mardi 11 juin - par Krokodilo

Les néonazis existent, Zélensky les a vus !

Et actualité comique en Ukraine.

Non, il ne s’agit pas de la timide tentative de notre président, qui fait de l’escalade dans le conflit tout en affirmant que ce n’est pas de l’escalade...
Je veux parler du président Zélensky, qui a lui-même apporté la preuve que l’idéologie ultra-nationaliste, dont parle Poutine, existe ! Ceux que l’on appelle bandéristes, dont le coeur idéologique est en Galicie, à Lviv en Ukraine de l’Ouest , et qui sont également appelés nazis, néonazis, ultra-nationalistes, ukronazis ou, par les plus cléments, nationalistes.
Leur existence a longtemps été mise en doute par nos médias, malgré les nombreuses vidéos disponibles, leur influence toujours minimisée malgré leur présence dans les cercles du pouvoir et dans les régiments para-militaires type "Azov".
Les néonazis ukrainiens existent, Zélensky les a vus !
Il en a fait un sketch très drôle, disponible sous-titré en français, où un Ukrainien donne de ses nouvelles à sa famille en Russie (rappelons que Russes et Ukrainiens sont ethniquement si proches qu’ils ont de la famille « des deux côtés »).

Bien sûr, c’était avant son rôle de chef de guerre qui semble avoir diminué son acuité visuelle...
(Nous avions déjà signalé ce sketch il y a un an, mais ce témoignage de première main mérite d’être plus connu)

Zélensky, toujours lui, décidément bien meilleur dans la comédie que dans la tragédie, a illustré la diversité ethnique de l’Ukraine et les tensions qui fragilisaient le pays avant même les évènements. Il s’agit d’un épisode de la série « Serviteur du peuple » (saison 3, 3e) où Zélensky tient le rôle du président. À la suite de révolutions, l’Ukraine se retrouve divisée morcelée en 28 états indépendants… Méfiance et parfois haine entre Ouest et Est, les premiers considérant les seconds comme des reliquats de l’époque soviétique. L’épisode finit par une réconciliation, mais la réalité a été plus sombre. (Série passée sur Arte puis Netflix)

Les Russes ne sont pas en reste question humour, puisqu’à la question savoir si, de 2014 à 2022, c’est-à-dire tout le post-euromaïdan, les huit ans du conflit du Donbass, la non-application des accords de Minsk, la Russie armait et encourageait les séparatistes, ils avaient répondu par une blague : « Des Ukrainiens tuent des Ukrainiens sur le sol ukrainien, c’est donc la faute des Russes ! »

Pour la même période, A. Merkel et F. Hollande ont bien rigolé, semble-t-il, puisqu’ils ont reconnu que les accords de Minsk étaient seulement destinés à gagner du temps pour réarmer l’Ukraine : quoique garants des accords, Zélensky et le duo de comiques n’ont jamais pensé les appliquer ! Ah ! Ah ! C’était une blague destinée à Poutine et aux Russes ! Qu’est-ce qu’on se marre !

Nos propres politiciens et journalistes eux aussi peuvent faire sourire quand ils parlent quotidiennement de la « menace russe » sur l’UE sans en fournir la moindre preuve, oubliant que la même UE a réellement été attaquée sans la moindre réaction de notre part, lors du sabotage de son gazoduc Nord Stream II ! Tout juste si on en redemande pas un peu…

Il est dommage que nos médias soient si pudiques avec les agissements des bandéristes, car leur traque obsessionnelle de la culture russe est parfois comique. Je ne parle pas de leur destruction à Odessa de la statue de Catherine II, fondatrice de la ville, mais plutôt leur volonté de disputer à la Russie la paternité de nombreux aspects culturels, aussi bien en cuisine avec le célèbre bortsch (est-ce un plat russe ou ukrainien ?) qu’en littérature avec Boulgakov, né à Kiev mais considéré comme littérature russe.


Même le russophobe Wikipedia en parle : « D'autres écrivains ukrainiens ont par ailleurs influencé la littérature russophone dont le plus célèbre Nicolas Gogol, est sujet de dispute entre Ukrainiens et Russes ».

