vendredi 28 août 2015 - par Dwaabala

Les deux voies possibles où engagerait la sortie de l’euro

« Jusqu’à quand allez-vous plaider des vieilles lunes qui condamnent chaque jour un peu plus l’idée européenne dans la tête de millions d’Européens plutôt que de regarder vers l’avenir d’une nécessaire refondation démocratique et sociale en Europe ? » Pierre Laurent s'adressant à Laurent Joffrin.

Où l'on va voir ce que provoque la politique européenne du Parti socialiste.

La ministre déléguée aux Affaires européennes du gouvernement grec, élue Syriza de Patras, Sia Anagnostopoulou déclarait récemment dans un entretien avec le quotidien l'Humanité :

... la lutte [des Grecs] doit être dans l’Union européenne, pas en dehors. La gauche doit mener la bataille là où elle se passe, pas ailleurs ! ... [elle] doit se mener avec les Allemands, avec les Français, avec les Espagnols, les Portugais ou les Italiens, avec les Finlandais qui manifestaient samedi contre l’austérité, avec les Britanniques qui s’intéressent à ce que dit Jeremy Corbyn dans la campagne pour la tête du Labour... si nous, les Grecs, sommes parvenus à faire une petite rupture dans l’Union européenne et à montrer le vrai problème, il faut que la gauche européenne prenne la relève. Toute la mobilisation doit se porter désormais sur la dette ; on doit européaniser cette question de la dette grecque. La dette est une affaire européenne et pas seulement grecque.

C'est également la position du PCF en ce qui concerne la Grèce, et la France d'ailleurs, et je l'approuve.

À celle et ceux qui marchent en chantant : « sortir de l'euro, sortir de l'Europe », j'explique ceci.

- Les choses sont si simples !

« Sortir de l’Europe », ou sa variante adoucie « sortir de l’euro », suppose enlever le pouvoir aux classes qui l’ont construite et qui la font marcher. N'est-ce pas ?

Enlever le pouvoir à ces classes ne signifie-t-il pas à son tour être avoir des représentants de forces populaires non seulement capables de réaliser ce tour de force, mais ensuite d’administrer le pays contre les premières ? C'est ce qui s’appelle la révolution.

Et arrivé à ce point, qui prend la situation en charge sinon le *** (je gomme le sigle de ce groupuscule « révolutionnaire » par égard pour lui) avec ses sympathisants issus des classes populaires brandissant les nouvelles banderoles : « sortir du capitalisme » sous le nez des classes moyennes ébahies ?

Sinon, si c'est pour tout laisser en place, le travail pour les mêmes et les profits pour les autres, à quoi sert donc de « sortir de l'euro » ?

- Vous n'apportez aucun argument, réplique le ***, vous êtes hautain et plein de mépris pour le militant dévoué que vous cherchez à décourager ; mais vous n'y parviendrez pas.

Et il se lance à nouveau dans le poème de la « sortie de l'euro » comme s'il n'avait rien entendu, puisque c'est « la seule solution ».

- Je ne cherche ni à « avoir raison », ni à « vous convaincre » mais, en éclaircissant mes idées permettre, peut-être à chacun d'avancer dans les siennes. Cependant, c'est bien vous qui n’avez aucun argument autre que sentimental quand je démontre que la démarche révolutionnaire qui s'ignore est absurde.

Prendre, ou faire prendre par d’autres si l’on n’y croit pas soi-même, les vessies de la sortie de l'euro pour des lanternes n’est pas à encourager.

Et c’est singulièrement manquer de confiance dans l’esprit populaire et militant de ne compter pour rien la parole de Sia Anagnostopoulou ou prendre (paradoxalement pour celui qui prône la révolution en le cachant aux autres ou plutôt qui lui-même n'a pas compris ce qu'il dit) comme un appel à ne rien faire ce qu’elle déclare :

[...] la lutte doit être dans l’Union européenne, pas en dehors. La gauche doit mener la bataille là où elle se passe, pas ailleurs ! [...] il faut que la gauche européenne prenne la relève[...]

Je me refusais à présenter un autre aspect du problème, puisqu'il s'était déjà mis de manière évidente dans un état psychique d'auto persuasion tel qu'il ne lui permet plus d'entendre et de dire autre chose que « sortir de l'euro »... mais la circonstance y oblige.

Cette agitation ne favorise qu’une formation politique organisée : le Front national.

Car au moment de voter ceux qui auront été bien travaillé par ces slogans débiles ne verront qu’une chose sur la profession de foi : « sortir de l’euro ».


Un des maîtres à penser de la sortie de l’euro, J. Sapir lui même leur ouvre la voie et leur facilite le chemin à suivre.
Jacques Sapir : « On ne peut plus nier que le FN ait changé » Libération‎ - Il y a 3 jours
Malaise à gauche après les œillades de Jacques Sapir au FN Le Monde‎ - Il y a 2 jours
Jacques Sapir : "A terme, la question de la participation du Front national sera posée" / France Inter

- Cet argument n'est pas très recevable.

