lundi 17 février 2020 - par Jacques-Robert SIMON

Le Bien, le Mal & les Mathématiques

 Le Bien, le Mal : une convention, des absolus, un arbitraire, une nécessité ? Les intelligences artificielles permettront-elles l’émergence d’un nouveau dieu ou assistera-t-on à la floraison de générations de lapins crétins dominés par pire qu’eux ? 

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 Toute collectivité a ressenti le besoin d’un sacré partout et en tous temps. Le sacré peut se définir comme ce qui unit les plus puissants aux plus démunis, il fournit donc le ciment à toute société. Ceci implique d’établir précisément un Bien, un Mal que chacun reconnaitra comme sien.

 Le Monde est appréhendé de deux façons, l’une basée sur l’instinct l’autre sur la raison. Pour des raisons de simplicité, il peut être considéré qu’une partie archaïque du cerveau, le cerveau reptilien, est en charge des instincts, tandis que le néocortex, apparu plus récemment dans l’évolution, est le siège de la raison. Le cerveau reptilien assure les fonctions de respiration, d’alimentation, de reproduction, d’agressivité et les réflexes chez les poissons comme chez les Hommes. Le néocortex est lui le siège de l'abstraction ; il gère le langage, l'imagination, la conscience et il permet d’immenses capacités d'apprentissage. Le néocortex ne fonctionne pas d’une façon automatique : il traite l’information reçue avant de déterminer la réaction qui lui semble adaptée. L’instinct vit dans l’instant, la raison nécessite du temps pour construire une réponse cohérente en fonction des faits toujours foisonnants en provenance du réel.

 L’instinct n’est pas le Mal, la Raison n’est pas le Bien. L’amour instinctif d’une mère pour son enfant relève de la génétique (et peut-être un peu de l’épigénétique) et la Raison peut conduire à asservir autrui en suivant un plan mûrement réfléchi. Seuls les temps de réponse relatifs différencient l’instinct de la Raison.

 Les instincts et la Raison ont fait l’objet de l’attention de tous les dominants qui rêvent de conserver sous leur coupe une multitude qu’ils jugent inaptes à vivre sans eux. Les religions, toutes les religions, furent, et sont quelquefois encore, utilisées dans ce but : le même dieu permet à ceux qui ont tout de se justifier auprès de ceux qui n’ont rien. Dieu est mort dans beaucoup d’endroits, alors on promet aux foules une immortalité médiatique. La frénésie des messages internet et le manque de réflexion qu’ils véhiculent permettent d’amenuiser la raison. Les médias traditionnels ne présentent plus d’analyses : de nouveaux prêtres prêchent et énoncent ce qu’il convient de penser.

 Mais qu’en est-il du Bien et du Mal ?

 L’Homme a une nature profondément collectiviste, que celle-ci soit égalitaire (communiste) ou inégalitaire (capitaliste), la force du groupe lui a d’ailleurs permis de survivre dans le monde animal puis d’y régner. Un acte sera perçu comme bienveillant ou diabolique selon la lecture qu’en fera le groupe.

 La lecture instinctive peut être facilement cernée. L’apport de nourriture, de bienfaits physiques, de partenaires désireux de s’accoupler… sera considéré comme le Bien. Une restriction comme le Mal.

 La lecture par la Raison est plus difficile à délimiter car l’observateur n’est jamais neutre et capable d’une analyse sereine : le Bien c’est ce qui lui ressemble. On est toujours imbibé par son milieu social, son éducation, sa culture. Une expérience simple et incontestable permet de se convaincre de la puissance de cette imbibition. Il suffit de prendre deux cylindres métalliques superposés coulissant sur une tige centrale (voir photographie). Le plus grand des cylindres (A), placé au-dessous, est creux et très léger. Le plus petit des cylindres (B), placé au-dessus, est plein et représente presque à lui seul la masse des deux cylindres réunis. Vous soulevez dans un premier temps les deux cylindres (A+B). Vous soulevez ensuite le petit cylindre (B) seul : ce dernier vous paraît plus lourd que (A+B) ce qui est physiquement impossible. Vous répétez l’expérience en ayant conscience du premier résultat, il vous semble encore que (B) est plus lourd que (A+B). Votre cerveau considérant l’assemblage intériorise que le petit cylindre doit être beaucoup plus léger que l’ensemble (A+B), et il prépare vos muscles et votre mental en conséquence. Mais ce n’est pas le cas, (B) apparaît alors plus lourd que (A+B). Votre milieu, votre parcours scolaire, vos choix culturels vont influencer de la même façon votre perception du réel et il est strictement impossible d’avoir une vision neutre de la réalité, non biaisée par les a priori personnels même si des trésors d’intelligence et de réflexion sont utilisés pour ce faire.

 L’étude quantitative permet de corriger l’impression qualitative. La Science (pas les scientifiques) permet d’obtenir un observateur neutre de la réalité. Dans l’exemple des deux cylindres, il suffit de peser l’un et l’autre des cylindres pour retrouver la réalité des faits. Une approche quantitative du progrès basée sur l’intérêt, comme l’est la théorie économique actuelle, n’est dominante que parce qu’on ne peut pas lui opposer des forces précieuses mais qualitatives, l’Amour, le bonheur, le respect, la dignité… Le ‘qualitatif’ associé au Bien, peut être erroné mais il peut être partagé par le plus grand nombre et servir d’équilibre aux coalitions d’intérêts.

 La Science a été au cœur du progrès sans jamais assumer le pouvoir, qu’il soit économique ou politique, et elle ne le peut pas. Car la Science est en quête du vrai, du possible, quelquefois de l’utile, mais jamais de ce qui est nécessaire. Si les scientifiques sont sensibles à la beauté et à l’Amour, la Science ne l’est pas. C’est pourquoi elle offre un regard neutre ou quasiment neutre sur la réalité.

 Le Bien comme le Mal semble réclamer le regard de l’autre, des autres. Il y a toutefois une terrible dissymétrie car le Mal est bien plus dévastateur que ne peut être apaisant le Bien. C’est d’ailleurs cette dissymétrie qui fait que les lois collectives s’appliquent davantage à punir qu’à promouvoir.

 Le Bien n’est d’évidence pas ce qui fait consensus le plus aisément. Les pires barbaries furent possibles parce qu’une large fraction de la population concernée y avait intérêt ou même adhérait pleinement à des propositions bestiales. Une société militarisée, hiérarchisée à l’extrême, peut représenter aux yeux de beaucoup une société de l’ordre ; elle peut servir de refuge à tous ceux qui ont peur de vivre par eux-mêmes. Par contre, le Bien par son seul élan, n’a jamais permis d’obtenir une cohésion comparable, une telle force, une telle puissance. Le Bien s’interdit la coercition, les ruses, les mascarades, la rouerie, l’improbité, la vénalité… « On reconnaît les honnêtes gens à ce qu’ils font leurs mauvais coups avec plus de maladresse que les autres. » (Charles Péguy).