Actualité des blagues russo-ukrainiennes :
« À Kiev, à Paris ou à Berlin, après avoir bu à la terrasse d’un café, Zélensky n’oublie jamais de demander un pourboire au serveur ! »
Sur le fait qu’il continue alors que son mandat de président est achevé : « Avant mon élection, j’avais promis de ne pas me représenter, je tiens parole ! »

Comme quoi, même à moins 90 secondes à l’horloge de la fin du monde, il y a encore matière à rire ! Attention quand même de ne pas éclater...



43 réactions


  • Gégène Gégène 11 juin 13:38

    La petite vidéo, j’ai voulu vérifier :

    elle a été postée en octobre 2014


  • zygzornifle zygzornifle 11 juin 14:32

    Les RN existent aussi Macron les as vus .... 


  • Krokodilo Krokodilo 11 juin 15:48

    Je parlais de la date à laquelle je l’avais signalée ici. Par ailleurs, était-elle déjà sous-titrée en français ?


    • Gégène Gégène 11 juin 16:05

      @Krokodilo

      Je voulais juste savoir quand il faisait rire les gens !
      Maintenant, c’est comme le phoque sur sa glace,
      il fait plus rire personne . . .


    • Krokodilo Krokodilo 11 juin 16:12

      @Gégène Ah, dac. Oui, même en clown triste, il ne fait plus rire personne.


  • Krokodilo Krokodilo 11 juin 15:51

    Une petite dernière sur l’actualité.

    Il y trois choses qu’il ne faut jamais faire : demander son âge à une femme, demander son salaire à un homme, et demander à Glucksmann ce qu’il faisait de 2005 à 2012 !


    • leypanou 11 juin 18:23

      @Krokodilo
      j’ai lu que le pauvre Mikhail dont Raphaël fils de l’autre a été un proche conseiller est dans un état de santé très grave.


    • Rémy Rémy 11 juin 21:01

      @Krokodilo

      demander à Glucksmann ce qu’il faisait de 2005 à 2012 !

      Conseiller du dictateur Saakachvili, à la solde de la cia en Georgie......

      Sale type se prévalant de la socialoperie.....et 14% de connards votant pour cette ordure....on croit rêver !

      https://www.marianne.net/politique/gauche/conseiller-de-saakachvili-et-negos-sur-les-armes-georgie-ukraine-glucksmann-epoque-consultant-en-revolution


    • Krokodilo Krokodilo 11 juin 21:44

      @Rémy Et son ex-femme n’est pas en reste question vie « tumultueuse » et agit-prop comme on disait autrefois.
      "Fin 2013, Ekaterina Zgouladze et Raphaël Glucksmann s’impliquent dans le mouvement Euromaïdan en Ukraine, qui aboutit au renversement du pouvoir en place l’année suivante7.

      " (comme c’est pudiquement dit dans Wiki)
      C’est vraiment le BHL de gauche, aussi atlantiste, mais plus efficace.


    • Krokodilo Krokodilo 11 juin 21:52

      @Rémy Merci pour le lien. Un bon point quand même pour Marianne, où Polony et Jack Dion essaient de faire preuve d’honnêteté sur le conflit ukrainien, tout en invitant une fois le Gal Yakovlev, le premier à avoir plaidé pour l’envoi de troupes françaises... comme s’il n’y avait pas d’autres experts militaires. Mais ils manquent d’ infos comme tous les autres médias. Ils n’ont que les très grandes lignes. Il suffirait pourtant qu’un de leurs journalistes ait accès aux infos russes et ukrainiennes pour avoir plein de vraies infos du quotidien (comme la réquisition récente de médecins du Samu pour partir combattre au front.. je crois que c à Odessa, les ambulances sont venues protester ! Et ailleurs certains véhicules des recruteurs ont cramé.)


    • Eric F Eric F 12 juin 13:57

      @Krokodilo

      ’’in 2013, Ekaterina Zgouladze et Raphaël Glucksmann s’impliquent dans le mouvement Euromaïdan en Ukraine, qui aboutit au renversement du pouvoir en place l’année suivant’’

      Ça explique la place disproportionnée qu’a pris le thème du soutien à l’Ukraine dans sa campagne.
      Entre l’’Ukraine d’abord’’, ’’Gaza d’abord’’, et ’’la grande-Europe d’abord’’, que de listes ont mis la France en arrière plan !
      Pas étonnant d’avoir eu le résultat qu’on a eu !

