vendredi 16 juillet 2010 - par easy

Les élus, c’est dépassé, on peut désormais s’en passer

Il avait fallu des élus, pour diverses raisons. Et ces raisons sont devenues de moins en moins valable. On peut désormais concevoir un système de gouvernance différent. Il n’y a rien à casser mais ça va faire du ménage quand même. Peut-être même du rififi.

Ce n’est que sous Jules Ferry, disons progressivement après 1882 que les Français se sont mis à parler français. Jusqu’en 1800, chacun ne parlait que son patois et seuls les aristocrates, le clergé et quelques rares échappés de la plèbe, parvenaient à se comprendre, y compris au-delà de nos frontières puisqu’à l’étranger on parlait aussi bien le latin que le français de Versailles. Compter, écrire, lire, c’étaient des choses que la plupart des Français étaient incapables de faire. Les cahiers de doléances étaient rédigés par des lettrés, en toute logique, et ils n’étaient pas très nombreux.
 
Il n’est pas difficile de comprendre que pour les paysans qui représentaient la grosse masse populaire, il leur fallait bien s’en remettre à ceux qui savaient lire et écrire. 
 
Vous m’avez compris, il fallait des élus instruits pour discuter des choses importantes avec le roi, les évêques, le gratin.
 
La situation, sur ce plan, a énormément évolué. Il n’est pas excessif de dire que bien des élèves ont dépassé les maîtres tant il y a de savants dans les couches populaires.
 
Ne perdons pas de vue que le principe des colonisateurs consistait à invalider les langues locales pour faire prévaloir la leur et ainsi tenir à distance les érudits locaux. Mais, en particulier dans les colonies françaises, l’instruction en français y étant devenue obligatoire, il n’a pas fallu des siècles pour que les locaux, instruits des nouveaux enseignements, prennent le destin de leur pays en mains (et parfois même chez le maître : Ho chi Minh a fait partie du petit groupe qui avait fondé le parti communiste français, en France donc)
 
Alors, mutatis mutandis, ce qui s’est passé dans les colonies devrait se passer en France et il est bizarre que ce ne soit pas déjà le cas. C’est qu’il ne viendrait pas à l’idée d’un élu voire même d’un candidat à une élection de dire qu’il ne sert plus à rien.
 
Internet sera forcément l’outil principal de ce changement. Non seulement parce qu’il est un outil qui permet à chacun de tout voir et contrôler en temps réel mais aussi et surtout parce qu’il est en train d’uniformiser le savoir et la langue.
 
Alors qu’il y a 30 ans, il y avait encore des gens qui pratiquaient un discours universitaire compris des seuls initiés (oh la la, Lacan, toi et tes mystères ! ) c’est désormais révolu. Voyez-vous encore un seul intellectuel tenir un langage incompréhensible ? Il n’y en a plus puisqu’ils veulent tous vendre leurs livres au plus grand public possible. C’est à peine si Alain Finkielkraut parvient à nous surprendre quelques fois par quelques obscures formulations. Non vraiment, nous comprenons tous tout ce qui se dit. 
 
Il est temps de réaliser que nous pouvons désormais décider nous-mêmes des recettes et des dépenses de l’Etat au lieu de nous contenter de critiquer et d’aller voter une fois tous les 5 ans.
 
La chaîne parlementaire nous montre en direct ce qui se passe au parlement. Pourquoi avons-nous encore besoin d’un représentant sur place pour voter à notre place alors qu’il ne vote jamais exactement comme nous le voulons ?
 
Nous pouvons faire nos déclarations d’impôt en ligne et en live avec un certificat d’authentification et un accusé de réception en retour. C’est un système sûr et nous le pratiquons alors qu’il s’agit de choses pour lesquelles la moindre erreur pourrait nous coûter très cher. Alors pourquoi ne pas voter par Internet ?
 
Passons sur les problèmes techniques, piratage etc. Il y a des solutions suffisamment sûres et si d’aventure il y avait une erreur ou un piratage sur le compte d’une ou de trois personnes sur les millions de votants que nous sommes, ça ne sera pas une catastrophe puisque les votes actuels se jouent très souvent aux alentours des 50/50 ; un coup c’est oui, un coup c’est non.
 
Il y a la question des propositions. Qui va les faire s’il n’y a plus de députés, peut-être même plus de ministres puisque tout sera refondé et reconsidéré à l’aune de cette révolution ?
 
Nous, pardi ! C’est nous et personne d’autre qui ferons les propositions de loi, de budget, de nominations, y compris de Légion d’honneur.
 
Il y aura des forums, des méta forums où les propositions les plus choyées seront présentées, et c’est là que nous voterons. Exit le Palais Bourbon (je ne vous dis pas les économies de cigares, de voitures et de garde républicaine). 
 
Ne tremblez pas.
 
Qu’avez-vous vu passer comme sujet politique, économique, social, sur lequel vous vous seriez sentis dépassés ? Aucun. Sur tout et toute chose, vous avez eu votre idée et vous auriez pu la faire valoir.
 
Faut-il faire la guerre en Afghanistan ? Là il nous manque tout de même des billes. Nous ne savons pas ce que se disent les chefs, les présidents. Nous pourrions en toute méconnaissance, décider de la faire (ou de ne pas la faire) sans savoir que le chef des USA détient telle ou telle info capitale à savoir. 
 
Il semble, ça reste à débattre, qu’il restera toujours une niche de secret d’Etat à maintenir (ne serait-ce que pour la position de nos sous-marins ou le fameux code de la bombe) Il se pourrait bien qu’il faille conserver un président et qu’il aura à gérer les secrets diplomatiques (libération d’otages inclus, évidemment)
 
Mais à part cette sphère de la diplomatie internationale, le reste, qui nous concerne au premier chef, et que gère actuellement le Parlement, nous pouvons nous en occuper directement.
 
Ce que je dis de l’Etat, vaut évidemment pour toutes les collectivités. Je ne vois pas pourquoi, pendant un conseil municipal, il se prend des décisions à 2 h du matin sans qu’aucun citoyen ordinaire n’en soit prévenu.
 
Il est évident qu’une telle révolution obligera à quelque chose que les Français n’apprécient pas, la transparence. Ils la veulent bien pour les autres mais pas pour eux.
 
Quand on dépose un permis de construire, on a l’habitude, bien qu’il faille l’afficher, d’être cachotier. Les uns espèrent pouvoir séduire ou soudoyer tel ou tel responsable pour avoir un petit ou gros passe-droit, les autres espèrent qu’on n’ira pas chipoter les places de parking qui leur manquent, etc.
 
Faudrait savoir, on veut de la transparence, on veut que cesse la corruption ou pas ?
 
Accepter de changer de régime n’est pas facile. J’ai déjà eu l’occasion de le dire, chacun de nous a besoin de se distinguer, loi de la sélection naturelle oblige. Alors l’air de rien, le bazar, la jungle, du moment qu’on est né dedans, on en a besoin pour se défaire des rivaux en se montrant plus malin qu’eux. Avec cette révolution, une énorme jungle disparaîtra (on connaîtra et on votera les salaires de tous les fonctionnaires) ce sera celle du secteur public, celle où vont nos impôts. Ne vous inquiétez pas, nous aurons tôt fait d’inventer une nouvelle jungle où chacun de nous pourra exercer ses talents et s’y distinguer mais il ne s’agira plus des deniers publics. Voilà le deuil à accepter de faire, voici le renouveau qui nous tend les bras.
 
Il me semble, mais nous verrons avec les idées que vous n’allez pas manquer d’apporter, qu’il faudra conserver la présidence, avec ses secrets diplomatiques et militaires (sauf les dépenses qui elles nous serons connues et sous notre contrôle) ainsi que tous les ministères (ils deviendront bien plus administratifs que politiques) car il faut bien des gens pour mettre à exécution nos décisions.
Nous devrons probablement conserver le système judiciaire à peu près comme il est. Il me semble qu’il ne serait pas sain ni possible que chaque affaire judiciaire soit traitée directement par le peuple. Les procès, les jugements se tiendront probablement comme actuellement, c’est-à-dire, pour les affaires privées en tous cas, avec une certaine discrétion.
 
Concernant les comptes de la Nation, les dépenses, les recettes, tout sera affiché sur nos écrans en temps réel, du coût en carburant du Charles de Gaulle à l’encaissement de chaque PV. Ce qui n’oblige nullement chacun de nous à rester l’œil rivé dessus en permanence pour autant. Mais en moyenne, avec des Morice et les François de Closet à la pelle, je pense que rien d’anormal ne nous échappera.
 
On s’est habitué à fonctionner par secousses, 5 années à droite, 5 ou 10 années à gauche, etc.
 
Et bien nous allons désormais faire fonctionner l’Etat sans aucune secousse. Exemple : aujourd’hui on vote pour poser la date de fixation du SMIC. Puis des tas de forums vont en discuter. Le jour venu, on vote et ça semble plutôt gauche. Le lendemain, il y a à voter pour le crédit impôt recherche, son taux, ses conditions, sa durée, etc. on vote et ça semble plutôt de droite. Et alors ? Alors rien de spécial, c’est comme au Parlement actuel, il suffit que quelques élus de droite soient absents pour qu’une proposition plutôt gauche passe et inversement. Et comme actuellement, plus qu’actuellement même, nos votes peuvent nous engager pour des durées très importantes.
 
Alors qu’actuellement la droite vote le bouclier fiscal, elle est incapable, quoi qu’elle en dise, de garantir son maintien au-delà de la fin de sa mandature. Comme dans le nouveau système, il n’y aura pas d’élections parlementaires tous les 5 ans, nous pourrions offrir des garanties bien plus longues sur nos votes. Si nous votons pour un bouclier, nous pourrons choisir sans aucune contrainte spéciale, sa durée de validité. Notre pays sera le plus stable du Monde.
 
Bien qu’il soit très probable qu’une fois ce système mis en place chez nous, d’autres pays en feront autant. Ce qui nivellera les problématiques et réduira très probablement les nécessités du secret diplomatique.
 
Je ne développe pas davantage, nous le ferons ensemble, si ça vous intéresse.
 
Je ne doute pas un instant qu’une telle idée va en suffoquer plus d’un. Ce genre d’idée provoque le même effet que celui provoqué en 1789 quand il s’était agit de renverser le symbole du pouvoir royal. La grande majorité des gens, au début, sont restés interdits "M’enfin c’est pas possible, vous êtes tombés sur la tête, vous ne vous vous rendez pas compte, etc". Et progressivement, de plus en plus de gens y ont cru et s’y sont mis. mais voilà, ils se sont tout de même planqués derrière des représentants.
 
Il faut donc du courage ou plutôt du culot. (Coluche en serait, sans aucun doute)
 
D’autre part et nonobstant le réflexe de peur dont je viens de parler, il y aura des résistances, surtout de la part des édiles. Je vois mal un député, même vert, nous rassurer en nous disant qu’en effet, c’est non seulement possible mais même souhaitable. Certains ne se rallieront à l’idée qu’une fois qu’elle aura commencé à s’installer dans la tête des gens et qu’ils en entendront les retours. 
 
Et puis, si vraiment ça vous fait trop peur, il n’y a qu’à commencer avec une commune de 300 habitants. 
 
Pourquoi les 300 habitants d’une commune, au nombre desquels figurent les actuels dirigeants, seraient-ils incapable de gérer leur commune collectivement et directement alors que tous y participent y compris ses actuels dirigeants ?
 
On n’est pas du tout dans un plan à la Pol Pot là. On élimine les représentations, pas les personnes, alors ne vous inquiétez pas, Nicolas Sarkozy et sa bande seront toujours là. Si on ne sait pas quoi décider et bien il suffira de suivre leur avis.
Si Jean Sarkozy peut diriger l’Epad, nos fils réunis peuvent le faire aussi.
 
L’époque des représentants est révolue.
 


89 réactions


  • Jean-Fred 16 juillet 2010 11:02

    Ce que vous décrivez est ce qu’on appelle la démocratie directe, mais avant de franchir le pas, il serait bon d’essayer la démocratie participative.

    Passer d’une démocratie représentative à une démocratie directe me semble trop brutal, il faut un intermédiaire avant de faire le grand saut.

    La démocratie directe se fera d’elle-même au fur et à mesure, les citoyens prendront en charge petit à petit leur destinée.


    • easy easy 16 juillet 2010 14:06


      Bonjour Jean Fred,
      Votre petite réflexion est lourde de sens.

      Quand on voit devant soi, l’option ouverte pour passer à la démocratie directe et qu’on prône une temporisation, un passage par la démocratie participative, on témoigne de l’effarement que le fait de piloter désormais l’avion, représente pour soi.

