas à élever plus que vaches que leurs voisins.
      Alors que tous les gens des cités, nazcas, grecques, romaines, Ming ou égyptiennes avaient ce sens de la performance. Sens qui découle de l’exploit citoyen, prométhéen.

      Les Oiseaux de Hitchcock étaient, quelle idée !, efficaces.

      Quand on inculque aux enfants le concept d’efficacité pour qu’ils élèvent des saumons, on leur inculque la même préoccupation de performance dans tout ce qu’ils entreprennent, aussi bien pour faire l’amour que pour boire, que pour taguer, que pour chanter, que pour s’habiller, que pour cambrioler ; que pour tuer.
      Et quand la Police vise la performance, les transgresseurs aussi.

      Il circule des vidéos montrant des batailles entre sauvages. Genre Papous. Ce qu’ils déploient est totalement inefficace. Ca crie, ça bouge, ça jette et à la fin de la bataille qui dure 5 minutes, il y a une flèche dans une fesse, une autre dans un sein, les deux blessés sont soignés aux plantes et les deux camps ont leur compte. Voilà tout.

      On est loin très loin de l’efficacité des armées d’Alexandre.
      Et quand deux armées ennemies sont efficacistes, ça donne la bataille de la Somme avec 50 000 morts en un jour ou Hiroshima avec 70 000 morts en une minute.


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