jeudi 11 janvier - par Emile Mourey

Les évangiles sont des textes cryptés ; bis repetita

                    

 

Mon interprétation de l'évangile de Jean : Après avoir reçu le baptême de Jean-Baptiste, après la répression romaine qui s'est abattue sur sa communauté essénienne de Macheronte, Jésus est revenu en Galilée, proclamant l'Évangile de Dieu (la révolution essénienne). 

Et, passant au bord de la mer de Galilée, il voit, jetant leurs filets, Simon (des Esséniens de Bethsaïde/Gamala) et André (des disciples de Jean qui les avaient rejoints depuis la Judée (Jean I, 35-39). Et il leur dit "suivez-moi !" (Jean I, 16-15)... Dans la barque (de la révolution), Jésus "voit" (de loin) Jacob, fils de Zébédée (la troupe militaire royale de Judée) et Jean, son frère (des Esséniens du Sud d'autour de la mer Morte), qui réparent leurs filets (comme il n'y a pas de poissons dans la mer Morte, ils ne pêchent pas)... et ils le suivent (Marc I, 16-21). Jacob, c'est la vieille troupe, dans la tradition de l'ancêtre qui portait ce nom ; Jean, c'est la jeune troupe des sommunautés esséniennnes rassemblées en armes. Bref, Jacob et Jean entrent à Capharnaüm. Puis, Jésus entre dans la maison de réunion (la synagogue) et il se met à enseigner. Il y avait dans la maison de réunion un homme [qui était] dans un esprit impur et qui s'est mis à crier... (évangile de Jean, traduction Tresmontant) : est-ce que tu es venu pour nous détruire, je sais qui tu es le saint de Dieu. Alors, Jésus, il a crié contre lui et il l'a menacé (l'esprit impur) et il a crié avec une grande voix, et il est sorti de lui (l'esprit impur) et ils ont été épouvantés... et voici qu'ils sont sortis de la maison de réunion et ils sont entrés dans la maison de Simon et d'André avec Jacob et Jean. La belle-mère de Simon était couchée ; elle avait la fièvre ; ils ont parlé pour elle et alors, il s'est approché et l'a fait se relever après lui avoir saisi la main et alors elle l'a quittée, la fièvre, et elle [la belle-mère de Schiméôn/Simon] s'est mise à les servir. Il faut comprendre que les esséniens "Simon" sont, pour ainsi dire, mariés à la population de pêcheurs de Bethsaïde. Bethsaïde étant fille/colonie de la Galilée, il faut comprendre que c'est toute la Galilée, belle-mère de Simon/Pierre, qui a la fièvre ; ce que confirme l'historien Flavius Josèphe en écrivant que la Galilée était en perpetuel trouble.

La phrase lourde de sens est la suivante : et sortant de la maison de réunion, ils sont entrés dans la maison de Simon et d'André avec Jacob et Jean. C'est clair ! La phrase dit, en termes voilés, que la troupe militaire qui s'inscrit dans l'histoire de Jacob, le grand aïeul, et les esséniens de Judée se sont emparés par la force de Bethsaïde. Il s'agit de la prise de la ville par le roi asmonéen Alexandre Jamnée en - 86.

Si mon interprétation est juste, ce serait donc Jésus qui agit, mais en s'incarnant dans le grand prêtre de Jérusalem, roi de Judée, Jamnée. Il s'agit d'une opération militaire qui s'inscrit dans les campagnes de ce célèbre retaurateur de la puissance juive... admiré ou haï. 

Question : Vaincus à Bethsaïde, je constate que Simon-Pierre, que j'identifie aux Esséniens du Nord, reniera trois fois le maître, dans les trois premiers évangiles, Jean 13, 38, Marc 8, 32-33, Luc 22, 34 et 54-62 mais curieusement aussi dans le quatrième, Matthieu 26, 69-75. Mais peut-être que Simon-Pierre a racheté sa faute en montant sur la croix dans ce quatrième évangile ?...Quatre évangiles, probablement écrits à Jérusalem avant les troubles qui ont précédé la guerre de Jérusalem de 70. Flavius Josèphe écrit : "Comme les pierres lancées par les balistes romaines étaient blanches, les guetteurs juifs de Jérusalem les voyaient arriver du haut des tours et donnaient l’alerte en criant, non sans humour : « Attention, le Fils arrive ! » (sous-entendu : le Fils de Dieu)." (Guerre des Juifs, V, 270 à 272). 

Question : Si l'évangile de Marc évoque bien la conquête de la ville essénienne de Bethsaïde par Jamnée, pourquoi élude-t-il la crucifixion de 800 d'entre eux que rapporte pourtant l'historien Flavius Josèphe ? (guerre des Juifs, I, 97). Pourquoi les autres évangiles n'en parlent-ils pas ? ... réponse : parce qu'ils ont été écrits par les vainqueurs et non par les fils des 800 crucifiés.

