samedi 30 janvier 2016 - par Robert GIL

Les imposteurs, ces « winner » cyniques et farcis aux milliards exultent

 Les classes dominantes exultent. Elles ont gagné la bataille des idées. Elles ont profité de la crise, leur crise, pour opérer un renversement radical de valeurs, pour crédibiliser leur alternative - ultra libérale - à la crise de leur système : le néolibéralisme. Ils assurent tous deux l’hégémonie de classe, le contrôle social, leur pérennité au pouvoir, l’accumulation infinie des profits...

Elles sont parvenues à faire accepter au plus grand nombre des choix politiques de « restauration » et de régression totale. Elles ont fait basculer le pays dans une société en rupture avec celle qui était globalement la nôtre depuis la Libération. Orwell, Hugo, Zola, Jaurès, les philosophes, les pionniers du mouvement ouvrier, les frontpopulistes, les Résistants, doivent se retourner dans leur tombe.

Les classes dominantes ont inversé gaîment les termes de la lutte des classes, alors qu’au même moment, à gauche, certains se demandaient où elle était passée.

Ces spoliateurs pleins aux as culpabilisent à fond la caisse les classes populaires, rendues responsables de la situation. Les exploiteurs, les privilégiés, sont désormais ces planqués de fonctionnaires protégés par l’insupportable « statut de la fonction publique », vieille relique communiste, tous ces parasites nantis, bénéficiaires des « minimas sociaux » et qui s’enrichissent en dormant, ces feignasses de chômeurs assistés, allergiques au travail, ces faux crève la dalle de précaires, ces fauchés qui ont un statut et le défendent...

Le ministre de l’Economie du gouvernement « socialiste » vient d’atteindre les sommets de l’abjection en déclarant que la vie est plus facile pour les salariés que pour les « entrepreneurs » (amalgamant au passage richissimes cossus du CAC 40, qui s’empiffrent de dividendes, et petits tôliers de PME qui tirent -pas toujours- le diable par un bout de queue). Ce Monsieur Macron, cynique politicard transgénique, ce « winner » (« gagneur » prêt à tout) farci aux milliards, plaide pour sa classe, sans hésiter à semer froidement l’imposture , la haine, le mépris de la populace, à accentuer les déjà vertigineuses fractures de la société, celles qui produisent des monstres que l’on instrumentalise ensuite... C’est dégueu !

Les exploités sont aujourd’hui les entrepreneurs SDFéisés, les pauvres patrons victimes de prélèvements assassins et du garrot des anachroniques 35 h, les « héritiers » sans thune et autres rentiers indigents qui se pressent aux restaus du cœur... Alors que les caissières de supermarché, les maçons ; les éleveurs, les secrétaires, les infirmières... se dorent aux Antilles. « SVP. A votre bon cœur. Une petite pièce pour le Medef ».

Les classes dominantes sont parvenues à convaincre la majorité que « l’on en fait trop » pour les « perdants », que les inégalités sont facteur d’efficacité économique, que « l’Etat social » freine la modernité et le progrès, l’enrichissement de ceux qui le méritent : les « gagneurs », ceux qui bossent vraiment, sans compter les heures, que les plus entreprenants agonisent, fauchés sous « les charges » mortelles , de plus en plus mal acceptées, que le niveau machupichesque des prélèvements empêche la création d’emplois, que trop d’égalité nuit à l’économie, qu’en dehors du marché et de la jungle, voire de la barbarie, point de salut. Cela nous fait reculer de plus d’un siècle.

Mesure-t-on assez ce véritable tremblement de terre ?

Or la réalité que ces usurpateurs travestissent est tout le contraire de ces « logiques » terrifiantes, homicides, liberticides. Seul le niveau élevé des investissements publics, des dépenses sociales, une réforme fiscale frappant les colossaux revenus financiers, et un « Etat social » de la solidarité, de la juste redistribution, du partage, assurent la cohésion sociale, freinent les inégalités, jouent le rôle d’ « amortisseur social ». Civilisent.

C’est le coût du capital, la course aux dividendes exorbitants et à la rémunération maximale de ce capital, qui saignent, stérilisent, l’économie.

