samedi 18 août 2018 - par Jacques-Robert SIMON

Le désir d’immortalité

Alors que l’individu est généralement uniquement obsédé par les jouissances élémentaires, le corps social, le collectif, se forment, se transforment par d’autres mécanismes dont le désir d’immortalité est le plus important.

   Une société est un système dynamique qui ne peut pas être stable sans changements, sans bouleversements, sans projection dans l’avenir. C’est le mouvement qui lui donne son assise, pas la direction dans laquelle elle va. Une course effrénée vers de faux rêves, vers les abîmes, vers les abysses a le même poids, le même effet qu’une ascension vers un idéal pavé de réalités. Le progrès, c’est à dire le degré de changement dû au mouvement, se caractérise par une spécialisation des tâches nécessaires, utiles ou nuisibles, qui créée un lien entre les individus, une cohérence d’action nécessaire au déplacement. L’ensemble des individus collectivisés grâce à la mise en place de besoins croisés fournit le corps social.

 L’Homme peut-il exister sans le regard d’un autre, d’autres, des autres ?

 Les Hommes s’activent en tout cas pour montrer au monde que leur activité est importante voire irremplaçable. Pour être vu de loin, par le maximum de personnes, il faut être le plus haut possible. Il leur faut donc gravir les diverses traverses de l’échelle sociale par la force ou la séduction sans tomber dans les pièges des plaisirs immédiats trop communs pour être admirables. Une société ne peut survivre sans ces efforts individuels qui permettent de gagner sinon l’estime du moins l’acceptation sociale des autres.

 Les relations Homme-corps social sont complexes mais le plus important des mécanismes d’interaction est associé aux phénomènes de rétroaction qui permettent de rendre interchangeable cause et effet. Par exemple, une action considérée comme positive par le corps social pourra être répétée par la suite plus facilement grâce à une meilleure disposition de la collectivité due à la première action. Ce phénomène est indispensable à la vie biologique comme à la vie sociale et il est présent également dans les sciences inorganiques sous forme d’oscillations chimiques, par exemple.

 L’Homme existe donc grâce aux regards, pas toujours bienveillants mais de plus en plus nombreux, des spectateurs lors de son ascension sociale. L’accès aux plus hautes marches permet des jouissances plus raffinées mais ce n’est pas l’espoir de les acquérir qui guide les escaladeurs.

 Lorsqu’on passe de l’anonymat, à la reconnaissance, à la célébrité puis à la gloire, il est possible de penser que l’on devient immortel : l’âme de l’idole s’imprime dans celle des zélateurs, des fans. Le pari de croire à ce miracle est cependant risqué, l’usure du temps ne laisse que quelques héros émergés alors que l’immense majorité sombre dans l’anonymat. A-t-on moins peur de la mort lorsqu’on est célèbre ? Rien n’est moins sûr mais la société ne peut guère offrir de plus grande récompense !

 Les créateurs suivent un chemin différent pour obtenir la sensation d’immortalité. La création ne se trouve pas en regardant les autres mais en se dépassant soi-même. Le sublime peut être atteint seul, jamais en suivant incessamment l’avis ou les humeurs des autres. Le dépassement de soi-même peut, rarement mais c’est la seule voie possible, conduire vers le surgissement du nouveau, mais sans aucune garantie qu’elle soit ressentie comme telle par autrui. Les artistes connaissent ce cheminement et si tous font part de leur solitude pour extirper d’eux-mêmes l’enfant de leurs efforts, peu seront récompensés par la reconnaissance de leurs pairs et encore moins d’entre eux des foules souvent moins susceptibles d’appréhender les souffrances qui engendrent le beau.

 A-t-on peur de mourir ou peur de disparaître ?

 Les érudits ont peur de disparaître car ils ont pris conscience que les biens matériels ne peuvent pas leur fournir le refuge dont ils ressentent le besoin pour se préserver du néant. Disparaître c’est présumer que tout ce qu’on a fait, tout ce qu’on a dit, tout ce qu’on a écrit, tout ce qu’on a bâti sera bien vite oublié et englué dans le bruit de fond ambiant.

 Les petits bonhommes n’ont peur que de mourir car ils ont compris que ce n’est pas l’œuvre rationnellement construite qui importe mais les enfants que l’on a eus ou que l’on pourrait avoir eu. Bien sûr, il faut savoir accepter le partage, la dilution, les apports externes, le bâti d’une indépendance hors de soi, mais même s’il n’en reste qu’un regard, un geste, qu’une attitude, qu’une pensée, l’enfant sera porteur du passé et sera aussi porteur de l’avenir. Dans un système imbriqué tel que les sociétés humaines présentent, toute action volontaire ou non est indestructible pour toujours (si ce mot à un sens). Mais elle est diluée, partagée, si complètement assimilée que très vite il est impossible de déterminer qui est responsable de quoi. L’immortalité est collectivisée (sauf, et seulement en partie, pour quelques être divinisés), les individus ont bien une part d’immortalité mais mélangée à toutes les autres sources possibles.