En revanche, les Esséniens de Bethsaïde qui ont émigré en Gaule n'ont pas oublié. À Sainte-Foy de Combes, ils se souviennent.

Le tympan de Sainte-Foy de Combes s'inscrit dans le prolongement de la pensée essénienne de Bethsaïde/Gamala.

 Il s'agit de la scène du Jugement dernier à venir. Les bons sont élevés et sanctifiés, les pêcheurs précipités dans le Tartare des Juifs. Comme l'indique l'inscription du nimbe en lettres entremêlées REX JUDIX, le personnage central qui trône dans le ciel est à la fois juge et roi. Mais il y a un problème quant à l'inscription portée sur le bois de la croix. En commençant par la ligne du haut, on lit ENS REX IUDEORUM. Dans l'inscription ENS, est-il possible d'y voir le mot tronqué de Nazaréen (NAZOR)EN(U)S et d'imaginer au-dessus un IESUS qui aurait disparu, ce qui aurait donné "Jésus, le Nazaréen, roi des Juifs" ? C'est rigoureusement impossible. L'explication la plus simple est de voir dans ENS un participe peu usité du verbe être (esse), ce que confirme le glossaire médiéval de Gange. Plutôt que "Je suis le roi des Juifs", le sculpteur a écrit : "L'étant, roi des Juifs". Ce roi des Juifs est, de tous temps, dans le ciel. Il est écrit dans son limbe en lettres alternées REX IUDIX, roi juge, et au-dessus de sa tête (H)OC SIGNUM CRUCIS ERIT IN CELO CUM, ce signe de la croix apparaîtra dans le ciel quand... , ce qui signifie qu'il n'était toujours pas venu mais à venir. À gauche, l'inscription SANCTORUM CETUS STAT XPISTO JUDICE LETUS, l'assemblée des Saints se tient debout, joyeuse, à côté de ce juge, indique clairement que nous sommes dans l'héritage de la pensée essénienne. Dans l'église de Notre-Dame du Port, le XP désigne le fils de Jessé, le roi David. Quant à l'assemblée des Saints, ce n'est ni plus ni moins que l'assemblée de Dieu des manuscrits esséniens. À la droite du roi juge, nous voyons l'Église, le pape et l'empereur gaulois Tetricus ; puis l'évêque, jeune, sûr de lui, tenant par la main et le guidant, un roi couronné, vieux et voûté, apportant docilement son offrande - la dîme - puis, le clergé prêchant le refus du péché, présentant les tables de la Loi, portant le livre de la Thora ; puis les saints et les saintes, puis le petit peuple des croyants. Nous avons là l’extraordinaire image de ce que voulait être la nouvelle société gauloise au IIIème siècle, au temps de Tetricus, empereur gaulois (271 - 274). En opposition complète à la société gallo-romaine, en opposition complète avec l’image d’un empereur romain richement habillé, assis sur son trône, Tetricus, empereur gaulois, se présente, debout, marchant, habillé comme un nouveau Moïse, son célèbre bâton à la main. Cette représentation de l'empereur Tétricus dans la tenue d'un simple pélerin, dans notre histoire politique, c'est fabuleux !

 

          

 

                                               

                     

 

Les évangiles, une explication essénienne...https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-evangiles-une-explication-228343

..Esséniens de la diaspora juive en Gaule. Le malentendu évangélique. Chalon-sur-Saône, Sainte-Foy de Conques, Autun... https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/esseniens-de-la-diaspora-juive-en-243300.

Esséniens de la diaspora juive en Gaule, à Chalon-sur-Saône et à Taisey. Il faut réécrire le début de notre Histoire de France... https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/esseniens-de-la-diaspora-juive-en-243159 

Les esséniens sont parmi nous, du roi David au messie qui doit venir ou qui est venu (suite à mon article du 15 janvier 2021)...https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-esseniens-sont-parmi-nous-du-242934

Emile Mourey, 91 ans, poète assassiné, je cite : « Un franc-tireur dans la bataille de Gergovie : un lieutenant-colonel de Zouaves à la retraite soutient que c’est au Crest, à l’extrémité de la montagne de la Serre qu’il faut situer l’oppidum gaulois défendu par Vercingétorix. Dans son livre « Histoire de Gergovie », il avance également l’hypothèse que Gergovie serait l’Atlantide terrestre... L’auteur ne se revendique ni historien ni archéologue, mais poète » (Journal « La Montagne » du 9.12.1993).

En réponse à mes questions écrites, trois réponses "langue de bois" de trois ministres de la culture, inscrites au journal Officiel. Aucun soutien des élus locaux. Château et tour de site de Taisey à l'origine glorieuse de notre histoire que j'ai voulu sauver de la ruine. Aujourd'hui victime des casseurs et des voleurs, je suis en outre coupable de posséder illégalement une épée de combat qui me vient de mon père et qui me permet de me défendre.     