Le service public, diabolisé en diable, contribue lui à la réduction des inégalités qui n’en finissent pas de se creuser, d’atomiser le tissu social, selon les enquêtes et rapports de l’Institut BVA, de l’Observatoire des inégalités, de l’Ong Oxfam.

Le revenu des familles pauvres françaises a baissé de 4% entre 2008 et 2012. Celui des riches non. Et puis ces 8,8 millions de fainéants qui se la coulent douce à l’abri sous le « seuil de pauvreté », selon l’Insee, qu’attendent t-ils pour se friquer ? Le premier des droits de l’homme n’est-il pas celui de s’enrichir ? Combien « d’entrepreneurs » parmi ces 8,8 millions d’indolents ?

Les 10% de ménages français les plus riches possèdent près de la moitié des richesses du pays (source : BVA... non reprise par la « Pravda »). 80 milliards de fraudes des plus gros échappent à l’impôt, les cadeaux fiscaux (exonérations de charges ...) aux groupes (jamais repus), aux nouveaux et anciens rupins, se chiffrent en dizaines de dizaines de milliards, alimentant la spéculation, l’enrichissement des élites, et non l’emploi. Un emploi créé dans le cadre du CICE (crédit d’impôt...) coûte 100.000 euros. Cher le taf ! On vient d’apprendre que même l’espérance de vie en bonne santé recule. Quel progrès ! Autant de retraites en moins à payer !

Et puis... C’est pendant la période où la consommation était soutenue, les prélèvements élevés, le capital et les revenus le plus taxés, pendant les fameuses « Trente glorieuses », que le capitalisme a le mieux fonctionné. CQFD.

Alors cela commence à bien faire qu’ils nous prennent pour des glands. Qu’ils nous enfument. Va-t-on continuer à proposer des demi-mesures, petit bras, que le système peut absorber, ou avancer des réformes de structure, radicales, qui s’en prennent à la toute-puissance du capital, qui configurent une alternative révolutionnaire de bien commun, de socialisations, de gestion et contrôle par les travailleurs, les usagers, de partage et solidarité... ? Qui assure la victoire de la raison. « Socialisme ou barbarie » ?

Jean Ortiz sur LGS

et lire aussi :

GAVER LES RICHES N’A EU QU’UN SEUL EFFET … l’augmentation du chômage et de la précarité !



30 réactions


  • Clark Kent M de Sourcessure 30 janvier 2016 12:20

    « Les classes dominantes ont inversé gaîment les termes de la lutte des classes, alors qu’au même moment, à gauche, certains se demandaient où elle était passée. »


    Quelle inversion ?
    Le terme « lutte des classes » et une traduction qui est devenue un slogan. Le traduceur aurait aussi bien pu choisir de traduire par « guerre entre classes ». Dans une guerre, il peut y avoir changement de camp, la peur le la victoire ne sont pas toujours du même côté. Mais il n’y a pas « inversion » des termes. 

    C’est pour ça que Warren Buffett, milliardaire américain, l’oracle d’Obama a dit : « la lutte des classes existe, nous l’avons gagnée ».

    Parler d’inversion dans ce cas est aussi absurde que de parler de racisme à l’envers. Considérer qu’une race est supérieure à une autre est raciste, quelle que soit la couleur de celui qui l’affirme. Il n’y a pas d’endroit ni d’envers.

  • julius 1ER 30 janvier 2016 14:24

    C’est le coût du capital, la course aux dividendes exorbitants et à la rémunération maximale de ce capital, qui saignent, stérilisent, l’économie


    @Gil,
    on ne peut pas dire mieux que cela !!!
    en résonance avec cet article j’ajouterai pour avoir côtoyé des héritiers et des héritières pendant ma transhumance professionnelle que la vie est très très dure pour eux .....
    à savoir qu ’il est très difficile de choisir ses points de chute entre l’été et l’hiver, les propriétés de Mougins et de Gstaad ou St Moritz .... pourquoi voulez-vous rester enfermé à Paris ou sa région !!!

    comme dit une pub célèbre maintenant ... le plus dur c’est de choisir !!!!!