 L’œuvre construite au prix d’un travail patient, nécessite (presque toujours) une graine d’originalité que l’on peut aussi appeler talent mais qui est plus proche d’un accident, d’une irrégularité, d’un je-ne-sais-quoi que personne ne sait définir. L’œuvre réalisée reste alors associée à un nom, à un prénom, à une adresse, à une date et est exempte, bien à tort pour la justice mémorielle, d’intrus, de tiers qui affadiraient aux yeux des autres la création.

 Les petits bonhommes acceptent donc, consciemment ou pas, de partager leur immortalité avec tous et presque tous dans une sorte de collectivisme tandis que les grands hommes se garantissent une immortalité en propre, seul, sans besoin de partage. Il n’y a pas lieu de choisir une des routes, les hasards de la vie s’en chargent.

 



65 réactions


  • cyborg 18 août 2018 11:23

     
    L’Homme peut-il exister sans le regard d’un autre, d’autres, des autres ?
     
    L’homme n’est pas permanent il ne cesse d’être dans l’instant « autre chose » dans sa différence avec lui même vers lui-même, qui font sa mémoire de la culture et son Histoire. Un sauvageon seul n’a pas d’histoire, un animal fort peu (quelques techniques transmises). Ainsi l’homme tourné vers lui même dans un 1er moment ce tourne vers les autres immédiatement dans un 2nd moment, le social. Puis vient immédiatement le 3eme moment où cette puissance sociale, la société, la science, la technique, le droit... transforme en retour l’homme.
    L’objectivation est imparfaite, la fabrication des objets de l’utilité pour ses besoins, et la subjectivation des objets dans l’esprit humain est décalée, elle vient une fois le mouvement objectivé dans le réel
     
    « Il le font mais ne savent pourquoi ils le font » dit Marx.
     
    Quand l’homme comprend qu’il acréé un monde qui l’aliène, il est trop tard, ça été fait à l’insu de son plein gré, vient la conscience malheureuse. Mais cette conscience ne change pas le réel, elle prépare juste son futur destin, si l’homme trouve un nouveau modèle qui fera la synthèse de l’existant matériel et d’une nouvelle idée. Alors il rentre dans une nvlle idéologie, une nvlle aliénation, il redevient un avec ses objets.


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 18 août 2018 13:42

      @cyborg
      J’ai évidemment soulevé un point qui doit être l’objet de multiples analyses. Le point qui m’a semblé important c’est le mécanisme de rétroaction bien connu en Chimie mais transposable au vivant.


    • cyborg 18 août 2018 14:49

      @Jacques-Robert SIMON
      Oui on peut prendre l’image du « corps » social en feed-back divers, Castoriadis appelle ça le « social-historique »
       
      Mais il ne faut pas confondre entraide et pitié :
       
      - quand la lionne prend sous son aile un petit impala c’est de la pitié, peut être une identification, une maternité instinctive dévoyée, bref de l’instinct individuel.
       
      - quand les buffles font front commun face aux lionnes c’est de l’entraide, c’est du social, c’est l’instinct de survie du groupe.
       
      La reconnaissance dont vous parlez, c’est effectivement un égoïsme individuel qui se tourne vers les autres pour chercher reconnaissance, et ainsi développer par là le groupe plus solidaire, où tout simplement par tabou (on a intériorisé un comportement normal social)
       
      La pitié n’a rien de « social », c’est un instinct (sûrement le plus fort) qui n’est pas lié au groupe. Ex : une guerre est une lutte d’entraide entre 2 groupes humains solidaires (pour le moins !), qui vont au delà de leurs individualité pour une Idée (une aliénation, une osmose, la nation aliénation). Dans cette lutte à mort, peut subsister la pitié pour l’Autre, l’ennemi. Même les nazis ont eu des problèmes de démoralisation de leurs einsatzgruppen, et pourtant totalement fanatisés par une idée d’entraide de la race absolue.
       
      Aussi Kant dit qu’il ne faut pas céder à la pité (un instinct animal face à la raison), et Marx, carrément pas à une indignation morale (une aliénation, une fausse conscience idéologique)

       


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 18 août 2018 17:33

      @cyborg
      Il y a effectivement une « pitié dangereuse » dont il faut se méfier. Je préfère le terme « Amour » pour désigner l’instinct maternel ou les autres comportements qui se préoccupent plus des autres que de soi-même.


  • cyborg 18 août 2018 11:34

    L’immortalité est « l’aliénation primordiale », probablement spécifique à l’humain.
     
