mercredi 7 février 2018 - par CHALOT

Les barbares !

Les "barbares" expulsent sans ménagement et se moquent des conséquences sociales et humaines !?

 

DE L’EXPULSION AU RELOGEMENT

 

J’avoue humblement que comme d’autres bénévoles j’ai du mal à prendre de la distance avec les femmes et hommes en détresse que je rencontre.

J’essaye pourtant et parfois j’y arrive.

J’ai déjà raconté dans un article et dans le dernier petit livre que j’ai écrit ( http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/52307,) l’histoire de Naïma et de son fils, brillant écolier et malade (le diabète et une maladie orpheline)

J’ai tout fait pour éviter l’expulsion, y compris en essayant de convaincre le bailleur « social » intransigeant qu’il était possible de lui donner une deuxième chance…

Le couperet est tombé, elle a été expulsée « en grande pompe » par une dizaine de personnes dont sept à huit déménageurs qui n’ont pas fait dans la dentelle.

J’ai découvert vendredi dernier, soit quatre mois après l’expulsion que ces « professionnels » n’avaient pas laissé le temps à Naïma de vider son frigidaire et son congélateur.

Les dégâts sont importants : au-delà de la puanteur, ce sont deux appareils difficilement récupérables.

Comment se fait-il qu’une expulsion qui est déjà d’une violence extrême puisse se faire dans ces conditions-là ?

Nous avons effectué un emménagement militant assez difficile car il fallait monter des cartons et des affaires non triées au troisième étage, sans ascenseur.

Il était clair, dès le début que ni Naïma, ni nous-mêmes allions empêcher par la force l’expulsion.

Nous l’avions dit dès le début, nous cherchions l’accord et la reconstruction d’une confiance partagée entre la locataire et le bailleur.

Pourquoi les Foyers de Seine et Marne n’ont-ils pas indiqué le jour où l’expulsion devait avoir lieu, ce qui aurait permis à la famille de préparer à minima ?

Aujourd’hui Naïma, son fils et sa fille majeure sont dans leurs murs après la signature d’un solibail.

Quand Naïma a été expulsée, je suis intervenu énergiquement pour qu’elle soit prise en charge

Immédiatement, ce qui a été fait le soir même dans des logements partagés gérés par la Croix Rouge à Provins.

Durant quatre mois, elle a été suivie par des travailleurs sociaux qui lui ont proposé un solibail.

Nous lui avons demandé de patienter, ce qu’elle a fait.

Je précise que dans le contrat signé, elle rembourse par tempérament le bailleur précédent, celui qui ne voulait pas négocier avec elle.

Quant à son fils, élève en CM2, elle l’a emmené et ramené en bus tous les jours (une heure 30 par voyage)

Pour elle, il était nécessaire et même indispensable que son fils reste dans la même école.

De fait, vous avez d’un côté une locataire qui a cherché à se reconstruire, à régler ses dettes et à repartir sur un autre pied et un bailleur peu digne.

Jean-François Chalot

 



28 réactions


  • Coeur de la Beauce France Républicaine et Souverainiste 7 février 2018 10:00

    Puisqu’on peut squatter en toute légalité, inutile de se gêner !


    • ASTERIX 8 février 2018 10:08

      @France Républicaine et Souverainiste

      QUAND MME HIDALGO fera t elle son travail au lieu de se contenter de préparer les JEUX DU CIRQUE PARISIEN

      aucune baisse de loyer demandée par LES GLANDS DE MACRON  !!!!!!!!!!!!!!!!

      pour faire ce petit travail de verification des locaux insalubres ou 2 fois trop CHERS  !!

      mme hidalgo vous MERDEZ !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


  • Coeur de la Beauce France Républicaine et Souverainiste 7 février 2018 11:33

    A Garges (95) ce sont les barbares roms qui se sont appropriés la maison d’un retraité ! Respect pour les jeunes qui les ont délogés ! Loi de la jungle contre loi des démagogues...


  • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 7 février 2018 11:40

    Quand on s’appelle Naïma, on est un envahisseur envers lequel il ne doit y avoir aucune pitié. Ah ! Ils en ont de la chance, les souchiens ! Ils peuvent même se payer le luxe de posséder un logement qu’ils n’occupent pas et de fermer les yeux sur la misère du monde ! Il est certain qu’il faut absolument punir une mauvaise payeuse quand elle s’appelle Naïma. Et lui enlever son frigo sans le vider ! Et pourtant, il existe de nombreuses Naïma nées en France et qui se sentent françaises autant que Choucas et le Français républicain et souverainiste ! Elle n’a qu’à changer de prénom et se payer de la chirurgie esthétique pour devenir une bonne souchienne...


