jeudi 16 mars 2017 - par Gilles Mérivac

Les points de basculement

De même qu'il suffit de peu de choses pour déclencher une avalanche, il suffit d'un très petit événement dans certaines situations pour entraîner un changement irréversible du système entier. En langage populaire, on parle de la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Ce sont ce que l'on appelle des points de basculement.

Même en versant soigneusement du sable sur un tas en forme de cône, il est très difficile de dire à quel moment va se produire un effondrement du tas. La plupart du temps, nous sentons que les tensions accumulées vont entraîner une rupture majeure sans pouvoir prédire avec suffisamment de certitude le moment exact de son apparition.

 

Les divergences des économies européennes

L'utilisation de l'emprunt est un mécanisme financier souhaitable quand il s'agit de faire un investissement productif qui permettra ensuite de le rembourser. Il devient une pyramide de Ponzi quand les recettes sont hypothétiques et basées sur une croissance infinie, ou bien lorsqu'il est utilisé pour régler les dépenses courantes sans perspective de remboursement (ce qui la situation de notre pays et de quelques autres de la zone européenne).

Cependant, dans un monde fini la croissance ne peut être que finie, malgré toute l'ingéniosité humaine s'appliquant à en repousser les limites et arrive un moment où la demande de biens ou de matières première est plus importante que ce que la productivité est capable de fournir. Le cas d'école est celui dit des « subprimes » aux USA qui a conduit directement à la crise financière de 2008. L'hypothèse était que si la croissance de l'économie américaine restait constante, les ménages modestes qui s'endettaient lourdement pour acheter leur logement pouvaient espérer effacer l'ardoise grâce à la plus-value réalisée sur leur bien dans les années suivantes. Tout ralentissement conséquent de l'économie pèse sur la confiance et mine ce système, et c'est effectivement ce qui s'est produit, avec des conséquences qui ne sont pas encore résolues.

Les dettes des pays européens sont un autre exemple d'une situation qui approche bientôt du point de rupture. Elles sont la traduction de l'éloignement de plus en plus grand de leurs économies et de leurs gestions, aggravé par une monnaie commune. Il est certain que l'approche beaucoup plus pragmatique et plus réaliste des allemands dans leurs entreprises contraste avec notre culture basée historiquement sur la lutte des classes. Qu'on le déplore ce fait ou qu'on le considère souhaitable ne change rien aux résultats, qui sont un net décrochement de notre productivité par rapport au pays voisin, à cause notamment des conflits interminables qui ne se résolvent jamais et des nombreuses grèves qui vont avec. Le propos n'est d'ailleurs pas de juger de leur pertinence ou de leur légitimité, mais d'en souligner les conséquences.

A l'époque du franc, les conflits salariaux les plus importants étaient généralement réglés avec de la monnaie de singe, c'est-à-dire que le pouvoir en place ou le patronat octroyait généreusement une augmentation qui était très vite rattrapée par l'inflation, et tout redevenait comme avant. Il est évidemment impossible de faire de même aujourd'hui, cependant la mentalité est restée la même et un autre subterfuge encore plus pernicieux à long terme a donc été trouvé, il suffit de recourir à l'emprunt pour régler les dépenses courantes, même les salaires des fonctionnaires, et de laisser filer la dette en espérant que les pays en bonne santé règlent la note. En maquillant un peu les comptes, cela a fonctionné très longtemps pour la Grèce et nous suivons exactement le même chemin, avec le calcul que nous sommes trop gros pour faire défaut (« too big to fail ») et que l'on trouvera bien une solution. Benoît Hamon, l'a d'ailleurs avoué avec candeur en disant qu'il renégocierait la dette, autrement dit qu'il espérait une ristourne.

