mercredi 23 novembre 2011 - par Emile Mourey

Le troisième secret de François Mitterrand

Dans un État populaire (démocratique), écrivait Montesquieu, il faut un ressort de plus, qui est la VERTU. Que les citoyens français se soient interrogés sur le grand secret de leur ancien Président, ainsi que sur le petit, est dans la logique de nos principes républicains. Conséquence du contrat moral par lequel le "prince" se lie aux citoyens, il importe, en effet, que la clarté soit faite sur tout ce qui peut paraître obscur. Mais dans la folie médiatique qui s'est emparée de la presse à la suite de la divulgation de ces deux secrets, il est étonnant qu'aucun journaliste ne se soit vraiment attaché à comprendre les véritables raisons qui ont amené François Mitterrand à ne pas se faire enterrer sur le site du mont Beuvray comme il l'avait prévu.

S'il est un lieu magique au centre de l'hexagone national français, c'est bien ce Morvan montagneux aux ténébreuses forêts de hêtres, et dominant ce Morvan, l'imposante hauteur du mont Beuvray. L'eau qui s'écoule de ses pentes transportait, jadis, jusqu'à Paris, le bois d'oeuvre et de chauffe ; et le lait de ses nourrices apportait aux enfants délicats de la capitale la vigueur d'une nature intacte.

Député de la Nièvre, François Mitterrand s'est laissé prendre au charme de cette région qui lui parlait si bien d'Histoire et de Mort, se recueillant dans cette atmosphère très particulière où le silence métaphysique pénètre tout jusqu'à l'esprit. Dans le cadre de la fenêtre de sa chambre du "Vieux Morvan", c'est le mont Beuvray qu'il voyait renaître dans la clarté du jour.

S'il est une chose qu'on ne peut pas reprocher à François Mitterrand, c'est son attachement au Morvan. Ce n'est un secret pour personne ; l'homme aimait la nature, la culture, l'histoire, et en particulier l'archéologie car c'est la science de la recherche des origines.

Il y a, dans cette affaire, un secret, un troisième et douloureux secret. Alors qu'il avait décidé de se faire inhumer sur ce site, pourquoi diable Francois Mitterrand a-t-il brusquement changé d'avis ? Pourquoi a-t-il choisi de s'exiler à Jarnac ?

Tout a commencé le 16 octobre 1979, lorsque le directeur des Antiquités historiques de Bourgogne a annoncé qu'il était question de sortir de l'oubli l'illustre site de Bibracte. Au Ier siècle avant J.C., les Eduens de Bourgogne avaient la prédominance en Gaule. Mais au fil du temps, le souvenir de Bibracte s'était perdu. Ce n'est qu'au Second Empire que la société éduenne d'Autun décida, non sans contestation, de situer Bibracte au mont Beuvray... tragique erreur ! Déchelette, un des pères de l'archéologie francaise, y avait pourtant identifié des poteries boïennes semblables à celles retrouvées sur l'oppidum boïen de Stradonice, en Bohême. En toute logique, il aurait dû faire le rapprochement avec Gorgobina, cet oppidum inconnu où César installa les Boïens après la bataille qu'il remporta sur eux et sur les Helvètes. Hélas, Déchelette ne s'est pas posé de questions tant il était persuadé de se trouver sur le site de Bibracte. S'il avait fait le rapprochement qui s'imposait, il aurait pu rectifier le tir. Après avoir placé Gorgobina au mont Beuvray, il aurait cherché Bibracte ailleurs et il l'aurait trouvée - très probablement - au centre de la Bourgogne du Sud, dans le village médiéval de Mont-Saint-Vincent, ancienne ville murée, ancienne place forte des comtes de Chalon.

Le 25/11/80, le dossier du mont Beuvray est soumis à la réflexion de François Mitterrand.