 En essayant d’éviter tout excès de verbosité, il est possible de considérer l’honnêteté comme l’antithèse du Mal. Le Bien et le Mal recouvrent un fourmillement de faits, de sentiments, d’actions, de réactions, ce sont des antipodes qui s’excluent mais qui peuvent toutefois se combiner pour donner une infinité de nuances de comportements et de pensées. Le Bien et le Mal s’enchevêtrent et ne sont visibles que dans les cas extrêmes où ils subsistent presque seuls l’un sans l’autre, c’est-à-dire quasiment jamais.

 L’acceptation d’un comportement donné par la collectivité définit la normalité. Les lois, souvent présentées comme les seules représentantes du Bien, ne peuvent que pourvoir au normal. Mais les lois sont écrites par des Hommes, essentiellement des dominants, et leur passé sert à légiférer pour l’avenir, avec des biais que personne ne peut distinguer tant le degré de parenté sociologique et culturel est grand entre dominants. Les autres, qui voient les lacunes, ne sont pas en capacité de les exprimer dans le langage des dominants. Il ne faut pas attendre d’un esprit même grand d’avoir une vision neutre de la réalité, exempte de son vécu, il ne le peut simplement pas.

 Le Bien, c’est ce qui lie à autrui indépendamment de l’intérêt, le Mal c’est l’intérêt qui ne peut pas lier hors de l’asservissement, de la servitude, de la soumission, de la domination. Les mots ne traduisent qu’imparfaitement et incomplètement la réalité, un ensemble d’entre eux appartient au domaine du Bien : l’Amour, l’Honnêteté, la Droiture… notions qui se reconnaissent toutes par une totale incompatibilité avec l’intérêt. Le Bien, lorsqu’on est deux, est facile à définir, il s’agit de l’Amour. Il est impossible de définir l’Amour, tous les mots que l’on utiliserait ne feraient que le dissoudre. L’Amour est une fulgurance dans laquelle le désir peut avoir une part parmi d’autres. L’Amour peut prendre place aussi par le frottement des âmes.

 L’avidité, la compétition, la concurrence, le désir d’être le premier, l’attrait du combat peuvent aussi permettre de s’élever soi-même, de devenir réellement soi. Mais guetter chaque geste, chaque respiration, chaque regard, chaque mouvement de l’autre pour le surpasser, pour pouvoir grappiller quelques miettes de notoriété, pour soutirer quelque avantage, quelque élément de domination, quelque motif d’obtenir une possibilité de vaincre, conduit immanquablement à la médiocrité individuelle et à l’uniformité des masses. 

 Le Bien et le Mal peuvent être définis au quotidien, loin des limbes éthérés et des spéculations intellectuelles. Le Bien consiste à mettre en valeur les parties les plus originales, créatives, intéressantes d’un document, d’un discours, d’un être, le Mal se contentera lui de souligner les fautes, les manquements, les erreurs pour en tirer avantage. Les quelques moments les plus utiles et les plus enrichissants d’une vie toute entière sont ceux où on a pu vivre une l’expérience d’une écoute bienveillante et sans préjugés. Mais la vie est souvent présentée par ceux qui en ont intérêt comme une sempiternelle guerre de ruses pour être le premier, le seul : la domination domine les dominants.

 Le dévoiement du Bien en Charity-business est en cours pour parer l’âme marchande d’habits charitables, la charité comme produit de consommation, comme moyen d’étaler sa bonté aux yeux de la multitude. La charité devient un moyen de communication pour se grandir à ses propres yeux, pour se grandir aux yeux d’une foule piégée par des images insoutenables d’agonisants, d’enfants abandonnés, de corps suppliciés, torturés. C’est faire appel à l’esprit reptilien pour attirer des fonds en provenance de ceux qui n’ont pas grand-chose mais dont on sait qu’ils ont encore quelques naïvetés de l’enfance.

 Si l’on se fie au seul aspect qualitatif pour expliquer ou guider les rapports sociaux, la vérité s’enlise toujours dans le vraisemblable. Une vérité un tant soit peu crédible implique une mesure quantitative pour l’étayer sinon elle est à la merci des bonimenteurs de toutes sortes. Il faut à tout prix trouver un observateur neutre de la réalité.

 Si la Science ne peut pas choisir entre le Bien et le Mal, l’Amour ou l’intérêt, les technologies qui en découlent permettent d’accéder à une méthodologie donnant la voie à suivre une fois l’objectif choisi. Le secteur financier utilise depuis longtemps des algorithmes pour prédire les fluctuations du marché. Le trading à haute fréquence utilise l’informatique qui peut prendre des décisions (reptiliennes) en l’espace en quelques millionièmes de seconde. Un humain met lui plus d’une seconde pour réagir à un danger potentiel ou à une opportunité. Des départements de police utilisent une nouvelle technologie d’analyse prédictive pour délimiter les conditions qui favorisent crimes et délits afin de réduire le taux de criminalité. Des modèles informatiques basés sur la mécanique des fluides simulent le comportement de l’atmosphère pour la prévision du temps ou du climat. BlackRock, le premier gestionnaire d’actifs au monde, a mis au point une plateforme informatique capable de gérer des masses de données considérables et surtout d’apprendre en comparant ses prédictions avec les faits réels. Les champions d’échecs ou les joueurs de Go ont depuis longtemps été terrassés par les ordinateurs, il en sera de même des médecins, des avocats, des journalistes… 

 Les philosophes, les Hommes politiques, les juristes, les généraux seront eux aussi supplantés. Il est possible de fournir à l’humanité un livre sacré écrit par l’Homme qui fournirait la façon la plus efficace et la plus rapide de suivre une voie vers une félicité universelle, le quantitatif rejoignant le qualitatif. Et ce livre pourrait être utilisé au quotidien pour déterminer si le moindre des gestes, des actions, des discours vont bien dans le sens voulu, mais encore faut-il que cette félicité ne soit pas réservée à quelques uns. L’algorithme suprême et l’intelligence artificielle peuvent permettre l’écriture d’un nouvel évangile ou d’un nouveau Mein Kampf. Les dirigeants actuels ne prennent plus aucune décision sans connaître les données statistiques résultant d’une multitude de calculs en économie, en sociologie, en climatologie, en fait dans tous les domaines où une quantification est possible. Il n’y a plus qu’à y adjoindre le plus important : si l’égalité parfaite n’est pas un but en soi, l’inégalité sans cesse augmentée n’est d’aucun secours pour une société. Ce qui implique que le nouvel évangile, tout comme l’ancien, contienne la prétentions des puissants à être d’essence divine, faite pour dominer, ce qui ne peut pas être le cas : donner est le meilleur moyen de recevoir.

 Les belles âmes ne sont pas condamnées à succomber sous les coups des guerriers, ce n’est vrai ni historiquement, ni mathématiquement. Pour ce faire, il faut que les premiers tiennent en compte plus de paramètres et de données que les seconds dans leurs programmes informatiques. 

 



103 réactions


  • Nicolas_M Nicolas_M 17 février 2020 11:00

    Tiens, et si j’utilisais ma propre éthique pour définir le bien et le mal ? Raisonnement totalement absurde. Chaque communauté à sa propre éthique en fonction de sa culture et de son éducation, et chaque individu de chaque communauté a une éthique différent légèrement de son voisin.

    Pour les aztèques, sacrifier son enfant pour de meilleures récoltes c’était le bien. Pour les croisés de l’an mil, violer et tuer femmes et enfants des autres religions c’était le bien. A certaines époques, la science et la connaissance pouvaient être considérés comme maléfiques.