    • lsga lsga 30 janvier 2016 14:30

      @julius 1ER
      C’est malheureusement complètement faux. L’argent n’existe pas, c’est un truc virtuel sans rapport avec la réalité. Redistribué cet argent virtuel ne permettrait absolument pas de nourrir qui que ce soit. Il faut réorganiser la production et la distribution dans un contexte démocratique basé sur des débats scientifiques, c’est ce que l’on nomme : socialisme.
       
      Le socialisme n’a rien à voir avec le fait de ’re’distribuer l’argent virtuel des riches. Ça, pour tout dire, c’est la base économique du Fascisme.


    • julius 1ER 30 janvier 2016 14:49

      Le socialisme n’a rien à voir avec le fait de ’re’distribuer l’argent virtuel des riches. Ça, pour tout dire, c’est la base économique du Fascisme.

      @lsga

      pov’’Isga qui se bat avec ses démons !!!

      dans une économie saine et normale il ne devrait pas exister un tel différentiel de salaires et de revenus car toutes les professions devraient être rémunérées à leur juste valeur .... 

      c’est une imposture que de sous-favoriser tel ou tel métier au détriment de tel ou tel autre, un plombier ou un agriculteur sont aussi nécessaire qu’un Niel ou Zuckerberg !!!!!!

    • lsga lsga 30 janvier 2016 15:21

      @julius 1ER
      N’ayant pas été au catéchisme, je ne sais pas ce qu’est quelque chose de « sain et normal », je ne sais pas ce qu’est une chose juste, et encore moins une valeur. Je ne sais pas non plus comment on mesure la nécessité d’une profession. Les fascistes, eux, savent tout ça. Ils conçoivent des mondes sains, normaux, justes, avec des vrais valeurs, où chacun à sa place, et sa rémunération en fonction de son utilité.... enfin ils conçoivent tout ça dans leur tête, car la réalité matérielle du capitalisme est plus forte que leur idéalisme petit bourgeois.
       
      En ce qui me concerne, je suis socialiste, donc matérialiste, révolutionnaire, je ne crois pas dans les mondes meilleurs, je ne crois pas dans la justice, je ne sais pas ce qu’est l’égalité, je me méfie des bons sentiments, et je considère la normalité comme une institution à renverser.
       

      « Au lieu du mot d’ordre conservateur : »Un salaire équitable pour une journée de travail équitable« , ils doivent inscrire sur leur drapeau le mot d’ordre révolutionnaire : »Abolition du salariat« . »
      K. Marx, Salaire, prix, profit.


    • Christian Labrune Christian Labrune 31 janvier 2016 23:35

      « En ce qui me concerne, je suis socialiste, donc matérialiste, révolutionnaire, »

      @lsga
      Comme Lénine, alors ? Comme Staline, Castro, Pol Pot et Kim jong un ?
      Ben je vois pas trop qu’on puisse s’en vanter !


  • julius 1ER 30 janvier 2016 14:42

    Et puis... C’est pendant la période où la consommation était soutenue, les prélèvements élevés, le capital et les revenus le plus taxés, pendant les fameuses « Trente glorieuses », que le capitalisme a le mieux fonctionné. CQFD.


    on pourrait ajouter aussi ..... lorsqu’il y avait un parti communiste fort !!!
    qu’on soit d’accord ou pas avec cela, cela permettait de tenir en respect le Capital et éviter les dérives réactionnaires que l’on connait !!!

    or aujourdhui on voit bien que sans une gauche de combat les réactionnaires de tout crin ne se sont jamais portés aussi bien et cette droitisation de la société fait basculer le curseur encore plus loin... 

    on avance bien plus vite vers le féodalisme que vers le progrès démocratique, et cette inversion des valeurs est vraiment le résultat du mensonge et de la propagande de cette collusion et accaparement des pouvoirs entre l’argent et les médias .... 

    cela n’augure rien de bon si ce n’est un long pourrissement que certains appellent décadence mais en réalité c’est le produit de la mainmise de l’argent sur les clefs essentielles de l’économie !!!!

    c’est tout... sauf bon pour l’humanité dans son ensemble et va nous valoir une régression sans précédent dans l’histoire !!!!! 