Le 18/9/85, le Président fait sa première grande visite officielle au site, entouré de nombreux ministres dont celui de la Culture, Jack Lang. M. Pierre Joxe est présent. Le mont Beuvray est déclaré "site national". Sur la plaque commémorative, on inscrit la phrase suivante : « Ici s'est faite l'union des chefs gaulois autour de Vercingétorix, »... nouvelle erreur ! A l'issue de son allocution dans laquelle il appelle les Français à la cohésion nationale, François Mitterrand se recueille face à la grande plaine de l'Histoire comme il aimait le faire depuis la roche de Solutré.

On rêve. On affirme que les fouilles laissent augurer de très importantes découvertes. On s'engage devant l'opinion à la tenir au courant avec la plus grande célérité et sans restriction aucune.

A Autun, on déclare : « Le mont Beuvray sera peut-être le plus grand site de l'Occident. »

Le 22/11/90, la presse annonce que le président de la République a décidé la construction sur l'oppidum d'un centre archéologique européen, d'un musée de la civilisation celtique et l'aménagement de ce site de 135 hectares.

Site national, chantier-école international, drainant chaque année la fine fleur de l'archéologie nationale et européenne, outil de rêve pour l'archéologue, le Beuvray reçoit chaque année un budget de 3 millions à 3, 5 millions de francs. Le chantier engloutit l'équivalent du budget annuel d'une direction archéologique telle que celle du Centre.

Mais les fouilleurs se découragent vite de ne rien trouver de concluant. A Paris, on s'impatiente. A la Cour des comptes, on ne se pose pas de questions.

Après la visite d'Emile Biasini, secrétaire d'Etat aux grands travaux, le coût total du projet est estimé à 200 millions dont 80% pris en charge par l'Etat.

Le 4 avril 1995, François Mitterrand, président de la République Française, inaugure sur la hauteur du mont Beuvray considérée comme le site de Bibracte, le dernier de ses grands travaux : le Centre Archéologique Européen avec son musée consacré aux Celtes. La construction de ce centre, dont l'ambition est de montrer aux touristes la grandeur de la civilisation protohistorique et celtique qui rayonna sur toute l'Europe avant la conquête de la Gaule par les Romains de Jules César, devait marquer le point culminant d'un projet de grande envergure au bénéfice d'une archéologie française en quête de reconnaissance nationale et internationale.

Le jour de l'inauguration, à l'étonnement des journalistes, il n'y eut aucun discours, ni du président de la République, ni du ministre de la Culture.

Le 15/5/95, le président de la République accordait au Monde une interview (édition du 29 août), dans laquelle il mettait en exergue l'importance de l'Histoire, véritable culture de l'homme politique, mais il rejettait sur l'historien la responsabilité de l'interprétation... étonnant testament.

Dans l'édition de Paris Match du 28 septembre, Madame Danielle Mitterrand expliquait pourquoi, elle et son mari, avaient décidé, un moment, de se faire enterrer sur le mont Beuvray. Elle insistait sur le fait qu'ils n'avaient pas pris cette décision par rapport à l'histoire du site mais en raison de la tranquillité du lieu, de la proximité de Château-Chinon et de l'école où son père a enseigné. Elle ne prononcera pas une seule fois le mot de Bibracte.

Le 25/10/95, le Journal de Saône-et-Loire révèlait que François Mitterrand avait confié au sénateur-maire de Château-Chinon que s'il ne pouvait pas se faire enterrer au mont Beuvray, il envisageait de porter son choix sur Latché, où de faire répandre ses cendres sur le site gaulois.

Le 18/1/96, Paris Match - qui n'avait rien compris - annonçait le décès du président de la République en présentant le mont Beuvray comme le lieu d'inhumation choisi.