    Cette aliénation se présente sous la forme suivante :
    - inconsciemment l’homme s’imagine immortel, pour ne pas devenir fou...
    - consciemment il se sait mortel, aussi cherche il à se le cacher. De la religion, à la sur-activité, la consommation les loisirs du moderne, la mort cachée de ce dernier aussi, à la reconnaissance sociale, à l’ « œuvre impérissable » qui peut être artistique, politique, philosophique, sociale etc. qui dépasse son temps court de mortel pour un temps long de l’Histoire où de la religion.
     
    Mais l’homme moderne, dans sa condition d’individualiste narcissique, blasé et sceptique sur le spirituel, trouvera dans la transhumanisme son œuvre réellement objectivée dans la réalité présente et nom dans un futur, imaginaire où pas, c.a.d pour lui même.
    Et cette objectivation le transformera en retour. C’est ainsi que meurt l’idéologie libéral libertaire.
     
    Le mouvement est déjà réel, mais comme dit Marx, la société le produit sans savoir ce qu’il donnera.
     


    • cyborg 18 août 2018 11:39

      La « lignée » du sang était aussi un moyen traditionnel des anciens pour dépasser sa mortalité, les dieux pénates restaient dans la famille. Mais l’homme moderne achète sa famille... et bientôt il la fabriquera.
       
      Le narcissique à vomir gaïonien a en lui même cette contradiction : il pense pour lui-même seulement et veut une société qui lui assure une immortelle jouissance. Cette contradiction est celle qui historiquement appelle le tyran (fin de l’empire romain).


    • cyborg 18 août 2018 11:47

      Et l’hiver démographique de l’Europe est évidement liée à son homme moderne... L’UE achète ses hommes à un autre « modèle » plus ancien... car son modèle à elle est une totale décadence.
       


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 18 août 2018 13:45

      @cyborg
      Le transhumanisme pour moi n’est rien d’autre que la fabrication de poupées gonflables dotées d’une intelligence artificielle. C’est peut-être utile mais ça ne m’intéresse pas.


    • cyborg 18 août 2018 15:00

      @Jacques-Robert SIMON
      le réel rattrape même ceux qui ne s’y intéresse pas...
      Toute la question est oui celle de l’utile pour qui. Qu’il se casse celui qui me cache mon soleil, dit Diogène à Alexandre qui veut lui vendre une chaise longue. Mais Alexandre ensuite conquit le monde.


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 18 août 2018 17:34

      @cyborg
      C’est vrai la lignée du sang est un moyen de se croire immortel.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 18 août 2018 11:34

    Seule la transmission est immortelle. Le corps lui n’alimente que le compost. Et encore, l’adresse indiquée sur la chair de la lettre est illisible, la peau se faisant ridée et le destinataire se dérobant par la nudité du message, celui-ci se résumant de la poussière. L’égo, de l’immortalité à gogos,...


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 18 août 2018 13:46

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      C’est, je crois, écrit d’une façon poétique, ce que j’essaie de traiter dans mon texte.


    • Arogavox Arogavox 18 août 2018 14:18

      @Jacques-Robert SIMON

      Transmission / immortalité : il me semble bien que ces questions rejoignent de façon étonnante le propos de Theilhard de Chardin dans « La place de l’homme dans la nature, Le groupe zoologique humain (1949) »

        

    • Arogavox Arogavox 18 août 2018 14:34

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

       pour ce qui est d’ego et immortalité à gogos,
       je pense à ’tous les hommes sont mortels’ de Simone de Beauvoir,
      ou au ’Le grand secret’ de Barjavel
      ou encore, plus récent : ’Le secret de la salamandre’ d’Axel Khan
        ... mais ’on ne nous dit pas tout’ chez les transhumanistes
       chut ! il faut éviter d’être suspectés de ’fake news’ et ’théorie du complot’

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 18 août 2018 16:48

      @Arogavox


      j’ai lu le Grand Secret de Barjavel. Belle preuve de l’importance du cosmos et de l’astrologie. Il y prédit entre les lignes la chute du mur de Berlin. Précisant même la date et les conjonctions astrales,.... Anecdote : mon père est né le jour de sa mort - 1985 (pas l’année) et ma mère est morte le jour de sa date de naissance. Ceci n’est pas un complot, je vous assure. juste de la sérendipité. je vais bientôt lire. Les Enfants de l’ombre,... 

    • Passante Passante 18 août 2018 16:54
      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      rien ne vaut Ravage
      sinon La nuit des temps.

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 18 août 2018 17:00

      @Passante


      la Nuit des temps, lu en 1982 en partition avec Bernard Clavel et Jeanne Bourin. Ce livre m’a carrément bouleversée. Mais toujours fidèle à Robert Merle. quelle déception après la VENGEANCE du fils Olivier. Le père "idéal’ n’existe pas,... il aurait déshérité la famille Merle avec une chasseuse de dot. Mais enfin : il laissait le beau des héritages,...