    • Alren Alren 7 février 2018 19:38

      @oncle archibald

      « il y a de moins en moins de particuliers qui mettent les logements dont ils disposent en location. »

      Vous savez bien que la plupart des logements que des particuliers mettent location ont des loyers de plus de 500 €, le plus souvent de plus de 800€ et que les locataires indélicats -minoritaires à ces prix là - ne sont pas des femmes seules avec enfants et pauvres comme Naïma.

      D’ailleurs les femmes seules qui peuvent payer un tel loyer sont plus honnêtes que les couples.

      Bien entendu, je trouve scandaleux que les mauvais payeurs sans pouvoir invoquer une catastrophe comme un licenciement économique, qui détériorent la location ou ne l’entretiennent pas ne soient pas poursuivis pour un délit comme n’importe quel voleur ou auteur de dégradations volontaires.


  • CHALOT CHALOT 7 février 2018 11:57

    Oncle Archibald !
    Depuis le début j’ai discuté et échangé avec le bailleur et la DDCS pour qu’on ait un accord afin qu’ils ne soient pas expulsés, Madame a même fait une TS et seul l’espoir de ne pas être expulsée la tenait debout. Quand, contre toute atteinte, les 10 bonhommes sont venus l’expulser, j’étais à ses côtés ( en distance car j’étais à 200 km de là) pour la conseiller......
    Si elle n’avait pas été dans un tel état de fragilisation, elle aurait préparé son déménagement.
    J’espère que vous lirez attentivement ce message.


    • foufouille foufouille 7 février 2018 15:32

      @oncle archibald
      « mais vous n’avez pas conseillé à cette dame d’éviter d’en arriver là parce qu’elle n’avait rien à y gagner. »

      et comment elle fait ?


  • eddofr eddofr 7 février 2018 12:46

    En France on a inventé le « droit au logement » ... sans y mettre les moyens.


    Comme si une loi pouvait protéger du froid et de la pluie.



    • eddofr eddofr 8 février 2018 13:54

      @oncle archibald

      On est bien d’accord la dessus.

      Locataires insolvables.
      Intervention de l’assistante sociale pour leur expliquer qu’ils ne sont pas obligés de payés et qu’ils ne seront pas expulsés avant très très longtemps (devant témoins).
      4 ans pour rendre un jugement qui devrait prendre un mois (loi, contrat en règle, logement décent, loyer pas payé, commandement, expulsion).
      Un expulsion prononcée le 2 octobre ... « Oh ben zut, c’est la trêve hivernale, désolé, hein, on n’y avait pas fait attention ... on se revoit en mars ... »
      La Préfecture qui prends bien les deux mois auxquels elle a droit avant de vous répondre qu’elle ne prêtera pas le concours de la force publique, parce qu’il ’y a pas de solution de relogement.
      L’expulsion, finalement exécutée 5 ans après, parce que le logement est devenu insalubre (à force d’être squatté par des gens qui ne laissent ni le propriétaire ni ses émissaires accéder aux locaux, même pour réparer).
      L’indemnité d’occupation illicite (à partir du jugement d’expulsion + la trêve hivernale + les deux mois de carence de la préfecture) ... il faudra aller la réclamer au tribunal administratif ... parce que « y’a pas de budget pour ça monsieur ».
      Compter 4 ans de plus.
      Et 4 ans encore pour obtenir le dédommagement pour les dégradations consécutives au refus d’expulser (100 000€ en tout, pour refaire entièrement un immeuble comportant 5 appartements, jusqu’aux radiateurs arrachés et cloisons défoncées à la masse)

      ... histoire vécue bien évidemment ...


    • foufouille foufouille 8 février 2018 14:06

      @eddofr
      j’ai vécu l’inverse plusieurs fois, logement rafistolé par le bailleur avec des caches misères, toit qui fuit assainissement non fonctionnel, etc.
      j’en ai visité aussi beaucoup complètement pourri avec zéro réparation à la charge du bailleur.
      un des plus tarés, il fallait lui faire un gîte dans la vieille grange, un autre avait fait arracher les arbres pour les vendre et détourner une source qui inondait toute la cave.


    • eddofr eddofr 8 février 2018 14:43

      @foufouille


      J’ai eu de la chance, j’ai jamais été locataire moi.