    Notre société pseudo-démocratique définit les lois et usages en fonction de la moyenne des conceptions de bien et de mal des communautés qui la compose.


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 17 février 2020 11:17

      @Nicolas_M
      On a le choix entre utiliser sa propre éthique ou celle d’un autre en effet. Le texte proposé devrait donner le moyen de penser à un absolu non pas personnel mais optimisé pour tous.


    • velosolex velosolex 17 février 2020 11:38

      @Nicolas_M
      Peut être faut il aller au dela du bien et du mal, en termes de définition et de sens..Ces notion ont un sens moral, conjoncturels, liés aux codes de chaque société ; les époques antérieurs avaient surtout des postulats de droit, lié à la simple assurance d’être plus forts que ceux qu’ils opprimaient.Et ceci lié souvent à la religion. Tuer l’autre c’est la vérification qu’on est protégé par les forces supérieures. L’ordalie ou « jugement de dieu » n’est elle pas l’oxymore de cette notion. C’est dieu qui distribue les cartes truquées, et vous donne raison même dans les cas les plus loufoques où la raison est abandonnée….


    • velosolex velosolex 17 février 2020 11:42

      @velosolex
      Reste évidemment la capacité d’empathie qui ramène l’individu et ses capacités personnelles au centre du jeu pour lui dire que quelque chose est bien ou mal. Le mal vient à mon sens d’une société qui fait tout pour gommer, corrompre, ou anesthésier cette notion précieuse, qui est lié à la conscience personnelle, et à l’émotion. 


    • Nicolas_M Nicolas_M 17 février 2020 11:54

      @velosolex
      C’est une vérité biaisée par votre perception. Les enfants soldats sont élevés pour ne pas ressentir de pitié. De leur point de vue, un enfant élevé dans l’amour de son prochain est un faible et un mécréant. Si toute la société, ou du moins si toute une communauté décide que l’empathie est « mal », ou que la conscience personnelle c’est mal, ou que l’émotion c’est mal, alors ces notions seront le mal pour cette communauté.

      L’empathie est une notion très importante dans la culture chrétienne, soit pour 28% des habitants de ce monde environ. C’est une notion totalement secondaire pour le reste de la population, tout comme le culte d’un dictateur ou d’un gourou peut être une valeur fondamentale pour certains et totalement vide de sens pour d’autres. 


    • velosolex velosolex 17 février 2020 12:09

      @Nicolas_M
      Il me semble que c’est précisément leur perception qui est cassée, pas la mienne….Les enfants soldats sont des enfants détruits !..Pas vraiment un postulat ordinaire. Ils ont perdu toute capacité émotionnelle et d’empathie, car un programme savamment planifié par des psychopathes a détruit leur pouvoir émotionnel. Ce sont des infirmes de la vie. 
      L’empathie n’est évidemment pas lié à une religion quelconque. Seuls 1 à 2% des individus en sont exempts. Un paramètre qu’on retrouve chez toutes les civilisations. Elle est absente chez les pervers polymorphes et les psychopathes. 
      Le pouvoir d’un dictateur est de fasciner les foules, de leur faire perdre plus ou moins longtemps leur libre arbitre, et de les flatter sur des registres frustres et grégaires, ou agit la force du groupe, la fascination des forces archaîques. Un état qui dure plus ou moins longtemps. Gare au réveil et à la chute des idoles. 


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 17 février 2020 12:34

      @velosolex
      J’ai beau retourner dans tous les sens le problème, il me semble que comme absolus il n’y a que l’Amour et l’Intérêt parfaitement incompatibles lorsque purs.


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 17 février 2020 13:30

      @velosolex
      L’empathie n’est jamais la solution d’un problème (à elle seule).


    • velosolex velosolex 17 février 2020 13:47

      @Jacques-Robert SIMON
      L’empathie ne se décide pas. Mais c’est elle qui nous structure au niveau émotionnel. Bien sûr elle est mise sous tutelle, souvent, de nos intérêts, de nos égoïsmes et de nos peurs. 


    • Pascal L 17 février 2020 21:37

      @velosolex
      La caractéristique de toutes les idéologies et de toutes les formes de pouvoir et de nous faire réfléchir par nos émotions et non par notre intelligence. Les émotions, c’est quelque chose de naturel, mais nous devons les dépasser pour pouvoir avancer. L’empathie peut être positive ou terriblement négative. Elle nous pousse à rejoindre un groupe ou nous nous sentons bien mais également à adhérer aux idées véhiculées par le groupe pour conserver cette jouissance de l’empathie. La possession idéologique utilise l’empathie pour nous contrôler. Si nous refusons les idées du groupe, nous sommes exclus et perdons le bénéfice de l’empathie.

      Le Christianisme a développé une notion complètement différente avec l’amour inconditionnel de Dieu. Si Dieu nous aime, nous ne pouvons répondre que par un amour inconditionnel qui va jusqu’à nos ennemis. Ce n’est pas de l’empathie, car personne n’est exclu de cet amour. La découverte de cet amour passe une première fois par nos émotions, mais il n’est pas possible de continuer sans y mettre la raison. Aimer nos ennemis est un processus qui ne fait pas appel à nos émotions car ce n’est pas naturel. Pour y arriver, il faut construire une relation avec Dieu et c’est un processus long qui demande de la volonté, des expérimentations ratées ou réussies, des tâtonnements. Ce n’est jamais terminé et nous pouvons toujours progresser. Nous ne sommes jamais passif dans ce processus qui nous est propre, chaque chemin est différent. La foi se construit et ne s’impose jamais. Tout le contraire de la possession idéologique.


    • Ruut Ruut 18 février 2020 10:48

      La Morale et l’étique si il peuvent êtres balisée ne doivent en aucun cas êtres imposés.

      L’histoire a démontré que la morale change en fonction de pleins de critères que personne ne contrôle.
      Et que c’est une bonne chose....


  • gaijin gaijin 17 février 2020 11:14

    d’après auguste comte le bien c’est ce qui est quantifiablement connaissable ...

    d’après mandeville le vice c’est la vertu ...

    d’après johnny lucifer règne sur la terre

    https://www.youtube.com/watch?v=JlTT0HsVx_U

    l’avait peut être bien raison ...


  • Sozenz 17 février 2020 11:26

    "La lecture instinctive peut être facilement cernée. L’apport de nourriture, de bienfaits physiques, de partenaires désireux de s’accoupler… sera considéré comme le Bien. Une restriction comme le Mal.« 

    déjà un grand merci à vous pour le texte . du moins ce que j en ai lu jusqu’ à présent ; c est à dire jusqu’ à ce paragraphe ; j aime beaucoup votre approche , et votre développement .

    je m’ arrête à cette phrase car je pense que l instinct ne se limite pas uniquement à cet apport de nourriture etc ; mais est aussi une empreinte de notre intuition ; ressentir les ambiances ; analyser rapidement les visages et les attitudes ; ce sont des messages subtiles que parfois la raison refoule et peut nous mettre en danger .

    la raison peut dire » tu te fais des idées «  ; alors que l ’impression première met en alerte .