    • Nicole Cheverney Nicole CHEVERNEY 30 janvier 2016 19:32

      @julius 1ER

      Bonsoir,

      on pourrait ajouter aussi ..... lorsqu’il y avait un parti communiste fort !!!
      qu’on soit d’accord ou pas avec cela, cela permettait de tenir en respect le Capital et éviter les dérives réactionnaires que l’on connait !!!

      tout à fait d’accord avec vous ! Puisqu’il n’y a plus de garde-fous, les réactionnaires s’en donnent à coeur joie. Toujours droits dans leurs bottes, mêmes remplies de mouscaille, ils prônent haut et fort le droit de démolir, de laminer le monde du travail, d’affamer les peuples et de voter en force des lois scélérates. La « droite » n’a qu’une seule stratégie, celle de travailler pour le grand capital et les nantis. Elle n’a qu’une seule stratégie, c’est de diffuser son message anti-social auprès de ses victimes en le faisant paraître comme la nouvelle normalité, en divisant le monde du travail, toutes catégories confondues et en dressant le privé contre le public. La droite est pourrie sur ses bases mêmes. Mais dans ses fondements elle a une longueur d’avance sur la gauche. Elle est plus unifiée qu’il n’y paraît de prime abord. Elle est presque oserais-je prétendre, une et indivisible, et dans ses discours, et dans son idéologie capitaliste.

      Elle ne s’encombre d’aucun complexe. Si bien qu’elle a réussi à englober dans ses errements anti-sociaux, le PARTI SOCIALISTE, et ses membres les plus laudatifs. Qui ronronnent, lorsqu’ils n’éructent pas, leurs petits discours institutionnels les pires qu’aura connu la 5eme république.

      Et ça lui réussit bien, à la DROITE POURRIE, d’essaimer ses fientes discursives contre le Peuple. Puisqu’ on l’écoute et on la sert sur un plateau d’argent. Et pousser doucement mais sûrement les caciques Socialistes, jeunes et vieux à adopter les oripeaux d’un discours d’un autre siècle : le camp des casseurs, le camp des dominants. Le PS, dans ce « combat » sans autre perspective que de goinfrer ses élites et ses amis du MEDEF et Cie, se roule dans la fange. 

      La gauche, et le PC particulièrement, doivent absolument se reconstruire, ça urge !


    • Christian Labrune Christian Labrune 31 janvier 2016 23:58

      @Nicole CHEVERNEY
      Si vous remplaciez dans votre diatribe le mot « droite » par le mot « gauche », et inversement, et au prix de deux ou trois ajustements tout à fait minimes, ce que vous écrivez resterait tout à fait cohérent

      le début donnerait ça ;
      Puisqu’il n’y a plus de garde-fous, les PROGRESSISTES (!) s’en donnent à coeur joie. Toujours droits dans leurs bottes, mêmes remplies de mouscaille, ils prônent haut et fort le droit de démolir, de laminer le monde du travail, d’affamer les peuples et de voter en force des lois scélérates. La GAUCHE n’a qu’une seule stratégie, celle de travailler pour le grand capital et les nantis. Elle n’a qu’une seule stratégie, c’est de diffuser son ANESTHESIANT anti-social auprès de ses victimes POUR LEUR FAIRE VOIR LE MONDE A TRAVERS DES LUNETTES ROSES, en divisant le monde du travail, toutes catégories confondues et en dressant le privé contre le public.

      On remplace quatre ou cinq mots et on a une satire féroce du Parti socialiste

      Rédigez maintenant un texte qui démolisse une extrême droite fantasmée qui n’existe plus guère (le FN s’est emparé depuis bien longtemps de la rhétorique ouvriériste du PC), et je me fais fort de vous le transformer pareillement, en trois coups de cuillère à pot, en une violente diatribe contre une extrême gauche collaborationniste, vendue à l’étranger comme pouvait l’être l’extrême droite antisémite et vendue à l’Allemagne du gouvernement de Vichy.


    • Julien30 Julien30 1er février 2016 10:32

      @Nicole CHEVERNEY
      « Elle est presque oserais-je prétendre, une et indivisible, et dans ses discours, et dans son idéologie capitaliste. »


      Bref vous n’avez aucune idée de ce qu’est la droite, et donc la gauche.