      Mon vieux mafieux de père disait : 

      « Louer c’est jeter son argent par les fenêtres d’une autre. »

      Des propriétaires bailleurs, il en connaissait beaucoup (il était artisan maçon et bailleur lui-même).

      Et parmi eux, y’en a qui louaient des trucs !!! J’aurais pas pu, j’aurais eu trop honte.

      Y’en a même un, même mon père qui croulait pas sous les scrupules (il disait toujours « un boulot c’est un boulot mon fils, tant qu’il me paie, moi ») a fini par plus vouloir travailler pour lui, j’aurais jamais cru voir mon père refuser un boulot pour des raisons morales ... Et un marchand de nuits y est arrivé !!!

      Mon père m’a jamais raconté les détails, mais ça devait pas être piqué des hannetons !!!



    • foufouille foufouille 8 février 2018 15:50

      @eddofr
      « Louer c’est jeter son argent par les fenêtres d’une autre. »
      c’est pareil que de payer un crédit mais il faut juste tomber sur celui qui veut des revenus tout le temps et a acheté pas cher.
      un banquier ne prête pas d’argent si tu es mauvaise santé ou juste une petite somme, en france.


  • CHALOT CHALOT 7 février 2018 15:42

    Oncle Archibald ! LIsez un peu et renseignez vous

    Pendant un mois nous avons discuté avec le bailleur, avec les autorités pour trouver une solution et si le bailleur l’avait voulu nous aurions trouver une voie de résolution.
    La dame, malade, dépressive n’était pas en état d’accepter une expulsion, c’est ce que j’ai expliqué et si nous avons pu rétablir la situation au moment de l’expulsion c’est par une présence et une attention.
    Je ne joue pas du tout .

    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 7 février 2018 21:22

      @CHALOT
      "La dame, malade, dépressive n’était pas en état d’accepter une expulsion, c’est ce que j’ai expliqué et si nous avons pu rétablir la situation au moment de l’expulsion c’est par une présence et une attention.Je ne joue pas du tout ."

      Et maintenant qu’elle est dehors, tu pourrai pousser un peu tes meubles pour lui trouver une petite place chez toi pendant quelques mois.
      Ca m’est arrivé d’aider des potes dans la misère, et à l’inverse j’ai aussi été aidé.
       
      Ca serai un geste normal de ta part, sachant que toi aussi tu pourrai peut etre te retrouver dans sa situation, de plus tu la connais bien.

      A +


  • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 7 février 2018 15:46

    Quand une loi n’est pas accompagnée des moyens nécessaires pour l’appliquer, ou encore de sanctions précises pour ceux qui ne la respecteraient pas, elle n’a aucune valeur véritable. On ne gouverne pas avec de bons sentiments et, en l’occurrence, ce n’est qu’une hypocrisie.
    Un toit est un droit pour chaque individu, sans discrimination conformément à la Déclaration des Droits de l’Homme. C’est un droit, car c’est nécessaire pour survivre, comme l’eau, comme l’air qu’on respire. Il me semble que le droit à un toit ne peut être garanti que par la société entière ou par l’Etat. Alors socialisons ou nationalisons !


    • Spartacus Lequidam Spartacus 7 février 2018 16:13

      @Danièle Dugelay
      Un toit n’est pas un « droit » mais un besoin ou une demande morale.

      Le droit c’est la justice...
      La justice n’est pas morale. Le droit n’est pas moral et ne répond pas aux demandes des besoins de chacun. 
      Le droit défend l’équité, la justice..

      Les gauchistes aiment parler de « droits » qui en fait sont des « faux droits »....



  • Spartacus Lequidam Spartacus 7 février 2018 16:08
    Une expulsion est toujours une violence extrême.
    A 2 ou 10 personnes...

    Mais au moins, Charlot c’est impliqué personnellement sur un cas individuel. Tout le monde ne le fait pas.

    C’est encore un peu « la faute aux autres »...
    Mais bon ! faut être pragmatique...
    L’important est que cette personne se soit rétablie ou en chemin pour le faire...


  • CHALOT CHALOT 7 février 2018 17:44

    Oncle Archibald !
    Je n’ai jamais eu quelqu’un ayant l’APL supérieure au loyer.
    Spartacus ! Le DALO, est le droit à un logement opposable....Le législateur a bien ici mis un droit en exergue


    • Spartacus Lequidam Spartacus 7 février 2018 18:13

      @CHALOT

      Quel droit à la con !