- Disons que ce n'est pas un argument mais un fait dans le cas J. Sapir et que vous ne le recevez pas très bien, mais que F.. Lordon qui pourtant est loin d'être opposé à « la sortie » a décelé jusqu'où où mène la monomanie de la « sortie de l'euro » chez J. Sapir : à trouver que « le Front national a changé » et autres salades du même acabit. Si cet « intellectuel de gauche » fait le pas à cause de cette idée fixe qu'est-ce qui empêchera le quidam de faire le même, pour un « vote utile » le moment venu ?

Il est hélas ! nécessaire de revenir sur l’imbécillité politique profonde qui est à la base de cette soi-disant question ; sortir de l'euro en laissant la finance à ses affaires. 

Je l’ai déjà fait plus haut pour le cas contraire : celui où la propriété capitaliste serait contrainte de les abandonner.

Ce qu'il faut surtout, c'est que la gauche sorte la France de l'hégémonie néolibérale.



51 réactions


  • nicolas_d nicolas_d 28 août 2015 12:08

    « sortir de l’euro en laissant la finance à ses affaires. »
    Ca c’est effectivement le programme du FN.

    Que la gauche doive sortir de l’hégémonie néolibérale oui.
    La gauche doit faire en plus le « left exit ».

    Pourquoi faire l’Europe ?


    • Dwaabala Dwaabala 28 août 2015 12:27

      @nicolas_d
      Bonjour, et merci pour les termes mesurés de cette première intervention.
      Aussi calamiteuse pour les peuples l’Europe soit-elle, elle est.
       Il n’y a pas d’autre cadre pour les luttes, à mener d’abord à l’échelle de la Nation.
      Même les tenants de la sortie sont bien obligés de se battre dans ce cadre.


    • Dwaabala Dwaabala 28 août 2015 12:43

      @nicolas_d
      ... sans compter que, comme je crois l’avoir dit, et montré par l’image, compte tenu du rapport des forces actuel en France le left exit voulu se transformerait vraisemblablement en un extrême right exit.


    • jaja jaja 28 août 2015 14:41

      @Dwaabala

      Le « left exit » dont vous parlez, sous domination des forces politiques de la bourgeoisie (de gauche comme de droite), ne peut mener qu’à une grave politique inflationniste telle que celle vécue par les Argentins en 2001. Une politique austéritaire et déflationniste n’est donc pas la seule carte des capitalistes. Le recours aux dévaluations compétitives, provoquant une forte inflation, provoque la baisse des salaires réels des travailleurs. But du jeu de l’oligarchie dans les deux cas de figure, inflation, déflation.

      La vraie question est donc de savoir quelle classe prend le pouvoir et, pour des révolutionnaires, comment détruire les outils permettant à la classe bourgeoise d’exercer son pouvoir.
      Et bien entendu l’outil essentiel au service des classes dominantes c’est l’État, son armée, sa police, sa justice et ses lois protégeant la propriété privée des moyens de production et d’échange.

      Il est bien évident que l’Union européenne et ses Traités, ne sont que les conséquences de la volonté des bourgeoisies nationales européennes d’imposer l’austérité à leurs peuples pour maintenir leur taux de profit. Ce qui n’empêche pas chacune d’entre elles de défendre farouchement ses intérêts propres et que l’unité des classes dominantes n’est largement que de façade et qu’en sous-main la rivalité est de mise.

      Bref, tant que l’État bourgeois n’est pas menacé la bourgeoisie sait qu’elle ne risque rien et que tôt ou tard, même si elle est contrainte de faire des concessions elle pourra revenir en arrière et annuler ce qu’elle a dû concéder. C’est pourquoi aujourd’hui elle revient sur toutes les mesures issues du CNR, à ’une époque où l’État bourgeois n’existait pratiquement plus et où la résistance en armes occupait les usines que leurs directions avaient fui et les administrations publiques abandonnées par les collaborateurs.
      Ce faisant le patronat avait sauvé l’essentiel en échange de quelques nationalisations (Renault, les banques etc.) et une sacrée trouille... Mais Moscou ne voulait pas de révolution en Europe et c’est une autre histoire...

      Il est donc clair que si si les masses ouvrières parvenaient à exproprier les banques et les grandes entreprises, à annuler la dette et à imposer un monopole public du commerce extérieur, cela signifierait, non seulement l’explosion de la zone euro et la rupture avec l’UE, mais encore un affrontement violent et ouvert avec les classes dominantes....

      On serait loin alors de cette « sortie de l’UE par l’article 50 » que les différentes factions de la droite extrême et « souverainiste » proposent.... tout en cornaquant la lutte des classes pourtant nécessaire aux prolétaires justement pour exercer leur souveraineté à eux contre leurs exploiteurs de toujours avec qui ils seraient censés s’unir selon toutes les droites des divers courants...

      L’échelle des luttes communes aux travailleurs d’Europe est la bonne. Mais pour qu’elles triomphent encore faut-il ne pas oublier que l’ennemi principal se trouve caché derrière les États bourgeois et les plis des drapeaux nationaux.... et que dans les batailles à venir, c’est eux ou nous !