Le 6 février 1996, dans sa Lettre n° 1003, le président du conseil régional de Bourgogne avait pourtant posé la seule question qui vaille et que tous les journalistes intelligents auraient dû se poser depuis déjà longtemps : « OÙ EST BIBRACTE ? »



19 réactions


  • panpan 23 novembre 2011 14:49

    Comme l’a dit si justement Jean Edern Hallier,« François Mitterrand est enterré à Jarnac parce qu’il n’y avait plus de place au cimetière de Jencule »


    • appoline appoline 23 novembre 2011 19:36

      Notre grenouille franc-maçonne se serait elle foutu le doigt engoncée comme elle l’était (cher Frère) dans la numérologie ?


  • Antenor Antenor 23 novembre 2011 15:06

    @ Emile

    Vous ne m’en voudrez pas si j’en profite pour exposer mon hypothèse personnelle concernant la localisation Gorgobina ?

    Tout le monde s’accorde pour situer Gorgobina sur les marges occidentales du pays éduen. Inutile de revenir là-dessus. Le site se trouve quelque part entre Orléans et Roanne pour viser large.

    Sur la carte de Peutinger, nous avons entre Mesves (Massava) et Decize, le site d’Ebirno que j’identife à Saint-Bénin des Bois. Les distances coïncident et l’actuelle route au tracé très rectiligne entre Saint-Bénin et Mesves « sent » la voie romaine à plein nez.

    La question est : Gorgobina = Ebirno = Saint Bénin des Bois ?

    On note d’entrée de jeu que « des Bois » s’accorde très bien avec la description que César donne du territoire boïen.

    Le toponyme Gorgobina fait penser qu’il s’agissait au départ d’une colonie de Gergovie. Pourquoi les Arvernes se seraient-ils installés dans le Nivernais ? Quand on regarde la situation générale de la Gaule, la réponse est évidente. L’alliance des Bituriges et des Eduens bloquait l’accès des Arvernes à la Seine. Ils ont donc essayé de se constituer un couloir à travers le Nivernais à la frontière des territoires bituriges et éduens. En écho à cela, on retrouve le cas des Sénons que les Eduens ont manifestement arraché à la domination parisienne afin de bloquer encore un peu plus l’accès des Arvernes à la Seine.

    Pour sécuriser leur frontière occidentale et faire face à Gorgobina/Saint-Bénin des Bois, les Eduens ont placé les Ambivarètes au sommet du Mont-Beuvray, le Mont des Ambivarètes. Manifestement, après la défaite d’Arioviste, l’allié des Arvernes, les Eduens ont récupéré Gorgobina où César a placé les Boïens à leur demande.

    C’est probablement à travers ce même Nivernais contrôlé par les Boïens que César a rejoint Labiénus à marche forcée après le semi-échec de Gergovie.

     


    • Emile Mourey Emile Mourey 23 novembre 2011 16:14

      @ Antenor

      L’important, c’est de débattre et d’avancer, et non pas de mépriser ses contradicteurs comme le font Matthieu Poux et Vincent Guichard en refusant, et de répondre à nos arguments et de justifier les leurs. 

      Concernant les localisations de Bibracte et de Gergovie, les preuves que nous avons largement exposées sur Agoravox auraient dù, déjà depuis longtemps, leur faire prendre conscience de leurs erreurs. Le fait qu’ils n’aient pas voulu les reconnaître nous amène, ou tout au moins m’amène à envisager la grave accusation de « forfaiture ». On peut même parler d’escroquerie intellectuelle.

      Les lieux de capitales que nous proposons ont pour eux la preuve qu’elles ont pu exister puisqu’il s’y trouve encore des villes, modestes certes, mais villes tout de même et villes fortifiées. Nos contradicteurs, comme ceux de ce jour, ne se rendent même pas compte du ridicule de leur argumentation en imaginant une grande ville sur le mont Beuvray où il n’y a ni source abondante, ni puit, mais seulement un semblant de fontaine tarie.

