samedi 16 février 2013 - par ddacoudre

Le changement ou un impossible défi

J’ai oublié qui avait écrit « on ne lui avait pas dit que c’était impossible il l’a fait » il faut donc nous attendre à aucun changement de la part de ce gouvernement, si ce n’est de répondre à une espérance induite par les citoyens qui voudraient à juste titre, pauvre ou riche voir leur quotidien s’améliorer. Ainsi à vouloir le changement nous n’obtiendrons RIEN.

Si je me suis trompé dans mon analyse dites moi ce qui a changé de fondamental dans l’existence des citoyens depuis 30 ans, depuis l’effondrement du communisme. Il va sans dire que si notre président a été élu sur le thème du changement, c’est que par ce vote, les citoyens ont apporté la réponse, rien ou pas grand-chose d’essentiel.

Avons-nous alors une chance que notre existence change ? Non.

Pourquoi ? Parce qu’aucun citoyen ne fait rien pour cela, chacun continue sa vie comme avant et espère dans une hypothétique action politique d’un être salvateur qu’ils attendent comme le messie et qui ne viendra pas, sauf à recouvrer des dictatures fascisantes.

Pourquoi ? Parce que généralement les citoyens se trompent et élisent ou acceptent un dictateur en poursuivant l’image de l’être courage qu’ils ne sont pas.

Est-ce leur faute ? Non, c’est la poursuite d’une structuration sociale et économique à laquelle ils ne peuvent échapper, mais qu’ils peuvent comprendre.

Le comprendre suffira-t-il à emporter un changement ? Non, depuis le temps qu’il existe des pauvres s’ils avaient la faculté de se regrouper pour améliorer leur sort nous le saurions. En conséquence nos concitoyens sont incapables de s’organiser pour s’assurer du changement qu’ils souhaitent et croient qu’un vote en fonction d’un candidat suffit à cela (65% des français).

Qu’y a-t-il de commun entre des pauvres et nous qui sommes riches, une structure de stabilité sociale ayant comme socle notre bagage génétique qui inclut cette capacité à l’apprentissage par le mimétisme et l’habitude au point dans développer des mythes et des théories qui deviennent nos dominants systémiques qui s’écroulent en mourant sous leurs propres déchets s’ils ne peuvent rien recevoir de l’extérieur.

Or notre président n’est pas un élément venant de l’extérieur du système de pensée dans lequel nous sommes, nous dirions plutôt qu’il s’y ancre par ses accords, et si le changement c’est maintenant je veux bien être pendu.

Ne pensez pas que je fasse peu de cas de ma vie, mais dans une organisation capitaliste ou la mesure qui donne le La n’a pas changé, quel nouvel air pensez-vous entendre hormis de passer notre temps à prendre des vessies pour des lanternes. Pour qu’il n’y ait plus de chômage il faudrait investir 4000 milliards d’euros, et à condition qu’ils restent sur le territoire, et il nous est proposé d’inverser la courbe par toutes les mesures mises en vigueur, sachant que statistiquement elle se serait inversée naturellement une fois atteint son sommet structurel en adéquation avec l’évolution de la croissance.

Le 09 01 2011 j’écrivais Nous ne pourrons pas survivre à une société qui ne réduit l’existence humaine qu’à une valeur comptable.

Or c’est exactement ce que nous propose le gouvernement de notre président, ajuster la société aux valeurs comptables.



15 réactions


  • paul 16 février 2013 15:54

    « Tout le monde savait que c’était impossible à faire . Puis un jour quelqu’un est arrivé qui ne le savait pas , et il l’a fait ». ( Winston Churchill )


  • bernard29 bernard29 16 février 2013 18:09

    c’est pour toutes vos raisons que le vrai combat actuel est celui de la rénovation drastique de notre démocratie. Il faut donner aux citoyens les moyens de s’impliquer dans la définition du bien public et de l’intérêt général.


    • ddacoudre ddacoudre 17 février 2013 00:12

      bonjour bernard29.

      oui j’ai compris ce que tu voulais dire, malheureusement nous prenons le chemin inverse est c’est « l’inculture »qui se développe entrainant ses régressions. ce que tu suggères ne se développe pas d’un coup de baguette magique, c’est la conséquence d’une implication citoyenne éclairé par des informations construites sur des savoirs et non sur du story-stelling, ce qui est notre lot quotidien entre les JT, les débats polémiques et des citoyen qui ne sont plus capable d’écouter un développement de la pensé plus de 30 secondes. Effectivement notre démocratie à du plomb dans l’aile et la dernière étude du cevipof sur le baromètre de la vie politique des français le confirme.ddacoudre.over-blog.com cordialement.