Les instances bruxelloises et la BCE sont parfaitement au fait de ces tensions de plus en plus visibles du tissu européen, mais leur projet mondialiste leur impose de les amortir par tous les moyens possibles, on accorde donc des prêts à un taux ridiculement bas, et on se contente de protestations formelles en sourdine quand les normes sur les 3% par an sont ouvertement bafouées, l'alternative étant la fin de l'euro et probablement de l'UE.

Malgré tous ces efforts, le point de basculement se rapproche sans que l'on puisse savoir avec précision où et quand il va se produire. Dans la perspective des présidentielles, deux points de vue s'affrontent, plus ou moins à mots couverts. Il y a ceux qui veulent continuer à vivre dans cette situation, soit parce qu'ils ont choisi clairement le camp mondialiste comme Macron, soit parce qu'ils estiment qu'une rupture serait une catastrophe économique et qu'il vaut mieux s’accommoder du statu quo comme Fillon ou Hamon. Dans l'autre camp, on trouve un inconditionnel de la sortie de l'UE, Asselineau, et le parti de Marine Le Pen qui avance ses propositions avec une prudence de sioux. Je ne parlerais pas de Mélanchon qui pour moi est un OPNI. Il faut remarquer à ce sujet que toute critique d'un autre candidat devient un soutien à Macron, tant celui-ci est le candidat de tous les médias.

Les élites apatrides qui forment un clan séparé du reste de l'humanité ont évidemment intérêt à faire prévaloir la mondialisation qui fait baisser les coûts salariaux, elles vont donc appuyer par tous les moyens le candidat qui leur sera favorable, c'est-à-dire Macron, et en même temps vont s'arranger pour contenir toute dérive économique possible qui mécontenterait les masses, genre taxes désagréables sur les assurances-vies, etc. Mais tout ceci ne peut pas durer indéfiniment, la trêve s'arrêtera dès l'élection passée, autrement dit, ceux qui auront voté pour un répit supplémentaire en seront pour leurs frais.

 

La diffusion d'une culture antagoniste

L'immigration ne pose généralement pas de problème particulier quand la population accueillie manifeste la volonté de s'intégrer et n'a pas de revendication particulière. Mais la donne a complètement changé avec la venue massive de réfugiés de religion islamique dans un contexte déjà très tendu. Les anciens se souviennent sans doute d'une époque où les immigrés venant du Maghreb ne revêtaient pas d'accoutrement particulier et vivaient comme tout le monde, l'intégration existait alors réellement, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.

Avec le nombre des naturalisations et le regroupement familial, cette frange de la population a progressivement pris conscience de son importance en contestant de plus en plus ouvertement les règles et les contrôles divers qui sont acceptés dans l'espace public. Nous avons donc assisté à un grignotage progressif de la laïcité avec le voile à l'école puis le niqab un peu partout, puis les prières de rues, tout ceci appuyé par les organisations antiracistes et les groupes pro-islamistes, sous prétexte d'égalité et de non discrimination dissimulant en réalité une position anti-française.

Dans ce contexte, la lutte pour le contrôle du territoire est un élément essentiel. Les nombreuses manifestations faisant suite à des actions policières dans des quartiers sensibles ont pratiquement interdit l'application de la loi dans de nombreux endroits que l'on appelle encore les territoires perdus de la république.

Les reculs successifs du pouvoir vis-à-vis de ces populations l'ont peu à peu déconsidéré, et un sentiment anti-français se développe, l'enseignement est ouvertement contesté et les seules autorités reconnues sont celles des trafiquants de drogue et des prêcheurs salafistes.

Chacun de nous sent que la démographie joue en faveur des immigrés musulmans, même si là encore, le point de basculement est difficile à cerner. Différents scénarios ont été écrits par des écrivains comme Houellebecq dans son livre « Soumission », ou des philosophes comme Onfray. Peu importe le déroulement exact, le résultat sera exactement le même, la disparition de la culture sous la forme que nous avons connu.

