vendredi 22 août 2014 - par chapoutier

Le site alternatif Vineyardsaker vient de révéler que les raisons du crash du vol MH17 sont classées secret défense

D'après Vineyardsaker, la Hollande, la Belgique, l’Australie et l’Ukraine auraient signé un accord de non-divulgation il y a une dizaine de jours.

http://www.vineyardsaker.fr/2014/08/22/mh17-les-raisons-du-crash-du-boeing-777-classees-secret-defense/

 

Cet accord de non-divulgation interdirait aux signataires de divulguer les résultats de l’enquête et donnerait un droit de véto les uns sur les autres. Chaque signataire peut exercer son droit de veto, sans avoir à le justifier.

L'article de Vineyardsaker précise que « L’accord signé le 8 août stipulerait que les progrès et les résultats de l’enquête seraient gardés secrets ».

C’est seulement après avoir signé cet accord que le Conseil suprême d’Ukraine (Verkhovna Rada) a donné l’autorisation à des enquêteurs malaisiens d’aller inspecter le site du crash de l’avion de ligne de la Malaysian airlines dans la région de Donetsk.

 

Le Boeing de la compagnie aérienne Malaysia Airlines s'est écrasé le 17 juillet dernier. À son bord se trouvaient 298 personnes. Personne n’a survécu dans le crash.

Dans les heures et les jours qui ont suivi l'accident, sans la moindre preuve, les responsables américains ont affirmé que le vol MH17 a été abattu par un missile SA-11 sol-air tiré du territoire séparatiste détenus pro-russe en Ukraine orientale . Ils ont lancé une campagne politique pour obtenir des sanctions économiques sévères contre la Russie et renforcer le dispositif militaire de l'OTAN en Europe de l'Est.

Les russes avaient présentés les éléments de preuve en leur possession et demandé à leurs accusateurs de faire de même. Les étasuniens ont répondu que les preuves se trouvaient sur les réseaux sociaux, et ont continuer à se répandre en accusation de tout ordre contre Poutine et les russes.

Les accusations portées contre les séparatistes russes qui soi-disant interdisaient aux enquêteurs de parvenir sur les lieux de la catastrophes apparaissent aujourd'hui sous un autre jour ; c'est bien Kiev qui s’évertuait à interdire l'accès au site, et nous savons pourquoi à la lumière de l'information relayée par vineyardsaker.

Qu'ont-ils à cacher sinon la responsabilité directe de Kiev et de ses commanditaires ?


Quelques jours auparavant les russes faisaient savoir que le représentant permanent de la Russie à l'ONU Vitali Tchourkine a déclaré que Moscou va « demander un rapport à l’ONU sur l’avancement de l’enquête concernant le crash de l’avion Boeing à l’Est de l’Ukraine ».

« Un mois s'est écoulé depuis que l’appareil malaisien s’est crashé. Le paragraphe 13 de la Résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU concernant l'enquête indépendante sur l'accident prévoit que le secrétaire général de l'ONU fasse des rapports sur l’avancement de l’enquête au Conseil de Sécurité », a souligné le diplomate.


Parallèlement la situation dans l'est de l'Ukraine prend une nouvelle tournure ces dernières heures.

D'une part les troupes de Kiev semblent être dans l'incapacité à s'emparer des bastions tenus par les séparatistes. Il s'agit d'un échec majeur. Kiev n'est parvenu à isoler Donetsk et Louhansk.

La raison invoquée par Kiev est que Moscou a massivement augmenté son aide aux rebelles prorusses ces deux dernières semaines. Ce que dément l' OSCE.

Et malgré les annonces de destructions de colonnes de blindés russes, aucune carcasse de blindé ni aucun prisonnier russe ne vient étayer les accusations de Kiev.


D'autre part les russes viennent de faire avancer en territoire ukrainien un premier convoi de camions vers Louhansk. Kiev dénonce l’entrée du convoi russe sur le territoire de l’Ukraine comme une « invasion directe »


La guerre en Ukraine pourrait prendre un nouveau tournant. Cela pourrait conduire à une confrontation directe entre Kiev et Moscou.



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