mardi 22 octobre 2019 - par Jean Dugenêt

Les gilets jaunes

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Dès les premiers mois de sa prise de fonction Emmanuel Macron et son gouvernement ont pris toutes une série de mesure pour enrichir les plus riches au détriment des plus pauvres :

  • Suppression de l’ISF.
  • Suppression dès 2019 de l’« exit tax » un impôt destiné à juguler « l’évasion fiscale » des chefs d’entreprise.
  • Baisse de l’impôt sur les sociétés.
  • Baisse des cotisations salariales (le salaire indirect des travailleurs).
  • Augmentation de la CSG.
  • Baisse des APL.
  • Suppression des contrats aidés.

Et, comme si cela ne suffisait pas, il ajoute quelques autres mesures impopulaires comme les onze vaccins obligatoires et la limitation de vitesse à 80 km/h.

Ajoutons la réforme de la SNCF et dans l’enseignement les réformes PacourSup et la sélection à l’entrée des universités, la suppression des postes de prof, la réforme des filières et du Bac, qui sera en grande partie en contrôle continu, la hausse du coût des études pour les étudiants étrangers.

Il n’y va pas de main morte. L’exaspération est à son comble, sa cote de popularité s’effondre mais rien ne semble pouvoir l’arrêter. L’ensemble de ces mesures se fait pourtant cruellement sentir dans les couches les plus pauvres de la population mais aussi dans les couches moyennes.

Il faudrait être bien inconscient ou complètement sourd dans ces conditions pour ne pas entendre la colère gronder.

Le 15 novembre 2018, nous avions envoyé le manuscrit de notre livre « De François Mitterrand à Jean-Luc Mélenchon » à la mise en page pour impression. Nous écrivions (p 182) :

 « Alors qu’adviendra‑t‑il demain ? Quel sera le résultat des mouvements de protestation qui s’annoncent dans peu de temps ? Faudra‑t‑il attendre 2022 pour voir arriver un nouveau président ? Une crise financière va‑t‑elle balayer l’euro puis l’Union Européenne ? Quelle étincelle pourrait mettre le feu aux poudres ? Nous ne le savons pas. Ne vous fiez pas au calme apparent. L’orage peut éclater. Nous entendons déjà la colère qui gronde. Souvenez‑vous que deux mois avant la grève générale de mai 1968 le journal « Le Monde » titrait « Quand la France s’ennuie ».

Deux jours plus tard, l’étincelle mettait le feu aux poudres. Ce fut l’augmentation des taxes sur les carburants (TICPE : Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Energétiques) qui déclencha le mouvement des gilets-jaunes. L’idée est lancée sur les réseaux sociaux de protester en arborant le gilet-jaune que tout automobiliste doit avoir dans son véhicule. Des appels à bloquer les routes sont lancés pour le 17 novembre avec un appel à manifester.

Ce sera l’acte 1 du mouvement. Des groupes de gilets jaunes s’organisent sur des ronds-points qui deviennent des lieux de rassemblement, de réunion et de convivialité. C’est aussi là que se font les blocages qui sont le plus souvent filtrants. Les automobilistes sont le plus souvent invités à manifester leur solidarité en plaçant leur gilet-jaune sur leur pare-brise. Le mouvement est d’emblée très populaire. Il répond à l’exaspération de la population en réaction à la politique de Macron. Les gilets-jaunes ont d’ailleurs le constant désir d’entretenir cette popularité.

Un premier leader apparaît. C’est Priscilla Ludovsky qui est à l’initiative d’une pétition pour la baisse des prix du carburant lancée dès mai 2018. Son texte a dépassé le million de signatures. Elle anticipe dans ce texte sur tous les arguments qui pourraient être avancés en faveur de l’augmentation. Elle énumère des pistes dans lesquelles elle s’attache à ne pas opposer écologie et pouvoir d’achat. Elle propose une suppression progressive des véhicules diesel par les constructeurs tout en demandant des offres de reprises adaptées et la participation des entreprises dans cette transition. Dès le deuxième acte prévu pour le 24 novembre 2018, elle apparaît sur LCI et BFM-TV. Les journalistes essaient de lui faire avaliser la décision prise par le pouvoir de cantonner la manifestation au Champ de Mars. Elle ne se laisse pas piéger et répond avec beaucoup de calme  :

« Non elle n’aura pas lieu à cet endroit-là. Je ne sais pas d’où vient cette information mais ce n’est absolument pas le cas et un communiqué sera fait demain pour signifier le programme de la manifestation ». Le journaliste veut en savoir plus. Elle ajoute « Alors ce sera certainement autour de l’Elysée (…) C’est symbolique. Ça représente l’Etat (…) ».

Le journaliste semble s’inquiéter :

« Vous avez conscience, puisque l’Etat et la place Beauvau vous prévient depuis plusieurs jours, que place de la Concorde ou autour de l’Elysée vous n’aurez aucune autorisation ».

Elle ne se départit pas de son calme et affichant toujours son petit sourire elle répond « Oui… » et elle continue à argumenter. Dès lors, il est clair que le mouvement des gilets jaunes sort du conformisme auquel nous ont habitué les syndicats. Il n’est plus question de respecter l’ordre bourgeois mais au contraire de le braver puisqu’il s’agit d’exprimer un ras-le-bol de cette politique ultra-réactionnaire.

Ce n’est déjà plus un simple mouvement revendicatif comme ceux qui ont eu lieu entre 1995 et 2010. C’est un mouvement insurrectionnel qui porte en lui dès le départ comme mot d’ordre « Macron démission » et « Macron destitution ». Il s’agit d’exprimer une révolte contre ceux qui ont méprisé le peuple avec l’ensemble des mesures que nous venons de rappeler. Les gilets-jaunes n’attendent plus qu’une chose de Macron : qu’il s’en aille ! Nous disons que c’est un mouvement insurrectionnel puisqu’il se distingue, dans cette façon de poser d’emblée la question du pouvoir, des mouvements revendicatifs. Cependant nous ne nous laissons pas aller, comme d’autres l’ont fait, à parler d’insurrection. Nous en sommes loin. Quoiqu’en matière de lutte des classes de grandes distances sont parfois parcourues en peu de temps. Cependant, une insurrection est un changement de pouvoir. C’est le point ultime d’une révolution. Le moment où, après une situation de double pouvoir, le pouvoir révolutionnaire chasse l’ancien pouvoir. Or, nous n’avons nullement actuellement cette situation de double pouvoir et nous ne la voyons même pas s’esquisser. A l’instar de Trotsky nous disons que la grève générale est « la première étape de la révolution » tandis qu’il faut considérer l’insurrection comme la dernière étape.

Ce mouvement inattendu effraie le pouvoir mais il prend aussi au dépourvu les leaders habituels du mouvement ouvrier et toute la classe politique jusqu’aux organisations dîtes « d’extrême gauche ». Castaner, le ministre de l’intérieur, qualifie les gilets jaunes de « mobilisation de l’ultra-droite » ayant répondu à « l’appel de Marine Lepen ». Tous ceux qui dérangent le pouvoir seraient « d'extrême-droite ». Où faut-il donc situer les milliardaires qui veulent toujours davantage de richesses ? Ils avaient fait le coup pour les militants de l’UPR qualifiés de « complotistes d’extrême-droite » maintenant ce sont les gilets jaunes. Castaner, et les milliardaires pour lesquels il travaille, pensent ainsi décrédibiliser les gilets-jaunes. Il ferait mieux de les écouter :

« Oui, c'est avec vos milliards qu'il faut payer la transition écologique et tout le reste... Tremblez et ne croyez pas que c'est avec vos insultes que vous allez nous écraser. Il faudra bien les sortir vos milliards. Vous nous les avez volés ne serait-ce qu'en nous faisant payer des impôts alors que vous n'en payez pas. Ah ! ce n'est pas du vol ! C'est de l'optimisation fiscale ! Eh bien maintenant il est temps de décréter l'optimisation fiscale pour les pauvres et faire payer les riches ! ».

« Qu’ils viennent me chercher ! » a dit Macron et les manifestants répondent « Fais gaffe Macron : on arrive ! » Et chacun y va avec des petites phrases qui expriment si bien leur état d’esprit : « Qui sème la misère récolte la colère », « Qui sème le mépris récolte la furie » « Gilets jaunes, Colère noire », « Attends Manu, j’traverse la rue », « Macron démission. C’est la Révolution »…

Un ami un peu poète à ses heures perdues, s’est rendu sur les ronds-points. Il nous fait part de ses impressions :

« Les amis(es) surtout ne souriez pas... Il y a dans le mouvement "gilets jaunes" l'esprit d'une crue... y compris poétique.

Aujourd'hui en province (Ardèche) et pour quelques jours, après avoir passé plusieurs barrages filtrants en tant qu'automobiliste pressé je suis allé sur différents carrefours de filtrage des "gilets-jaunes", il se passe quelque chose de très important et de très beau, une poétique du ras-le-bol avec beaucoup de lucidité et de générosité.

Sans doute comme partout, vous y croiserez peut-être (mais minoritairement) des caricatures populistes voire même nationalistes mais il y a tant d'autres choses... Elles rappellent ce qu'on pouvait espérer sans plus y croire mais qui soudain surgit dans cette beauté de la joie de se retrouver et de reconstruire ensemble une cohésion sociale, une fraternité, dans des termes de luttes de classe empreints de la seule radicalité d'une authentique justice sociale criée par le peuple des "effacés", le tout, selon une éthique libertaire. Ne parlons plus du peuple "invisible" mais des invisibilisés qui se relèvent et surgissent dans leur « redevenir peuple ».

SVP Ne manquez pas d'aller humblement sans obligation aucune de porter un gilet, aller voir et écouter...c'est trop important et si fragile à la fois.... Car devant cette crue de ras-le-bol et d'espoir mêlés, le pouvoir ne laissera sans doute pas faire très longtemps...

Je témoigne de ces moments passés en France profonde depuis quelques heures. Ne souriez pas par dédain, ne prenez pas le risque de vous fondre dans la cohorte des "bien-pensants" dogmatiques et serviles. Saisissez la chance de retrouver un peu d'espoir de fraternité, solidarité qui remontent des profondeurs humaines après avoir traversé les miasmes et toutes les séquelles, traumatismes de décennies de soumission à tous ces cortèges de manifestations encadrées et nassées.

Aux poètes, aux artistes et à toutes celles, ceux repliés dans leur "Privacy in progress", derrière leur "burn out" plongez plumes, pinceaux et concepts dans l'encrier d'un instant de l'histoire qui nous ranime, nous redonne l'intelligence du vivant avant le meilleur ou peut-être le tragique. »

 Mais cet avis n’est pas partagé par tout le monde. Evidemment ce mouvement inquiète les puissants mais il en dérange beaucoup d’autres et les critiques sont faciles car il est toujours possible de trouver ici ou là comme vient de le dire notre ami « des caricatures populistes voire même nationalistes » car cela est inévitable dès lors qu’une mobilisation populaire brasse une grande variété de mécontents. Cela a été observé de longue date notamment par Lénine qui écrivait en 1916 dans un texte intitulé « Bilan sur le droit des nations à disposer d’elles-mêmes »  :

« Quiconque attend une révolution sociale “pure” ne vivra jamais assez longtemps pour la voir. Il n’est qu’un révolutionnaire en paroles qui ne comprend rien à ce qu’est une véritable révolution. (…) La révolution socialiste en Europe ne peut pas être autre chose que l'explosion de la lutte de masse des opprimés et mécontents de toute espèce. Des éléments de la petite bourgeoisie et des ouvriers arriérés y participeront inévitablement - sans cette participation, la lutte de masse n'est pas possible, aucune révolution n'est possible - et, tout aussi inévitablement, ils apporteront au mouvement leurs préjugés, leurs fantaisies réactionnaires, leurs faiblesses et leurs erreurs. Mais, objectivement, ils s'attaqueront au capital, et l'avant-garde consciente de la révolution, le prolétariat avancé, qui exprimera cette vérité objective d'une lutte de masse disparate, discordante, bigarrée, à première vue sans unité, pourra l'unir et l'orienter, conquérir le pouvoir, s'emparer des banques, exproprier les trusts haïs de tous (bien que pour des raisons différentes !) et réaliser d'autres mesures dictatoriales dont l'ensemble aura pour résultat le renversement de la bourgeoisie et la victoire du socialisme, laquelle ne "s'épurera" pas d'emblée, tant s'en faut, des scories petites-bourgeoises. »

Le mouvement des gilets-jaunes inévitablement, lui aussi brasse « des éléments de la petite bourgeoisie et des ouvriers arriérés » qui parfois viennent avec « leurs préjugés, leurs fantaisies réactionnaires, leurs faiblesses et leurs erreurs. » et le rôle de l’avant-garde consciente n’est pas plus aujourd’hui qu’hier de les repousser. Il est d’exprimer qu’objectivement ils s’attaquent tous au capital et il revient à l’avant-garde d’unifier cette « lutte de masse disparate, discordante, bigarrée, à première vue sans unité » pour l’orienter vers la conquête du pouvoir.