      Donc, et pour conclure, l’UE n’est pas l’ennemi unique des travailleurs, l’État bourgeois et ses forces de répression font partie des organes du pouvoir bourgeois. Il faudrait le dire à Pierre Laurent au PCF et à Mélenchon au PG...

       


    • Dwaabala Dwaabala 28 août 2015 15:28

      @jaja
      .Il faudrait le dire...
      Une chose après l’autre. Quand la situation n’est pas révolutionnaire, la lutte et le rassemblement dans le cadre constitutionnel s’imposent. Et c’est toujours une crise, du type de celles que personne ne souhaite vraiment parce qu’elle toucherait gravement aux conditions d’existence, c’est toujours une crise qui crée une situation révolutionnaire. Alors, ceux qui occupaient le devant de la scène sont vite balayés.


    • lsga lsga 28 août 2015 17:42

      @jaja
      une si belle tirade. Dommage de la gacher avec :
      « C’est pourquoi aujourd’hui elle revient sur toutes les mesures issues du CNR, »
      Le CNR n’a fait que prolonger l’État Providence établi par Pétain, inspiré du Bismarckisme. L’État Providence, c’est l’État Bourgeois, et la Sécurité Sociale est l’instrument donnant le plus de pouvoir à la Bourgeoisie (comme jadis la charité donnait le pouvoir à la noblesse.).
       
      Renverser la police, la justice, l’armée ET LA SÉCURITÉ SOCIALE.
       
       
      @Dwaabala
      1. La situation est révolutionnaire. Ça pète absolument partout (ah oui j’oubliais, toi tu n’habites pas sur Terre, tu habites « en France » , cet endroit mythique qui existe dans le vaste monde des concepts)
      2. Quand la situation n’est pas révolutionnaire, on prépare la Révolution.
      3. La prochaine crise est déjà là.


    • jaja jaja 28 août 2015 18:15

      @lsga

       Comme d’habitude tu lis mal ce qui est écrit et construit ton discours issu de tes fantasmes.... Je pense avoir été clair sur le CNR qui n’est que la pierre angulaire du pouvoir gaulliste et n’est d’ailleurs pas qu’une série de mesures sociales mais avant tout l’embryon de la reconstruction de l’armée « nationale » grâce aux milices patriotiques, crées par le CNR et placées sous l’autorité des Préfets nommés par De Gaulle. Ce dernier n’ayant pour but que de reconstituer l’appareil d’État, alors inexistant et dans une situation où le PCF aurait pu tenter de s’emparer du pouvoir sans le veto Russe de Staline opposé à toute révolution en France...

      Donc avant tout le CNR n’est pas créateur de mesures sociales mais essentiellement la création des gaullistes visant à écarter toute tentative révolutionnaire et ce au profit de la bourgeoisie... C’est un appareil politique avant tout réactionnaire et que je ne défend absolument pas !

      Ce qui bien sûr ne veut pas dire qu’une révolution socialiste supprimera la sécurité sociale comme tu l’exprimes bêtement plus haut... bien au contraire la gratuité des soins, la protection des enfants,des familles et handicapés, comme le disait bien avant Bismark la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen de 1793 (hélas jamais appliquée et plus progressiste que celle de 1789)

      « Art 21 (des secours publics) — Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d’exister à ceux qui sont hors d’état de travailler.  »

      Voila, voila... essaie de ne pas embarquer Rosa Luxemburg dans tes mauvais procès !


    • lsga lsga 28 août 2015 18:21

      @jaja
      « la gratuité des soins » : dit autrement, l’abolition de la sécurité sociale (assurance de droit privé remboursant les soins payants aux quelques privilégiés de la classe moyenne )


    • jaja jaja 28 août 2015 18:35

      @lsga

       C’est donc, dans une société égalitaire (comme doit l’être une société socialiste) d’une extension de cette sécurité sociale dont on aura besoin permettant une réelle protection sociale gratuite pour toutes et tous...


    • lsga lsga 28 août 2015 18:36

      @jaja
      tu devrais lire le ptit bouquin de Rosa Luxemburg. Ça explique pourquoi le réformisme social est réactionnaire par nature, et pourquoi l’État Providence et les acquis sociaux ne sont absolument pas un pas vers le socialisme, mais au contraire, un pas en arrière.
       
      c’est très court, lis le. Après, toi aussi tu auras envie de dire :
       
      « Ah bas la sécurité sociale ! vive la gratuité des soins ! »


    • jaja jaja 28 août 2015 18:37

      @jaja

      Sécurité sociale ui ne sera bien sûr plus de droit privé comme tout l’appareil de production et les banques....


    • jaja jaja 28 août 2015 18:41

      @Isga,

      Au NPA on t’a attendu pour se prononcer sur la gratuité des soins smiley

      « Il n’existe pas d’égalité devant les soins si l’accès aux soins n’est pas totalement gratuit. Nous défendons en conséquence la suppression des forfaits et franchises médicales, à la charge du patient, du forfait hospitalier, du ticket modérateur, et de tout dépassement d’honoraires médicaux, dans les cliniques, dans les lits privés à l’hôpital (qui doivent être supprimés) ou en exercice libéral. Le «  secteur 2  » (à honoraires libres) ou le secteur «  optionnel  », censé encadrer les dépassements d’honoraires en les généralisant, doivent être interdits.

