Le capitalisme ne s’écroulera pas
L’économie mondiale fonctionne presque essentiellement avec le capitalisme. C’est un système économique où l’entreprise, ses moyens de production et de distribution, appartiennent à une ou plusieurs personnes.
* Le capitalisme est le seul système qui soit apparu spontanément, sans avoir été préalablement imaginé. Ceci garantissant qu’il n’a pas été inventé pour favoriser certains, comme c’est le cas avec d’autres idéologies.
* Le capitalisme correspond au fonctionnement de l’humain. Le mot "capita" vient du latin qui signifie "tête". Le capitalisme est un système économique où il y a un dirigeant à la tête de l’entreprise. Et c’est dans la nature de l’humain que certains aient besoin de diriger et d’autres aient besoin d’être dirigés. Si le capitalisme s’écroulait, ça deviendrait l’anarchie puisque ceux qui ont besoin d’être dirigés ne sauraient plus ce qu’il faut faire.
* Le capitalisme est le système qui fonctionne le mieux aujourd’hui, le plus juste, on n’en connait pas d’autre. S’il y avait un autre système économique plus adapté que le capitalisme, on l’aurait utilisé.
Aujourd’hui l’agriculture traditionnelle et l’artisanat ne peuvent plus répondre aux besoins de plusieurs dizaines de millions de personnes. Il faut nécessairement de grosses industries, du personnel pour les faire fonctionner, depuis les simples ouvriers jusqu’aux responsables qui dirigent l’ensemble.
On ne connait pas d’autre système économique viable. Les quelques essais d’entreprises dirigées par des ouvriers ont démontré que cela ne marche pas, parce que les pouvoirs économiques ou politiques reviennent à ceux qui peuvent les assumer : à chacun sa place et il n’y a pas de sot métier.
Les systèmes économiques où l’Etat dirige ne fonctionnent pas non plus car le rôle de l’état n’est pas de produire mais de contrôler et réguler le fonctionnement des entreprises avec des lois pour éviter l’anarchie. Si l’Etat produit et contrôle en même temps, c’est la porte ouverte à toutes les dérives, à la corruption. C’est ce qu’il s’est passé en Urss ou le communisme a causé une terrible récession économique dans les pays, et la mort de plusieurs dizaines de millions de personnes. La situation actuelle de Cuba montre bien que le communisme est un échec. De plus puisque l’Etat est la seule entreprise, il n’y a plus de concurrence, cela stoppe l’initiative individuelle, arrête la recherche pour l’amélioration de la qualité, des produits fabriqués et du travail.
Le mal ne vient pas du capitalisme, mais de la façon dont certains l’utilisent, de même le mal ne vient pas du couteau mais de la façon dont on l’utilise. Ainsi quel que soit le système économique utilisé, certains cherchent avant tout à faire du profit, à augmenter leur capital et écrasent les autres pour y arriver.
On trouve des malhonnêtes autant du côté du patronnat que du côté des employés et cela ne changera jamais car c’est dans la nature de l’humain, il y aura toujours des gens malhonnêtes et des gens honnêtes, des dirigeants honnêtes qui n’exploitent pas leurs employés et des employés honnêtes qui n’abusent pas de leur patron.
Le capitalisme ne disparaîtra pas, il se transformera et s’adaptera et il n’y a pas d’éléments majeurs qui le menacent. Le capitalisme a déjà surmonté plusieurs crises assez graves et s’en est sorti. D’ailleurs maintenant on ne parle plus de crise du capitalisme mais de crise d’un des éléments du capitalisme, prouvant que celui-ci est en bonne santé.
Par exemple, la propriété est l’un des fondements du capitalisme or la propriété privée ne peut pas s’arrêter puisque c’est un besoin de la majorité des humains.
Il y aura différentes formes de capitalisme selon les pays. Plus ou moins libéral, plus ou moins régulé, avec plus ou moins d’intervention de l’Etat, plus ou moins social. Le meilleur des gouvernements est celui qui ne gouverne pas. Son rôle est d’assurer la sécurité sur le territoire, l’organisation des différents services. Si le capitalisme est trop libéral il devient une anarchie tenue par des groupes mafieux antagonistes, ceci menant à l’anarchie. S’il n’est pas assez libéral, il devient une dictature, puis de l’impérialisme s’il tente de conquérir d’autres pays, d’autres peuples.
Il n’y aura pas de catastrophe économique mondiale. La société n’est pas une voiture menée par un conducteur ivre sur une route de montagne : des économistes très compétents ont tirés des enseignements des graves crises économiques passées, ils savent ce qu’il faut faire et ne pas faire, ils connaissent les signes indiquant les risques d’une crise et réagissent à temps. Ils connaissent les mécanismes qui interviennent et les leviers sur lesquels il faut agir. Les plus grandes banques investissent de l’argent quand il faut pour éviter une crise mondiale.
S’il y avait une crise économique mondiale, tout les prix augmenteraient énormément, la vie deviendrait très difficile pour tous, nous ne méritons pas ça. Et même les vautours de la haute finance n’on pas intérêt à une crise mondiale puisqu’ils en seraient les premières victimes.
Cette morosité vient entre autre des idées propagées par Karl Marx, dans son livre 1 sur le Capital, il affirmait que les travailleurs, seuls créateurs de richesse, étaient voués à une condition misérable.Plus récemment l’écrivain noir Aimé Césaire écrivait : "Une civilisation qui est incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est décadente.(...) La civilisation européenne, ou occidentale, telle que l’ont façonnée deux siècles de régime bourgeois, est incapable de résoudre les deux problèmes majeurs auxquels son existence a donné naissance : le problème du prolétariat et le problème colonial."Or le problème du prolétariat a au contraire bien été résolu par la société capitaliste occidentale, nulle part ailleurs dans l’histoire les classes pauvres n’ont vu leur situation s’améliorer aussi fabuleusement que depuis la révolution industrielle. Et même, les catégories pauvres ont vu leurs revenus augmenter beaucoup plus que la nouvelle classe des détenteurs du capital industriel ou l’ancienne des propriétaires terriens.
On a du mal à imaginer un futur où on vivrait dans la pauvreté ou la misère. Ce serait injuste pour nos enfants. Il y aura de graves crises économiques, mais elles resteront localisées à certains pays ou groupes de pays qui auront été mal gérés.