      A part une ou trois personnes par vol (lesquelles sont ou ne sont pas capables) aucun des passagers n’envisagerait de prendre les commandes de sa seule initiative, surtout si le commandant proteste et affirme qu’il est le seul à pouvoir le faire. Alors que si le commandant fait un malaise, qu’il appelle au secours tous ceux qui ont un peu piloté, c’est 15 passagers qui se pointeront vers la cabine et qui seront gonflés à bloc par le commandant ainsi que l’assistance au sol.

      Le pouvoir est un jeu de dupes. Quand on le tient, on serait idiot de démontrer qu’on pourrait être remplacé par n’importe qui. Il est sidérant, si on veut bien y penser, qu’aucune personnalité politique, pourtant non spécialiste de tout, pourtant consciente qu’il y a des gens très compétents parmi les sans-noms, ne laisse entrevoir qu’elle est remplaçable. C’est fou qu’un type, en Corée du Nord, soit capable de faire avaler à des millions d’habitants que personne ne peut faire mieux que lui, quand bien même il serait sénile.

      La démocratie participative reste encore et toujours élitiste. Je vois que les édiles qui en parlent sont aussi prompts que les autres édiles pour clouer le bec à un intervenant en usant de leur autorité. L’autoritarisme, cette main que je tribun lève face à l’intervenant en affichant une moue de mépris ou en faisant ses gros yeux, c’est cela que la démocratie directe abolit.

      Dans une démocratie participative, on verrait encore, mlors des réunions, des chefs avec des manières à la Sarkozy ou à la Charles Pasqua ; dans une démocratie directe non.

      Le pouvoir est une théâtralisation, c’est une comédie. Il est impossible de prendre le pouvoir sans afficher un bazar de gestes et de rodomontades. Ca fait que nous élisons le plus théâtral des candidats. (très rares sont les exceptions, Mandella, Ho Chi Minh, Gandhi seraient de ceux-là)
      Il ne faut plus réagir ou fonctionner en fonction du cinéma et de la gestuelle que nous offre un politique. Il faut en finir avec les émissions ou les conférences spectacles. Nous sommes infiniment trop près de ce qui se passait en Allemagne et en Italie en 1936 où deux types impressionnaient les foules en brandissant leur poing. 

      Sur AV, il n’y a pas de grande gueule qui, par ses moulinades ou sa grosse voix, est susceptible d’empêcher un timide ou un bègue de dire ce qu’il a à dire. Et bien c’est ainsi que nous devrions réorganiser notre démocratie.


    • eugène wermelinger eugène wermelinger 16 juillet 2010 18:06

      BRAVO Easy pour votre article, que je pensais hier encore, en le plussant en modo, qu’il était mal parti (6 plus et 5 refus).
      J’ai appuyé en le qualifiant de « prophétique », reste à espérer que la prophétie va bientôt devenir réalité. 

      Continuez svp à affiner votre pensée en nous la livrant de temps à autre afin de préparer encore mieux ce terrain. Merci aussi à tous les commentateurs qui apportent leur pierre, ou leur grain de sable. Il en faut aussi pour le ciment de jonction. 
      Cordialement.

    • easy easy 16 juillet 2010 19:45

      «  » BRAVO Easy pour votre article, que je pensais hier encore, en le plussant en modo, qu’il était mal parti (6 plus et 5 refus)."

      Whaiiii, ça fait plaisir ! Merci Eugène.


  • Alpo47 Alpo47 16 juillet 2010 11:02

    Je ne sais si votre proposition est réalisable, mais félicitations pour votre créativité et votre souci d’apporter des idées novatrices. C’est cela qui nous manque : Un système alternatif à opposer à l’actuel.
    Premier obstacle, tout changement passe par une décision des actuels élus. 0r, il serait étonnant qu’ils scient d’eux même la grosse branche sur laquelle ils reposent.


    • Francis, agnotologue JL 16 juillet 2010 11:14

      Bonjour Alpo47, je réagis à votre post, sans avoir lu ce texte. Ne croyez-vous pas qu’il s’agit là d’une énième attaque contre le pouvoir politique, autrement dit, ce qu’il reste de la démocratie ? L’un de ces articles néolibéraux come il en fleurit à foison sur ce site, et qui propose une fois de plus de lacher la proie pour l’ombre, en nous faisant prendre des vessies pour des lanternes ! ?

      Nous savons que le pouvoir n’a jamais rien cédé, et les élus actuels ne sont pas plus fous que leurs prédécesseurs.

      Dans un autre article paru ce jour, ce Mr Easy écrit : « Le concept de moralité est devenu très dangereux ».

      Si ça c’est pas typiquement du langage néolibéral, alors je n’y connais rien.


    • Alpo47 Alpo47 16 juillet 2010 11:39

      Bonjour,

      Je n’ai pas vraiment réfléchi aux conséquences de la proposition de l’auteur. C’est une réaction spontanée.
      Je crois toutefois que notre système actuel va dans le mur. Le « système » a lui même mis en place une société où toutes les alternatives défendent ses intérêts. UMPS et autres.
      Il faut donc sortir du « système » pour avoir une vraie solution alternative. Celle de l’auteur ou une autre.

      Ceci dit, même mis en place une autre forme d’expression citoyenne, de nombreux autres solutions de société restent à définir. Il ne servirait à rien que les peuples gagnent la rue et rejettent le « système » actuel, sans avoir de modèle alternatif à mettre en place.


    • liberta 16 juillet 2010 12:18

      @ alpo

      Vous avez raison, les gens veulent changer de système mais comment le faire sans que ce soit lié aux autres états européens ?

      Le système alternatif dont vous parlez est à définir mais ne serait pas viable sans qu’il soit étendu à l’Europe

      Il est à voir comment est organisé le Nouvel Ordre Mondial pour savoir que tout doit être connecté

      Utilisons les mêmes outils mais convaincre les populations d’opérer un tel changement sera la guerre la plus difficile à mener

      L’Union fait la Force et espérons en une prise de conscience à l’échelle européenne






    • rastapopulo rastapopulo 16 juillet 2010 15:00

      Alors pourquoi ne pas voter par Internet ?

       
      Passons sur les problèmes techniques, piratage etc. Il y a des solutions suffisamment sûres et si d’aventure il y avait une erreur ou un piratage sur le compte d’une ou de trois personnes sur les millions de votants que nous sommes, ça ne sera pas une catastrophe puisque les votes actuels se jouent très souvent aux alentours des 50/50 ; un coup c’est oui, un coup c’est non.

      proprement inconsistant. Si piratage il y a (et l’élection avec les liens troubles entre les boîtes de logiciel et Bush le prouve), rien n’empêche qu’il soit à grande échelle ! C’est l’évidence même.

      Quand au innovations, ce sont des régressions !  

      1933 au USA et 1945 en France grâce au CNR (qui ne voulait plus d’une synarchie de banquiers)  ? scission des banques selon leur activité de dépôts (à sauver) et d’investissement (à laisser couler) >>>> maintenant retour en 1920 pour les USA et avant les guerres mondiales pour la France avec la banque de risque universelle !!!

      Hamilton en 1790 ? Premier crédit publique sans intérêts pour lancer dans l’avenir la nation sans devoir supporter l’avidité des banquiers sur les comptes publique (à charge de la nation d’utiliser ce crédit pour le productif et donc ne créer aucune inflation contrairement au crédit classique)>>>> maintenant nous sommes revenus à la féodalité quand les roitelets étaient les obligés des banquiers qui au moins l’époque avait des matières premières à prêter. Depuis l’or, la monnaie est dématérialisé et pourtant le publique même pour les dépenses productive non inflationniste doit payer un intérêts, régression sans pareil.

      Lincoln en 1853 à l’expo universelle ? Partage des technologies industrielles (la locomotive) entre nations souveraines (les convois maritime pour la chine seront coulés par les britaniques sans doute pas assez free trade esclavagiste pour eux comme maintenant) >>>> maintenant nous déléguons au sociétés privés l’exploitation des matières premières sans jamais redonner des connaissances techniques aux populations du pays, exploité donc.

      Donc nous sommes revenu dans les années 20 niveau systèmes financier, avant 1790 sur le crédit publique productif sans intérêts et avant 1853 pour le partage de technologie entre nations souveraines... et il faudrait innover en urgence et dans un sens opposer, donc régressif, en plus ? 

      C’est une blague ?


  • foufouille foufouille 16 juillet 2010 11:18

    « Non vraiment, nous comprenons tous tout ce qui se dit. »
    faux, sinon on aurait pas sarko
    les gens ne sont pas egaux

    il sufit de lire les decrets d’aplication pour voir que chaque ayant un sens precis, il faut relire plusieurs fois pour trouver les pieges


    • easy easy 16 juillet 2010 13:32

      Cher Foufouille,
      Je ne dis pas qu’au lendemain de notre passage à la démocratie directe, vous allez devenir un génie qui va tout piger. Je dis que c’est parce qu’aujourd’hui vous vous sentez dépassé par des choses qui vous apparaissent trop compliquées que vous trouvez normal et rassurant de confier les clefs de la Maison à un élu dont vous ne savez uasiment rien et qui vote selon les ordres de son groupe. Plus troupeau tu meurs.

      Dans un système à gouvernance directe par le peuple et par Internet, vous ferez comme si vous étiez par exemple un conseiller municipal. Quand vous pigez vraiment, vous donnez votre avis et quand vous ne pigez pas, vous vous abstenez.

       Moi, quand il s’agira de choisir un logiciel de comptabilité pour l’IDF, je m’abstiendrai parce que je n’y connais rien.
      Il y a suffisamment de spécialistes pour débattre et voter sur ce sujet sans que j’aie à y mettre mon grain de sel (peu nous chaut qu’ils soient des employés de SSII, car nous sommes tous des employés d’entreprises)


  • fred 16 juillet 2010 11:22

    D’accord avec toit foufouille.


    On critique la démocratie parce qu’elle a perdu son sens.

    On critique le capitalisme mais ce qu’il se passe aujourd’hui, ce n’est PAS du capitalisme.

    Désolé mais les gens ne comprennent pas grand chose, même à un noveau conceptuel et la plupart ne s’intéresse pas.

    Ce qu’il faut c’est supprimer le vote électronique. Et supprimer la censure. Et condamner les journalistes menteurs. Remettre la justice et la vérité AVANT L’ARGENT au centre du débat citoyen. Je suis tjs écoeuré de voir vos débats politiques qui ressemblent à des affrontements de marchands de tapis sur une monnaie qui n’existera bientôt plus.

    JUSTICE.

    Pierre angulaire de la société à venir. Après le chaos si vous laissez faire.

  • Shaytan666 Shaytan666 16 juillet 2010 11:31

    C’est un bel article de rêveur mais sa réalisation est tout à fait impossible.
    Les intérêts de chacun sont tellement divergents qu’une entente n’est pas possible.
    Si vous avez déjà assister à une réunion de copropriété vous vous serez vite aperçu que se sont des discussions incessantes pour des points de détail, alors pour un pays avec 60 000 000 d’habitants, bonjour la foire d’embrouilles.


    • zelectron zelectron 16 juillet 2010 11:40

      cacocratie ? (de cacophonie) bof ! après tout...


    • easy easy 16 juillet 2010 12:01


      Qui parle d’entente ? Qui a dit qu’il fallait qu’une Assemblée de 20 , 700 ou 60 000 000 de votants devait forcément et toujours s’entendre ?
      Qui croit qu’il faut 100% des voix pour qu’une proposition soit votée ?


      Vous êtes dans la bouteille actuelle et avez du mal, c’est bien normal, à voir à quoi elle ressemble de l’extérieur.

      Lorsque de l’extérieur de la monarchie, nous regardons maintenant ce qui s’est passé en 1789, on voit très bien qu’avant les gens disaient exactement ce que vous dites « Quoi, un régime parlementaire ? C’est totalement impossible car les gens ne s’entendront jamais » et qu’après, ils ont découvert qu’en gouvernant à 700, il n’était pas obligatoire de s’entendre. Il suffit que se dégage une moindre majorité, une voix de plus et hop les discussioins sont closes et on passe à un autre sujet.
      Qu’une assemblée de coproprios dure 20h, si les gens ont envie de faire durer les débats, pourquoi pas. Mais si à la dixième minute, le président met aux votes, les décisions sont entérinées à la douzième minute.
      30 millions de personnes qui votent par Internet depuis chez eux en live et au top, ça peut même aller plus vite que ce qui se passe entre nos élus qui ne cessent de brailler et de sortir pisser ou fumer un cigare. 