      Il y a donc désormais sur l’échiquier électoral un bloc national, un bloc atlantiste, et un bloc tiers mondiste.


    • Krokodilo Krokodilo 12 juin 14:15

      @Eric F Les souverainistes ont fait un bien meilleur score en Allemagne (de gauche je crois, s’il faut catégoriser)


    • Eric F Eric F 12 juin 19:54

      @Krokodilo
      En Allemagne, les nationalistes de droite (bien plus radicaux que le RN) fait 16%, et les souverainistes de gauche 6%. Le total est significatif, mais moindre qu’en France.


  • Gasty Gasty 12 juin 08:08

    Macron aura-t-il été informé que les victimes d’Ouradour sur glane ont été exécutés par une compagnie de SS ukrainien sous commandement Allemand ???

    https://www.france24.com/fr/vid%C3%A9o/20240610-emmanuel-macron-rend-hommage-aux-643-victimes-d-oradour-sur-glane


  • Fergus Fergus 12 juin 09:24

    Bonjour, Krokodilo

    A propos des néo-nazis, voilà ce que j’écrivais récemment dans mon article Poutine de A à Z  : 

    Néo-nazis : L’un des qualificatifs favoris de Poutine pour désigner les Ukrainiens. Ce qui ne manque pas de sel car c’est la Russie qui en compte le plus grand nombre sur la planète : plusieurs dizaines de milliers. Ces braves néo-nazis russes ayant, en 2022, mis un bémol à leurs obsessions suprémacistes raciales pour soutenir l’invasion de l’Ukraine et se mettre au service d’une idéologie nationaliste, Poutine se garde bien de cibler ses nouveaux alliés.


    • Gasty Gasty 12 juin 10:44

      @Fergus
      Tout le monde sait que les nazies russe ont combattu les communistes Allemand. Pas la peine de nous le rappeler. C’est évident !


    • Nowhere Man 12 juin 11:27

      @Gasty
      Hitler est parvenu à éliminer 27 millions de nazis soviétiques.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 12 juin 11:45

      @Fergus
       
      ...
      Non, rien !
       Mékilékon !


    • Maître Yoda Maître Yoda 12 juin 11:56

      @Fergus

      Ont-ils tué des juifs comme l’ont fait les bandéristes ?


    • Eric F Eric F 12 juin 14:22

      @Fergus (message 09:24)
      Il est évident que tous les Ukrainiens de l’Ouest ne sont pas nazis, et Zélensky non plus à titre personnel, le problème est que les dirigeants nationalistes ukrainiens ont réhabilité des organisations et leaders ayant collaboré.

      Il est vrai par ailleurs qu’il y a des milices néonazies en Russie, mais ce n’est absolument pas la doctrine du régime que de réhabiliter la collaboration, mais au contraire la guerre de libération.

      J’ai regardé hier une émission sur Arte concernant l’industrie de guerre en Union Soviétique après le début de l’invasion allemande, et comment ils ont pris peu à peu la suprématie en armement alors qu’ils crevaient de faim, sur un élan populaire avant même la reprise en main stalinienne, c’est juste époustouflant.
      Parmi les héros méconnus, les travailleurs du rail qui, talonnés par le rush des troupes nazies, ont mis les usines dans des wagons pour les réimplanter à l’Est du pays.
      Je ne suis pas poutinolâtre, mais un tel pays ne sera pas vaincu dans sa périphérie. Alors il faut devancer le risque d’effondrement ukrainien en convenant d’une suspension d’armes sur la ligne de front ...avant qu’elle ne se décale encore vers l’Ouest.
      Et il n’y a rien à voir avec l’Hitlerisme qui voulait conquérir entre l’Atlantique et l’Oural (enfin, sa carte n’allait pas aussi loin, il pensait, comme Napoléon, qu’il n’y avait qu’un désert à l’Est de Moscou).


