Le doute permanent
Douter de tout et ne rien prendre pour acquis voilà comment je peux résumer ma manière de voir les choses. Et même ce que je crois à l’instant t-1 est différent de ce que je crois à l’instant t et à l’instant t+1 ! Et ceux qui essaient de me cerner en sont déboussolés. J’aimerais pouvoir faire confiance et espérer, malheureusement les faits me démontrent quasiment à chaque fois qu’une telle posture est dangereuse voire suicidaire. Que faire ? Et bien sans tout rejeter en bloc, j’essaie de rester constamment sur le qui-vive ce qui n’est pas facile à vivre !
Oui j’aurais aimé faire confiance mais j’ai compris qu’on nous mentait soit par malveillance, soit par ignorance. Et les ignorants sont souvent suffisants, arrogants pour ne pas dire de vrais fanatiques. Ils me reprochent souvent à moi de me méfier de tout et de tout le monde. Le problème est qu’étant jeune j’ai vu les adultes mentir et j’ai donc commencé à me méfier d’eux. Ne faisant confiance aux gens que quand ils me démontraient que je pouvais leur faire confiance sur certains points. Mais j’ai assez rapidement compris que les gens n’agissaient qu’en fonction de ce qu’ils percevaient comme leurs intérêts. J’ai donc appris à chercher à défendre mes intérêts, histoire de ne pas me faire marcher dessus. Malgré ma méfiance je croyais en certaines choses qui se sont avérées être des illusions. Et quand j’ai vu le film « Matrix » ça a fait tilt dans ma tête et je me suis demandé si nous ne vivions pas dans une « illusion ». Ce qui a suivi les attaques du 11 septembre 2001 m’a ensuite conforté dans cette idée que des forces très puissantes étaient déterminées à nous transformer en moutons et en esclaves, notamment en éliminant « le gras » c’est-à-dire les personnes jugées comme inutiles et dangereuses. J’ai assez vu de pervers pour comprendre que certains sont d’une perversité défiant l’imagination. J’en suis arrivé à l’atroce conclusion que des œuvres de fiction comme « 1984 » n’étaient pas juste des fictions mais des programmes et des agendas politiques. J’ai aussi vu des lanceurs d’alerte dénoncer les « puissants » et certains m’ont intéressé. Mais j’ai aussi compris que je ne devais point leur faire une confiance aveugle ne les connaissant finalement ni d’Eve, ni d’Adam ! J’écoute ce qu’ils ont à dire, je lis ce qu’ils écrivent mais leurs conclusions de mon point de vue n’engagent qu’eux. J’aime par exemple beaucoup une personne comme Pierre Hillard quand il énonce des faits sourcés. Quant à ses conclusions…. Car de mon point de vue les gens disent leur vérité, mais ne disent pas souvent la vérité, si la vérité est de ce monde. Tous ont leurs paradigmes, comme j’ai le mien et je me demande si un de ces paradigmes est digne d’un peu de confiance.
Je suis obligé de cerner le paradigme des gens avant de pouvoir les écouter. Je me sens obligé aussi de réfléchir à plusieurs niveaux. Et à mon niveau suprême de réflexion, je n’ai fait confiance à rien, ni à personne. Je m’attends à tout moment à voir qu’une info à laquelle j’ai accordé une certaine importance n’est que du vent. Par exemple les gens pensent que j’ai une admiration béate pour Poutine ! Mais en vérité je le soupçonne d’être une pièce de puzzle ! Et je ne serais pas surpris si on nous faisait tomber de Charybde en Scylla ! Et que croyant échapper au monstre « otanien » certains se réfugient sous la domination d’un autre monstre plus subtil mais tout aussi dangereux. Personnellement je reste méfiant envers toutes ces élites qui ne défendent que leurs intérêts. Je pense que celui qui n’a pas compris cela est bien naïf. Oui certains parlent bien et/ou posent des actes intéressants ou qui ont l’air intéressants, mais et au final ? Comme toujours j’espère me tromper et j’espère qu’il reste des leaders qui pensent au « bien » de l’humanité ! Des leaders raisonnables qui pourront faire en sorte que le monde soit vivable pour nos descendants. Des leaders qui vont entretenir l’espoir ! L’espoir que nous ne vivrons pas dans un monde complètement pollué qui aura toutes les allures d’un enfer, du moins pour ceux qui n’auront pas les moyens de vivre dans certaines zones « protégées ». Mon ignorance, que je n’ignore point, me fait espérer cependant. Nous ne vivons pas encore dans un désert radioactif et donc je me dis qu’on peut encore croire que demain ça pourrait aller mieux.