      Exemple concret : Là, sur Avox, il y a des sujets abordés, Et sur ces sujets pleuvent des - et des +. Automatiquement, quoi qu’on fasse, à la clôture du sujet, il a totalisé des points et il s’est dégagé une majorité. Comme quoi, il peut y avoir mille avis différents, le principe du vote tranche de façon algébrique et indiscutable. 


      Tiens, cet article sur lequel nous discutons et où il y aura des tas d’avis différents, bin par le principe tout bête des + et des - on pourrait constater, à sa clôture, que l’idée est refusée ou adoptée. 


      Paradoxalement, il est bien plus difficile pour un monarque de trancher sur une décision (alors que comme tout individu, il est intimement partagé) que pour une assemblée. Et plus cette assemblée est grande, plus le tranchage à 50 est probant. Parce que tout repose sur lui et qu’il est hésitant, un monarque peiut lambiner des mois, des années avant de trancher et encore ne trancherait-il qu’à moitié. 

      Le principe de la démocratie directe et par Internet élimine la valse hésitation et les pertes de temps. 

      Un individu hésite ; un groupe d’individus qui fonctionne à 50 plus une voix, n’hésite jamais.


       


    • foufouille foufouille 16 juillet 2010 12:23

      au lieu de 700, on sera un million a tout casser
      les militants politiques, plus les sans voix
      mais pas 30 000 000
      non seulement, la plupart sont « idiots » mais ils s’en foutent
      il faut du temps libre aussi


    • rastapopulo rastapopulo 16 juillet 2010 16:04

      Abstraction total des manipulations, de la concentration des média (le CFR a été créé pour ? "Quelle quantité de média sont nécessaire pour contrôler l’opinion),...

      C’est vraiment mettre la charrue avant les bœuf, à moins que le but soit que rien ne change !

      Voilà ce qu’un contemporain de la création du CFR, qui là parle surtout de l’autorisation qu’il a donné à la FED mais il parle aussi de l’opinion :

      Je suis un homme des plus malheureux. J’ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré dans le privé. La croissance de notre nation, en conséquence, ainsi que toutes nos activités, sont entre les mains de quelques hommes. Nous en sommes venus à être un des gouvernements les plus mal dirigés du monde civilisé, un des plus contrôlés et dominés non pas par la conviction et le vote de la majorité mais par l’opinion et la force d’un petit groupe d’hommes dominants.
      Woodrow Wilson, président des États-Unis 1913-1921


    • bob 16 juillet 2010 17:58

      @ Shaytan666

      Voyons, voyons,

      Vous ètes athée mais sataniste : n’y-a-t-il pas comme un paradoxe ?
      Vous vomissez les religions ( pour reprendre vos termes ) mais ètes sataniste, n’est-ce pas un paradoxe ?
      Vous ètes noble et sataniste, n’est-ce pas ce que l’on appalle un décadent ?
      Quant à ètre sataniste sans aucune notion d’occultisme, cela relève de la pure bêtise.

      Finalement, vous ètes un troll n’est-ce pas ?


    • Shaytan666 Shaytan666 16 juillet 2010 18:15

      @Bob
      Je ne suis pas un sataniste théiste mais un sataniste La Veyen et là est toute la différence.
      Le satanisme La Veyen est une façon de penser et n’a absolument aucun rapport avec une divinité quelconque.
      Et oui, je vomis toutes les religions car pour moi elles représentent un manque de liberté et une soumission que je ne peut admettre.


    • bob 18 juillet 2010 11:00

      Bravo, vous ètes dans le grand n’importe nawak. Vous ètes tellement crédule que vous phagocytez la première annerie du moment ( et en plus américaine, cela manque singulièrement d’originalité). La propagande a de grands jours devant elle.
      Versez-vous des arrhes au couillon qui se prétend grand prêtre ?

      Si vous voulez, j’ai des oignons, cela fera une excellente nouvelle divinité pour vous ( mais ne vomissez pas) smiley


  • sisyphe sisyphe 16 juillet 2010 12:01

    Gros, gros problème à votre proposition ; qui ne concernerait donc, que le fonctionnement de l’état ; donc, le secteur PUBLIC, quand le secteur privé, lui, exempt de tout contrôle, pourrait appliquer les tarifs, horaires, conditions, qu’il désire, sans que les travailleurs y aient leur mot à dire. 

    Par ailleurs, pour la justice, la « laisser fonctionner comme actuellement » est totalement irréaliste et, surtout, totalement contradictoire avec les fondements de la République et de la démocratie, qui stipulent que le pouvoir législatif doit être totalement indépendant du pouvoir éxécutif ; ce qui est, évidemment, loin d’être le cas, puisque, dans notre pays, la justice est entièrement sous contrôle du politique ; cf la volonté de disparition des jusges d’instruction, au profit des procureurs, directement dépendants (et nommés par) le pouvoir politique. 

    Un contrôle plus direct des citoyens sur les affaires qui les concernent ; oui, entièrement d’accord ; mais la suppression de leurs représentants élus, laisse la porte ouverte à l’immiscion, en bloc, du service privé (des entreprises, banques, financiers, privatiseurs divers) dans le domaine public, et aboutirait, de fait, à une privatisation progressivement totale du pays. 

    Ce qu’il faut prôner, au contraire, est (comme vient de le faire voter, en partie Obama, aux USA) un CONTROLE public, de plus en plus sérieux, sur les opérations financières, la spéculation, les flux financiers ; avec, entre autres, la nécessaire réforme monétaire. 

    Que les élus soient sous contrôle des citoyens, oui ; mais que l’appareil législatif, représentatif, puisse controler le secteur économique et financier, qui est ce qui détermine le plus largement les conditions et l’exercice de la démocratie. 


    • easy easy 16 juillet 2010 12:30


      Bonjour Sisyphe,
      Quelque chose m’échappe probablement.
      Pourquoi, dans une démocratie directe, qui conserverait sans doute des ministres et un président, où au lieu de 1000 parlementaires qui palabrent et votent, ce serait directement le peuple qui palabrerait et voterait comme nous le faisons ici, pourquoi le secteur privé serait-il soudain plus libre qu’actuellement ?

      Faut que vous m’expliquiez en détail parce que je ne vois pas du tout le problème. Si aujourd’hui les entreprises sont déjà soumises à des lois, à des conventions, elles le seront tout autant dans un système de démocratie directe.

      Par ailleurs, vous dites que dans une démocratie directe, chacun pouvant participer aux débats et aux votes, les entreprises pourront noyauter et contrôler les résultats des votes. Expliquez-moi ça dans le détail. 
      Il me semble que sur AV, quand une entreprise vient nous faire un numéro, ce qui arrive, elle n’en ressort pas en ayant emporté le gros lot.
      Moi, je ne vois aucun inconvénient à ce que, au moment de débattre du développement ou non de l’éolien, des chefs d’entreprise ou leurs commerciaux, apparaissent soit en tant que citoyen soit en tant que représentants de leur entreprise pour nous exposer leurs point de vue et orienter nos votes. je suis assez grand et je me crois aussi averti que n’importe lequel de nos parlementaires pour analyser les arguments et poser un vote non idiot.

      Aujourd’hui, il est possible pour une grande compagnie d’offrir des cadeaux à 20 parlementaires pour faire basculer les votes en leur faveur (le peuple étant alors le cocu) . Dans une démocratie directe avvec vote par Internet, il faudrait que ces compagnies offrent des cadeaux à 10 000 000 de personnes pour être sûres d’(avoir des votes favorables, ce qui n’est pas une mince affaire. Et quand bien même ça se ferait, ces 10 000 000 de gâtés faisant partie du peuple, il ne serait pas cocu.

      Obama voudrait que l’Etat fédéral contrôle de plus près les agissements des entreprises ? Bin qui serait contre ? Nous le ferons, nous aussi, dans notre démocratie directe. C’est chacun de nous, qui pourra accéder à ce contrôle. Chacun de nous pourra exiger d’une entreprise de déboisement qu’elle travaille correctement et le contrôler.


      Un tel projet donne automatiquement l’impression à chaque citoyen qu’il va se retrouver avec une tonne de boulot en plus. 
      D’une part c’est un boulot intéressant que de gérer directement l’Etat, d’autre part c’est un boulot qui se répartit automatiquement entre 30 000 000 de personnes. Ensuite, les économies seront si importantes que chacun de nous aura moins besoin de travailler car il y aura moins d’impôts, enfin, vu le temps que nous passons sur AV à maudire nos édiles, sans effet aucun, je ne vois pas où nous serions perdants.


    • voxagora voxagora 16 juillet 2010 12:31

      Sisyphe,
      Excusez-moi mais je ne sais pas ce que vous appelez le « secteur privé ».
      Grands patrons ? grandes fortunes ?
      d’une part cela concerne très peu de monde,
      ensuite les « grands patrons » sont souvent fonctionnaires,
      et enfin, Sa Majesté Sarkozy et sa clique, qui SONT l’Etat,
      donc public de chez public, vous les mettez où ?


    • voxagora voxagora 16 juillet 2010 12:33

      Je vous prie de m’excuser, Sisyphe,
      je m’adresse à l’auteur, bien sûr.


    • voxagora voxagora 16 juillet 2010 12:35

      Et non, vérification faite,
      c’est bien à Sisyphe, premier paragraphe.
      Mille excuses.


    • voxagora voxagora 16 juillet 2010 12:40

      Un petit apéro et un peu de saucisson,
      ça va me remettre les idées en place.
      Du coup j’ai oublié de remercier l’auteur pour son article,
      à quoi je me permets d’ajouter :
      Vivement que tout le monde ait accès à Internet,
      c’est loin d’être le cas !


    • easy easy 16 juillet 2010 12:46

      Je vous en prie, Voxagora, posez plutôt votre question à Sisyphe
      C’est lui qui a fait part de son souci au sujet du secteur privé, qui, au lieu d’avoir 1000 parlementaires à séduire +500 000 élus communaux (seuls 40 000 maires et adjoints touchent une indemnité) + 2000 régionaux + 4000 cantonaux, se retrouvait désormais, si nous passons à la démocratie directe, avec 30 000 000 de citoyens à charmer.


  • liberta 16 juillet 2010 12:30


    @ easy
    Je pense comme vous que le vote du nombre fait loi, à condition que ce soient les citoyens les décideurs et non les groupes « mafioisés » qui votent en leur nom

    On peut imaginer un système passant par internet qui aurait accès direct au citoyen

    Tout est à construire mais il faut faire vite, le Nouvel Ordre Mondial a pour l’instant de l’avance sur Nous mais rien n’est jamais acquit


  • PhilVite PhilVite 16 juillet 2010 14:42

    Juste une remarque sur l’usage d’internet comme élément fondamental de l’exercice démocratique :
    Internet reste à l’heure actuelle une dépendance américaine. Le noeud du système, l’ICANN, est une entreprise de droit californien sous étroit contrôle du gouvernement américain. En un claquement de doigt elle peut rendre inaccessible n’importe quel domaine (donc les sites en .fr par exemple). Lors du déclenchement de la guerre d’Iraq, les domaines en .iq sont devenus instantanément inaccessibles (pour le monde entier). Il est donc inutile d’insister sur la « fragilité » du système. Aucun système politique démocratique ne saurait être fondé sérieusement sur cette architecture. Il faudrait d’abord penser et blinder un successeur d’internet qui ne dépendrait pas d’une puissance étrangère.
    Une belle étude sur la réalité de l’internet ici


    • easy easy 16 juillet 2010 15:13

      Merci pour cette contribution PhilVite,

      Autant gamberger déjà sur tout ce qu’il y aura à mettre au point sur le plan technique.

      On verra les étapes à accomplir. Les experts s’y pencheront et nous nous efforceront de comprendre ce qu’ils nous diront (exactement comme un ministre de la santé -qui était ministre du logement trois jours plus tôt- essaye de comprendre ce qu’un épidémiologue lui explique)

      En candide absolu sur ce sujet du Net, je crois voir qu’il y a deux choses à distinguer. Une concernant les débats sur les sujets (comme ce qui se passe ici) et là je ne vois pas de problème de sécurité particulier. L’autre concernant les votes et où il me semble qu’il vaudrait mieux que ça passe par un réseau national, en effet


  • Ethers 16 juillet 2010 14:43

    La difficulté principale de ce à quoi vous pensez cher auteur n’est pas, je crois, la capacité ou l’incapacité à s’entendre. Par contre, elle tient dans les rapports de force d’expert à néophyte : il faudra bien un (ou des) chefs au-dessus, par exemple, des hauts fonctionnaires de Bercy. Le Directeur des Finances Publiques (le DGFiP) a déjà peine à accepter l’autorité d’un ministre, alors... Sans compter que dans le rapport de force il y aura toujours de sa part une tentative d’enfumage (simple test : sans aller vérifier nulle part, pouvez-vous m’expliquer la différence entre Crédit de Paiement et Autorisation d’Engagement ?). 