      Tous les médicaments doivent être remboursés à 100 % sur prescription médicale s’ils ont une utilité thérapeutique, sinon ils ne doivent pas être produits. Les étrangers en situation régulière ou non doivent pouvoir accéder aux soins sans aucune condition particulière. Les 30 euros de péage pour obtenir l’aide médicale d’État (AME) doivent être immédiatement supprimés. Les contre-réformes libérales veulent réduire la part de l’assurance maladie (la Sécurité sociale) et augmenter la part des soins restant à la charge des malades et des assurances complémentaires. Nous voulons l’inverse  : faire de l’assurance maladie la seule source de financement du système de santé.

      Il existe certes une différence entre mutuelles à but non lucratif et assurances dont l’objectif premier est de rapporter des profits à leurs actionnaires. Nous sommes néanmoins hostiles à tout élargissement du rôle des assurances complémentaires, et notre perspective est leur disparition  : une assurance complémentaire est une charge supplémentaire dans le budget des classes populaires, elle est source d’inégalités. Chacun prend la complémentaire qu’il a les moyens de s’offrir, à moins d’être obligé comme 8 % de la population d’y renoncer pour des raisons financières. L’existence d’une seule et unique Sécurité sociale est à la fois la seule garantie que personne ne sera laissé pour compte, et que chacun bénéficiera des mêmes soins quelles que soient ses ressources. Parler de soins gratuits n’est pas dire que la santé n’a pas un coût. C’est dire que la société décide collectivement de la part de ses richesses qui sera utilisée pour satisfaire ce besoin fondamental. »

      https://npa2009.org/content/soins-gratuits-et-service-public-de-sante


    • Aristide Aristide 28 août 2015 19:08

      @jaja


      Au NPA, c’est les meilleurs dans le genre « je donne des droits » mais à part « la mort du capitalisme » aucune solution de financement.

      MAis bon, compte tenu que la probabilité qu’une seule de leurs propositions soit mis en oeuvre est proche de zéro, et je suis gentil en disant proche de zéro, cela ne coûte rien de faire une liste infinie de choses à rendre gratuite : les soins, le logement, les transports, l’alimentation de base, les spectacles, le cinéma, les restos, ... et puis les vacances, ... Par contre il faudra trouver ceux qui vont bosser si tout cela est gratuit, mais bon on va pas se compliquer les affaires avec ce détail.

      Chacun peut y aller de son imagination cela ne coûte rien. 


    • jaja jaja 28 août 2015 19:16

      @Aristide

      Intervention débile, pour être gentil... La mort du capitalisme signifiant la fin du pillage exercé par les actionnaires expropriés on imagine facilement que chacun dans ce monde pourra se soigner et être protégé ce qui laisse Aristide apparemment indifférent...
      Il est habitué à voir crever les gens sur TF1 à l’heure de l’apéro et ça ne le gêne pas plus que ça...

      Ras-le-Bol !


    • lsga lsga 28 août 2015 19:47

      @jaja

      donc vous êtes pour l’abolition de la sécurité sociale, qui est un système inégalitaire qui rembourse des soins payants à quelques uns.
      Vous avez peur des mots, et ça vous rend incompréhensible. 
       
      Être clairement et radicalement contre le Keynésianisme est plus nécessaire que jamais. 


    • nicolas_d nicolas_d 28 août 2015 21:40

      @Dwaabala
      « ...elle est. »
      Disons qu’elle essaye...
      «  Il n’y a pas d’autre cadre pour les luttes... »
      Des affirmations idéologiques selon moi.
      vouloir être plus gros que le gros pour lutter contre lui, vous n’imaginez pas d’autres méthodes ?
      Vous connaissez Gullivert ?


    • taktak 28 août 2015 23:28

      @nicolas_d
      QUe le sieur P Laurent veuillent continuer à nous syrizer au nom de « l’euro qui protège », en un sens on peut le comprendre (que la direction du PCF reprennent le combat historique des communistes contre la construction de cette arme d’exploitation massive des peuples qu’est l’UE et la monnaie inique, et s’en est fini des alliances avec le PS, et des subventions au PGE).
      Maintenant que vous Dwaabala vous le suiviez aveuglément ça je comprend pas.

      pourtant, il ne vous échappe pas que les comunistes ont voté contre TOUS les traités (ce n’est pas le cas du FN, et oui, qui était et redeviendra un soutien de l’UE du capital) ! Il ne vous échappe pas que la CGT s’est prononcé contre tous les traités instituant l’UE...

      justement au motif que l’UE, l’euro ont pour but d’empécher la prise du pouvoir par le peuple.

      Alors que chaque conquètes sociales et démocratiques facilite pour la classe des travailleurs son entreprise démocratique d’élimination de la dictature de l’oligarchie capitaliste que constitue le système capitaliste, tu préfères protéger le carcan qui permet à la classe capitaliste de les détruite, en divisant et en opposant les peuples mis en concurrence libre et non faussée.
      Alors qu’il est possible d’agir tout de suite au niveau national pour gagner et construire les coopérations internationaliste entre travailleurs, tu préfères te faire écraser par le panzer de la mondialisation capitaliste de l’UE et de l’euro...