      Très intéressante réponse qui démontre que les gens avec le mot « droit » sont pris pour des cons. Et que des idiots-utiles sont là pour le faire croire.

      Une loi qui ne donne aucun dédommagement à celui qui subit le préjudice n’est pas un droit.
      C’est juste l’argument de la connerie pour ceux qui y croient.

      A t-on jamais vu une loi aussi conne ?
      Exemple : vous n’obtenez pas de logement......Vous portez plainte et vous n’obtiendrez ni logement ni argent... 

      L’état est condamné dans cette loi a verser les dédommagements aux fonds Sociaux ou HLM.
      C’est con ?
      Oui c’est con !

      Autrement dit, l’astreinte financière est donnée par l’État au profit des organismes affiliés à l’État sans que le particulier plaignant soit dédommagé d’une cacahuète du préjudice de ne pas avoir de logement.

      L’état s’auto-paye sur le dos des gens a qui il fait croire que c’est un droit...

    • foufouille foufouille 7 février 2018 18:40

      @oncle archibald
      je confirme mais c’est quand les charges sont comprises dans le loyer.
      j’avais un euro de plus en 2005.


  • CHALOT CHALOT 7 février 2018 19:23

    Spartacus ! là je suis pas loin de partager votre point de vue et en plus très peu de personnes attaquent l’Etat au tribunal administratif !
    c’est un droit mal foutu !


  • cétacose2 7 février 2018 20:35

    « gràce » aux gesticulations soi disant humanitaires de « rigolos » malfaisants qui s’offrent une bonne conscience en jouant les héros , notre pauvre pays crève sous la férule de la pègre migratoire...


  • CHALOT CHALOT 7 février 2018 20:45

    Pourquoi insulter cette femme ? A cause de son nom ?
    Elle s’appelle Naïma et parle français couramment, un autre expulsé s’appelle Laurent, une troisième Mélanie et le SDF ex patron Luc, tous les quatre comme d’autres ont une vie, une histoire , ils essayent de se reconstruire.
    Je n’aime pas les histoires qui se terminent mal et je ne suis pas là pour regarder mais pour agir.
    Je préfère les coups de butoir de spartacus avec qui j’ai des divergences mais qui argumente, aux propos indignes comme les vôtres, cétacose2 !


  • eric 7 février 2018 22:12

    Bonsoir Chalot.
    Barbare vient du grec bar-bar,
    En théorie, celui qui ne parle pas grec, celui que vous ne comprenez pas. En pratique celui qui ne vous comprends pas vous également...

    C’est bien un problème de compréhension.

    Un Bailleurs doit adopter un langage économique. Sauf risquer la faillite, L’aide sociale, elle, doit être le fait des individus et/ ou de le leurs associations ou de l’État. Ce sont deux choses différentes et il faut qu’il en aille ainsi.

    Ces deux derniers secteurs doivent faire l’objet d’un contrôle politique pour ne pas finir par bosser uniquement en fonction de leurs intérêts propres.

    Vous vous souvenez des chiffres de Papa. ? Il doit y avoir maintenant prêt de 2 millions de personnes rémunérées pour s’occuper des pauvretés au sens large, sans parler des fonctionnaires ayant la même vocation. Avec entre 6 et 8 millions de pauvre, la pauvreté permet à un emploi public ou para public. de vivre sur le dos de 1 ou 2 pauvres. Là est le cœur de la question : il y a de l’argent, suffisamment pour éradiquer réellement les difficultés dont vous parlez ; Il sert à rémunérer les gens qui font mine de s’en occuper.

    Réfléchissez. Combien de salariés avez vous comme interlocuteurs pour vous compliquer la vie sur un dossier de ce genre ?

    On peut ne pas aimer la démocratie libérale. Mais si on veut résoudre les difficultés sociales, l’urgence est la réforme de l’État. Pas la destruction d’un hypothétique « système capitaliste ».

    Les gens qui veulent nous faire confondre les niveaux, les logiques, les nécessités, les langages, cherchent à cacher le fait qu’ils vivent de la pauvreté et ne tiennent pas plus que cela à l’éradiquer.

    Il y a 4,5 millions de logements sociaux. Suivant le seuil du salaire médian que l’on adopte ( de 40 à 60%) il y a entre 2,5 et 9 millions de gens en dessous du seuil de pauvreté. Même sur la base d’un foyer moyen à 2 personnes, cela signifie qu’il y a des logements sociaux aidés pour tous en théorie. Mais il y a 2 millions de gens qui attendent. Cherchez l’erreur....