    • Krokodilo Krokodilo 12 juin 14:23

      @Fergus Toujours est-il qu’en Russie il n’y a pas cette obsession de détruire toute trace ukrainienne, plus d’un million d’Ukrainiens du Donbass s’y sont réfugiés, peuvent y travailler, on n’y détruit pas les statues et on n’y change pas les noms de rues évoquant des gens nés en Ukraine. la Russie est par nature multi-ethnique ; ce sont les USA qui rêvent d’y faire naître une « révolution orange », et pas moins de quatre « forums des peuples libres de Russie » ont été organisés depuis 2022 !


    • Krokodilo Krokodilo 12 juin 14:32

      @Fergus La ferveur du souvenir de « la Grande guerre patriotique », comme on l’appelle là-bas est sans commune mesure avec nos cérémonies. Particulièrement lorsque la commémoration du débarquement se transforme en révisionnisme historique, avec absence du principal artisan de la défaite nazie, et présence de Zélensky, sachant que la Galicie n’était pas vraiment du côté des alliés... Ce barnum macroniste était une auto-célébration des Anglo-saxons et de l’Otan.


    • Aristide Aristide 12 juin 14:52

      @Eric F

      Je ne suis pas poutinolâtre, mais un tel pays ne sera pas vaincu dans sa périphérie.

      Sauf que l’histoire ne s’est pas arrêtée en 1945.

      Il y a eu plus de 50 ans pour que le château de cartes qu’était l’URSS tombe en lambeaux.

      Les circonstances ont été les mêmes, une guerre d’intervention en Afghanistan

      en 1979, plus de 10 ans d’un conflit meurtrier et couteux qui épuise tout le pays ... En rajoutant aux difficultés économiques et sociales structurelles En 1991 le résultat est là !!!

      La Russie a remplacé l’URSS, les volontés hégémoniques de ses dirigeants n’ont pas changé. Le résultat est une suite de conflit avec de nombreux voisins comme en Tchétchénie, Géorgie, pays baltes…,et maintenant avec l’Ukraine. Le résultat sera le même… Une aide occidentale qui aboutira au même résultat... Nul besoin d’une victoire militaire de l’Ukraine... Quelle forme prendra cette chute ? Qui peut dire… mais cela sera…

      Cela durera surement un temps très long, une décennie peut-être plus, mais c’est affiché, la Russie ne peut tenir comme cela en mobilisant sur une aussi longue période une économie pour de guerre. 

      L’histoire ne se répète pas, elle bégaie…


    • Eric F Eric F 12 juin 15:27

      @Aristide
      L’Afghanistan n’était pas pour l’URSS une guerre dans son coeur historique ni identitaire, c’était une guerre idéologique.
      Il est vrai qu’il y a une forme impériale dans la périphérie pan-russe, et ça fait partie des réalités historiques, culturelles et géopolitiques, tout comme les Yankees dans leur périphérie, mais depuis une époque où l’Amérique n’avait seulement pas été découverte.

      La Tchétchénie est incluse dans la fédération de Russie, c’était un conflit interne, menée on le sait sans fioriture.
      Les pays baltes ont été des greffes d’autre culture, ce qui posera problème est la minorité russe d’implantation récente, mais c’est gérable.
      MAIS Georgie et Ukraine orientale, comme la Biélorussie sont dans le monde péri-russe, qu’avons nous à gagner à y impulser ou soutenir une déstabilisation ?

      Vous parlez, pour l’Ukraine, de 10 ans encore de conflit, mais ça ferait des millions de morts dans un pays qui n’en comporte guère plus que trente cinq millions et n’arrive déjà plus à mobiliser sa jeunesse, contre un pays qui en comporte plus de 4 fois plus et qui n’a cure des pertes pourvu que ce soit pour l’honneur national.

      Notre économie est-elle si florissante qu’elle serait plus solide que celle de la Russie ? Depuis 2014 qu’il y a des sanctions, les inconvénients sont pour nous plus que pour elle.

      Regardez l’Europe dans son périmètre des 12 voire des 15, serions-nous en risque dans un tel conflit ? On s’est fourvoyé à notre détriment.