J'ai auto-publié sept livres sous le pseudonyme de Jean, entre 1992 et 1996, en vente chez Amazon :

Histoire de Bibracte, le bouclier éduen,

Histoire de Bibracte, l'épée flamboyante,

Histoire de Biibracte, Dieu rayonnant,

Histoire de Bibracte, Dieu caché,

Histoire de Gergovie,

Histoire du Christ, tome I,

Histoire du Christ, tome II. 

Dans l'année qui suit, j'ai écrit deux manuscrits que je n'ai pas publiés :

Le Prophète au visage voilé, 

La Gaule en héritage.       



32 réactions


  • Sirius S. Lampion 11 janvier 12:58

    Géographiquement, la terre représentée sur la carte illustrant cet article était celle des Philistins, les peuples de la mer., déjà mentionnés vers - 1208 par des textes égyptiens ets sont nommément désignés comme « Philistins » dans une tablette du temple de Medinet Habou, où Ramsès III (-1186 à - 1155) célébra une victoire maritime et terrestre sur les Philistins, « peuples de la mer ».


    Selon la narration biblique, les Israélites avaient quitté la Philistine, où ils vivaient dans la misère, pour rejoindre la riche Égypte où les avait déjà devancés le prophète Joseph (descendant d’Abraham).


    Après la mort de celui-ci et le changement de pharaon, les Israélites auraient été asservis par les Égyptiens pendant plusieurs siècles, jusqu’à l’avènement de Moïse qui les aurait ramenés au pays de Canaan (autre nom biblique de la « Terre promise » par Dieu à Abraham) où une douzaine de tribus se sont réparties en deux royaumes, celui d’Israël au nord (capitale Samarie) et celui de Juda au sud (capitale Jérusalem) (les Philistins ayant conservé une portion du territoire). Les deux royaumes n’ont existé que deux siècles avant d’être envahis par les Assyriens (-722) puis par les Babyloniens (-587). D’après la Bible, Dieu avait puni les Juifs à cause de leurs péchés et il les a dispersés dans la région… Dieu avait déjà puni Moïse en personne en lui interdisant, à la fin de son périple, de pénétrer en Terre promise qu’il avait seulement pu « voir » depuis le mont Nebo avant de mourir et laisser à son disciple Josué le soin de conquérir la « Terre promise »…


    Aucune trace archéologique de Moïse n’a été retrouvée ni en Égypte, ni en Palestine, alors que l’on connaît les principaux notables de l’entourage des pharaons. En dehors de la Bible qui est un texte religieux, l’existence historique des Israélites n’est donc pas attestée. La « Terre promise » n’est qu’un des récits de la mythologie biblique, ancrée et difficile à remettre en cause sans être accusé d’antisémitisme.


    Or, si Dieu avait promis la Palestine à Abraham, pourquoi c’est seulement Jacob qui en a bénéficié à l’exclusion des autres descendants du premier des prophètes, à savoir les Chrétiens et les Musulmans ? Les Juifs ont une réponse à cette question : ils sont le seul « peuple » élu de Dieu… De Gaulle, alors président de la République française, avait une certaine raison de lancer cette phrase sibylline au cours d’une conférence de presse en qualifiant de peuple juif de « peuple d’élite, sûr de lui et dominateur », le 17 novembre 1967, cinq mois après sa victoire écrasante sur toutes les armées arabes lors de la guerre des Six- Jours (juin 1967).L’histoire atteste seulement que des tribus israélites existaient bien dans la région et qu’elles étaient constamment en conflit avec leurs voisins et entre elles. Ces tribus avaient été vaincues et dispersées avant la naissance du Christianisme et de l’Islam.


    • ddacoudre ddacoudre 12 janvier 20:25

      @S. Lampion
      bonjour

      La Bible est effectivement un recueil de livres théologique du rapport des juifs avec leur Dieu, mais Mouray a raison il faut les décrypter, car ce ne sont pas des livres histoires, même s’ils en racontent des parties. Il m’arrive souvent d’expliquer que les juifs étaient des nomades qui ont pillé les pays qu’ils disent offerts par dieu. Ils pratiquaient l’économie de pillage comme tous les autres royaumes, et ont été vaincus. La particularité c’est que où qu’ils se trouvent certains d’entre eux ont continué de pratiquer leurs religions, au travers des siècles, c’est les mystères de la foi.

      Dans le combat contre les Amalécites moïse tient le bâton de dieu, et comme il fatigue on l’assoie et chaque bras sont soutenus, car quand il se baisse le bâton les juifs perdent. Derrière l’on doit comprendre que le bâton est le signe de la puissance du sceptre pharaonique symbole de la divinité du pharaon.