      Au fond, ton discours (il faut agir dans le cadre, sans renverser la table) c’est celui de tous les munichois, de tous les daladiers, de tous les jules mochs, des clémencçaux, des hollandes, des tsipras et des macrons. Ceux qui signent les memorandums ou passent la loi macron par le 49.3, ceux qui piétinnent le réferendum du 5 juillet et du 29 mai. De tous ceux qui refusent de lever le petit doigts pour changer le système. Tu te contente de dire, il faut que tout change, pour qu’en fait rien ne change.

      Il t’échappe que la majorité des travailleurs vomis l’UE et l’euro. Et refusent de voter. Seule une petite minorité se laisse berner par la rhétorique d’un FN qui propose dans les faits (et si tu lisez son programme ?) exactement la même chose que ton chef Pierre Laurent (renégocier les traités) et que Syriza... Rhétorique qui volerait en éclat si le PC tenait un discours communistes et ne se faisait pas le VRP de la grande victoire que constitue le 3e memorandum tsipras UE, ne se faisait pas le défenseur d’un euro qui protège.... les patrons.


    • Aristide Aristide 28 août 2015 23:35

      @jaja


      Débile ? Se La jouer révolutionnaire au NPA et pleurnicher sur le sort des autres sans rien faire que manier des mots, signer des pétitions ou manifester entre la piscine et le resto.

      Vous ne connaissez rien de mes engagements, ce que je peux vous dire c’est que j’agis sur le réel, le vivant. Je n’attends pas une révolution plus qu’ hypothétique en me lamentant et pleurnichant.

      Abruti, et imbu de lui même qui croit qu’il est solidaire en maniant des mots d’ordres aussi creux que sa réflexion sur le présent.




    • jaja jaja 28 août 2015 23:57

      @Aristide

      Deuxième commentaire débile sur ce fil...vous faites fort aujourd’hui !

      Soyez gentil lâchez moi la grappe et aller raconter vos âneries à d’autres....


    • Aristide Aristide 29 août 2015 00:06

      @jaja


      Le petit révolutionnaire à la besancenot est fâché tout rouge.

      Un spécialiste du message creux contre la pauvreté, la guerre, la maladie, ... un vrai neuneu....


    • jaja jaja 29 août 2015 00:17

      @Aristide

      Question message creux... vous devriez vous relire... Et quand à être fâché (même tout rouge) il en faut plus que ça niveau argumentation ... Voyez-vous vous n’êtes pas le premier con que je croise... et en général je fais avec sans me lamenter....


    • Aristide Aristide 29 août 2015 01:00

      @jaja


      C’est celui qui dit qui l’est ... Ouf, il a réponse à tout le révolutionnaire en carton.

    • CN46400 CN46400 29 août 2015 09:59

      @taktak


      « QUe le sieur P Laurent veuillent continuer à nous syrizer au nom de « l’euro qui protège », »

       « L’euro nous protège », t’est bien sûr que Laurent a dit cela ? Et le franc qui nous protège(rait), t’y crois vraiment. Ouais faudrait revoir les fondamentaux, ce qui protège la bourgeoisie, ce n’est ni le franc, ni l’euro, c’est la propriété du capital, point à la ligne ! Les monnaies, comme tous les appareils de mesure, passent, le capital reste.....et la lutte des classes aussi !

    • CN46400 CN46400 29 août 2015 11:53

      @taktak


      « Il t’échappe que la majorité des travailleurs vomis l’UE et l’euro. »

      Ah bon ! ils sont où les défilés, les grèves, les occupations des usines ....etc ?


    • andromerde95 30 août 2015 02:35

      @CN46400
      le capital a des instruments pour sa domination, instruments que tu attaques pas et ces instruments sont style libre échange, l’immigration, l’euro...


    • CN46400 CN46400 30 août 2015 07:59

      @andromerde95


      Le principal des instruments du capital pour dominer la société est « le comité qui gère les affaires de la bourgeoisie toute entière » (KM) Ce comité officie aussi bien à Bruxelles qu’à Paris, Londres où Berlin pour garantir les profits du capital, avec ou sans libre échange, avec ou sans immigration, avec ou sans euro......