Osons être plus précis que ne l’est Lénine dans cette citation à propos des préjugés et des fantaisies réactionnaires qui ont pu se manifester dans de telles manifestations. Nous savons par exemple qu’il y avait beaucoup de préjugés antisémites à cette époque en Russie et il est fort possible, qu’ici comme ailleurs, les juifs aient été désignés par moment comme les boucs émissaires de quelques désastres. Nous savons aussi que les femmes avaient souvent à souffrir de violences conjugales dans une société où les châtiments corporels étaient encore fréquents dans l’armée et aussi dans les exploitations agricoles. Les préjugés machistes se sont probablement exprimés y compris le 8 mars 1917 à Saint-Pétersbourg quand les femmes ont lancé le premier assaut de la révolution en manifestant. Elles réclamaient du pain et le retour de leurs maris partis sur le front. De nos jours, il est certain que des préjugés anti-migrants ont pu s’exprimer. Ils ne sont pas seulement le fait de la propagande du FN-RN mais ils relèvent aussi de la responsabilité de ceux qui ont créé les camps de rétention ou qui ont exprimé tant de réticences à « accueillir toute la misère du monde » et passons sur toutes les autres couardises.

Mais ces quelques manifestations anecdotiques ou périphériques ont été amplifiées par les nombreux adversaires du mouvement. La fameuse affaire du camion-citerne où s’étaient cachés 6 migrants a connu ainsi une énorme publicité et tous les articles y sont allés d’un « ils livrent » ou « ils dénoncent » pour accuser les gilets jaunes mais, apparemment, nous sommes les seuls à avoir informé que les migrants étaient en situation de grand danger dans la citerne et qu’ils demandaient à être secourus. Ils manifestaient de leur mieux leur présence en tapant dans la citerne. Que fallait-il faire ? Fallait-il envisager, au vu et au su de tous, une solution illégale ? Nous pourrons en discuter en envisageant toutes les possibilités et en introduisant des nuances quand chacun aura rétabli cette vérité et quand ceux qui critiquent nous aurons expliqué ce qu’ils font pour venir en aide à tous les nombreux migrants qui se trouvent dans des situations analogues. (Voir sur Agora Vox notre article : « Dans l’affaire du camion-citerne, les gilets-jaunes ont-ils dénoncé des migrants ou leur ont-ils porté secours ?  ») Nous serions curieux de savoir quelle position sur les « centres de rétention », défendent ceux qui critiquent ainsi les gilets jaunes.

Dans le même style de ragots malveillants et de calomnies contre les gilets jaunes nous avons mille fois entendu dire que des gilets jaunes auraient arraché des voiles de musulmanes sans que ne soient jamais précisé ni le lieu ni la date de l’agression pas plus que l’identité des protagonistes.

Malgré toute la haine déployée contre le mouvement, il n’a cessé de monter en puissance sur la période de fin novembre et début décembre et il a placé le pays au seuil d’une crise révolutionnaire. Tous les éléments d’une telle crise étaient réunis : la division au sommet de l’Etat, l’exaspération et la mobilisation des masses, le soutien écrasant de la population y compris de la petite-bourgeoisie.

L’extraordinaire endurance du mouvement – malgré les manœuvres, les calomnies, la répression policière et judiciaire – marque le réveil politique des couches les plus profondes de la société, qui en général ne participaient pas aux journées d’action syndicales. La présence massive des femmes, dans ce mouvement, est le signe sûr de sa profondeur. Il marque une rupture irréversible dans le cours de la vie sociale et politique. La succession ininterrompue de samedis jaunes, pendant plus de onze mois, est un fait sans précédent qui déstabilise le régime. Mais celui-ci ne reculera pas face à des manifestations hebdomadaires. Il ne peut pas reculer. Il doit appliquer les directives européennes, les GOPE avec notamment la réforme des retraites.

Pourtant, en novembre 2018, le mouvement des Gilets jaunes a ébranlé le pouvoir, l’obligeant à renoncer à l’augmentation de l’écotaxe prévue pour janvier 2019, puis à faire quelques autres concessions mineures (CSG sur les petites retraites et « prime d’activité »). C’est peu, en termes de concessions réelles, mais c’est bien plus que le résultat – absolument nul – des dizaines de journées d’action syndicale organisées depuis 2010. Surtout, la panique a régné au sommet de l’Etat, en décembre. Il faut comparer cette ambiance à la célèbre fanfaronnade de Sarkozy : « désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s’en aperçoit. »

Cependant, le pouvoir semble avoir, pour un temps, repris la main au prix d’une énorme vague de répression qui n’a été possible, une fois de plus que parce que les directions du mouvement ouvrier et tout particulièrement les directions des centrales syndicales l’ont bien voulu. Encore une fois, elles ont trahi l’aspiration des masses populaires à l’unité. Car, encore une fois, la convergence des luttes débouchant sur la grève générale était possible. Elle était souhaitée pas les millions de travailleurs.

La trahison des directions s’est clairement exprimée le 6 décembre 2018, au plus fort de la première phase du mouvement. Le matin même 151 lycéens de Mantes-La-Jolie avaient été contraints par les forces de répression de se tenir à genou mains sur la tête ou mains entravées. Ces images, rappelant les plus sombres moments de notre histoire, ont fait le tour du monde et ont jeté la consternation. Quelle réponse les organisations syndicales allaient elles donner à cette ignominie qui venait s’ajouter à la brutale répression des gilets jaunes ? Voici le communiqué commun des organisations syndicales.

"Les organisations syndicales CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, et FSU se sont retrouvées ce jeudi 6 Décembre pour échanger sur l'actualité sociale. 

Elles rappellent que, depuis des mois, face aux inégalités sociales et territoriales, elles ont réclamé des politiques publiques permettant de la justice sociale. Elles rappellent aussi que, depuis des mois, elles ont appelé le gouvernement à les écouter à travers un véritable dialogue social.

Aujourd'hui, dans un climat très dégradé, la mobilisation des gilets jaunes a permis l'expression d'une colère légitime. Le gouvernement, avec beaucoup de retard, a enfin ouvert les portes du dialogue.

Nos organisations s'y engageront, chacune avec ses propres revendications et propositions, en commun chaque fois que cela sera possible. Les sujets du pouvoir d'achat, des salaires, du logement, des transports, de la présence et de l'accessibilité des services publics, de la fiscalité doivent trouver enfin des débouchés concrets, créant les conditions sociales d'une transition écologique efficace parce que juste.

Le dialogue et l'écoute doivent retrouver leur place dans notre pays. C'est pourquoi nos organisations dénoncent toutes formes de violence dans l'expression des revendications.

La CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l'UNSA, la FSU appellent le gouvernement à garantir enfin de réelles négociations. Cela suppose qu'elles soient larges, ouvertes et transparentes, au niveau national comme dans les territoires."

Ainsi, les syndicats dénoncent la « violence » des manifestations des gilets jaunes comme des lycéens mais pas de la police.. Ils disent : « nos organisations dénoncent toutes formes de violence dans l'expression des revendications. »

La faute de cette irruption des gilets jaunes et des lycéens viendrait du fait que le gouvernement n’a pas suffisamment « écoutés à travers un véritable dialogue social  » les dirigeants des syndicats. Or, le « dialogue social » c’est justement l’outil de l’Union Européenne pour tenir en main les syndicats et bloquer leurs actions revendicatives en obligeant les dirigeants à accepter un contrat qui les lie au gouvernement.

Car tous les principaux syndicats (CGT, FO, CFDT, CFCT, UNSA) font partie d’un consortium appelé CES : Confédération Européenne des Syndicats. Cette confédération soutient l’Euro, la loi travail, la loi Macron… et elle est financée par la Commission Européenne. Il semblerait que la CES toucherait 70% de son budget de l'Union Européenne même si ces informations résident dans une opacité totale. La France est le pays d’Europe qui a le plus grand nombre de permanents syndicaux au regard du nombre de syndiqués. C’est dire que l’essentiel de leur salaire ne vient pas des cotisations. Comment peut-on espérer que les dirigeants syndicaux prennent l’initiative d’engager un combat contre ceux qui les paient ? En fait leurs patrons exigent qu’ils se lient les mains dans le « dialogue social » avec les entreprises. C’est bien dans cette logique que les syndicats n’ont rien trouvé d’autre à sortir comme communiqué commun, au moment où, de toute part, les travailleurs attendaient un appel à la mobilisation contre Macron pour appuyer le mouvement des gilets jaunes. Leur seule réponse est un appel à la négociation, au dialogue social. Les syndiqués, les travailleurs doivent exiger au contraire qu’ils rompent avec le « dialogue social ». Ce communiqué a provoqué l’indignation des militants de la CGT qui, sur le terrain, s’efforçaient d’intervenir dans le mouvement des gilets jaunes.

Cette attitude des directions syndicales a jeté la consternation non seulement chez les gilets jaunes mais aussi chez tous ceux qui les soutenaient et ils étaient alors très nombreux : peut-être plus de 80% de la population. La CGT à elle seule pouvait faire basculer la situation. Un appel à une grève générale ne serait-ce que de 24 heures aurait pu être le point de départ d’une mobilisation qui n’aurait pas pu s’arrêter sans arracher une victoire décisive.

L’attitude des gilets jaunes à l’égard des syndicats évolue elle aussi au fil des événements. C’est essentiellement la convergence des luttes qui est cherchée par tous. C’est encore et toujours aux cris de « Tous ensemble » que les gilets jaunes manifestent. Le 14 décembre plusieurs initiatives sont allées dans ce sens, alors que les jeunes lycéens se joignaient au mouvement avec leurs propres revendications, plusieurs instances syndicales appelaient à la grève. Vous pouvez lire à ce sujet plusieurs articles sur le web notamment ceux-ci :

  • Sur le site web cgt-tefp.fr (CGT travail, emploi, formation professionnelle) « Toutes et tous en grève le 14 décembre 2018, c’est le moment de revendiquer, de passer à l’action et de faire converger les luttes ! »
  • Sur le site d’Initiative communiste « Info luttes -Appel de la CGT pour le 14 décembre »
  • Sur le site de La Nouvelle République un article titre « A Romorantin, la CGT appelle à la convergence des luttes »
  • Sur le site de l’Huffington Post  : « La CGT appelle à une grande journée d’action le 14 décembre 2018 ».

La nécessaire convergence des luttes pour aller vers la grève générale était alors l’objectif de tous les militants à la recherche d’une issue victorieuse mais une fois de plus les directions syndicales ont fait obstacle à la mobilisation.

Cependant, déjouant les pronostics des réactionnaires et malgré la répression, les gilets jaunes ne désarment pas et continuent à bénéficier d’un puissant soutien populaire voire même d’un soutien international puisque ce qui se passe en France est très suivi à l’étranger et n’est pas sans incidences au plan international. Ce ne sont plus seulement les partis ouvrier-bourgeois qui sont ébranlés par ce mouvement mais aussi, et peut être davantage, les centrales syndicales. Lors de l’acte 9 du mouvement des gilets jaunes, le samedi 12 janvier 2019, on a pu voir dans les cortèges de nombreux gilets rouges ou oranges. Personne ne s’y trompe : il s’agit de militants qui veulent montrer leur appartenance à la CGT ou plus simplement au mouvement ouvrier et qui regrettent que les centrales syndicales ne s’engagent pas dans ce mouvement. Si les drapeaux rouges restent très rares, ils ont cependant fait aussi leur apparition et le drapeau de l’UE est unanimement traité comme il convient (voir sur YouTube les vidéos « acte 8 : les gilets jaunes brulent le drapeau de l’UE » et « Gilets jaunes acte 9 : Drapeau de l’UE paillasson ».)