      Moïse est juché sur une colline d’où il supervise la bataille, nous avons toujours fait la même chose et il ne manque pas de tableaux de bataille le démontrant. Le chef de commandement et ses aides du quartier général qui sont pour Moïse, son frère Aaron et Hour. Tout est à interpréter dans la bible et le coran. En être un littéraliste codait au fanatisme, c’est un chrétien qui te dit cela et qui ne manque pas de sur prendre plus d’un. Une fois en discussion avec un pasteur, qui me raconter que l’on avait trouvé des vestiges de l’arche de Noé, je luis demandé s’il savait pour quoi l’on avait peu d’histoire de l’Afrique centrale. Seulement parce qu’ils édifiaient tout en bois et que le temps en a eu raison comme il aurait eu raison de l’arche de Noé. Il me regarde et me dit, tu crois au moins que jésus et le fils de dieu, pas au XXI siècle je lui réponds, il me regarde et me dis, alors tu n’es pas chrétien. C’est le genre de chose qui me désespère.

      cordialement


    • Antenor Antenor 12 janvier 20:44

      Le Judaïsme est un incroyable amalgame de croyances mésopotamiennes, cananéennes, égyptiennes, perses et grecques. Si les prêtres historiens du Royaume de Juda ont réarrangé au cours du temps les récits mettant en scène « leurs ancêtres les Hébreux », il n’empêche qu’en appliquant la grille de lecture allégorique à grande échelle proposée par Emile Mourey, on retrouve dans les textes bibliques la trace des grands évènements qui ont marqué la région au cours des siècles.


    • Decouz 12 janvier 21:16

      @ddacoudre
      La Bible était cryptée, mais le cryptage reposait en grande partie sur ce qui est appelé en islam « la science des lettres » dans laquelle les lettres (et les nombres qui y sont étroitement liés) ont une valeur synthétique, on peut dire hiéroglyphique, donc l’interprétation ésotérique repose en grande partie sur la forme extérieure même du texte, qui est réputé être au moins en partie révélé, dès lors que l’on traduit et que l’on change de modèle culturel, cette interprétation ne peut plus se faire, la base ayant disparue, des pans entiers (la cosmologie, le rapport macrocosme/microcosme) disparaissent du même coup et sont remplacés par une interprétation à la fois moralisatrice et héllénisante, éloignée de l’esprit sémite.


    • ddacoudre ddacoudre 13 janvier 00:40

      @Decouz
      bonjour

      Je suis d’accord avec toi, mais par la compréhension de la dynamique de l’évolution qui s’est opérée nous distinguons des finalités de l’espérance humaine. En retranscrivant comme je l’ai fait avec moise, je ne décris qu’un comportement humain dans une situation donnée qui se vérifie encore aujourd’hui où les états-majors n’accompagnent plus les commandants sur le terrain seul le paradigme à changer. Bien sûr que nos origines sont mésopotamiennes, avant Gilgamesh, un éloge au dieu schamash rendu par le roi de Mari autour de 2700 A.V.J.C, je n’ai pas son nom en tête. Faisait l’éloge de la recherche du bonheur dont il était le juge. Tous les dieux qui se sont succédaient se donnaient cette mission, nous la retrouvons dans toutes les nations et les peuples sous des représentations différentes et des moyens différents pour y parvenir, ce que nous faisons aussi, aussi dans les luttes politiques en nous disant athées. Les comportements instinctifs de l’Homme nos pas changés

      Cordialement.


  • christophe nicolas christophe nicolas 11 janvier 13:11

    Si Dieu veut prendre le contrôle de quelqu’un, Il le peut mais c’est volontaire, c’est le Saint-Esprit et ses lumières qui guide la personne de son plein gré pour une mission donnée.

    Même Satan ne peut pas prendre le contrôle d’une personne sans son accord, il la coincera, la tentera, la fera chanter, lui imposera mille tourments mais il ne peut pas entrer en elle sans son accord d’où le fameux « vade retro Satana ».

    Par exemple, la mission d’un certain Vladimir est de vaincre l’occident pour qu’il ne balkanise pas son pays la Russie, c’est évident.

    Quant-aux néo-consevateurs des USA, c’est visiblement des gens qui se laissent habiter par Satan pour dominer le monde et en faire une tour de Babel unitarienne, c’est à dire enterrant la Trinité donc le Christ qui est le verbe de Dieu or, je ne vous apprendrait pas qu’il faut la faire fermer à Dieu pour construire une tour de Babel... :)


    • Lynwec 11 janvier 14:07

      @christophe nicolas

      A mettre en relation avec cet article :
      https://www.profession-gendarme.com/hanoucca-a-lelysee/
      Ou la laïcité : comment faire disparaître la foi pour préparer la place à...autre chose...

      Sinon, essayez aussi « Je ne vous apprendrai pas » (futur, puisque je n’ai pas besoin de vous apprendre...), ça me semble plus approprié (bien que secondaire finalement...)


  • christophe nicolas christophe nicolas 11 janvier 13:13

     « je ne vous apprendrais pas »

    c’est mieux ainsi, non ?


