Le retour du « péril jaune »
Gaëtan Pelletier
Le péril jaune (Yellow peril) est défini à la fin du XIXe siècle comme le danger supposé que les peuples d’Asie vont surpasser les Blancs et gouverner le monde 1Wikipedia
Les craintes de l’Amérique
Et là où la Chine fait encore plus peur c’est sur sa volonté de renforcer son arsenal maritime. Selon le Département de la Défense US, la Chine tente de développer des missiles antinavires capable de frapper les porte-avions. Et ce n’est pas tout puisque la Chine a également amélioré ses systèmes de radar, accru sa flotte de sous-marins d’attaque et renforcé sa flotte de navires de guerre. Le premier porte-avions chinois a réalisé des essais il y a une dizaine de jours.
Les américains rappellent aussi que les cyberattaques dont ils ont été victime provenaient du territoire chinois. Source, août 2011
En 1960, ce qui faisait le plus peur, c’était la menace que la Chine puisse devenir une puissance guerrière. Les chinois se transportaient à bicyclette, – les rues de Pékin en étaient remplies – mais la population était à près de 700 millions. De quoi faire une armée…
Aujourd’hui, la population a doublé…
Pendant que les États-Unis pillaient la planète, la Chine s’industrialisa au point d’étouffer dans une pollution néfaste, dans une révolution lente et assurée. Elle devint une puissance économique. La Chine s’est développée par le copier-coller. Copier et améliorer.
Elle est maintenant en train d’aspirer les technologies de la Russie et des États-Unis. Non seulement par copier-coller, mais par l’espionnage. Il en coûte moins cher d’acheter les plans d’un espion que de développer des appareils comme le F-35dans lequel les américains y ont investi 300 milliards de dollars.
Espionnage
De 1981 à 1985, cet analyste de renseignement de la Marine US a fourni à Israël 360 pieds cube de documents militaires classifiés sur les livraisons d’armes Soviétiques, les armes nucléaires Pakistanaises, les systèmes de défense aérienne Libyens et d’autres renseignements recherchés par Tel Aviv pour mettre en oeuvre son agenda géopolitique.
Selon Veterans Today, la plus grande partie des découvertes américaines en matière d’armement ont été vendues à rabais à l’Inde, la Russie, et la Chine. Et ce par le biais de l’espionnage ou d’intrusions dans les systèmes américains.
Mais qui donc a le pouvoir économique de bâtir et de maintenir une armée moderne ?
La Chine.
Elle s’arme et se modernise à une vitesse telle, qu’elle aura d’ici quelques années dépassé les « anciennes » grandes puissances.
Rigolons un jour…
Je trouve que l’industrie aéronautique chinoise n’a apparemment pas encore atteint le niveau international, et c’est fort dommage pour un grand pays comme la chine. Quand on regarde cette avion de plus près, et qu’on vulgarise, on dira qu’il n’a pas grand chose de chinois, et qu’il manque réellement de personalité. Une architecture Israëlo-Américaine, des moteurs russes, une avionique Israëlienne, un système de navigation satelite Russo-Américain, finalement, il n’y a que les usines qui soit Chinoises , bref la Chine perpétue malgré elle, son image d’usine du monde et celà continue à la décridibiliser.
Ce commentaire date de 2007. Celui qui l’a écrit ne savait pas écrire le mot « discréditer » , il a écrit : « décridibilisé ». C’est ce qu’ont fait la Russie et les U.S.A.
Ils risquent d’être « criblélisés »…
Les usines sont chinoises… Les retombées économiques reviennent donc en boomerang…
Avec le nerf de la guerre : une accélération efficace
Une allure de F-16
En réponse au F-35. Le furtif J-20.
Lors des bombardements de l’Otan sur la Serbie en 1999, un chasseur furtif américain F-117 – rendu célèbre durant la guerre du Golfe – avait été abattu par un missile antiaérien serbe, un SA-3 soviétique. C’était la première fois qu’un de ces avions « invisibles » au radar était détruit. Le Pentagone avait attribué le coup au but à un mélange d’astucieuses tactiques antiaériennes et de chance.
Le pilote avait pu s’éjecter et être récupéré. Mais des paysans locaux sont allés à la pêche aux débris. Et des sources militaires balkaniques ont confié à l’Associated Press que certaines de ces pièces ont été rachetées par des agents chinois. L’amiral Davor Domazet-Loso, chef d’état-major de l’armée croate à l’époque, affirme que « des agents chinois ont quadrillé la région où le F-117 s’était désintégré, en achetant des morceaux aux fermiers ». Les secrets de son revêtement, capable d’absorber les ondes des radars, auraient été tout particulièrement visés.
Le J-20 chinois
Un militaire serbe de haut rang a confirmé à AP à que des débris ont atterri « dans les mains d’attachés militaires étrangers ». Et Milovan Azdejkovic, alors cadre de l’Institut militaire de Belgrade, cité par le journal serbe Blic, estime que « les Chinois ne sont pas les seuls à avoir récupéré des débris, les Russes étant partis avec une aile entière »…Info Aviation
Crainte des États-Unis
Coup de froid sur les relations sino-américaines. Deux jours seulement après la visite en Chine du vice-président des Etats-Unis, Joe Biden, le rapport annuel du Pentagone sur l’armée chinoise, publié le 24 août, a provoqué un incident diplomatique entre Pékin et Washington. En cause : la modernisation accélérée de l’appareil militaire chinois, qui, selon le ministère américain de la Défense, pourrait bouleverser les équilibres géopolitiques en Asie.