    La raison par contre permet de moduler et trouver des moyens pour mettre les moyens necessaires pour » vivre " en communauté tout en se protégeant .

    bon je continue ma lecture .après cette petite parenthèse qui pour moi etait importante .


    • Sozenz 17 février 2020 11:40

      @Sozenz
      Votre milieu, votre parcours scolaire, vos choix culturels vont influencer de la même façon votre perception du réel et il est strictement impossible d’avoir une vision neutre de la réalité, non biaisée par les a priori personnels même si des trésors d’intelligence et de réflexion sont utilisés pour ce faire.

      oui l intelligence, ou ce que vous appelez en quelque sorte le raisonnement ne peut en aucun cas resoudre notre vision ; si on utilise que la rason ; l esprit finit par tourner dans le vide en continue voir se contredire non stop ; parcce que évidemment nous ne pouvons pas avoir tous les éléments pour avoir une Vision Universelle .
      pour s en approcher le plus il faut faire une triangulaire de cette raison ; de notre instinct intuition, et une sorte de mémoire du tout et lien au tout .


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 17 février 2020 13:33

      @Sozenz
      Vous avez parfaitement raison, les instincts recouvrent des domaines beaucoup plus vastes.


  • Sozenz 17 février 2020 11:49

    L’étude quantitative permet de corriger l’impression qualitative.

    attitude très dangereuse car elle porte un tendance à la généralisation .

     on ne peut pas appliquer les sciences dures a des règles psychologiques.

    imaginez le nombres de combinaisons possibles d adn ...

    Vous avez trop de variables pour déterminer Une règle ;

    imaginez un nombre infini de sous ensemble


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 17 février 2020 13:36

      @Sozenz
      Le risque existe en effet, mais sans une justice quantitative il ne peut pas y avoir de justice tout cours. Pour modéliser les aspects « affectifs » d’une population il n’y a pas tant de paramètres que cela.


    • Sozenz 17 février 2020 14:21

      @Jacques-Robert SIMON
      donc ce n est pas scientifique. pûisque dès qu’ il y a exception ; la règle tombe .
      donc c est tout aussi injuste


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 17 février 2020 18:04

      @Sozenz
      La Science, la Chimie en particulier, est pleine de contradictions, mais c’est un vaste sujet.


    • Pascal L 17 février 2020 22:24

      @Jacques-Robert SIMON
      La science économique n’a que l’illusion du quantitatif mais est en fait totalement subjective. L’économie fait partie des quelques sciences (avec la philosophie et la sociologie), où ne va (presque) jamais confronter la théorie avec la réalité. On nous montre des courbes qui se croisent en nous affirmant que c’est l’image de la réalité. La réalité économique n’a que faire des courbes car elle fait toujours appel à des notions subjectives. Il n’existe pas de courbes objective de l’offre et de la demande et le prix qui en résulte peut être compris dans un ou plusieurs patatoïdes, mêmes pas contigus... Ce qui se rapproche le plus de la réalité économique en science, ce sont les écoulements de fluides turbulents (un torrent, par exemple) que l’on peut approcher avec des équations différentielles qui donnent éventuellement un espace de solutions.
      Le problème de l’humain est que chaque individu est distinct des autres et doit être respecté dans ses spécificités. Il y a donc autant de solutions que d’humains.
      Quand la théorie ne reflète pas la réalité, c’est qu’il y a un loup. Les hommes de pouvoir ont tendance à vouloir déformer la réalité pour qu’elle ressemble à la théorie, mais cela ne mène qu’à des catastrophes.
      Les lois dans les sciences dures nous donnent la Vérité dans un domaine d’utilisation et cette vérité est unique, donc sans contradictions. S’il y a des contradictions, c’est que ce ne sont que des théories qui nécessitent encore bien du travail. En science, la contradiction est le marqueur certain de l’erreur. Cela vaut également dans les sciences humaines. Un historien qui construit une vraisemblance voit sont travail détruit lorsque les contradictions apparaissent. Il doit éliminer au moins une de ses hypothèses. Lorsque la contradiction apparaît à la fin de la carrière d’un mandarin, il devient impossible de se déjuger et les erreurs perdurent. La théorie néo-classique de l’économie est un bon exemple de ce qu’il ne faut pas faire en sciences. Mais est-ce vraiment une science ?


    • Sozenz 18 février 2020 14:30

      @Jacques-Robert SIMON

      La Science, la Chimie en particulier, est pleine de contradictions,

      n est ce pas plutot que la comprehension des deux reste limitée ?
      n est ce pas de l orgueil que de mettre nos propres faiblesses sur un Ordre que l on ne comprend pas complètement ?


    • Pascal L 18 février 2020 18:59

      @Sozenz
      S’il y a contradiction, c’est qu’il y a absence de loi. Bien sûr que nous ne pouvons pas tout comprendre et qu’il nous reste plus de chose à découvrir que de choses découvertes. Mais la science est organisée et nous savons sur quoi nous pouvons nous reposer avec certitude et sur quoi nous devons continuer à chercher. S’il y avait des contradictions dans les lois de l’aérodynamique, vous ne pourriez jamais monter dans un avion, car personne ne pourrait prédire sans trop de risque qu’il vous mènera à destination. C’est la même chose en chimie. Les lois indiquent le domaine de connaissances sûres et les théories ce qu’il reste à chercher et qui est identifié. Une contradiction n’existe jamais longtemps, car elle peut être résolue rapidement en supprimant une des théories sur laquelle la contradiction repose. J’aimerai vous entendre citer une de ces contradictions.


    • Sozenz 19 février 2020 12:32

      @Pascal L

      https://www.lefigaro.fr/sciences/2011/09/22/01008-20110922ARTFIG00686-relativite-einstein-contredit-par-des-chercheurs-francais.php
      c’ est un petit exemple trouvé vite fait . mais il y en a à la pelle . cherchez un peu ; et vous verrez l ampleur .
      il faut beaucoup d humilité avec la science, car elle implique de gros effets sur le monde quand elle est utilisée pour Transformer ;


    • Sozenz 19 février 2020 12:54

      @Pascal L

      Une contradiction n’existe jamais longtemps, car elle peut être résolue rapidement en supprimant une des théories sur laquelle la contradiction repose

      la contradiction peut apparaitre avec le temps ; puisque certains points ne feront que des réactions apparentes qu’ apres certaines combinaisons ; vous avez par exemple cinq types de barriere pour les cancers ; si vous abattez une barrière le cancer risque de ne pas apparaitre etc jusqu’ au cinquieme par exemple . vous allez peut etre mettre en évidence un seul point pour dire que c est ce qui a mis en cause le cancer ; mais vous n allez pas forcement chercher les autres raisons . donc votre vision est partielle . dans le système biologique il n y a pas assez de considération sur les critères provocants les mutations et leurs impacts

      on y vient peut à petit . mais ce n est pas encore suffisant . et notre vision d ensemble est beaucoup trop petite .


    • Gollum Gollum 19 février 2020 12:55

      @Sozenz

      Expérience qui date de 2011 et qui a été invalidée depuis.

      Voir ici......