Cet énorme décalage entre la combativité des gilets jaunes et la volonté des directions syndicales de bloquer le mouvement si elles ne sont pas en mesure de le canaliser vers une impasse est sans doute ce qui caractérise essentiellement la période actuelle. Beaucoup de militants syndicaux le comprennent. Mais cette contradiction ne peut pas être levée sur la base d’un simple appel à la grève générale comme celui qui a été lancé plus tard.

Voici l’appel lancé à Montreuil le 17 janvier 2019 pour la journée du 5 février :

 « La CGT appelle à tenir des assemblées générales, sur tous les lieux de travail et dans tous les secteurs professionnels, pour réussir la grève et les manifestations le mardi 5 février 2019 et débattre des suites à construire dans la durée ».

C’est ce que les gilets jaunes attendaient. Des appels à la grève et à la manifestation sont lancés par un ensemble disparate d’associations : Attac et la fondation Copernic, le collectif La Vérité pour Adama, Générations, le groupe parlementaire de La France insoumise, le NPA, le Parti de gauche, Solidaires ou la CGT Paris, et s’y associaient des éléments de Force ouvrière, de la FSU ou des lycéens de la FIDL et de l’UNL.

François Boulo, l’un des leaders des gilets jaunes lance alors, sur les réseaux sociaux, un appel à la grève générale reconductible. Nous avons critiqué cette initiative dans notre précédent article intitulé « Que faire ? ». Il nous semble irréaliste de chercher à s’imposer à la tête du mouvement ouvrier en lieu et place des directions traditionnelles. Ce n’est pas ainsi qu’une direction révolutionnaire peut émerger. Il ne faut pas prendre ses désirs pour des réalités. Il s’agit typiquement d’une dérive « gauchiste » qui montre une impatience face à la difficulté des tâches à accomplir pour faire émerger une avant-garde.

 La mobilisation a été relativement importante. Il y a sans doute eu près de 300 000 manifestants dans toute la France. C’est le chiffre avancé par la CGT. Les principaux représentants des gilets jaunes voulaient en faire le point de départ d’une grève générale illimitée mais ce n’était pas du tout la perspective de la CGT qui n’a d’ailleurs pas lancé partout le même appel qu’à Montreuil. Cet appel à la grève a été relayé par des structures et des militants syndicaux. Mais il n’a pas été suivi d’effet. La passivité des directions confédérales a été un obstacle trop fort. Dans les entreprises, les travailleurs ne se lancent pas à la légère dans un mouvement de cette nature surtout s’ils constatent que les directions confédérales s’y opposent. Par exemple, les différentes catégories de travailleurs qui, ces dernières années, se sont engagées dans la grève reconductible (dockers, salariés des raffineries, cheminots…) ont en mémoire l’échec de leurs mouvements, qui ne s’était pas étendu à d’autres secteurs du salariat. Ils ne sont pas disposés à repartir dans un mouvement dur s’ils n’ont pas de garantie qu’il s’étendra à d’autres catégories de travailleurs. C’est donc encore une fois ici la responsabilité des directions syndicales d’avoir bloqué la grève.

Depuis le mouvement s’est un peu structuré avec les assemblées des assemblées et aussi l’émergence de quelques leaders reconnus par tous. Les figures les plus connues sont : François Boulo, Éric Drouet, Priscillia Ludosky, Maxime Nicolle, et Jérôme Rodrigues. Ils invitent parfois dans des assemblées des intellectuels comme Juan Branco, Etienne Chouard ou Philippe Pascot qui apportent un éclairage que les gilets jaunes jugent pertinent. Ces gilets jaunes laissent le gouvernement et les milliardaires dans l’embarras parce qu’ils ne jouent pas au même jeu que les dirigeants syndicaux qui courent toujours après la concertation sociale. Un mouvement de protestation est à peine entamé qu’ils se précipitent chez les patrons pour se proposer comme interlocuteurs prêts à négocier. A l’opposé les leaders des gilets jaunes se méfient de tout contact avec l’ennemi de classe et évitent tout ce qui pourrait apparaître comme des compromissions. Cela affole et désempare leurs adversaires. Nous ne doutons pas que les leaders des gilets jaunes subissent d’énormes pressions. Il est certain que le gouvernement fait tout pour les corrompre et il est possible que dans certains cas il y arrive. Mais, nous l’avons vu avec Ingrid Levavasseur, quand il y parvient le leader en question se trouve immédiatement grillé auprès des gilets jaunes. Son autorité de représentant s’effondre. Certes, dans tout ce que disent ces leaders, bien des choses sont critiquables mais il ne faut pas leur reprocher de ne pas être capables de se sauter par-dessus la tête. Il est impossible qu’il en soit autrement pour ses jeunes militants inexpérimentés, qui ne connaissent souvent rien de l’héritage du mouvement ouvrier et qui se sont soudainement trouvés propulsés à la tête de ce mouvement. Le cran dont ils font preuve pour ne pas trahir impose le respect. Ce sont des militants de cette trempe qui seront les révolutionnaires de demain. Il faudra leur donner les outils d’analyse des marxistes et les organiser dans un parti qui reste à construire pour faire la révolution. Les grossières insultes lancées contre eux condamnent ceux qui les profèrent notamment quand il est question du passé politique de l’un ou de l’autre. Nous n’avons pas l’intention de faire des enquêtes sur leur passé. Nous n’avons aucune raison de chercher chez eux des zones d’ombres. Peu nous importe de savoir pour qui ils ont voté à telle ou telle occasion. Les représentants des gilets jaunes avec leurs forces et leurs faiblesses sont remarquables par leur détermination et leur défiance radicale à l’égard du régime. Ils ne se soumettent pas aux limites de la légalité comme les bureaucrates des syndicats alors que, bien évidemment, le gouvernement veut toujours imposer des limites plus contraignantes.

L’émergence de ces leaders est une première forme de structuration sans doute d’ailleurs d’autant plus forte qu’ils ne prétendent jamais être des représentants puisqu’ils n’ont pas été élus. C’est par leur participation au mouvement dans les réseaux sociaux et dans les rassemblements qu’ils sont reconnus comme des leaders et confirmés dans ce rôle par leur fidélité aux principes qui ressortent des assemblées et notamment des assemblées des assemblées

La solution qui est apparue la meilleure, parce que la plus démocratique, pour structurer le mouvement est en effet celle des assemblées des assemblées. Des assemblées locales élisent des délégations pour l’assemblée nationale. Il y en a eu trois :

  • A Commercy les 26 et 27 janvier 2019 avec 75 délégations.
  • A St-Nazaire du 5, 6 et 7 avril 2019 avec 200 délégations et 800 délégués.
  • A Monceaux Les Mines les 28, 29 et 30 juin 2019 avec environ 800 participants.

Une quatrième assemblée des assemblées est prévue au début du mois de novembre à Montpellier.

Au cours de ces journées, les gilets jaunes ont toujours affirmé leur volonté de rester indépendants à l’égard des partis politiques. Il faudrait cependant être bien naïf pour penser que les options de divers partis ne se sont pas affirmées au cours des débats que ce soit en toute clarté ou que ce soit de manière opaque voire insidieuse.

Nous avons la certitude qu’il y a eu des tentatives de récupération de la part d’au moins un parti politique. Dans une vidéo de YouTube intitulée « Priscilla Ludovski fatiguée par les approches de la France Insoumise » on peut entendre Priscilla Ludovski (PL) interviewée par Aude Lancelin (AL)

« - (PL). (…) des tentatives de récupération fatigantes. Ils sont là depuis le début du mouvement. Les politiques, ils sont très, très, très tenaces.

  • (AL) Par exemple ?
  • (PL) Eh bien… Au départ, dès le début de ma médiatisation, en tous cas, octobre, novembre (2018), j’ai été beaucoup approchée par les plus grands partis dont un qui est très actif et qui tente encore jusqu’à la semaine dernière. Mais c’est hallucinant ! Ils viennent me voir en manifestation. Je ne sais quel est… Si, on sait quel est leur but. Mais, je veux dire. Quand c’est rejeté et que c’est déjà dit et redit, c’est assez fatigant de voir qu’il ne lâche pas l’affaire.
  • (AL) Vous pensez à qui ?
  •  (PL) A la France Insoumise par exemple. Ils sont assez, assez, assez tenaces. Oui ! Mais bon… »

Sur la même vidéo, on voit Eric Drouet (ED) interviewé par un journaliste (J1) lors d’une émission « Les grandes gueules »

« (ED) Il y a eu Jean-Luc Mélenchon. Il y a eu du Front National. Il y a eu de tout.

  • (J1) On est venu vous voir en disant : « Eric, Rejoins-nous ? »
  • (ED) Ah ! Oui. Eh bien, c’est arrivé plusieurs fois. Oui.
  •  (J1) Et vous dîtes quoi à chaque fois ?
  • (ED) Toujours « Non ». C’est un mouvement qui est apartisan donc on est là pour faire avancer les choses d’un autre côté. On n’est pas là pour mettre une politique plus qu’une autre en avant ».

Interrogé le lendemain sur France Inter par un autre journaliste (J2), Alexis Corbière (AC) de la FI s’exprime sur cette question.

« - (J2) Eric Drouet l’a dit hier : il a eu des propositions politiques nombreuses.

- (AC) Eric Drouet a bien raison de dire que lui il veut garder les gilets jaunes dans sa pluralité et qu’il n’est pas là pour se faire débaucher par des forces politiques. Nous n’avons jamais proposé ça. »

Que croire ? Qui croire ? Passons sur cette question pour essayer de nous centrer sur l’essentiel. Dès la première assemblée, il est apparu que tous les discours sur les positions racistes ou anti-migrants des gilets jaunes n’était qu’un vaste tissu de calomnies. Tous ces discours avaient été tellement rabâchés que bien des gilets jaunes avaient fini par penser, qu’ailleurs que chez eux, il devait bien y avoir effectivement des gilets jaunes racistes et anti-migrants. Bien des délégués de Commercy se préparaient à monter au créneau pour expliquer, qu’en ce qui les concerne, ils étaient mandatés pour expliquer que, chez eux, les gilets jaunes rejetaient toute position allant dans ce sens. Ils furent parfois bien surpris de constater que leurs interventions étaient saluées par des applaudissements et qu’ils n’avaient nullement à essuyer des critiques ni même à devoir s’expliquer. Il fallut bien admettre l’évidence : aucune délégation ne manifestait des positions de ce genre.

Au fil des trois assemblées des assemblées de nombreux sujets ont été discutés. Nous reviendrons sur quelques-uns comme le RIC, le Frexit, les élections européennes… Pour donner l’essentiel de ce qui est ressorti de leurs débats, nous reproduisons ci-dessous le communiqué de la deuxième assemblée des assemblées.

Les gilets-jaunes s’inscrivent dans le mouvement ouvrier tant par leur composition sociale que par leurs objectifs. Les rassemblements des ronds-points et les manifestations regroupent assurément les couches les plus exploitées et les plus opprimées de la population avec l’appui d’intellectuels. Les objectifs des gilets jaunes sont clairement ceux du mouvement ouvrier puisqu’ils affirment qu’il « faudra sortir du capitalisme ». Ils le font d’ailleurs tout en exprimant leur méfiance à l’égard des directions traditionnelles du mouvement ouvrier quand ils affirment leur « indépendance vis-à-vis des partis politiques, des organisations syndicales ». Ils se méfient d’ailleurs de tous les professionnels du syndicalisme et de la politique accusés de fort bien vivre de leurs fonctions et de se préoccuper plus du maintien de leurs avantages que de la défense de leurs concitoyens, voire même de celle de leurs adhérents. Toutes les autres revendications des gilets jaunes sont aussi celles du mouvement ouvrier notamment quand ils affirment :

"Nous revendiquons l’augmentation générale des salaires, des retraites et des minima sociaux ; ainsi que des services publics pour toutes et tous. Nos solidarités en lutte vont tout particulièrement aux neuf millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté."

 

---------------------------

Communiqué de la deuxième assemblée des assemblées des gilets jaunes.