    Comment se passeraient les négociations avec les syndicats ? Il faudrait nécessairement une délégation, et qui dit délégation dit élection (dans un système démocratique) ?

    L’élu tire sa force du nombre de personne qui l’ont élu, contre l’administration qui tire sa force de son travail. Il est en ce sens incontournable.


    • easy easy 16 juillet 2010 15:56


      Bonjour Ethers

      Bingo !
      Quand j’étais conseiller municipal, je voyais très bien le transfert d’autorité-compétence que vous soulevez entre un élu et les fonctionnaires territoriaux.

      Que l’élu soit une assistante sociale, un PDG, un banquier ou un avocat, ça n’y change rien, il ne connaît rien à l’administration communale. Rien de rien
      Un élu ne pige le bidule que si le maire et les administratifs veulent bien l’aider à piger.

      Les comptes d’une commune ne se présentent pas comme les comptes d’une entreprise privée, alors quand arrivait la présentation du buget, l’administratif en chef exposait le bazar et aucun conseiller ne la ramenait.
      Comme par honte, personne n’osait avouer n’y rien comprendre. Il ne s’installe pas du tout un climat scout « Bon, les amis, retroussons nos manches et essayons de comprendre cette usine à gaz » Surtout qu’il y a des divisions politiques. Qu’on y est entouré d’ennemis Grrrrr.

      C’est nul.

      Inversement, dans une démocratie directe, chacun, en tout anonymat, participera à l’examen des comptes en posant toutes les questions qu’il voudra (exactement comme ça se passe ici). Aucune gêne, aucune honte, aucun complexe. (Ce n’est qu’au moment de voter qu’on signale son identité)

      Alors que dans un conseil municipal, il n’y a qu’un seul expert en comptabilité publique ou en informatique gros systèmes, alors que l’on doit voter à 23h 40 sans avoir pu se renseigner où que ce soit, dans la démocratie directe, chacun pourra se documenter abondamment avant de voter. Jamais plus un administratif se retrouvera à être le seul expert ou compétent devant un parterre d’élus.

      Non seulement les administratifs nous dépassaient très souvent par leurs compétences spécifiques aux collectivités, mais de surcroît, ils ne faisaient strictement rien pour nous initier, au contraire. C’était une véritable duperie. Constatant la perdition des élus, ces administratifs s’installaient mieux encore dans leurs mystères. Et si d’aventure l’un de nous osait une question, il était renvoyé à de plus sombres labyrinthes encore. Vu l’heure tardive, certains poussaient des soupirs, regardaient leur montre et les plus coriaces des élus abandonnaient leurs tentative d’y comprendre quelque chose (d’autant qu’il y avait en plus les histoires glauques d’associations paramunicipales)

      Enfin ces administratifs ressentaient qu’ils n’avaient de compte à rendre qu’au maire. A partir du moment où le maire et ses adjoints se réservent l’accès aux services administratifs et techniques, les autres élus deviennent des âmes en peine, en errance, essayant de mendier ici ou là une maigre information ; votant les délibérations les unes après les autres sans rien y comprendre.

      Je n’en veux plus de ce système qui permet toutes les mystifications. Je voudrais une démocratie où les comptes seront présentés en continu, chaque jour, et où ils pourront être contrôlés par les milliers d’experts que compte notre pays, y compris par ceux qui aujourd’hui nous mystifient.

      Oui l’élu tire sa force de ses électeurs, mais quand il est volontairement égaré dans les marécages de l’administration communale (surtout pour les grands villes évidemment) il est impuissant, inutile et illusoire.

      L’administration ne doit plus se retrouver avec quelques élus incompétents face à elle, elle doit avoir toute la population et tous les experts face à elle, en permanence.
      Un pâtissier expose bien son travail en permanence à toute sa ville, alors un administratif doit en faire autant. 


    • easy easy 16 juillet 2010 15:58

      (simple test : sans aller vérifier nulle part, pouvez-vous m’expliquer la différence entre Crédit de Paiement et Autorisation d’Engagement ?). 


      Et bien je n’en sais rien (ou ce que j’en dirais ne sera pas exact) et ça fait 20 ans que je sais que je n’en sais rien.


    • foufouille foufouille 16 juillet 2010 16:20

      marc vient defendre le ploutocrate .........
      ca se passera comme sur tous les forums
      on cherche l’info, si elle y est et on la donne


    • foufouille foufouille 16 juillet 2010 16:29

      @ marc
      toi, moi, les autres

      tout le monde ne donnera pas son avis
      pas 60 000 000, plutot 1 minimum
      les syndiques, adherents de parti politique, etc
      et ceux qui serait interresses

      la plupart des moutons s’en fouterait comme maintenant


    • jaja jaja 16 juillet 2010 17:01

      @ M. Gelone : "Sans oublier la façon de procéder avec ceux qui n’ont pas Internet, avec ceux qui ne savent pas sans servir"...

      Ceux là sauront justement en servant... Etre au service du peuple... quoi de plus grand ? smiley

      Désolé je n’ai pas pu me retenir...


    • easy easy 16 juillet 2010 18:16

      « En partant du principe qu’il y aura soixante millions d’életrices et d’électeurs quand ce mirifique système se mettra en place, on se dit que ça sera vraiment chouquard le jour où un objet sera accepté par 30’000’275 voix contre 29’999’725.  »

      Chouquard ? euh, possible.
      Autre chose ?


    • foufouille foufouille 16 juillet 2010 18:28

      "Introduire la démocratie directe pour que ce soit les mêmes qu’aujourd’hui, qui se retrouvent au crachoir, donc aux manettes, ne doit pas être l’objectif poursuivi par Easy, si tant est, je le répète, qu’il ne charrie pas les internautes d’AgoraVox."

      pas les memes marc
      meme les inscrits a un parti ou sindiques ont peu de poids
      de plus on est nombreux a pas faire partie de ces gens la
      ca ferait 1000 000 de votant potentiel et pas les copains des ploutocrates


    • easy easy 16 juillet 2010 20:20


      «  »« Et quand les trois cents millions de questions posées par soixante millions de citoyens - parce que chaque réponse peut amené une nouvelle volée de questions - dix ans se seront écoulés et le projet de budget n’aura plus aucun lien avec la situation des finances du pays.

      Je vous le dis comme je le pense : vous délirez complètement, mon pauvre ami. A moi bien sûr - l’idée m’a effleuré - que votre texte soit un gag à lire de bout en bout au second degré »«  »


      Il y a chaque jour des millions de questions (infirmatique, santé, finances, administratives, juridiques, technologiques...) qui sont posée sur le Net Français Les uns interrogent souvent et ne répondent jamais, d’autre font les deux. L’un dans l’autre, tous n’obtiennent pas toujours des réponses mais vu le succès grandisant du Net, le taux de satisfaction doit être bon. Et cela alors que c’est en dehors de toute organisation. Sans qu’elle soit parfaite ni angélique, la citoyenneté existe et elle se voit sur le Net, tiens, par exemple ici.

      Ca ne veut pas forcément dire que les internautes qui répondent ou aident des inconnus le font par pur altruisme (c’est un vaste sujet car ce concept d’altruisme est faux, à mon sens). Ils le font par prométhéisme, ce besoin très fort qu’ont les hommes de livrer le feu de la connaissance aux autres, même à des inconnus, même de manière anonyme. C’est dans notre nature et l’anonymat d’internet révèle cet aspect méconnu de l’homme. Oui il a envie de donner de manière anonyme. 
       

      Concernant les question que nous aurions à poser dans le cadre d’une webcratie directe, j’ai idée que chacun va vite se spécialiser

      Actuellement, le nombre d’élus planchant sérieusement sur le transport doit être, état, régions, départements et communes inclus, d’envrion 4000. Dans la webcratie, il y aura peut-être 200 000 personnes qui s’y spécialiseront (tous ceux qui bossent dedans j’imagine). Celles-là seront en veille permanente sur le sujet. Moi je passerai y jeter un coup d’oeil une ou deux fois par an.
      Je me concentrerai sur un autre sujet.


    • easy easy 16 juillet 2010 22:17


      «  »« Comme je suis quelqu’un de très pratique, expliquez-moi concrètement comment ça fonctionnera. Sans oublier la façon de procéder avec ceux qui n’ont pas Internet, avec ceux qui ne savent pas sans servir, avec les illettrés - de plus en plus nombreux -, etc., etc. »«  »

      Le type qui s’appelle Bill chais plus comment, quand il a eu l’idée de fabriquer des logiciels populaires, il avait entendu quelqu’un d’aussi pratique que vous qui lui avait dit exactement la même chose. Le Bill l’a viré sur le champ et je pense qu’il a été bien inspiré.



    • easy easy 16 juillet 2010 23:38

      Moi, pressé de botter en touche ?

      Whaffff ! j’ai répondu à tous les intervenants, avec des billets parfois longs comme le bras et vous parlez de botter en touche ; trop marrant.

      Vous dites avoir le sens pratique mais vous ne réalisez pas ce que ça a pu représenter comme temps de formuler toutes ces réponses (d’autant que j’ai un autre papier qui tourne, sur la moralité)


      Bon, sinon, concernant les votes ric-rac, que ce soit sur le nuclaire ou autre, je ne vois pas bien le problème. A une voix près on fait ou pas la guerre, on continue ou on arrête le nucléaire, en effet.
      Autre chose ?


    • foufouille foufouille 17 juillet 2010 10:30

      "lors, si ce sont des membres de la base des partis et des syndicats,ce sera la tyrannie des médiocres ! Et un million de votants contre 35 millions pour une élection présidentielle, la dérive mafieuse est au coin de la rue.« 

      tu oublies les gens qui surfent deja
      il vaut mieux »les mediocres« que les »fils de" uniquement depuis 3 generations genre hirsch


    • foufouille foufouille 17 juillet 2010 10:33

      "

      Je parlais aussi de scrutins ric-rac sur l’énergie nucléaire, la peine de mort et l’expulsion d’immigrants, mais vous étiez tellement pressé de botter en touche, que vous n’avez pas remarqué... Laissez tomber..."

      comme pour les suisses, ils ont refuser les minarets



    • easy easy 17 juillet 2010 11:21


      «  »«  »« . Vous êtes tellement déconnecté de toute réalité, que ça ne vaut pas la peine de poursuivre. Surtout que vous semblez croire qu’un camp ayant recueilli 49.99 % des voix lors
      d’un vote par Internet, s’inclinera devant la volonté (prétendue) de 50.01 % du corps électoral... »«  »« 


      Je crois que j’ai le chic pour mettre en évidence non seulement l’absurdité des choses mais notre déni qu’elles le sont.

      Et il se pourrait bien que la démocratie où un homme = une voix et où tout se joue sur la limite de 50% + une voix, ait sa dose d’absurdité.
      Mais admettez, cher citoyen démocrate, que ce n’est pas moi qui ai inventé ce concept. La seule chose que je fais ici, c’est de prendre les Français au mot puisque je les vois régulièrement plastronner de leur démocratie tout en faisant des forums, des mines à ciel ouvert où l’on casse du sucre sur le dos de ses élus.

      Il se trouve, cher citoyen démocrate, que depuis la Révolution, tout se joue à 50% + une voix et que cette voix fatale, par la magie du diable, peut être celle d’un crétin (si l’on considère les votes par leur heure d’arrivée). Mais comme très souvent (pas toujours) les choses se passent par procuration, par le biais de nos représentants, nous ne le réalisons pas. Nous pourrions le réaliser bien entendu mais nous ne voulons pas y penser tellement c’est absurde. Nous dénions.

      Il n’y a que lors des grandes élections que nous prenons un peu plus conscience du fait qu’il y a quelque chose d’absurde dans ce principe des 50% (mais on aurait beau changer ce chiffre, déplacer la limite de bascule, ça ne changerait rien à son côté absurde). Le hasard, les probabilités, nous aident à masquer cette absurdité. Il est exceptionnel que les choses se jouent à une voix près lors des grands scrutins. Et il faut acter le fait que chaque fois que les choses se jouent à une pincée de voix, ça met tout le monde en émoi. Vous qui, après avoir appelé à plus de pratique, appelez maintenant à plus de psychologie, des foules en particulier, méditez donc sur cet émoi, celui d’une masse quand elle réalise que tout s’est joué à une pincée.
      (Lors d’une bataille, il peut arriver que l’armée victorieuse se résume à un seul soldat).