    • Sozenz 19 février 2020 13:26

      @Pascal L
      apres c est a l auteur de demander des explications sur les contradictions . puisque c est lui qui a emis le terme .
      je n est pris la phrase que pour commenter ;
      je n aurais personnellement pas utilisé le mot contradictions . mais manque de connaissances. ou erreur par manque de connaissances ;


    • Sozenz 19 février 2020 13:26

      @Sozenz
      je n ai pris *


  • Francis, agnotologue JL 17 février 2020 11:51

    « En politique le choix n’est pas entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal » (Machiavel).


  • Sozenz 17 février 2020 11:54

    La Science a été au cœur du progrès sans jamais assumer le pouvoir, qu’il soit économique ou politique, et elle ne le peut pas.

    le science n a été veritablement faite et développer que pour le pouvoir .

    pouvoir sur la matière ; sur les animaux ; sur les peuples , sur les pays


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 17 février 2020 13:39

      @Sozenz
      Non, directement, la Science n’a jamais exercé un quelconque pouvoir sur les peuples. Des « politiques » ont utilisé la Science pour ce faire. Le GIEC est le premier exemple de tentative de prise de pouvoir, vous voyez ce que cela donne.


    • Sozenz 17 février 2020 14:36

      @Jacques-Robert SIMON
      la maitrise du feu a ete l une des prises du pouvoir .les outils .

      le savoir apporte protection et destruction ;il porte en lui les deux etats . et l humain avec ou sans la politique a l esprit de conquête . tout comme les animaux .donc sujet à des débordements dès qu’ il a une avancées sur ce qui l entoure ;
      apres tout depend de l appetit de celui ou ceux qui ont ces moyens .

      les scientifiques savent que leurs recherches vont tomber forcement pour des projets de prise de pouvoir à tous niveau . c est affiché clairement
      meme en cosmologie , on arrive à la « guerre des étoiles »
      je comprends que les scientifiques soient passionnées ., c est source d émerveillement . certes ; mais ...la progression de la science va trop vite par rapport à la vision d ensemble qu’ il peut avoir du monde .


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 17 février 2020 18:06

      @Sozenz
      C’est vrai que Mme Merkel était chimiste avant de devenir chancelière.


  • velosolex velosolex 17 février 2020 11:56

    Bravo à l’auteur pour cet article. Il me replonge dans les thèmes d’un romancier que j’aime beaucoup. Leo Perutz qui était à la fois un mathématicien, un adepte des théories des jeux, et un excellent romancier, un peu oublié. Comme il revient sur le devant de la scène tous les trente ou quarante ans, on devrait en parler bientôt, selon toute probabilité. D’ailleurs Perutz qui eut un destin remarquable, fut un grand amateur des théories du jeu. Un théorème porte son nom. Il réussit à partir en Palestine avec sa famille avant l’anschluss, avec sa famille, mais mourra en Autriche lors de vacances, dans les années 50. 

    Les thèmes de ses livres sont liés à la force du destin, dans lesquels l’homme se débattre. Parfois en vain, parfois avec succès, surtout s’il est pénétré de valeurs, de codes, de lois, et s’il suit sa voie. J’ai relu dernièrement « le judas de leonard » qui est un petit contre philosophique se passant à Milan, en 1498, et qui est un régal d’humour, de sens, sur un canevas ou l’art et le « bon geste au bon moment », sont omniprésent. Vinci est pressé de finir sa « scène » par le prince, mais il ne parvient pas à saisir le visage de Judas. Il cherche un modèle et hante les auberges, les lieux de plaisir...Remarquable, mais il faut lire aussi « le cavalier suedois », des histoires ayant aussi un cadre historique


  • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 17 février 2020 11:58

    Les mathématiques peuvent être capables de dire le bien et le mal, ou dit autrement, la vérité et l’erreur.

     

    -Que disent les probabilités pour la théorie de la création contre la théorie de l’évolution ?

    -Quelles sont les chances que le hasard puisse concevoir et fabriquer un homme ?

    -La 508 n’a-t-elle pas besoin d’ingénieurs pour la concevoir et ensuite pour la fabriquer ?

     

    -Quelles sont les chances de survie d’une société composée d’homosexuels ?

     

    -Quelles sont les chances qu’un chasseur P-38 soit trouvé à 75 mètres dans les glaces du Groënland après 46 ans d’abandon alors que la théorie d’une couche = une année lui donnerait 11 270 ans ?

     

    -Quelles sont les chances que la vidéo d’un ptérodactyle volant dans le ciel de l’Idaho soit fabriquée par un faussaire alors qu’un ami m’a écrit ceci : « J’ai trouvé la vidéo du ptérodactyle et je l’ai chargée dans mon logiciel de traitement vidéo. Sans parler du mouvement de bascule original (tout à fait improbable s’il s’était agit d’un truquage), sur le plan de l’analyse d’image, l’animal présente les mêmes aberrations chromatique, la même colorimétrie et d’effet de renforcement de netteté que le reste de l’image. Le défaut de mise au point à la première seconde est lui aussi conforme au comportement d’un appareil qui refait son focus juste après un zoom. La vidéo me paraît authentique. Merci pour cette info. »

     

    -Quelles sont les chances que les figurines d’Acambaro au Mexique représentant des dinosaures soient l’objet d’un faussaire ayant opéré avant 1944 ?


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 17 février 2020 13:46

      @Daniel PIGNARD
      Je ne répondrai qu’à la seconde question. C’est absolument certain que l’on peut synthétiser un Homme à partir de composés inorganiques mais il faudra être patient : presque 4 milliards d’années.


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 17 février 2020 16:41

      @Jacques-Robert SIMON

      Pour arriver à ce résultat, vous avez forcément admis sur le vivant une loi erronée, à savoir, que lors d’un changement, l’information originellement présente peut augmenter, ce qui est impossible pour le bon sens et qui n’a jamais été constaté par quiconque.

       

      Vous avez de plus forcément admis que tout se résume aux bons ingrédients, mais ce n’est pas vrai, car pourquoi ne voyons-nous pas une sardine dans sa boite de temps en temps revenir à la vie ?

      Et si l’on ajoutait de l’énergie, peut-être cela marcherait-il ? Non, bien sûr. Il faut beaucoup plus que l’énergie et les bons ingrédients.

      Il faut de l’ordre, de l’organisation, bref, de l’information. Les êtres vivants reçoivent leur information des organismes parents, mais nous ne voyons jamais une information générée par de la matière brute, non programmée.


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 17 février 2020 18:09

      @Daniel PIGNARD
      On ne réanimera jamais les sardines. La vie est un équilibre et on ne remonte pas du fond d’un ravin. Quant à l’information qui augmente, je n’ai aucune idée à ce sujet.


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 17 février 2020 18:51

      @Jacques-Robert SIMON
      Ce que j’ai rapporté est tiré du fascicule « Os et Roches » de Carl Wieland.