  • alain_àààé 30 janvier 2016 16:21

    isga je pensait que tu étais ups et non socialiste mais si c est le cas je si désolé que tu fasses la propagande de hollandse j adorais tes commantaire mais alors la je rest es sur le cul.j espere que ton copain holland fais une politique qui est de gauche et que l on pourra une augmentation de nos retraitre


    • lsga lsga 30 janvier 2016 16:25

      @alain_àààé
      moi je fais de la propagande pour Hollande ? Où ?
      Pour tout dire, la politique libérale de Hollande ne me posait pas plus de problème que cela pour l’instant : le libéralisme favorise la Révolution.
       
      Mais là, depuis la dérive franchement fascistoïde du gouvernement, avec l’état d’urgence, la division des français en 2 catégories dans la constitution, et tout le tintouin : je ne pourrais même plus voter pour lui ni au premier ni au second tour.


  • lloreen 30 janvier 2016 18:22

    Les masses laborieuses gagneraient à connaître le contributionisme ou Ubuntu. Un monde sans argent, car il faut le comprendre : l’ argent (papier) n’ existe pas. Ce n’ est que de la dette (pseudo dette...) qui change de mains.

    https://www.facebook.com/Ubuntu.Prevost.Quebec.Canada/likes

    Lorsque ces « winners » seront obligés de faire eux-mêmes le travail que plus personne ne sera prêt à faire en échange de leur monnaie de singe, les « losers » auront gagné.


  • Bernard 30 janvier 2016 19:12

    Le fascisme comme le socialo bolchévisme ont la même vulgate de base, la haine du bourgeois, du riche, le toute maquillé par de la morale.


    • Nicole Cheverney Nicole CHEVERNEY 30 janvier 2016 19:43

      @Bernard

      La haine du Bourgeois. Il ne faut pas renverser les rôles. Pour l’instant c’est bien du côté de la Bourgeoisie industrielle et financière que l’on trouve cette « haine ordinaire » qui ne dit pas son nom mais qui peut prendre diverses formes comme : mépris de classe, nombrilisme, esclavagisme et autres tares éducatives.

      Vous confondez peut-être avec les classes moyennes, qui dans leur envie immodérée de ressembler aux classes supérieures, et de les chiner, oublient qu’elles sont également leurs victimes directes, leurs tiroirs-caisses ouverts en permanence via un système d’imposition injuste avec un plan d’éradication des classes moyennes permettant aux plus riches d’écraser quelques millions d’individus et de les réduire à l’état de lumpenprolétariat. 


    • Bernard 30 janvier 2016 20:17

      @Nicole CHEVERNEY


      Le complot des ultra riches buveurs de sang qui veulent écraser les classes moyennes et affamer le peuple ....Rien de nouveau, Hitler, Lenine, Mussolini, Pol Pot, Mao, Staline ont tenu le même discours, ils étaient eux aussi opposés au capitalisme, au libéralisme, à la haute finance, aux spéculateurs et aux grands patrons.

    • chitine chitine 1er février 2016 15:03

      @Bernard

      Avec des construction discursive aussi puissante, on aurait pu tout autant dire...

      « Le complot des fanatiques des toilettes à chasse d’eau qui veulent imposer leur modèle aux classes moyennes et empêcher le peuple de développer celui des toilettes sèches ....Rien de nouveau, Hitler, Lenine, Mussolini, Pol Pot, Mao, Staline ont tenu le même discours, ils étaient eux aussi opposés au toilettes à chasse d’eau, au marchands de porcelaine, au fabriquant de chaines à petits maillons, aux plombiers et aux égoutiers. »

      ...qu’on s’en serait retrouvé aussi bien informé.


  • Parrhesia Parrhesia 30 janvier 2016 20:28

    Beaucoup de vrai dans cet article !

    Mais voulez-vous parier qu’il sera moins facile de faire démissionner ces « winners » que vous dénoncez à juste titre, qu’il ne l’a été à vos amis politiques de faire démissionner le « dictateur incompétent en économie » Charles de Gaulle ???

    Or, après 58 ans d’expériences multiples et variées, au lieu de reconnaître les torts de ceux qui l’ont viré et de réhabiliter ses idées socio-économiques, l’on va encore trouver nombre de bonnes raisons pour expliquer que c’est lui qui avait tort et que ses résultats étaient plus mauvais que ceux des « winners » qui, curieusement, se succèdent tranquillement et en alternance au pouvoir !