 

L'élite mondialise à laquelle je faisais allusion plus haut est éminemment favorable à cette évolution, parce qu'elle favorise la concurrence des bas salaires, atomise les individus qui pourraient se regrouper pour se défendre et les transforme en consommateurs dociles, uniformise les cultures en les éliminant peu à peu. Elle est à deux doigts de réaliser son projet, qui est de se séparer de l'humanité ordinaire par la barrière de l'argent et des hommes payés pour ce travail, puis de profiter des avancées de la science pour devenir immortels. L'élection de Trump est le grain de sable qui a enrayé la machine. Si vous ne souhaitez pas que cet avenir se réalise, vous savez ce qu'il vous reste à faire.



20 réactions


  • Clocel Clocel 16 mars 2017 10:33

    Les subprimes n’ont eu d’autres buts que de siphonner les comptes des ménages, obligeant les états à s’endetter (auprès du système financier) pour renflouer les banques.

    Ce n’est pas une erreur stratégique mais une escroquerie du système financier pour aliéner les états par la dette et prendre le contrôle total de l’économie.

    C’est un captage, ni plus ni moins, qui permet à des margoulins de continuer à faire des profits dans un monde à la croissance atone.

    L’immigration sauvage n’est que l’avers de la même pièce, elle n’a pas d’autres buts que divertir les peuples pendant qu’on leurs fait les poches.

    Pour le moment, on est dans le casino, c’est lorsque nous voudrons en sortir et échanger nos jetons que les véritables problèmes vont commencés.


    • Clocel Clocel 16 mars 2017 10:35

      @Clocel

      vont commencer... Désolé.


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 16 mars 2017 10:47

      @Clocel

      On peut en sortir, mais il faut renoncer à échanger les jetons puisque, comme vous le démontrez, ils n’ont aucune valeur.
      Le tout est d’avoir la lucidité nécessaire pour accepter l’idée qu’on a été couillonné et arrêter les frais avant d’y laisser sa chemise en sortant lessivé du casino, mais en pouvant encore se payer un loyer alors qu’on vient de perdre sa maison.

  • howahkan 16 mars 2017 10:42

    Salut...

    je rebondis sur la conclusion

    L’élite mondialise à laquelle je faisais allusion plus haut est éminemment favorable à cette évolution, parce qu’elle favorise la concurrence des bas salaires, atomise les individus qui pourraient se regrouper pour se défendre et les transforme en consommateurs dociles, uniformise les cultures en les éliminant peu à peu. Elle est à deux doigts de réaliser son projet, qui est de se séparer de l’humanité ordinaire par la barrière de l’argent et des hommes payés pour ce travail, puis de profiter des avancées de la science pour devenir immortels. L’élection de Trump est le grain de sable qui a enrayé la machine. Si vous ne souhaitez pas que cet avenir se réalise, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

    Oui cette pseudo élite, les gens qui ont plein de pognon en fait bien sur...ah quand je pense que l’argent n’a jamais rien produit mais bon, sont en passe de réaliser leurs projets , tout à fait...

    mais au fait quel est leur projet final, si ils en ont un ? ..s’arrête t’il à la domination et mise en servage de tous les humains seulement... ??

    En mourant oui ils vont devenir immortels smiley immortellement non vivant..

    Ce qu’il nous reste à faire, qu’est ce que cela peut bien être... ?

    la masse ne comprend rien de ce qui se passe..mieux ou pire elle continue à jouer au même jeu que le maître....en gros c’est : tout pour ma gueule si je peux parce que je le mérite...sur le dos du collectif..c’est la négation de l’unité des humains, de la solidarité des humains, du fait que tout est uni,, que sans coopération et collectif tout ce qui est construction humaine disparaît de votre vue, et même la vue car seul un par un, il n’y a pas d’humains..