    • Emile Mourey Emile Mourey 23 novembre 2011 16:20

      de même que pour Gergovie sur le plateau de Merdogne


    • Antenor Antenor 23 novembre 2011 23:15

      @ Emile

      Gergovie au plateau de Merdogne, c’est vraiment le symbole. Plus personne n’y croit mais on continue de faire comme si. La médiatisation de Corent, au delà de l’intérêt indéniable du site, sert aussi à masquer le problème de Merdogne.

      On a l’impression que pour la plupart des historiens et archéologues les Celtes vivaient dans un univers parallèle. Affirmer que les Celtes subissaient des contraintes matérielles similaires à celles de leurs contemporains antiques et de leurs descendants médiévaux et qu’ils ont logiquement dû y répondre de façon quasi-identique, c’est soit-disant faire preuve d’ethnocentrisme et d’anachronisme. C’est la fuite en avant dans le relativisme et la com, on ne fait plus de distingo entre une montagne et une vallée, il n’y a plus que des « sites exceptionnels ».

      On aimerait bien voir des « sites normaux »

      Un site recèle des vestiges et est protégé des contraintes de l’urbanisme et allez hop on le bombarde « capitale gauloise » pour attirer le touriste et débloquer les financements. On n’a fouillé que 2 hectares sur 50 mais on ne se gêne pas pour représenter l’ensemble recouvert d’hypothétiques bâtiments.

       


    • Emile Mourey Emile Mourey 24 novembre 2011 20:00

      @ Antenor

      Au mont Beuvray on n’a fouillé que 2 hectares sur 50 mais on ne se gêne pas pour représenter l’ensemble recouvert d’hypothétiques bâtiments.

      Oui, c’est vraiment de la folie imaginative. On imagine une vraie ville, un peu comme Rome, et donc avec femmes, vieillards et enfants, et sans se rendre compte du paradoxe, on ferme les portes, l’hiver, pour aller se mettre au chaud dans la plaine.

      La réalité probable est qu’avant l’incursion d’Arioviste, il s’y trouvait une garnison arverne - des hommes - qui, en hiver, y vivaient dans des conditions spartiates. Les troupes d’Arioviste - des hommes - y ont séjourné le temps de la guerre contre les Eduens. Ensuite les Boïens y furent installés par César, au printemps semble-t-il. Cela leur donnait tout le temps, avant l’hiver, de chasser les Morvandiaux arvernes de la région et de s’installer à leur place, avec femmes et enfants, en ne laissant sur le mont que quelques casernes, quelques résidences secondaires, plus quelques lieux de culte pour faire la « foire ».

    • Antenor Antenor 24 novembre 2011 22:40

      Les 2 hectares sur 50 concernent Corent. Ce sont les chiffres donnés par les archéologues. Je n’ai rien contre les reconstitutions à condition qu’on précise quels bâtiments ont été effectivement découverts et quels autres sont hypothétiques. C’est le minimum. Pareil pour le Mont-Beuvray.


  • njama njama 23 novembre 2011 19:40

    « et le lait de ses nourrices apportait aux enfants délicats de la capitale la vigueur d’une nature intacte. »

    d’où vient un des emplois du mot « morveux » , qui contrairement à la croyance populaire ne désignait pas le pauvre poulbot (parisien), mais bien des enfants de cette haute bourgeoisie du XVIII° / XIX° siècle qui délestait aux bonnes nourrices du Morvan dont la réputation dépassait leur canton, le soin d’allaiter leurs enfants, et de le faire grandir un peu au bon air du Morvan ...

    le président de la République ... rejettait sur l’historien la responsabilité de l’interprétation... étonnant testament.
    Est-ce à dire Emile Mourey que vous préférez l’hagiographie du roman national ? Ce n’est pas à l’État me semble-t-il, d’écrire l’Histoire, mais aux historiens, ou je n’ai rien compris à Voltaire que beaucoup considèrent comme père de l’histoire moderne.