  • Jonas Jonas 11 janvier 13:52

    « Les évangiles sont des textes cryptés »


    « Ne les craignez donc point ; car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en plein jour ; et ce qui vous est dit à l’oreille, prêchez-le sur les toits. »

    Matthieu 10:26-27


  • Emile Mourey Emile Mourey 11 janvier 18:27

    @ tous

    Peut-être me suis-je mal exprimé en utilisant le qualificatif de « crypté » quoique. J’ai surtout voulu montrer un cas précis où un événement historique réel  une opération militaire  a été transposée dans l’évangile. Il suffit d’imaginer ce qu’ont pu être les combats réels et le « doux » récit qu’en donne l’évangéliste.  

    Jacob et Jean entrent à Capharnaüm, je traduis : l’armée juive de Jamnée, renforcée par les contingents esséniens mobilisés, assiègent la ville essénienne de Galilée et, peut-être même, la brûlent.

    ... et sortant de la maison de réunion, ils sont entrés dans la maison de Simon et d’André avec Jacob et Jean, je traduis : ils prennent d’assaut la position... etc...

    Au-delà du doux récit de l’Evangile, la terrible réalité de la guerre et des conflits.

    Quant au curieux roi et grand prêtre de Judée, Jamnée, on aurait retrouvé à Quumrân, des textes dont il pourrait être l’auteur, et on peut se demander s’il ne se prenait pas pour un personnage inspiré.


    • Antenor Antenor 12 janvier 21:17

      @ Emile

      Simon-Pierre étant originaire de Bethsaid en Gaulanitide, son épouse serait plutôt Capharnaum en Galilée et sa belle-mère Sepphoris. Cela illustrerait une progression vers l’Ouest et la Galilée des « Simon » qui s’étaient réfugié à l’Est du Jourdain à une époque antérieure. Ils sont accompagnés par les « Jean » eux aussi exilés en Gaulanitide sous la pression hérodienne. La présence des « Jean » aux côtés des « Simon » est probablement d’ailleurs la cause de la fièvre de la « belle-mère ».


  • zygzornifle zygzornifle 12 janvier 09:12

    Comme le programme de Macron ....


  • EchapofiX 12 janvier 17:17

    Toujours un plaisir de vous lire meme si je partage pas votre interpretation.

    Cette histoire de tetricus au 3e siecle à violament piqué ma curiosité je dois dire !!

    Ah et en passant pour jonas :

    « Les évangiles sont des textes cryptés »


    « Ne les craignez donc point ; car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en plein jour ; et ce qui vous est dit à l’oreille, prêchez-le sur les toits. »

    Matthieu 10:26-27

    Oui, mais :

    « Voici encore des Proverbes de Salomon, recueillis par les gens d’Ezéchias, roi de Juda. La gloire de Dieu, c’est de cacher les choses ; La gloire des rois, c’est de sonder les choses. Les cieux dans leur hauteur, la terre dans sa profondeur, Et le coeur des rois, sont impénétrables. »

    Proverbes 25


    Comme quoi c’est pas necessairement incompatible.


  • Decouz 12 janvier 18:05

    Monsieur Mourey, je viens de lire deux livres qui rendent compte des opérations militaires dans les époques anciennes, le premier est la vie romancé du vrai Cid, « Sidi » par Pérez Reverte, le deuxième, écrit pas un militaire pakistanais sur la vie du grand guerrier Khâlid Ibn Walid, je me posais la question de l’aspect technique, stratégique, géographique, psychologique, diplomatique etc des conquêtes islamiques, on s’imagine peut-être des mélées confuses et rapides, il n’en est rien, les batailles sont planifiées en tenant compte du terrain, des forces en présences etc Et on retrouve la plupart de ces aspects dans le livre de Pérez Reverte, qui a été correspondant de guerre, les armes sont à peu près les mêmes avant les inventions modernes, épées, lances, cavalerie et infanterie, plus pour l’islam la coutume avant ou pendant les combats des duels entre deux champions.

    Le Cid était en fait un mercenaire, banni par son roi pour une question d’étiquette il se propose à un autre roi chrétien qui le refuse, puis se rattache à un roi musulman et constitue une armée mixte chrétienne et musulmane, il conserve cependant le lien avec son premier maitre par esprit chevaleresque et lui garde toujours une part du butin.

    (Je mets ceci parce que je pense que vous êtes intéressé par ces questions, en ce qui concerne l’islam, je n’avais jamais lu jusque là de compte rendu précis du déroulé des opérations guerrières et de leurs modes opératoires).


  • Decouz 12 janvier 18:10

    Il y a tellement de « trous » dans les évangiles que les interprétations sont très ouvertes, la question d’un ésotérisme chrétien a été posée (l’oeuvre de Dante est explicite). Si la connaissance devenait totalement égalitaire, il n’y aurait eu aucune hiérarchie, ni dans l’enseignement, ni dans la discipline, or simplement l’existence de 12 (ou plus selon les critères) disciples proches montre qu’ils sont au-dessus du commun des croyants, de même si tout le monde est appelé à la sainteté, tout le monde ne devient pas saint.