 

Nous Gilets jaunes, constitués en assemblées locales, réunis à Saint-Nazaire, les 5, 6 et 7 avril 2019, nous adressons au peuple dans son ensemble.

À la suite de la première assemblée de Commercy, environ 200 délégations présentes poursuivent leur combat contre l’extrémisme libéral, pour la liberté, l’égalité et la fraternité.

Malgré l’escalade répressive du gouvernement, l’accumulation de lois qui aggravent pour tous les conditions de vie, qui détruisent les droits et libertés, la mobilisation s’enracine pour changer le système incarné par Macron.

Pour seule réponse au mouvement incarné par les Gilets jaunes et autres mouvements de lutte, le gouvernement panique et oppose une dérive autoritaire.

Depuis cinq mois partout en France, sur les ronds-points, les parkings, les places, les péages, dans les manifestations et au sein de nos assemblées, nous continuons à débattre et à nous battre, contre toutes les formes d’inégalité et d’injustice et pour la solidarité et la dignité.

Nous revendiquons l’augmentation générale des salaires, des retraites et des minima sociaux ; ainsi que des services publics pour toutes et tous.

Nos solidarités en lutte vont tout particulièrement aux neuf millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté.

Conscients de l’urgence environnementale, nous affirmons : “fin du monde, fin du mois, même logique, même combat.”

Face à la mascarade des grands débats, face à un gouvernement non représentatif au service d’une minorité privilégiée, nous mettons en place les nouvelles formes d’une démocratie directe.

Concrètement, nous reconnaissons que l’assemblée des assemblées peut recevoir des propositions des assemblées locales, et émettre des orientations comme l’a fait la première assemblée des assemblées de Commercy. Ces orientations sont ensuite systématiquement soumises aux groupes locaux.

L’Assemblée des assemblées réaffirme son indépendance vis-à-vis des partis politiques, des organisations syndicales et ne reconnaît aucun leader autoproclamé.

Pendant trois jours, en assemblée plénière et par groupes thématiques, nous avons tous débattu et élaboré des propositions pour nos revendications, actions, moyens de communication et de coordination.

Nous nous inscrivons dans la durée et décidons d’organiser une prochaine assemblée des assemblées en juin.

Afin de renforcer le rapport de forces, de mettre les citoyens en ordre de bataille contre ce système, l’Assemblée des assemblées appelle à des actions dont le calendrier sera prochainement diffusé par le biais d’une plateforme numérique.

L’Assemblée des assemblées appelle à élargir et renforcer les assemblées citoyennes souveraines et à en créer de nouvelles.

Nous appelons l’ensemble des Gilets jaunes à diffuser cet appel et les conclusions des travaux de notre assemblée.

Les résultats des travaux réalisés en plénière vont alimenter les actions et les réflexions des assemblées.

Nous lançons plusieurs appels : sur les européennes, les assemblées citoyennes populaires locales, contre la répression et pour l’annulation des peines des prisonniers et condamnés du mouvement.

Il nous semble nécessaire de prendre un temps de trois semaines pour mobiliser l’ensemble des Gilets jaunes et convaincre celles et ceux qui ne le sont pas encore. Nous appelons à une semaine jaune d’action à partir du 1er mai.

Nous invitons toutes les personnes voulant mettre fin à l’accaparement du Vivant à assumer une conflictualité avec le système actuel, pour créer ensemble, par tous les moyens nécessaires, un nouveau mouvement social écologique populaire.

La multiplication des luttes actuelles nous appelle à rechercher l’unité d’action.

Nous appelons à tous les échelons du territoire à combattre collectivement pour obtenir la satisfaction de nos revendications sociales, fiscales, écologiques et démocratiques.

Conscients que nous avons à combattre un système global, nous considérons qu’il faudra sortir du capitalisme.

Ainsi nous construirons collectivement le fameux « toutes et tous ensemble » que nous scandons et qui rend tout possible. Nous construisons toutes et tous ensemble à tous les niveaux du territoire.

Le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. Ne nous regardez pas, rejoignez-nous !

 

L’assemblée des assemblées des Gilets Jaunes

 



105 réactions


  • Waspasien 22 octobre 2019 20:16

    Maillet, corps à corps
    caoutchouc noir œil en coin
    rire jaune rouge hiver


  • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 22 octobre 2019 21:07

    Au premier tour des présidentielles de 2017, Macron a obtenu 18,2 % des voix. 81,8 % des Français n’ont donc pas été favorables à ses propositions.

    Une fois élu, non seulement il n’a pas tenu compte de ce chiffre, mais il a placé ses copains énarques et Science-Po, soit disant des personnes venant de "la vie civile ». Autrement dit, 18 2 % des Français imposent aux autres une politique impopulaire. Macron a d’abord voulu parquer les gilets- Jaunes au « Champ de Mars » en leur interdisant l’accès aux « Champs-Élysées » puis en les bloquants hors de Paris. Depuis, les arrestations sont comptabilisées et affichées comme des scores de matchs de foot, et les médias relayent l’information comme un exploit sportif du ministère de l’intérieur. C’est Macron lui-même qui a prononcé le mot « guerre » en félicitant ses soldats.

    Si c’est une guerre civile, M. Macron, c’est vous qui l’avez déclarée.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 23 octobre 2019 09:05

      @Séraphin Lampion
      Bonjour et merci pour cette contribution réaliste.


    • Aristide Aristide 23 octobre 2019 11:22

      @Séraphin Lampion

      Macron a obtenu 18,2 % des voix. 81,8 % des Français n’ont donc pas été favorables à ses propositions.

      Je reviendrai sur ce calcul sur les inscrits, mais vous oubliez que le premier tour est l’expression du choix, le second est celui du moindre mal. Bizarrerie que de calculer sur les voix du premier tour.

       Autrement dit, 18 2 % des Français imposent aux autres une politique impopulaire. 

      Il y a eu un second tour qui même en calculant comme vous le faites sur les inscrits donne tout de même 45% de vote.

      Maintenant ce calcul sur les inscrits utilisé ça et là par les déçus électoraux, rendrait le vote contre le TCE minoritaire, la plupart des présidents seraient non élus, ... 

      Que vous ne souteniez pas Macron, ne vous oblige aucunement d’utiliser cette grossière ficelle ...


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 23 octobre 2019 12:26

      @Aristide

      Macron  a fait au premier tour 8,656 millions soit 17,4 % des Français en âge de voter, et 19,5642 millions soit 39,33 % des Français en âge de voter.  

      Français en âge de voter : 49,74 millions

       

      Macron n’a donc pas la majorité de tous les Français en âge de voter.


    • Aimable 23 octobre 2019 13:40

      Dire que les gouvernants et autres donneurs de leçons de la Véme critiquaient a l’époque Salvador Allendé parce qu’il gouvernait avec seulement 20% des voix et ont approuvé au fond d’eux même le coup d’état de Pinochet , seraient ils prêts aujourd’hui a subir le même sort que lui  ?


    • Eric F Eric F 25 octobre 2019 15:13

      @Daniel PIGNARD
      Dans la réalité concrète, ceux qui ne sont pas inscrits sur les listes électorales ou ne se déplacent pas pour voter, ne se prononcent pas « contre » celui qui est élu, bien au contraire leur attitude n’influe pas sur le résultat du vote : Qui ne dit mot consent ...ou se résigne.
      Si l’on voulait un vote qui invalide les deux candidats en lice, ce serait un vote blanc « éliminatoire » s’il est majoritaire ; mais la configuration de 2017 n’entre pas dans ce cadre, même en « enrôlant » les abstentionnistes (j’en ai fait partie au 2è tour), moins nombreux que les votes pour Macron.


  • Kapimo Kapimo 23 octobre 2019 00:17

    Une chose qui a caractérisé le mouvement des GJ pendant de nombreux mois, c’est l’apparition de nombreux drapeaux français (et dans une moindre mesure régionaux) dans les manifestations. C’est le symptôme d’un pays et d’un peuple qui refusent de crever, ouvrier ou pas. Un peuple qui refuse de crever et qui se voit détruit par la finance déshumanisée qui s’accapare tout et détruit à petit feu ce qui reste de bienveillance entre les gens.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 23 octobre 2019 09:11

      @Kapimo
      Il est vrai que la France elle-même est menacée par ce système sous dictature européenne. Cela justifie bien les drapeaux tricolores. Il s’agit aussi d’une référence à 1789-93.
      J’ai vu aussi quelques drapeaux rouges.


  • Laulau Laulau 23 octobre 2019 09:14

    Un mouvement qui refuse de discuter avec les partis politiques mais qui veux former ... un parti politique, ça n’est pas si nouveau. Ça me rappelle en 1968 les gens (majoritaires) qui voulaient l’union avec tous les syndicats mais qui ne voulaient pas se syndiquer. Ce nouveau parti politique des apolitiques ça me rappelle le syndicat des non syndiqués de 68.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 23 octobre 2019 10:49

      @Laulau
      Je ne participe pas aux assemblées des gilets jaunes mais je ne suis pas certain qu’ils refusent de discuter avec les partis politiques par contre ils craignent de se faire manipuler. Je ne sais pas non plus s’ils veulent créer un parti politique. Je n’aurais rien contre.
      Il reste beaucoup de choses à dire sur ce mouvement.
      Certains lui reproche de ne pas se structurer mais, à mon avis c’est en se structurant qu’il devient de plus en plus un« parti ». Ce sont les textes votés en AG des AG qui définissent maintenant l’orientation du « mouvement ». A partir du moment où il a une orientation c’est à dire une ligne politique il commence à être une organisation politique. Ce n’est plus seulement un mouvement informel de personnes qui se retrouvent sur des ronds points et des manifs.


    • Aristide Aristide 23 octobre 2019 11:36

      @Jean Dugenêt

      Voilà ce que j’ai écrit plus haut sur les « AG des AG »

      ... J’ai aussi vu que vous parliez d’AG des AG, en d’autres temps on appelait cela le centralisme démocratique cher aux marxistes et communistes de toute engeance, oxymore consistant à noyer les voix de chacun dans un consensus construit de toutes pièces. 


    • mimi45140 23 octobre 2019 12:03

      @kimonovert
      A quel degré l’humour ?


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 23 octobre 2019 18:28

      @kimonovert
      «  il a fait comment EM ? Il a formé un mouvement : EM...Il a brigué le pouvoir exécutif en exposant son programme… »
      Non. Ce n’est pas ce qui s’est passé. Ce sont les salades qu’ils ont raconté. La réalité c’est que quelques milliardaires (Arnault, Niel, Drahi, Rothschild, Lagardère) ont demandé à Macro de devenir le Président de la république. Ils ont mis sur le coup leur truands-spécialistes (« Mimi », Khiroun, Mourad, Squarcini) qui ont mis le cirque en place (mouvement EM, équipe officielle…).
      Seuls des milliardaires qui ont tout dans les mains peuvent faire ça.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 23 octobre 2019 18:37

      @Aristide

      Je n’ai jamais entendu dire qu’une AG des AG avait un quelconque rapport avec le centralisme démocratique. Il faudra reprendre les définitions.


    • Aristide Aristide 24 octobre 2019 13:12

      @Jean Dugenêt

      Je n’ai jamais entendu dire qu’une AG des AG avait un quelconque rapport avec le centralisme démocratique

      Ah bon, une manière assez ... lisible de transformer une multitudes d’avis en une position unique. Le principe même d’une AG qui élit un « représentant » etc ....


    • Aristide Aristide 24 octobre 2019 13:15

      @complément

      le père du concept du centralisme démocratique Lénine : « « liberté totale dans la discussion, unité totale dans l’action » ». 


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 24 octobre 2019 18:04

      @kimonovert
      Examinez les faits. Tout ce que j’écris est sourcé. Voyez notamment mes deux articles :
      Ce sont des truands ;
      L’équipe de campagne d’Emmanuel Macron.
      Évidemment, si vous avalez ce que dit la télé tout cela ne peut être pour vous que du complotisme. Vous vous souvenez du coup des armes de destruction massive en Irak...
      Je vous demande de faire abstraction de la propagande et d’examiner les faits.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 25 octobre 2019 12:29

      @kimonovert
      « Constitution datant de 61 ans »
      Les faits : la constitution actuelle ne date pas de 61 ans. Elle a été revue une quantité de fois. Il ne reste que quelque brides de celle élaborée par De Gaulle.
      Voir mon article : « La 5ème république est morte ».