Oui malgré tout, j’ai de l’espoir même s’il est plus mince qu’une feuille de papier. Quand chaque jour j’entends les oiseaux chanter, je vois le soleil se lever, je vois des gens s’aimer, j’ai de l’espoir. Je suis donc sur le qui-vive mais je me dis que l’humain peut encore faire de belles choses. Je ne nie pas que je pense que certaines élites rêvent d’un monde où elles auront le contrôle absolu. Je ne nie pas que je pense que nous sommes peut-être dans une matrice. Mais je pense que même ces élites ont des limites et redoutent certaines choses. Si elles étaient toutes puissantes nous n’aurions déjà plus aucune liberté or ce n’est pas encore le cas. Alors certes elles ont tendance à chercher à détruire certains libres penseurs, mais je ne sais pas si un jour on pourra empêcher les gens de penser. Et si elles continuent comme cela, il pourrait y avoir une explosion et là… Et puis je pense que la nature maintient un certain équilibre et que si quelques illuminés veulent trop de pouvoir, ils pourraient finir par tout perdre. Donc je me dis au final qu'à chaque jour sa peine et demain est un « jour nouveau ».
24 réactions
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Bubble
17 novembre 2014 19:43
Faire confiance, c’est dangereux oui, c’est suicidaire oui, mais c’est aussi une condition pour vivre.
Y’a déjà assez de mort-vivants sur cette planète pour qu’on ajoute une catégorie de mort-vivants par méfiance.-
le moine du côté obscur
18 novembre 2014 01:18
Oui mais faire confiance à qui et pourquoi. Oui je peux faire confiance pour des choses pas très dangereuses, mais au niveau au dessus, certainement pas. Ou je fais confiance jusqu’à un certain point et c’est tout. Finalement aucune trahison ne me surprend et quand ça arrive, je dis juste une personne de plus à placer sur ma « liste noire ». Mort je le suis sans doute déjà mentalement vu que par moment je regarde la vie comme un film, parfois bien ennuyeux d’ailleurs.
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le moine du côté obscur
18 novembre 2014 01:20
Oui mais faire confiance à qui et pourquoi ? Je ne fais confiance qu’à un certain point et au final aucune trahison ne me surprend. Quand une trahison arrive je dis juste, une personne de plus à placer sur ma liste noire. Mort ? Sans doute déjà oui dans ma tête et d’ailleurs je regarde la vie comme un film, parfois ennuyeux d’ailleurs. Donc j’attends la fin du film....
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le moine du côté obscur
18 novembre 2014 01:24
A vrai dire l’avis de mes lecteurs ne concernent qu’eux. Si ce que j’écris leur apporte quelque chose tant mieux, sinon tant pis. En général, j’écris pour dire ce que je ressens à un instant t et à l’instant t+1 je suis passé à autre chose.
Stressé ? Pour quoi ? La vie peut finir à tout moment, alors le stress... Oui étant encore (à mon grand désarroi) humain, j’ai souvent des sautes d’humeur ou des réactions épidermiques, mais en général je regarde les choses avec froideur et distance.
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tf1Groupie
17 novembre 2014 21:57
A ce stade Moine, il ne vous reste plus qu’à prendre la pilule bleue et retourner dans la matrice de votre mère.
Votre première désillusion date sans doute de la découverte que le Père Noel n’existe pas.