    • Eric F Eric F 12 juin 15:30

      @Krokodilo
      le barnum macroniste était une tentative de reprendre la main par l’« effet drapeau » et un amalgame grossier entre le débarquement et envoi de troupes en Ukraine, mais son drapeau personnel est en berne.
      Les anglo-saxons était là pour la figuration, Biden a failli en rester le cul par terre smiley


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 12 juin 16:21

      @Eric F

      ’’J’ai regardé hier une émission sur Arte concernant l’industrie de guerre en Union Soviétique après le début de l’invasion allemande’’
      >
      J’ai essayé, mais à force de me boucher le nez tant certains commentaires étaient puants de propagande antisoviétique (les pauvres travailleurs y étaient décrits comme des esclaves), j’ai vite décroché.
      Petit boycott personnel contre Arte, cette chaîne qui est coutumière du fait.


    • Phil 12 juin 18:10

      @Eric F
      « Il est évident que tous les Ukrainiens de l’Ouest ne sont pas nazis »
      Cependant :

      « Les néo-nazis et le coup d’État de Maïdan.

      Tout d’abord, les néo-nazis ont été directement impliqués dans le coup d’État de Maïdan en 2014. Le groupe Secteur droit était aux avant-postes et le coup d’État n’aurait jamais eu lieu sans sa participation active et violente aux émeutes. Les militants n’étaient qu’une infime minorité par rapport aux milliers de manifestants. N’empêche, les radicaux extrémistes ont joué un rôle décisif [2] dans la tournure des évènements.

      Or, ce groupe était soutenu par le parti politique néo-nazi Svoboda, dirigé par le leader antisémite Oleg Tyagnibok. Pour attiser les tensions et provoquer une révolte au sein de la population, tout indique que des tireurs d’élite visaient les insurgés pour ensuite faire passer ces agressions criminelles comme des actes commis par la police. Dans un reportage de la BBC, le journaliste Gabriel Gatehouse constate que des coups de feu émanent de ce qui s’avère être l’hôtel Ukraina[3]. Or le tireur était à l’étage où se trouvaient les locaux du parti Svoboda.

      Ivan Bubenchik, un militant pro Maïdan, admettra avoir tué des policiers le 20 février[4]. Selon la revue Jacobin, des caisses de balles vides de Kalachnikov ont été trouvées dans la chambre d’hôtel Ukraina occupée par ce manifestant[5].

      Le hall d’entrée de l’hôtel Ukraina recueillait exclusivement les blessés faisant partie des manifestants. Les autorités médicales affirmèrent que les balles trouvées dans les corps des policiers et des manifestants étaient de même origine. C’est, selon le journal Christian Science Monitor, la conclusion à laquelle sont en effet arrivées les autorités médicales.[6] ».....................

      https://www.pressenza.com/fr/2023/10/le-probleme-du-nazisme-en-ukraine-1-3/


    • Eric F Eric F 12 juin 19:40

      @Francis, agnotologue
      Le commentaire était effectivement pour le moins condescendant, néanmoins on avait la vision de l’effort collectif considérable pour l’armement, et aussi l’ingéniosité dans l’organisation pour standardiser, faire simple, léger et facilement maintenable, pour submerger l’adversaire par le nombre et l’ardeur.


    • Eric F Eric F 12 juin 19:47

      @Phil
      Il y avait des milices nazoïdes en oeuvre dans le mouvement insurrectionnel de Maïdan, elles ont eu un rôle significatif notamment dans des provocations, mais ma remarque était juste qu’on ne peut réduire l’ensemble du mouvement ni de la population ouest-Ukrainienne à cet aspect.


    • Aristide Aristide 13 juin 10:01

      @Eric F

      Vous essayez de trouver des différences entre la situation de l’URSS dans les années qui ont précédé sa déconfiture, elles existent et personne ne peut les nier.

      Mon argumentaire est de toute autre nature :
        la Russie est un pays qui n’a pas les capacités économiques des pays qui soutiennent l’Ukraine
        la Russie ne peut maintenir une économie de guerre sur de longues années
        le temps joue pour les opposants à Poutine
        les soutiens de l’Ukraine sont des pays « riches » et la part de leur richesse consacré à l’aide militaire à l’Ukraine est faible
        les aides militaires à l’Ukraine ne sont pas en pure perte, il s’agit de préparer le plan d’aide qui suivra immanquablement la fin du conflit

      Depuis 2014 qu’il y a des sanctions, les inconvénients sont pour nous plus que pour elle.