      « Macron puis sa majorité LREM au pouvoir par l’application d’une Constitution »
      Les faits toujours : les règles du résidu de la constitution de 1958 n’ont même pas été respectée. Comme je l’ai déjà expliqué, la « raison du plus fort étant toujours la meilleure », il peut de permettre d’expliquer le contraire tout le temps qu’il est au pouvoir. Dès qu’il sera parti la machine judiciaire se mettra en marche et il est fort possible qu’il se retrouve en prison.
      Nous avons d’ailleurs à ce sujet l’expérience de Sarkozy.
      Il avait déjà l’appui de l’appareil d’Etat en toute illégalité pendant la campagne électorale. Quel rapport avec les règles constitutionnelles ? Voici un extrait de mon livre au chapitre « L’élection présidentielle ».

      "En plus, il a manifestement l’appui de l’appareil d’État. Jugeons-en :

      • Mme Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, ne voit aucun inconvénient à ce que le service public radiotélévisé qu’elle dirige ait abandonné à cette occasion le pluralisme que son statut exige.
      • M. Olivier Schrameck, le président du CSA n’est nullement inquiet du formidable déséquilibre des temps de parole.
      • M. François Logerot, le président de la CNCCFP (Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements politiques) regarde le bout de ses chaussures alors que la campagne d’Emmanuel Macron roule en grand train de luxe. Il ne voit pas que cela a un coût. Il verra, après l’élection, ses émoluments passer de 4 574 euros par mois à 7 182 euros nets mensuels (+ 57 %), à quoi s’ajoutera désormais une indemnité annuelle de 9 500 euros bruts. Le tout avec effet rétroactif au 1er janvier 2017. Cette augmentation intervient pile au lendemain de l’annonce de l’ouverture d’une enquête préliminaire sur les comptes de la campagne présidentielle de … Jean-Luc Mélenchon !
      • M. Jean-Louis Nadal, Président de la HATVP (Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique) n’a pas eu à faire d’observations sur ses déclarations de patrimoine. Il ne s’inquiète nullement de l’écart entre les déclarations d’Emmanuel Macron et le fait qu’il aurait perçu 2,8 millions d’euro entre 2009 et mai 2012."

      Quant à la charte de bonne conduite, en tant qu’auteur, non seulement j’en respecte les obligations mais je m’efforce aussi de respecter ce qui n’est que des recommandations en animant de mon mieux les débats qui font suite à mes articles. Non seulement je réponds à toutes les contributions qui me sont adressées mais je donne l’exemple et j’encourage les intervenants, de fait, à respecter cette charte.
      Je constate d’ailleurs des progrès à ce sujet au fil de mes articles. Je ne vois plus des jeux de mots oiseux à partir des noms de personnes. Je ne vois plus de diffamations (j’ai mis un terme à quelques unes). Je vois beaucoup moins d’insultes.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 26 octobre 2019 00:33

      @Aristide
      Le centralisme démocratique d’après la wikipédia
      Théoriquement, l’aspect démocratique décrit la liberté des membres du parti politique pour discuter et débattre d’une décision politique et une fois que la décision du parti est votée à la majorité, tous les membres du parti doivent faire respecter cette décision. 
      Comme Lénine l’a décrit, le centralisme démocratique est caractérisé par la « liberté de discussion » et l’« unité d’action ".


  • Duval Duval 23 octobre 2019 11:19

    Gilet Jaune et WaitBackMachine.....

    https://archive.org/web/

     smiley


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 24 octobre 2019 10:06

      @Duval
      J’ai l’impression que le lien ne donne pas grand chose.


    • Duval Duval 25 octobre 2019 17:15

      @Jean Dugenêt
      WAYBACKMACHINE est une base de data sur les sites web.

      Explore more than 387 billion web pages saved over time

      Si vous tapez dans le champ de recherche situé dans le prolongement de
      WAYBACKMACHINE | giletsjaunes 
      La recherche vous sortira tous les sites web enregistrés sous le nom de giletsjaunes indexé dans le temps depuis 2014 à 2019.

      Exemple 2015.
      9 Février 2015

      GiletsJaunes.org

      Le site est désormais fermer. Vous pouvez rejoindre le mouvement sur la page Facebook « Contre la réforme des rythmes scolaires ».

      https://web.archive.org/web/20150209105459/http://giletsjaunes.org/

      Bonne continuation ...


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 25 octobre 2019 18:53

      @Duval
      Je ne vois pas ce que vous voulez montrer ou proposer.


    • Duval Duval 27 octobre 2019 09:57

      @Jean Dugenêt

      Rien de particulier, WayBackMachine est une base de data .
      Les idées ne sont pas ma priorité par contre la mécanique des choses m’intéresse.
      Macron a été servi par une « énorme » mécanique .
      En 2017. Les français et françaises ont voté avec leur pieds mais pas avec leur cerveau.
       
       


  • kirios 23 octobre 2019 11:32

    Jean Dugenêt,

    votre article ne me plait pas ! je ne le note pas par respect pour les gilets jaunes .

    je pense que le mouvement des Gilets Jaunes est autre chose qu’une ennième façon de regrouper les gens de « gauche » pour les remettre dans le serail des mougeons.


    • Aristide Aristide 23 octobre 2019 11:40

      @kirios

      Ce mouvement est tellement hétéroclite que prétendre qu’il existe des positions communes est une farce au mieux, une escroquerie au pire ....


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 23 octobre 2019 18:42

      @kirios
      Je suis désolé que mon article ne vous plaise pas. Je n’ai pas dit que le mouvement des gilets jaunes était « une ennième façon de regrouper les gens de « gauche » pour les remettre dans le serail des mougeons ».
      J’aimerais que vous me disiez ce qu’est ce mouvement de votre point de vue.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 24 octobre 2019 10:08

      @Aristide
      Pourtant, il ressort des textes consensuels de leurs AG des AG. Et, ne pourrait-on pas dire un peu la même chose de bien d’autres organisations politiques ? C’est d’ailleurs le cas pour celle à laquelle j’adhère : l’UPR.


  • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 23 octobre 2019 11:56

    Le projet pour la France des gilets jaunes est déjà dans la Constitution de 1958, dans les droits de l’homme de 1789 et dans le préambule de la constitution de 1946. Pratiquement toutes leurs revendications actuelles y sont déjà contenues mais tout simplement négligées et non appliquées. Le plus gros manque est la veille au respect de la Constitution que doit exercer le Président de la République, ce qu’il ne fait pas.


    Sans qu’il soit besoin de se présenter aux élections, une excellente politique des gilets jaunes consisterait à mon sens à obliger le Président de la République et le gouvernement et les Parlementaires et les magistrats à appliquer à la lettre les textes cités ci-dessus.

    Comment y parvenir ? En rendant public tous ces manquements à la Constitution en donnant des exemples concrets et touchant le peuple que sont : les PV automatiques, toutes les taxes très favorables aux riches, toutes sortes d’oppressions qui violent les DDL de 1789 (Voir la définition de la liberté dans les DDL de 1789), les privatisations d’autoroutes, de l’eau, du gaz, de la poste, les moyens convenables d’existence donnés à chacun, etc…


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 23 octobre 2019 18:45

      @Daniel PIGNARD
      Dans le genre il serait bien de regarder, critiquer et discuter le dossier réalisé par l’UPR pour réclamer la destination de Macron.


    • Attila Attila 23 octobre 2019 20:43

      @kimonovert
      Destitution ou destination, le résultat est le même : la porte !

      .


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 octobre 2019 22:16

      @Daniel PIGNARD
      Lister tous les décisions anti constitutionnelles de Macron, c’est ce qu’a fait l’ UPR pour demander sa destitution en décembre 2018.

      Le dossier a été envoyé à tous les Parlementaires, 1 seul député a signé.


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 24 octobre 2019 08:51

      @Jean Dugenêt

      En effet, les 13 points de destitution s’appuient sur la constitution de 1958, sur les droits de l’homme de 1789 et sur le préambule de la constitution de 1946 et je les approuve.

      Ce que je critique dans sa démarche, c’est qu’aucun des points soulevés ne touche directement la vie des Français.

      Ainsi, il a oublié de mentionner :

       

      Les PV automatiques

      ART. 2. — Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la RESISTANCE A L’OPPRESSION.

      ART. 4. — La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui.

      (Rouler à sa main ne nuit pas à autrui)

      ART. 5. — La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société.

      (Rouler à sa main ne nuit pas à la société)

      ART. 6. — La loi est l’expression de la volonté générale.

      (La volonté générale, c’est qu’on nous foute la paix sur les routes pour rouler à notre main)

      ART. 8. — La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires,

      (Les PV à 45 puis 90 puis 180 euros sont donc interdits)

      ART. 9. — Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable,

      (Le conducteur doit donc être obligatoirement identifié)

       

      Les taxes (TVA, TIPP, etc…)toutes inconstitutionnelles :

      ART. 13. — Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

       

      Les taxes d’habitation et foncières dont le taux n’a pas été voté par le Parlement et violant l’article 13 :

      ART. 13. — et

      "La loi est votée par le Parlement. La loi fixe les règles concernant... l’assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toute nature." (Art. 34 Consti 1958)

       

      Les trop petites retraites

      En effet, c’est un droit constitutionnel dans le préambule de la constitution de 1946 encore en vigueur  : "Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence." (préamb consti 1946)

       

      Les privatisations des autoroutes, des voies ferrées, des aéroports, eau, électicité, gaz :

      "Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité." (préamb constit 1946)

       

      La suppression des lois Gayssot et Pleven violant les articles 10 et 11 des ddl de 1789.


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 24 octobre 2019 09:06

      @Jean Dugenêt

      A cela, on peut ajouter la violation du couplet 3 de Notre Merveilleuse Marseillaise qui est constitutionnelle, en permettant aux étrangers d’entrer au Parlement, au gouvernement, dans la magistrature, dans la force publique.

      « Quoi ! Des cohortes étrangères
       Feraient la loi dans nos foyers !
       Quoi ! Des phalanges mercenaires
       Terrasseraient nos fiers guerriers ! (Bis)
       Dieu ! Nos mains seraient enchaînées !
       Nos fronts sous le joug se ploieraient !
       De vils despotes deviendraient
       Les maîtres de nos destinées ! »

       

      Je rappelle ce qu’est un Français pour le Général De Gaulle :

      « Un Français est un Européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 24 octobre 2019 10:10

      @cettegrenouilleci
      Bonjour Gérard,
      Merci pour la correction. J’ai vraiment besoin de toi.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 26 octobre 2019 00:37

      @Daniel PIGNARD
      Je suis d’accord avec tout ça.


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 23 octobre 2019 13:57

    J’ai suffisamment écrit sur les Gilets jaunes et périodiquement rappelé que leur échec éventuel serai l’échec de la France. Voir mes articles sur ce site. 

    J’ajoute à l’occasion que le peuple français dans son ensemble n’a aucune excuse ni aucune raison de ne pas soutenir massivement ce mouvement car il y a de l’avenir du pays. Inutile de rappeler tous les fléaux qui ont conduit au « divorce du pouvoir avec le peuple ».

    Voyez ce qui se passe avec le Brexit. Le peuple avait voté sa libération du Bidule de Bruxelles, mais la volonté des milliardaires volontairement apatrides qui tuent les Nations est telle que nous assistons en direct au terrorisme politico-médiatique qui manipule et brouille la solution souhaitée par les Anglais. 

    Pourquoi transformer une simple formalité qui officialise le retrait de Londres des affaires du IV Reich en un interminable supplice ? Est-ce pour punir les peuples du Royaume Uni, est-ce pour dissuader d’autres peuple qui voudraient suivre l’exemple ?

    De toutes les façons ce que fait Bruxelles ne travaillent pas pour les intérêts de l’insolite UE, car les peuples d’Europe qui sont des Européens sans avoir à le demander au Cirque de Bruxelles ont fini par comprendre que :

    DÉSORMAIS, SI LES RÈGLES FONDAMENTALES DE L’ORGANISATION HUMAINE, SOCIALE ET POLITIQUE NE CHANGENT PAS, IL EST VRAIMENT INUTILE DE VOTER  ! La démocratie étant morte depuis bien longtemps en Europe et dans le Monde, le leurre démocratique qui avait trompé les peuples est devenu obsolète !