  • CHALOT CHALOT 7 février 2018 22:53

    Bonjour Eric

    Le problème dans le cas de cette dame est le suivant :
    j’ai proposé au bailleur un échelonnement de la dette et un accompagnement de notre part
    Il ne l’a pas voulu, il fallait qu’elle « dégage »
    au bout du compte :
    - une expulsion qui a dû coûter « bonbon » au bailleur
    - un hébergement dans un logement partagé avec accompagnement social durant quatre mois
    ce sont les pouvoirs publics qui payent
    - des personnels qui ont suivi Madame et tout le processus : je ne les ai pas lâché
    Voilà au niveau financier, je ne parle pas de l’image détérioré du bailleur, ni de des dépenses de conteneurs, elle n’a pas payé, ce sont des militants avec des deniers personnels et non l’association....Je partage trop le jugement de votre père sur certaines associations pour ne pas faire pareil.....
    Au bout de course : elle a un nouveau logement et va rembourser aux bailleurs 50 € par mois....C’est normal....
    Mais que de temps perdu.....
    Quant au débat sur le système capitaliste : il n’est pas réformable et conduit la planète à sa perte mais pour l’instant et depuis des années je consacre mon temps et mon énergie à essayer d’agir pour aider les gens et leur permettre de se reconstruire.


    • HELIOS HELIOS 8 février 2018 00:35

      @CHALOT


      Bravo, il n’y a pas grand chose d’autre a dire.

      mais permettez moi , non pas de défendre, mais de comprendre la position du bailleur.
      Celui ci ne peut pas faire ni sentiments, ni arrangements.
      Nous vivons dans un état de droit... mais pas dans un etat de sentiment.

      Alors, pour lui, dans sa comptabilité, il lui est plus facile de déclarer l’expulsion, le relogement et la perte des loyers impayés dans un compte de charge ou de pertes et profits, que de mettre dans un compte d’attente qui sera dénoncé par son expert comptable et l’administration.

      Votre « protégée » ne devrait pas rembouser se loyers impayés, elle fait ainsi cadeau d’un argent dont elle a besoin a quelqu’un qui n’en a plus rien a f..tre puisque c’est une perte sur un exercice comptable surement déjà enregistrée.

      De plus, la justification d’un acte de charité, tel que celui que vous avez souhaité est impossible a défendre devant d’autres locataires plus ou moins indélicats et insupportable pour les banques qui reçoivent les loyers et remboursent avances, crédits et royalties.

      Votre bailleur a fait son boulot, comme un vendeur, un flic, un juge etc... vous ne pouvez pas le lui reprocher.

      Bien que vos actions ont déjà un périmètre important, c’est bien en amont qu’il aurait fallu traiter le problème, Lorsqu’elle est rentrée dans son appartement elle devait remplir les conditions demandées.
      Comment a-t-elle fait pour sortir de l’épure et qui l’a aidée a ce moment là, si évidement quelqu’un s’est impliqué ?

      Enfin mais ce n’est pas la phrase qui me plait le plus dans cette apparté, mais si elle est une personne exogène au corps social, pourquoi l’a-t-on accepté sans lui offrir les moyens d’y appartenir et a-telle fait l’effort nécessaire pour ce faire ?

      Bien a vous

  • eddofr eddofr 8 février 2018 15:48

    Par nature, définir comme un droit quelque chose qui ne peut s’acquérir que contre rémunération est une aberration.


    Que vaut le droit quand tu n’a pas les moyens de te le payer ?

    Si on veut que la nourriture, l’eau, l’air, le logement, le travail, les soins médicaux soient des droits, alors ils doivent être gratuits (et donc financés par la collectivité).

    Je ne suis pas sur d’avoir envie de ça ...

  • Samson Samson 15 février 2018 20:08

    A propos !
    http://www.lalibre.be/actu/international/la-finlande-donne-un-appartement-a-tous-les-sans-abri-sans-condition-5a858e47cd7057775dda58f4

    Hors belles déclarations sans autre effet, je doute que çà colle avec les priorités du giton de Rothschild !
    Et puis, dans un pays où les allocations de chômage payent les vacances aux Bahamas, où le burn-out est un syndrome sans lien avec les conditions de travail et où les sans abris préfèrent dormir à la rue, n’est-il pas normal d’améliorer avant tout les marges des ’actionnaires du CAC40 ?


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