  • viva 16 février 2013 23:06

    Il faut que ce soit le peuple français qui reprenne le contrôle de son destin. Les politiques doivent obéir au peuple et non l’inverse. Pour cela il faut un contrôle citoyen de toutes les décisions prises par les politiques. En cas de manquement dans sa fonction , ses promesses, d’insuffisance de résultats ou de mensonge devant le peuple tout élu doit être immédiatement révoqué sans préavi.


    • ddacoudre ddacoudre 17 février 2013 00:22

      bonjour viva

      la démocratie directe ne peut s’exercer pour une raison de logistique, l’on ne pourrait à la fois produire et exercer ce pouvoir de contrôle citoyen. Toutes les société mêmes tribale se répartissent les tâches, nous faisons la même chose et cela repose sur une confiance réciproque, qui même si elle ne peut être parfaite permet une cohésion nationale voire mondiale.
      Par ailleurs la rapidité de l’évolution d’événement rendent les promesse engagé à une date obsolète le lendemain, ceci est du à l’évolution de nos technologies et nous ne pouvons pas l’écarter de l’évolution des choses. Même si le discourt des politique font croire qu’ils détiennent le pouvoir ce n’est malheureusement pas la réalité, et souvent ce sont même ceux qui les ont élus qui font capoter leurs promesses (un peut compliqué a expliquer simplement).
      ainsi à te suivre nous serions dans une forme de révocation permanente.
      ddacoudre.over-blog.com cordialement.


  • Hervé Hum Hervé Hum 16 février 2013 23:33

    Bonsoir,

    J’ai moinssé car il me semble que dans certaines conditions les pauvres se révoltes. Essentiellement quand ils n’ont plus rien à perdre et surtout plus rien à manger.

    Dans la France d’aujourd’hui, la majorité des gens pensent avoir encore trop à perdre pour bouger réellement. Ils s’accrochent au peu qu’ils ont. Peu sont ceux qui vont se battre pour les autres, d’autant qu’il faut plus s’en méfier qu’autre chose parce que cela produit autant les dictateurs que les saints et franchement, je préfère e passer du second pour ne pas risquer de me retrouver avec le premier...


    • ddacoudre ddacoudre 17 février 2013 00:27

      bonjour hervé

      pour regarder vivre des pauvres et avoir lu les études réalisés par des psychiatres sur des durées de 3 ans ce n’est malheureusement pas le cas, même entre-eux il pratique une violence de tous les instants pour celui qui n’a pas l’esprit en veille.
      Je ne connais pas de cas historique où les pauvre ont inversé une situation politique
      généralement ils n’en ont pas les moyens physique, intellectuels et psychique.

      ddacoudre.over-blog.com cordialement.


    • viva 17 février 2013 00:43

      Les plus pauvres sont les faibles de la société il ne faut donc pas s’attendre a ce qu’ils puissent réagir. Par contre lorsque des personnes éduqués appartenant à la classe moyenne s’appauvrissent des changements sont possibles.


      Plus haut je parlais de démocratie directe certe mais pas de la façon dont ont en parle habituellement. Je parle de personne issu de la société civile reconnu pour leurs intégrité et leur capacité d’analyse. Ce sont ces personnes qui doivent avoir accès aux informations directement à la source donc qu’ils puissent accéder à tout les ministères, aux documents et pouvoir interroger les politiques et las hauts fonctionnaire charge a eux ensuite de rédiger des rapports. Ces personnes devront être régulièrement remplacé. Rienn d’impossible la dedans. Ensuite lorsque je parle de comité locaux en charge de controler l’action des députés, il n’y a rien d’inconcevable la dedans. C’est la seule solution sous cette forme ou une autre il faut que l’action et les décisions des politiques soient controlés par les citoyens et que les politiques puissent être révoqué si des manquements sont constatés. 