    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 18 août 2018 17:39

      @Arogavox
      Je ne connais pas assez bien Teilhard de Chardin pour vous répondre. D’après Wikipédia il y aaussi un livre de Huxley. Je vais m’instruire.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 18 août 2018 11:40

    La mémoire akashique fera le tri dans vos écrits... 


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 18 août 2018 11:43

    Tout véritable artiste sait le pouvoir médusant du regard de l’autre. Est-ce de l’admiration ou le fiel acide de l’envie qui vous ronge le pouce., prêt à se lever pour décréter la mise à mort. 


  • Arogavox Arogavox 18 août 2018 14:49

     ’la vie c’est plus marrant, c’est moins désesprérant, en chantant’ :


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 18 août 2018 16:54

    astrologue comme Barjavel, il se centrait surtout sur la fameuse conjonction des planètes en capricorne. et comme par un hasard auquel je ne crois pas, actuellement de nombreuses planètes se trouvent à nouveau dans le signe du capricorne (surtout Saturne dont le cycle est de 30 ans).. Faites le calcul. L’axe cancer-capricorne est celui des grands changement historiques. Mais en général : le problème creusé au précédant cycle, se résout au suivant. Perso : j’ai détesté la chute du mur.... Lire : cet « INSTANT LA » de Douglas Kennedy. Ecrivain qui lui ne risque pas d’être démodé ;


  • JPCiron JPCiron 18 août 2018 18:42

    Les jouissances élémentaires et le désir d’immortalité me semblent avoir ceci en commun que l’individu se trouve toujours au centre. Le Bien Suprême passe par les sens et/ou par un ticket post-mortem individuel.

    Mais est-ce sa place naturelle ? Ou bien est-ce un formatage culturel ?

    Le Bien Suprême peut aussi être l’acomplissement du devoir. Et l’acceptation du fait de la dissolution de notre être individuel n’est pas chose exceptionnelle. Ni rare.


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 18 août 2018 19:53

      @JPCiron
      J’essaie de ne jamais utiliser de notions telles que le devoir, le courage, la pitié... et je tente de me référer à des concepts d’ordre scientifique.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 18 août 2018 19:38

    Un poète se tait, clos sa voix, entre dans le silence,....Un autre de s’en saisir, comme d’une torche, posant ses pas dans les pas anciens...

    Et germe cette idée de transmision.
    Une vague puis le ressac. Ceux qui s’effacent croisent la relève, allant prendre le tour de garde, veilleurs magnifiques à la vigie des siècles.

    Ils se frôlent dans les spirales du temps, se tiennent de la main, démiurge véhéments de la langue, de la musique, de la peinture, en des clins d’oeil si insistants, nichés dans la fratrasis des chronologies humaines. Arche De Noe (ADN). Gérard CONTON. dessiné sur le sol DE CORDES. Premiers de Cordée. La tête du DRAGON se rapproche du Soleil NOIR. Sept ambre 2019. Saint MICHEL. 

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 18 août 2018 21:26

    La science. Einstein, le hasard,....


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 18 août 2018 21:29

    Bernard le Trévisan : c’est de la concentration en soi-même des éléments ou liant de l’amour, que l’humain peut atteindre l’espace infini du temps. La simple empathie se perd dans le narcissisme de la réparation de soi à travers l’autre,...Mère Térésa qui interdisait la pilule. Voilà une forme d’amour dont je me méfie totalement ;. 


  • hezol 19 août 2018 05:24

    Bonjour


    Il y en as pas beaucoup de la philo, c’est bien... M’enfin rien de renversant quoi.

    Peut étre l’auteur pose t’il les base d’un futur propos plus orginial, plus a méme de l’immortaliser :)

    ++

    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 19 août 2018 08:59

      @hezol
      On n’est vraiment heureux et serein que lorsqu’on a accepté de disparaître.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 19 août 2018 11:51

      @Jacques-Robert SIMON


      Exactement. même si je laisse quelques cailloux, personne (ou presque) ne sait qui est : Mélusine ou la Robe de Saphir,... Je laisse aux autres, la main posée sur le réveil au moment où il sonne (trois du mat pour Macron).

  • zygzornifle zygzornifle 19 août 2018 09:18

    être immortel pour en chier des millénaires voila du pur masochisme ....


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 19 août 2018 12:10

    Le MERCURE à mon avis se trouve au sommet du tableau. THOT HERMES. Macron a son soleil de naissance conjoint à MERCURE. Plus saturnien (plomb) que Jupitérien (feu). De là à transformer le plomb en OR. Surtout grâce à Brigitte,....


  • Jean Keim Jean Keim 20 août 2018 08:15

    Je ne trouve pas grand chose dans ma mémoire qui vaille la peine d’être immortel.


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