    l’humain nie la vie elle même..il s’en fou car il a refusé de mourir....et des lors la démence comme la souffrance de cette non vie a commencé un jours à cause de cela entre autre...nous ne sommes pas en mesure de dire ce que la vie est, nous sommes juste et faut voir comment depuis 3000 ans éventuellement capables d’organiser la survie et des crimes de masse, des vols etc et faire des machines ce qui n’a rien d’extraordinaire ni de non extraordinaire quand on a compris comment fonctionne la pensée analytique notre seule capacités encore en marche et le drame est bien là à la racine même de notre démence..qui est bien sur niée comme l’est l’absolu de la mort.....pour comprendre pourquoi je réagis comme cela, je dois connaître le programme de la pensée ou je ne le connais pas...sauf exceptions

    le voleur du collectif qui gagne aujourd’hui lui si il gagne c’est parce que il est moins con, il coopère lui..et je connais cela de très prés..

    il laisse la masse à ses illusions de grandeur et de competition..

    ce que fait le maître en ce moment c’est uniquement de s’extraire définitivement de toute compétition...

    il nous montre le chemin, mais la masse ne veut absolument pas cooperer, partager, l’équité., aider, être en paix , elle veut plus que ce connard de voisin la masse car elle est terrorisée par demain qui fait peur, alors je veux amasser, amasser..et plus j’ amasse ce qui ne peut ce faire que sur le dos des autres là ou règne la compétition qui élimine plus je crée ce monde de guerre moi mème..ce monde de vol, etc ..car demain il y a la mort et je ne sait pas que faire avec cette échéance qui me gâche chaque seconde de la pseudo vie si je base ma pseudo vie sur la continuité.......et ce qui nous reste de cerveau ne sait quoi faire avec cela..ce qui sera nié bien sur avec quelques exemples qui ne sont que de rares exceptions ou des mensonges....le vrai probleme n’est pas le maître qui lui aussi est cependant partie intégrante du probleme mais la masse..et son rapport à sa vie, aux autres, etc...

    Ce qui se passe est notre création à tous...et pour résoudre ce problème profond changer la tapisserie ne va rien changer de profond, or c’est exactement ce que l’on fait...

    l’impasse est totale...et c’est une étape nécessaire que nous allons encore essayer d’éviter , donc de fuir, or comme vous le savez bien sur la fuite est ce que on appelle peur... si cela est le cas ce sera encore pire..car si j’ai peur , la pensée cherche l’opposé par réaction stupide automatique , je vais donc chercher la sécurité qui dans un monde compétitif ne peut se faire que sur le vol du collectif..nous enfonçant encore plus...jusqu’au suicide final sous le poids de la croix que nous avons nous même créé.......oh le joli champignon...pour essayer encore une fois de fuir...

    et oui jésus et la croix c’est juste une allégorie hermétique..

    3000 ans de démence humaine donne raison à ce propos que je reconnais volontiers comme étant démentiel....par rapport à ?????

    j’adorerais avoir tort ..

    sinon au niveau ou se situe l’article j’ai trouvé pas mal de point que je trouvais intéressant..

    salutations


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 16 mars 2017 11:41

      Salut howahkan,
      En parlant d’immortalité, je ne faisais pas allusion à quelque chose d’abstrait, mais à des recherches biologiques qui vont très certainement aboutir bientôt.

      Les magazines en ont parlé il y a quelques temps déjà, et maintenant ils n’en parlent pratiquement plus, ce qui est inquiétant. Il est certain que si ce but est atteint, ce ne pourra être qu’au bénéfice d’un très petit nombre de personnes qui n’aimeraient pas que cela s’ébruite. Le reste est facile à déduire.


  • moderatus moderatus 16 mars 2017 11:07

    Bonjour Gilles,

    Comme toujours dans l’analyse et la lucidité.