    • ddacoudre ddacoudre 17 février 2013 09:54

      bonjour viva

      la constitution prévoie que tout citoyen à droit a toutes les information de la gestion de l’état sauf celle déclaré secret d’état. ddacoudre.over-blog.comcordialement.


  • viva 17 février 2013 13:07

    C’est certainement vrai pratiquement c’est un boulot a temps plein pour des centaines de personnes. Admettons, cela signifie que n’importe quel citoyen peut se rendre dans les ministères et éplucher les dossiers. Là je suis sceptique et c’est clairement mission impossible, celui qui fait cela a plus de chance de se retrouver en prison qu’avec des informations. Quand bien même cela impliquerait que les journalistes aienr accès aux infos, ce n’est bien évidemment pas le cas. 


    Je ne crois pas que la démocratie directe soit une utopie. Et puis qu’est ce qui empêche que le détail des comptes publiques soit mis a disposition de tous via internet ? 

    • ddacoudre ddacoudre 17 février 2013 22:17

      bonjour viva

      bien sur il ne s’agit pas d’aller se pointer dans un ministère quelconque et de dire bonjour je viens vous contrôler. Mais tous les compte de la nation et des collectivité sont publié et généralement la cours des comptes effectue une analyse qu’elle rend publique, et naturellement ils sont accessible à tous les citoyens. cordialement.


  • Hervé Hum Hervé Hum 17 février 2013 16:48

    Bon dimanche ddacoudre,

    Des révoltesde pauvres il y en a eu dans l’histoire et toutes on deux points en commun. Une tête pour les guider et un ventre affamé pour les motiver.

    Dans la société actuelle, comme le dit viva, la catégorie moyenne pour la plupart venant des couches pauvres, l’instruction, la discipline et les moyens de communications sont tels que chacun porte en lui la tête. Seule lui manque la motivation suffisante.

    Enfin, la réalité du pouvoir est entre les mains des politiques et non des ploutocrates. Ces derniers n’ont qu’un pouvoir virtuel basé sur la manipulation et le conditionnement que permet le contrôle des grands médias. Autrement dit, la révolution passe par les urnes et non par la rue. Celle ci pouvant seulement servir de caisse de résonance.

    Reste qu’aujourd’hui encore, la majorité des gens pensent avoir plus à perdre en changeant de modèle de société qu’en préservant celui en place. Du moins, tant que l’actuel leur garantie du pain et des jeux (consommation) !


  • ddacoudre ddacoudre 17 février 2013 22:34

    boinjour hervé

    il y a eu des jacqueries, des séditions, des émeutes, des insurrections, mais elle n’ont jamais aboutie à changer le pouvoir. La révolution change la nature du pouvoir, exemple le passage d’une monarchie à une république, une démocratie à une théocratie etc et ce n’est jamais les pauvres qui disposent des moyens.
    il y a une donné sociologique de stabilité des sociétés c’est 1/3, 2/3, 1/3 les font évoluer 2/3 les stabilisent. Dans nos cité il y a beaucoup de citoyens pauvres et nous ne les voyons pas s’organiser pour développer une conscience politique pour s’affranchir et s’émanciper, tout au plus sert-il de terreaux aux extrémismes.
    au cours d’une élection le NPA à essayé de s’implanter dans les cité, j’ai applaudi à cette audace, mais ils ont fait choux blanc. cordialement.


  • Hervé Hum Hervé Hum 18 février 2013 09:55

    Bonjour ddacoudre

    J’ai bien écris qu’il y a deux conditions pour faire bouger les pauvres. La doter d’une tête et l’affamer. Prenons l’exemple de la révolution française, si la bourgeoisie fut la tête, le peuple c’est à dire les pauvres, furent les bras armés. En d’autres termes, la bourgeoisie seule n’eut pas plus de chance que les pauvres seuls. La révolution dû aussi son succès au fait que la tête était une hydre avec beaucoup de têtes et qu’il pouvait s’en couper beaucoup tant qu’il en restât suffisamment. Il semblerait qu’on changeait d’idée en coupant la tête qui l’a portait !

    Mais encore une fois, ne pas confondre le pauvre sans instruction, du pauvre avec instruction. C’est là une différence qualitative fondamentale avec la révolution de 1789. Si le pauvre des cités est peu instruit, paupériser les classes moyennes est précipiter une prochaine révolution, mais cette fois ci, structuré et surtout par les urnes.


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