    Où est aujourd’hui l’esprit des « glorieux combattants de la gauche » sur le Boul’mich’ contre « les gaz de combat du tyran »  ???


  • tf1Groupie 30 janvier 2016 21:52

    Donc Robert nous dit qu’ultra-liberalisme et neo-liberalisme sont deux choses différentes.

    On veut bien qu’il nous explique ce que signifient ces deux notions, à moins qu’il ne se borne à balancer deux simples mots sans grande signification, lui qui déroule les phrases toutes faites directement issues de son petit missel rouge.


  • Homme de Boutx Homme de Boutx 30 janvier 2016 22:44

    et dire que sarkozy veut encore remettre un couche sur la retraite à 63 ans dès 2020 et à 64 ans en 2024..

    personne ne conteste, personne n’a compris qu’en fin d’année on va se prendre mécaniquement 350 000 chômeurs de plus (4 millions de chômeur en 2017 !) !

    c’est comme les « écolos » qui sont tellement perturbés par la sorcellerie de l’esprit de serre du co2 qu’ils sont prêt à accepter le nucléaire comme « un moindre mal »

    un peu de bon sens svp...


  • Bernard 31 janvier 2016 07:51

    Dans mon village, le magasin d’alimentation a fermé et il est resté 1 an comme celà. Pendant 1 an tous les anti capitalistes du coin, les fainéants et les frustrés ont discuté, commenté.Aucun n’a eu les c..... de reprendre l’affaire. Alors est arrivé un petit bout de femme cambdgienne qui a repris le magasin et redonné vie au village. Le petit bout de femme est devenue patronne, elle bosse 70 heures par semaine, s’est acheté une nouvelle voiture, tous les incapables anti capitalistesdu coin, les plus fainéants de la création continuent eux macérer dans leur bêtises, leur jalousie et à critiquer les patrons et les riches. 


    • Clocel Clocel 31 janvier 2016 10:13

      @Bernard
      « 70 heures par semaine, s’est acheté une nouvelle voiture »
      70 heures !!! Houla, c’est au moins une Dacia !? Neuve peut-être !? Pensez, une épicière de village...
      Question : Elle s’en sert quand ??? Non parce que l’esclavage c’est bien, mais plein de servitudes !
      Cher Bernard...
      Baby boomer i presume ?
      Inquiet à ce que le casino ne ferme brutalement sur vos jetons virtuels, la faute bien entendu à tous ces fainéants dont vous avez contribué à brader les droits...


    • foufouille foufouille 31 janvier 2016 11:16

      @Bernard
      « 70 heures par semaine, s’est acheté une nouvelle voiture »
      surtout en regardant la télé


  • Taverne Taverne 31 janvier 2016 11:41

    La théorie de la lutte des classes n’est qu’un mythe. Marx a généralisé un cas historique isolé, la Révolution de 1789 opposant bourgeoisie et aristocratie (avec le petit peuple comme simple moyen), sur plus de 5000 ans de civilisation. Durant toute ces périodes, il n’y eut aucune lutte des classes. Et aujourd’hui encore, quand 80 % des ouvriers votent FN et qu’un individu qui gagne une fortune devient instantanément égoïste et capitaliste, on ne peut guère invoquer davantage ce mythe, qui n’est que le gagne-pain de certains partis et syndicats.

    Ce qu’il faut plutôt, c’est imposer l’idée d« argent responsable » dans toute notre société.


  • crabo21 1er février 2016 01:48

    Les classes dominantes ?

    Pourquoi dominantes ?

    Qui fait le travail chaque jour ?

    Qui nourrit les uns ?

    C’est vous qui vous levez le matin, travaillez, possédez les savoir faire et etes les plus nombreux ; alors reprenez votre pays en main au lieu de gémir.

    Coupez les fibres qui alimentent les réseaux bancaires.

    créez une banque centrale francaise et controlez ainsi la masse monetaire et les echanges.

    Nationalisations de l’appareil de production.....


  • crabo21 1er février 2016 01:53

    Pour une revolution, il faut un programme simpliste et conquérant sinon trop de dissensions.

    C’est le premier pas qui coute.


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