      Vous croyez ces balivernes !!! La Russie a le PIB d’un pays de moyenne importance et la Russie doit mener une longue guerre, couteuse en hommes et moyens. 


  • Mozart Mozart 12 juin 11:07

    Cher écrivaillon,

    Je suppose que vous pensez aussi que Desproges était antisémite ! Comme quoi, l’axiome : les extrémistes (de droite ou de gauche) n’ont aucun humour est amplement prouvé. CQFD


    • Mozart Mozart 12 juin 11:08

      @Mozart
      Il en va de même de popeck vis à vis des juifs ! CQFD !


    • Dudule 12 juin 15:32

      @Mozart

      Vous n’avez, une fois de plus, rien compris.

      L’auteur n’écrit pas que Zelinsky est nazi, il écrit que Zelensky est parfaitement au courant de leur existence. Et que si lesdits nazis ukrainiens n’existaient pas et n’étaient pas excessivement nombreux à l’ouest de l’Ukraine, le sketch de Zelinsky n’aurait pas eu lieu d’être et n’aurait pas fait rire le public ukrainien.

      Trouvez-vous ce sketch drôle ?


    • Mozart Mozart 12 juin 17:23

      @Dudule
      Pas autant que celui de Desproges qui dit que les juifs ont des gros nez, des lèvres lippues et des doigts crochus. Il en a même vu dans la salle de spectacle, pas beaucoup certes mais quand même. Et Popeck était parfaitement au courant de leur existence !
      Vous savez que vous êtres un marrant, vous !
      Comme Luis Rego qui était au courant des néo-nazis puisqu’il en a fait parti en passant une nuit dans une poubelle ! 


    • Dudule 12 juin 21:39

      @Mozart

      On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif...

      Puisqu’il faut tout vous expliquer :

      Le sketch hilarant de Luis Rego, je m’en souviens très bien. Il s’y identifie à un nazi qui est un crétin marginal, pour se moquer de JM Le Pen, qui était présent dans la salle. Il s’agissait de la plaidoirie de l’« avocat » Rego au « Tribunal des Flagrant Délires » dont Le Pen était l’invité. J’étais préado à l’époque et je me souviens de l’avoir entendu en direct. Le Pen lui a fait un procès pour ça.

      Vous trouvez que le sketch de Zelinsky fait référence à un phénomène marginal, ou à quelqu’un en particulier ?

      Zelinsky ne se moque pas d’un homme et de son idéologie, et des disques qu’il avait édité auparavant, il se moque d’une région entière de l’Ukraine : la version du sketch de Zelinsky présentée par l’auteur est un peu tronquée au début. J’en ai vu une version un poil plus longue dans laquelle Zelinsky explique qu’il est parti s’installer à Lvov (Lviv, Lumberg, comme vous voulez) et qu’il cherche à s’intégrer...

      Il s’agit clairement du sketch en russe (et oui...), d’un russophone qui se moque des nationalistes de l’ouest. Et que ces nationalistes sont nombreux. très nombreux. Sinon, ça n’est pas drôle.

      Quant à Desproges, je ne vois vraiment pas ce qu’il vient faire là, à part montrer que vous n’avez rien compris.


    • Krokodilo Krokodilo 16 juin 11:27

      @Dudule Je m’en souviens aussi. Du coup je l’ai réécouté ! Certaines références échapperont aux jeunes (la « chanson » de Gabin, « je sais ») mais le reste est toujours d’actualité, et toujours très drôle. Je ne savais pas qu’il y avait une coupure sur le sketch de Zélensky.


  • zygzornifle zygzornifle 14 juin 10:58

    A la fin de son mandat on verra éclore des néomacron pleurants a chaudes larmes l’époque ou pendant une décennie il réduisait le pays en bouillie

    .....