    • andromerde95 31 août 2015 22:16

      @CN46400
      je sais mais sans immigration, euro et libre échange il est moins facile pour notre oligarchie de faire des profits


  • CORH CORH 28 août 2015 13:54

    Pas mal ! cet article ! Il fait avancer le débat.
     Reste la question : qu’ a t on a espérer a vouloir a tout prix rester dans cet ensemble hétérogène qu’on appelle l’UE, avec les inéluctables abandons de souveraineté à une autorité dont seuls les naïfs s’illusionnent encore sur le possible caractère démocratique ?
     Pour construire ensemble faut il encore avoir une sensibilité commune, le sentiment d’un destin commun, un minimum de solidarité entre tous, on a beau répéter « l’Europe, l’Europe en sautant comme un cabri » , quel sentiment d’appartenance a un destin commun rapproche t il plus le Grec du Péloponnèse à un Écossais des Highlands, plutôt qu’a un habitant du Caucase (je vous laisse trouver d’autres exemples plus loufoques encore, il y en a a foison). Ce n’est pas parce qu’on s’est foutu sur la tronche pendant des siècles qu’on doit nécessairement croire a une destinée unique.
    La crise grecque a montré s’il en était besoin, de la façon la plus éclatante qui soit, la réalité :
     Ce sont bien les pouvoirs financiers en couple avec les intérêts nationaux des pays dominants qui dictent les règles et si on continue comme ça, ce n’est pas prés de changer.
    Ce serait bien qu’une certaine gauche arrête de rêver au grand Soir,( au niveau Européen maintenant ! on rêve ! pourquoi pas planétaire ? ça recommence !) elle deviendrait peut être crédible, en un mot comme en 100, il faudrait peut être se bouger le cul !


    • Dwaabala Dwaabala 28 août 2015 15:37

      @CORH
      Merci.
      Ce n’est pas parce qu’on s’est foutu sur la tronche pendant des siècles qu’on doit nécessairement croire a une destinée unique.
      C’est la construction européenne elle-même qui conduit à cette prise de conscience. En cela et contre les classes qui en tirent actuellement profit, elle est progressiste.
      Ce qui ne veut pas dire que les intérêts des peuples convergeraient comme par miracle, mais au moment présent ils ont un intérêt commun fondamental (y compris les couches défavorisées du peuple allemand) : se rassembler dans la lutte contre le pouvoir des grands capitaux.


    • CORH CORH 28 août 2015 15:53

      @Dwaabala
       L’Europe progressiste ? elle est bonne ! une construction du capital bien évidemment pour bâillonner les peuples, l’actualité ne vous suffit pas ? mais comme annoncé, nous n’avons donc qu’a attendre la décomposition imminente du capital.
      Nous sommes a l’aube des temps nouveaux, priez mes frères.


    • Dwaabala Dwaabala 28 août 2015 16:08

      @CORH
      Il vous manque la dialectique : une chose peut-être ce qu’elle est, en même temps que son contraire.


    • CORH CORH 29 août 2015 00:44

      @Dwaabal
      Ce que je comprends de votre dialectique, c’est que pour vous un système qui appauvrit le peuple est benefique pour lui car ainsi il prend mieux conscience de son état d’asservissement . C’est pas con votre truc.


    • Dwaabala Dwaabala 29 août 2015 11:18

      @CORH
      Pensez-vous sincèrement que c’est ce que j’ai voulu dire ?
      Alors, veuillez abandonnez ce ton et une explication sérieuse de la dialectique historique appliquée au cas de l’Europe pourra alors commencer.


  • Whackangel Whackangel 28 août 2015 15:44

    « la lutte [des Grecs] doit être dans l’Union européenne, pas en dehors » rien qu’en disant cela, l’intéressée illustre sa grande incompétence dans les (ou non-connaissance des) Traités...

    "« Sortir de l’Europe », ou sa variante adoucie « sortir de l’euro », suppose enlever le pouvoir aux classes qui l’ont construite et qui la font marcher. N’est-ce pas ?", encore faux. Quiconque parle de l’un sans l’autre - le FN en tête - est hors cadre. On ne peut PAS quitter l’€ sans quitter l’UE, ni l’inverse. Et, non, le FN ne veut ni sortir de l’UE, ni sortir de l’€...


    • Dwaabala Dwaabala 28 août 2015 16:13

      @Whackangel
      C’est un peu comme si vous disiez que la lutte des travailleurs pour défendre leurs conditions d’existence sous le régime capitaliste ne pouvait se faire qu’en dehors du capitalisme.


    • Dwaabala Dwaabala 28 août 2015 16:22

      @Whackangel
      Quant au Front national, il s’agit de prendre en compte ici ce qu’il dit maintenant au sujet de l’euro, les conséquences que cela a sur les votes, et non pas ce qu’il ne ferait pas demain s’il arrivait au pouvoir.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 29 août 2015 10:29

      @Dwaabala
      Quel bel exemple d’enfumages en tous genres...
      Le FN n’arrivera pas au pouvoir, il représente moins de 14% des électeurs depuis 40 ans. Son rôle est de vous en servir pour salir la souveraineté, ce que toute la Gauche fait depuis 40 ans.


      Mélenchon, Fédéraliste européen pur jus, par exemple, en 2011 sur Europe 1 :
       « Prôner la sortie de l’euro relève du maréchalisme ».

      En clair, la souveraineté et la monnaie souveraine = PÉTAIN.
      Les 180 de pays souverains du reste du monde apprécieront la finesse de l’analyse...


      Les euro-atlantistes de Gôoche, prétendent qu’il faut « combattre le capitalisme, l’ultralibéralisme », et pas sortir de la construction européenne. Malin le lynx !

      Bizarrement, ils n’expliquent jamais que la lutte anti-impérialiste en Amérique du sud a été constamment le fait de pays souverains. Cuba, Venezuela etc. Plusieurs pays d’Amérique latine signent des accords avec les BRICS, sans jamais perdre leurs frontières, leurs monnaie nationale, leurs lois etc.