Certains esprits ne sont pas prêts à affronter cela.-
le moine du côté obscur
18 novembre 2014 01:11
Oh je supporte très bien ma condition et je préfère trop en savoir, que pas assez ! De toute façon j’ai accepté l’idée que sur terre, je n’aurais jamais la vérité complète. Donc j’attends patiemment la mort pour voir si après cette vie de shtako, il y a quelque chose de mieux. Je pense en avoir vu assez de ce monde et à vrai dire il ne m’intéresse plus trop !
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tf1Groupie
18 novembre 2014 12:47
« Je pense en avoir vu assez de ce monde et à vrai dire il ne m’intéresse plus trop ! »
Ce constat est très vrai.
Mais donc cela devrait vous faire questionner sur votre démarche.
Car au final votre conclusion c’est le désespoir et le dégout de la vie.A part le fait que cela semble très « lucide » et noble, au final c’est une terrible conclusion.
« Heureux les simples d’esprit », ou autrement dit « il faut cultiver notre jardin », n’est pas un si mauvais précepte que ça.
Je vous conseille de vous mettre à la philosophie. Ce n’est pas par hasard que, avant, les amoureux de sciences dures pratiquaient la philosophie.
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bakerstreet
17 novembre 2014 22:43
Deux routes devant une blonde
vue de dosDeux possibilitésYing ou yangVanille ou fraiseTrompe de FallopeOu trompe dEustache ?-
le moine du côté obscur
18 novembre 2014 01:08
Ba j’ai toujours préféré les blondes... Les goûts ne se discutent pas !
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soi même
18 novembre 2014 02:59
Le doute est une bonne chose, seulement il y a un moment il faut après avoir traverser le doute écouté l’oiseaux de vérité !
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Ruut
18 novembre 2014 07:21
La confiance se gagne elle n’est jamais acquise.
C’est la fondation du couple. -
Deneb
18 novembre 2014 09:18
Le problème du monde c’est que les gens raisonnable ont beaucoup de doutes et les idiots plein de certitudes, c’est à peu près ce que dit Bertrand Russel, mathématicien du siècle précédent.
Mais la très grande découverte d’un autre mathématicien de la même époque a révolutionné la pensée : C’est Kurt Gödel, qui a découvert et prouvé mathématiquement que la perfection n’existe pas, même pas en mathématique - tout système est obligatoirement incomplet, on peut toujours y trouver une faille, comme par exemple dans le système des nombres entiers, où il est impossible de trouver une formule qui calculerait les nombres premiers, sans parler de tous les paradoxes liés à la notion de l’infini.Le doute est donc obligatoire, puisque la perfection n’existe pas.
Gödel, que le grand public ignore, c’est quand même celui dont les travaux ont permis à l’informatique d’émerger quelques décennies plus tard. Et la preuve de son théorème d’incomplétude, c’est des bugs dans les logiciels. On s’est bien rendu compte qu’un programme sans les bugs, ça n’existe pas.
Gödel, croyant, découvre que la perfection n’existe pas, donc Dieu non plus, puisque il serait parfait par définition. Un autre croyant, Charles Darwin, a découvert que l’humain est une entité d’origine biologique et non pas divine. Le système des croyances chrétiennes a été démoli de l’intérieur - une belle démonstration du théorème de Gödel, d’ailleurs.
Sans vouloir défendre le christianisme, on observe tout de même que l’islam n’a pas encore connu ces bouleversements. Il va falloir être patient, le christianisme est devenu bien plus souple depuis la découverte de l’héliocentrisme, en Islam en revanche on ne se pose même pas la question : s’il y en a un qui s’en pose, on le lapide vite fait . -
Vache à lait
18 novembre 2014 09:30
L’honnêteté, l’intégrité, le courage et la générosité s’acquièrent, elles ne sont pas innées.