    • Pascal L 17 février 2020 22:47

      @Jacques-Robert SIMON
      Les observations de Darwin sont justes dans le domaine de l’observation qui est l’évolution parallèle d’une même espèce animale dans deux contextes différents. Nous ne pouvons rien en déduire sur le passage d’une espèce à une autre qui reste encore du domaine du mystère ou de la foi. En utilisant les lois de probabilités, il n’est pas possible de sortir quelque chose d’organisé à partir du chaos. On ne peut produire que plus de chaos, mais jamais le passage à quelque chose qui devient de plus en plus complexe à chaque étape. Vous pouvez donner des machines à écrire à un million de singes, ils ne sortiront jamais « les Misérables » de Victor Hugo en tapant au hasard sur leurs machines, même après 13 milliards d’années. Pour obtenir un tel résultat, il faut avoir une idée de ce que l’on cherche à créer et des étapes nécessaires pour l’obtenir.


    • JC_Lavau JC_Lavau 17 février 2020 22:58

      @Pascal L. Tu n’en as pas encore marre de répéter les mêmes stupidités années après années ?
      Tu n’as encore rien compris à la biologie, épicétou.


    • Pascal L 18 février 2020 13:57

      @JC_Lavau
      « Tu n’as encore rien compris à la biologie »Ah !, vous avez donc une explication pertinente à nous fournir pour expliquer la complexité croissante dans le temps de la biologie...
      Je vous écoute.


    • JC_Lavau JC_Lavau 18 février 2020 14:34

      @Pascal L. Tu as déjà oublié les erreurs de recopie et les duplications dans le génôme ? C’était déjà expliqué dans les années septante, dans Le hasard et la nécessité.
      Par exemple, nous singes de l’Ancien Monde, avons une quatrième opsine, la troisième diurne, qui améliore largement notre appréciation de la maturité des fruits. De là, nous avons deux systèmes de codage rétinien : l’archaïque qui oppose bleu à jaune-orangé, et le nouveau qui accuse le contraste rouge contre jaune-vert. Il a suffi d’une duplication d’un gène, avec une légère erreur.
      Sur un radeau végétal qui a dérivé d’Afrique en Amérique, la femelle gravide qui a donné naissance à tous les singes du nouveau monde, datait d’avant la mutation qui a fabriqué cette quatrième opsine.

      Ces erreurs de recopie seront à nouveau fort nombreuses durant la prochaine annulation de champ magnétique terrestre. Pas de ceintures de Van Allen, pas de radioprotection contre le bombardement cosmique.


    • Sozenz 18 février 2020 15:53

      @Daniel PIGNARD
      le souci n est pas forcement technique , il est ethique ;
      dire a une personne , « tu es un être créer en labo ; » je ne pense pas que psychologiquement ce soit très « viable »
       deja que les enfants avec un seul parent , sans parents , ou metisses peuvent avoir des problèmes d identité alors sortir d un « chaudron » ...

      c est immonde .


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 18 février 2020 17:40

      @JC_Lavau

      J’ai devant les yeux un dessin humoristique d’un laborantin à grosses lunettes avec dans la main des éprouvettes munies d’électrodes et qui nous dit dans une bulle : « Si j’arrive à créer la vie ici, j’aurai la preuve qu’elle est apparue par hasard. »


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 18 février 2020 17:58

      @JC_Lavau

      « pas de radioprotection contre le bombardement cosmique »

       

      Si, notre radioprotection devient plus faible à l’inversion du champ magnétique, mais elle est loin d’être nulle. Je l’ai calculée et elle correspond à une longévité de 38 ans, au lieu de 69 ans pour ceux qui sont nés en 1904.

      De plus les inversions magnétiques ont été au nombre de 3 inversions pendant les 150 jours de la montée des eaux au déluge et 3 inversions pendant les 150 jours de la dérive des continents. Le temps d’exposition est donc très restreint. (cf « Quand Dieu cogne avec sa graine » de Daniel PIGNARD)


    • JC_Lavau JC_Lavau 18 février 2020 18:14

      @Daniel PIGNARD. Adoncques dieu cria à Daniel : « Suce ma graine ! ». Et Daniel suça.


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 18 février 2020 18:19

      @JC_Lavau
      Vous avez eu cette fois autant d’esprit qu’un Lavaumatic.


    • Pascal L 18 février 2020 18:51

      @JC_Lavau
      Certes, mais il n’y a pas de saut d’espèces dans le cas que vous nous présentez. L’avantage présenté par l’erreur de recopie peut effectivement favoriser les spécimens avec la modification et les lois de Darwin s’appliquent ici. Le problème est d’un autre niveau quand il s’agit d’examiner l’apparition de nouvelles fonctions comme la vue ou l’intelligence. Nous n’avons jamais pu observer l’apparition d’une espèce nouvelle.
      Que les choses soient claires, je ne dirai jamais que la Bible a raison sur la création des espèces car ce n’est pas un livre de science. J’affirme simplement qu’il n’est pas possible de nier l’existence de Dieu par les lois de Darwin comme beaucoup se permettent de le faire car nous ne pouvons être juste le fruit du hasard. Il nous manque au moins une loi. Peut-être que la science éclairera un jour mes interrogations, mais ce n’est pas encore le cas et il est fort probable qu’il ne sera toujours pas possible de prouver que Dieu existe ou n’existe pas.


    • Baron de Risitas Jean Guillot 19 février 2020 13:58

      @Pascal L
      Regardez la vie apparait même dans les milieux avec du souffre , c’est du aux propriétés chimiques , qui dit vie ne dit pas nécessairement apparition d’un être humain .
      Pour qu’arrive un crash d’avion il faut beaucoup de conditions , c’est le phénomène des plaques à trous , si il manque un trou pas de crash .
      L’être humain c’est pareil si pas de trou pas d’être humain .
      L’être humain aurait pu apparaitre en un milliard d’année comme en dix milliards d’années , c’est à dire jamais car la terre disparue avec le soleil .


    • Baron de Risitas Jean Guillot 19 février 2020 14:08

      @Pascal L
      Avant nous votre Dieu a fait régner sur terre pendant 50 millions d’années les dinosaures , pourquoi ?
      Est-ce cohérent avec un Dieu architecte de l’univers ?


  • Sozenz 17 février 2020 11:59

    Si les scientifiques sont sensibles à la beauté et à l’Amour, la Science ne l’est pas.

    elle devrait , ce n est pas pour rien que beaucoup de proportion sont sous le nombre d or et que l homme est sensible à cette harmonie ;


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 17 février 2020 13:47

      @Sozenz
      On peut être fasciné par une molécule, par exemple, mais la Science n’a pas ce défaut.


    • Sozenz 18 février 2020 14:39

      @Jacques-Robert SIMON
      connaissez vous le pouvoir de la « beauté » ; n est elle pas ce qui fait rever et dépasser la vision que l on a de chertaines choses et de tenter de comprendre pourquoi il y a cet ordre . qu’ est ce qui fai que cela en fait un equilibre , que c est ce principe qui a « été » choisi" pourquoi l oeil humain est capable de differencier ls harmoniques et les sons dissonants d une façon naturel . 
      alors est ce un défaut où une autre possibilité de regarder les choses et de les analyser ?
      les scientifiques ne sont ils pas les voyageurs de l esprit avec d être des scientifiques ?


  • JC_Lavau JC_Lavau 17 février 2020 12:14

    A science inachevée ou adultérée, rendement d’enseignement consternant.


    Mesurer sur nos élèves le désastre de notre enseignement, voire les rancoeurs à vie qu’ils en conservent.