  • njama njama 12 janvier 21:27

    Bonjour Émile Mourey,

    Toujours un petit bonheur de vous lire de temps à autre, d’écouter très cher vétéran rédacteur d’Agoravox vos propos, non pas que j’y adhère toujours imagés, ou métaphoriques de l’émergence d’un christianisme collectif, d’un groupe essénien ou autre en place d’un homme Jésus (symbolique) sorti de la plèbe, ni à vos interprétations des écrits de la Bible, mais bien plus à vos compétences militaires d’ancien officier sorti de la matrice de Saint-Cyr, et respect pour votre expérience militaire, vos connaissances latines qui en ces temps s’évaporent à vue d’œil sous nos yeux ébahis...

    Ayant été éduqué au latin et au grec, à leur grammaire, exercices futiles pour certains mais qui ordonnent les pensées, et les esprits, dont je n’ai nullement souffert le moins du monde, en plus de la grammaire française il va s’en dire.

    Quelques remarques sur l’Évangile de Jean. Il est assez admis d’experts en linguistique, en textes anciens, qu’il aurait été produit par deux rédacteurs, ce que même le pape Benoît XVI pourtant érudit en théologie l’avait admis, mais reconnaissant que le caractère un peu romanesque pouvait être source d’inspiration, de foi...

    Benoît XVI analyse le caractère Ecclésial du 4e Évangile
    http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=3107074_paraclet


  • Decouz 12 janvier 21:33

    sur l’identité réelle de Jean Evangéliste :

    http://www.jeanstaune.fr/evangile-de-jean.html

    Déjà auparavant il n’y avait pas d’unanimité sur la similitude entre Jean Fils de Zébédée et Jean Evangéliste.

    Le travail de Staune n’a pas convaincu tout le monde pour autant malgré la densité et la précision des arguments :

    https://www.mariedenazareth.com/questions-de-foi/fiabilite-et-conservation-des-evangiles/jean-rassemble-pour-les-disciples-les-plus-avances-les-paroles-de-revelation-particulieres-du-christ/jean-absent-de-jean-lhypothese-impossible-critique-du-livre-de-jean-staune


  • Decouz 12 janvier 21:59

    Staune se démarque à la fois de la position de l’Eglise catholique et de celle des critiques précédentes, comme celles des Protestants, pour lui Jean le disciple bien aimé a bien existé comme personnage et comme évangéliste, son texte n’est pas (uniquement) la transmission de l’héritage et de la foi d’une des églises et il est distinct de Jean Fils de Zébédée.

    Il y a aussi la question du nombre d’apôtres, car le nom « apôtre » est utilisé pour des personnages qui n’ont pas côtoyé physiquement le Christ, comme St Paul, mais des personnages comme Joseph d’Arimathie qui étaient très certainement des disciples ne sont pas nommés comme tels, une des conclusions possibles serait que ceux qui sont nommés apôtres ne sont pas des intellectuels ou des Juifs érudits, parmi lesquels il y avait des partisans de Jésus, mais principalement des gens du peuple non instruits.


    • Wladimir 15 janvier 12:14

      @Decouz
      Il faut sortir de tous les dogmes . D’abord , aucun texte n’est vraiment fiable .
      On suppose un seul auteur par évangile . C’est une hypothèse non vérifiée et donc non garantie .
      Les évangiles ont beaucoup de contradictions . Et ce qui est présent dans un évangile est parfois absent dans l’autre . Il faut réfléchir pourquoi .
      Il faut d’abord savoir que l’évangile attribué à Jean a été écrit après les autres , on dit souvent vers l’année 80 ... donc « l’apôtre que Jésus aimait » est sans doute mort depuis un bon moment !
      Par suite , avec un petit peu de réflexion , il est facile d’imaginer que son auteur principal connaissait les autres évangiles déjà parus ... et qu’il a ajouté des textes et retiré d’autres pour contester les autres évangiles .
      Enfin il y a un texte dans cet évangile tellement exceptionnel qu’il est évident que ce n’est pas Jean l’évangéliste qui l’a écrit (écrire un tel texte en l’an 80 , l’évangéliste n’était pas présent !!!) ... ni un apôtre ... chacun doit essayer de trouver qui a écrit le premier ce texte ensuite recopié ...
      Vouloir sortir des tas de conclusions à partir de textes si contestables mène forcément à des tas de théories plus ou moins erronées . 2000 ans et ce n’est pas terminé !


  • njama njama 12 janvier 22:01

    Mais peu importe, laissons à Benoît XVI sa lecture « inspirée », pour en revenir à la votre. Jean, un ou deux personnages scribes ? peu importe..., un écrit « crypté » selon vous ? c’est à dire, caché, occulte, gnostique ?

    J’avoue douté, ou avoir une tournure d’esprit plus prosaïque qui me fait lire par exemple cette phrase souvent citée, répétée, bourdonnée (le bourdon du pèlerin) presque à chaque Célébration dans les rites,catholiques du moins, « Je suis le Chemin, la Vérité, et la Vie... nul ne vient au Père que par moi »...