Puisque par nature, le plus dur et le plus méchant s’en sort mieux. L’homme a progressé parce qu’il était le plus ma lin et le plus impitoyable. Acceptons ce fait.
en parlant de film, il y a un ou Coluche disserte sur la possibilité que le salaud ai une bien meilleur vie que le gentil. C’est truculent.
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Raymond SAMUEL
18 novembre 2014 10:27
Vache à lait :
J’aime à dire qu’on peut négliger l’inné, puisqu’on ne peut rien sur lui, ou pas grand-chose. Occupons-nous de l’acquis, en effet.
Et cela nous conduit (parfois et pour quelques-uns) à nous demander : Que faisons-nous acquérir à nos enfants ? Comment nous montrons-nous à eux ? sommes-nous assez présents, gentils, attentionnés, sécurisants, responsables, joyeux, sincères, protecteurs etc..etc.... ?Ne serions-nous pas trop nombreux à être quelque peu responsables de la dégradation des rapports humains ? du dysfonctionnement du couple et de la famille ? de la mauvaise santé psychique des enfants, des ados et des adultes ? donc de l’ensemble de la société ?
N.B. Ah... j’ai bien peur d’avoir commis un imper.
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prolog
18 novembre 2014 10:50
Salut le moine,
d’accord avec toi, le doute est une position salutaire. Pas en tant qu’idéologie mais simplement comme constat qu’on a un cerveau limité et que tout ce qui est dit par un humain est contenu dans cette limitation.
Je dirais que l’erreur qu’on fait souvent est de croire qu’il existe une vérité accessible et de se battre contre les autres pour la trouver. C’est là que naît la méfiance qui n’est pas la même chose que le doute.
Chacun parle en fonction de sa mémoire, il a tendance à vouloir influencer son audience (plus ou moins) mais ca n’a d’effet que si l’auditeur se dit que ca peut être autrement.
Je pense que je subis le même genre de réaction que toi. « tu doutes de tout donc t’avances jamais », « si on fait comme tu proposes, on fait plus rien »... Perso, je doute, je propose rien. Et je ne vais pas croire sur parole des gens qui n’ont pas réfléchi 2 secondes à ce que je leur dis mais qui prétendent lire le futur...
Mais pas besoin d’être en colère ou même méfiant, ils ne savent pas ce qu’ils font, comme moi :). C’est très difficile à comprendre ce travail de déconstruction des idées. On est tellement habitué à partir d’un objectif puis de bricoler un raisonnement pour l’atteindre que la plupart d’entre nous n’envisage pas une réflexion sans but. Du coup, normal que tout le monde entende autre chose que ce que tu racontes. Mais toi, tu les dis pourquoi ?
amicalement,-
Piotrek
18 novembre 2014 12:37
Vous faites bien de parler de l’erreur.
Dès le départ, l’enfant apprend à coup d’essais et d’erreurs. Le début du langage c’est tenter des sons et découvrir des réactions.
Le problème survient plus tard, à l’école. L’erreur est complètement exclue de la démarche de l’apprentissage : tout faux c’est Zéro.tu doutes de tout donc t’avances jamais
C’est pas le doute qui vous empêche d’avancer, c’est la peur de l’échec.
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prolog
18 novembre 2014 15:05
yep, voire la notion même d’échec.
Il y a assez peu de domaines finalement où l’on peut reproduire un phénomène et appeler ca une réussite. Et quand on cherche à être heureux, ca ne semble jamais reproductible d’ailleurs.
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Qaspard Delanuit
18 novembre 2014 12:52
Tout repose dans le vide donc sur... rien. Mais l’ego déteste cela et préfère imaginer des socles bien durs, bien solides, inébranlables. Ca peut être un livre sacré, une personne à qui on attribue des pouvoirs magiques, un parti politique ou tout simplement une idée. De toutes façons c’est toujours en définitive une idée. Et même notre ego est une idée que nous nous faisons de nous même.