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 23 octobre 2019 14:10

      @Mohammed MADJOUR

      D’où le besoin du Grand Roi qui doit remplacer Macron en France et installé par Dieu après de grands cataclysmes décrit dans Luc 17 :22-30 et annoncé aussi en Daniel 7 :9-14.


    • Sparker Sparker 23 octobre 2019 15:00

      @Daniel PIGNARD

      Il a intérêt à avoir la moelle, le lascar... vu le taf... comment qu’on reconnait que c’est le bon ?


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 23 octobre 2019 15:44

      @Sparker

      On saura que c’est le bon d’après la description de son avènement en Luc 17 :24-25 qui disent :

      1)Ce sera comme l’éclair qui resplendit d’une extrémité du ciel à l’autre au jour du Fils de l’homme.

      2)Mais il faut auparavant qu’il souffre beaucoup, et qu’il soit rejeté par cette génération.

      + les deux cataclysmes en Luc 17 :26-30.

       

      Ces 3 critères permettront de le reconnaître.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 23 octobre 2019 18:51

      @Mohammed MADJOUR
      Bonjour et merci de votre contribution.


  • Sparker Sparker 23 octobre 2019 15:27

    Bah la démocratie est un processus évolutif.

    On est passé de la monarchie qui fixe « le système » de façon immuable et héréditaire qui n’a tenu son existence qu’à la violence sociale imposée, à un « système dit démocratique » qui est censé pacifier et responsabiliser tout ça d’une manière plus égalitaire, ok.

    En théorie on est bon... mais en pratique il y a encore du chemin à faire. Voir la tentation cinquième rep de refixer les règles du pouvoir, qui n’a produit que des avatars de De gaulle depuis. Jusqu’à aujourd’hui Macron qui marche à fond et se conduit en monarque.

    Mais les « français » que veulent-ils vraiment, se gouverner et être gouvernés ?

    On pourrait dire que les abstentionnistes ne veulent plus être gouvernés et que d’autres veulent bien l’être mais que par un « bon maitre » comme dans les contes...

    La démocratie est un processus évolutif qui doit mener au gouvernement par le peuple et pour le peuple, et il y a encore du chemin à faire... sans considérer les tentatives actuelles de revenir en partie en marche... arrière...

    Donc que veulent les gilets jaunes et de quoi sont-ils le nom ? Réclamer de l’égalité alors que peu ont conscience de ce que ça représente comme chamboulement de société (je suis pour, je précise...)

    Quand je discute avenir au bistrot (! !) et qu’on en vient à la sixième république qui redéfinirait les contours des responsabilités et de la citoyenneté, je ne suis pas sur que beaucoup soit enclin à assumer leur propre responsabilité citoyenne et se cultive pour participer à des débats et soit enclin aussi à prendre en compte les réalités collectives, quand elles ne sont pas niées.

    Certes des GJ ont fait le pas et ont compris les enjeux mais combien en réalité ?

    Je ne pense pas que l’on puisse se passer d’une forme de « gouvernement » là de suite, il y a un travail d’éducation populaire à faire, mais bon faudrait un « gouvernement bienveillant » qui lance ce processus et qui ne soit pas entravé, pas gagné...

    A mon humble avis les politiques type Macronade ne sont pas finie, il n’y aura pas d’autres alternatives dans la cinquième, il en est l’oméga et le restera encore quelques législatures, lui ou un clone. Avec l’usure du temps et la compréhension grandissante il y aura peut-être des changements, les échecs du pouvoir type Macronien aussi car ça ne fonctionne pas très bien, mais il faudra malheureusement du temps et combien de souffrances.

    J’ai du mal quand même à percevoir le mouvement des GJ comme l’instigateur de cette révolution citoyenne et de la chute du capitalisme, j’espère me tromper... mais bon...


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 23 octobre 2019 15:57

      @Sparker

      La Constitution de 1958 + le préambule de la Constitution de 1946 + les droits de l’homme de 1789 n’a pas besoin de beaucoup changer à mon avis. Je verrais seulement changer son esprit dans l’article 1er par les mots mis entre parenthèses :

      « La France est une République indivisible, laïque (Chrétienne), démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans (mais avec) distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte (ne respecte pas) toutes les croyances. Son organisation est décentralisée. »


    • Sparker Sparker 23 octobre 2019 16:08

      @Daniel PIGNARD

      Ben entre le retour du roi (? ?) et une démocratie citoyenne et participative il y a un monde...
      La république certes est en place mais visiblement tout le monde n’en comprend pas la portée pour chacun.


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 23 octobre 2019 16:16

      @Sparker
      Plus rien n’est possible puisque les riches ont à peu près tous les leviers en main, c’est pourquoi, seule une intervention musclée de Dieu peut rétablir les choses dans le bon sens. C’est ce qui est prédit dans ce lien :

      https://www.biblegateway.com/passage/?search=Jacques+5%3A1-6%3BAmos+8%3A4-8&version=LSG

      Et après cela, ce sera le grand retournement (le grand soir si vous voulez) décrit dans ce lien :
      https://www.biblegateway.com/passage/?search=Esaie+51%3A17-23&version=LSG

      "Voici, je prends de ta main la coupe d’étourdissement, La coupe de ma colère ; Tu ne la boiras plus !

      Je la mettrai dans la main de tes oppresseurs, Qui te disaient : Courbe-toi, et nous passerons ! Tu faisais alors de ton dos comme une terre, Comme une rue pour les passants."


    • Sparker Sparker 23 octobre 2019 16:27

      @Daniel PIGNARD

      Les témoins de Jéhovah nous l’avait déjà prédit il y a quelques années et on à rien vu...
      Moi ça me laisse froid, mais si ça rempli votre coeur d’espérance et tant que ça ne s’impose pas de force...
      Mais bon « l’homme providentiel » à vécu, je ne crois pas que l’heure soit encore à cette recherche mais ce n’est que mon humble avis.
      La responsabilité individuelle dans une réalité collective me semble plus prometteuse bien qu’incertaine.
      Et entre nous, votre « messie rédempteur » devrait convaincre le monde entier et pas seulement la france, là c’est pas gagné...
      Vous pensez vous, vous aussi, en mission ?


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 23 octobre 2019 16:41

      @Sparker

      Ce sera la France d’abord, puis l’Occident chrétien suivra en voyant le succès. En Occident, la France est toujours meneuse pour ce qui est de la manière de régner. La royauté, puis la révolution puis la République, puis les gilets jaunes, puis le Grand Roi.

       

      Actuellement, la nuit est telle qu’on ne peut plus travailler sinon en prévenant les gens par l’éclaircissement des prophéties, ce que je prends plaisir à faire.


    • Le421... Refuznik !! Le421 23 octobre 2019 19:06

      @Daniel PIGNARD
      Si vous comptez sur l’intervention de Dieu, je ne veux pas vous rendre pessimiste, mais va falloir être patient.
      Sauf erreur, en plus, la mère de Macron ne s’appelait pas Marie...  smiley


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 24 octobre 2019 10:15

      @Sparker
      Bonjour,
      Beaucoup de réflexions dans tout cela mais pas un mot sur l’UE. C’est sûr que si on n’en sort pas : « il faudra malheureusement du temps et combien de souffrances. »


    • Sparker Sparker 24 octobre 2019 11:14

      @Jean Dugenêt

      Bonjour, rien sur l’UE car tout à été dit (sur ce forum et entre nous), ce n’est pas un point central sauf pour l’UPR bien sur.
      La FI, comme Piketty et comme d’autres ont conscience que ce sera un combat à couteaux tirés, voir même Lordon qui le défini déjà comme perdu, mais ce combat permettra la réforme, voir la transformation, de l’UE en profondeur et je l’espère en esprit.
      Il ne vous à pas échappé que beaucoup d’entre nous voyons d’un bon oeil une « union au niveau européen » visant une harmonisation dans plusieurs domaines déjà décris afin de rendre plus simple, plus unie et donc plus forte et conviviale cette région du monde où nous vivons.
      La dimension nationale n’est pas un absolu, par définition indépassable, mais un relatif historique qui peut être dépassé par mieux que cela, pas pour vous je le sais, c’est une de nos différences.
      Quoique c’est un peu ambiguë de dire cela, car nous défendons une souveraineté nationale aussi mais pas comme un absolu, tant qu’il n’y a pas mieux et il peut y avoir mieux, enfin pour ma part c’est ainsi. Et je vous rejoint sur le constat.
      Mais c’est au pied du mur qu’on voit le maçon, donc tant que l’action n’est pas là nous pouvons gloser à tout va et nous l’avons déjà fait, maintenant chacun mène son combat selon sa stratégie, la votre au frexit national, la notre à la révolution citoyenne qui emportera la soumission à l’UE dans ses eaux usées.
      Et en sortir d’emblée ne nous épargnera pas « le temps et les souffrances » car les problèmes sont loin de se résumer à l’UE.
      Je suis beaucoup plus inquiet face à ces myriades de monades ou se comportant comme telles qui font du point d’orgue de leur indignation un point pivot pour réécrire la réalité et tenté d’instituer un combat général, un peu comme un arbre qui cache la forêt. L’éclatement de la société en particularisme du « moi je pense que » comme on peut le constater sur des forums comme celui-ci. (Je ne parle pas de vous, que j’apprécie.).
      C’est certes une découverte pour beaucoup à mettre au bénéfice d’internet, je peux parler et le monde entier peut m’entendre ou me lire... s’il le souhaite... ça change la donne pour tout un chacun c’est évident.
      Certes l’unité nationale à rempli la fonction « unifiante » me direz-vous dans l’histoire mais elle à aussi emmené et emporté toute une génération de jeunes hommes à la tombe, inconscients et idéologisés, pour ne relater que cette tranche d’histoire parmi beaucoup d’autres ou comme la suprématie de l’esprit bourgeois possédant son pays et sa population et en disposant selon ses intérêts, autre exemple...
      Je ne pense donc pas que l’avenir soit aux unités organiques, libidinales, sanguines, territorialiste, même spiritualisées religieusement parlant, comme fond de conscience mais plus à une unité d’esprit et de choix éclairés et apaisant voir communiant au sens de commun, communautaire peuplé d’esprit libre, autonomes et responsables qui ne dénie pas le réel et son angoissante absence de définition et de perspectives etc etc...
      Une révolution spirituelle nous attend et se fait attendre, spirituelle au sens du « mind » anglo-saxon.
      J’espère avoir répondu (rapidement) à votre remarque. Bien à vous.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 24 octobre 2019 14:26

      @Sparker
      « mais ce combat permettra la réforme, voir la transformation, de l’UE en profondeur et je l’espère en esprit. »
      Rien ne permettra ni la réforme ni la transformation de l’UE en profondeur. Elle est prévue pour qu’il soit impossible de la transformer. Une seule solution : en sortir. Même pour ceux qui veulent une autre UE (ce n’est pas mon cas) la seule solution c’est de sortir de celle là et d’en créé une autre. Nous l’avons mille fois répété et nous voyons clairement ce que cherchent ceux qui ne veulent pas comprendre.

      "Il ne vous à pas échappé que beaucoup d’entre nous voyons d’un bon œil une « union au niveau européen »

      « 
      Ce qui ne m’a pas échappé c’est que la plupart des français n’ont que faire d’une union avec la Lettonie, la Lithuanie ou l’Estonie qu’ils ne savent même pas situer sur une carte. Ils sont plus intéressés par une coopération avec des pays du pourtour méditerranéen avec lesquels nous avons toujours eu beaucoup plus d’échanges. Bref ! ils n’ont que faire des discours des européistes.

       »La dimension nationale n’est pas un absolu,« 
      C’est exact. C’est pourquoi je suis internationaliste. Je suis donc ouvert à toutes les autres nations. Et, je suis donc opposé à tout projet plus ou moins guerrier qui voudrait que des nations se regroupent ensemble pour être plus fortes face aux autres nations du monde afin de les dominer économiquement, militairement...

       »la révolution citoyenne qui emportera la soumission à l’UE dans ses eaux usées.« 
      Nous voilà dans des envolées lyriques que ne renierait pas le maître en la matière. Qui a-t-il derrière ces beaux discours ? Ici comme ailleurs du vent. Que peut bien être une »révolution citoyenne« dans un pays sous domination de l’UE qui applique donc les GOPE et autres directives de Bruxelles ? Pétain aussi parlait de révolution dans ses discours. Je ne sais pas si la »révolution citoyenne« est mieux que la »révolution nationale« .