      Mais la Gauche européenne est incapable d’en tirer les leçons, alors qu’elle n’a rien réussi depuis 40 ans en Europe. « Le néo colonialisme intellectuel de la Gauche européenne ».

      Pas plus qu’ils n’expliquent que tous les acquis et les victoires contre le capitalisme ont toujours eu lieu dans le cadre national, depuis le 19e siècle, aussi bien les acquis de 36 que ceux du CNR.


      C’est malin comme technique, car ils savent que la majorité des populations ne veut pas plus d’une dictature communiste que de la dictature de la finance.

      Proposer un truc qui bloque tout rassemblement pour sortir de l’ UE, de l’euro & de l’ OTAN, qui neutralise le mécontentement et les fait passer soudain pour de grands Résistants, c’est malin.
      Ils disent en substance : « Si vous ne voulez pas devenir communiste, et sortir du capitalisme, alors restez dans la merde européenne ! »


      En faisant semblant d’attendre que les citoyens deviennent massivement communistes (à la St Glinglin), les choses restent comme elles sont. Elle est pas belle, la vie de banquier !
      C’est toujours du temps de gagné pour l’ UE, pour détruire les acquis, pour que les banques qui engrangent les bénéfices de la dette, et les multinationales qui vont imposer TAFTA.

    • Whackangel Whackangel 31 août 2015 15:21

      @Dwaabala
      Bah... c’est bête, mais justement... c’est du fait de ce qu’il dit ou ne dit pas qu’il y a certaines conséquences sur les votes... Les neuneus en tout genre qui votent FN croyant ainsi opérer un poids sur l’UE se trompent, parce qu’ils ne savent pas lire entre les lignes ni contre-argumenter ce qu’ils entendent... L’exemple avec Schengen et les migrants en est d’une flagrance absolue : MLP préconise d’urgence la fermeture de Schengen pour arrêter l’afflux de migrants, soit : Schengen est un dispositif « légal », sa fermeture ou son ouverture n’ont donc aucun impact sur des actions « illégales » ; d’autre part, la réglementation des frontières n’appartient pas à Schengen, mais à l’UE : articles 67, 77 et 78 du TFUE. il faut donc sortir de l’UE de façon définitive et unilatérale pour « regagner » le contrôle des frontières - ce qui de toutes façons ne freinera rien, comme expliqué plus haut. Tant que MLP ne lira pas consciencieusement le TUE et le TFUE et agira de concert avec ce qu’il est possible de faire, tous les gens qui votent FN croyant faire une différence se font, je le répète, entuber, ni plus ni moins. Pour l’euro, c’est pareil. Le fait de pouvoir quitter l’euro n’est mentionné nulle part dans aucun des traités : on est donc obligés de sortir de l’UE pour pouvoir abandonner l’euro. Mais ni l’un ni l’autre ne font partie des propositions claires et argumentées du FN...


  • lsga lsga 28 août 2015 17:20

    un si bel article. Quel dommage que la phrase de conclusion n’ait aucun rapport avec ce qui y est dit.
     
    Il est temps de laisser tomber la France. Un vrai parti de gauche ne peut pas se présenter avec un programme pour « la France ». Un vrai parti de gauche doit proposer un programme pour l’Europe.
     
    À l’échelle de la Nation, seules sont possibles les réformes « libérales » (d’agrandissement du marché). Sinon, la crise provoquée par la baisse tendancielle du taux de profit écrase tout, même la bonne volonté d’un ex-communiste comme Tsipras. Tout parti/homme politique ayant un programme d’échelle nationale ne pourra donc strictement et absolument rien faire d’autre que des réformes libérales. C’est vrai pour Mélenchon aussi, qui finirait bien vite par faire du Macron.
     
    Pour faire autre chose, il faut changer d’échelle : il n’y a absolument aucune autre possibilité.
     


    • Dwaabala Dwaabala 28 août 2015 17:56

      @lsga
      Il n’est même pas question qu’en France, pour l’heure, ses hommes de gauche parviennent aux responsabilités gouvernementales.
      Ils sont à l’abri de ce qui a pu arriver à Tsipras.
      Je les soutiens quand ils défendent les travailleurs, luttent contre le néolibéralisme incarné en ce moment par les socialistes et ses effets néfastes sur le bien public.
      Je soutiens aussi leur volonté de coordonner les luttes à l’échelle de l’Europe et si les circonstances le permettaient, de la réorganiser.


    • lsga lsga 28 août 2015 18:04

      ah quel dommage qu’en fait, à l’image de la CGT, ils luttent CONTRE la coordination européenne.
      Les gauchistes en France ne veulent pas perdre leurs acquis sociaux, et ont trop peur qu’un mouvement européen se créé sans se soucier de l’État Providence français.
       
      Ils ont raison, c’est exactement ce qu’il va se passer, et cela se passera contre eux. On ne peut absolument pas fonder un socialisme européen en respectant le code du travail français, la sécurité sociale française, les régimes spéciaux français, le système de chômage français, le français français de la France française franco-franchouillarde à la bonne franquette gauloise.
       