      Oui, lors d’une élection présidentielle, selon le système actuel où je ne suis pour rien, tout peut se jouer, entre un Sarkozy et un Le Pen, à une voix près. Je te dis pas l’émoi. »C’est pas possible Simone, c’est pas possible ça. Tu te rends compte que si tu avais levé ton cul pour aller voter, on n’en serait pas là !«  Je te dis pas les disputes dans les familles.

      Mais dans le même temps, il ne faut pas non plus paniquer pour autant. Le fameux crétin fantasmatique que j’évoque ici, celui qui fait tout basculer, il ne nous fait pas basculer dans la crétinerie. Loin de là, Il nous fait basculer dans une des deux préférences de la masse totale. Ce qui est tout autre chose.
      En effet le peuple, s’il peut se diviser en deux groupes, ceux qui préfèrent manger les oeufs par le gros bout et ceux qui préfèrent le manger par le petit bout, reste, dans un cas comme dans l’autre, dans quelque chose de viable.

      Et encore, quand je dis deux groupe, je manichéise car, hormis si nous devions voter sur un truc donné, comment départager les Agoranautes en deux groupes ? Ce n’est que lorsque nous votons, plussons ; moinssons que mécaniquement nous sommes soit dans un camp soit dans un autre mais cela sujet par sujet, post par post. Donc malgré nos positionnements manichéens sur chaque post, il serait impossible de nous diviser en deux groupes.
      Pourquoi ? Principalement parce que le fait de venir en personne sur un forum est différent de l’encartage. Avec le Net chacun acquiert plus de personnalité et refuse l’encartage. Comme plus personne ne se sent tenu par un engagement partisan, chacun décide à un instant et sur un sujet de prendre une position qui pourrait être qualifiée D et en d’autres endroits une position G. En dehors de ceux qui se démarquent par un positionnement politique partisan en créant un blog politiquement marqué, la plupart d’entre nous arpente le Net et s’exprime librement avec une grande plasticité politique.

      Ainsi, je m’exprime sur un papier très politique à longueur de fil mais je ne me marque ni à D ni à G. Les partis, c’est comme les élus, c’est du passé, c’est dépassé.





      Il n’y a pas 30 000 000 de crétins dans notre pays. Et cela renvoie à ce que j’ai déjà dit sur une autre réponse : ceux qui ont l’injure et le dénigrement facile sont ceux qui considèrent qu’ils ont devant eux une énorme proportion de crétins. Ils se trompent.

      En dehors des grands scrutins où l’on a l’occasion d’être effaré par l’absurdité du 50%+ une voix, les choses se passent par procuration, via nos élus et nous ressentons moins fortement cette absurdité. Il est pourtant très fréquent qu’à l’Assemblée, les choses ne se jouent qu’à une voix près. Nos députés et sénateurs sont alors en émoi mais nous, les Français qui avons à peine suivi leur scrutin, nous ne ressentons pas grand chose de particulier.
      Et cela rejoint le fait que nous, le peuple, nous bombardons des gens en sandales par procuration, sans ressentir d’émoi particulier. Je vous invite, vous qui parliez de psychologie des foules, à méditer sur les effets pervers de la procuration.

      La procuration déresponsabilise celui qui procure.

      Dans notre démocratie, nous vivons tous sur une montagne de procurations croisées. Pendant que Martine prend une responsabilité humaine personnelle en dosant la perfusion de Marcel, elle délègue, sans y penser et sur Jacques, la responsabilité humaine personnelle de larguer sa bombe sur un bled d’Afghanistan qu’elle n’a jamais vu. Jacques va rentrer au porte-avion en sueur et ne dira pas un mot à ses équipiers techniques pendant que Martine sera fière d’être une infirmière consciencieuse.

      Cher citoyen, quand vous avez votre chien adoré qui n’en peut plus de sa paralysie et que vous l’amenez chez le vétérinaire pour la pikouze létale, demandez-vous à l’homme de l’art de vous laisser injecter vous-même le poison ?
      Moi, je l’ai fait. Et pour avoir vu l’étonnement du vétérinaire, je sais qu’il n’avait jamais vu ça. Je puis vous dire que ça fait mal d’injecter soi-même le poison dans la veine de son ami le plus fidèle, qui ne vous a jamais trahi et qui vous a toujours offert de la joie. Evidemment que j’en pleure à le raconter et je me demande encore si j’ai eu raison de prendre la seringue. Mais à ce moment là, quand j’avais pris la décision de l’euthanasier, je m’étais dit que je devais assumer entièrement et en toute solitude le poids de ma décision. C’est assez de laisser tout le temps à d’autres la charge de tuer le poulets et les cochons à ma place.

      Alors, en même temps que je propose à mes concitoyens qu’on pilote tous directement et ensemble le navire de l’Etat, je les conduis inévitablement à méditer sur le fait que depuis des années, ils procurent, ils délèguent. Ils n’assument pas vraiment.

      On ne pouvait pas empiler les procurations à ce degré là (entre le citoyen qui vote et le chasseur qui bombarde, il y a au moins 20 niveaux de procurations) sans se retrouver avec un système complètement perverti où ce qui se passe à un bout de la chaîne est en déconnexion totale avec ce qui se passe à l’autre bout. Hélico et caviar ici, isolement et oeuf dur là. Bombardement là-bas, danse ici.

      C’est uniquement pour augmenter notre confort que nous en sommes venus à construire ce monstre où les liens synaptiques ne sont plus que des délégations, des reports de responsabilités. Il devient impossible de remonter la chaîne des responsabilités et remonter une chaîne pour en extirper le coupable suprême alors qu’on a été complice de l’édification de cette chaîne, c’est du déni.

      Il serait temps que nous prenions nos responsabilités en tenant nous-mêmes les rames de notre imense galère.






       »«  »«  »Un des principaux reproches qu’on peut formuler contre la démocratie parlementaire, c’est que l’horizon de l’élu est limité à l’échéance et au renouvellement de son mandat. Si on remplace la démocratie parlementaire par la démocratie directe, l’horizon du citoyen-souverain se limitera à la semaine suivante.«  »«  »« 

      Selon le système actuel, les orientations sont plutôt enraidies par cycles de 5 ans. On vote majoritairement D, quelques mois se passent, le chef D prend des décisions D , arrive une crise mondiale, et toutes ces décisions D qui viennent d’être prises rendent la situation encore plus difficile. Mais on est enraidi, on ne peut pas bouger avant le terme des 5 ans. On est coincé par des engagements politiques.

        »J’ai été élu pour réaliser ce programme, je le réaliserai, je tiendrai mes promesses« 
      Plus ringard tu meurs !

      Il se trouve, parce que notre système impose une lutte entre candidats, qu’ils sont des comédiens. C’est celui qui nous fera le plus beau numéro d’esbrouffe qui sera élu. Alors les décisions qu’ils prennent, une fois élus, sont des décisions de frime et d’esbrouffe.

      Jamais, un peuple décidant directement des choses ne votera une loi d’esbrouffe, jamais.
      On ne passera donc pas notre temps à devoir réparer les conséquences désastreuses de ces manoeuvres d’esbrouffe continuelles.

      On va passer de la situation ubuesque, énergivore et tragédique d’un taureau dans une arène de corrida à celle bien plus stable et économe d’une termitière.






       »«  »«  »P.S. - Si ça servait à quelque chose, je vous conseillerais d’améliorer vos connaissances dans le domaine de la psychologie en général, et de la psychologie des foules en particulier.

      Je pense, en effet, que des millions de personnes s’occupant d’une même chose en même temps sur Internet, constituent une foule au sens sociologique du terme et présente donc les caractéristiques psychoogiques d’une foule..«  »«  »


      Il y a beaucoup de points communs entre une webfoule et une foule. Et il y en a autant qui font la différence.
      Sans le Net, et pour peu que les infos soient parvenues aux gens par quelque média traditionnel, la succession des affaires et malversations actuelles auraient obligé chacun, afin de faire savoir sa réprobation, afin de vider son sac de colères, à s’attrouper devant l’Elysée. 1 million de personnes en colère dans ce quartier, ça vire assez sûrement à la bagarre et à une descente sur Neuilly. Cette fois on ne serait plus dans les émeutes de banlieues où des djeuns manifestaient leur colère contre la Police locale, celle qu’ils affrontent tous les jours. Cette fois on serait dans une émeute de type Commune. Quand ce sont des bagnoles de quidam qui brûlent, nul n’y voit une remise en cause du gouvernement. quand c’est la Bastille qui est prise d’assaut, quand c’est la colonne Vendôme qui est descendue, quand c’est le Palais des Tuileries qui crame, chacun comprend que le pouvoir est remis profondément en cause.


      Grâce au Net, chacun peut, sans quitter ses pantoufles, manifester sa réprobation. Ce sont des millions de personns qui ont consacré des dizaines d’heures sur le Net pour dire tout le mal qu’ils pensent de ces affaires. Loin de se comporter en émeutiers, nos Netcitoyens se comportent en journalistes, en analystes.

      Dans une foule en colère, il y a un slogan, un seul ’’Tout casser« on ne donne pas dans la dentelle ni dans les explications. Alors que dans une Webfoule, on ne voit aucun slogan, aucun qui soit repris, même pas le classique »Tous pourris". On voit des analyses laborieuses, des dossiers exhaustifs, des mémoires, de la documentation, des comparatifs historiques, etc.

      Pour l’instant, tous les Français ne sont pas connectés. La webfoule ne représente pas tous les Français. Il y a donc encore quelques personnes qui n’ont pas pu se défouler sur le Net comme nous le faisons ici. Peut-être que ces personnes vont chercher à manifester leur colère dans la rue. Mais ceux qui se sont déjà exprimés sur le Net, n’y participeront pas.

      La webfoule est une foule qui prend le temps de penser et de discuter.
      C’est pour cela que depuis que le Web existe, il n’y a jamais eu de webfoule qui se soit ensuite produite dans la rue. Dans le monde entier, on n’a jamais détecté d’émeute qui ait été organisée d’abord sur le Net. Et inversement, les quelques manifestations de rue issues du Web sont des happenings insolites, amusants, artistiques,

      Essayez de fomenter une émeute depuis le Web, vous verrez très vite que ça ne passe pas. Essayez d’organiser une fête depuis le web, vous y parviendrez sans difficulté.


      Quand on passe plumitif, on le reste, car c’est une évolution. Quant au Web, il est le champ idéal à notre prométhéisme.


  • Frabri 16 juillet 2010 14:44

    La démocratie directe va se faire par étapes

    La première c’est de réhabiliter la politique pour que la majorité des citoyen-ne-s aient envie de s’intéresser a la politique presque tous les jours. Pour cela il faut un « nouveau projet politique »

     http://www.google.fr/search?hl=fr&client=firefox-a&hs=w4P&rls=org.mozilla%3Afr%3Aofficial&q=%22nouveau+projet+politique%22&btnG=Rechercher&aq=f&aqi=&aql=&oq=&gs_rfai=

    La deuxième étape c’est d’abolir les privilèges des parlementaires de droite et de gauche qui coutent cher a la République

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-republique-vache-a-lait-des-64150

    La troisième c’est de « déprofessionnaliser la politique ». Pour cela il faut un seul mandat a la fois non renouvelable.

    http://www.google.fr/search?hl=fr&client=firefox-a&hs=iW5&rls=org.mozilla%3Afr%3Aofficial&q=%22d%C3%A9professionnaliser+la+politique%22&btnG=Rechercher&aq=f&aqi=&aql=&oq=&gs_rfai=

    Ensuite on pourra instaurer la « démocratie directe »


  • Le chien qui danse 16 juillet 2010 14:45

    Bonjour l’auteur et merci pour cette approche, il serait déjà souhaitable que des personnes habiles en communication puisse émettre un appel à cette forme de démocratie destiné à trouver la personne qui se porterait garant de son application dans les hautes sphères et pour lequel on puisse voter.
    Il faut qu’internet réunisse.


  • Annie 16 juillet 2010 16:20

    Je crois au contraire que l’on n’a jamais autant eu besoin de représentants, mais de vrais représentants, qui ne seront pas uniquement des vecteurs d’opinions, mais aussi responsabilisés vis-à-vis des décisions qu’ils prendront. Je pressens que de ce système de démocratie directe, se dégageront quelques meneurs (ceux qui ont le temps, l’expertise, la motivation ou l’intérêt à le faire) qui deviendront de facto et par défaut de nouveaux représentants, mais sans plus avoir de comptes à rendre à personne.


    • Annie 16 juillet 2010 17:06

      Je le crois aussi.