    Deux contextes importants

    l’économie et le choix que nous pouvons peut être faire si on consent à laisser nos idéologies au vestiaire et à ne tenir compte que des réalités.
    je viens d’écouter Dupont Aignan qui vient de retourner sa veste et dit qu’il ne veut plus sortit de l’Europe.
    Il ne reste plus qu"Asselineau et Marine Le Pen qui l’envisagent,

    Et un problèmes de la goutte d’eau qui fera déborder le vase , le verdict implacable de la démographie, qui est en train de transformer complètement le paysage.

    Je crains que là il n’y a plus grand chose à faire. L’assimilation eut été la solution, avec un contrôle de l’immigration qui seul l’aurait rendue possible, mais c’est un processus complètement mis aux oubliettes.


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 16 mars 2017 11:38

      @moderatus
      je viens d’écouter Dupont Aignan qui vient de retourner sa veste et dit qu’il ne veut plus sortit de l’Europe.
      Il ne reste plus qu« Asselineau et Marine Le Pen qui l’envisagent,

      Ta ta ta : je croyais que vous en pinciez pour Mélenchon ??
      Auriez-vous »menti" (ou changé d’avis) ??


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 16 mars 2017 12:01

      Bonjour moderatus,

      Oui, les masques vont bientôt tomber, et Mélanchon ne veut plus sortir de l’UE non plus. Mais si j’écris sur ce site qui n’est pas globalement favorable à mes idées, c’est parce que je refuse d’abandonner sans combattre et de céder à la fatalité.


    • moderatus moderatus 16 mars 2017 12:12

      @Gilles Mérivac

      le site n’est pas favorable à pleins d’idées , mais la différence d’analyses ou de convictions n’est pas un souci, c’est comment elle s’exprime qui est le problème .

      il y a quelques imprécateurs extrémistes qui ne sont pas nombreux et qui polluent le site .
      Si c’est violent ou insultant je ne réponds pas.

      Bonne journée


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 16 mars 2017 11:36

    Une fascination pour la politique économique allemande, une dénonciation des immigrés, pas de solution réaliste mais un enfilage de perles

    Rien de nouveau sous le soleil identitaire
     smiley


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 16 mars 2017 11:54

      @Olivier Perriet
      Je crois que de toutes façons, les solutions réalistes vous n’en voulez pas, donc il faut bien trouver un prétexte.


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 16 mars 2017 13:21

      @Gilles Mérivac

      Permettez si je fais l’amalgame, mais quelqu’un comme Zemmour a lui-même théorisé le fait que ce n’était pas à lui de proposer des solutions, s’abritant derrière Marcel Gauchet et son « mettons-nous d’accord sur le diagnostic, et les solutions viendront d’elles mêmes ».

      Alors, implicitement, la « solution à la dette » c’est « faisons comme l’Allemagne ». Ca n’est pas réaliste.
      La « solution à l’immigration », c’est..... « Laissons le lecteur faire ses déductions tout seul ».

      La solution c’est « votez Donald Trump » (? ?).


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 16 mars 2017 13:42

      @Olivier Perriet
      La solution à l’immigration est de rétablir les frontières efficaces et d’arrêter d’accueillir des réfugiés en limitant les aides sociales et médicales aux ressortissants français. Oui, comme Trump !

      Pour la dette, toute solution réaliste est douloureuse, comme le montre la Grèce. Au minimum, il faut arrêter de bercer le peuple d’illusions et lui dire qu’il est en faillite !


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 16 mars 2017 15:51

      @Gilles Mérivac

      La rigidité budgétaire, pour serrer la vis, et les immigrés mis à l’index (votre article ne parlait pas vraiment des prestations sociales), pour le défouloir ; après tout pourquoi pas.

      C’est le programme Robert Ménard. ça peut marcher pour être maire de Bézier ou d’Orange ; mais la ficelle est un peu grosse quand même.


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 16 mars 2017 17:45

      @Olivier Perriet
      Dans l’état actuel, les aides sociales et médicales sont financièrement intenables, donc soit elles baissent pour tout le monde, soit on en exclut les étrangers.

      Choisissez !