       »Et en sortir d’emblée ne nous épargnera pas « le temps et les souffrances » car les problèmes sont loin de se résumer à l’UE.« 
      Ce qui est certain c’est qu’en y restant nous n’arriverons à rien. Je me demande d’ailleurs quel pourcentage des électeurs de la FI sont vraiment partisans de rester dans l’UE.

       »Je suis beaucoup plus inquiet face à ces myriades de monades ou se comportant comme telles qui font du point d’orgue de leur indignation un point pivot pour réécrire la réalité et tenté d’instituer un combat général, un peu comme un arbre qui cache la forêt.« 
      Je suis profondément désolé mais je n’ai pas un niveau suffisant pour comprendre.

       »Je ne pense donc pas que l’avenir soit aux unités organiques, libidinales, sanguines, territorialiste, même spiritualisées religieusement parlant, comme fond de conscience mais plus à une unité d’esprit et de choix éclairés et apaisant voir communiant au sens de commun, communautaire peuplé d’esprit libre, autonomes et responsables qui ne dénie pas le réel et son angoissante absence de définition et de perspectives etc etc...

      "
      Si vraiment vous y tenez, je n’y vois aucun inconvénient.


    • Sparker Sparker 25 octobre 2019 13:11

      @Jean Dugenêt

      Et au quatorzième jours Dieu fit l’UE... bonsoir.


    • Sparker Sparker 25 octobre 2019 13:17

      @Jean Dugenêt

      Et réponse du berger à la bergère...


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 25 octobre 2019 13:29

      @Sparker

      Voir la Charte...
      "Evitez autant que possible les commentaires lapidaires, du genre « salut », « coucou », « d’accord », « pas d’accord » etc. Les échanges ont besoin d’être alimentés par des remarques et réflexions construites"


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 octobre 2019 11:07

      @Sparker
      beaucoup d’entre nous voyons d’un bon oeil une « union au niveau européen » visant une harmonisation dans plusieurs domaines déjà décris afin de rendre plus simple, plus unie et donc plus forte et conviviale cette région du monde où nous vivons.

      Dans vos rêves, sans doute... Une union avec qui ? La Gauche a tellement déçu, qu’elle est une espèce en voie de disparition au niveau européen.
      De plus, il faudrait contraindre l’Allemagne à mettre ses excédents commerciaux dans le pot commun, bon courage ! Même Macron a compris qu’il valait mieux y renoncer.

      L’Espagne et le Portugal sont dirigés par des Socialistes, ils ne peuvent pas entrer en conflit avec l’ Allemagne qui fonctionne avec des gouvernements de Coalition Gauche/Droite.

      L’Italie est provisoirement gouvernée par le Parti Démocrate, qui gère un pays en perdition. Il ne va pas s’opposer à la Commission européenne et à l’Allemagne, à cause de son budget.

      La population est favorable à Salvini, qui ne veut pas contrarier non plus la Commission européenne, toujours à cause du budget. Et il vient de faire allégeance en déclarant qu’il n’est plus question de sortir de l’ euro.

      La Grèce a voté libéral, rien que pour donner un coup de pied au cul à Tsipras et Siryza, qui l’ont amplement mérité. Vous pensez que le gouvernement grec libéral va s’associer aux réformes sociales que vous proposez ?

      Alors, avec qui allez vous faire une union ? ? 
      Et quand bien même, vous auriez tous ces pays avec vous, cela ne suffira pas à obtenir l’unanimité, ni des 27 Gouvernements, ni des 27 Parlements.

      Les Traités européens sont signés par chaque pays, avec chacun des autres pays. Il faut qu’ils soient tous d’accord pour qu’un changement dans les Traités ait lieu.


    • Sparker Sparker 29 octobre 2019 11:09

      @Jean Dugenêt

      Ben tout vos interventions, comme celles de Fifi se résument à un seul mot : Frexit donc balayez... bon vous avez l’apparence et la couleur de débateurs mais êtes quand même des prosélytes.
      Vous blablatez autour et êtes en campagne électorale permanente, je comprend, et la qualification « d’argument » mériterait d’être revisitée car vu par l’UPR, ça me semble être quelque peu détourné.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 29 octobre 2019 11:17

      @Sparker
      "Ben tout vos interventions, comme celles de Fifi se résument à un seul mot : Frexit donc balayez...

      "
      Je n’essaierai pas de vous contredire sur ce point.
      Si nous étions sous Pétain je dirai : Libération. Je n’aurais rien d’autre à proposer Je ne serais pas pour une autre forme d’occupation allemande. Je ne proposerais pas de réformer le pétainisme.
      Aujourd’hui sous domination de l’UE je n’ai vraiment rien d’autre à dire que Frexit. Je ne propose pas une autre UE.

      Vous pouvez revisiter autant que vous voulez la qualification d’argument cela n’y changera rien.


  • Le421... Refuznik !! Le421 23 octobre 2019 19:02

    Dans votre listing de mesures immédiates prises par Jupiter, vous avez oublié la commande massive de LBD, grenades lacrymogènes et autres joyeuseté spéciales manifestants.

    Le prendre pour un con, c’est commettre une grosse erreur.

    Le type sait parfaitement ce qu’il fait.

    C’est d’ailleurs pour cela que pas mal de français, du bon côté du manche comme en 42 avec les boches, coopèrent.

    Mais ce n’est pas l’intérêt collectif du pays qui prime actuellement.

    Et c’est dans ce sens profond que le type va finir par se planter.

    Comme le ferait MLP si elle arrivait au pouvoir.

    On ne gère pas un peuple contre ses intérêts et ceux qui ne disent plus rien de peur de se faire massacrer traînent des pieds, et, passez-moi l’expression, « enculent le chantier » !!


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 octobre 2019 22:24

      @Le421
      On voit des manifestations un peu partout dans le monde, Bzrezinski, le Conseiller de la Maison Blanche, en 2010, parlait déjà de l’éveil politique des masses.


    • Lugsama Lugsama 23 octobre 2019 23:30

      @Le421

      Pour moi ce sont plutôt ceux du côtés des factieux qui s’en prennent au regime démocratique qui auraient été de ce côté en 42. Les GJ c’est l’electorat de Marine Lepen donc c’est étrange votre remarque sur celle-ci.

      Mais bon c’est la mode a l’air d’internet de sortir tout cassez et appeler fachiste ceux qui protège la société.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 octobre 2019 09:07

      @Lugsama
      Les casseurs ne font pas partie des manifestants.
      Ils interviennent pour disqualifier les Gilets jaunes.
      Quant à dire que les GJ sont d’extrême droite, il faudrait le prouver.
      Ils viennent de tous les horizons politiques.

      Sur la réforme de la SNCF, elle est déjà en cours depuis 1982.
      Et on mesure l’étendue des dégâts.
      « Témoignage d’un conducteur SNCF » après l’accident de Brétigny.

      Ces réformes sont demandées par la Commission européenne.
      « Ne nous trompons pas de combat, la destruction et la mise en concurrence de la SNCF sont la conséquence de notre appartenance à l’ Union européenne »


    • Sparker Sparker 24 octobre 2019 10:13

      @Lugsama

      "Pour moi

      "

      Que pour vous alors, on est d’accord....


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 24 octobre 2019 10:20

      @Le421

      "Le prendre pour un con, c’est commettre une grosse erreur.

      Le type sait parfaitement ce qu’il fait."

      J’ai écrit des choses à ce sujet. Ce n’est pas un imbécile mais il est loin d’être le génie qu’on a décrit. Il est par ailleurs permis de se demander s’il n’est pas un peu psychopathe. Ce qui n’a rien à voir avec l’intelligence.

      De toute façon, pour les décisions qu’il prend, cela n’a aucune influence. C’est essentiellement Bernard Arnault qui lui dit ce qu’il doit faire en plus d’appliquer les GOPE. Bref ! sa feuille de route (comme disaient ceux du PS) est tracée par d’autres.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 24 octobre 2019 13:59

      @Lugsama
      « Les GJ c’est l’electorat de Marine Lepen »
      Voilà une affirmation qui est entièrement à l’opposé de tous les textes adoptés dans les AG des AG des gilets jaunes.


    • Lugsama Lugsama 24 octobre 2019 16:02

      @Jean Dugenêt

      Les GJ ont été étudié avant et après les européennes, et comme le laissait préssentir la géographie et la sociologie la plus simple c’est indiscutablement l’électorat de Marine Lepen, ils l’étaient déjà en 2017 d’ailleurs.


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 24 octobre 2019 16:21

      @Lugsama
      Magnifique étude !
      J’aimerais pouvoir la consulter.
      Pourriez vous me donner les références ?


    • Lugsama Lugsama 24 octobre 2019 16:42

      @Jean Dugenêt

      Il y en a eu beaucoup, exemples :
      https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2019/05/116339-Rapport-JDV-COMPLET-d%C3%A9taill%C3%A9_2019_05.27.pdf

      https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2018/11/Ifop-Focus-186-Les-gilets-jaunes.pdf

      Les gilets jaunes ont en a bouffé matin, midi et soir pendant 3 mois, si vous ajoutez à çela le profil sociologique et géographique, comment peut-on ignorer cela ? Ne serait-ce pas de la mauvaise foi ??
      Vous n’allez pas me faire croire que vous n’êtes pas au courant que les cadres sup et citadins n’étaient pas très présent dans ce mouvement ou que l’électorat du RN c’est principalement la ruralité et les moins diplomés.. Vous étiez dans une grotte pendant leur mobilisation ?


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 24 octobre 2019 18:20

      @Lugsama
      Vous me sortez des sondages sur les européennes et sur la mobilisation contre les 80km/h, la pétition de Priscilla Ludovski... Vous avez raison de dire qu’il y a beaucoup de sondages mais ne m’envoyez pas n’importe lesquels. J’aimerais simplement que nous puissions "vérifier la source des informations que vous postez".  La Charte de bonne conduite d’Agora Vox impose d’ailleurs à chacun de faire cette vérification avant de poster une info.

      Ce que j’attendais c’était d’avoir la source de ce que vous avez affirmé ainsi :

      "Les GJ ont été étudié avant et après les européennes, et comme le laissait préssentir la géographie et la sociologie la plus simple c’est indiscutablement l’électorat de Marine Lepen, ils l’étaient déjà en 2017 d’ailleurs.

      "

      J’attends cette étude qui montre que les gilets jaunes sont l’électorat de Marine Lepen.
      Le fait de répondre à côté de la question en m’envoyant n’importe quelle sondage ne m’apporte rien.


    • Eric F Eric F 25 octobre 2019 15:49

      @Jean Dugenêt
      « J’attends cette étude qui montre que les gilets jaunes sont l’électorat de Marine Lepen. »
      Il n’y a pas une appartenance politique unique, mais une prépondérance de sympathisants RN puis LFI : cette étude (de fin 2018) cite un sondage Elabe : À la présidentielle 2017, pour qui ont voté les « gilets jaunes » ? Très clairement, ce sont d’abord et avant tout des électeurs et électrices de Marine Le Pen (à 42%). Les personnes ayant choisi d’autres candidats au premier tour sont bien plus frileuses : celles qui ont voté pour Jean-Luc Mélenchon se revendiquent à 20% « gilets jaunes », pour François Fillon à 16%, et pour Benoît Hamon et Emmanuel Macron, à 9% et 5% respectivement.



    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 25 octobre 2019 16:55

      @Eric F
       « À la présidentielle 2017, pour qui ont voté les « gilets jaunes » ? »

      Je ne comprends rien à ce que vous dîtes là. Je vous rappelle qu’il n’y avait pas de mouvement des gilets jaunes au moment de l’élection présidentielle de 2017.


    • Eric F Eric F 25 octobre 2019 19:29

      @Jean Dugenêt
      C’est pourtant clair, le sondage que j’ai cité date de fin 2018, il avait demandé à un panel de Gilets Jaunes pour qui ils avaient voté lors des précédentes élections présidentielles, afin de caractériser leur « provenance » politique -l’étude dont j’ai donné le lien aborde également l’aspect sociologique, géographique (campagne/ville), etc. Il indique aussi un autre sondage concernant l’« approbation » par les Français du mouvement Gilets Jaunes, selon leur positionnement politique, là aussi le RN arrive en tête suivi de LFI.