Prendre conscience de cela est paniquant dans un premier temps, car on n’est plus sûr de rien. Puis dans un second temps, on peut se détendre dans le sentiment que tout repose sur... rien, car cela signifie aussi que rien n’est absolument impossible.Le moment le plus important - en tout cas le plus intense - dans l’existence d’un homme est probablement celui où ses certitudes s’effondrent pour laisser la place à quelque chose de plus vaste et qui ne se situe pas dans le temps. Mais de cela il est impossible de parler, on peut juste le vivre ou pas.Et finalement les gens ne s’entretuent que pour une seule raison : conserver leurs illusions le plus longtemps possible. -
Loatse
18 novembre 2014 14:57
Bonjour le moine,
Dans certains domaines, le doute, la méfiance sont nécessaires....(politique, commerce)je me demande d’ailleurs, suite a une mésaventure concernant une assurance si déjà à l’époque ou nos ancêtres en étaient au troc, il n’y avait pas quelques rusés déjà qui tentaient de vous échanger quelque marchandise de valeur contre une vielle poule hors d’âge immangeable :)de Gaulle était le symbole vivant du méfiant visionnaire, sans cette méfiance nous serions passés de la France occupée par les allemands à la France occupée illico par les américains...Ce qui ne l’empêcha pas d’accorder toute sa confiance à son épouse Yvonne, son rocher.Maintenant certains pensent que pour préserver les intérêts de la France, il n’a pas d’autres solutions que de la brader au plus offrants...je crois que sur ce coup là, on peut leur faire confiance !nb : y compris aux ricains pour continuer à tenter de nous rouler dans la farine...jusqu’au clash final de leur empire en carton pâte (tels les décors de western) Ce qui à mon humble avis ne saurait tarder...Après demain les échanges se feront en roubles, En france le clown ronald sera brûlé, on servira du bortsch dans les mac do...
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Vipère
18 novembre 2014 16:49
Quand on place la barre des vertus humaines très haut, on ne peut qu’être déçu en permanence, et de déception en déception, l’on devient peu encline à accorder sa confiance de but en blanc.
La confiance se mérite, selon l’adage populaire, lequel n’a pas pris une ride, malgré les ans, tant il est empreint de sagesse.Mais, et les gens ordinaires mentent-ils toujours par malveillance ? pas forcément ! la plupart du temps c’est aussi par peur de décevoir qu’ils arrangent la vérité, une sorte de confort pour mettre à l’aise tout le monde. La politesse est une forme d’arrangement de la vérité, sans laquelle, les relations humaines seraient très compliquées, voir terriblement conflictuelles, si ce n’est dangereuses et à minima, incitatrices à la violence permanente.
En définitive, la diplomatie, elle aussi participe à l’apaisement des relations à autrui, à nouer des affaires. Les orientaux ne l’ignorent pas et toute tractation débute par le partage du thé rituel qui détend l’atmosphère.
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Neymare
19 novembre 2014 16:01
« Quand chaque jour j’entends les oiseaux chanter, je vois le soleil se lever, je vois des gens s’aimer, j’ai de l’espoir »
Alors pourquoi chercher plus loin ? vous n’etes pas en charge de l’avenir de l’humanité. Si je vous suis, ce qui semble vous désabuser est tout à fait extérieur a vous memes. Alors recentrez vous sur vous memes.
Un jour j’ai remarqué a quel point regarder les infos de la télé modifiait chez mes enfants leur façon de voir le monde : on y voit que du noir. Alors qu’en réalité, 99% de l’humanité va plutot bien, on se concentre sur le 1% restant et on broie du noir et on se sent impuissant.
Je rejoins l’avis de Qaspard :
"dans l’existence d’un homme est probablement celui où ses certitudes s’effondrent pour laisser la place à quelque chose de plus vaste et qui ne se situe pas dans le temps."
Quoi que vous puissiez penser sur vous et sur le monde, vous etes de toute façon à coté de la plaque. En réalité, tout va bien (Madame la marquise), le scénario suit son court normal. Cherchez donc ce moment où l’illusion tombe en vous recentrant sur vous memes