    • foufouille foufouille 16 juillet 2010 18:30

      oui mais ceux qui critiquerait serait beaucoup plus nombreux
      les forums et blogs apporte des informations qui seraient peu connut sans eux


    • Annie 16 juillet 2010 19:04

      @Foufouille,
      Vous avez dû rater un ou plusieurs paragraphes dans l’article, alors j’en recopie un ici :
      « Avec cette révolution, une énorme jungle disparaîtra (on connaîtra et on votera les salaires de tous les fonctionnaires) ce sera celle du secteur public, celle où vont nos impôts. Ne vous inquiétez pas, nous aurons tôt fait d’inventer une nouvelle jungle où chacun de nous pourra exercer ses talents et s’y distinguer mais il ne s’agira plus des deniers publics ».

      Foufouille, si vous êtes chômeur, handicapé, immigré ou même fonctionnaire, je ne donne pas cher de votre peau.


    • easy easy 16 juillet 2010 19:20


      « Je crois au contraire que l’on n’a jamais autant eu besoin de représentants, mais de vrais représentants, qui ne seront pas uniquement des vecteurs d’opinions, mais aussi responsabilisés vis-à-vis des décisions qu’ils prendront. »


      La question de la responsabilité d’un représentant politique rejoint celle d’un représentant de commerce. Jusqu’à quel point un commercial est-il responsable de ce qu’il traite avec le client. (et on frôle le cas Kerviel où il n’est pas illégitime de se demander si son employeur n’avait pas une responsabilité)
      Ce qui était injuste, c’est quand un ambassadeur d’une armée se rendait devant le chef de l’autre armée et qu’il s’y faisait décapiter. Un représentant ne doit pas trinquer à ce point.
       
      Un parlementaire déciderait de ne pas vacciner (ou de vacciner) la population. A la suite de quoi, il y aurait des drames. On lui ferait quoi en tant que superméga responsable même pas médecin (et quand bien même le serait-il) ? Surtout s’il s’était appliqué la même mesure de toute’ bonne foi !

      Un représentant représente pour un salaire donné, limlité, fini. Il n’est pas possible qu’en raison d’un concept délirant issu de la masse, il doive supporter une charge infinie. Et si ça devait être le cas, plus personne n’accepterait de représenter d’autres personnes sans demander un salaire infini. Risques infinis, salaire infini.


      Ceux qui demandent aux autres d’être plus responsables doivent s’essayer eux-mêmes à ce principe et ils comprendront très vite que si mille personnes en veulent à leur couilles à cause d’un pépin, ils n’ont qu’une petite paire à livrer, ce qui ne peut que décevoir la masse gargantuesque.
      La course à la responsabilisation d’autrui est courante, on en entend tout le temps parler et on sait les stress que ça génère chez l’accablé (Cf. FT). C’est une folie.
       Au lieu de rêver qu’on va pouvoir faire porter un chapeau de 1000 tonnes à un gus, il vaut mieux trouver un système où l’on va demander à chacun de porter un chapeau d’un kilo. Et c’est cela que permet la démocratie directe que je propose. Chacun de nous assume une part humaine de charge en cas d’accident.

      Se laver les mains du travail de gestion de l’Etat, se débarrasser de cette corvée en votant une fois tous les 5 ans, mais exiger ensuite d’un représentant qu’il assume la responsabilité de 1000 morts à cause d’un sang contaminé, c’est irréaliste. Car comment il doit faire ce pauvre représentant pour assumer une telle charge ? Se pendre 1000 fois ? Payer mille fois 5 millions d’€ aux familles ?
      Pourquoi nous gavons-nous de contrats impossibles à tenir (dont celui d’aimer quelqu’un pour toujours) ?
      Parce qu’on ne parvient pas à faire le deuil du Père Noël, sans doute.


      Je pressens que de ce système de démocratie directe, se dégageront quelques meneurs (ceux qui ont le temps, l’expertise, la motivation ou l’intérêt à le faire) qui deviendront de facto et par défaut de nouveaux représentants, mais sans plus avoir de comptes à rendre à personne« 

      Vous voulez dire qu’il faudrait qu’un type qui convainc 10 personnes de voter ON VACCINE comme lui, en papotant comme on le fait ici, sans gagner un sou en échange, devrait avoir des comptes à rendre en cas de pépin ?
      Mais à ce compte là, ma chère, qui aura encore envie d’exposer ses arguments ? 
      Quid de tous ceux qui auront voté ON VACCINE sans jamais avoir lu les arguments de ce »meneur" ?

      La démocratie directe a un très gros inconvénient, elle exige des citoyens qu’ils soient capables d’assumer leur choix et aussi le résultat des votes majoritaires


    • easy easy 16 juillet 2010 19:25

      « Foufouille, si vous êtes chômeur, handicapé, immigré ou même fonctionnaire, je ne donne pas cher de votre peau. »

      Ah ? Et pourquoi, il lui arrivera quoi ?

      Voulez-vous dire qu’en ce moment, il y a des gens qui profitent de l’opacité de l’Etat ?
      Les fonctionnaires par exemple ?


    • Annie 16 juillet 2010 20:13

      Quand je parle de responsabilisation, il s’agit d’une responsabilisation vis-à-vis d’un électorat qui peut choisir ou non de réélire son représentant. Actuellement cette responsabilisation n’existe pas puisque des députés condamnés, radiés pour 10 ans peuvent se faire réélire un an après. Nettoyons d’abord les écuries d’Augias.

      Deuxièmement, vous interprétez ce que j’ai dit de la façon qui vous arrange. Non je ne pense pas que les fonctionnaires profitent de l’opacité de l’état. Je pense au contraire qu’ils sont absolument indispensables, le dernier rempart contre une société égoïste qui voudrait tout ramener à elle et ne rien partager, c’est pour cela qu’ils sont aussi impopulaires. 
      Dans votre idée de démocratie directe, vous voulez remplacer une jungle par une autre jungle. Moi je veux supprimer la jungle, et le service public est un moyen parmi un autre, (mais je crois le meilleur comparé aux lois du marché), de protéger ceux qui sont déjà désavantagés. Jamais je ne confierai l’avenir du service public à la démocratie directe. Nos représentants sont peut-être pourris, mais les meilleurs d’entre eux, et même les moins meilleurs se font encore une idée de ce que devrait être le service public. La démocratie directe ne serait que la convergence d’une multitude d’intérêts particuliers. 
       


    • jaja jaja 16 juillet 2010 20:24

      "La démocratie directe ne serait que la convergence d’une multitude d’intérêts particuliers. "

      La démocratie directe est l’intérêt de tous les travailleurs et son but est de supprimer toutes les divisions entre eux... Dans un monde débarrassé de l’oligarchie capitaliste, public-privé appartiennent au passé... Plus de Bouyghes, Bolloré, Dassault et autres pour diriger les entreprises autogérées...

      Nul doute que le but de toutes et tous sera d’instaurer l’égalité sociale entre tous les membres de la société...


    • Annie 16 juillet 2010 20:45

      @Jaja,
      Je ne voudrai pas vous enlever vos illusions, mais si vous pensez que l’objectif de tous et de toutes sera l’égalité sociale, vous allez déchanter. Marc Gelone, avec lequel je ne suis pratiquement jamais d’accord, évoquait la ferme des animaux d’Orwell. Une fable illustrant bien la désillusion d’un socialiste convaincu, qui paradoxalement n’a jamais désespéré de l’homme, tout en étant conscient de ses faiblesses.


    • jaja jaja 16 juillet 2010 21:18

      Annie, notez que si Orwell a magistralement dénoncé le totalitarisme, il est resté un socialiste toute sa vie cherchant désespérément le salut de ce dernier chez les « gens ordinaires ».

      Et ceux qui se sont opposés à la démocratie directe ce sont bien les nomenklaturistes du Capitalisme d’État qui ont éliminé toute forme de démocratie en URSS, comme partout ailleurs dans l’ancien bloc de l’Est et qui y ont instauré une inégalité sociale considérable entre les classes. Ceci au nom du socialisme....

      D’autres théoriciens, comme Makhaiski, avaient d’ailleurs prévu cet échec de ces révolutions dans leurs prétentions  « communistes » et ce bien avant la victoire des Bolchéviks en 1917.
      Et là aussi les mécanismes théoriques ont été magistralement expliqués..

      Des leçons à retenir mais pour aller de l’avant...


    • easy easy 16 juillet 2010 21:25

      Quand je parle de responsabilisation, il s’agit d’une responsabilisation vis-à-vis d’un électorat qui peut choisir ou non de réélire son représentant. Actuellement cette responsabilisation n’existe pas puisque des députés condamnés, radiés pour 10 ans peuvent se faire réélire un an après. Nettoyons d’abord les écuries d’Augias.

      Vous parlez de nettoyer les écuries actuelles. notamment cette hisoire de gens qui se représentent aux suffrages quand ils ont été pris la main dans le sac. Je veux bien vous aider à résoudre ce problème. Vous me dites comment on fait ?
      En tous cas, c’est un problème qui ne se pose pas avec la démocratie directe où il n’y a plus de représentants.

      Deuxièmement, vous interprétez ce que j’ai dit de la façon qui vous arrange. Non je ne pense pas que les fonctionnaires profitent de l’opacité de l’état. Je pense au contraire qu’ils sont absolument indispensables, le dernier rempart contre une société égoïste qui voudrait tout ramener à elle et ne rien partager, c’est pour cela qu’ils sont aussi impopulaires. 

       Mais alors, si ce n’est pas ça votre souci, dites-nous pourquoi vous avez écrit cette mise en garde aposématique où il serait question que Foufouille risque d’être assassiné : Foufouille, si vous êtes chômeur, handicapé, immigré ou même fonctionnaire, je ne donne pas cher de votre peau.
      Vous prétendez que j’interprète de la façon qui m’arrage mais autant vous dire que ça ne m’arrange pas du tout que vous parlier de possibilité d’atteinte à la vie des gens que vous citez. 
      Vous avez abusé de mots, vous avez été abusive





      Dans votre idée de démocratie directe, vous voulez remplacer une jungle par une autre jungle. Moi je veux supprimer la jungle, et le service public est un moyen parmi un autre, (mais je crois le meilleur comparé aux lois du marché), de protéger ceux qui sont déjà désavantagés. 

      La jungle, il se dit que cépabien. Personnellement jamais je me serais cru défenseur de la jungle. Mais en vieillissant, par un biais philosophique et ethnologique, je me suis dit que nous avions besoin de nous distinguer. On ne peut pas dire ça d’absolument tout le monde, je vois plein de gens qui font tout pour se banaliser. Mais il y a bien, quoi, la moitié des gens qui cherchent à se distinguer d’une manière ou d’une autre. Or, dans un paradis, dans un monde de tomates de serre, il est impossible de se distinguer et c’est ce qui fait que quasiment personne ne s’emploie à faire de notre monde une serre à tomates. Nous aimons bien un certain degré de désordre où les imprévus peuvent survenir. A démontrer alors nos capacités de réaction. D’où nos vices.
       Et voilà pourquoi je ne veux plus éliminer la jungle (et nul ne peut l’inventer à lui seul, elle se crée collectivement, chacun foutant son petit souk quelque part ;).
      C’est précisément parce que j’ai vu cette nature humaine et son besoin de sauvagerie relative, que je propose de supprimer la jungle dans le domaine de l’Etat (parce que je tiens à un service piblic qui ne vire pas mafia napolitaine) ,mais je laisse en jungle le reste.
      Vous, si vous voulez supprimer toutes les jungles, si vous nous voulez un contexte de serres à tomates, un zoo où les tigres sont sur du béton, un paradis, je vous envie parce que vous avez encore plein de choses à découvrir.

      Tiens raisonnons que le cas de Naples. Si cette ville était gérée par webcratie, est-ce que la mafia qui contrôle les décharges serait plus ou moins à l’aise ?

      Dans la situation actuelle de démocratie représentative, les mafieux savent très bien qui ils doivent faire élire, arroser, menacer ou tuer et les mafieux règnent, c’est indiscutable.
      (Je ne suis pas du tout certain que la vertueuse que vous êtes résisterait longtemps si vous étiez édile là-bas)
      Si les Napolitains étaient en webcratie, tous les mafieux voteraient dans leur intérêt depuis leur clavier, mais ne pourraient faire pression sur personne et personne ne pourrait prétendre avoir subi leur pression. Si par hasard, c’est 51 % de la population qui est mafieuse et que par le web cette majorité prenne encore mieux le pouvoir, qu’y aurait-il à redire ?
      La vraie démocratie c’est ça : 51% de bandits forment un Etat bandit. 51% d’honnêtes gens forment un Etat honnête.
      Si ça ne vous plaît pas qu’une majorité mafieuse fasse un Etat mafieux, c’est que vous n’êtes pas une vrai démocrate, c’est que vous êtes élitocrate.
       