    En LP, on voit arriver des élèves qui ont commencé à décrocher dès le CP. Mais tous ont décroché au moment du calcul littéral. Jamais on ne leur dit que la lettre « x » ou la lettre« d » sont des identificateurs, et que cette sténo des identificateurs réduits à une seule lettre répondait aux besoins en ergonomie des astronomes du 19e siècle. Elle ne répond pas aux besoins de nos élèves. « Prix_de_revient_industriel() » est plus long, mais est clair pour l’humain. Personne ne leur dit qu’à la fin de l’exercice, l’identificateur « d » est relâché, et réutilisable pour n’importe quel autre usage. Les élèves moyens ne devinent pas cette arcane si elle reste secrète.

    On pourrait multiplier les exemples de désastres communautaristes, mais je n’ai pas le temps.


  • Sozenz 17 février 2020 12:16

    L’avidité, la compétition, la concurrence, le désir d’être le premier, l’attrait du combat peuvent aussi permettre de s’élever soi-même, de devenir réellement soi.

    petit jeu

    trouvez l intrus .


  • Sozenz 17 février 2020 12:21

    « On reconnaît les honnêtes gens à ce qu’ils font leurs mauvais coups avec plus de maladresse que les autres. » (Charles Péguy).

    phrase de non sens ;

    les honnètes gens ne font pas de mauvais coups ;

     ceux qui font des mauvais coups avec maladresse sont plus cretins que les autres ;


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 17 février 2020 13:50

      @Sozenz
      M. Péguy veut dire que tout le monde fait des mauvais coups.


    • Sozenz 17 février 2020 14:45

      @Jacques-Robert SIMON
      j ai bien compris car il estime que tout le monde est malhonnête ; et lui le premier puisqu’ il met une valeur mensongère à l honneteté ;
      apres il suffit d une execption pour que sa règle soit fausse


  • Sozenz 17 février 2020 12:42

    Le Bien et le Mal peuvent être définis au quotidien, loin des limbes éthérés et des spéculations intellectuelles. Le Bien consiste à mettre en valeur les parties les plus originales, créatives, intéressantes d’un document, d’un discours, d’un être, le Mal se contentera lui de souligner les fautes, les manquements, les erreurs pour en tirer avantage.

    oh punaise , je fais parti du Mal .... wouahahahaha

    par contre je sais pas ou est mon avantage ? quelqu un pour m aider

    en fait vous dtes ; prenez le meilleur. mais surtout n allez pas critiquer ce qui n est pas bon ... bon d accord .. ;

    ok , j’accepte d etre du mauvais coté ; je persiste et signe ;

    la bêtise ne passera pas par moi ;

    c est très subjectif votre vision

    La frénésie des messages internet et le manque de réflexion qu’ils véhiculent permettent d’amenuiser la raison. Les médias traditionnels ne présentent plus d’analyses : de nouveaux prêtres prêchent et énoncent ce qu’il convient de penser.

    Un acte sera perçu comme bienveillant ou diabolique selon la lecture qu’en fera le groupe.

    en tout cas vous avez de belles contradictions ...


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 17 février 2020 13:52

      @Sozenz
      Non, ce n’est pas ce que je voulais dire. Si vous publiez un texte, vous acceptez d’avance la contradiction. Ce n’est pas le cas dans une classe, une usine, un laboratoire.


  • Sozenz 17 février 2020 12:42

    va falloir ranger tout cela, dediou !


  • Sozenz 17 février 2020 12:52

    question : et si les humains faisaient et ne disaient pratiquement que des conneries ; on fait quoi ; on doit sucer quand meme pour pouvoir dire qu on est dans le camp des « gentils » ?


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 17 février 2020 13:54

      @Sozenz
      Les humains disent beaucoup de choses intelligentes, mais la résonance par les médias (le buzz) préfère le minable, le croustillant, le médiocre.


    • Sozenz 17 février 2020 14:47

      @Jacques-Robert SIMON
      merci beaucoup pour vos réponses à mes commentaires .
      cordialement .


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 17 février 2020 13:09

    Le mal est du côté du mensonge et le bien l’inverse. Avec les mathématiques, on ne ment pas....


    • JC_Lavau JC_Lavau 17 février 2020 13:27

    • gaijin gaijin 17 février 2020 13:46

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      bien sur que si on peut par exemple démontrer qu’il est impossible d’aller d’un point a un autre ....simplement en math ça s’appelle un paradoxe.
      mais en dehors de ça il y a mille et une manière de mentir a l’aide des maths


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 17 février 2020 13:53

      @gaijin. Si le Principe que vous appliquez ne tient pas la route, il ne tiendra pas. Exemple de la charpente de Notre-Dame. C’est à l’usage que se mesure la vérité....


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 17 février 2020 13:55

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      On peut dire la vérité et être un parfait barbare.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 17 février 2020 13:56

      @gaijin. Le paradoxe n’est pas un mensonge. Celui-ci peut avoir plusieurs facettes. C’est l’art de la complexité. Les maths ce n’est pas tout ou rien (0-1), mais zéro et l’infini.


    • gaijin gaijin 18 février 2020 09:03

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      « C’est à l’usage que se mesure la vérité... »
      ou au canon du flingue ....
      https://www.youtube.com/watch?v=P2W4FsDVKMY


    • Ruut Ruut 18 février 2020 10:53

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Avec les mathématiques, on ne ment pas....

      Tout dépens des données mises dans l’équation et des formules utilisées.
      Les mathématiques peuvent donner sans se tromper des résultats erronés...
      Les statistiques en sont le plus bel exemple de manipulation via les mathématiques.


    • Arogavox Arogavox 19 février 2020 15:05

      @Jacques-Robert SIMON

      En très probable barbare, je n’aurais pas la prétention de dire une « la vérité » en remarquant que, pour ma part, si jamais existe cette « la vérité » je suis convaincu qu’elle ne saurait être comprise, énoncée ou conçue par un des morceaux qu’Elle englobe. En tous cas une « La vérité » des humains ne saurait être vue ou ’dite’ par un de ces humains à lui tout seul.
       La seule possibilité pour un individu est de tenter de dire « une vérité » (ex. : dans un formalisme mathématique bien dénini ... 1+1 =2) et de s’eforcer à être vrai : c’est à dire à ne pas mentir, (se) tromper (ie : abuser l’entendement d’autrui ou de lui-même).
       La meilleure optique pour aller danhs ce sens est alors, non pas de céder à l’illusion de pouvoir accéder à un repère ou à une éthique absolus, mais au contyraire à bien comprendre le génie de l’humble utopie démocratique : accorder à chcun une même (égale) dignité.


    • pemile pemile 19 février 2020 15:09

      @Arogavox « mais au contyraire à bien comprendre le génie de l’humble utopie démocratique : accorder à chcun une même (égale) dignité. »

      Vos deux derniers posts parlent de dignité, seriez vous capable d’en faire preuve en reconnaissant vos erreurs sur le « dieu XOR » ?