    Paf hé prend ça dans la tronche ! minimum syndical qu’il faut croire en Christ_Jésus avant toute chose ! le portier pour le Paradis (?) Phrase pour le moins énigmatique à priori, mystique (?), gnostique (?) peut-être... aller savoir, chacun y tire son miel dans son coin j’imagine, une force pour sa foi (?) tant mieux, certains dans un sens eschatologique, d’autres dans un sens théologique que en dehors du Christ il n’est point de Salut... 

    J’en reviens à la grammaire, ordonnancement du langage s’il en est pour que l’on se comprenne, une grammaire très élémentaire, qui à mon sens fait corps avec le Message (prophétique) de l’orateur qui voulait certainement se faire comprendre du plus grand nombre, sans artifices de pensée.

    Sujet — verbe — complément ou attribut selon...

    Je (Jésus, ou moi, soi-même par extension), suis (verbe être), puis les attributs du sujet (images, reflets) le Chemin (c’est à dire la voie à suivre, la Loi, le Décalogue), la Vérité (parce que pratiquer la Loi conduit au Vrai), et à la Vie (éternelle, celle de l’âme qui se forge à Cheminer (comme un pèlerin), à suivre l’Enseignement qui conduit au Vrai, à la Vie ... Éternelle puisque c’est sa Nature sauf preuve du contraire.

    Notez l’ordonnancement des mots en une suite logique spirituelle


    • Emile Mourey Emile Mourey 13 janvier 00:54

      @njama

      Pax vobis ! Que la paix soit avec vous !


    • njama njama 13 janvier 11:14

      @Emile Mourey
      Et avec vous
      Les Évangiles et d’autres écrits en dehors de leurs aspects pratiques peuvent être des chemins vers l’ataraxie.. la paix de l’âme...
      Les Esséniens avaient certainement une vue politique, celle au moins d’une Ecclesiae militantis d’un gouvernement par leur église, car « cryptés » ou non, les textes appellent à une transcription politique dans les actes, les alliances, dans la cité humaine polis, civitas, cité-État. L’antiquité ne séparait pas politique et religion contrairement à notre époque moderne.
      Une grille de lecture « militaire » de ces vieux manuscrits me semble également cohérente, car la géographie in situ (le relief, l’eau, prospérité agricole, voies de communication...) est déterminante, je vous rejoins sur ce point, même si les changements de société produits n’ont pas toujours résulté de faits d’armes proprement dit, le Verbe en faisant office.
      Militaire, milice, militer, militantisme, sortent de la même racine, pour un même but parvenir à façonner, réguler, une nouvelle organisation sociale, sociétale. Le Ciel aurait même sa propre milice, sa puissance, ses anges...
      L’institution militaire n’a pas d’ailleurs vocation à guerroyer en permanence, heureusement, mais surtout celle d’être vigie de la paix sociale.


  • LVOLC 13 janvier 17:13

    La bible et l’ancien testament n’est pas la lumi ?re du monde. L’Ancien Testament de la bible est une succession de fratricides, de sacrifices et de distillation de la peur de Dieu un peu comme le coran ou l’orthodoxie juive. Pour ma part, je ne crois pas que cet Ancien Testament soit une lumi ?re pour le monde non, il est plut ?t l’obscurantisme et l’enfermement. En dehors de tous les dogmes, la lumi ?re et la d ?livrance c’est la parole de J ?sus de Nazareth ou tout est humilit ?, r ?demption, pardon et amour pour Dieu. J ?sus nous apprend ? aimer et accepter notre condition humaine pour vivre notre destin sans peur.


  • Decouz 14 janvier 12:06

    Vous avez raison de préciser pour « crypter », un cryptage au sens de code secret ne change pas le contenu, on peut crypter un mode d’emploi d’appareil ménager ou autre, il n’y a pas de déplacement de sens, il est autrement pas ex dans un roman à clé, où il y a un déplacement horizontal, je raconte ceci, mais je vise autre chose, ou dans le symbolisme, déplacement vertical, tel objet désigne telle idée.


  • Antenor Antenor 14 janvier 21:59

    La ville de Bethsaid est plutôt la colonie-fille de la citadelle de Gamala. Si Simon-Pierre / la dynastie oniade est marié avec / installée à Bethsaid alors la belle-mère qui a la fièvre est Gamala sans doute perturbée par l’arrivée des réfugiés asmonéens / Jean après la mort de Jean-Baptiste. André représente la faction oniade ouverte aux négociations avec les Asmonéens.

    Dans l’Evangile de Marc (5.22), le Jaïr dont la fille est malade porte le même nom qu’un fils de Judas de Gamala. A partir du moment où on identifie Simon-Pierre à la fois avec Simon fils de Judas de Gamala et avec la dynastie oniade, les choses sont claires : la famille de Judas de Gamala et les Oniades ne font qu’un.