      Concernant les européennes, un sondage IFOP publié juste avant le scrutin a indiqué que 44% des personnes se sentant proches des GJ ont déclaré qu’ils voteraient RN


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 25 octobre 2019 20:42

      @Eric F
      Je viens de jeter un coup d’oeil à cette étude qui montre surtout la grande popularité du mouvement sans distinction des choix politiques.
      92% des sympathisants de la FI soutiennent les gilets jaunes.
      96% ------------------------- du RN --------------------------------- 
      90% -----------------------------du PS --------------------------------
      50% -----------------------------LREM----------------------------
      A vrai dire, j’ai du mal à comprendre que 1 personne sur 2 qui soutiennent Macron (sympathisants LREM) soutiennent aussi les gilets jaunes. 

      Les chiffres que vous donnez sont, d’après le sondage, les pourcentages de ceux qui se disent gilets jaunes. 
      J’ai aussi là beaucoup de mal à comprendre qu’il y ait une telle variation des chiffres entre :
      ceux qui se disent gilets jaunes ;
      ceux qui soutiennent les gilets jaunes.

      Bref. Je n’accorde guère de crédit à ce genre de sondage ou, du moins, je ne vois pas quoi en déduire.
      Ces sondages viennent appuyer ceux qui prétendent que le mouvement des gilets jaunes est avant tout un mouvement des proches du FN-RN. Cela est en complète contradiction avec les textes votés par les AG des AG. 
      C’est sans doute pour cela que ceux qui persistent à assimiler les gilets jaunes au FN-RN contestent la représentativité des AG des AG. 


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 27 octobre 2019 11:27

      @Eric F
      Ceux qui votent pour le FN peuvent avoir diverses motivations.

      Ce sont parfois des électeurs qui votaient avant pour le PCF, ou pour la Gauche, et qui trouvent que finalement le programme de Marine est vaguement souverainiste et étatiste. Elle défend les services publics etc.

      Ou bien des électeurs qui veulent manifester leur ressentiment pour les élites, et qui votent pour le FN en pensant que cela va les contrarier.

      Je pense même que cette catégorie est assez importante.
      Cela ne signifie pas qu’ils adhèrent aux idées du FN.

       


    • Attila Attila 27 octobre 2019 12:51

      @Jean Dugenêt
      Des témoins des premières heures des Gilets Jaunes constatent que leur composition a évolué.
      "Si le mouvement Gilets Jaunes a été puissant, c’est qu’il a réuni sous une même bannière toutes les sensibilités politiques et sociales du pays « 
       »Il est à craindre aujourd’hui que cette récupération du mouvement lui soit fatale. En étouffant les revendications des classes moyennes et populaires françaises sous l’idéologie internationaliste, l’ouverture des frontières et la libre circulation des hommes, produits et capitaux, ces gauchos encouragent les visées du Nouvel Ordre Mondial qui se réjouit de trouver chez ces idiots utiles des alliés inespérés. « 
      L’ultra gauche va-t-elle étouffer les Gilets Jaunes

      .
       »Le 17 novembre, acte I des gilets jaunes, j’étais sur un rond-point, à Rodez. Je n’y étais pas seulement comme manifestant, mais aussi comme organisateur « 
       »Après les trois premiers actes, les classes moyennes se sont éloignées du mouvement. L’anti-élitisme forcené des plus radicaux, la stérilité d’actions répétitives et l’éclectisme des revendications ont découragé ceux qui auraient pu structurer le mouvement et lui donner de la crédibilité. Surtout, cela a permis la confiscation du mouvement par l’extrême gauche. "
      J’y étais dès l’acte 1, j’ai vu le mouvement changer de nature : il a été confisqué par l’extrême gauche

      .


    • Attila Attila 27 octobre 2019 12:57

      @Fifi Brind_acier
      Comme vous l’avez déjà dit vous-même : l’adoption de la « ligne Terra Nova » par la gauche, c’est-à-dire l’abandon des classes populaires et des valeurs auxquelles elles tenaient, a ouvert un boulevard pour la stratégie de « dédiabolisation » de Marine Le Pen qui a récupéré une partie de l’électorat et des thèmes politiques abandonnés par la gauche.

      .


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 27 octobre 2019 23:58

      @Attila

      Vos témoins des premières heures qui avaient vu beaucoup d’anti-migrants chez les gilets jaunes ont peut être eu la berlue.
      Ils ont cru voir dans les manifestations ce que la propagande déversait comme calomnies dans tous les médias : les gilets jaunes c’était l’extrême droite.

      Quant aux témoins fascisants qui regrettent que les gilets jaunes ne soient pas fascisants, ils peuvent envoyer leur témoignage à Soral cela ne nous concerne pas.


  • Lugsama Lugsama 23 octobre 2019 23:25

    C’est drôle de mettre la réforme de la SNCF (bien insuffisante) et parcoursup dans les motifs de colère alors qu’elle ont toujours été plébiscités dans l’opinion.


    • Sparker Sparker 24 octobre 2019 10:15

      @Lugsama

      Le lune et le doigt, vous connaissez ?


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 24 octobre 2019 10:22

      @Lugsama
      Je ne suis pas certain de cela. Je crois me souvenir que les cheminots ont sacrément protester. Si vous avez des références pour affirmer cela je serais intéressé.


    • Lugsama Lugsama 24 octobre 2019 16:06

      @Jean Dugenêt

      Les cheminots ont sacréments protesté et ça n’avait fait qu’amplifier le soutiens à la réforme.. Le soutiens a varié entre 60 et 75% pendant toute la contestation., c’était donc un soutiens massif.

      Si vous mesurez la popularité d’une réforme aux manifestations de la CGT qui ne représente plus rien en même temps..


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 24 octobre 2019 16:23

      @Lugsama
      « Le soutiens a varié entre 60 et 75% pendant toute la contestation »
      D’où sortez vous ces chiffres ?


    • Lugsama Lugsama 24 octobre 2019 16:43

      @Jean Dugenêt

      J’ai un peu de mémoire et je lis les journeaux.. 


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 24 octobre 2019 18:27

      @Lugsama
      Vous sortez des affirmations gratuites en guise d’arguments sans aucun fait. Vous n’apportez aucune source d’information. Je n’ai que faire que l’un me dise que la cote de popularité de xxx est de 5% et l’autre dise qu’elle est de 91%. Je veux savoir d’où ils sortent leurs informations.
      Maintenant vous dîtes pour me convaincre que vous vous en souvenez et que vous l’avez lu dans les journaux.
      Vous pouvez affirmer n’importe quoi.
      Merci.


    • Lugsama Lugsama 28 octobre 2019 01:15

      @Jean Dugenêt

      Vous êtes un rigolo, non seulement on en à parlé des semaines mais en plus on en reparle actuellement tous les jours pour expliquer l’étrange stratégie de diversion des syndicats de la SNCF actuellement.

      Alors je vais vois laissez faire votre recherche google vous même.. je vous assure c’est pas très compliqueé de retrouver ou suivre l’actualité politique en France smiley


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 28 octobre 2019 09:25

      @Lugsama

      J’ai trouvé ça par exemple.
      C’est pas très compliqué en effet.
      Ce qui me dérange c’est qu’ils ne tentent pas davantage le « tous ensemble » avec la RATP, les routiers...

      "Un an après leur mobilisation - infructueuse - contre la réforme ferroviaire, les syndicats de la SNCF retournent dans la rue. La CGT, l’Unsa, SUD-Rail et la CFDT, les quatre organisations représentatives du groupe public, ont mis de côté leurs divergences  pour appeler de manière unitaire à manifester mardi à Paris. Elles dénoncent une mise en œuvre « à marche forcée » de la réforme, dans un climat d’incertitudes qui mine, selon eux, le moral des agents."


  • Yanleroc Yanleroc 23 octobre 2019 23:59

    Après l’ aberration qui a vu des pompiers gazés par « des (faux) collègues », 

    on apprend que 53 policiers ont été intoxiqués lors de l’ incendie de l’ usine de Lubrizol, susceptibles de manifester à leur tour,

    à quand alors, des flics gazés par d’ autres flics, qu’ on prévoit les bières ??..


    • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 24 octobre 2019 10:23

      @Yanleroc
      Je crois que ça va arriver. J’ai l’impression que la dernière consigne de Castaner c’est de cogner sur tout ce qui bouge.


    • Yanleroc Yanleroc 24 octobre 2019 17:56

      @Jean Dugenêt

      Au vu des moinssages, j’ en conclue qu’ il y a 5 flics ou affiliés sur le fil, et que ceux là ne sont pas près de se taper dessus..ils préfèrent se suicider ..en attendant ils s’ entraînent à « suicider » les autres !

      Le mur Jaune, rappel.


  • JbLynx 24 octobre 2019 00:13

    le travail du Président élu ne consiste qu’à modifier la Constitution et les lois afin qu’elles collent parfaitement, aux : GOPÉ (Grandes Orientations des Politiques Économiques ) qui lui sont dictées par la Commission Européenne et non pas pour améliorer le sort des citoyens soumis à l’UE et à l’OTAN sous commandement du Pentagone.

    _ Pour changer une loi de l’UE (Traités, GOPÉ) tout les Pays (qui défendent leurs intérêts) doivent voter à l’unanimité : ce qui est IMPOSSIBLE !.

    _ Les lois de l’UE (Traités ; GOPÉ) IRRÉFORMABLES sont au dessus des lois des Pays qui composent l’UE. Si désobéissance : Sanctions Financières !!.

    Le Frexit permettra à la France de récupérer sa souveraineté, de faire ses propres lois(fini d’obéir à Bruxelles), son argent, ses frontières, les renationalisations, son indépendance, de L’ECOLOGIE(loin des lobbyistes UE) d’installer la Constitution Citoyenne.et le RIC EN TOUTES MATIÈRES !.

    « L’UE est une prison dont il faut absolument sortir !, car on ne décide plus de rien : ayant perdu toute notre souveraineté dans l’UE » E. CHOUARD.


  • Arogavox Arogavox 25 octobre 2019 18:17

    Attention au piège ! (conscient et prémédité ? ou pas ? — ce qui importe, c’est de bien prendre le temps de TOUT lire avant de cautionner ou de s’en abstenir ! ce qui n’est pas pour autant, nécessairement un refus en bloc, loin de là !)

    Dommage, à tout casser, c’est à peine une 15aine d’intervenants (ou de leurs avatars) qui s’expriment ici, Bibi compris… en espérant influencer un pourcentage bien plus important de lecteurs (sans doute plus mesurés et moins prétentieux que nous).

    Ce qui tempère l’approbation d’un mouvement de sympathie véhiculé par ces mots :

    « Ne parlons plus du peuple »invisible« mais des invisibilisés qui se relèvent et surgissent dans leur « redevenir peuple ».

    ...
    nous mettons en place les nouvelles formes d’une démocratie directe. »

    ... ce sont les interprétations que l’auteur glisse dans ce qui soumis à notre apprciation globale par pondération étoilée 

     Inutile de détailler ce propos à ceux qui ne le repèreront pas d’eux-mêmes dans les citations suivantes tirées de cet article :

    le rôle de l’avant-garde consciente (*) ...
    le
    prolétariat avancé, qui exprimera cette vérité objective d’une lutte de masse disparate, discordante, bigarrée, à première vue sans unité, pourra l’unir et l’orienter,

    ... Ce n’est pas ainsi qu’une direction révolutionnaire (*) peut émerger ...

    ... une impatience face à la difficulté des tâches à accomplir pour faire émerger une avant-garde (*).

    ... Les principaux représentants (*) des gilets jaunes ...

    ... ’ils ne jouent pas au même jeu que les dirigeants syndicaux qui courent toujours après la concertation sociale

    ... les leaders des gilets jaunes se méfient de tout contact avec l’ennemi de classe (*)

    ... propulsés à la tête de ce mouvement.

    ... Il faudra leur donner (*) les outils d’analyse des marxistes (*) et les organiser dans un parti (*) qui reste à construire pour faire la révolution.

    (*)  : démocratique ? brrr !
         non récupératoire ?   !!! 


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