      On se retrouve face à nos contradictions. Chacun de nous, vu le nombre d’insultes qu’il lance chaque jour, considère qu’en France, il y a une majorité de cons. Très bien. mais alors quid de la démocratie ! Comment, dans ces conditions de croyance, les Français peuvent-ils accepter le principe d’un homme une voix et des 50% ?. C’est totalement incompatible. Et c’est parce que les Français considèrent que plus de la moitié d’entre eux sont des cons qu’ils feignent vouloir la plus juste des démocraties mais s’accrochent tous au parlementarisme qui est une forme d’élitisme qui ne s’avoue pas. Aucun parlementaire n’est un inculte ou un crétin fini. Le Parlement ne représente pas le peuple mais une élite.
      d’où le fossé.


      Or, c’est mon pari, plus nous papoterons sur le Net, sur des forums comme celui-ci, plus nous estimerons nos concitoyens, plus nous refuserons cette insulte à nous-même qui prétend que nous sommes surtout des cons.

      Ceux qui ont l’insulte ou le mépris facile croient le plus à ce mythe que nous sommes majoritairement des cons, ils sont les plus élitistes et sont les moins démocrates.




      Nos représentants sont peut-être pourris, mais les meilleurs d’entre eux, et même les moins meilleurs se font encore une idée de ce que devrait être le service public. La démocratie directe ne serait que la convergence d’une multitude d’intérêts particuliers. 
       
      A quoi pourrait donc servir un service public s’il ne servait pas les intérêts particuliers du plus grand nombre ?


    • Annie 16 juillet 2010 22:06

      Pour répondre rapidement, je n’ai insulté personne, et je ne méprise à priori aucune idée. Je ne pense pas que votre idée soit la bonne idée mais cela n’a rien de personnel. Quant à être vertueuse.......................
      Ensuite je n’ai pas abusée des mots ou été abusive, et je n’ai jamais eu l’intention de faire assassiner Foufouille (dieu m’en garde). Mais si je me fie au pouvoir du web et en particulier aux commentaires sur AV, non je ne donnerai pas cher (figurativement) de la peau des chômeurs, handicapés, immigrés etc. etc. dans le sens où ce ne sont pas vraiment des priorités. Il ne fallait pas le prendre ou le comprendre littéralement. 
      Je ferai l’impasse sur les poubelles de Naples et la mafia, ou encore les serres à tomates, des sujets intéressants, mais pas autant que votre dernière phrase : « A quoi pourrait servir un service public s’il ne servait pas les intérêts particuliers du plus grand nombre ». Justement les intérêts particuliers du plus grand nombre n’ont rien à faire des handicapés, des chômeurs etc. qui ne font pas partie du plus grand nombre, et qui sont souvent exclus des espaces participatifs où ils pourraient s’exprimer. Et c’est pour cela qu’ils ont besoin de représentants. Et je pense que parfois l’intérêt de la France en tant que nation prime sur les intérêts particuliers.
      PS : Nettoyer les écuries d’Augias : une petite piste de réflexion. Refuser de voter pour un député corrompu.


    • easy easy 16 juillet 2010 23:09

      Chère Annie, quand on utilise l’expression « Je ne donne pas cher de votre peau » on cherche à provoquer une inquiétude vitale. Il n’est pas honnête de prétendre ensuite qu’il fallait l’entendre au figuré. C’est toujours la même chose, on lance « Je le pendrai à un croc de boucher » et quand on doit rendre des comptes on répond que c’était à prendre au figuré (moi je ne savais pas que ça existait au figuré)


      Il ne faut pas utiliser des expressions hystérisantes quand on est en train de parler d’une révolution. On la voudrait douce, évidemment mais ce n’est surtout pas le moment d’utiliser des expressions évoquant celles des Khmers rouges par exemple.

      A propos de figuré, dans les jours qui précédaient le massacre des Tutsis, le leader des Hutus répétait « Il faut couper les grands arbres » C’est mimi hein ?

      Bon, concernant le fond du problème que vous soulevez. Vous nous dites que selon ce que vous avez entendu comme réflexions sur AV, vous avez l’impression que certaines minorités vont souffrir davantage dans une démocratie directe. Alors, que vous n’avez aucune preuve que 51% des votants vont sacrifier certaines minorités, vous l’extrapolez ou le déduisez avec une telle conviction que cela vous suffit pour justifier votre refus de ce modèle de démocratie.

      Vous savez, Annie, la démocratie, contrairement à ce qu’on croit souvent, ça suppose un certain courage et une bonne dose de confiance dans l’échange verbal.
      Le discours est consubstantiel à la démocratie. On ne conçoit pas de démocratie muette. Alors être démocrate c’est adorer parler et écouter en étant convainciu que de cet échange il résultera moins de sauvagerie, moins d’insultes, plus d’urbanité.
      Si vous doutez de vos capacités à convaincre les autres par le discours, préférez la dictature, on n’y dit plus rien.

      Vous nous dites que les handicapés, les chômeurs, etc ne font pas partie du plus grand nombre et qu’ils sont souvent exclus des espaces participatifs. Dites-moi quel jour, dans le système actuel que vous défendez (en toute relativité j’imagine) vous avez vu des handicapés, des chômeurs, des schizophrènes, des danseurs de Butoh, participer aux débats dans nos Assemblées ?
      Alors que c’est précisément dans la formule que je propose que tous ces gens pourront participer (il se pourrait très bien qu’il y ait en ce moment, parmi les intervenants d’AV, plusieurs personnes relevant de ces catégories que vous évoquez)

      Et permettez-moi de vous dire qu’en dehors des handicapés lourds, tous les autres clavardent sans que quiconque puisse se rendre compte de leur état ou situation ou catagorie, comme vous voudrez. Il se représentent infiniment mieux eux-mêmes que par l’intermédiaire d’un représentant qui n’en est pas.



    • easy easy 16 juillet 2010 23:55


      «  »«  »@Jaja,
      Je ne voudrai pas vous enlever vos illusions, mais si vous pensez que l’objectif de tous et de toutes sera l’égalité sociale, vous allez déchanter. Marc Gelone, avec lequel je ne suis pratiquement jamais d’accord, évoquait la ferme des animaux d’Orwell. Une fable illustrant bien la désillusion d’un socialiste convaincu, qui paradoxalement n’a jamais désespéré de l’homme, tout en étant conscient de ses faiblesses.«  »«  »

      Pour ma part, j’ai idée que les votes de ces 51% colleront fort avec les sondages + une % bonne dose de sérieux.
      En effet, quand on interroge un quidam sur baisse ou hausse des impôts, il va répondre baisse en considérant que sa réponse est d’humeur et sans aucun effet concret. Quand la même personne devra voter, elle prendra la problématique en considération et pourrait bien voter une hausse.
      La démocratie directe responsabilise les gens. Quand elle sera en place, on n’entendra beaucoup moins de gens faire des réflexions d’humeur du genre « Tout ça c’est de la merde » ou « J’en ai rien à foutre »


    • foufouille foufouille 17 juillet 2010 10:49

      "Se laver les mains du travail de gestion de l’Etat, se débarrasser de cette corvée en votant une fois tous les 5 ans, mais exiger ensuite d’un représentant qu’il assume la responsabilité de 1000 morts à cause d’un sang contaminé, c’est irréaliste.« 

      non. ce sont eux qui ont voulu prendre les decisions
      un peu comme un petit patron qui gere mal son entreprise

      je crois pas a la »jungle"
      la majorite est compose de moutons

      @ annie
      les commentaires degeux, il est souvent facile d’y repondre grace a des liens
      le RMI est de 460€ pour les SDF .......
      elle sont ou tes 2000 000 d’offres d’emploi.........
      tu as qu’a rouvrir auschwitz pour les pauvres soient rentable
      etc


  • COVADONGA722 COVADONGA722 16 juillet 2010 16:23

    démocratie pffff
    ce systeme ou tout les votes se valent qu importe le votant
    ce systeme ou tout le monde est élligible qu importe l élu


    démcrasouille oui......

    ramené a un vote censitaire basé sur les devoirs fournit avant d avoir des droit votre proposition me semble pertinente


  • bretagne 16 juillet 2010 16:53

    petit détail : Mme de maintenon , je crois ( rectifiez moi si ma mémoire est défaillante ) , avant la révolution de 1789 , ayant vu sa caléche s’égarer dans la campagne du val de loire , a demandé à son cocher de questionner des paysans . elle relate qu’elle a été surprise de les voir répondre « poliment » ET EN BON FRANCAIS . S’il est vrai que l’ére du francais était moins vaste jusqu’en 1882 ( et meme jusqu’en 1914 ) , que maintenant , toutefois , le coeur du bassin parisien ( et notamment le val de loire ) a parlé français depuis trés trés longtemps , et ceci jusque dans les couches populaires et paysannes les plus simples . Des linguistes ont recherché trace de mots disons « patoisants » en touraine : il n’en ont trouvé que 5 , ce qui est un chiffre ridiculement faible ....
    tout lemonde n’est pas issu de la périphérie ....

     


    • easy easy 16 juillet 2010 17:27

      Bonjour Bretagne,
      Si j’avais dû deviner quelle était la région de France où les gens du XVIII parlaient la même langue que ceux de l’Isle de France, j’aurais cité la région où les rois ont longtemps préféré installer leurs résidences secondaires. Ce qui m’aurait conduit à la valée de la Loire 


  • bretagne 16 juillet 2010 16:55

    décidémment , j’écris trop vite : elle relate AVOIR été surprise , et l’ AIRE non l’ére du français


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 16 juillet 2010 18:20

    iIl y’a une seule alternative : en finir avec le leurre démocratique, ce qui évidemment entrainera l’arrêt des cirques électoraux et tout le bla bla !

    C’est quand même assez bizarre, l’humanité continue à fonctionner politiquement et socialement avec des idées périmées en même temps qu’elle propose de mettre le secret de l’Univers à la portée de tous !

    Il y’a un énorme décalage entre la connaissance et son utilisation dans le domaine de l’organisation soiciale. La république de Platon c’est fini...


    La promulgation de la « DECLARATION UNIVERSELLE DES DEVOIRS HUMAINS » est la seule issue, la seule décision qui permettra encore un semblant de stabilité mondiale. 

    Mohammed MADJOUR.


  • olivier cabanel olivier cabanel 16 juillet 2010 19:03

    @ l’auteur,
    l’imagination au pouvoir,
    là vous avez frappé un grand coup,
    de la discussion jaillit la lumière, comme on dit, et le choix du plus grand nombre peut-etre le meilleur...
    franchement, je suis partagé.
    je me dis que si, déjà, le salaire de chaque élu restait un salaire symbolique, il y aurait des prétendants plus sincères, et moins attirés par la carrière, mais même çà n’est pas encore sur,
    perso, je suis plus attiré par une structure de décision horizontale, que pyramidale,
    les décisions se prenant à la base, mais çà reste compliqué à mettre en place,

    il faudrait aussi surtout pouvoir punir ceux qui promettent et font le contraire, ou même ne font rien ou n’ont pas réussi.
    aujourd’hui, c’est la totale impunité.
    commençons par lever l’impunité du chef de l’état.
    ensuite, un comité de sages,
    (quand j’entends sage, je n’évoque pas une assemblée de sénateurs somnolants, mais des femmes ou des hommes pourvus de sagesse.)
    ce comité de sages pourrait être un garde-fou, garant de l’application des choix du plus grand nombre.
    un peu naif, peut être, mais je n’ai rien de mieux pour l’instant à proposer.
    en tout cas, merci pour l’article, qui lance un vrai débat.
     smiley


  • Michel DROUET Michel DROUET 16 juillet 2010 19:16

    Belle utopie !

    Sur les attendus, les élus qui sont surtout là pour se faire réélire et dont on pourrait se passer, je partage votre point de vue.
    Sur l’utilisation d’internet comme outil démocratique, je suis un peu plus réservé compte tenu du fait que tout le monde ne l’utilise pas et que c’est parfois l’auberge espagnole.
    Sur la mise en oeuvre, je suis prudent : il y a toujours des gens qui veulent devenir calife à la place du calife.
    Bref, ça vaut tout de même le coup d’y réfléchir.

    Pour organiser la transition, on pourrait déjà interdire le cumul des mandats et interdire aux élus de se représenter en fin de mandat.