      La Révolution en Europe fera table rase du passé. Elle gronde en Grèce, elle gronde Espagne, elle ne va pas tarder à gronder en Allemagne. Merci qui ? Merci la crise Chinoise.
       
      Tant qu’au néo-libéralisme, franchement, je le préfère 1 milliard de fois au keynésianisme. Au moins, il ne conduit pas au fascisme.


    • Aristide Aristide 28 août 2015 19:13

      @lsga
      La Révolution en Europe fera table rase du passé. Elle gronde en Grèce, elle gronde Espagne, elle ne va pas tarder à gronder en Allemagne. Merci qui ? Merci la crise Chinoise. 


      Pacco Rabane sort de ce corps ....

    • lsga lsga 28 août 2015 19:51

      @Aristide

      pas besoin d’être paco rabane.

      La grèce ne sortira pas de l’Euro, la crise chinoise va mettre l’Allemagne à genoux. 
      ça va péter sévère de chez sévère.
       
      Pour info, les plus grandes révolutions, les plus progressistes, se font toujours dans un contexte de très fort flux migratoire (la Commune en est un bel exemple). Qui veut renverser la France impérialiste ? 

    • Aristide Aristide 28 août 2015 23:40

      @lsga


      Vous avez le jour et l’heure ou c’est une idée comme ça.

      A chaque soubresauts du système, les augures de troquet se lancent dans des prévisions qui ont toutes la même caractéristique : aussi dénué de réalité que le système qu’il souhaite mettre en place.



    • lsga lsga 30 août 2015 16:43

      @Aristide
      Les révolutions, c’est comme les orages : un phénomène naturel qui se produit régulièrement, pourtant assez difficile à prévoir longtemps à l’avance. C’est cyclique. Il n’y a pas à être « pour » ou « contre », pas plus qu’on peut être contre la pluie ou pour le beau temps. 

       
      Or, de la même manière que la chaleur et l’humidité sont un bon signe du risque d’orage, l’augmentation des flux migratoires sont un excellent indicateur du risque de révolution en Europe. 
       
      On a tendance à l’oublier, mais ce ne sont pas tant les français de « souche » qui ont fait la Commune, mais les immigrés. 
       
      L’impérialisme français met l’Afrique à feu et à sang. Puissent les africains venir en France renverser l’Oligarchie. 

  • ddacoudre ddacoudre 28 août 2015 21:38

    bonjour Dwaabala

    "Sinon, si c’est pour tout laisser en place, le travail pour les mêmes et les profits pour les autres, à quoi sert donc de « sortir de l’euro » ?"

    De temps en temps cela fait plaisir de lire ce genre de réflexion. mais attention quand tu parles de gauche, le PS n’est plus de gauche.

    C’est un peu comme avec le dernier article que j’ai fait sur le développement du fascisme. les citoyen s’en prennent à des boucs émissaires plutôt qu’au système qui génère leur maux.
    http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Le-capitalometre-8441227.html.
    http://ddacoudre.over-blog.com/2015/08/la-marche-inexorable-du-fascisme-faites-vous-plaisir-apres-des-vacances-bien-merites-offrez-vous-cent-soixante-dix-pages-de-saine-le

    cordialement.


  • Le p’tit Charles 29 août 2015 07:57
    Les deux voies possibles ?...En 2005 la France à dit NON..Donc depuis ce temps tous les politichiens nous chient à la gueule... !

  • Laurent 47 30 août 2015 23:53

    Pour conserver l’euro comme monnaie, il faudrait que l’Europe existe !

    Or, cette Europe dont on nous rebat les oreilles est un fantasme idéologique qui n’aura jamais la moindre réalité, car c’est le mariage de la carpe et du cheval.
    Il est inutile d’avoir fait l’ENA pour comprendre que ces 28 pays européens si hétérogènes, avec une Histoire conflictuelle émaillée de nombreuses guerres, des lois et des charges sociales si différentes, puissent un jour se mettre d’accord sur le moindre texte !
    L’euro n’est pas une monnaie commune aux européens, c’est une monnaie unique, ce qui est très différent !
    Pour qu’une monnaie soit commune, il faut qu’elle soit partagée par des états groupés en fédérations, comme les Etats-Unis, le Mexique ou la Russie, les lois fédérales et le pouvoir d’achat étant sensiblement les mêmes à l’intérieur de chacune de ses fédérations.
    Sinon, on a le phénomène du « chauffeur polonais », bien connu de nos transporteurs !
    N’oublions jamais que la Communauté Européenne agrandie a été encouragée par les Etats-Unis, trop contents de la voir se détruire elle-même sur le plan économique, et de se fâcher avec la Russie, ce qui interdit pour très longtemps la formation d’un bloc industriel et commercial allant de l’Atlantique à l’Oural, comme disait le Général De Gaulle.
    Ils doivent bien se marrer à Washington, en nous voyant obéir si facilement à leurs ordres !
    A quand le concours international de connerie ? On a enfin une grande chance de médaille d’or !

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