Selon cette étude destinée aux membres du Congrès américain, et publiée chaque année depuis 2000, la Chine continue à renforcer son arsenal nucléaire et à développer sa puissance navale, tout en se dotant de nouvelles armes. La Chine serait également en bonne voie pour atteindre son objectif : avoir une armée “moderne” d’ici 2020.
La Chine devrait lancer la construction de son propre porte-avion
Les auteurs de ce document signalent que Pékin a amélioré ses systèmes radar, accru sa flotte de sous-marins d’attaque et rénové ses navires de guerre. La Chine devrait également lancer la construction de son propre porte-avion. Le 10 août, la sortie en mer du premier porte-avion chinois – un navire de l’ère soviétique acheté en 1998 à l’Ukraine – avait déjà suscité l’inquiétude des États-Unis, qui redoutent les ambitions maritimes et territoriales du géant chinois.
Pékin disposait déjà de la plus grande armée du monde avec un effectif total de 1,25 millions d’hommes. Mais son équipement militaire, désuet car hérité de l’époque maoïste, ne lui permettait pas rivaliser ni avec les États-Unis, ni avec la Russie. Devenue une grande puissance politique et économique, la Chine modernise aujourd’hui son appareil militaire à marche forcée. La très forte croissance économique du pays – 10,3% en 2010 – donne à Pékin les moyens de ses ambitions. l’Express
Un hôtel “transformé”
Le bâtiment a été intialement acheté à l’Ukraine en 1998 pour la somme de 200 millions de dollars. Ce navire de 67,500 tonnes était préalablement destiné à devenir un hôtel. Il sera finalement utilisé comme porte-avions.
Transformation de l’armée
Après avoir été surtout une armée de masse grâce à la conscription depuis la création de la République populaire de Chine, elle entame depuis les années 1990 une reconversion pour réduire son personnel, avoir des unités professionnelles et pour obtenir des armements technologiquement évolués. La Chine est actuellement l’un des plus gros importateurs d’armements de la planète et l’industrie de l’armement de la République populaire de Chine est (par le nombre d’employés, non par la production) le premier complexe militaro-industriel du monde. Son rôle dans la géostratégie de la Chine consiste, depuis les années 1960, à dissuader les superpuissances de s’attaquer militairement à la RPC, de pouvoir intervenir dans les États frontaliers en cas besoin, et de lutter contre le séparatisme et autres menaces pouvant peser sur la mainmise du PCC sur la Chine.
Les forces armées ayant de grands intérêts dans l’industrie chinoise avec le contrôle de quinze mille entreprises (usines d’armement, banques, agences de voyages et même casinos), il est malaisé de connaître le budget de la défense de la République populaire de Chine, les chiffres officiels indique qu’il est aux alentours de 1,4 % du PIB et de 7 à 8 % du budget de l’État. L’importation de matériel étranger n’est pas comprise dans le budget officiel.
Le budget de la défense officiel chinois est en constante augmentation depuis les années 1990 et classe désormais au deuxième rang mondial derrière le budget des États-Unis et devant celui de la France avec en 2008, selon le SIPRI, 5,8 % des dépenses de défense mondiale soit 84,9 milliards de dollars soit une augmentation 194 % entre 1999 et 2008 1.
Il est passé de 14,7 milliards de dollars en 2000 à 283,8 milliards de yuan soit 28,6 de milliards de dollars US en 2006, 355,4 milliards de yuan (soit 48,65 milliards de dollars) en 2007, 417,7 milliards de yuans en 2008 2 et 480,68 milliards de yuans (près de 56 milliards d’euros) en 2009 3 soit, selon le gouvernement Chinois, 1,4 % du PIB en 2008 4.
Il s’est inscrit en hausses de respectivement 17,6 % en 2002, 9,6 % en 2003, 11,6 % en 2004, 17,6% en 2008 et 14,8 % en 2009.
Il ne prend pas en compte les achats à but militaire passés dans les industries civiles et la CIA l’estime en 2007 entre 80 et 120 milliards de dollars.
En 2003, ses effectifs globaux s’élevaient à 2 250 000 militaires d’active, 7 180 chars, 4 560 blindés, 3 400 avions, 480 hélicoptères, 132 navires de guerres et 258 autres bâtiments de support (logistique, bâtiments amphibies…).
La Chine disposait d’environ 400 armes nucléaires, d’une trentaine d’ICBM et de SLBM, 100 missiles de portée intermédiaires, 600 missiles balistiques moyenne portée avec des charges classiques ou nucléaires seraient pointés sur Taïwan où les Forces armées de la République de Chine ont une posture défensive face à celle du continent.
Marine :
Armée de terre :
Gaëtan Pelletier, Décembre 2011
Photos de l’armée de terre :
http://www.france-airsoft.fr/forum/lofiversion/index.php/t144830.html
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