  • @distance @distance 16 juillet 2010 19:18


    N’y a-t-il pas quelque chose d’un peu absurde dans le spectacle d’êtres humains qui tiennent devant eux un miroir et qui pensent que ce qu’ils y voient est tellement excellent que cela prouve qu’il doit y avoir une Intention Cosmique qui, depuis toujours, visait ce but...Si j’étais tout-puissant et si je disposais de millions d’années pour me livrer à des expériences, dont le résultat final serait l’Homme, je ne considérerais pas que j’aurais beaucoup de raisons de me vanter.
    Bertrand Russell


  • Clojea CLOJEA 16 juillet 2010 19:34

    Merci pour l’article. C’est novateur et vous avez le mérite de proposer quelque chose. La réalisation est peut être moins aisée, car malheureusement, une bonne partie de la population ne s’interresse qu’a leur sphère de travail et manque d’intérêt pour d’autres domaines, mais c’est vrai, pourquoi ne pas le tenter sur une petite commune ?


    • Shaytan666 Shaytan666 16 juillet 2010 19:57

      Disons que dans une petite commune les intérêts sont plus ou moins similaires, tandis que dans un vaste pays comme la France les divergences sont énormes.


    • easy easy 17 juillet 2010 00:08

      Merci Clojea,

      Je trouve que ce principe s’appliquerait parfaitement aux gestions communales. Car la particularité n’est pas qu’on s’y entend mieux, mais que tout peut être vérifier sur place.

      Au niveau de l’Etat, la seule chose très facile à contrôler dans la webcratie c’est l’argent. Mais les réalisations concrètes sont plus difficiles à contrôler. Alors que dans une commune, toutes les réalisations sont là sous notre nez et nulle part ailleurs.


    • foufouille foufouille 17 juillet 2010 10:54

      "Ne croyez pas cela ! J’ai connu de véritables petits paradis dont les populations se sont déchirées entre ceux qui voulaient construire des immeubles locatifs pour accueillir des salariés de la ville voisine et augmenter les revenus de la commune, et ceux qui pensaient que la qualité de vie au sein d’une petite communauté est le plus précieux de tous les biens."

      la plupart du temps, les citoyens ne sont pas consultes
      on peut menacer des anonymes mais ca sert pas a grand chose


  • jaja jaja 16 juillet 2010 19:39

    @ l’auteur : "Il est temps de réaliser que nous pouvons désormais décider nous-mêmes des recettes et des dépenses de l’Etat au lieu de nous contenter de critiquer et d’aller voter une fois tous les 5 ans.« 

    Tout d’abord instaurer la démocratie directe ne peut se faire sans Révolution... Croyez-vous que les oligarques vont se laisser déposséder de leurs prérogatives sans réagir et sans faire donner toutes leurs forces policières ou militaires ?

    Et cette Révolution, si elle triomphe, s’occupera aussi bien des affaires de l’État que de la vie économique pour instaurer l’autogestion dans les entreprises socialisées où les travailleurs trancheront sur toutes les questions concernant ces dernières.

    Par ailleurs il ne peut y avoir de »niches" du secret au plan diplomatique et international. Ces questions concernent le peuple pour qui il n’y a aucun sujet tabou. La guerre en Afghanistan, par exemple, est une guerre impérialiste menée au profit de l’hégémonie mondiale US . Le moins que puisse faire la France est de se retirer de ce pays et d’exiger l’autodétermination du peuple Afghan...

    La démocratie directe n’a rien à voir avec le populisme... C’est un travail collectif sur tous les plans et à tous les niveaux de la société où chacune et chacun mais aussi chaque organisation peut soumettre ses propositions aux citoyens. Les droits des minorités y sont garantis... Et après débat argumenté chacune et chacun tranche en son âme et conscience...


    • jaja jaja 16 juillet 2010 19:56

      Par ailleurs un tel chamboulement radical ne peut réussir de manière durable dans un seul pays qui serait rapidement isolé, soumis à l’embargo et à l’agression militaire de toutes les bourgeoisies unies pour renverser ce danger mortel pour elles...

      D’où la nécessaire union entre les peuples sur un projet commun de renversement du capitalisme qui aurait pour mérite de paralyser les ennemis de cette démocratie directe, là ou la Révolution et les forces qui l’animent sont encore trop faibles pour renverser elles-memes leurs propres exploiteurs.


    • jaja jaja 16 juillet 2010 20:40

      ou décideraient d’éteindre le soleil en y déversant des millions de litres d’eau envoyés par fusées kamikazes... On est bien d’accord... Mais vos millions de couillons vous pouvez commencer à les chercher, bon courage !....


    • easy easy 16 juillet 2010 23:15

      Bonsoir Jaja,

      Les secrets, militaire, policier et judiciaire me semblent nécessaires mais on doit en débattre en permanence.


  • Shaytan666 Shaytan666 16 juillet 2010 19:55

    Les droits des minorités y sont garantis...

    Faux, si vous suivez bien le raisonnement d’easy, c’est le plus fort qui l’emporte, 50%+1 voix.
    Dans son raisonnement si une majorité décide de baisser les impôts de 50% et bien cela se fera et tant pis pour les conséquences sur la sécurité sociale p.ex.
    C’est bien pour cela que son raisonnement ne tient pas la route, les intérêts des uns ne sont pas ceux des autres. A moins d’un changement radical des mentalités, le bien commun avant le bien individuel, son beau projet est voué à l’échec.


    • jaja jaja 16 juillet 2010 19:59

      Dans tout vote c’est la majorité qui l’emporte. Ce qui ne veut pas dire que la minorité est écrasée. Elle peut continuer à s’organiser pour inverser la tendance. C’est tout ce que ça veut dire....


    • easy easy 16 juillet 2010 23:28

      «  »«  »Faux, si vous suivez bien le raisonnement d’easy, c’est le plus fort qui l’emporte, 50%+1 voix.
      Dans son raisonnement si une majorité décide de baisser les impôts de 50% et bien cela se fera et tant pis pour les conséquences sur la sécurité sociale p.ex.«  »«  »"


      Euh, oui, bêtement et absolument démocratiquement oui.

      C’est étrange, on montre des réticences contre le fait que 51% décideront des choses (Eh attention, ces 51% ne seront pas constitués à chaque vote des mêmes personnes. Chacun pourra aussi souvent que les autres, se retrouver parmi ces 51%) alors que dans le système actuel, c’est seulement 1000 personnes et toujours les mêmes, qui décident pour tout le peuple.

      Vraiment bizarre.

      En fait vos réactions me donnent l’impression que les députés, les sénateurs, après tout, vous en avez l’habitude, ils ne vous font pas peur. Quel que soit leur groupe politique, vous leur donneriez sans aucun problème les clefs de votre appartement.

      Tandis que les 51% qui gouverneront dans cette démocratie directe, vous ne savez pas et ne saurez jamais qui ils sont (en dehors de vos proches et de vous même parfois) alors cette masse d’inconnus vous effraie.
      Ce n’est pourtant rien d’autre que ce que vous fréquentez en allant sur les forums.


       


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 16 juillet 2010 20:00

    Bonjour Easy,


    joli coup ! avec 66 % d’accords favorables, vous repoussez encore plus loin la peur développée par les français devant l’éventualité d’un projet c’est vrai révolutionnaire, et faites du site un véritable think tank. J’ai moi-même tenté de m’exprimer sur ce sujet avec un score non négligeable de 50 / 50 :http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/votez-pour-l-ineluctable-vote-69391&nbsp ;Vous vous affichez déçu mais pas désespéré et votre réflexion vous a mené à une saine solution absolument en accord avec notre temps. 

    Etant donc tout à fait favorable à ce sujet je n’hésiterais pas à voter pour vous...Heu excusez moi !

    bravo à vous, et vive la République numérique citoyenne. 

  • easy easy 16 juillet 2010 22:05

    Bonsoir Lisa Sion et merci,


    Je me disais aussi, c’est bizarre, j’ai l’impression que quelqu’un a déminé le terrain !

    LOL


  • NICOPOL NICOPOL 17 juillet 2010 03:28

    Bonjour Easy,

    Séduisante idée.

    Un contresens semble avoir animé la plupart de vos contradicteurs : il ne s’agit pas de remplacer le gouvernement (pouvoir exécutif) par le peuple, et encore moins la justice, mais seulement le pouvoir législatif ; étendre l’assemblée nationale à l’ensemble des votants.

    Mais elle se heurtera hélas de plein front à cette détestable pensée si française selon laquelle le « peuple » n’est qu’un ramassis de beaufs et d’ignorants qu’une « élite » autoproclammée et disposant de la Vérité infuse aurait pour mission de « guider ».

    Cette détestable pensée qui anime depuis les Lumières tous ces intellectuels de salon qui méprisent le petit peuple tout en prétendant parler en son nom et prendre des décisions pour son supposé bien. Cette détestable pensée qui leur rendra odieuse, insupportable, l’idée de redonner le vrai pouvoir de décision au peuple.

    Il n’y a qu’à voir les réactions de certains à votre proposition...

    Après, bien sûr, il faut réfléchir aux modalités pratiques et logistiques d’un tel système.

    Bonne continuation et cordialement,


  • jmcn 17 juillet 2010 06:16

    @l’auteur

    Intéressant mais vous n’allez pas assez loin.

    Je renvoie tout le monde à la vidéo suivante (mouvement Zeitgeist)

    http://dotsub.com/view/a34fba0d-4016-4807-b255-021b58dbc9a4

    Tout est à repenser en terme de technologie contemporaine avec pour point de départ les besoins fondamentaux de l’homme : Un environnement sain, une alimentation de qualité, une éducation excellente, un système de santé, de la technologie.

    C’est ce qu’explique cette vidéo en démontant la mécanique de notre société capitaliste actuelle basée sur le sytème monétaire et la domination.


  • Dominique TONIN dume 17 juillet 2010 07:51

    Cher EASY,
    Intéressant votre billet ! Je mets cette idée de côté, celle d’utiliser le Net pr prendre le pouls des françaises et des français, et même voter, pourquoi pas ! A peaufiner.
    En tout cas vs êtes, semble-t-il ds le droit fil du respect de la démocratie tel que je l’entends au même titre que la plupart de nos compatriotes.
    Pour vous en convaincre, cliquez sur ma trombinette et vs verrez que j’ai, moi aussi, créé un mouvement appelé le « PF » pour Peuple Français, qui a pour mission de redonner sa légitimité et sa souveraineté au peuple. Effectivement il est certain que désormais ns n’avons guère besoin de ces parlementaires, le plus souvent absents de l’hémicycle, qd ils ne sont pas sous le jougs des lobbies !
    Qd au site du « PF » il est actuellement en restauration pour réapparaître fin 2011 en vu des présidentielles.
    A +++++


  • cmoy patou 17 juillet 2010 10:57

    Article très interressant qui mérite réflexion félicitations a Easy, certes la société parfaite n’existe pas encore mais qui sait si dans quelques siècles on n’aura pas détruit ce qui fait de nos sociétés des robots a consommer du moins pour une partie du monde je veux parler du FRIC !

    A remplacer par quoi ?


  • joelim joelim 5 septembre 2010 00:07

    @ l’auteur

    Je partage assez votre vision. Mais c’est un chemin plus long qu’on ne croit. Se fixer pour objectif des étapes intermédiaires, sans même prétendre à plus, me paraît le bon choix.

    Pour étudier et le cas échéant démontrer la viabilité de tels « systèmes de prise de décision collective », on pourrait commencer par programmer des sites permettant de trier et peaufiner des solutions élaborées par les tous les participants. C’est déjà un gros travail.

    Mais la technologie le permet maintenant, et avec une ergonomie correcte (grâce à Ajax). Reste à mettre en place et tester les logiques de tels systèmes, qui doivent être fiables, démocratiques, réactifs, etc. Ce n’est pas évident mais c’est justement çà qui est passionnant.

    • easy easy 5 septembre 2010 09:20

      A Joelim,

      Ce chemin est d’autant plus long que j’ai bien l’impression qu’on n’a pas envie de l’emprunter.
       
      Non vraiment, quand je vois qu’au simple et pourtant très coûteux niveau municipal (Cf , les incessantes augmentations des taxes foncières et d’habitation) les gens qui viennent assister au conseil municipal se comptent sur les doigt d’une main, les autres préférant écouter de la musique, je sais que les gens préfèrent avoir des chefs et des représentants censés rouler pour eux.
      Quelles que soient les exactions de ces chefs ou représentants, nous les virons parfois (et encore) mais c’est pour les remplacer par d’autres. Jamais nous n’allons vers la prise de commande directe. Au contraire, nous ne faisons que réclamer plus de pyramides décisionnelles.


Réagir