    Chez Flavius Josèphe, l’individu Simon, fils de Judas de Gamala, est tué par Tibère Alexandre. Dans les Actes des Apôtres, Simon-Pierre est libéré de sa prison par l’ange. Il faut comprendre que « Simon-Pierre » ne meurt pas parce que l’individu Menahem prend la suite de son frère Simon.

    Lors de la Guerre de Jérusalem, les Sicaires de Menahem seraient alors les Nazaréens de Simon-Pierre ayant définitivement rompu avec les Chrétiens de Paul. Ils sont dans l’attente de l’incarnation du Fils de l’Homme. Les Zélotes seraient les Juifs ne reconnaissant pas la messianité de Jésus de Nazareth. Ils sont dans l’attente de l’apparition du Messie.


    • Emile Mourey Emile Mourey 14 janvier 23:47

      @Antenor

      Merci de vous inscrire dans ma démarche en essayant d’aller au plus près de la réalité des institutions, des groupes, des individus et des évènements de l’époque. Hélas, force est de reconnaître que la postérité n’y aurait rien compris ; ni les colonies juives d’Europe et d’ailleurs auxquelles ces textes étaient envoyés. Je persiste toutefois à penser que dans la lecture cachée, il faut comprendre que la belle-mère de Simon est bien la Galilée. Revenus de leur long expatriement de Babylone, les descendants se sont, pour ainsi dire, mariés à la ville de pêcheurs de Bethsaïde, laquelle était, comme d’autres villes, fille de la Galilée.


  • Emile Mourey Emile Mourey 15 janvier 00:09

    @ Antenor

    ... Revenus de leur long expatriement de Babylone, les descendants se sont, pour ainsi dire, mariés à la ville de pêcheurs de Bethsaïde, laquelle était, comme d’autres villes, fille de la Galilée... en s’engageant dans le nouvel Israël fondé par le grand prêtre Simon.


    • Antenor Antenor 16 janvier 21:21

      @ Emile

      J’ai longtemps été réticent à votre identification entre Simon, fils de Judas de Gamala et Simon-Pierre du fait de la tradition catholique romaine, basée sur les apocryphes (? !) Actes de Pierre situant le martyr de ce dernier à Rome vers 62. Les deux ne sont cependant pas incompatibles.

      Pour préciser mon commentaire précédent, c’est probablement Jaïr qui a dû succéder à son frère Simon en 48. Jaïr serait alors le « Simon-Pierre » mort à Rome en 62. Le dernier fils de Judas de Gamala, Menahem, prend la suite et acte probablement la rupture définitive avec les Chrétiens de Paul.

      Chez Flavius Josèphe (un asmonéen aux sympathies esséniennes très marquées...), les Oniades disparaissent de la scène sous Alexandre Janée et la dynastie de Judas de Gamala fait son apparition avec Ezekias quelques temps plus tard sous Antipater.

      Gamala est prise par Alexandre Jannée mais repeuplée par Gabinius à l’époque d’Antipater (Guerre I.8). C’est peut-être à ce moment-là qu’il faut situer l’arrivée des descendants du Grand-Prêtre Simon dans la région. Ezekias fait son apparition « aux confins de la Syrie » peu après (Guerre I.10). Il est même possible que les cavaliers babyloniens aient été initialement recrutés pour y faire face.


    • Emile Mourey Emile Mourey 17 janvier 17:21

      @Antenor

      La chute de Jérusalem en l’an 70 marque probablement la fin d’une Histoire. L’important, pour l’historien, est de savoir la décoder. Dans mon « Histoire de Bibracte, Dieu caché », j’explique que si Jacob et Esaü étaient frères, fils d’Abraham, c’est dans l’image. Né le premier, Esaü était la troupe militaire occupante, Jacob, une troupe concurrente qui avait dû s’exiler mais qui est revenue en force après avoir contracté des alliances...troupes militaires avec, à leurs têtes, des prêtres. Quand la Bible dit que Jacob et Esaü couraient l’un vers l’autre pour s’embrasser, c’est un euphémisme. 
      Victoire de Jacob, naissance d’Israël. Le Jacob de Jannée, alias Jamnée, c’est encore et toujours l’armée régulière, en titre, mercenaire en partie peut-être, l’armée d’Israël... 
      Quand Jacob et Jean entrent à Capharnaüm, c’est l’armée régulière renforcée d’une troupe mobilisée qui l’a rejointe... une mobilisation que seules les communautés esseniennes voisines pouvaient fournir... sous le nom d’autres apôtres. Normalement, le pseudo « Simon » ne devrait concerner que des esséniens de Bethsaïde, Gamala et région proche.
      En revanche, et je fais le lien avec l’histoire de la Gaule, c’est bien l’exil des 8000 « Simon » en Gaule qui nous permet de mieux comprendre notre histoire à partir de Chalon/sur/Saône/Taisey/Mt-St-Vincent/Bibracte

                              


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