  • Emile Mourey Emile Mourey 23 novembre 2011 19:53

    @ njama

    Vous dites : Ce n’est pas à l’État me semble-t-il, d’écrire l’Histoire, mais aux historiens,

    C’est exactement ce qu’a déclaré François Mitterrand dans son interview accordée au Monde. Il voulait dire par là que s’il y avait une erreur de localisation pour le site de Bibracte, il fallait s’en prendre aux historiens mais pas à lui. Mais il aurait peut-être dû penser que les gens de sa cour ont voulu lui faire plaisir, sachant son intérêt pour le site.

  • Freegerman 23 novembre 2011 23:55

    si je meurs je me fais satelliser autour de la Terre j’aurai l’impression de continuer à tourner en rond !


  • mortelune mortelune 24 novembre 2011 08:04

    Dans la succession des présidents français seuls quelques noms rentreront vraiment dans l’histoire. Messieurs De Gaulle et Mitterrand sont parmi ceux-là c’est bien clair. Monsieur Mitterrand a certainement eu la volonté de choisir le lieu de sa sépulture comme Monsieur Brassens l’a eu lui aussi.

    Merci pour votre article.


  • 65beve 65beve 24 novembre 2011 08:44

    ça sent bon le Gaffiot tout ça !

     smiley


  • kyodai ken kyodai ken 24 novembre 2011 10:00

    Bonjour amis Celtes...
    Pour ma part j ai fouiné et je suis tombé sur des photos de fouilles faites par des tiers independants qui placent Gorgobina dans les bois de Vertu... Et d apres d autres hypotheses ces braves Celtes auraient resisté à la Christianisation Romaine bien au dela des 400ans de notre ère decretés par nos historiens. Les Celtes seraient demeurés d authentiques paiens et auraient perdurés jusque 1040 - 1080 ap JC. J ai eu sourire à voir de tels ecrits et une telle resistance au mensonge ecclesiastique instauré par feu Constantin et ses sbires predicateurs de l eglise romaine. Quoi qu il en soit le gout prononcé de feu Francois pour des valeurs historiques propre à la Gaule ne s est pas trop refleté dans sa politique...


    • Antenor Antenor 24 novembre 2011 22:52

      Cela me parait bizarre. Saint Pierre le Moutier n’est pas un lieu très reculé. Il se situe même sur l’itinéraire de 33 lieues de la carte de Peutinger entre Sincollo (Sancoins) et Aquis Bormonis (Bourbon-Lancy). Par contre, que des Boïens y aient vécu peu après la conquête romaine, c’est plausible. Je situe Gorgobina légèrement au nord de Nevers.


  • JacquesLaMauragne JacquesLaMauragne 24 novembre 2011 17:24

    Comme article d’actualité, ça se pose là  !!!!
    Quel est l’objectif de son auteur ????

    jf.


    • Emile Mourey Emile Mourey 25 novembre 2011 10:43

      @ JacquesLaMauragne

      Quel était l’objectif du journaliste Denis Robert quand il a écrit des articles sur Agoravox pour dénoncer l’affaire Clearstream ?

  • JacquesLaMauragne JacquesLaMauragne 25 novembre 2011 11:16

    @ Emile Mourey

    1) Feu mon père m’a appris qu’on ne répond pas à une question par une autre question....

    2) Je ne vois pas bien le rapport entre François Mitterrand et l’affaire Clearstream.....

    Bonne journée.

    jf.


    • Emile Mourey Emile Mourey 25 novembre 2011 11:35

      JacquesLaMauragne

      1) Eh bien, moi, mon père m’a toujours dit qu’il fallait se battre pour la vérité historique du passé et ne pas s’égarer dans les querelles politiques et politiciennes.
      2) Ce n’est pas le rapport François Mitterrand et l’affaire Clearstream qui m’importe, c’est la comparaison entre le combat d’un journaliste et le mien pour retrouver une « vérité ». Les hommes politiques ne sont cités que parce qu’ils sont liés à ces affaires... vous l’avez très bien compris.

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