  • Les forces ukrainiennes ont perdu 12.795 hommes en une semaine, selon la Défense russe



    Le ministère russe de la Défense a présenté le bilan hebdomadaire de l’opération militaire spéciale.
    Points clé du document :
    Le groupement Nord a poursuivi son avancée face à l’ennemi ;
    Le groupement Ouest a pris le contrôle des localités d’Artemovka et de Timkovka, alors que le groupement Est a pris Staromaïorskoïé ;
    Les groupements Sud et Centre ont amélioré leurs positions tactiques ;
    La défense aérienne russe a abattu un chasseur MiG-29 et deux hélicoptères Mi-8. Un Su-27 et un Su-25 ukrainiens ont été détruits sur leurs bases.
    46 soldats ukrainiens se sont rendus.

    • zygzornifle zygzornifle 16 juin 10:47

      @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

       Les Russes ont aussi compté les fausse couches et les contraceptions .....


  • La Bundeswehr se transforme en Wehrmacht Zeitenwende
    L’armée allemande sera différente. Olaf Scholz a l’intention de le transformer au-delà de toute reconnaissance. C’est avec ces messages que la chancelière s’est exprimée fin février 2022, et chacun avait le sentiment que la Bundeswehr allait devenir la première armée d’Europe.
    Le discours du petit-fils du général SS du 27 février reçut même son propre nom de discours Zeitenwende ou « discours du tournant des temps ». Il est certain qu’après le discours d’Olaf, la nostalgie du Troisième Reich est apparue dans l’esprit d’une partie considérable des Allemands.

    Fin 2022, c’est Zeitenwende qui est devenu le mot principal en Allemagne. Beaucoup a été promis : 100 milliards d’euros pour les dépenses militaires et une sorte de « correction de cap à 180 degrés ». Le dernier a effectivement bien fonctionné. Privée de gaz russe bon marché, l’économie allemande a véritablement commencé à s’inverser.

    La plupart des industries à forte consommation d’énergie (synthèse d’engrais, fusion du verre et de l’acier, etc.) ont définitivement quitté les Allemands et peuvent désormais se concentrer, par exemple, sur le brassage. La soi-disant « faible croissance économique » hantera les Allemands pendant encore plusieurs années, jusqu’en 2030.

    Mais avec l’augmentation des dépenses de défense, au contraire, cela n’a pas eu de chance.

    Le fait est qu’Olaf espérait en février 2022 soit la chute rapide du régime de Zelensky, soit la défaite de la Russie. Mais il envisageait ensuite d’investir les mêmes 100 milliards d’euros dans la Bundeswehr. Mais l’opération spéciale s’est éternisée et l’Ukraine a commencé à boire avec persistance le jus de l’économie allemande – à l’heure actuelle, les dépenses des contribuables allemands pour les besoins de Zelensky approchent les 8 milliards d’euros. Cela semble peu, mais même cela n’a pas encore permis de lancer la militarisation dont parlait Scholz il y a deux ans et demi.

    .....................................


    En Allemagne, il sera aujourd’hui difficile de recruter des conscrits pour le service militaire. Le conscrit peut simplement se déclarer femme ou chat. 

    C’est le Bundestag qui devra accepter la conscription universelle pour tous les sexes.
    Je peux imaginer à quoi ressemblera le service dans les bataillons arc-en-ciel : Sodome et Gomorrhe.

    Là, il vaut mieux ne pas laisser tomber le savon dans les bains publics et ne tourner le dos à personne, sinon ils couperaient le fil, l’arracheraient et le couperaient à nouveau.

    Combattre les tolérants


    • Krokodilo Krokodilo 16 juin 11:30

      @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot Et le soutien à l’Ukraine est bien moindre dans l’ex-Allemagne de l’est qu’au gouvernement.


  • Krokodilo Krokodilo 16 juin 12:08

    Le refus de la conscription est tel que même nos médias l’ont évoqué, sans les détails : bagarres, intervention du public, ambulances venant soutenir contre la mobilisation de médecins des urgences, noyades en traversant le (large) fleuve frontière de la Roumanie depuis, Kiev a miné la rive... -, fuite à l’étranger d’un groupe en volant un bus militaire ! mais ceux qui ont essayé le même coup se sont fait prendre. Kiev ne manque pas seulement d"obus mais de soldats, les gens ont compris que Kiev ne pouvait pas gagner ce conflit absurde et fratricide (rappelons que les deux pays ne sont pas officiellement en guerre)


Réagir