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 16 mars 2017 19:12

      @Gilles Mérivac

      il y a beaucoup de questions sur la sécu et les aides sociales :
      le chômage de masse augmente les dépenses et tarit les recettes, les assurances sociales sont prélevées sur les seuls salaires (héritage de l’assurance sociale du 19e siècle) mais sont devenues universelles (il n’y avait pas de CMU, ni de couverture étudiante, en 1950), le vieillissement de la population, les progrès médicaux, augmentent les coûts, le système « libéralo-paritaire » avec caution de L’État fait que tout le monde dépense sans frein (même si on commence à y venir)...

      L’immigration de prestation sociale est une question c’est vrai, ça paraît intenable et injuste c’est vrai aussi, mais là comme ailleurs, je suis persuadé que ce n’est qu’un révélateur, un « aggraveur » de problèmes indépendants.
      S’il y avait 0 immigrés, je ne pense pas qu’il y aurait 0 problème.


  • JBL1960 JBL1960 16 mars 2017 14:57

    "La solution à l’immigration est de rétablir les frontières efficaces et d’arrêter d’accueillir des réfugiés en limitant les aides sociales et médicales aux ressortissants français. Oui, comme Trump !« 

    En construisant des murs ? On pourrait peut-être demander au Groupe Lafarge ?

    Avez-vous lu la dernière analyse de Paul Craig Roberts, qui a énormément œuvré à l’élection de son Sauveur Trump, et qui se révèle déçu, mais déçu ; Les révolutions sont sanglantes… tout comme ne rien faire Alors Résistance71 l’a traduit, et je l’ai intégré dans ce billet, qui porte ma propre analyse en complément de celle de R71 ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2017/03/16/la-gauche-etatique-occidentale-complice-de-lempire-par-paul-craig-roberts/
    Alors, je suis d’accord avec vous, nous devons avancer en dépossession volontaire ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/07/30/depossession-volontaire/ Et cela inclus notre auto-régulation volontaire en terme de démographie. Mais, je le répète non pour obéir à une quelconque volonté des Zélites qui par nature sont »eugénistes" et manie la solution finale au problème indien (USA) de main de Maître ! Nous devons, comme les Nations primordiales, envisagé un territoire donné à un nombre de personnes donné (comme les Pygmées (et je ne dis pas cela parce que je mesure 1.50 m)...
    Sur la solution finale au problème indien, si vous avez des doutes ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/06/10/la-solution-finale-du-probleme-indien/

    La solution à 10% de la population mondiale pour vaincre l’inertie de départ et enclencher un nouveau paradigme existe ► https://resistance71.wordpress.com/2013/07/11/resistance-politique-dune-idee-minoritaire-au-plebiscite-la-solution-a-10/


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 16 mars 2017 17:53

      @JBL1960
      Notre pays n’a pas besoin de régulation démographique, il a déjà une natalité faible (je reviendrais sur les causes profondes dans un prochain article). Le déséquilibre est créé par les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine qui ne veulent pas entendre parler de régulation de population.

      Donc pour l’instant les solutions que vous évoquez ne sont que des utopies, il faudra de grandes catastrophes pour que les mentalités changent. Et le point de basculement est loin d’être atteint.


    • HELIOS HELIOS 17 mars 2017 03:24

      @Gilles Mérivac

      Les pays d’Amerique latine n’ont pas des taux de croissance tres superieur au notre. Leur espace vital est de plus tres vaste.
      Même le Bresil a qui on predisait 200 millions d’habitants en l’an 2000 n’a atteint ce chiffre que maintenant.
      Les brésiliens sont aussi nombreux que tous les autres pays du sous continent.

      L’Amerique latine ne participe pas au deséquilibre dont vous parlez.

    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 17 mars 2017 07:38

      @HELIOS
      Je ne connais pas bien la situation du Brésil, mais en revanche le Mexique a une forte natalité.


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