    • Arogavox Arogavox 19 février 2020 17:55

       Quel culot !
       Même pas honte !  Lorsque l’arogant a touché le fond en prouvant non seulement son incapacité à réaliser ce qu’il décrète facile , mais, pire, à argumenter sérieusement toutes les âneries qu’il profère (en étalant toute l’étendue de son absence de réelle réflexion sur le B A BA du sujet qi’il prétend posséder mieux que quiconque), il creuse encore pour s’enterrer plus bas dans le ridicule en croyant que son ton péremptoire, son arrogance et ses pathétiques provocations peuvent tenir lieu de preuve, ou séduire les gens qu’ils méprise de façon récurente sur ce forum.
        On pourrait compatir sur la difficulté qu’il aura à présenter ses excuses si jamais un jour il finit par prendre conscience de ses bévues ... 
      mais, même dans ce cas, avce ce hors sujet supplémentaire, il devrait s’attendre à ce que la faute avouée ne reste qu’à demi pardonnée.


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 19 février 2020 18:05

      @Arogavox
      Mon texte ne traitait pas de la Vérité, elle existe cependant.


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 19 février 2020 18:06

      @Arogavox
      Je ne comprends pas.


    • pemile pemile 19 février 2020 18:12

      @Arogavox « avce ce hors sujet supplémentaire »

      Oui, désolé pour l’auteur de l’article, mais je vois que vous continuez à vous enfoncer dans la mauvaise foi, par choix, ici, revenez donc clore le sujet sur l’article en traitant. smiley


    • pemile pemile 19 février 2020 18:13

      @Jacques-Robert SIMON « Je ne comprends pas. »

      Désolé pour le HS, ses insultes sont pour moi smiley


    • pemile pemile 19 février 2020 18:14

      @Jacques-Robert SIMON

      PS : pas si HS que ça, puisque le sujet de discorde concerne l’algèbre de Boole, la cryptographie et la protection de la vie privée.


    • Arogavox Arogavox 19 février 2020 18:18

      @Jacques-Robert SIMON
      (ok : désolé, le précédent message n’est qu’un hors sujet en réponse au hors sujet d’un malpoli que je ne voulais pas citer pour ne pas lui laisser croire que j’avais encore la patience de perdre du temps à essayer de lui faire entendre raison )

       Pour revenir à nos moutons, il me semble que l’incompréhension peut venir d’une absence de précision de ce que vous entendez par « la vérité » ?


    • pemile pemile 19 février 2020 18:36

      @Arogavox « d’un malpoli »

      Désolé Jacques-Robert SIMON, mais il est hors de question qu’il continu à m’insulter sans que je réagisse !

      « la patience de perdre du temps à essayer de lui faire entendre raison »

      Inversion de la charge de la preuve, c’est vous qui m’avez fait perdre mon temps avec vos âneries techniques et complotistes, et ayez la dignité de ne pas polluer cet article et d’y répondre sur le bon article. smiley


  • Étirév 17 février 2020 13:37

    Ecoutez ceci, vous qui prétendez au bonheur : perfectionnez-vous, car le bonheur est dans la perfection !
    Pour savoir en général et savoir ce qu’est la perfection morale en particulier, il faut avant tout se connaitre soi-même.
    « Connais-toi toi-même » disait l’expression inscrite sur le fronton du temple de Delphes.
    La connaissance ne peut être acquise que par une compréhension personnelle que l’homme doit trouver seulement en lui-même. Aucun enseignement « conventionnel » n’est capable de donner la connaissance réelle.
    Sans cette compréhension, dit René Guénon, aucun enseignement ne peut aboutir à un résultat efficace, et l’enseignement qui n’éveille pas chez celui qui le reçoit une résonance personnelle ne peut procurer aucune sorte de connaissance. C’est pourquoi Platon dit que « tout ce que l’homme apprend est déjà en lui » et qu’Ibn Sina (Avicenne) exprime ainsi : « Tu te crois un néant et c’est en toi que réside le monde. ». Toutes les expériences, toutes les choses extérieures qui l’entourent ne sont qu’une occasion pour l’aider à prendre conscience de ce qu’il a en lui-même. Cet éveil est ce que Platon appelle anamnésis, ce qui signifie « réminiscence ». Si cela est vrai pour toute connaissance, ce l’est d’autant plus pour une connaissance plus élevée et plus profonde, et quand l’homme avance vers cette connaissance, tous les moyens extérieurs et sensibles deviennent de plus en plus insuffisants jusqu’à perdre finalement toute utilité. S’ils peuvent aider à approcher la sagesse à quelque degré, ils sont impuissants à l’acquérir réellement, quoiqu’une aide extérieure puisse être utile au début, pour préparer l’homme à trouver en lui et par lui-même ce qu’il ne peut trouver ailleurs et particulièrement ce qui est au-dessus du niveau de la connaissance rationnelle. Il faut, pour y atteindre, réaliser certains états qui vont toujours plus profondément dans l’être, vers le centre qui est symbolisé par le cœur et où la conscience de l’homme doit être transférée pour le rendre capable d’arriver à la connaissance réelle. Ces états qui étaient réalisés dans les mystères antiques étaient des degrés dans la voie de cette transposition du mental au cœur.
    Ceux qui se font initier, dit Aristote, apprennent moins quelque chose, qu’ils ne font l’expérience de certaines émotions et ne sont plongés dans un état d’esprit particulier.
    « Tu souriras alors, en connaissant si simples, les notions qui te paraissaient si abstruses lorsque tu n’étais qu’un profane, et tu avoueras qu’il n’était pas d’explication possible, avant l’investigation personnelle, destinée à préparer ton esprit à recevoir les semences du vrai. Et c’est dans ce sens qu’il est dit que nul ne peut être initié que par soi-même. » (E.J. Grillot de Givry, Le Grand Œuvre)
    Précisons que le mot initiation dérive d’initium et que ce terme signifie proprement « entrée » et « commencement » : c’est l’entrée dans une voie qu’il reste à parcourir par la suite ; c’est aussi le commencement d’une nouvelle existence au cours de laquelle seront développées des possibilités d’un autre ordre que celles auxquelles est étroitement bornée la vie de l’homme ordinaire.
    Sachez cependant que ce « Graal » n’est pas une question d’instruction plus ou moins étendue, c’est une question d’« horizon intellectuel », et c’est là quelque chose qui ne peut se modifier, et qui est inhérent à la nature même de chaque individu humain.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 17 février 2020 13:49

      @Étirév. La voie de la connaissance est le sexe de la femme. Raison pour laquelle la religion a toujours fait barrage à cet accès. Le nerfs qui entourent la zone vaginale sont dit SACRES.


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 17 février 2020 13:57

      @Étirév
      Votre texte est intéressant et j’extrais : « La connaissance ne peut être acquise que par une compréhension personnelle que l’homme doit trouver seulement en lui-même. » qui me convient tout à fait.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 17 février 2020 13:46

    Le principe de réalité cher à Freud n’a rien à voir avec le raison. Si la raison n’est pas habitée par l’intuition, elle est caduque.Comme le dit Etirev, l’homme apprend ce qui est déjà en lui et seule l’intuition lui permet cet accès. A trop réfléchir on rate sa cible.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 17 février 2020 14:01

    Le rationnel pensera que l’homme détient le phallus puisque la femme n’a RIEN (Zéro). Alors qu’elle a bien un sexe propre : le vagin....(la pensée intuitive et sensitive (le sentiment d’infini cher à Romain Rolland).


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